[Event] Evasion... ou pas ! (Partie 1)

Sabriye est devant sa boule de cristal - qui n'est jamais qu'un équivalent sorcier d'une vidéo surveillance -. "F., ça y est, ils se sont décidé à passer à l'attaque. J'appelle les autres ?" Demanda la responsable de l'Asie du Sud à la grande cheffe de l'organisation. Freja esquissa un sourire pensif alors qu'elle s'approchait de la fenêtre du bureau de la directrice qu'elle occupait depuis quelques semaines. "Oui... vas-y, appelle-les. Je vais descendre voir nos invités. Demande à Val' de m'y rejoindre, masquée évidemment."

Puis, la sorcière descendit jusqu'aux cachots dont les salles avaient été aménagés pour accueillir les professeurs prisonniers. Le confort y était sommaire, mais ils n'étaient pas malmenés et leurs "cellules" avaient quand même tout de la prison de luxe (déjà, ils avaient une vraie salle de bain, un casse tête à mettre en place !), certes, il n'y en avait qu'une pour tous, mais ce n'était pas comme si leurs journées étaient très occupées. Freja leur avait confisqué leurs baguettes. Ils avaient des livres, mais pas de sorcellerie. Elle se méfiait de tous, ne tombant pas dans le piège de ne veiller que les agissements de la vieille femme, Minerva.

Celle-ci, au demeurant, n'était pas au mieux de sa forme malgré les soins que S. lui prodiguait tous les jours. Freja en était un peu inquiète dans le sens où elle avait mis sa parole en jeu qu'elle rendrait les otages en bonne santé. Et que la directrice était une personnalité imminente et appréciée au Royaume-Uni.

" Vos amis sont ici pour vous libérer." annonça-t-elle d'emblée en pénétrant dans la partie commune de la cellule. Une sorte de salon, plutôt sommaire, où il était surtout question de comment s'évader. Chose qu'ils n'avaient pas réussi jusqu'alors, mais l'espoir est un moteur puissant. C'est aussi pourquoi elle avait pris les devants. Fomentant déjà un nouveau plan plus machiavélique encore que les précédents.



Les règles du jeu :
- Le nombre de lignes du forum ne s'applique pas lors des events.
- Vous avez 48h pour poster quand arrive votre tour. N'oubliez pas de prévenir la personne suivante via MP, SMS, Discord etc...
- Un compte loupant deux fois son tour sera éliminé de l'event, son personnage mis KO par le MJ.

Règles pour ce tour :
- Pour le moment, vous devez réussir à sortir. Pour cela, il va falloir dans un premier temps réussir à rassembler des informations sur la position de vos alliés. /!\ N'oubliez pas que vous n'avez pas de baguette !
- Le vrai "combat" commencera au second ou troisième tour en fonction de l'avancée de l'autre topic. Préparez-vous à une énigme à un moment ou à un autre car votre cellule a des barrières magiques !

Ordre de passage :
- Matt Stevens
- Susan Montgomery-Bones
- Nicolas Jones
- Haven Clarks
- Freja Blomberg
- Valeriya Piskovaite
- Halloween Strue

Note : jusqu'à ce que le groupe entre dans Poudlard, il est encore possible de s'inscrire en postant dans ce topic !

Note 2 : les autres participants de l'event ont un topic dédié à Pré-au-lard. Les deux groupes se rejoindront dans la deuxième partie de l'event.

Depuis que ses collègues et elle avaient été faits prisonniers, Susan oscillait entre des phases d’exaltation (ils allaient s’en sortir, bien entendu qu’ils allaient s’en sortir ! Le Ministère devait être sur le pied de guerre, et si personne n’était encore venu les secourir, c’était uniquement parce que le bureau des Aurors voulait s’assurer qu’aucun membre de Magicis Sacra présent dans l’école ne leur échapperait, au moment de l’assaut), de colère (de quel droit, mais de quel droit, les gardait-on ainsi enfermés, maintenus dans l’ignorance et privés de tout contact avec leurs élèves ? Et, eux, comment avaient-ils pu se faire avoir aussi facilement ? Ils étaient censés protéger les adolescents dont ils avaient la charge, non les jeter en pâture aux projets tordus d’un groupuscule d’extrémistes !), et d’abattement (ils allaient mourir dans ce cachot. Ils avaient déjà disparu aux yeux du monde, il ne leur restait plus qu’à disparaître tout court. Personne ne viendrait les sauver. D’ailleurs, rien ne lui disait que le Ministère n’était pas tombé en même temps que l’école). Mais ce qui dominait avant tout, ce qui l’accompagnait, à toute heure du jour et de la nuit, c’était un sentiment d’angoisse, si puissant qu'il menaçait de faire vaciller sa raison. Elle ne cessait de s’interroger, non pas tant sur le sort qui leur était réservé, mais plutôt sur le devenir des élèves. Et, bien entendu, elle qui avait connu l’école sous la domination des Carrows, ne pouvait s’empêcher d’envisager le pire.

Quant à ce qui se passait à l’extérieur… Elle essayait de ne pas y penser, n’ayant aucune prise sur le cours des événements. C’était un effort constant, toutefois : l’image de sa famille, notamment, ne cessait d’affleurer à la lisière de sa conscience, et elle devait déployer des trésors d’ingéniosité pour la repousser. Tout était bon pour se distraire et occuper son esprit, depuis la conversation avec ses collègues (technique qui avait cependant ses limites, puisqu’ils en arrivaient immanquablement à parler de leur situation, et à échafauder d’improbables plans d’évasion), jusqu’au dénombrement des dalles de pierre et des toiles d’araignées. Au début, pourtant, elle avait refusé de toucher aux livres fournis par leurs agresseurs. Elle y voyait une forme de collaboration et de renoncement, comme si le fait d’un ouvrir un marquait son acceptation de sa séquestration ou sa soumission à Magicis Sacra. Elle avait néanmoins fini par y venir – tout en se méprisant de le faire – parce que la lecture demeurait encore le meilleur échappatoire possible aux tourments de l’âme.

Elle était d’ailleurs occupée à lire – et à détester - Winnie l’Ourson et ses amis au pays des Lutins Magiques Crime et châtiment (« C’est verbeux, non ? »), lorsque Freja fit irruption dans la cellule. A la vue de leur geôlière, Susan se sentit envahie d’une bouffée de haine qui ne lui était pas coutumière. Elle chercha à saisir sa baguette d’un geste machinal… Avant de se rappeler qu’on la lui avait confisquée en même temps que sa liberté. Elle laissa retomber sa main avec un sentiment d’impuissance qui n’avait rien d’agréable. Elle aurait payé cher pour pouvoir lui faire vaciller, ne serait-ce qu’un instant, son abominable assurance. Au lieu de cela, elle en était réduite à écouter, bien sagement, ce qu’elle avait à leur dire. Or, ce que Freja avait à dire lui paraissait très étrange. Quel intérêt la Menace avait-elle, à les prévenir que les secours étaient en chemin ? Où était le piège ? Dubitative, Susan fronça les sourcils et referma son roman.
- Et vous nous l’annoncez parce que… ? Lâcha-t-elle d’un ton suspicieux.

Nicolas était comme tous les autres professeurs, il était partagé entre des moments de stress, de colère et d'apathie. Régulièrement, il s'approchait du professeur McGonagall qui n'était pas très en forme, sûrement encore choquée de la façon dont ils s'étaient retrouvés aux prises avec MS sans même avoir eu le temps de dire Quidditch ! Il pensait à Emma qui était à Londres et il lui écrivait des lettres qu'il ne pouvait pas lui envoyer. Il les empilait soigneusement, en se disant que ce serait dommage de les brûler maintenant qu'il avait pris la peine de les rédiger. Comme il n'avait pas grand chose d'autre à faire et qu'il n'avait pas vraiment d'autres histoires à raconter, il distrayait la directrice de Poudlard avec ses problèmes de cœur. Elle ne lui répondait quasiment jamais, mais il avait l'impression que le simple fait de lui parler la maintenait à peu près en état d'éveil.

L'arrivée de Freja le surpris mais il n'eût pas le temps de l'exprimer car Susan avait pris la parole en premier. Il écouta cependant la réponse de Freja. "Vous auriez bien fini par l'apprendre." Elle bottait en touche... Nick fronça les sourcils et jeta un coup d’œil à ses collègues. Minerva avait la main crispée sur l'accoudoir du fauteuil dans lequel elle était assise. Le professeur de Runes se leva et s'approcha de sa collègue de sortilèges. Il préféra ne rien ajouter, se contentant d'observer la cheffe de MS qui avait sûrement un plan B dans lequel ils avaient une place... restait encore à savoir laquelle.

Haven détestait la situation dans laquelle il était, en grande partie parce qu’il ne pouvait rien faire. Et cela l’irritait. Surtout qu’à côté de lui, Heaven semblait avoir rendu les armes à l’instant même où ils s’étaient tous fait enfermés dans les cachots. Il comprenait son point de vue et le fait qu’elle avait déjà donné sur le Chemin de Traverse et qu’elle avait peur de ce qui pouvait arriver, mais il connaissait sa soeur et cette lâcheté était nouvelle. Elle avait beau être une serpentard, elle n’était pas de ceux qui partaient la queue entre les jambes quand les choses se corsaient, elle avait tout de même tenue tête à son beau-père par Merlin !

L’arrivée de Freja le fit sortir le nez de son livre du Quidditch à travers les âges, qu’il relisait pour la énième fois. Que voulait-elle cette fois ? Haven s’attendait à une énième discussion unilatérale, quand l’information surgit. Si le Ministère s’était mis en marche, peut-être était-il pour eux le moment de riposter pour de bon. Certes, Magicis Sacra s’attendait sûrement à ce que l’intérieur s’agite à l’arrivée des troupes à l’extérieur, mais ils ne pouvaient pas rester enfermer à tout jamais non ? « Si vous vous attendez à ce qu’on tente de vous lancer un Stupéfix pour s’échapper, vous faites erreur. Nous ne sommes pas aussi idiots… » Il ne disait pas là qu’ils n’allaient rien faire, mais cela était bien trop flagrant juste maintenant, non ? Pas qu’Haven soit un excellent tacticien -bien qu’il se débrouillait parfaitement sur un terrain de Quidditch-  mais cela semblait bien stupide pour le directeur de Gryffondor, même si la bravoure définissait sa maison. Brave mais pas idiot !

"Comme vous n'avez pas de baguette, je ne m'inquiète pas vraiment des sorts que vous pourriez me lancer. Et puis, vous êtes les gentils... les gentils n'attaquent pas, ils défendent." Ou du moins ils essayaient car sa troupe et elle n'avaient eu aucun mal à pénétrer les défenses de Poudlard. Ils avaient préparé leur plan de longue date, remarquez. Ils auraient pu venir ici avant Ilvermony mais Freja avait tenté une autre approche... car avec la Ministre Pro-Moldue de ce pays, il fallait se méfier. Freja devait au moins lui reconnaître qu'elle était moins attentiste que les Ministres des États-Unis et du Canada. Freja s'avança et les membres masqués de MS qui l'avaient suivie ici entrèrent à leur tour dans la pièce. Elle avait fait appel à Valeryia mais il fallait lui laisser le temps d'arriver, au demeurant c'était une simple sécurité pendant que les autres étaient en train de surveiller les élèves - car ils avaient encore leur baguette, eux !-.

"La question que je me pose assez naturellement est la suivante : qu'allez-vous faire ? Après tout, vous devriez être contents, après plusieurs semaines d'attente dans cette prison improvisée, vos amis sont enfin là pour vous libérer. La grande Hermione Granger, ce benêt d'Ernie MacMillan, Myrielle Symphonie, deux représentants de la famille Montgomery venus sauvé Susan Bones ici présente, quelques petits aurors... et d'autres je suppose, je n'ai regardé que brièvement le mignon portrait que formait vos amis." Elle avait de nouveau ce petit sourire qui lui donnait l'air d'un chat prêt à attraper une souris. Elle fit venir à elle d'un mouvement de sa baguette la boule de cristal de Sabriye et prononça une formule en hindi tout en bougeant la main au-dessus de la boule pour faire apparaître l'image de la délégation, pour l'instant coincée devant la barrière de Poudlard. "Tiens, regardez donc Monsieur Jones, mademoiselle Carter a rejoint les rangs elle aussi !" Bon, niveau provocation, ils devaient être cuits à point avec ça, non ?

Valeryia était ra-vie. Depuis plusieurs semaines, Magicis Sacra avait pris Poudlard et la lituano-russe passait son temps à faire des aller-retours entre l’école de sorcellerie écossaise et le Ministère de la Magie. Enfin, l’action arrivait. Non pas qu’elle se languissait d’un peu de remue-ménage, mais elle préférait largement l’action à l’attente. Sa position au Ministère de la Magie britannique et les relations qu’elle y avait tissé lui avait permis d’en savoir un peu plus quand aux décisions de la Ministre de la Magie pro-moldus qui était en charge. Elle réunirait une petite troupe et partirait à l’assaut. Connor avait la langue un peu trop pendue pour son propre bien quand il était un peu trop fier.

Elle arriva à l’école après la délégation ministérielle, capuche relevée et visage masqué. Si personne du corps professoral ne la connaissait, elle ne pouvait pas risquer sa couverture vis-à-vis de ceux du Ministère. Elle salua rapidement ses camarades et retrouva Sabriye. « Freja t’attends dans les cachots. » Elle acquiesça et descendit, pour retrouver la chef de leur petite organisation. Elle s’assura que capuche et masque étaient en place, puis pénétra dans la cellule, alors que Freja finissait de provoquer le petit groupe de professeurs. Seuls certains semblaient se rebeller, ce qui la désappointait un peu, mais d’autres avaient peut-être plus à perdre, qu’en savait-elle. « Je suis là F. » Son regard se posa successivement sur tous les professeurs présents. La Directrice avait l’air épuisée, comme si cette attaque était celle de trop. Peut-être pourraient-ils prendre pleinement possession de l’école après cela ? Puis elle étudia les jumeaux, aussi différents dans leurs maisons que dans leur comportement. La Serpentard restait dans son coin, un livre en mains, prêtant à peine attention à Freja -elle était Sang-Pur, elle devait se douter que rien ne risquait de lui arriver- alors que le Gryffondor semblait prêt à en découdre… Elle s’en méfiait cependant, sans trop savoir pourquoi. Surtout du Gryffondor à dire vrai, il semblait trop apprécier les Moldus pour se laisser faire, là où sa jumelle avait visiblement un autre avis -ou alors, elle était moins sotte, ça pouvait être ça aussi.

Ça faisait des semaines qu'ils étaient faits prisonniers par MS et enfermés dans cette pièce.
Halloween ne brillait pas, elle était assise dans un coin à même le sol, son dos appuyé contre le mur. Son corps était que douleur depuis le troisième jour de sa captivité, elle subissait de nombreuses crises depuis que son organisme avait éliminé toute trace des médicaments.
Elle avait enlevé sa coiffe et défait sa coiffure à la fin du troisième jour, ses longs cheveux blonds lui couvraient les épaules et arrivaient au milieu du dos. Elle s'était débarrassée aussi du tablier et de la robe et des chaussures, elle se trouvait en sous-robe et bas blanc seulement, ses affaires étaient pliées dans un coin.
Discrètement, elle essayait de gérer la douleur de ses crises, mais quand celles-ci étaient trop fortes, elle se mordait l'intérieur des joues pour éviter de hurler, les tremblements de son corps étaient signent qu'elle souffrait vraiment trop à ce moment-là...

C'était comique, l'infirmière avait besoin de soin, à part cela elle prenait souvent des nouvelles de Minerva. C'était son devoir apprêt tout et un moyen comme un autre de pas trop penser aux enfants.
La porte s'ouvrir et cette maudite femme venait de faire son apparition. La discussion venait de commencer entre certains professeurs et elle. Elle bouillonnait de rage, elle ne perdait rien pour attendre celle-ci. Elle lui fera sa fête quand elle pourra récupère sa baguette c'est certain.

Elle se leva de son coin et s'avança lentement vers Minerva, elle était épuisée par ses nombreuses crises, mais elle devait continuer de vérifier l'état de la directrice. Elle s'agenouilla en face de la vieille femme. Elle posa une main assurée sur le front.

Elle plongea ses yeux dans celui de la directrice et murmura

« les secours vont bientôt venir » dit elle en faisant un pâle sourire

elle enleva sa main du front pour les poser les deux sur les accoudoirs de la chaise, elle enchaîna de suite toujours en murmurant

« je ne vais pas tenir très longtemps, je n'arrive plus à les gérer ça devient problématique, heureusement qu'ils ont pris les baguettes, vous savez ce qui va se passer, vous êtes la seule au courant, je vous supplie madame la directrice revenez vous-même » dit elle dans un soupire en se passant cette fois les mains sur le visage.

Freya faisait sa narration pour faire monter la mayonnaise, c'était presque réussi pour Hall.
Heureusement elle lui tournait le dos, Freya ne pouvait pas voir le visage et les mimiques d'Halloween.

Quand Hall entendit la dernière phrase, ses pensées se bousculaient dans sa tête

* Espèce de c****** !?!? Je vous tuerai* pensait-Elle
*Vous êtes un cadavre ambulant, vous êtes morte de ma main, je le promets, que je vous tuerai * continua-t-elle avec haine, elle se trouvait toujours agenouillée devant sa directrice et un sourire mauvais apparu sur ses lèvres.

« Je suis là F « émit-elle d'une voix moqueuse et enfantine, mais audible pour F et sa copine qui venait d'arriver entendent et se fixe un peu sur elle

« je suis une serpentarde « dite elle d'une voix douce ,mais plus discernable pour qu'elles sachent qui parlait « vous pensez-nous avoir réellement capturés, en nous enfermant et en prenant les baguettes ? êtes-vous si naïve que ça ? « lâcha-t-elle en ignorant toujours visuellement sa geôlière et sa copine en leur montrant toujours son dos  « vous nous sous-estimez beaucoup trop »continua telle son sourire s'agrandit cette fois « nous avons combattu plus fort que vous et nous avons gagné ; pensez-vous réellement que cette fois-ci que ça sera différente. Ce sera juste plus long et plus instance, mais le résultat final sera le même que le précèdent »finit elle

cette fois elle parlait plus à ses camarades de captivité qu'à F et l'autre.
Son regard se posa sur Haven qui était toujours assis, un regard avec un mélange de sentiments, mais elle détourna le regard pour le fixer sur ses genoux.

*sotte va*

Freja regarda Mademoiselle Strue comme si elle n'était qu'un vulgaire insecte, un moustique dérangeant qu'elle devait écraser. La laissant de côté en lui tournant ostensiblement le dos, elle s'occupa plutôt de l'arrivée de Riya, qui était masquée. S'ils avaient été dans une partie d'échec, Freja viendrait tout juste de de placer tous ses pions sur l’échiquier et Riya serait son cavalier. "Bienvenue R." Elle adressa un sourire à la jeune femme puis soupira "Je ne voulais pas en arriver là, mais je vais devoir sévir...." Elle pointa sa baguette sur Halloween et des serpents apparurent qui grimpèrent autour de l'infirmière, la maintenant immobile. Un des serpents magiques glissa sur sa bouche, la bâillonnant temporairement (ce n'était pas un sort très solide, mais Freja le trouvait esthétique). "Où en étions-nous ? Madame Montgomery-Bones, j'évoquais la venue d'une partie de votre famille pour vous sauver..." C'était au tour de l'adversaire de jouer.



Les règles du jeu :
- Le nombre de lignes du forum ne s'applique pas lors des events.
- Vous avez 48h pour poster quand arrive votre tour. N'oubliez pas de prévenir la personne suivante via MP, SMS, Discord etc...
- Un compte loupant deux fois son tour sera éliminé de l'event, son personnage mis KO par le MJ.

Règles pour ce tour :
- Pour le moment, vous devez réussir à sortir. Pour cela, il va falloir dans un premier temps réussir à rassembler des informations sur la position de vos alliés. /!\ N'oubliez pas que vous n'avez pas de baguette !
- Le vrai "combat" commencera au troisième tour en fonction de l'avancée de l'autre topic. Préparez-vous à une énigme à un moment ou à un autre car votre cellule a des barrières magiques !

Ordre de passage :
- Susan Montgomery-Bones
- Matt Stevens
- Nicolas Jones
- Haven Clarks
- Halloween Strue
- Freja Blomberg
- Valeriya Piskovaite


Note : jusqu'à ce que le groupe entre dans Poudlard, il est encore possible de s'inscrire en postant dans ce topic !

Note 2 : les autres participants de l'event ont un topic dédié à Pré-au-lard. Les deux groupes se rejoindront dans la deuxième partie de l'event.

Quand Halloween avait pris la parole, Susan avait eu envie de la plaquer au sol pour lui coller la main sur la bouche (la version moldue du silencio, finalement) : bon sang ! N'avait-elle pas compris que la provocation ne les conduirait nulle part ? Ils n'étaient pas - loin s'en fallait - en position de force, aussi devaient-ils se montrer plus malins que leurs geôliers pour essayer, non pas de reprendre le dessus - un retournement de situation semblait à des années-lumière de leur réalité - mais au moins de soutirer des informations sur ce qui se passait à l'extérieur. Par ailleurs, la jeune femme n'avait pas oublié qu'ils avaient affaire à une organisation qui n'avait pas hésité à faire exploser la boutique d'Ollivander, quelques mois plus tôt. S'ils la brusquaient trop, Merlin seul savait ce que cette bande de grands malades serait capable de faire en représailles ! Car en ce qui la concernait, Susan ne croyait pas du tout que Freja et ses sbires respecteraient leur promesse de ne pas faire de mal aux élèves. Pour ce qu'elle en savait, ils étaient un moyen de pression comme un autre à leurs yeux... Et ils n'auraient sans doute aucun scrupule à l'utiliser si cela devait servir leurs intérêts.

Néanmoins, quelle que fût la force de sa désapprobation, elle ne résista pas au profond sentiment de dégoût que lui inspira la réponse de Freja. Il était inutile de museler l'infirmière de la sorte ! Freja aurait très bien pu se contenter d'ignorer sa diatribe : pourquoi l'humilier davantage encore ? La Poufsouffle qui sommeillait en elle lui ordonnait de se porter au secours de sa collègue. La pragmatique qu'elle était lui souffla que ce n'était probablement pas le mieux à faire pour le moment. S'efforçant de se concentrer sur Freja, Susan sentit son coeur manquer un battement, quand elle s'adressa directement à elle. Entendre que des membres de sa famille s'étaient lancés à l'assaut de Poudlard ("Y'a Myrielle aussi ? Vous pouvez la blesser mortellement ? Viska s'en remettra, j'suis sûre.") ne l'étonnait pas outre mesure, mais les imaginer risquer leur vie tandis qu'elle était coincée dans ce cachot humide lui était insupportable. Mais une fois de plus, lui susurra une petite voix, pourquoi Freja le lui disait-elle ? Quel était son but, sinon faire monter d'un cran encore l'angoisse de la jeune femme ? Cette annonce n'était-elle pas qu'un moyen particulièrement pervers de la torturer ? Déterminée à ne pas laisser l'abominable harpie qu'était, à ses yeux, la tête de la Menace, manipuler ses sentiments, Susan soutint son regard sans ciller :

- C'est bien aimable à vous de me prévenir, décréta-t-elle d'un ton neutre, Mais une fois encore, qu'est-ce que vous voulez que je fasse de cette information ?
Elle eut un vague geste de la main, tandis qu'elle englobait la pièce du regard : ils avaient été enfermés, ils avaient été privés de tout artefact magique, ils avaient été réduits à la passivité... Alors, même si les secours étaient en chemin, elle voyait mal comment elle pourrait les aider à chasser Freja du château.

Des années d'entraînement pour faire face à une telle situation, réduites à néant. Sans baguette, Matt se sentait tellement impuissant. S'il avait rejoint les rangs du personnel de Poudlard et plus particulièrement le poste d'assistant en Défense Contre les Forces du Mal, c'était bien, comme son intitulé l'indique, pour être paré pour ce genre de circonstances et combattre ce genre de malfrats. Chaque fois qu'il avait été perdu dans ses pensées, c'était la seule chose qui restait ancrée dans son esprit. Si seulement il avait sa baguette magique, il aurait pu appliquer les centaines de stratagèmes qui avaient germé dans sa tête à la suite de cette captivité. La plupart du temps, il tapait dans le mur pour faire passer sa rage. C'était complètement débile, étant donné qu'il s'handicapait au cas où une éventuelle rébellion se mettait en place.

Et ladite rébellion semblait apparemment avoir lieu ce jour-même. Freja, pourvue de son sourire détestable, avait une nouvelle fois accordé son honorable à prononcer avec un accent très bourge présence à ses captifs. Cette fois-ci, elle vint leur apporter une nouvelle pour le moins intrigante. Selon elle, un groupe de sorciers seraient en ce moment-même aux portes du château. Étrange comme cette situation lui rappelait la bataille de Poudlard, plusieurs années auparavant… Cependant, l'ancien Gryffondor ne voulait pas se laisser avoir et il n'avait aucune raison de croire Freja, ainsi ne prêta-t-il pas trop attention à cette nouvelle, qui selon lui, avait plus de chances d'être fausse que d'être vraie.

Tous les prisonniers semblaient d'une humeur à faire pâlir un Scrout à pétards, particulièrement McGonagall, qui avait l'air au bord de l'évanouissement. Matt aurait bien voulu lui venir en aide, mais il ne voyait pas en quoi il pourrait être utile dans le champ de compétences des soins. Halloween parut ne pas savoir se contenir, et lança une provocation à la cheffe de Magicis Sacra, ce qui lui valut une riposte magique en pleine face, laquelle constituait en un emprisonnement "made in Serpentard". À la vue de cet affront, l'assistant de DCFM ne put s'empêcher de voler au secours de sa collègue et, toujours dépourvu de sa baguette, tenta d'arracher les serpents du corps de l'infirmière. « Rooooh mais libérez-la ! » lâcha-t-il, plus dans sa barbe qu'autre chose, étant donné que ses dents étaient crispées dans l'effort. Comme quoi, des semaines de captivité peuvent vous rendre fou…