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Ξ Sujet: Tu nous espionnes, crétin ? [Jensen] Lun 12 Aoû - 0:24
Victoire & Jensen
Les deux semaines des vacances de Noël avaient passé à une vitesse effroyable. Victoire avait repris le Poudlard Express direction l’Ecosse en ayant la nette impression que cela faisait à peine deux jours qu’elle avait débarqué sur le quai 93/4. Les premières journées après la rentrée s’étaient écoulées dans une certaine lenteur, tout le château semblant gagné par l’air glacial qui ne semblait pas vouloir quitter le continent depuis décembre. Mais bientôt, la routine reprendrait, les devoirs se succéderaient, l’école de sorcellerie s’animerait de nouveau.
Victoire avait passé de bonnes vacances. Comme chaque année, elle avait d’abord fêté Noël avec ses parents, Dominique, Louis et leurs deux gros chiens, Patmol et Lunard, à la chaumière aux coquillages. Puis, elle avait retrouvé toute la tribu Weasley chez mamie Molly et papy Arthur ainsi que Teddy et sa grand-mère Andromeda qui faisaient pour ainsi dire partie de la famille. Après une journée passée à digérer les mets délicieux préparés par mamie Molly, la petite famille avaient laissé leurs animaux aux bons soins de ses grands-parents et avaient pris un Portoloin direction la France. S’arrêtant d’abord à Paris voir Gabrielle, la sœur cadette de sa mère, ils descendirent ensuite dans le sud du pays, profitât ainsi de températures plus agréables. Passé ces quelques jours en famille, Victoire retrouva rapidement l’Angleterre puis l’Ecosse. Elle était bien contente d’avoir retrouvé ses amis et de ne plus devoir partager Teddy avec tous ses cousins. D’accord, sa bonne résolution était de ne plus taper de crises de jalousie à son meilleur ami, n’empêche qu’il n’était pas (encore) doué de Legilimens et que par conséquent, elle pouvait encore penser ce qu’elle voulait. En parlant de Teddy, Victoire avait l’impression persistante qu’il y avait quelque chose –mais elle ne savait pas exactement quoi- de bizarre entre eux. Mais elle se disait que c’était sa paranoïa qui parlait à sa place et chassait rapidement cette idée lorsqu’elle la pensait.
Avec la reprise des cours, les entraînements de Quidditch avaient également recommencé. En tant que capitaine, Victoire ne devait plus simplement se contenter d’y assister mais devait les coordonner et affiner la stratégie des lions. Le prochain match verrait s’affronter les Gryffondors aux Poufsouffles et Vic tenait absolument à le gagner. Bien sûr, la blondinette possédait un tempérament de gagnante, et de très mauvaise perdante, aussi tenait-elle toujours à être la meilleure dans tout. Mais là, cela dépassait la simple volonté de remporter une compétition. Elle voulait absolument écraser les jaunes et noirs qui s’appropriaient la Coupe de Quidditch depuis bien trop longtemps. Il était largement temps de terminer le règne des Poufsouffles sur le sport sorcier ! Une fraiche matinée, un samedi, Victoire s’employa donc à motiver son équipe à coups de grands discours autoritaires et un poil menaçants avant de débuter le premier entraînement de l’année 2015. Cela se passa bien et Vic en fut très satisfaite. Son équipe était prête, archi prête, à coller une sacrée raclée aux blaireaux.
Victoire rangeait la boite contenant les trois balles de Quidditch lorsqu’elle aperçut une silhouette dans les gradins. Elle fronça les sourcils, se questionnant sur l’identité de ce mystérieux spectateur. Rentrant dans les vestiaires, elle prit une douche, se changea, immédiatement réchauffée après avoir enfilé un gros pull tricoté par sa grand-mère et par le sortilège d’Air Chaud qui sécha ses longs cheveux blonds. Sortant avec son balai sous la main, elle s’aperçut que le spectateur s’était approché et qu’il était loin d’être mystérieux. Fronçant davantage les sourcils, elle se demanda ce que venait faire ce sombre crétin arrogant ici. Elle ne se souvenait pas que Derek ait réservé le terrain pour les Serpentards après elle. « Eh McGowan ! Tu nous espionnes en espérant comprendre notre stratégie ? Tu sais, ça ne va pas forcément te propulser capitaine de ton équipe l’an prochain… » l’interpella-t-elle, la mine fermée et le regard brûlant de haine. Victoire ne pouvait pas supporter ce type. Il se trimballait dans le château comme si elle lui appartenait et c’était même pire depuis l’an dernier lorsque sa sœur et son frère avaient été nommés à la tête de Serpentard et de Gryffondor.
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Ξ Sujet: Re: Tu nous espionnes, crétin ? [Jensen] Lun 2 Déc - 19:57
Jensen et le Quidditch, c’était une grande histoire d’amour. Jensen se voyait déjà capitaine de l’équipe de Serpentard, entrer dans la prestigieuse équipe des Canons de Chudley Pies de Montroses. En tant qu’Ecossais presque pur souche, Jensen se trouvait totalement qualifié pour entrer dans cette équipe. Et c’était également pour cela qu’il travaillait dur pour y arriver. Même s’il était né avec une cuiller en argent dans la bouche et qu’il avait tout ce qu’il voulait quand il le voulait, ses frères et sœurs avaient toujours fait en sorte que le plus jeune de la fratrie sache qu’il allait devoir faire des efforts plus tard. Tant qu’il le pouvait, il continuait sur sa lancée, à réclamer ce qui lui appartenait de droit, mais pour certaines choses, l’écossais évoluait doucement. C’était le cas pour son avenir dans le Quidditch, mais pas que. Si les agissements de Magicis Sacra ne lui avait tout d’abord fait ni chaud ni froid, tout avait changé lorsque sa nièce avait été mise en danger. Dès lors, s’il n’était pas aussi idiot que toute la troupe à Viska, il avait cependant changé d’avis. Certes, il ne se cachait pas d’être un Sang-Pur, d’en être fier et de savoir qu’il était supérieur aux autres, mais il était un peu moins agressif sur certains points, envers certaines personnes. Attention, il n’était toujours pas prêt à avouer publiquement que Viska était plutôt jolie, malgré son sale caractère et ses origines douteuses, ni même d’écrire une lettre d’amour à Weasmoche –qui n’était pas si moche que ça, mais ça aussi, il ne l’avouerait jamais, et de toute façon, personne ne savait qu’il la surnommait ainsi dans son for intérieur.
Les vacances de Noël étaient passées à une vitesse folle, bien trop vite au goût du jeune homme. Il avait passé un bal de Noël plutôt sympa, Dahlia était toujours une excellente cavalière, il devait bien l’avouer. Heureusement que les jumelles Lloyds étaient toutes les deux des amies sur lesquelles il pouvait compter, car sinon, il n’imaginait même pas ce qu’il aurait du vivre. La crise existentielle de Weasmoche ? Non merci, cette folle se voilait la face toute seule et Jensen n’avait pas le moins du monde envie de faire partie de son entourage et de la voir crier après tout le monde parce que ce cher « Teddy » avait eu le culot de la voir pour ce qu’elle était depuis sa naissance une râtée une sœur pour lui. Oui, Jensen n’était pas aveugle, merci pour lui ! De l’autre côté, il y avait Alan, qui se comportait bien étrangement depuis des lustres. Si les deux garçons se parlaient sans anicroche, le « couple » que le Jaune et Noir formait avec Viska était plus qu’étrange pour être honnête… Où donc était Prudence dans tout cela ?! Enfin bref. Les vacances de Noël étaient passées et voilà que Jensen était de retour à Poudlard. Les cours avaient repris et les entrainements de Quidditch également, ce qui laissait à Jensen peu de temps pour le reste. Bon, ce n’était pas comme s’il était dans d’autres clubs, loin de là, mais en plus des entrainements imposés, il s’entrainait aussi beaucoup tout seul, en compagnie de son frère, qui, rappelons-le, était à la tête de la maison Gryffondor. Certains –pour les quelques personnes au courant des efforts dont faisait preuve le jeune Serpentard- y voyaient ici un affront là où d’autres voyaient la vérité en face : la famille primait sur la maison. Et vous n’alliez sûrement pas dire le contraire aux Montgomery ! C’était d’ailleurs exactement pour cela qu’il se trouvait aujourd’hui dans les gradins. Il était arrivé un peu trop tôt et avait donc croisé quelques membres de l’équipe de Gryffondor encore présents sur le terrain. Son balai avec lui, il s’était installé en attendant son frère, bien emmitouflé dans sa cape, Le Quidditch à travers les Âges dans les mains, plus concentré sur son livre que sur ce qu’il se passait sur le terrain. A dire vrai, toute l’équipe de Gryffondor redescendait au sol, donc il ne risquait pas de voir grand-chose. Jensen se redressa, fermant son livre au passage, et prit donc le chemin du terrain.
Il leva un sourcil quand il entendit la voix de Victoire Weasmoche l’interpeller, pleine de hargne et d’envie d’en découdre. Il posa son regard sur la blonde. « Weasley, Weasley, Weasley… On ne vous apprend donc pas à être polis dans ta famille ? Bonjour à toi aussi. » La colère se lisait sur son visage et un sourire narquois étira les lèvres du quatrième année. « Enfin, tu donnes beaucoup trop d’importance à ta stratégie, je n’ai pas besoin de toi, et Serpentard non plus... » Fallait-il lui rappeler que Poufsouffle étaient les tenant du titre, et non pas Gryffondor ? Quant à son statut de capitaine, Jensen le laissait sans soucis à Derek pour le moment. Contrairement à certaines, il n’avait pas besoin d’un statut pour se sentir important lui. « Mais puisque tu le demandes, j’attends mon frère, tu sais, ton Directeur de maison… » Il lui tendit un petit papier que son frère lui avait donné où il était clairement noté qu’il avait réservé le terrain à son nom, chose à laquelle Victoire ne pouvait rien faire. Son sourire mauvais toujours aux lèvres, Jensen était prêt à entendre la blonde râler tout ce qu’elle savait. Elle était peut-être Miss Poudlard (mais qu’avaient donc les gens en tête ?! Clairement l’apparence comptait plus que la sympathie ! Oui, c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité mais que voulez-vous, on a jamais dit que Jensen était saint d’esprit non plus !) « Maintenant, si tu veux bien, peux-tu libérer le terrain ? Tu n’es clairement pas invitée, si jamais tu en doutais… » Franchement, il ne voyait absolument pas ce que les gens pouvaient trouver à cette idiote. Enfin, peut-être était-ce pour cela que l’on voyait Edward Lupin de moins en moins souvent en sa compagnie, sa folie faisait enfin surface et les gens se rendaient compte de la personne complètement givrée qu’elle était !
acidbrain
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Victoire Weasley
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Ξ Sujet: Re: Tu nous espionnes, crétin ? [Jensen] Lun 13 Jan - 0:35
Victoire n’était pas la plus facile des filles à supporter et ceci est l’euphémisme de l’année. Elle était encore pire sur un terrain de Quidditch. Le Quidditch chez les Weasley c’était presque une religion. Si tous les membres de sa famille ne prenait pas le sport aussi au sérieux que Vic, et encore heureux sinon le terrain du Terrier serait un vrai champ de ruine et mamie Molly aurait sûrement fini par leur confisquer leurs balais, excédés de leur attitude, James n’était pas trop mal non plus en tant que compétiteur et trouvait le moyen de rivaliser avec Vic pour le titre du Weasley a la plus grande mauvaise foi (et quand chacun est sûr, archi sûr, d’avoir raison, ce genre de débat peut être très long.)
Vic avait presque su voler avant de marcher. Elle mangeait Quidditch, buvait Quidditch autant qu’elle collait Teddy, et ce n’était pas peu dire. Sur un terrain, elle se montrait volontiers autoritaire et colérique. A Poudlard, elle avait toujours plus ou moins su comment se contenir. Déjà parce que même si elle se pensait plutôt douée, Victoire savait aussi pertinemment qu’elle avait encore un tas de choses à apprendre. En plus, jusqu’à présent, elle ne détenait aucune position qui lui permette de conseiller ses camarades et autres membres de l’équipe. Mais depuis la rentrée de septembre, depuis qu’elle avait désignée capitaine –son rêve de toujours, elle se montrait souvent exigeante avec son équipe. Elle n’était pas aussi irritable qu’elle pouvait l'être avec ses cousins sinon elle n’aurait plus d’équipe mais elle n’avait pas obtenu ce rôle pour que les lions se roulent les pouces et se contentent d’accepter les victoires de Poufsouffle sans broncher. Pour le moment, leur saison avait bien débuté et Victoire en était satisfaite, s’attribuant évidemment en partie ses bons résultats. Mais il ne fallait pas se relâcher et Vic s’entraînait dur, plus que quiconque chez les rouges et or car un bon capitaine se devait de passer encore plus de temps que ses partenaires en heures de vol.
Si Victoire était une très grande mauvaise joueuse, et une très mauvaise perdante, son âme de compétitrice se ravivait toujours lorsqu’il y avait un minimum de bataille lors d’un match. Et elle devait bien avouer que s’il y avait une équipe qui n’était pas au top de sa forme cette année, c’était bien Serpentard quand je vous dis qu’il faut virer McGowan les gars c’est lui qui fout tout en l’air. Et d’ailleurs en parlant de Serpentard, Vic eut la mauvaise surprise de retrouver le plus désagréable d’entre eux (au moins ça) dans les tribunes. Et comme Victoire n’était pas vraiment Victoire sans son impulsivité, elle ne put s’empêcher de lui envoyer une pique.
Le commentaire sur la politesse lui parut risible. McGowan était peut-être cordial, lui, avec ses Bonjour et compagnie, n’empêche qu’il les prononçait d’une telle manière qu’elle avait l’impression qu’il ne la considérait pas mieux qu’un Scroutt à pétard. « Serpentard m’a l’air tout de même pas très bien partie dans la course à la Coupe. » Elle lui adressa un sourire arrogant. Il pouvait la traiter de manière condescendante s’il le voulait, elle ne serait certainement pas en reste. Ce n’était certainement pas Jensen McGowan et ses manières de Sang-Pur dépassées qui lui retirerait sa dignité, bien au contraire.
Le brun lui tendit un papier lui prouvant que son frère, le professeur de vol avait réservé le terrain pour eux deux. Evidemment, Vic trouvait ce privilège complètement injuste. Mais il était difficile de s’opposer à son professeur et directeur de Maison. « Pas la peine d’être aussi satisfait de toi-même McGowan, ton frère me donne des cours à moi aussi. » Mais cela n’avait rien à voir avec un quelconque lien familial (contrairement à d’autres, elle n’avait pas besoin de ça) et bien parce qu’elle était capitaine. [640 mots]
Dernière édition par Victoire Weasley le Lun 23 Mar - 22:19, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: Tu nous espionnes, crétin ? [Jensen] Mar 14 Jan - 19:02
Jensen McGowan et Victoire Weasley, c’était une grande histoire d’amour de haine, depuis leur première année à l’école. Pourtant, les deux étaient sang-purs ou presque - elle se disait un huitième vélane, mais si vous vouliez l'avis de Jensen, c'était plus que se la péter qu'autre chose et nier le fait qu'elle n'était qu'une Sang-Mêlée de par sa mère- de familles établies depuis des années, avec une certaine renommée. Et pourtant, tout les différenciait. De l’éducation qu’ils avaient reçu à leurs idéaux, les quatrièmes années n’avaient absolument rien à voir l’n avec l’autre. En découlait bien évidemment une haine certaine, et une animosité qu’il était difficile de ne pas voir et de ne pas sentir. Lorsque les deux étaient dans la même pièce, l’ambiance était si électrique que l’orage grondait presque à chaque fois… Que voulez-vous, parfois, ça ne passait juste pas avec certaines personnes !
A la réponse de Victoire, Jensen secoua la tête, poussant un soupir las. Derek Bradford et lui n’étaient pas vraiment ce que l’on pouvait appeler les meilleurs amis du monde. A dire vrai, même si les deux Serpentards se ressemblaient énormément sur de nombreux points et que la logique aurait voulue qu’ils s’entendent comme larrons en foire, quelque chose chez Derek énervait Jensen et inversement. Peut-être aurait-il fallu qu’ils se donnent mutuellement une chance, mais cela n’étant pas arrivé, les deux vipères s’étaient pris en grippe presque instantanément. D’ailleurs, Jensen ne voyait vraiment pas ce que sa chère cousine pouvait bien trouver à ce grand dadais. « Vicky, tu es sûre de suivre les matchs ? J’ai dit que Serpentard n’avait pas besoin de ça, je n’ai pas dit que Bradford n’en n’avait pas besoin… Suis un peu, tu veux ? » Et si elle pensait que Jensen allait aider Bradford, elle se mettait le doigt dans l’œil, bien profondément, baguette incluse ! Franchement, elle était mignonne, mais qu’est-ce qu’elle était bête parfois ! Bien sûr, Jensen n’irait jamais, ô grand jamais, dire à Victoire qu’elle était mignonne. C’était le meilleur moyen pour lui faire avoir des chevilles aussi grosses que sa tête de pastèque…
« Oui oui, comme Alan et cet empoté de Bradford, je sais. Je ne suis pas bien sûr où cela va en mener certains, mais mon frère semble y tenir… » Jensen appréciait Alan, tout sang-mêlé qu’il était, car ils partageaient cette passion du Quidditch. La mère d’Alan étant une joueuse professionnelle, il pensait qu’Alan n’avait pas spécialement besoin de cours. Quant à Bradford… Avait-on vraiment besoin de revenir sur le cas de ce dernier ? « Mais vois-tu, certains d’entre-nous ont des ambitions plus grandes qu’un petit terrain de Quidditch comme celui-ci… Et ce n’est certainement pas toi qui va venir ternir un brillant futur. » Que la personne qui ne savait pas que Jensen souhaitait devenir joueur professionnel lève la main ? C’est bien ce qu’il me semblait. Il dépassa la blonde en lui tapotant l’épaule, puis s’arrêta et se retourna. « Tiens au fait, ton cher Teddy, il s’est trouvé une autre copine ? Pas trop dur de passer seconde ? » Un sourire carnassier étira les lèvres du jeune vert et argent. Bien évidemment, il jubilait. Voir Victoire mise à mal était une des choses les plus jouissives qu’il pouvait voir, après voir Derek galérer comme un abruti aussi… Il espérait que Candys retrouve ses sens et le largue, mais visiblement, sa chère cousine ne semblait pas de cet avis là… Que voulez-vous, tout le monde ne pouvait pas avoir autant de goût que lui !
acidbrain
• 554 mots •
Victoire Weasley
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Ξ Sujet: Re: Tu nous espionnes, crétin ? [Jensen] Lun 23 Mar - 23:24
Si Victoire aurait connu McGowan à la maternelle, elle l’aurait probablement enterré dans le sable qui leur servait de terrain de jeu et ne l’aurait jamais déterré mais qu’attendez les autorités pour placer cette personne dans un asile de fous ? Il serait temps quand même. Ce type était aussi antipathique que Rusard, et encore, à côté du Serpentard, le concierge de l’école lui semblait attachantjustice pour Argus. Si elle avait été un minimum plus maligne, elle n’aurait jamais été le voir de son propre chef pour lui balancer une vacherie. Malheureusement pour elle, sa spontanéité parlait souvent à sa place.
Il avait osé prononcer le surnom qu’elle exécrait dès lors que ce n’était pas Teddy qui le disait, ce surnom qu’elle ne pensait pas encore plus détester mais il avait réussi cet exploit. La main de Victoire se serra instinctivement sur la baguette qu’elle avait glissée dans la poche de sa veste un vrai danger qu’on vous dit. Il fallait impérativement qu’elle se calme. Elle pouvait difficilement reproduire l’incident de la rentrée avec McGowan; il n’avait pas un ami nommé Teddy pour le convaincre de ne pas cafter aux autorités de l’école mais bien un frère et une sœur professeurs et directeurs de maison. Il fallait qu’elle s’éloigne de lui. Elle ne pouvait pas rester près d’un gars qui lui tapait autant sur les nerfs sans péter complètement un boulon et instable en plus. « Ne m’appelle pas Vicky » grogna-t-elle, une lueur meurtrière dans le regard. « Derek est peut-être le capitaine de votre équipe mais même un bon capitaine ne peut rien faire s’il n’est entouré que de bras cassés. » La jeune lionne lui jeta un regard narquois. Il pouvait bien essayer de la critiquer tant qu’il le voulait, elle se savait meilleure que lui au Quidditch, même si leurs postes ne pouvaient pas réellement se comparer. Pour preuve, il était loin d’être le plus actif durant les matchs.
« Tu devrais respecter un peu ton capitaine. Ne crois pas que c’est en l’enfonçant que tu le deviendras. » Victoire fronça les sourcils. Ce type ne comprenait rien au principe même de jeu en équipe et il se la ramenait, en mode donneur de leçons ? Il n’avait rien à lui dire, tout comme il ne devrait pas critiquer Derek. L’Américain avait peut-être du mal à mener son équipe cette année mais McGowan n’avait aucune idée de la difficulté d’une telle tâche. Surtout lorsqu’on affrontait une équipe aussi unie que celle des Poufsouffles. C’était marrant que ce petit coq se rêve capitaine, ou même joueur professionnel alors qu’il était prêt à couler les autres dans le lac noir pour réussir. « Un brillant futur ? J’espère que tu ne parles pas de toi parce que ce n’est pas dans tes deux Cognards arrêtés cette année, et tes trois lancers réussis, que j’aperçois un futur quelconque. » Vic rejeta sa longue chevelure blonde en arrière dans une posture volontiers arrogante. Lorsqu’elle serait au sommet de sa carrière, elle se marrerait bien en le voyant cantonné à la place de remplaçant.
Bon. On ne pouvait pas dire que, pour le moment, la conversation dégénérait. Elle n’était évidemment pas cordiale, ce concept était trop évolué pour l’adapter à un mec comme Jensen McGowan, mais restait dans la norme de leurs rapports habituels. Jusqu’à ce qu’il mentionne Teddy. Déjà qu’elle avait failli lui arracher la main à peine excessive la fille lorsqu’il avait eu le culot de la poser sur son épaule…Il lui fallut mobiliser tout son (maigre) sang-froid pour ne pas lui balancer son poing dans sa tronche. « Ce n’est que mon meilleur ami » contrattaqua-t-elle de suite. Mais ce vieil argument était bien dépassé et même elle le savait. « Et toi, t’en as pas marre de te prendre des vents et de te faire recaler par toutes les filles qui t’intéresse ? » Sa voix, d’ordinaire si douce, dégoulinait de fiel. Le sujet Teddy-Erin était beaucoup trop sensible. Il n’aurait jamais dû l’aborder.
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Ξ Sujet: Re: Tu nous espionnes, crétin ? [Jensen] Dim 29 Mar - 14:04
Bien évidement, le passe-temps préféré de Jensen quand Victoire Weasley était dans les parages était de lui montrer qui était le plus important des deux. La réponse étant bien entendu sa propre petite personne, quoi que puisse en penser la Rouge et Or. Tout le monde savait de toute façon qu’elle avait un gros problème de jugement et des oeillères si aveuglantes qu’elle ne pouvait pas se rendre compte d’une telle évidence. Charité bonjour, moi c'est hôpital.« Et de bons joueurs ne peuvent rien avec un capitaine complètement nul. Je me demande vraiment ce que ma cousine lui trouve… » Il fallait croire que Candys était aussi aveugle que Victoire de temps à autre. Qu’on ne s’y trompe pas, Jensen aimait profondément sa famille, Candys et Noé y compris, mais il ne pouvait s’empêcher de penser que Candys avait du être sous l’effet d’un philtre d’amour ou d’un sort particulièrement virulent pour sortir avec Derek Bradford. Pire encore, pour être toujours avec ce dernier près d’un an et des poussières plus tard. Vraiment, la situation lui échappait complètement. Derek était à ses yeux, comme Victoire. Pour aimer ou être avec l’un ou l’autre, il fallait avoir de sérieux problèmes psychologiques. Quant à Derek, ils ne s’étaient jamais entendu, dès leur première rencontre, alors que Jensen était déjà dans l’équipe de Quidditch. D’ailleurs, il était sûr que la vieille McGonagall avait donné ce poste à Derek pour qu’il s’intègre plus à la vie de Poudlard. Après tout, vu la haine qu’avait ce dernier envers l’école britannique, il fallait être particulièrement idiot pour avoir une telle idée… Tout allait à vau-l’eau dans cette école !
« Ah, pardon, tu pensais peut-être que les magazines dirait « La célèbre Victoire Weasley, poursuiveuse la plus brillante de sa génération » ? Tu sais, une mauvaise chute, un cognard bien senti… Et ta carrière s’arrête en deux temps, trois mouvements… » Peut-être Jensen était-il un poil mauvais. Cela étant, il avait le parfait exemple d’une carrière de Quidditch écourtée dans sa propre famille. Sa propre soeur ainée, désormais Directrice de Serpentard, avait du arrêter le Quidditch à jamais alors qu’elle était encore à l’école, suite à une blessure à l’épaule. De ce qu’il en savait, cela avait beaucoup soulagé son beau-frère, qui n’aspirait pas à ce genre de carrière pour Heaven, mais il n’en n’avait jamais réellement parlé avec sa soeur.
Quand la Gryffondor lâcha qu’Edward Lupin n’était que son meilleur ami, les lèvres de Jensen s’étirèrent en un sourire narquois. Il jubilait vraiment. Toute l’école savait que Weasley en pinçait pour Lupin et qu’aucun des deux n’avait assez de courage pour l’annoncer à l’autre. Et dire que l’une des deux parties se targuait d’être une pure Gryffondor… Foutaises ! A la remarque de Victoire, Jensen ne pu s’empêcher d’éclater de rire. Comme s’il avait des sentiments pour quelqu’un ! Il y avait, peut-être, certaines personnes de la gent féminine dont il était plus proche que d’autres, mais de là à dire qu’il était amoureux de quelqu’un… Weasley pétait clairement un plomb. « Et on peut savoir qui sont ces filles ? J’espère que tu ne parles pas de toi ? Il faudrait être complètement idiot pour t’aimer toi… Tu es une vraie folle à lier… Pas étonnant que Lupin aille voir ailleurs. » Méchant, Jensen ? Peut-être. Mais que voulez-vous, il était de notoriété publique que ces deux jeunes gens ne s’appréciaient absolument pas. Et derrière cette animosité, aucun amour refoulé ne se cachait, mais plutôt une haine presque viscérale…
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Victoire Weasley
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Ξ Sujet: Re: Tu nous espionnes, crétin ? [Jensen] Jeu 9 Avr - 1:29
Victoire ne pouvait, en soi, pas parer l’argument de McGowan. Une bonne équipe ne pouvait pas aller loin avec un mauvais capitaine. Comme un Ministère de la Magie ne pouvait pas fonctionner correctement avec un crétin à sa tête bisous Cornelius. Comme des élèves ne pouvaient rien apprendre avec un professeur incompétent on t’embrasse aussi Gilderoy. Mais qu’il affirme aussi vivement que Derek était nul, non, Vic n’était pas d’accord. L’Américain n’était pas aussi bon qu’Alan ou elle-même ses chevilles vont bien, merci pour gérer son équipe, c’est sûr, mais avec des cas comme McGowan dans le lot, cela n’avait rien d’étonnant. Ce type était capable de faire perdre sa propre équipe pour humilier davantage son capitaine. Et en aucun cas cela prouvait que l’Ecossais était digne d’hériter de cette fonction, bien au contraire. « Tu te prends vraiment pour quelqu’un toi, hein ? On verra si tu deviens capitaine si tu feras autant le mariole après avoir pris ta première raclée. » Victoire avait beau râler et s’énerver contre le garçon, elle se doutait que ce serait bien lui qui serait désigné à la tête de l’équipe des Serpentards l’an prochain. Il fallait être réaliste, personne d’autre que lui ne possédait la stature nécessaire pour endosser le rôle profite du compliment Jensou, ça n’arrive pas souvent. Hormis Noé Montgomery, éventuellement, mais le blond entrerait dans sa dernière année de scolarité en septembre. Un peu trop tard pour succéder à son beau-frère chéri copain Derek.
Encore une fois, Victoire ne put que reconnaître la pertinence des propos de McGowan et là, c'est elle qui s’inquiète vraiment pour sa santé mentale. La lionne possédait certes une dose de mauvaise foi assez incroyable mais pas assez pour ne pas s’avouer qu’il avait raison sur ce point. S’avouer à elle-même d’accord, mais lui avouer à lui était un pas qu’elle ne souhaiterait jamais franchir. « C’est des menaces McGowan ? Je ne ferais pas le malin si j’étais toi. » Elle lui jeta de nouveau un regard noir bien qu’elle n’en menait pas large en réalité. Victoire ne voyait son futur que dans le Quidditch. Rien d’autre ne l’intéressait, en tout cas pas encore. C’était ce qu’elle voulait faire depuis qu’elle était montée sur un balai pour la première fois. Et si elle avait effectivement peur que sa carrière ne s’arrête brutalement, elle ne laisserait aucune chute, aucun Cognard, et surtout aucun insupportable Sang-pur égocentrique l’arrêter. Foi de Weasley.
Les poings de Victoire se serrèrent de nouveau alors que McGowan l’attaquait sur son point faible, le seul qui pouvait lui faire encore plus péter les plombs : Teddy, sa relation avec lui, et la relation du garçon avec Erin. « Moi ? Etre intéressée par toi ? Tu rêves mon pauvre ! Tu n’aimes que ta petite personne. » Vic ne développa pas sur les filles qui l’avait recalé parce qu’en soi, elle n’en savait rien. Elle aurait bien aimé pouvoir l’enfoncer sur quelque chose, comme lui s’amusait à le faire avec Teddy, mais elle en savait trop peu sur lui elle écoute jamais Peony en parler en fait pour réussir à l’atteindre. Elle aurait aussi adoré utiliser son don de Vélane sur lui histoire qu’il rabatte son caquet et cesse de jouer au plus malin, pour une fois, mais elle savait très bien que ce n’était pas une bonne idée. Aussi, et apercevant le professeur Clarks débarquer sur le terrain, elle décida qu’il était grand temps de se replier. Parce que, parfois, gagner, c’était aussi savoir se retirer au bon moment. « Ton frère arrive. Tu sais, celui dont tu as à tout prix besoin pour réussir à lancer un Cognard. Allez, ciao loser ! » Et Vic s’éloigna d’un pas rapide, saluant son directeur de maison au passage, désireuse de laisser cet individu méprisable et ses commentaires narquois derrière elle.
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Ξ Sujet: Re: Tu nous espionnes, crétin ? [Jensen] Lun 13 Avr - 16:56
Enerver Victoire était tellement facile que Jensen trouvait presque cela ennuyeux. Elle l’avait habitué à mieux, il était presque déçu. A croire que le nouveau couple que formait Lupin avec Hazzard la mettait réellement dans tous ses états… Il saurait saisir l’opportunité la prochaine fois qu’ils s’affronteraient sur le terrain, parole de McGowan. Le fait qu’elle remette en question son accession au titre de capitaine ne lui fit ni chaud ni froid. Certes, sa soeur et son frère lui avait plus ou moins fait comprendre qu’il était dans la compétition, un adversaire de taille, mais il savait très bien qu’il n’était pas le seul. Son propre cousin aurait pu prétendre au titre, tout comme Alfie, qu’il aimait un poil plus que Derek quand même, il fallait l’avouer. « Allons Vicky, je ne me permettrais ja-mais de te menacer… Je suis outré que tu puisses penser cela. Mais un cognard perdu, ça arrive vite tu sais, moi je dis ça pour toi… » Ou un sortilège de Chauve-Furie… Mais comme cela était la spécialité de sa tante, Jensen n’avait pas spécialement envie de la chauffer sur ce terrain. Par contre, il était peut-être très centré Quidditch pour le moment, mais seul l’avenir lui dirait ce qu’il ferait. Peut-être qu’à la longue, ce sport ne l’intéresserait plus. Et si sa soeur avait pu se retrouver dans un autre domaine, pourquoi pas lui ? Après tout, avec Nathaniel et sa boite aux Etats-Unis, ses deux parents ayant des postes importants au Ministère, il pourrait toujours trouver quelque chose d’autre à faire, au cas où il changeait d’avis.
Ce qui le rassura, c’est que Victoire semblait être aussi idiote qu’elle ne le laissait paraître. La preuve, elle avait déjà oublié qu’elle disait que Jensen se faisait recaler par toutes les filles et pensait qu’il disait qu’elle était intéressée par lui. Par Salazar, elle n’avait pas volé sa blondeur celle-la… Jensen savait que les Gryffondor n’étaient pas les plus futés du château, mais pour le coup, elle les faisait vraiment passer pour les idiots. Levant les yeux au ciel, Jensen ne s’insurgea même pas de sa remarque. Tant mieux, s’il ne l’intéressait pas, parce que clairement, Weasmoche ne l’intéressait pas du tout ! Quant au fait qu’il n’aimait que sa petite personne, elle n’avait pas complètement tord. Mais c’était essentiellement parce qu’elle ne connaissait pas sa famille. On ne va pas se mentir, Jensen était très (trop ?) nombriliste, mais on ne pouvait pas lui enlever le fait qu’il aimait sincèrement sa famille et qu’il n’était loyal qu’à cette dernière. Et à de rares personnes extérieures, dont Peony et Dahlia, par exemple, faisaient partie. Alors que le rictus sur le visage de Jensen ne disparaissait toujours pas, Victoire prit la décision de s’en aller. La raison fut rapidement trouvée, puisqu’Haven était désormais sur le terrain. Elle n’allait pas se risquer devant son Directeur de Maison. Même si Haven savait être partial, et même si Victoire était une Gryffondor, si elle poussait trop loin, il ne le laisserait pas passer. Cela étant, l’inverse était vrai aussi. C’est pourquoi Jensen ne répliqua pas. après tout, la meilleure des défenses était peut-être l’attaque, mais quoi de mieux pour énerver Weasley que de ne pas répondre ? De façon tout à fait volontaire ? Un petit coup d’oubliette en loosedé, au pire, ça passerait crème non ? Il la laissa donc partir, la saluant tout de même d’un signe de la main. Cette petite entrevue l’avait remonté à bloc et il était plus prêt que jamais pour s’entrainer. Ils devraient recommencer plus souvent dis donc !