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Ξ Sujet: On fait le point ? [ Ivalyana ] Dim 29 Déc - 16:26
On fait le point ?
Ivalyana & Dahlia
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Dahlia était préfète depuis l'année précédente, mais hormis des petits première années angoissés à guider au sein de l'école, et d'occasionnels élèves à emmener à l'infirmerie Tempérance et/ou Ash, elle n'avait jamais eu à gérer quoi que ce soit de particulièrement dramatique. Elle participait aux rondes nocturnes avec les autres préfets, et bien que Magicis Sacra ait déjà opéré dans l'école par le passé (l'attaque sur Payton Harris venait en tête, ou le saccage de la salle commune de Serpentard), elle n'avait rien rencontré d'autre lors de ces patrouilles que des élèves en train de se bécoter dans des coins sombres, ou Peeves occupé à préparer sa prochaine grande farce. Aussi, lorsque le professeur McGonagall avait réuni tous les préfets en début d'année, la Serdaigle avait supposé qu'il ne s'agissait ni plus ni moins que d'une nouvelle mise en garde concernant MS, et la mise à jour de la sempiternelle liste d'objets interdits dressée par Rusard. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque la directrice prononça à la place les mots 'Serdaigle' et 'Maledictus' dans la même phrase.
Certes, Dahlia était au courant qu'une nouvelle était arrivée dans leur année, il était après tout son rôle d'encadrer les nouveaux arrivants à Serdaigle, même si elle n'avait certainement pas la chaleur d'une Peony ou d'une Candys, ou même la capacité de Faraday à raconter tout et n'importe quoi en l'espace d'une seule minute, ce qui devait être, supposait-elle, quelque chose qu'un nouveau un peu paumé pouvait apprécier. Mais la Serdaigle tenait son rôle à cœur, et elle ne supporterait pas de se coltiner un regard goguenard de Faraday si ses nouveaux étaient plus à l'ouest que ceux de Poufsouffle peu de risque vu les numéros qu'accumule cette maison. Si elle était surprise que Van Cress débarque en quatrième année plutôt qu'en première, il ne s'agissait pas non plus d'une innovation, puisque De Guise et Farrow avaient tous les deux déboulé en cours de route eux aussi, après avoir quitté respectivement Beauxbatons et Ilvermorny. Mais le cas de Van Cress apparut rapidement différent de ces deux-là. McGonagall s'assura bien de le leur faire comprendre. "Et paf une nouvelle élève Lloyd, vous me l'énervez pas trop parce que sinon elle se transforme en serpent géant et nous décime Poudlard, capisce ?" La directrice ne l'avait peut-être pas dit en ces termes, mais le fond restait le même, et si Dahlia appréciait les défis, arrivée la nouvelle année et la fin de l'hiver, elle n'était pas encore tout à fait sûre de la meilleure méthode à employer dans ce cas-là.
Peu encline aux bavardages sans but précis, la préfète tâchait pour autant de garder un œil sur la nouvelle venue. Lorsqu'elle l'aperçut dans la salle commune ce soir-là, c'est donc naturellement qu'elle se dirigea vers le coin où elle était assise, manuel d'Arithmancie en main. Il faut croire que tout ce qu'il lui fallait, c'était la présence d'un Maledictus à Serdaigle pour se montrer un poil plus sociable. Comment Peony n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? « Salut Ivalyana ! » lança-t-elle poliment. Si Dahlia était réservée, elle n'était pas timide pour autant, et aller vers les autres ne l'avait jamais effrayée. Eviter les Poufsouffles élèves trop extravertis était un choix.« Tout se passe bien depuis la rentrée de janvier ? » interrogea-t-elle en observant la jeune fille avec attention. Sa condition était un secret très bien gardé auprès des élèves de l'école ne faisant pas partie des préfets, donc Dahlia se garderait bien de l'aborder au beau milieu de la salle commune - elle n'avait pas envie d'être virée, merci bien. Jusque là, Ivalyana lui était surtout apparue comme une élève calme et discrète, aussi ne lui avait-elle pas donné de cause pour se faire de souci particulier. En fin de compte, Ash et ses maladresses, ou Quino et ses pitreries, restaient de plus grandes problématiques dans sa vie que les agissements potentiels d'Ivalyana.
Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: On fait le point ? [ Ivalyana ] Dim 29 Déc - 17:40
On fait le point?
Une rencontre tardive aux sujets piquants
Le froid de l’hiver n’avait pas encore fini de passer. Ce n’était pas tout à fait pour déplaire, même si au fond je préférais la douceur aux opposés du climat d’été et hivernal. Bien que certain pourrait croire que ma peau bronzée est d’origine purement Espagnole, je ne suis ni plus ni moins qu’une française de naissance. Et le climat du milieu de ce pays est relativement doux voir clément. D’autant que je n’avais jamais quitté la demeure de mon tuteur avant de découvrir que j’avais accès à une école. Il me fallut donc, un temps certain, si ce ne fut pas un certain temps, pour apprécier les cours. Bien qu’écouter des personnes parler de choses qui ne m’intéressaient pas, n’était pas mon fort.
Aussi, l’arrivée des vacances d’hivers furent les bienvenues. Même si j’avais discuté de plusieurs détails avec la directrice, sur qui avait droit ou non de savoir ce que j’étais. Il fut décidé, que les personnes responsables devaient être mises au courant. Ce qui allait donner lieu à une réunion que je ne voulais pas voir et qui allait avoir lieu sans moi. Mon cas particulier n’avait pas vraiment besoin d’être jugé, ce que je craignais.
Ce qui arriva, ma présence était passée inaperçue et bien que le contrôle m’ait manqué certaine fois, j’avais réussi à ne pas me faire voir sous mon autre forme. Un véritable défis, si mes camarades de chambres avaient leur sommeil plus léger. Hors, la profondeur de leur sommeil ne manquait pas de m’étonner à chaque fois. Une chance inouïe que je pouvais exprimer qu’à Alexandre : mon tuteur et étrange oncle. Ce soulagement le fit rire pendant presque la totalité des vacances. Un vrai casse pied qui mesurait pourtant la véritable importance de leur ignorance.
Soit, les vacances n’avaient pas duré assez longtemps à mon goût. Je revenais rapidement dans un milieu un peu moins confortable où je m’efforçais encore de rester à distance des autres. Certains murmuraient en me regardant, mais toutes paroles furent coupées cours quand une jeune femme vient naturellement près de moi. Bien que, j’ai plus d’une fois entendu parlé de la prefete, je n’avais pas encore eu le plaisir de discuter avec elle. Son chaleureux sourire m’étonna, alors que je fermais doucement le manuel que je lisais. Mon arrivée tardive dans l’école m’avait donné un retard que je m’efforçais de faire disparaître, même si cela voulait dire étudier plus. Un détail que j’appréciais et ne cachais pas. Les livres étaient toujours de bonne compagnie, une compagnie qui ne murmure pas ni ne bavarde.
-Bonjour. Répondis-je d’une voix douce.
Même si, je ne comprenais pas tout à fait ce soudain intérêt, son attitude me fit sourire. Elle était douce et plutôt directe. Sa question m’étonna un peu, mais je n’eus plus aucun mal à comprendre où elle voulait en venir. J’en détournais les yeux pour regarder la couverture du manuel avant de me sentir soulager qu’elle ne posait pas des questions trop précises.
-Froidement, mais je vais bien et toi ?
Les quelques personnes qui m’observaient décidèrent de partir. Pour aller où, pas la moindre idée, mais la discussion ne leur parue pas de grand intérêt. J’attendis, en observant les personnes, qu’il n’y ai plus que nous deux avant de glisser une main dans mon col, en réveillant Liana : mon serpent domestique, pour montrer mon pendentif. Ce précieux bijou légué par ma mère, si elle l’avait eu sur elle à cet instant fatidique, les choses auraient été différente. Ce n’était pas le cas, les trois quartz, fixés sur un triangle en argent, étaient sous l’effet d’un sortilège inconnu.
-Tu es au courant? Hasardais-je.
Le pendentif entre les doigts, j’observais attentivement chacune de ses réactions. Devais-je lui expliquer certain détail ? N’allais-je pas plutôt lui faire peur ? Cette idée me fit sourire, je ne ceux pas pourquoi, mais j’en doutais. Elle avait l’air curieuse et non effrayée.
-Iva? Siffla dans cette mystérieuse langue Liana.
Le serpent noir autour de mon cou, s’agita avant de sortir son petit museau de mon col pour venir se frotter contre ma mâchoire. «Je suis foutue ! » Pensais-je, aussitôt. J’avais été informé que la présence d’un serpent comme animal domestique n’était pas autorisé. Même si j’avais insisté pour que ma précieuse amie ne se montrerait que hors du château ou dans le dortoir. Voilà que Liana décide de venir me faire un petit bisous avant de fixer la demoiselle pour siffler sa question, compréhensible uniquement pour moi.
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Ξ Sujet: Re: On fait le point ? [ Ivalyana ] Dim 29 Déc - 22:48
Tant qu'Ivalyana ne se transformait pas inopinément en Basilic, elle ne faisait pas particulièrement peur à Dahlia. Il faut dire qu'elle n'était pas bien grande et pas vraiment une armoire à glace, ce qui restait plutôt attendu pour une élève de quatrième année. Et même dans l'éventualité où elle viendrait à se métamorphoser en serpent géant, la préfète supposait qu'elle aurait suffisamment de temps pour 1) baisser les yeux et 2) sortir le miroir qu'elle gardait au cas où dans la poche de sa robe. Bien évidemment, une telle occurrence serait des plus problématiques à bien d'autres égards, et pas que pour les risques représentés pour Dahlia. Elle n'était pas la seule à occuper la salle commune malheureusement. Mais elle supposait que McGonagall n'aurait pas laissé la jeune fille rejoindre l'école si elle avait représenté un danger imminent pour les élèves qu'elle abritait.
Pour l'instant, Dahlia avait une image plutôt positive de la brune - ce qui n'était pas une chose évidente avec elle. Elle était discrète, et semblait studieuse, deux qualités appréciées à Serdaigle. Elles partageaient le même dortoir depuis plusieurs mois déjà, et n'avaient pas rencontré de source de désaccord. « Bien aussi, je dois finir mon devoir d'Arithmancie avant d'aller me coucher. » indiqua-t-elle en désignant le manuel du bout des doigts, avant de l'ouvrir à la page du cours. Même si son regard était posé sur les pages, elle nota bien l'éloignement de quelques curieux, et l'attention qu'Ivalyana avait porté sur eux. « Les gens sont toujours curieux quand il y a de nouveaux élèves. » ajouta-t-elle avec neutralité, tout en sortant un morceau de parchemin de son sac à dos posé par terre.
Dahlia leva la tête avec surprise lorsque sa camarade lui demanda si elle était 'au courant'. Elle scanna rapidement les alentours du regard, mais elles étaient seules dans les fauteuils situés près du feu. Elle hocha doucement la tête. « Oui, mais on n'a le droit d'en parler à personne, t'inquiètes. » McGonagall s'en était assurée en leur promettant mille malheurs si l'un des préfets jouait les pipelettes - on parlait tout de même d'expulsion de l'école, donc elle doutait que même les élèves les plus bavards grosse pensée pour Prudence et Graham ne s'amusent à vendre la mèche. En plus, Dahlia ne pouvait qu'imaginer que ça devait être un secret suffisamment lourd à porter comme ça. Arriver à Poudlard en quatrième année directement et s'attirer les regards de tous les curieux était une chose, être craint par tout le monde pour quelque chose dont on n'était pas responsable en était une autre. Le regard de Dahlia se fixa sur le pendentif qu'Ivalyana venait de sortir de son col. Elle pencha la tête sur le côté, intriguée. « Il n'est pas ordinaire ce pendentif, si ? » Dahlia avait toujours été curieuse, c'était plus fort qu'elle, et c'était peut-être la raison qui avait poussé le Choixpeau à la répartir à Serdaigle plutôt qu'à Serpentard, avec sa jumelle. La 'condition' d'Ivalyana était préoccupante, certes, mais quelque part fascinante aussi. Déjà, les Basilics ne couraient pas les rues sauf dans les tréfonds de Poudlard apparemment, quant aux Maledictus, elle les avait carrément découverts lors du discours de McGonagall.
Dahlia tressaillit en voyant apparaître le petit serpent, levant les yeux vers Ivalyana. Visiblement, celle-ci n'était pas alarmée - en tout cas pas par sa présence. Elle semblait plus probablement inquiète que le serpent se soit révélé à Dahlia. La préfète jeta un regard circulaire à la pièce. Mais personne ne les regardait : la plupart des Serdaigles étaient pris dans leurs propres conversations.« Il est à toi ? »murmura-t-elle plus pour la forme, car il aurait été tout à fait improbable qu'un serpent soit simplement apparu dans le col de la jeune fille. Ils étaient dans une école de magie, certes, mais il y avait des limites. Elle fronça les sourcils en entendant les bruits émis par le serpent, et scruta le visage d'Ivalyana avec incertitude. « Les serpents ne font pas partie des animaux de compagnie autorisés. »dit-elle en gardant son sang-froid. Elle ne craignait pas les serpents, et celui-là était particulièrement petit et vraisemblement apprivoisé. En revanche, il n'était pas commun d'en avoir, et c'était plutôt ce qui inquiétait Dahlia.
Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: On fait le point ? [ Ivalyana ] Lun 30 Déc - 13:00
On fait le point?
Une rencontre tardive aux sujets piquants
La demoiselle expliqua rapidement qu’elle n’avait pas terminé un devoir pour le cours d’Arithmancie, je ne pouvais pas vraiment l’aider, je n’avais pas encore commencé le mien. Ce n’était pas inhabituel, je restais plus tard que les autres élèves dans la salle commune pour étudier, parfois je préférais aller même dans la grande salle ou la bibliothèque. Des lieux plus ou moins calmes en fonction du moment de la journée. Ces deux endroits étaient d’ailleurs trop agités pour étudier calmement, d’où mon dévolu pour la salle commune. Même si cela signifiait se faire regarder de travers par des curieux. Une chose que Dahlia confirma rapidement en voyant comment j’étais épié par des regards pas forcement agréable. Néanmoins, je ne m’attardais pas dessus en poursuivant mes petites actions.
Le murmure de Liana était pour moi une parole claire. Je n’étais pas encore au courant que c’était une autre langue, même si je m’en doutais. Sous ma forme de Basilic je ne comprenais rien de ce que mon oncle disait, mais c’était différent avec Liana. Peu importait mon apparence, je pouvais parfaitement la comprendre et inversement. Il était donc normal pour moi de veiller sur cet allier chère à mon coeur. Même si sa présence n’était pas tout à fait la bienvenue dans cette école. Néanmoins, on m’avait permis de la garder, du moment qu’elle se faisait discrète et qu’elle n’effrayait personne. Pour éviter davantage que quelqu’un la remarque, je détachais mes cheveux et lui offrait un camouflage presque parfait. Seul le rouge de son ventre restait visible, mais comme Liana comprit le message sans que j’ai à le lui dire, elle se colla dans mon cou, de sorte à voir sans être vue.
Les doigts jouant avec le pendentif, alors que la préfète confirmait ma pensée : Liana n’était vraiment pas censée se trouver là. Est-ce que ma situation particulière me permettait un petit privilège ? Même si au fond, pouvoir arriver en quatrième, sans leçons de rattrapages, était une chance inouïe. Peut-être que je finirai par demander pourquoi j’avais eu cette faveur tacite ? Toujours était-il, que Liana devait rester discrète et qu’elle ne l’était pas. La petite question suivi d’une remarque m’arracha un soupire alors que le rouge me montait aux joues. J’étais gênée, quoi de plus normal.
-Désolé, elle a du croire qu’elle pouvait se montrer quand j’ai sortit mon pendentif…
Celui-ci, toujours entre mes doigts, je le montrais un peu plus à la jeune femme sans le retirer de mon cou. Je voulais la rassurer un peu sur mon sujet, ce n’était peut-être pas nécessaire, mais comme elle était venue me voir, je me sentais obligée.
-Il m’a été légué par ma mère. C’est mon père qui lui fait. Il y a un sortilège qui… rendent mes yeux passifs Murmurais-je doucement.
Même si je n’expliquais pas davantage, j’espérais qu’elle comprennait ce que je taisais. Ce bijou faisait de moi un être moins mortel, il était probablement la raison pour laquelle j’avais pu devenir élève. Ce trésor, un sourire m’échappa, alors que mon regard le contemplait un instant.
-Il ne doit jamais me quitter.
En relevant mon regard vers la préfète, je voulais me montrer un peu plus sérieuse, voir même froide. Ce n’était pas que ma vie qui était en jeu. Ce collier protégeait les autres élèves d’un sort terrible. D’autant, que si je venais à provoquer le moindre soucis, mon avenir en dépendait aussi.
L’atmosphère allait devenir lourde et désagréable si je continuais de parler de ma situation. Il fallait changer de sujet et elle avait parlé du devoir d’Arithmancie. Aussi, je sortis de mon sac mon manuel pour le poser sur la table devant moi.
-Bref, Arithmancie ? Je n’ai pas encore commencé à revoir le cours, ni à préparer le devoir.
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Ξ Sujet: Re: On fait le point ? [ Ivalyana ] Lun 13 Jan - 0:01
Un petit serpent venait d'apparaître au niveau du cou d'Ivalyana, et à nouveau, Dahlia lança un regard rapide pour vérifier qu'elles n'étaient ni observées, ni écoutées. McGonagall avait été très claire : si l'un des préfets révélait le secret d'Ivalyana à qui que ce soit, il était bon pour l'expulsion. Or, Dahlia avait des plans qui n'incluaient pas de finir virée de Poudlard à quinze ans, sans diplôme ni qualification. Pour cela, encore fallait-il qu'Ivalyana fasse en sorte de rester discrète. « Il faut absolument que tu le - pardon la ? - gardes cachée. McGonagall est au courant ? » demanda-t-elle à voix basse, histoire de mieux pouvoir évaluer la situation. Si leur directrice était au courant, alors peut-être avait-elle obtenu une autorisation spécifique, ce qui signifiait qu'elle n'était pas totalement en infraction du règlement - bien qu'il valait mieux se garder de le crier sur tous les toits, au risque de voir tous les élèves commencer à ramener des animaux plus exotiques les uns que les autres et voilà ma baleine ! Elle est mignonne hein ?
Dahlia concentra davantage son attention sur le pendentif que lui dévoilait initialement Ivalyana, écoutant attentivement les explications de sa camarade. Celles-ci venaient d'ailleurs révéler les raisons qui avaient pu pousser McGonagall à accepter Ivalyana à Poudlard. Ainsi, son pendentif annulait-il l'effet de meurtrier des yeux du Basilic. Comme quoi, les actions de la directrice n'étaient pas uniquement basées sur une confiance aveugle - c'était plutôt rassurant. « Ah oui ? Je ne savais pas du tout que ça existait. La magie qu'il renferme doit être très puissante, ton père doit avoir de sacrés pouvoirs... » nota-t-elle avec intérêt, finissant par détourner les yeux du pendentif pour ne pas attirer l'attention dessus plus que nécessaire. L'idée restait quand même de renvoyer l'impression qu'elles entretenaient une discussion tout à fait ordinaire pour deux élèves de quatrième année.
D'ailleurs, Ivalyana sembla le réaliser aussi, car elle en revînt soudain au devoir d'Arithmancie évoqué par Dahlia quelques instants plus tôt. La préfète acquiesça d'un hochement de tête, son regard passant brièvement sur le manuel ouvert devant elle. « C'est vrai que tu as pris Arithmancie toi aussi. Le cours te plaît ? Je l'avais choisi parce que c'était l'une des matières obligatoires pour devenir briseur de sort, à la base. Mais je trouve ça vraiment intéressant. » poursuivit-elle, animée par la perspective de son avenir en dehors de l'école. « Si tu as besoin d'aide je suis là en tout cas. Ce n'est pas si compliqué une fois que tu as compris la méthode. » Elle n'était peut-être pas la préfète la plus avenante qui soit, mais elle restait quand même une préfète. Aussi, assister ses camarades faisait partie de ses devoirs, d'autant plus que dans le cas d'Ivalyana, il serait justifié qu'elle ne soit pas ultra calée dans l'ensemble des matières qu'elle avait dû rattraper en un seul trimestre. Dahlia était même plutôt admirative : trois années complètes à rattraper, plus les nouveaux enseignements de quatrième année, ce n'était pas facile à gérer. Pas étonnant qu'Ivalyana ait fini à Serdaigle, Dahlia était assez chauvine pour considérer que sa maison était la plus adaptée pour un esprit plus avancé.
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Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: On fait le point ? [ Ivalyana ] Mer 15 Jan - 20:19
On fait le point?
Une rencontre tardive aux sujets piquants La présence de mon serpent était un soucis du moment qu’il était attrapé. McGonagall ne m’avait fait qu’une seule remarque sur sa présence et elle n’avait pas été plus explicite que simplement : « Les serpents ne font pas parti des animaux domestiques autorisés.» En gros, je devais la renvoyer chez moi, ou tant qu'elle n'était pas attrapée "j’avais le droit de l’avoir".
Alors que Dahlia apprenait pour mon précieux collier, je regardais un peu autour de nous. Elle avait jeté déjà plusieurs coups d'oeil, mais étant placée toujours près des murs, j'avais une bonne vue d'ensemble. Les rares personnes qui auraient été prêtes à bavarder étaient parties en voyant la préfète arriver à moi. Il n'y avait donc personne qui trouvait étrange que deux étudiantes discutes. Surtout avec des livres sous les mains, posé à table.
Toutefois, la remarque sur mon père m'étonna. Je n'avais jamais rien demandé à mon tuteur sur mes parents. Le peu que je savais grâce aux livres, parlait toujours des mages très puissants. n'était-il donc pas normal pour un mage de parvenir à faire un tel sortilège ? J'apprenais que non, que c'était unique en son genre. Bien sûr, je n'allais pas sous-entendre que mon grand-père avait carrément créé une race de malédictus… personne n'y croirait de toute façon.
En rangeant mon collier, je sortais le livre de mon sac. La question du devoir passa un peu à la trappe, mais Dahlia m’appris son objectif. Briseur de sort, quel en était les tenants et aboutissants ? Je n’avais jamais imaginée venir en cours avant d’entendre parler d’école de magie. Ma mère avait prévu le coup pour mon avenir, mais quel métier pourrais-je réaliser en sachant que d’ici quelques années je ne serais plus qu’un gros serpent mortel ? Même si, cette idée d’avenir me bloquait pour le moment, je savais qu’un jour il n’en serait plus rien.
-Le cours avait l’air plus simple que les autres. Ce n’est pas tout à fait vrai, mais il me permet de souffler comparé aux autres cours où j’ai beaucoup de retard. Je m’en sors plutôt bien, même si je ne savais pas que pour devenir briseur de sort, il fallait un tel cours en prés requis. Il te faut aussi d’autres cours ?
Étonnement, je trouvais la jeune femme plus intéressante que le cours. Elle avait cette énergie et présence rafraîchissante. Sans oublier son naturel, je n’arrivais pas à m’imaginer aussi détendue autre par que dans ma maison. Pour Dahlia, c’était comme si elle était chez elle. Parfaitement à l’aise et détendue. Un vrai poisson dans l’eau.
-En fait, ma situation est due à une sorte de sortilège et d’alchimie dont je ne sais presque rien. J’ignorais même qu’il existait un métier dédié à briser de sorts. Le peu que je sais, c’est à travers les quelques livres que j’avais. Ce qui ne fait pas grand-choses comparées aux nombreux cours que j’ai en retard.
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Ξ Sujet: Re: On fait le point ? [ Ivalyana ] Sam 18 Jan - 20:58
Dahlia n'était pas du genre à dénoncer Ivalyana pour la présence de son serpent. Déjà, elle supposait que la directrice était au courant, puisqu'il y avait peu de choses qui pouvaient lui échapper. D'autre part, au vu de son apparence et de son comportement, il n'avait pas l'air bien plus dangereux qu'un chat mal apprivoisé. Tant qu'Ivalyana faisait en sorte de mieux le cacher - et là-dessus, ce n'était pas encore tout à fait ça -, alors elle devrait bien s'en sortir. La préfète, de son côté, avait autre chose à faire que d'espionner tous les Serdaigles pour s'assurer que leur animal de compagnie respectait le règlement de l'école "et ça c'est quoi Timothy ? Et oui, c'est une grenouille. Le règlement dit clairement 'crapaud', je suis désolée, mais on devoir relâcher Fripouille dans la nature, ciao !"
En revanche, la galloise fut intéressée de découvrir les propriétés du pendentif porté par sa camarade. Ces explications avaient le don de la rassurer concernant les choix de vie réalisés par McGonagall. Certes, on les mettait parfois dans des situations pas très rassurantes - Hagrid, bien que gentil, avait tendance à choisir des animaux vaguement dangereux à leur présenter, sans parler des rumeurs qui couraient concernant les égarements passés de la direction : chiens à trois têtes, tournois mortels, on en passe et des meilleures -, mais McGonagall ne faisait pas non plus n'importe quoi. Ivalyana avait l'air tout à fait sympathique, mais si jamais elle venait à se transformer en Basilic avec pour seule protection pour les élèves le fait qu'elle ne leur voulait pas de mal, ils étaient dans une sacrée panade. Elle savait à quoi ressemblait un Basilic : elle l'avait vu dans les livres.
Ce fut ensuite à son tour de dévoiler quelques réponses à Ivalyana, cette fois-ci concernant leurs cours. Son manuel d'Arithmancie ouvert devant elle sur la table, Dahlia évoqua son désir de devenir briseuse de maléfices à l'issue de ses études. C'était une voie qui l'avait toujours intéressée, et à ce stade, elle ne se voyait pas devenir quoi que ce soit d'autre. « Je comprends. Pour le coup ce sont essentiellement des maths, comparées aux autres cours où il faut souvent beaucoup de pratique. » reconnut-elle avant de poursuivre : « C'est le pré-requis principal. Si tu n'as pas de BUSE en Arithmancie, tu peux laisser tomber cette voie. Mais ça ne fait pas de mal d'être bon en sortilèges de manière générale, puisque tout l'intérêt repose sur le fait de pouvoir abolir les maléfices jetés à un objet ou à un lieu. » détailla-t-elle, son intérêt pour le sujet transparaissant dans sa voix habituellement plus détachée.
« Je t'avoue que je ne savais pas grand-chose sur ta condition non plus, avant que McGonagall ne nous en parle. Mais je pense qu'il doit y avoir des livres sur le sujet à la bibliothèque, peut-être à la réserve ? C'est là qu'ils gardent les livres sur des sujets plus 'avancés'. Il suffit qu'un prof te donne une autorisation pour que tu puisses y accéder. On pourra peut-être négocier avec Flitwick ? » proposa-t-elle en songeant que leur directeur de maison était sûrement la personne la plus indiquée pour les aider. Même s'il risquait de se douter de quelque chose si elles se pointaient toutes les deux ensemble pour requérir son assistance. Pour autant, rien n'empêchait Dahlia de s'y rendre seule, prétextant avoir besoin de détails supplémentaires pour un devoir de Défense Contre les Forces du Mal, par exemple. « Après, c'est normal que ça soit galère les premiers mois. Pas évident de rattraper trois années entières de cours. Moi je trouve que tu t'en sors plutôt bien jusqu'à maintenant ! » Et elle n'était pas du genre à faire dans les faux-semblants juste pour faire plaisir à sa camarade. Si elle le disait, c'était qu'elle le pensait vraiment. Débarquer en quatrième année sans jamais avoir été à l'école n'avait rien d'évident, et Ivalyana se débrouillait de manière tout à fait honnête de son point de vue.
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Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: On fait le point ? [ Ivalyana ] Mar 21 Jan - 12:38
On fait le point?
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Comme beaucoup de serpent venimeux, ils sont toujours terriblement mignons et l'air inoffensif ! C'était, bien sûr, le cas de Liana, un si petit serpent noir à colle rouge ne devait pas être bien dangereux. Certes, pas plus qu'un Basilic même avec des yeux non mortels. Pourtant, le petit serpent pouvait poser plus de problèmes que moi, mon amie commençait à devenir un peu plus rebelle et le fait que je puisse communiquer avec elle seulement à l'abri des regards et des oreilles, rendaient les choses plus compliquées. Même si au fond, se faire agresser par un serpent de moins d'un demi-mètre était le cas des soucis pour quelqu'un face à un machin écailleux de trois mètres de longs. Pas de doute, la présence terrifiante me revenait et de loin, bien que je n'en ais pas l'air au premier abord.
Ainsi donc, être briseur de sorts s'appliquait principalement à des objets ou des lieux. Ce qui devenait bien plus intéressant car, mon cas n'était pas normal. Je sois née avec une malédiction, mais n'était-ce pas un mauvais sortilège ? N'y avait-il pas moyen de le briser ? Soudainement j'avais un espoir d'avoir une vie normale ! Il me fallait absolument m'améliorer dans cette direction. Si je pouvais trouver un moyen de briser cette vie, peut-être que je pourrais alors vivre comme bon me semble. Ne plus craindre d'avoir peur ou la moindre émotion forte. Ne plus devoir rester à l'écart pour garder ce secret pesant caché.
Certes, j'avais remarquée la passion de Dahlia, mais elle ne semblait pas avoir pensé à la même chose que moi. La préfète ne devait pas avoir compris quel intérêt nouveau ces paroles m'avaient apporté. Elle poursuivit rapidement en parlant des livres de la réserve. Il devait y avoir une réponse ou deux et s'il n'y en avait pas sur ma nature, peut-être en trouverais-je sur mon grand-père. Bien que, mes parents m'avaient fait savoir qu'ils ne voulaient pas que je me renseigne sur lui, je ne pouvais pas leur obéir aveuglément. Tout mon être avait besoin de réponse que je ne trouvais nulle part. J'avais passé beaucoup de temps à chercher dans les livres de la bibliothèque et plus d'une fois je m'étais attardée devant l'entrée de la réserve. J'ignorais comment y avoir accès et surtout, à qui je pouvais demander.
-Merci Dahlia! M'écriais-je un peu fort. Malgré moi, je ne pouvais cacher cette joie et ce soulagement d'avoir un début, un point de départ concret. Certes, elle pouvait penser que je la remerciais pour son compliment sur mon travail acharné pour rattraper mon retard, mais ce n'était pas seulement cela. Je pris ses mains avant de me répéter en souriant doucement.
-Je ne savais pas comment accéder à la réserve. Ni même qu'il existait des briseurs de sorts. Peut-être… peut-être qu'il y aurait un moyen de m'aider.
Ma gorge se noua, je retiens mes larmes du mieux que je pouvais. Pas question de pleurer, même si c'était énorme pour moi. Je lâchais les mains de la préfète en souriant avant de me souvenir que nous n'étions pas seules dans la salle. Et comme j'avais un peu parlé trop fort, plusieurs regards étaient tournés vers moi. Le rouge monta aussitôt à mes joues alors que je baissais les yeux, mal à l'aise. Je n'avais pas besoin qu'on me voit sans que je sois un gros lézard.
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Ξ Sujet: Re: On fait le point ? [ Ivalyana ] Sam 15 Fév - 18:35
Dahlia avait toujours été une enfant curieuse. Pas craintive pour un sou, elle explorait étant plus jeune aussi bien les vieux greniers des grands-parents Lloyd que les recoins les plus reculés de la propriété parentale, entraînant parfois Peony dans son sillage et évitant sciemment l’œil de Sauron si attentif de Léopold. Ce trait n'avait pas disparu avec les années - au contraire, son entrée dans la maison Serdaigle à Poudlard n'avait fait que le renforcer. Quatre années plus tard, et découvrant la condition de sa nouvelle camarade de classe, elle se sentait donc davantage intéressée qu'effrayée qu'on lui libère une place chez Gryffondor.
L'exclamation d'Ivalyana la surprit néanmoins, et la jeune préfète cligna des yeux, l'observant avec circonspection. Se pouvait-il que sa camarade veuille en apprendre plus sur le métier de briseur de sort parce qu'elle pensait pouvoir briser son propre maléfice ? Dahlia ne savait rien de briseurs de maléfices opérant sur des personnes, seulement des objets, ou des lieux, même si elle supposait que le principe restait proche. Bien qu'il paraisse bien plus complexe d'agir sur un être humain que sur un objet inanimé...
Elle se mordit la lèvre inférieure, tout en réfléchissant rapidement : « Je ne sais pas si un briseur de sort pourrait t'aider pour ça. » avoua-t-elle en toute transparence. « Je veux dire... ça vaut évidemment le coup de se renseigner. Mais peut-être qu'il faudrait aussi se tourner vers quelqu'un venant d'une profession plus... médicale ? Ils ont des spécialistes en maléfices à Sainte-Mangouste. Tu y as déjà été ? » interrogea-t-elle sans vouloir trop s'immiscer dans la vie de sa camarade. Mais il lui semblait qu'Ivalyana n'était pas originaire du Royaume-Uni, aussi était-il parfaitement possible qu'elle ne se soit jamais rendue à l'Hôpital Sainte-Mangouste. Dahlia elle-même connaissait essentiellement l'endroit de réputation, et parce que l'idée de devenir guérisseuse ou médicomage lui avait jadis traversé l'esprit. Cela étant, elle n'était pas très portée sur le contact humain qui a toussé ? : désensorceler des objets magiques dans des contrées lointaines paraissait être un métier plus adapté pour elle - et nettement plus exotique - que de faire semblant d'être intéressée par les histoires et radotages de vieux sorciers éclairés à la lumière fluorescente d'hôpital "parlez-moi encore une fois de Médor, Gilbert, et je vous arrache votre déambulateur".
« Est-ce que ça va ? » demanda Dahlia, constatant le trouble dans lequel se trouvait Ivalyana. Cette dernière avait inopinément saisi ses mains, et la brune avait dû se faire violence pour ne pas les retirer aussitôt, peu adepte de telles invasions de son espace vital pensée pour Quino. « On peut parler d'autre chose si tu veux. » Elle se sentait vaguement mal à l'aise à l'idée que sa camarade se mette à pleurer. Elle n'avait jamais été douée pour gérer ça. C'était Peony la plus sensible de leur duo, et la plus à même de gérer ce genre de situation par exemple quand Ash se prenait un râteau dans la tête et avait besoin qu'on lui tienne la main pendant qu'il reniflait bruyamment.
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Ivalyana Van Cress
Parchemins : 398Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ► Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield Points : 11
Ξ Sujet: Re: On fait le point ? [ Ivalyana ] Jeu 20 Fév - 13:54
On fait le point?
Une rencontre tardive aux sujets piquants La vérité était plus simple. Des années avant ma naissance des mages du ministère avaient découvert que ma grand-mère était devenue un malédictus basilic. Bien sûr, créé par un mage noir qui ne voulait pas déjà se faire connaître. Sur cette découverte surprenante et dangereuse, des Aurors avaient été envoyés pour éradiquer la menace avant qu’elle ne prenne des vies. Ils firent leur travail avant de découvrir que cette dite menace n’avait pas pris de vie, mais elle en avait donné une. Une enfant portant elle aussi cette dangereuse malédiction : ma mère. Etait-il vraiment nécessaire de tuer ma grand-mère ? Personne ne savait pourquoi ce mage noir avait fait une telle création, mais les choses étaient faites.
Cette éradication des années plutôt, avait été le seul espoir de préservation de vie. S’il y avait eu un autre moyen, le ministère aurait rendu sa vie d’humaine à ma mère. J’aurai sûrement été aidée aussi et non cachée comme je le fus. Il était donc fou de penser qu’il y avait une autre solution et même pire, que je la trouverais du haut de mes quinze printemps. Pourtant, la logique ne traversa pas un instant mon esprit à cet instant. J’étais seulement soulagée d’avoir un espoir, aussi mince et improbable qu’il pouvait être.
Quand Dahlia me parle de Sainte-Mangouste, je me demandais plutôt, si c’était un animal avec une bénédiction. En fait, il s’agissait d’un hôpital magique. Le fait qu’elle demande aussi, si je m’étais rendue, me perturba. De quoi parlait donc la préfète avec un air aussi sincère ? Des hôpitaux, je n’y avais jamais été, pas plus qu’une église ou un lieu en particulier. Même me promener dans les rues avaient été une première avant de venir à Poudlard. Comment devais-je répondre à sa question ? Le rouge toujours aux joues à cause des regards, je baissais les yeux en reprenant mon sang froid.
-C’est juste… que je n’ai pas l’habitude d’être observée. En fait, avant Pourdlard, je n’avais jamais quitté ma maison. Le monde extérieur m’est encore si inconnu. J’ai du mal à m’habituer à être entouré d’autant de personnes.
Avouer ainsi ma situation ne me gênait pas. C’était ainsi pour moi, depuis toujours. J’avais été seule ou avec mon oncle, mais depuis mon arrivée ici. Je passais de classe en classe avec beaucoup de monde, dans les couloirs entre deux cours, c’était un enfer pour moi. Il y avait toujours plus d’une dizaine de personnes qui était présente. Je m’étonnais même de ne pas m’être changée une fois ou deux, tant cela me pesait d’être si peu au calme.
Inconsciemment, je me sentie plus nerveuse. Repenser et analyser ma propre situation et celle dans laquelle je me trouvais faisait monter en moi une angoisse. J’expirais lentement en essayant de me calmer. Hélas, ce fut un échec, je sentie mes mains trembler doucement. Il suffisait d’un rien pour que je me transforme, je le sentais sous ma peau, jusque dans mes os. Il en était pourtant hors de question, mais c’était déjà trop tard. La limite était à un pas et je devais m’en écarter.
Sans prévenir, je me levais pour regarder vers la porte du dortoir. Y avait-il quelqu’un dans la chambre en ce moment ? Je n’en savais rien, je me sentais prise au piège, étouffée sous les regards qui se tournèrent à nouveau sur moi. Fuir ! Tel un animal face à des prédateurs, je me dirigeais, sans rien dire, vers la porte pour rapidement aller me réfugier. Mes affaires allaient rester là, je plantais même Dahlia sur place sans lui donner la moindre explication. Je m’en excuserai plus tard ! D’un pas rapide je trouvais la porte et quittais la pièce pour aller où encore ? Ironiquement, je n’étais pas dans le dortoir comme je l’avais prévu, mais dans la salle de bain. Comment avais-je fais mon compte pour arriver là sans m’en rendre compte ?