Ξ Sujet: Une leçon privée [Jensen] Jeu 2 Jan - 17:28
Une leçon privée
Un premier vol avec un champion.
La nouvelle était tombée.
Je ne l’attendais pas.
Je ne l’espérais pas.
En fait, je souhaitais que cela soit oublié.
Pourtant, un professeur m’arrêta avant que je quitte la salle de cours. Ce n’était pas commun, généralement je passais inaperçue malgré mon étrange condition. Le professeur, lui, semblait parfaitement à l’aise et tr ès calme. Il n’allait pas me faire une remarque sur le cours ou sur mon attitude, mais bien m’apprendre qu’un autre élève, probablement plus âgé, avait été désigné pour me donner un cours de rattrapage sur les cours de vol. Je n’avais jamais été au cours de cette matière, le fait que je n’ai jamais quitté le sol sur un ballet avait été la raison principale. Ce petit problème, il fut mis de coté par la direction le temps que je rattrape les autres matières. Ce qui n’était pas encore parfaitement au point, mais mon retard ne pouvait plus durer dans la pratique. J’avais eu le temps pour essayé de me trouver un professeur improvisé et j’avais donné aucun nom. Simplement, parce que je ne savais pas qui accepterait de me donner un tel coup de main.
Ainsi, avec le nom de Jensen McGowan, de Serpentard, en tête, je me rendis au terrain de Quiditch. Ce que je ne savais pas, ce que l’élève n’était pas plus âgé que moi, mais bien plus expérimenté. Beaucoup le connaissait, mais comme toujours, pas moi ! Ce n’était pas étonnent que j’ignorais les noms de mes camarades de classes, je passais trop de temps dans mes livres et pas assez dans les relations. Fort peu étonnant, j’avais passé mes quatorze premières années de vie dans une maison sans jamais rencontrer personne d’autre que mon tuteur. Dans une telle situation, il n’était en rien surprenant que je discute qu’avec deux ou trois personnes. Et encore !
Trois livres entre les mains, je découvrais ce lieu que j’avais soigneusement évité. Non pas, que voler sur un ballet ne m’intéressait pas, mais j’avais un peu peur de tomber une fois en hauteur. Dire que je m’étais déjà écrasée depuis un bureau quand j’étais petite, suffisait amplement pour résumer ma peur du vide. Alors, avec mes inséparables livres et ma chère Liana cachée sous mon écharpe. Ce petit serpent noir ne me quittait jamais, même si le reptile n’était pas tout à fait autorisé dans le château, je m’efforçais de faire en sorte que personne ne la voie. Un secret de plus, ce n’était pas ce qui me tuerait.
Le ciel était dégagé, assez pour m’inquiéter d’avoir cette leçon de rattrapage. L’heure donnée approchait rapidement et je regrettais déjà de ne pas avoir fait un détour ou deux, seulement pour arriver en retard et raccourcir la durée du cours. Est-ce que mon professeur imprévu allait être un tant soit peu gentil ? Une question bien idiote, je ne comptais pas en faire mon ami. J’avais juste envie de passer la leçon, de la faire disparaître d’un coup de baguette. N’y avait-il pas un sort ?
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Ξ Sujet: Re: Une leçon privée [Jensen] Lun 13 Jan - 20:28
« Moi ? Mais pourquoi moi ?! Tu ne pouvais pas choisir un membre de l’équipe de Serdaigle ? Je ne la connais pas cette fille ! » Jensen, dans le bureau de son frère aîné, était furax. Il ne comprenait pas pourquoi on l’avait collé lui, à être le tuteur d’une fille qu’il ne connaissait ni de Merlin ni de Salazar. « Jensen, ça ne sert à rien d’argumenter, c’est comme ça, c’est tout. Tu es l’un des meilleurs éléments de quatrième année et les plus vieux ont des examens importants, les BUSEs les ASPICs, ça te parle ? » Jensen bougonna, toujours pas convaincu que ce tutorat forcé soit la meilleure option pour lui. Certes, il ne faisait strictement rien à côté du Quidditch, mais c’était surtout parce que ce sport était son avenir, qu’il voulait devenir professionnel et qu’il passait, du coup, tout son temps libre à s’entrainer. « Vois ça comme un nouvel entrainement en vue de la professionnalisation. Si tu sais passer ton savoir et tes techniques, tu pourrais finir capitaine d’une grande équipe, et qui sait, peut-être entraîneur un jour ? » Il n’y avait aucun doute, Haven savait comment parler à son frère cadet. « D’accord… Mais c’est vraiment parce que ça peut aider pour après hein ! » Sortant, toujours bougon, du bureau de son frère, Jensen se rendit dans son dortoir pour se changer et récupérer son balai.
Vraiment, pourquoi fallait-il que cela lui tombe dessus ? Weasley était capitaine, et vu l’égo qu’elle se tapait bonjour charité, moi c’est hôpital, elle aurait sans doute rêvé de s’occuper d’une pauvre nouvelle en quête de stabilité sur un balai, non ? Bon, d’accord, Heaven avait peut-être glisser à Jensen qu’une opportunité pour « devenir Capitaine de Serpentard l’an prochain » allait peut-être se présenter à lui sous peu, mais est-ce qu’il avait pensé à du tutorat ? Non ! Absolument pas ! Une fois prêt, il prit la direction du terrain de Quidditch. Il avait été prévenu au dernier moment, sans doute pour éviter qu’il ne dise « non » ou qu’il trouve une quelconque excuse pour ne pas aller au point de rendez-vous. Bien entendu, il savait tout à fait à quoi ressemblait Ivalyana Van Cress. Elle était la dernière nouveauté à Poudlard, et avait subtilisé à José son statut de « nouvelle arrivante ». Décidément, Poudlard connaissait un flux de nouveaux élèves étrangers réguliers ces derniers temps. Julian, puis Derek, José, et maintenant Van Cress… Qu’avait donc Poudlard de si intéressant ?
Il la repéra rapidement sur le terrain, sa chevelure noire, contrastant avec le vert de la pelouse. Il s’approcha, balai toujours en main, baguette bien ajustée autour de son avant-bras. « Salut Van Cress. Je suis Jensen McGowan. T’as besoin d’aide il parait ? » Les mots de son frère aîné, juste avant qu’il ne ferme la porte, tournaient en boucle dans la tête du Serpentard « Et sois sympa, hein ! » Comme s’il avait l’habitude de… Ouais, bon, d’accord, il n’était clairement pas le mec le plus chaleureux de la terre. « Tu as un balai ? Ou tu comptes lire toute l’heure ? » Jensen était peu convaincu que la théorie soit très intéressante pour voler sur un balai… « Bon, dis-moi, qu’est-ce qu’il ne va pas entre un balai et toi ? » Parce que tout le monde savait que cette chère José était une calamité sur un balai, c’en était même hilarant, mais elle n’y mettait clairement pas du sien aussi…
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Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: Une leçon privée [Jensen] Mer 15 Jan - 21:18
Une leçon privée
Un premier vol avec un champion. Le regard perdu sur le ciel, j’admirais la hauteur des gradins. La beauté architectural de bois qui avait été érigée grâce à la magie. Aucun doute, cette œuvre avait prit au maximum une semaine de construction. C’était fascinant, je n’avais aucun mal à imaginer les sorciers donner leur coup de baguettes pour faire voler planches et boulons. D’un geste habile, tout était fixé, solidité confirmée. Il ne manquait plus que la foule et en forçant un peu mon imagination, je pouvais voir les élèves. Je les entendais pratiquement quand une voix très énervée se fit entendre dans mon dos. J’eus un sursaut avant de me tourner face à un très beau garçon de Serpentard.
Les cheveux bruns aux nuances plus claires par les reflets du soleil, il tenait son ballet et me fixait comme si j’étais son pire cauchemar. Probablement, mais me parler si froidement n’allait pas faciliter les choses. Je gardais le silence alors qu’il faisait une remarque sur mes livres. Que pouvais-je répondre de toute façon ? Bien sûr que j’aurais préféré lire plutôt que de monter sur un tel engin ! Sa dernière question se fit plus agacée que furieuse. J’arquais un sourcil avant de pencher la tête pour m’approcher assez de lui pour le regarder droit dans les yeux. J’avais envie de le gifler, cet odieux et agressif petit homme ! Ce n’était vraiment pas la chose à faire, aussi, doucement, je sourie avant de regarder son ballet.
-Je n’ai jamais été sur un ballai. Ayant beaucoup de retard dans mes cours, j’avais été dispensée jusqu’aujourd’hui. De plus, j’ai peur de tomber. Donc, ni toi ni moi, avons hâte que je sois dans les airs. Rendons les choses plus simple. Commence par m’appeler Iva.
Il me fallait rester courtoise et polie. Étonnement, j’y arrivais assez bien. Quelqu’un ne m’ayant jamais adressé la parole ne pouvait remarquer à quel point j’étais furieuse face à cette agressivité. Ce qui fut le cas de Liana. Mon serpent caché décida qu’il fallait que je me calme et que le seul moyen qu’elle avait pour faire une telle chose, fut de sortir son nez de mon écharpe. Le petit serpent noir frotta son museau sur le coin de ma mâchoire avant de siffler en jetant un regard menaçant à l’élève. Je posais aussitôt, une main très peu gentille, pour cacher la tête agressive. Aucun mal pour un serpent de sentir les émotions, mon amie avait flairé les miennes. Bien que, je n’en avais pas l’air, je m’étais mise un peu trop sur la défensive face à ce garçon.
-Désolé pour cette frimousse. Liana n’est pas si agressive quand quelqu’un vient me parler avec plus de calme.
Néanmoins, je m’écartais d’un pas pour poser mes livres. Je regrettais presque que mon oncle et stupide tuteur était si joyeux et empressé, qu’il m’avait offert un ballai. La bonne question était de savoir où était ce machin à l’heure actuelle. Je n’en avais pas la moindre idée.
-Je n’ai pas de ballai.Avouais-je sans hésiter, mon beau mensonge.
Rapidement, j’attachais mes mèches rebelles. L’absence de sèche-cheveux les rendaient assez rebelle. Certainement, pas assez pour que je ne parvienne pas à les dompter. Les faire revenir en arrière avec des doigts gracieux pour rapidement les nouer ensemble dans un chignon assez serré. J’utilisais un ruban que je gardais dans une poche pour les nouer. Il était temps que l’apprentissage ce face rapidement ! Plus vite je gérerais ce truc, plus vite je pourrais réviser mes autres cours.
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Ξ Sujet: Re: Une leçon privée [Jensen] Ven 17 Jan - 18:42
Dire que Jensen était ravi d’être là aurait été un mensonge. Il n’était pas ravi, il n’était pas excité de partager son amour du Quidditch, mais il n’avait –littéralement- pas le choix. Malheureusement pour lui, il savait parfaitement qu’aller râler chez sa sœur, Directrice de Serpentard, n’allait aider en rien et retourner se plaindre chez son frère n’aiderait pas non plus. Il était donc condamné à être coincé avec la brune en face de lui. Il devait cependant avouer qu’elle était particulièrement jolie, avec un charme… d’ailleurs ? Il ne savait pas pourquoi, mais elle dégageait quelque chose de mystérieux et, en même temps, de terriblement hypnotisant.
L’urgence de la situation, comme annoncée par Haven, avait empêché Jensen de mener sa petite enquête sur la brune. Du coup, il ne connaissait vraiment rien d’elle, si ce n’est qu’elle était arrivée en début d’année et qu’elle était française, ou tout du moins, qu’elle venait de France –on remercie Peony pour le briefing express à la rentrée, qu’il avait d’ores et déjà pratiquement oublié. La réponse de la jeune fille à ses questions le laissa sans voix. Jamais montée sur un balai ?! Mais elle avait vécu dans une grotte ou quoi ?! Jensen n’imaginait même pas comment une telle chose pouvait être possible. Elle était en quatrième année, par tous les mages, pas en première année ! Il aurait compris qu’un première année venant du monde moldu ne sache rien des balais, mais là… Cependant, le fait qu’elle lui dise de l’appeler par un surnom était peut-être le plus étrange. Après tout, il ne la connaissait pas. Lui n’ayant pas de surnom, si ce n’est le sobriquet utilisé par sa chère sœur « Mon chéri » ou encore « mon lapin », elle pouvait l’appeler Jensen.
Puis il y eut le serpent. Une petite tête noire, sortie de l’écharpe de la demoiselle. Décidément, elle était vraiment pleine de mystère. Il en fallait plus, néanmoins, pour que Jensen soit effrayé par un serpent. Après tout, il était lui-même dans la maison de Salazar Serpentard, qui avait pour emblème un serpent et qui avait un jour, caché un basilic immense au plus profond du château. Il fit une grimace tout de même, avant d’ajouter : « On n’a pas le droit aux serpents de compagnie… Si tu ne veux pas qu’elle soit confisquée, elle ferait mieux de ne pas se montrer. », lâcha-t-il, relativement froidement. Il serait indulgent pour cette fois, mais n’hésiterait pas à aller cafter à sa sœur ou à son frère, si quoi que ce soit arrivait par rapport à ce serpent de compagnie. Néanmoins, les mots de la Serdaigle raisonnèrent dans sa tête. Il n’avait pas eu l’impression d’être si désagréable. Visiblement, il avait un problème avec la définition de ce mot nan, sans dec ? Poussant un soupir, il haussa les épaules. Il fallait au moins qu’il tente de faire un effort, pour éviter de voir le poste de capitaine de l’équipe de Quidditch de Serpentard lui passer sous le nez juste à cause d’une définition mal interprétée. Il décida de prendre sur lui et tendit son balai à la jeune fille. « Tiens, prends-le en mains. Juste en mains, je ne vais pas te faire monter dessus tout de suite, c’est promis. » Un balai, ça devait s’apprivoiser, se ressentir. Si elle avait peur du balai, rien qu’en l’ayant dans les mains, Jensen ne serait pas capable de beaucoup plus. « Tu n’as jamais fait de balai petite ? Ceux qu’on a enfants, ils ne vont qu’à un mètre du sol… Pourquoi tu as peur de tomber ? Tu as le vertige ? Ou tu as peur de te casser quelque chose ? » Après tout, Jensen ne connaissait absolument rien de la jeune fille en face de lui. S’il voulait réussir à l’aider un minimum, ils allaient devoir apprendre à s’apprivoiser, et fissa !
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Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: Une leçon privée [Jensen] Mar 21 Jan - 12:10
Une leçon privée
Un premier vol avec un champion.
Alors que je terminais d’attacher soigneusement mes cheveux, j’eus une petite pensée pour la raison de ma peur de la hauteur. Il faut dire que tout le monde ne se cassait pas la figure avant de se transformer en serpent géant. Malheureusement, très ironiquement, ce fut mon cas. J’étais tombée d’un bureau, pas si haut qu’il en avait l’air, m’étais ouverte le front en percutant le sol, d’où la petite cicatrice au-dessus de mon sourcil droit, avant de paniquer et de finir en un gros reptile peu commode. Bref, une journée normale, désormais, pour moi. Il était donc peu étonnant que je ne sois plus jamais montée sur une chaise autrement que pour poser mes fesses !
Le jeune serpentard fut surpris par mon attitude plus détachée et moi agressive que lui. Je n'avais pas l'habitude que quelqu'un vient vers moi en étant en colère et je n'appréciais pas me mettre dans tous mes états pour si peu. Après tout, une peur un peu forte et sans même un tour de baguette magique, un gros serpent venait à apparaître ! C'était aussi une des raisons pour lesquelles je m'étais réjouie de ne pas monter sur un balai. La peur ou la colère étant des émotions fortes, je les évitais du mieux que je le pouvais. Tout comme je devais aussi contenir ma joie, même si jusqu'ici j'avais surtout découvert le stress d'un peu trop près. En fait, hormis mes cauchemars qui me faisaient devenir un Basilic, je ne me transformais pas beaucoup. C'était une chance qui allait s'amoindrir avec le temps.
La petite remarqua sur les animaux de compagnie ne me fit ni chaud ni froid. Tous ceux qui avaient vu Liana me répétait la même chose. J'avais compris le message, je devais la cacher, mais ce n'était pas aussi simple. J'avais bien finie par remarquer que je ne parlais pas la même langue avec mon serpent, qu'avec les étudiants. Même si, personne ne m'avait encore vue faire, cela finirait par arriver. Alors, autant retarder le plus possible, je m'efforçais donc de communiquer le moins possible avec ma tendre amie, qui le prenait très mal ! Pour elle, rien de plus normal que de parler avec moi, même si elle était devenue plus taciturne depuis que je ne répondais plus. Ainsi, même ma relation avec mon serpent domestique se dégradait. Quelle joie qu'une école qui interdit la présence de certain animaux de compagnie. Je n'avais vraiment pas envie de la laisser chez mon oncle !
Un soupire et un haussement d'épaule, cette réaction me fit pencher la tête avant de le voir tendre si facilement son balai. Etait-ce un outil partageable ? Je n'en étais pas si sûr, mais il venait de faire le geste avec une spontanéité étonnante. Par ailleurs, je me contentais donc de tendre la main pour le prendre en douceur. Mes épaules se détendirent un peu pendant que je me surprenais à le regarder dans les yeux. Ils étaient d'un vert très doux, presque charmeur. Si seulement ce garçon n'était pas aussi agressif !
La question qui suivit rapidement m'étonna. Je me demandais soudainement a quoi ressemblait une famille normale et cette question me serra le coeur. Ma mère étant morte peu après mon père, je n'avais jamais vu leur visage. Leurs voix, je les connaissais à travers d'un parchemin. Tout ce que je savais d'eux étaient écrits dans une lettre, même mon oncle ne me parlait pas d'eux ou à peine.
-Je… je n'ai jamais quitté la maison où j'ai grandi jusqu'à mon entrée à Poudlard. Expliquais-je en baissant les yeux. Après la mort de mes parents, mon tuteur m'a gardée cachée pour me protéger. Un léger mensonge car, ce n'était pas seulement pour me protéger, mais aussi pour m' étudier qu'Alexandre m'avait gardé chez lui. Et quand j'étais petite, je suis tombée d'un meuble et me suis blessée. Doucement, je passais mes doigts sur la cicatrice sur mon front. Ce n'était qu'une fine ligne pâle sur mon teint basané. Même si elle ne me faisait pas mal, elle restait une marque qui faisait poids sur ma poitrine.
Il était hors de question que je me morfonde. Je n'étais pas là pour parler de ma petite personne. Même si je ne posais aucune question dans l'immédiat, j'avais seulement envie de passer outre la leçon. Autant bien faire les choses. Je posais ma seconde main sur le balai pour mieux l'examiner. Vertical devant moi, il n'avait pas l'air si méchant. En toute honnêteté, je me demandais comment il fonctionnait. Je le tournais pour examiner sous toutes ses coutures le balai de Jensen. Il n'avait vraiment pas l'air de ne pas faire mal, ni peur en fait.
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Ξ Sujet: Re: Une leçon privée [Jensen] Dim 29 Mar - 16:22
Iva ne semblait pas atteinte plus que ça sur ce qu’il lui dit sur les animaux autorisés à l’école. Sans doute n’était-il pas le premier à le lui dire. Si tel était le cas, il avait énormément de mal à comprendre pourquoi elle s’entêtait ainsi, mais il ne la connaissait pas, après tout. Peut-être avait-elle de bonnes raisons, mais Jensen avait bien du mal à voir lesquelles… Enfin, tant que la serpentine qui couvait sous l’écharpe de la Serdaigle ne venait pas lui chatouiller les oreilles, ça lui allait.
Jamais sortie… Ivalyana n’était jamais sortie de chez elle. Par Merlin, dans quelle famille vivait-elle pour grandir ainsi ? Il n’était certes, pas le garçon le plus social du monde et avait eu des professeurs à domicile toute son enfance avant d’arriver à Poudlard, mais il n’était pas « jamais sorti » ! Cela dit, la suite de la conversation expliqua beaucoup de choses. « Oh. Désolé je ne savais pas. Ma soeur et mon frère ont perdu leur père également. Pendant la dernière Grande Guerre contre Lord Voldemort. » Il remarqua que la jeune fille se touchait le visage, et posa son regard là où elle venait de passer sa main. Une fine ligne plus pâle pouvait se voir, si on y faisait vraiment attention. En effet, il pouvait comprendre qu’elle ait peur, ce n’était pas passer loin. « Je ne te laisserait pas tomber, promis. Il va falloir que tu me fasses confiance. » Est-ce qu’elle en serait capable ? Il n’en savait rien. Lui même ne savait pas s’il se ferait confiance dès la première rencontre. Il n’était pas vraiment le garçon le plus sympathique du monde ni celui qui inspirait le plus confiance. Il était assez froid et distant, prétentieux aussi, il le savait. Mais il aurait très bien pu la laisser seule sur le terrain et ne pas se pointer du tout, donc quitte à faire un effort, autant le faire jusqu’au bout. Et Iva semblait quand même bien moins énervante que Weasley, par exemple ! Preuve en était, il alla jusqu’à lui tendre son son propre balai.
Une fois qu’elle l’eut tourné dans tous les sens, elle lui demanda comment cela fonctionnait. Il esquissa un sourire. « Tu vois ta copine le serpent ? C’est un peu pareil. » Il tendit la main pour reprendre le balai, sentant instantanément le bois se réchauffer sous sa prise. Son balai et lui ne faisaient plus qu’un. Un peu comme avec les baguettes. Il le posa par terre, à côté de la Serdaigle. « Si tu as confiance en toi, le balai viendra à toi. Sinon… Comme une baguette ou un animal, ça sera un flop. » Pour illustrer ses propos, Jensen se mis à côté du balai, main gauche -puisqu’il était gaucher- au dessus du balai et prononce un mot, et ne prononça même pas un mot. Le balai s’envola aussitôt et vint se loger dans la main de son propriétaire. « Tu vois, c’est pas si compliqué. Il faut que tu dises « debout » quand tu mets ta main au dessus du balai. » Bon, après, il ne pouvait pas être sûr que tout se passerait pour le mieux, mais si déjà elle arrivait à faire se lever le balai, cela serait déjà mieux que rien… De là à s’asseoir sur ledit balai et de décoller, c’était encore autre chose… Chaque chose en son temps, et les Boursoufs seraient bien gardés !
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Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: Une leçon privée [Jensen] Lun 30 Mar - 15:04
Une leçon privée
Un premier vol avec un champion. Le côté plus gentil du garçon sorti enfin de sa cachette. Il n’était pas aussi désagréable qu’il pouvait le montrer. Peut-être était-il méfiant ou sur la défensive en n’ayant pas choisi d’être là, lui aussi. Toujours était-il que son visage moins renfrogné avait un côté mignon et charmant. Il s’excusa poliment en m’expliquant que sa sœur et son frère, demi supposais-je, avaient perdu leur père. Ce ’était pas évident à comprendre pour tout le monde, mais il fit l’effort de montrer un côté plus compatissant. Puis, après mon aveux sur ma chute, il me promi de ne pas me laisser tomber. Je le dévisageais un peu sur le coup, mais mon sourire trahissait une certaine confiance. Moi méfiante ? Je ne l’étais pas assez !
Après avoir inspecté le balai comme si c’était un objet inconnu du monde moderne, je posais la question. En d’autre circonstance je ne l’aurais pas fait, logiquement je me serais contenté de brosser la crasse avec. Hors ce précieux outil ne servait pas à une telle chose. Il était même hors de questions d’y penser ! Je gardais pour moi mon vilain secret avant de laisser Jensen reprendre son bien. Il le compara à ma Liana. Si seulement il savait qu’elle m’obéissait au doigt et à l’oeil parce que j’étais comme elle, il n’aurait pas pris cet exemple. Les chats ne font pas des chiens, j’écoutais comme une sage élève.
Il posa le balai au sol, je pliais les genoux pour l’observer comme si la magie s’opérait à cette hauteur. Toute mon attention était fixée sur l’objet qui se leva d’un coup pour aller se loger dans la main du jeune homme. Je levais le visage vers lui avant de me redresser en souriant un peu amusée. C’était donc une question de volonté pour se faire obéir d’un balai. Je ne voyais pas trop comment ni pourquoi, mais j’avais envie d’essayer. Jensen conclu sa démonstration par le mot magique pour que je parvienne à me faire entendre au balai.
-Je crois que je vois comment ça fonctionne. Bien que je n’y comprenne pas grand pas grand-chose ! Je vais toujours essayer, tu me diras si je fais quelque chose de travers.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Je reprie poliment le balai pour le poser au sol avant de l’examiner. Il avait l’air si inoffensif. Comment pouvait-il porter quelqu’un à des mètres du sol ? Je tendis la main avant de m’éclaircir la voix pour essayer avec détermination.
-Debout. Ma propre voix me surpris !
Claire et très forte, je n’avais pas crié, mais fait preuve d’une autorité qui ne me ressemblait pas. Le balai s’agita et se souleva un peu du sol avant de s’immobiliser. Cet échec me fit froncer les sourcils. C’était assez peu plaisant de se faire narguer par un objet. Bon, m’énerver ne servait à rien. Je prie le temps de respirer calmement avant de recommencer d’une voix un peu moins ferme.
Echec numéro deux !
-Ca va être long… Non franchement, j’ai pas le truc. Ou alors ton balai refuse d’être utiliser par quelqu’un d’autre ? Ils ont une personnalité?
Ma question ne manquait pas d’originalité. Un balai, du caractère. Aucun doute, tout le monde pouvait ce foutre de ma poire sur le coup. Je haussais les épaules en souriant avant de regarder l’objet rebelle pour me concentrer. Une pensée positive affirmant que je pouvais le faire et j’ouvris la bouche pour répéter une troisième fois ce mot. Le miracle s’opéra avec étonnement. Le balai vient dans ma main. Je fermais les doigts dessus en ouvrant de grands yeux tout surprise avant de sourire à Jensen.
-J’y crois pas je l’ai fait !!! Tu as vu?
Bien sûr qu’il avait vu. La question était idiote, mais légitime vu mon air d’enfant ayant ouvert le couvercle du pot à biscuit. [Interdiction de rire…] Je me sentais forte et capable, mais les choses sérieuses commençaient seulement à ce niveau. Ma joie se glissa hors de moi avant que je regarde le balai avec un léger malaise.
Jensen n’était, certes, pas le garçon le plus adorable de la terre -encore que, sa mère et sa soeur vous diraient sûrement le contraire, mais leur jugement était biaisé, que voulez-vous, les liens du sang étaient plus forts que la réalité parfois ! Mais quand on savait le prendre dans le sens du poil, il pouvait être tout à fait appréciable. Bon, il n’était pas le plus chaleureux du monde, il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Mais si son frère avait fait appelle à lui et pas à un membre de l’équipe de Serdaigle ou à un capitaine de Quidditch, c’est qu’il pensait que cela pouvait porter ses fruits, aussi bien pour le Serpentard que pour la Serdaigle.
Jensen posa donc son regard sur la brunette et s’éloigna un peu du balai, sait-on jamais qu’elle lui envoie en plein dans la figure -il était prêt à tout, il avait vu des balais devenir complètement incontrôlables lors de son premier cours de vol il y a quatre ans de cela, quand il était entré à Poudlard. « Vas-y, je te regarde. » La première tentative d’Iva fut infructueuse, mais vu la peur qu’elle avait des balais, Jensen aurait trouvé cela trop beau qu’elle y arrive de suite. En fait, il s’était même attendu à ce que le balai ne bouge pas d’un poil. Hors, elle avait réussi à le faire légèrement bouger, ce qui était déjà un bon point. « Essaye d’être plus calme. Il ne va pas te manger. » Alors qu’elle réessayait et échouait une nouvelle fois, Jensen arqua un sourcil à sa question. « Bien sûr que non, ce n’est pas comme pour les baguettes. Ma baguette te donnerait plus de fil à retordre que mon balai. Calme toi et concentre toi, tu vas y arriver. Fais le vide dans ta tête et ne pense pas à la peur. Tu veux juste le prendre dans tes mains, pas monter dessus. » Enfin… Pas encore monter dessus. Finalement, Ivalyana réussit à faire s’envoler le balai et il se cala au creux de sa paume, laissant la bleue et bronze refermer ses doigts sur le manche de bois. La joie qui irradiait de la jeune fille surprit Jensen, il était loin de se douter qu’une si petite chose la rendrait aussi heureuse. Inconsciemment, ses lèvres s’étirèrent en un sourire vrai, et son regard couva Iva. Il devait l’avouer, il était fier d’elle. Il passa une main dans ses cheveux, reprenant ses esprits. « Tu vois, c’était pas si atroce que ça ! Félicitations. » laissa-t-il percer, toujours le sourire aux lèvres.
« Il est hors de question que tu voles là-dessus toute seule, tu n’es pas prête. » Mais du coup, Jensen ne savait pas trop quoi lui proposer. Le prof de vol sur balais, ce n’était pas lui, aux dernières nouvelles ! Par contre, il pouvait lui proposer de lui faire faire un tour… Si elle s’agrippait à lui, il n’y avait normalement aucune raison pour qu’elle se retrouve à tomber et à plonger tête la première dans le Lac Noir, non ? Et puis, il pouvait tout à fait se contenter d’un petit tour, pour commencer… Genre, à un mètre du sol, autour du terrain de Quidditch, pour qu’elle voit si la sensation était supportable… « T’as le choix : soit je te fais faire un tour ici, sur le même balai que moi, pas toute seule, à un mètre du sol. Soit je t’emmène faire un tour autour du château. C’est toi qui choisit. » Mais si elle pouvait éviter que son serpent ne lui chatouille les oreilles pendant qu’ils étaient en plein vol, il lui en serait grandement reconnaissant ! « Après, si tu y tiens vraiment, je vais te chercher un des Nimbus 2001 qu’on à dans les vestiaires de Serpentard et t’essayes de voler toute seule… Mais je préférerais éviter de devoir t’emmener avec un bras cassé -voire pire- à l’infirmerie. Pomfresh me tomberait sur le dos… » Et ce n’était pas que Jensen n’avait pas envie de se faire sermonner par l’infirmière de l’école mais… Non, il n’avait pas envie.
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Ivalyana Van Cress
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Ξ Sujet: Re: Une leçon privée [Jensen] Mer 8 Avr - 11:31
Une leçon privée
Un premier vol avec un champion. Sous le regard attentif, je découvrais que je pouvais me faire obéir d’un balai. C’était un bon début, un commencement presque prometteur. Presque, car la suite ne promettait pas de l’être. Bien que, je me découvrais une grande joie à faire lever ce balai, je n’avais qu’une vague idée sur la suite des évènements. Qui n’en aurait pas ? Toutefois, le jeune professeur improvisé s’était un peu méfié. Les balais rebelles qui n’apprécient pas de changer de propriétaire ou qui réagissaient mal sous la voie d’une personne à l’autre, cela devait souvent arriver. Naïvement, je m’étais seulement dit qu’il ne bougerait pas à mon appel. Ironiquement, il aurait bien pu venir me frapper en plein visage.
Un large sourire collé au visage, je me tournais vers Jensen, lui aussi souriait. Peut-être amusé par ma réaction ou pas. Il avait un visage plus doux, un air presque séducteur avec un fin sourire. Merde ! Il était beau en fait ! Je détournais les yeux en gardant pour moi cette pensée qui me noua le ventre. Il n’était pas question de trop se rapprocher d’un inconnu et s’il avait peur des serpents ?
Ses paroles sur le fait de voler toute seule me rassurèrent. Je n’avais pas envie de poser mes fesses sur le balai et de ne pas savoir où j’allais aller ni comment descendre. Ce n’était pas rassurant alors que j’avais encore les pieds au sol, mais une fois décollée, comment ferais-je ? Si la peur me prenait les tripes, je savais comment ça finirait : Avec un gros Basilic. Un serpent géant sur un balai, c’était du jamais vu et je n’étais pas certaine que l’objet magique apprécie beaucoup. Ce n’était vraiment pas une bonne idée. Dire que je devais réussir mon examen de vol ne me réjouissait pas, mais l’idée même de me transformer dans les airs par accident me fit frissonner.
Les propositions du jeune serpentard étaient toutes à faits nobles. Pourtant, je ne me sentais plus du tout à l’aise de fêter ma victoire, aussi infime soit-elle. Avec un certain doute, je penchais la tête en fronçant les sourcils.
-J’avoue que je ne suis pas très motivée pour m’envoler…
Je ne comptais pas lui parler du risque de me voir devenir un gros reptile. Je n'avais pas envie que mon secret s'ébruite et qu'une autre personne se retrouve face à moi sous une telle forme. Dahlia y avait eu droit, par malchance, elle avait même osé venir à moi en sachant que je n'étais plus d'aspect humain. Autant dire que son visage pâle et ses yeux fixés au sol, alors qu'elle était au courant pour mon collier inhibiteur de regard mortel, ne m'avait pas fait sauté de joie. Pas de doute, moins de monde serait au courant, mieux c'était.
-Et si tu me faisais une démonstration avant que je me décide ? Je n’ai jamais été voir de match de Quidditch.
Une proposition assez simple. J’espérais qu’il accepte, sans trop mal le prendre – le fait que je n’avais jamais vu un match de Quidditch-. C’était le moindre des maux, il fallait bien le reconnaître, je n’avais jamais quitté ma maison avant de venir à Pouddlard. Quelle tête ferait Jensen en l’apprenant ? Sûrement une qui ferait rire n’importe qui.
Pour accentuer mes paroles, je tendais le balai vers lui. Comment le faire retourner au sol ? Pas la moindre idée, mais j’avais un peu senti sa capacité à supporter mon poids. Une étrange sensation de résistance à l’air et en même temps, une légère flexibilité sous la pression.
Que la jeune Serdaigle arrive à faire se dresser un balai, valait actuellement pour Jesnen, tous les galions du monde. Il n’avait, certes, pas été très ravi d’apprendre qu’il allait devoir jouer les tuteurs de vol avec une parfaite inconnue, mais au final, cela ne se passait pas si mal que cela. Certes, Iva avait un petit serpent qui ne semblait pas des plus amicaux, mais Jensen était un Sang-Pur et un vrai Serpentard. S’il devait avoir peur des serpents, il aurait eu quelques petits soucis d’identité… En plus, il travaillait d’arrache-pied sur son Patronus corporel et ce dernier semblait bien être un serpent également. Peut-être auraient-ils plus en commun qu’ils ne le pensait à l’origine. Et bon, d’accord, le fait qu’elle soit particulièrement jolie aidait également pas mal. Et elle n’était pas née-moldue comme Quincy, elle… Jensen a un sacré problème avec les Serdaigle donc.
Ivalyana était vraiment surprenante. Elle n’était jamais sortie de chez elle. Cette information avait troublé Jensen plus que de raison. Aussi, quand elle lui dit qu’elle n’avait jamais vu de match de Quidditch, il la crue sur paroles. Si elle n’était jamais sortie, c’était logique. Mais c’était vraiment dommage. « Oui, si tu veux. Mais tout seul, ça sera un peu chiant. Je peux te montrer les balles déjà. ». Sortant sa baguette de sa manche droite, Jensen lança un « Accio » vers les vestiaires. La malle contenant les balles d’entrainement arriva et Jensen l’ouvrit. En entrainement simple, les cognards n’étaient pas enchantés, les batteurs se les envoyaient pour améliorer leurs techniques de frappe. Lorsqu’ils s’entrainaient pour les matchs, ils pouvaient avoir des cognards enchantés, mais la Direction n’était pas très friande de ces techniques. Quant au vif d’or, il s’agissait d’une petite balle en plastique que le capitaine faisait généralement léviter au dessus du terrain du bout de sa baguette. Jensen prit donc d’abord le temps d’expliquer les différentes balles à Ivalyana, tout en précisant certaines choses « Les cognards sont vrais démons » ou encore « personne n’est mort depuis des années, des joueurs disparaissent de temps en temps, mais ils refont surface au bout d’un ou deux mois »Weasley, sors de ce corps. Comme il le lui avait déjà dit, une démonstration à lui tout seul allait être compliquée. Et il ne pouvait décemment pas lui dire de venir à un entrainement. Elle était tout de même dans une maison adverse à la sienne, Jensen ne pouvait pas risquer la stratégie des Serpentard -même s’il n’en pensait pas que du bien- juste pour les beaux yeux de la demoiselle en face de lui.
Il opta cependant, car cela était bien plus simple, pour une petite démonstration de vol. Enfourchant son balai, il donna un coup sur le sol pour s’envoler et se stabilisa tout d’abord à la hauteur d’Iva. Le balai, presque immobile, tanguait doucement au gré du vent. « Donne moi ta main. Fais-moi confiance. » Il attendit que la brune lui donne sa main, qu’il pose sur le manche du balai, devant lui. « Tu sens ? Il vibre. Il est fait pour voler, pas pour balayer… » Il s’envola ensuite plus haut dans les airs. Faire des figures ne serait que pitrerie, bonnes pour Weasley, qui voulait toujours se la péter à montrer ce qu’elle savait faire. Jensen n’avait pas besoin de cela. Et surtout, il n’avait pas besoin de voir Ivalyana Van Cress se liquéfier sur place en voyant ce que Jensen était capable de faire. Elle avait peur de voler, ce n’était pas en l’effrayant qu’il réussirait à la faire monter sur un balai. Lorsqu’il eut fini sa démonstration, il redescendit vers la brune, puis une fois à terre, se rendit compte que l’heure était passée. Au final, ça n'avait pas été si horrible que ça. Jensen avait même apprécié ce moment, sans pour autant en faire des caisses... Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait à Jensen McGowan ?!« Tu vois, c’est pas si horrible. Viens au prochain match, c’est Poufsouffle contre Serdaigle. Je resterais avec toi dans les gradins si tu veux. Pour tout t'expliquer. » Et si elle ne voulait pas, soit, il ne pouvait pas non plus la forcer. Mais un vrai match serait sûrement plus intéressant que de regarder Jensen voler dans les airs.