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Ξ Sujet: Circulez y'a rien à voir [ Quino ] Sam 28 Mar - 1:34
Circulez y'a rien à voir
Joaquín & Dahlia
made by black arrow
Avec le temps, Dahlia avait appris que la vie de préfète était accompagnée de son lot de contraintes comme par exemple, emmener le premier élève souffreteux venu à l'infirmerie, se coltiner les sermons moralisateurs de Dubtaigh, ou pire : tomber sur Weasley alors qu'elle sortait de la salle de bain des préfets. Faire le tour de tous les wagons du Poudlard Express à chaque aller, et à chaque retour dans le train en faisait malheureusement partie. Si la préfète s'appliquait à sa tâche comme dans tout ce qu'elle entreprenait, elle ne trouvait pas l'activité fascinante pour autant, et elle n'allait certainement pas feindre le contraire. Bien que le fait d'être accompagnée de Peony améliorait généralement la situation, elle n'eut en cette occasion-là même pas cette chance. Sa jumelle avait marmonné quelque chose concernant Léopold et avait disparu en un temps record - à tel point que la galloise avait presque imaginé un nuage de fumée apparaissant dans son sillage, à la manière des dessins animés moldus merci l'influence de Ash.
Foutue pour foutue, elle avait décidé de prendre son mal en patience, avançant dans le couloir du train peuplé de temps à autres d'élèves qui, décidément, auraient mieux fait de se trouver dans leurs compartiments attitrés, plutôt que d'obstruer tout le passage, merci bien. Le regard mauvais qu'elle avait été occupée à adresser à un petit élève de Gryffondor ayant renversé tout un sac de Bavboules par terre dans sa précipitation à la fuir s'écarter disparut quand elle sentit qu'on tapotait sur son épaule. Faisant volte-face, la brune posa sur les yeux sur un Serdaigle qui n'avait pas l'air bien plus vieux que le Gryffondor se trouvant actuellement à quatre pattes à un mètre d'elle distance de sécurité et venant - d'après les sons qui lui parvenaient - de se prendre la projection de l'une des Bavboules en pleine face. Soupirant, elle écouta le Serdaigle - Timothy - lui expliquer qu'un élève semait la zizanie à deux wagons de là, à grands renforts de Bombabouses. Elle sentit les battements de son cœur s'accélérer brièvement, et de manière tout à fait inexplicable. Penchant la tête sur le côté, elle demanda une description plus précise à Timothy.
Si elle s'était plutôt ennuyée quelques instants plus tôt, elle sentait que son inspection des compartiments venait peut-être de prendre une tournure nettement plus intéressante. Et il fallait être honnête, elle était presque impatiente. Sortant sa baguette de sa poche - pas question de finir asphyxiée dans la puanteur des Bombabouses -, elle se dirigea dans la direction indiquée par un Timothy qui ne tenait visiblement pas à y retourner. Elle n'imaginait que trop bien qui pouvait être à l'origine d'un désordre tel que les premières années fuiraient dans tous les sens, et sans but précis ce sont des poulets. Elle débarqua sur les lieux du crime, baguette levée, sens protégés à l'aide d'un sortilège olfactif, à deux doigts de déclarer un 'Aha' triomphant en mettant la main sur le coupable. Toute l'anticipation retomba d'un seul coup : elle s'était trompée. Sa baguette était pointée droit dans le visage d'un Gryffondor inconnu au bataillon sûrement un sous-fifre embauché par Weasley pour l'enquiquiner sur ses heures de travail, louchant dangereusement sur la pointe de celle-ci. Ce n'était pas Quino.
Elle ne savait pas exactement pourquoi elle s'était attendue à ce qu'il s'agisse du Poufsouffle. Ou plutôt, elle savait très bien pourquoi ça aurait pu être lui. Mais elle n'avait certainement pas de raison d'être déçue - ou d'enguirlander aussi véhément cet idiot de Gryffondor, supposait-elle. Mais ce qui était fait était fait. Elle avait toujours vécu par ce dicton, et ça n'allait pas changer aujourd'hui, sous prétexte que Parker était vraiment désolé madame et qu'il n'avait pas fait exprès - les Bombabouses lui avaient glissé des mains. Elle savait bien qu'il était dans l'essence même de Poudlard d'accepter tout le monde, mais parfois elle se disait qu'il y avait tout de même des limites. Toute occupée qu'elle était à ses récriminations intérieures, avec Parker la suivant comme un prisonnier se dirigeant vers l'échafaud, la préfète rentra de plein fouet dans une personne venant du sens opposé.
Prise de court, elle fut éjectée en arrière, heurtant à son tour Parker, qui poussa un cri de biche effarouchée qu'elle aurait trouvé des plus comiques si elle ne s'était pas sentie aussi désorientée. « Eh ! » protesta-t-elle avec véhémence, bien que son exclamation manqua du soupçon d'éloquence auquel elle avait habitué son auditoire donc essentiellement Peony. « Fais un peu ga- » Elle s'interrompit en croisant un regard gris-vert familier. Perturbée par le fait qu'elle s'était attendue à l'apercevoir à peu près dix minutes plus tôt, elle reprit pourtant plus naturellement : « Ah salut ! J'emmène Parker au professeur Clarks. Je ne t'avais pas vu. » Elle était consciente que ça revenait à enfoncer une porte ouverte. De toute évidence, si elle avait vu Quino, elle ne lui aurait pas foncé dedans. Elle n'était pas mégalomane au point de croire que les foules allaient s'écarter sur son chemin comme la mer Rouge devant Moïse. Ce qui ne signifiait pas que Quino n'aurait pas pu faire attention, lui.
Ξ Sujet: Re: Circulez y'a rien à voir [ Quino ] Sam 28 Mar - 16:18
Joaquín & Dahlia
Juin 2015
La quatrième année de Quino touchait à sa fin. Décidément, elle n'avait pas été de tout repos mais ce qu'il avait principalement retenu, après ces dix mois, c'était qu'il pouvait toujours compter sur ses amis - Alan et Prue en tête de file, cela va de soi - dans les bons moments comme dans les mauvais. Le gréco-argentin et son meilleur ami avaient pu remarqué à quel point ça faisait du bien de parler à ses proches quand quelque chose les préoccupait. Leur bande était clairement solide et les trois prochaines années à Poudlard allaient certainement être remplies de merveilleux souvenirs. Quino n'avait clairement pas à se plaindre : tout allait comme sur des roulettes, si on omettait des petits détails insipides. Les vacances d'été allaient amener avec elles son lot de baignades, de barbecues au plein air, de rencontres, de moments de décompression, et le Poufsouffle savait déjà qu'il allait les passer en compagnie de ses meilleurs potes.
Et c'est avec ces mêmes personnes que le garçon se trouvait pour ce voyage de retour dans le Poudlard Express. Viska, Prudence, Alan et Quino papotaient joyeusement jusqu'à ce que le capitaine décide de les lâcher sans vergogne laisser, sous prétexte qu'il avait "quelque chose à faire". Cela ne lui ressemblait pas de ne pas les prévenir de ses allées et venues et son meilleur ami se douta que cette éclipse furtive avait quelque chose à voir avec Graham Bishop. Tous ceux présents dans le compartiment avaient à présent été mis au courant et, surtout, avaient été aux côtés du jeune Irlandais pour le soutenir en cette période de doutes. D'un côté, Quino se dit qu'il était temps qu'Alan se bouge les fesses à ce propos mais d'un autre côté, ça lui rappelait sa propre lâcheté par rapport à ses prétendus sentiments à lui. Et si le blondinet finissait en couple avant Joaquín ? Ce dernier se faisait probablement des films mais il devait avouer que le capitaine avait toujours eu une longueur d'avance sur lui. Il se souvint, que, lors d'une des réunions de la BAM, Alan n'avait pas perdu de temps et était allé demandé directement à Viska d'être sa cavalière pour le bal. Même si pour Quino, ça paraissait naturel qu'il s'y rende avec Prue, il avait bien plus tardé avant de soumettre sa demande à sa meilleure amie. Franchement, trouver une cavalière pour le bal de Noël n'avait rien d'exceptionnel mais les gens semblaient toujours en faire tout un fromage. Néanmoins, le sujet actuel était tout autre. Les deux garçons avaient chacun développé des sentiments pour quelqu'un, pour le moins, inattendu. Quoi qu'il en soit, ça s'était passé et ils devaient maintenant vivre avec et avancer. Du moins, il semblait que c'était le choix d'Alan en ce moment-même, tandis que Quino continuait de se cacher derrière une carapace. Balancer des blagues à tout va était naturel chez lui, alors il continuerait d'utiliser cette technique pour masquer ses sentiments.
Bien que Viska et Prue étaient de très bonne compagnie, le jeune Poufsouffle décida d'imiter son meilleur ami et de partir vagabonder dans le train. Il y aurait sûrement du trouble à semer par-ci, par-là, qui sait ? C'était techniquement le dernier jour d'école et personne ne pourrait lui mettre de retenue pour l'année en cours. Bien sûr, être collé dès la rentrée suivante n'était pas une hypothèse à écarter mais Quino avait le goût du risque. Quelques minutes seulement après avoir arpenté les différents wagons, il fut témoin d'une scène pour le moins cocasse. Une préfète était en train d'enguirlander un élève plus jeune et cette même préfète n'était nulle autre que Dahlia, alias la fille qui avait réussi à faire tourner la tête de l'incorrigible fauteur de troubles numéro un du château , alias Joaquín Kostas au cas où. Faisant fi des questions qui se formaient dans sa tête, du genre « Pourquoi est-elle si mignonne, même quand elle s'énerve sur un gosse ? » ou bien « Quel goût ont ses lèvres ? », il décida d'observer ce spectacle de loin. La Serdaigle ne l'avait pas encore remarqué et c'était tant mieux. Apparemment, un étudiant plus jeune avait coupé l'herbe sous le pied de Quino en provoquant un bazar monstre à l'aide d'un tas de bombabouses. Le quatrième année sourit à cette pensée : s'il venait à se faire expulser - ce qui pourrait potentiellement arriver - la relève semblait assurée. Il se dit qu'il devrait toucher un mot au jeune Gryffondor à l'avenir afin de le guider dans le droit chemin des retenues quotidiennes.
Seulement, quelqu'un d'autre attira son attention : Joséphine passait par là et Quino devait impérativement lui partager son avis - qu'elle le veuille ou non - sur la rubrique Quidditch du dernier numéro de la Gazette du Sorcier. C'était une question de vie ou de mort. Et Jo' semblait tout désignée pour écouter le monologue de son cadet. Il l'interpella donc et fit bien en sorte qu'elle ne s'échappe pas si facilement de ce conciliabule. Une fois qu'il eut fini d'énumérer avec minutie le draft complet du Club de Flaquemare à la rouquine, il prit congé d'elle. Seulement, comme il avait tourné le dos à Dahlia et que celle-ci, ayant également la tête ailleurs, n'avait pas regardé où elle mettait les pieds, elle fonça tout droit dans le gréco-argentin alors que celui-ci faisait volte-face. Il laissa échapper un « Ah ! » surpris et d'un coup, se rattrapa avec sa main droite à la poignée du compartiment le plus proche et tendit l'autre bras dans une tentative désespérée pour sauver Dada d'une chute fatale douloureuse. Ses doigts ne firent qu'effleurer la main de la jeune fille et hop, un nouveau contact peu nécessaire, c'est cadeau et l'élément qui amortit sa chute fut finalement le petit Gryffondor qui la suivait avec une moue honteuse comme s'il venait de se faire sérieusement taper sur les doigts.
Une fois la collision passée, la jeune fille se garda d'enguirlander Quino. C'est vrai qu'il faisait une tête de plus qu'elle - c'est que ça pousse vite, à cet âge-là - mais ça ne ressemblait pas spécialement à Dahlia Lloyd de laisser passer un tel affront. Certes, le jaune et noir exagérait sûrement un tantinet mais c'était son petit pêché mignon, que voulez-vous ? « Salut ! Tu n'as rien ? » s'inquiéta-t-il étonnamment en ignorant complètement l'état du pauvre Gryffondor traumatisé derrière. Conscient de son écart, il décida de se ressaisir. « C'est cool ça, j'en parlerai à mon frigo. » lui répondit-il, en lui offrant son plus beau sourire. Il ne savait pas pourquoi mais il adorait taquiner la préfète avec ses blagues qu'elle ne trouvait, la plupart du temps, pas drôles. Il observa le dénommé Parker et eut clairement pitié de lui. « Voyons Dada, il ne mérite pas un tel sort. Et puis, c'est le dernier jour d'école, ne sois pas si dure. » Il se souvenait pourtant très bien que la brunette l'avait plus d'une fois tiré d'affaire grâce à son statut de préfète. « Je suis sûr que ce cher Parker ne cherchait à nuire à personne avec ses bombabouses. » insista-t-il, se prenant soudainement pour un preux chevalier. Ce petit Peter Parker était peut-être sa relève attitrée, il serait dommage de le traumatiser juste avant les grandes vacances.
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Dernière édition par Joaquín Kostas le Ven 17 Avr - 10:43, édité 2 fois
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Ξ Sujet: Re: Circulez y'a rien à voir [ Quino ] Dim 29 Mar - 3:43
Fait peu commun, Dahlia avait été trop perdue dans ses propres pensées pour surveiller ce qui se passait devant elle, et avait donc heurté quelqu'un de plein fouet. Mais entre l'anticipation retombée comme un soufflé, et surtout, Parker qui ronchonnait derrière elle qu'il n'était pas coupable, que c'était un coup monté, une machination et tout le tralala, la préfète de Serdaigle s'était trouvée plus distraite qu'à son habitude. Et voilà qu'elle levait les yeux pour croiser le regard de Quino, qui non content de l'avoir aidée plus que récemment à s'échapper de l'infirmerie, manquait de quelques millimètres seulement de jouer les preux chevaliers à nouveau et de la sauver d'une chute quasi certaine. Mais heureusement pour la fierté de Dahlia, Quino ne fit que frôler sa main si ça avait été un Jane Austen on serait sur un niveau d'intimité maximum en fin de compte, et ce fut Parker (le malheureux) qui vînt la rattraper, ou plus exactement : qu'elle heurta contre son gré, mais qui eut le bon goût de ne pas tomber à la renverse sous son poids.
« Je vais bien. » répondit-elle un peu brusquement, déconcertée par la sollicitude de Quino, et surtout son apparition soudaine. Sans même évoquer le fait qu'elle détestait avoir l'air d'une sorte de fleur fragile qui nécessitait qu'on la secoure. Sous ses airs de petite fille sage et délicate, ça n'était vraiment, vraiment pas le cas. En cela, elle n'était pas la petite-sœur de Léopold pour rien. Comme elle n'était pas totalement mal élevée, la préfète se tourna vers Parker, lui glissant un « Et toi ça va ? » qui trouva pour toute réaction une réponse affirmative presque instantanée, comme s'il espérait que son acte pseudo héroïque pourrait le sauver de la punition. Elle se détourna du Gryffondor lorsque Quino reprit la parole pour lui adresser des paroles tout à fait farfelues. Elle l'observa avec circonspection. « Ton... frigo ? » répéta-t-elle, confuse. « C'est une expression ? » Il lui semblait que les Kostas vivaient en Angleterre, mais elle doutait que cette expression-là en provienne, et ait mystérieusement échappé aux gallois. Une traduction du grec, ou de l'argentin, peut-être ? Ou quelque chose venant du monde moldu ? Elle haussa un sourcil. « C'est une façon de dire que tu t'en fiches ? » Décidément, elle avait de plus en plus de mal à comprendre Quino. D'abord son comportement erratique pendant le cours sur les sortilèges de projection oui, clamer haut et fort que Victoire était superbe était synonyme d'erratique, et maintenant ça.
Pendant ce temps, il lui souriait de toutes ses dents, ce qui, pour le coup, n'était pas tout à fait nouveau. Il avait toujours été d'un jovial à la limite du maniaque. Habitude qu'elle avait attribuée à son affiliation (malheureuse) à Poufsouffle. Ces gens-là étaient systématiquement heureux, pour une raison tout à fait inexplicable. Comme si chaque instant vécu était une cause d'émerveillement disproportionné. Faraday semblait mystérieusement échapper à cette règle : Dahlia l'avait vue ronchonner bien plus qu'il n'était de coutume pour ses congénères. Etudiant le visage de Quino, Dahlia songea qu'ils se trouvaient très près l'un de l'autre, dans ce couloir étriqué du Poudlard Express. Plus près qu'ils ne l'avaient été depuis plusieurs mois : plus précisément, depuis l'infirmerie. Récemment, la préfète s'était demandée s'il n'y avait pas une solution toute simple aux égarements de son esprit. Si ses hormones tenaient absolument à lui faire trouver Quino attirant, peut-être fallait-il tout simplement qu'elle y cède une bonne fois pour toutes. C'était une expérience comme une autre, et Dahlia avait toujours été amatrice d'expériences. Si elle l'embrassait vraiment, comme elle s'était dernièrement surprise à l'imaginer, au moins aurait-elle enfin l'esprit plus tranquille. Avec Dahlia, chaque problème avait sa solution. Mais la situation actuelle ne s'y prêtait pas tout à fait : elle avait déjà le cas de Parker-le-benêt à gérer.
Elle fronça les sourcils en entendant les paroles suivantes de Quino. Elle pointa un index sceptique dans la direction du brun. « Tu es au courant pour les bombabouses ? » Elle supposait que s'attendre à ce que Quino arrête le Gryffondor dans ses méfaits aurait été beaucoup trop demander. « Il prétend qu'il ne les a pas touchées, qu'elle ont glissé, ou je ne sais quelle autre excuse ridicule. » Elle haussa les épaules. « C'est un problème pour son directeur de maison. Je me serais bien passée de le traîner à travers tout le train, mais il a traumatisé toute une tripotée de première années. » En fait, elle se serait bien passée de traiter cette affaire tout court. Elle avait cru que Timothy l'envoyait vers une situation tout à fait différente, chose qu'elle ne comptait absolument pas indiquer à Quino. Elle avait sa dignité, merci bien. En outre, elle était relativement d'accord avec le Poufsouffle : c'était effectivement le dernier jour de l'année, et elle avait mieux à faire. Mais elle n'aimait pas non plus qu'on la prenne pour une idiote, ce que Parker avait éhontément fait, histoire de pousser sa bêtise jusqu'au bout. Même Quino faisait généralement preuve de plus de finesse - voire d'honnêteté - lorsqu'il était pris en flagrant délit.
Du mouvement derrière elle fit réaliser à la préfète qu'ils bloquaient effectivement le chemin, et elle dut se rapprocher de Quino, traînant Parker derrière elle, pour laisser passer plusieurs élèves de sixième année. Elle sourit en croisant le regard de Noé Montgomery venu poursuivre José jusque dans les tréfonds du Poudlard Express, qu'elle ne s'était pas attendue à revoir au moins avant le stage d'auto-défense proposé aux membres de la BAM au cours de l'été. Prenant conscience de sa proximité renouvelée avec Quino, elle poussa subtilement Parker en arrière abus de pouvoir pour avoir un peu plus d'air tu prendras bien un petit Mentos, Quino ? tout en demandant au brun : « Tu vas faire le stage pendant l'été ? On va y aller nous avec Peony. » Jusque là, elle avait supposé que Alan, Prudence et Quino s'y rendraient tous les trois. Après tout, Prudence avait fondé la BAM avec Viska, et ces trois-là semblaient toujours inséparables.
Ξ Sujet: Re: Circulez y'a rien à voir [ Quino ] Lun 30 Mar - 17:08
Il était de notoriété publique que Quino était relativement tête en l'air. Il n'y avait ainsi rien d'étonnant qu'il ait négligé la taille relativement restreinte des couloirs du Poudlard Express et que, après avoir partagé avec Joséphine une discussion - principalement à sens unique - sur les dernières nouvelles au niveau du Quidditch international, il n'ait pas pas à attention à ce qui - ou plutôt qui arrivait dans le sens inverse. La pauvre victime de cette collision n'était autre que Dahlia, qu'il avait justement observé quelques minutes plus tôt. Par Merlin, pourquoi fallait-il qu'il rentre en contact aussi souvent avec la jolie brune ? Certes, lors de l'épisode de l'infirmerie, c'était lui qui l'avait voulu mais il n'avait pas beaucoup réfléchi, pour le coup mais lui arrive-t-il jamais de réfléchir ?. Le compartiment des professeurs se trouvant dans la direction du Poufsouffle, cela paraissait normal que la préfète entreprenne d'y emmener le garnement qui avait, apparemment, commis un crime d'une gravité hors-norme.
Pris de court par le choc, Quino eut le réflexe d'essayer de limiter la chute de son amie, en vain. Heureusement, c'était plus de peur que de mal. Le gréco-argentin avait beau avoir grandi de manière considérable depuis qu'il était entré dans la puberté, il n'était pas pour autant devenu costaud. Du coup, pas de quoi faire des gros dégâts quand une demoiselle lui rentrait dedans. Il décida tout de même de se ressaisir et d'arrêter de montrer qu'il pouvait être sensible, parfois. Il s'éclaircit la gorge et répondit simplement par « Cool. ». Dahlia fut celle qui s'inquiéta du sort du jeune Gryffondor, son aîné l'ayant clairement oublié à la vue de la bleu et bronze. L'heure de jouer les preux chevaliers n'était pas encore venue.
Sans surprise, Dada ne comprit pas la blague de son interlocuteur. Quino ne put s'empêcher de rire brièvement. Qu'elle était mignonne, quand elle s'y mettait. Pourtant, depuis le temps, elle devait être habituée et avoir appris à apprécier son humour, non ? Armé de son sourire narquois, le quatrième année l'observa s'approcher petit à petit de la réponse. « Bingo ! Tu deviens plus drôle de jour en jour ! » répondit-il, car la préfète n'était pas forcément connue pour son sens de l'humour surdéveloppé. Il faudrait vraiment qu'il lui donne des cours sur la matière.
Par la suite, le garçon s'improvisa sauveur de jeunes filous qui cherchaient à marcher sur ses traces. Même si la retenue était forcément un passage obligé pour tout fauteur de trouble, Quino ne trouvait pas nécessaire d'être puni le dernier jour de l'année scolaire. Dada pouvait bien faire un effort, comme elle l'avait déjà fait dans le passé «Merci Dada, je ne serais rien sans toi. ». Aussi, le gréco-argentin choisit-il de mentir comme il savait si bien le faire. « Ouaip, j'ai tout vu. » assura-t-il en acquiesçant, alors qu'il était arrivé après la "catastrophe". Seulement, en matière de farces et attrapes, il n'y a pas de place pour les lois, encore moins pour l'honnêtété. Quino aurait même pu passer des heures à contempler la jeune fille, tellement elle le faisait rire quand elle se justifiait mais il avait une jeune recrue potentielle à sauver. « Eh bien, il dit sûrement la vérité ! » affirma le grand brun. Dahlia lui expliqua alors les faits de son point de vue. Décidément, il y avait beaucoup d'espoir chez ce jeune rouge et or ! Heureusement pour le gamin, le professeur Clarks n'était pas le plus vaches des professeurs et il avait toujours moyen de s'en sortir. S'il avait été à Serpentard… Il valait mieux ne pas y penser. Ne pouvant se contenir, le poursuiveur des blaireaux afficha un grand sourire et se pencha vers le mini-lui non, il n'exagère pas. « Bien joué mec ! Tope-là ! » s'exclama-t-il, forçant à moitié le Gryffondor à lui taper dans la main. Quino prévoyait déjà la réaction de Dada, du genre («Quino ! Tu n'es pas censé l'encourager ! ») ou toute autre morale à deux balles. Franchement, qui y avait-il de mal à vouloir s'amuser un peu en ces jours ensoleillés Joaquín Kostas, poète à ses heures perdues ? Une chose était sûre, si Quino avait hérité du poste de préfet, ça aurait tout bonnement été la fin de Poudlard. Dahlia gérait bien son rôle, même si elle n'était pas - encore ? - la terreur des plus jeunes années.
Comme le Poufsouffle l'avait si bien omis, les couloirs du trains étaient plutôt étroits et à l'approche d'un troupeau groupe de sixième année, les trois étudiants durent se serrer pour les laisser passer. La journée de Quino se passait si bien qu'il n'avait même pas émis l'hypothèse que quelqu'un pourrait venir la lui gâcher. Le garçon était généralement ami avec tout le monde mais il y avait bien un mec qu'il ne pouvait pas voir en peinture. C'était ce crétin de Montgomery, qui, non content de l'avoir balancé au professeur Clarks lors d'un de leurs cours de vol communs, décida d'échanger un sourire avec Dahlia. Non mais, on marchait sur la tête, là ! Cette simple apparition suffit à faire disparaître le sourire espiègle de Quino Ted Lupin n'a qu'à bien se tenir !. Ce dernier était tellement occupé à imaginer tous les scénarios possibles pour faire ravaler son satané sourire à cet idiot de Montgomery qu'il ne réagit même pas face à la proximité soudaine de la Serdaigle. Un contact de plus ou de moins, on n'était plus à ça près, maintenant ! Cependant, pour toute démonstration de jalousie, il ne se contenta que de lever les yeux au ciel avant de reporter son attention sur la jeune galloise. « Je comptais venir au stage mais finalement, si c'est pour voir la sale gueule de Montgomery à longueur de journée, non merci. Ouais, j'y vais avec Alan et Prue. » informa-t-il, espérant ne pas y croiser Noé c'est là qu'il se fourrait le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Histoire de faire disparaître cette image néfaste de son esprit, Quino orienta la conversation vers un autre sujet. « Vous partez en vacances cet été ? » demanda-t-il, songeant déjà aux fabuleuses destinations qu'il allait visiter lui.
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Ξ Sujet: Re: Circulez y'a rien à voir [ Quino ] Mer 1 Avr - 12:20
« Et toi ? » s'entendit-elle demander avec au moins autant d'éloquence que le 'Cool' lâché par Quino en apprenant qu'elle allait bien - pas de commotion cérébrale, pas de dommage à son visage son gagne-pain. Il n'était pas tout à fait dans leurs habitudes d'échanger des platitudes, et Dahlia aurait préféré s'en éloigner rapidement. Néanmoins, il n'était pas non plus dans ses habitudes de rentrer dans les gens ainsi. Qui était-elle après tout, Ash Tempérance Biel ? Et pourtant, même si elle aurait voulu pouvoir blâmer Parker, ou Quino ou Victoire, oui c'est gratuit, en l'occurrence, elle ne pouvait que s'en prendre à elle-même. C'était elle qui n'avait pas fait attention, après tout. Et peut-être un peu Quino aussi appelez la la girouette, rien ne l'empêchait d'être attentif pour deux, lui.
« Ça doit être ton grand potentiel comique qui finit par déteindre sur moi. » rétorqua-t-elle tout en sarcasme aux pseudo félicitations que lui adressa ensuite le Poufsouffle. Il faut dire que Quino était le roi des blagues basées sur des références qu'elle ne connaissait ou ne comprenait pas, qu'elle accueillait avec son impassibilité traditionnelle - bien qu'étrangement, il avait toujours été l'une des personnes à l'école parvenant à lui arracher de rares sourires. Quand ses blagues étaient vraiment drôles il faut augmenter un peu ton niveau Quino, tu as un public difficile là !
Bien que s'étant attendue à trouver Quino en train de magouiller ses farces habituelles, Dahlia était à la place tombée sur Parker - dont le prénom lui avait échappé aussitôt qu'il l'avait prononcé, malheureusement. Terrence, peut-être ? Ou Theolysius ? Tant pis ! -, et il était possible qu'il ait écopé d'un peu plus de réprimande qu'il n'aurait eu en temps normal, née d'une certaine frustration à devoir à présent rameuter tous les élèves exilés jusqu'au wagon, comme un chien de berger avec son bétail. Et maintenant, voilà que Quino apparaissait comme une fleur, lui recommandant de fermer les yeux sur les égarements de Theolysius et clamant haut et fort qu'il avait tout vu, avec cette assurance qu'elle associait caractéristiquement à ses mensonges. « Autant que tu dis la vérité, quoi. » résuma-t-elle en levant les yeux au ciel. Et puis, c'était quoi cette nouvelle de manie de voler au secours de toutes les causes perdues je croyais que tu ne faisais ça que pour moi Quino, choquée et déçue. Le connaissait-il seulement, ce Thorrence ? Si ça se trouvait, c'était un abominable personnage. Fronçant les sourcils, elle se tourna vers le principal intéressé, qui, en dehors de sa stupidité apparente elle se radoucit ça fait chaud au cœur paraissait plutôt repentant.
Elle étudia le visage de Quino avec circonspection, après que le grand brun ait ponctué ses encouragements envers Tobyn d'une franche tape dans la main. Ce dernier eut au moins la décence de perdre son sourire, auparavant étendu jusqu'aux oreilles, quand il s'aperçut qu'elle le regardait. On n'avait pas idée d'être entouré d'autant d'enfants. « Qu'est-ce que tu y gagnes toi exactement, si je le laisse partir ? » demanda-t-elle en haussant un sourcil. « Et il n'y avait vraiment pas de quoi le féliciter. On est sur une performance un peu minable - sans vouloir t'offenser. » dit-elle, pince-sans-rire, en s'adressant à Troy. « Mais tu dois déjà le savoir Quino, puisque tu as tout vu. » termina-t-elle en ramenant un regard perçant vers le Poufsouffle. Elle commençait à se dire que cette situation requérait en fait beaucoup trop d'effort pour un résultat qui serait, quoiqu'il advienne, peu satisfaisant pour elle (et pour Theolysius, et probablement pour le professeur Clarks, qui profitait peut-être d'une sieste bien méritée après une longue année de plus passée à Poudlard pensée pour Haven). Comment se faisait-il qu'à chaque fois que Joaquín Kostas était dans les parages, sa vie tendait à devenir un véritable cirque, surtout dernièrement ? Une question qui la hantait.
Déjà proche de Quino dans ce couloir étriqué, elle se retrouva quasiment collée au brun pour laisser passer d'autres élèves. Plutôt contente d'apercevoir Noé, l'ami de son frère avec qui elle s'était récemment découvert des points communs la passion des Poufsouffles notamment, elle finit par ramener les yeux vers un Kostas à l'air renfrogné inhabituel dis tout de suite que je pue. Elle songea que cette proximité inopinée aurait été l'opportunité idéale pour l'expérience, mais un toussotement provenant de derrière elle lui indiqua que Parker était toujours là. Détournant le regard des lèvres de Quino, sur lesquelles elle s'était brièvement attardée, elle retrouva une distance plus raisonnable avec le Poufsouffle avant de répondre : « Quelle loquacité Kostas ! Je t'ai connu plus bavard que ça. » Pas qu'elle avait particulièrement envie que Quino lui fasse une Weasley et commence à lui raconter la vie de Faraday en dix saisons, mais il y avait un minimum - même pour lui. Puis : « On va en Jordanie, à Pétra, avant le stage au Ministère, j'ai trop hâte ! Il y a plein de légendes sur la ville et il va faire beau. » répondit-elle sans cacher son enthousiasme. Une cité antique, ou le rêve pour une petite sorcière rêvant de devenir briseuse de sort. Sans parler du fait que son teint pâle ne pourrait que bénéficier d'une petite cure de soleil - même si incidemment, elle ne supportait pas très, très bien le soleil. Il serait question de bien se tartiner de crème solaire - les Lloyd, famille fantomatique. « Et vous, vous partez ? » demanda-t-elle à son tour, les yeux brillants. La perspective des vacances l'avait nettement enthousiasmée.
Ξ Sujet: Re: Circulez y'a rien à voir [ Quino ] Dim 5 Avr - 0:27
S'inquiéter des possibles séquelles de Dahlia après le choc avait été un réflexe un peu involontaire de la part de Quino. Il avait été pris de court par cette collision et remarqua après coup que ce n'était pas la peine d'en faire tout un plat. La préfète lui assura qu'elle allait bien et puis retourna la question à son interlocuteur. Il put alors se remettre à agir naturellement du moins, pour un Joaquín Kostas lambda. « T'inquiète, je suis aussi fort qu'une fourmi, si une fourmi était de cette taille-là. » répondit-il avec un sourire, en écartant ses mains le plus loin possible l'une de l'autre, histoire de donner une idée à Dada de la superficie de la créature. Il ne faut pas chercher trop loin, la plupart du temps, il n'y avait que lui qui pouvait comprendre ses blagues débiles. De plus, devant lui ne se trouvait pas le meilleur public de Grande-Bretagne et il y avait une grande probabilité pour que la Serdaigle le regarde à nouveau comme s'il était un extra-terrestre, à moins qu'elle ait vachement développé son sens de l'humour, ce qui aurait été étonnant car elle commençait seulement à piger certaines des vannes de son ami jaune et noir.
Seulement, tout espoir n'était pas perdu car de un, Dahlia insinua qu'elle acquérait effectivement ce fameux sens de l'humour et de deux, elle… complimenta Quino ? Décidément, la chaleur du mois de juin devait lui avoir tapé sur la tête. Non, il y avait erreur, Dada ne pouvait pas être sérieuse. Le Poufsouffle rigola brièvement avant de commenter ses paroles. « Content de voir que tu le reconnais enfin ! » même s'il avait franchement du mal à y croire. L'heure des grosses tranches de rire entre les deux élèves n'était pas encore arrivée. Tant pis, il se sacrifierait encore pour supporter l'absence de sourire chez la jeune fille. Il savait très bien qu'il y avait moyen de faire apparaître un rictus sur son visage, ou même de la faire rire. Il ne baisserait pas les bras de sitôt.
Mademoiselle Lloyd osa ensuite insinuer que Quino était un fieffé menteur après que celui-ci eut soutenu la véracité des propos de son cadet. Fixant Dahlia de ses yeux gris-vert, le quatrième année simula un air choqué et haussa les sourcils. Il s'éclaircit alors la gorge histoire de feinter son mécontentement. « Mais je dis toujours la vérité, Dada. Regarde, par exemple : Tu es très belle aujourd'hui. » assura-t-il. Prenant son rôle de préfète bien à cœur, Dada ne baissa pas les bras aussi facilement. « Rien du tout. Je pense juste qu'il faut se détendre à l'approche de ces vacances. Tu pourrais par exemple le laisser partir et venir t'empiffrer de chocogrenouilles avec moi. » tenta-t-il avec un sourire, n'ayant rien à perdre. Les chances pour qu'elle accepte étaient de toute façon égales à moins d'un pourcents. « Ah, c'est bien dommage. S'il avait été mis dans le droit chemin dès le début, il ne se serait sûrement pas fait prendre. » opina-t-il ensuite, insinuant clairement qu'il pourrait endosser le rôle de son mentor. Joaquín Kostas ne s'était toujours pas transformé en enfant modèle prêt à suivre le règlement à la lettre. « Effectivement, j'ai des yeux partout. » affirma-t-il, comme réponse aux éclairs que lui lançaient les yeux de la brunette. S'il y avait eu un semblant d'attitude détendue chez Dahlia quelques minutes plus tôt, elle avait clairement déjà disparue. Dommage, Dada était décidément plus fun quand elle se relâchait un peu.
L'apparition de Montgomery contribua ensuite au changement d'humeur du poursuiveur des blaireaux. Dire que quelques secondes avant que la tête du Serpentard n'apparaisse, Dahlia s'était malencontreusement retrouvée plaquée contre son camarade de classe. *Mauvais timing, Montgomery ! Retourne racuspoter auprès de ton cousin !* pensa-t-il à ce moment-là. Effectivement, la proximité de la préfète ne le dérangeait plus tant que ça. En fait, il trouvait ça même plutôt agréable. Elle dégageait une bonne odeur et puis elle était loin d'être désagréable à regarder. Voilà qui n'allait pas manquer de trotter encore dans la tête du gréco-argentin pour les jours à venir. Ce fut toutefois Parker qui mit, en quelque sorte, fin au contact de ses aînés. Il cherchait vraiment à s'attirer les foudres de tout le monde celui-là. Était-ce comme ça qu'on remerciait son potentiel sauveur ? *Ca m'apprendra à vouloir aider des gosses, moi* dit le garçon qui était l'un des plus immatures de sa promotion.« Hein ? » dit-il en reportant son attention sur la jolie brune, après avoir foudroyé le jeune Gryffondor du regard. « C'est ta beauté qui m'abasourdit C'est le porridge que j'ai mangé ce matin qui m'est resté sur l'estomac. » improvisa-t-il, refusant de se faire prendre en pleine mini-crise de jalousie. Il ne cessait de le répéter, les sentiments, c'était pour les nazes. Le sujet des destinations de vacances semblait être un bon échappatoire. « Trop cool, la Jordanie ! Tu me raconteras. » déclara-t-il. Amoureux d'aventures, le garçon adorait découvrir des nouveaux lieux. Peut-être même que la famille Lloyd possédait un appareil photo, ce qui rendrait le partage de leurs souvenirs plus visuel. « Vous avez un appareil photo ? » interrogea-t-il, souhaitant rester sur un sujet de conversation qui l'intéressait pas comme ce satané Noé Montgomery gna gna gna alors oui c'est vrai qu'il n'a pas du tout été mentionné dans la conversation mais la mauvaise foi, on adore ça. « Ouais, on part en Grèce et en Argentine comme chaque été et il parait que les sud-américains sont plutôt doués en philtre d'amour. Ca te dit pas de tester avec moi ?. » Bien qu'étant nés en Angleterre, les enfants Kostas bénéficiaient d'un héritage assez diversifié qui se reflétait évidemment sur leur teint de peau rien à voir avec la blancheur de Dada.
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Ξ Sujet: Re: Circulez y'a rien à voir [ Quino ] Mar 7 Avr - 0:49
Dahlia avait du mal à observer Quino avec autre chose que du scepticisme quand il se comparait à une fourmi et lui en indiquait les dimensions en écartant les bras comme s'il voulait lui faire le plus grand câlin de la Terre j'arrive. Elle avait envie de lui rétorquer que si les fourmis étaient certes fortes, elle ne donnait en revanche pas cher de leur peau si on leur marchait dessus (ou dans leur cas, si on leur fonçait violemment dedans), mais elle décida à la place d'assouvir sa propre curiosité : « Tu ne m'as pas vue arriver ? Ma maman m'a toujours dit que j'éblouissais tout sur mon passage. » demanda-t-elle en scrutant le visage du grand brun avec intérêt. Qu'avait-il été occupé à faire avant qu'ils ne croisent, puisqu'il n'avait apparemment pas été impliqué dans le grand coup fomenté par cet-idiot-de-Parker ?
De manière imprévue, le Poufsouffle parvînt à interpréter le commentaire sarcastique de Dahlia concernant son humour comme un compliment, ce qui lui fit ouvrir de grands yeux, surprise. « Je blaguais Nono et la foule est en délire sous le choc de ce surnom, je croyais que c'était moi qui ne comprenais pas ton humour, pas l'inverse ! » lui fit-elle remarquer en fronçant les sourcils, ne sachant pas s'il avait parfaitement compris ses sarcasmes et se moquait ouvertement d'elle - ce ne serait pas nouveau - ou s'il pensait vraiment qu'elle complimentait ses qualités comiques - pour le coup une grande première. Si c'était ce que ressentait Quino dès qu'elle ne saisissait pas l'une de ses bonnes vieilles références, elle n'était pas sûre d'apprécier.
Ne daignant pas contester sa déclaration comme quoi il disait toujours la vérité (elle avait un témoin du contraire, dans lequel elle avait une confiance absolue : sa propre petite personne madame est mégalo), elle analysa plutôt ses arguments pour une relaxe immédiate et sans appel du petit Parker. D'un côté, Parker l'avait bien enquiquinée avec sa blague pourrie on a perdu le filtre, de l'autre, elle avait effectivement mieux à faire que de traîner sa carcasse jusqu'au professeur Clarks. Contrairement à ce que semblaient penser tous ces petits voyous qui sévissaient dans Poudlard Dahlia est une personne âgée aigrie on y est, elle avait sa propre vie, et des loisirs qui n'incluaient absolument pas leur gardiennage - rôle accompagnant sa position de préfète, et en aucun cas une aspiration personnelle. Le sourire de Kostas la fit déglutir subrepticement.
Comme elle était du genre méfiante, elle demanda d'abord : « Tu les as vraiment, les Chocogrenouilles ? » gratifiant Quino d'un regard perçant. C'était qu'elle ne voulait pas sa faire rouler sous les aisselles dans la farine sur la marchandise. Il était de notoriété commune qu'elle avait une passion pour la nourriture. En vérité, on la croisait rarement sans qu'elle n'ait quelque chose à la main, prêt à être dévoré. Barre au chocolat, pomme verte, même combat. « Il n'a vraiment pas besoin de ça. » Levant les yeux au ciel, la préfète songea qu'il ne manquerait plus que ça. Qu'outre ses méfaits habituels, Quino se mette à former de grands génies comme Parker. Autant cramer l'école pour de bon, non ? « Si au moins son tour avait un intérêt. Mais là, c'était juste lâcher plein de Bombabouses pour lâcher plein de Bombabouses. De l'argent jeté par les fenêtres, Timothy Parker. » conclut-elle en secouant la tête, presque déçue "je ne suis pas en colère Thelonius, je suis juste déçue" en se tournant brièvement vers le Gryffondor. Enfreindre le règlement pour une bonne raison, elle pouvait au moins comprendre. Tant qu'il y avait une cible, un plus grand dessein. Mais terroriser des première années facilement impressionnables, de la manière la moins discrète possible, c'était simplement ridicule. Et ce n'était pas comme ça qu'il s'attirerait le respect de la préfète de Serdaigle "je veux plus de panache Terry, du son, des lumières, des paillettes !"
Puis, après que des sixième années aient poussé tout le monde sur leur passage, bravo les vieux soient passés dans le couloir, forçant Dahlia à nettement se rapprocher de Quino, celui-ci se comporta d'une manière qui suscita l'étonnement de la brune, qui n'était pas du genre à se plaindre du manque de loquacité de ses interlocuteurs, au contraire "Victoire si tu te tais je te donne toute la fortune familiale." L'explication du Poufsouffle, particulièrement glamour, la fit pourtant sourire avec amusement. « Merci pour cette info charmante sur tes habitudes alimentaires et tes problèmes digestifs ! » nota-t-elle en haussant un sourcil, avant de poursuivre concernant la destination de vacances de la famille Lloyd. « Oui, tu y es déjà allé toi ? » Elle acquiesça d'un hochement de tête à la question suivante du brun : « J'en ai eu un pour mon anniversaire l'an dernier. Je vais l'emmener avec moi à Pétra ! » Si elle préférait encore le dessin, elle était aussi fascinée par la technologie des appareils moldus, quand bien même ceux qui étaient ensorcelés par les sorciers n'étaient pas si compliqués d'usage ou de compréhension.
« Vous avez beaucoup de famille là-bas ? Vous y allez tous les ans, non ? » C'était quand même nettement plus exotique que le Pays de Galles, elle devait bien l'accorder aux Kostas. Puis, mue par un instinct auquel elle décida de se fier, elle détourna le regard vers Parker, qui se rongeait tranquillement les ongles en attendant sa sentence. « Tu peux y aller. C'est le dernier jour. » décida-t-elle d'une voix sans appel. Parker, pourtant, mettait du temps à réagir. « Maintenant. Et ne recommence pas ! » l'avertit-elle tandis que le Gryffondor prenait ses jambes à son cou. Elle espérait qu'elle ne regretterait pas cet acte de charité.
Ξ Sujet: Re: Circulez y'a rien à voir [ Quino ] Jeu 9 Avr - 23:06
Quino ne put contenir un léger rire en entendant la question de son interlocutrice. Évidemment qu'il ne l'avait pas vue arriver, sinon il aurait été occupé à baver comme un débile. Heureusement, ça Dahlia n'en savait rien et le gréco-argentin s'en félicitait. Il n'avait pas comme projet de se prendre un râteau lors de son dernier jour d'école. L'observer de loin, c'était très bien au final, même s'il devait se rendre à l'évidence : la proximité de la préfète ne le dérangeait pas, ou du moins, plus du tout, bien au contraire. Aussi n'avait-il pas pensé qu'elle avait dans l'idée d'emmener le petit fauteur de troubles jusqu'au wagon des professeurs. « Non, je parlais à Joséphine des derniers résultats du Club de Flaquemare. Tu savais que l'un de leurs nouveaux poursuiveurs étudiait à Poudlard y a pas si longtemps que ça et qu'il était dans ta maison ? D'ailleurs, tu ferais mieux d'appeler les flics parce qu'il doit être en train de tout dévaliser ! » répondit-il avec un sourire taquin. Hop là, en voilà une belle manière pour que Dada regrette ce début de conversation avec Joaquín. Le quidditch et l'humour, deux domaines qui n'intéressaient visiblement pas la jolie brune. Aussi, la mention de Joséphine était nécessaire : si Dahlia voulait rendre Quino jaloux avec Noé Montgomery, le Poufsouffle n'allait pas se priver non plus on se fait beaucoup de films dans sa tête à quinze ans… !
Le poursuiveur des blaireaux avait eu l'espoir que Dada se soit enfin décoincée pour qu'elle puisse se joindre à lui pour une battle de blagues des plus épiques mais clairement, il s'était fait trop d'illusions. Dahlia était une meuf blasée et elle le resterait apparemment encore un moment. Seulement, la mention d'un nouveau surnom lui fit hausser un sourcil. « Nono ? Tu m'as jamais appelé comme ça… » Il devenait paranoïaque pour un rien face à elle. Il n'y avait rien d'étonnant qu'elle se mette elle aussi à inventer toutes sortes de nouveaux surnoms ringards pour lui. Elle ne faisait que suivre les traces de Quino. La proximité de surnom avec celui qu'il détestait par dessus tout dans le château n'avait pas de quoi le ravir. Toutefois, il ne fallait quand même pas qu'il perde la face devant la préfète, aussi décida-t-il de passer au dessus de cet écart. « Sinon, ta blague était hi-la-rante. » rétorqua-t-il, des étincelles dans les yeux. Lui aussi pouvait jouer la carte de l'ironie, après tout.
À la grande surprise de Quino, Dahlia parut montrer de l'intérêt pour sa proposition de goûter improvisé. Ravi d'avoir réussi à l'atteindre, le quatrième année retrouva son sourire habituel. « Tu doutes de mes propos ? Elles sont dans mon compartiment. J'aurais bien tenté un Accio mais y a trop de portes sur le chemin… À moins de les faire sortir par la fenêtre… » mais pour ça, il aurait dû posséder un moyen de contact direct avec Prudence ou Viska. Si le gréco-argentin n'était pas connu pour être une tête en classe, il savait se perfectionner dans les sorts qui pouvaient lui être utiles. Le sortilège d'attraction en faisait évidemment partie. Ensuite, il haussa les épaules aux propos de la jeune fille. Du point de vue du gréco-argentin, Parker manquait simplement de pratique ; un bon mentor comme Joaquín Kostas était ce qu'il lui fallait, c'était indéniable. Seulement, la présence de Dahlia était bien plus importante que celle du Gryffondor, aussi décida-t-il de ne pas insister sur le sujet. « T'as raison Dada ! Quel gaspillage ! » ironisa-t-il, feignant d'être du côté de la Serdaigle. C'est qu'il s'amusait vachement bien en sa compagnie, ce qui était un rien inquiétant.
Quino dut se retenir de succomber à l'envie d'attraper les petites fossettes de Dada et de poser ses lèvres sur les siennes. C'est qu'elle était mille fois plus belle quand elle souriait, la demoiselle. Il chassa tout de suite cette pensée de son esprit, se demandant ce qui lui prenait. Au final, la proximité avec la brunette était-elle si bénigne ? « Y a pas de quoi ! » déclara-t-il, rentrant dans le jeu de la préfète. Il était ravi que son improvisation ait réussi à arracher un sourire à son interlocutrice. La conversation s'orienta ensuite sur le thème des voyages, thème qui passionnait sans aucun doute le jaune et noir. « Non, mais ça a l'air cool ! » opina-t-il, au sujet de la Jordanie. « Super ça ! Tu pourras me montrer les photos de ton voyage… » suggéra-t-il. Quant à l'heure et l'endroit… « au stage du Ministère, par exemple ! »Le pauvre n'était pas au bout de ses surprises.
Les Kostas avaient pas mal de famille en Argentine et en Grèce, aussi avaient-ils l'habitude de leur rendre souvent visite. Quino adorait voyager et il était bien content d'avoir hérité de telles origines. « Ouais ! J'ai une grande famille, que ce soit du côté de ma mère ou de mon père. Du coup, chaque été on va leur rendre visite et on profite du soleil ! » commenta-t-il, en insistant sur les deux derniers mots. En effet, le climat anglais n'était pas connu pour être le plus exotique et Joaquín avait besoin de soleil dans sa vie même si pour ça, il a Dada. La scène qui suivit ne put qu'abasourdir le quatrième année. Il fixa Dahlia avec de grands yeux et un grand sourire aux lèvres. Il s'éclaircit alors la gorge et demanda : « Qui êtes vous et qu'avez-vous fait d'Hermione Granger de Dahlia Lloyd ? » Incroyable : Quino avait réussi à convaincre la préfète. Seulement, la plupart du temps, suivre les idées du Poufsouffle n'était pas la solution la plus intelligente. « C'est les chocogrenouilles qui t'ont convaincue ? » demanda-t-il, de plus en plus amoureux de Dada adossé contre la vitre d'une cabine à laquelle tambourinaient plusieurs élèves qui voulaient sortir. Joaquín Kostas avait finalement peut-être plus d'influence qu'il ne le pensait élisez-le Mister Poudlard 2015.
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Ξ Sujet: Re: Circulez y'a rien à voir [ Quino ] Sam 11 Avr - 1:01
"Joséphine", que Dahlia désignait plus volontiers sous la douce dénomination de "la grande rouquine qui parle très fort" ou "la grande rouquine qui s'est faite agresser par Weasley dans la forêt interdite"cette histoire n'a pas même échappé à Dahlia c'est pour dire son ampleur internationale et inter-cercles sociaux, n'était pas une personne que la préfète côtoyait au jour le jour déjà elle est à Poufsouffle ça commence mal, de par le fait qu'elle était vieille, bisous José plus âgée, et qu'elle n'appartenait pas à la même maison qu'elle et qu'elle est pote avec Tempérance 'Catastrophe' Biel, un très mauvais signe. Son évocation par Quino, suivie d'une longue tirade sur le Quidditch je n'ai rien écouté tu peux répéter ? eut pour conséquence de lui faire jeter un Chauve-Furie à José de loin, ah non pardon elle n'est pas Victoire, et oui c'est gratuit ! afficher une moue circonspecte. Comme elle ne réagissait pas immédiatement ça y est on l'a perdue, le brun en profita pour caser une énième blague douteuse, accentuant la perplexité de la Serdaigle isolez-moi ce spécimen svp il mérite une étude comportementale complète. « Je ne savais pas que vous étiez potes. » remarqua-t-elle en observant le Poufsouffle d'un air indéchiffrable. Puis : « Tu parles de Bowman, non ? » ajouta-t-elle très dignement, parfaitement consciente que Quino la croyait trop ignorante pour le savoir. Mais contrairement à ce que pensait le brun, elle s'intéressait au Quidditch (d'ailleurs, difficile d'être amie avec Jensen McGowan sans y porter un minimum attention). Abhorrant les foules, elle préférait juste éviter de se rendre aux matchs de l'école. Et puis, ça n'était pas tous les jours que Serdaigle avait un ancien élève jouant de manière professionnelle, et on connaissait le chauvinisme de Dahlia. Elle fronça le nez. « A mon avis c'est surtout pour ta blague que je devrais les appeler, c'est pas permis ce genre d'humour Quino ! » Elle sourit malgré elle.
Comble du comble, Quino sembla mal prendre le nouveau surnom dont elle avait décidé de l'affubler, fronçant les sourcils comme si elle avait volé la dernière mousse au chocolat sous ses yeux passion bouffe. « Certes. Et tu ne m'avais jamais appelée Dahlia-i-Lama - ou je ne sais plus quelle bêtise - avant de le faire la dernière fois. On est tous les deux plein de surprises. » nota-t-elle de manière très factuelle. Quelle mouche l'avait piqué, celui-là ? « Tu n'as pas le monopôle des surnoms pourris, tu sais. »
Haussant les épaules devant le compliment dégoulinant d'ironie de Quino merci merci tout ce qu'elle faisait elle le faisait pour ses fans !, elle préféra se concentrer sur sa suggestion de laisser partir Parker. Elle leva pourtant la main pour l'arrêter quand il partit dans ses délires de sortilège d'attraction lancé à travers le train, la posant brièvement sur son poignet pour anticiper tout mouvement suspect. « Ne les fais pas venir par la fenêtre s'il-te-plaît. » dit-elle en secouant la tête. « Tu vas les abîmer. »Il faut connaître ses priorités. Pour le coup, elle avait tout de même tendance à le croire. Elle ne voyait pas bien quel intérêt il aurait à sauver Parker à tout prix : il n'était même pas de sa maison, et il était tout petit - probablement l'âge de Ash ou moins et hop un petit soupçon d'amour fraternel. Elle avait certes indiqué précédemment qu'elle se permettait de douter de la véracité systématique des paroles de Joaquín Kostas, mais ils étaient après tout amis, et des amis avaient le droit de vouloir prendre un goûter ensemble. Ce n'était pas si bizarre que ça il a gagné dès qu'il a prononcé le mot Chocogrenouille en fait.
Oubliant quelques temps Thelonius le respect est définitivement mort pour parler de ses vacances à venir, Dahlia apprit à Quino qu'elle possédait effectivement un appareil photo magique. « Ah oui j'avoue ! Si tu n'es pas trop occupé à mettre le Ministère sans dessus dessous. » ironisa-t-elle en souriant pourtant deux sourires en deux minutes on est sur un record. Elle espérait pour Quino qu'il n'avait pas vraiment prévu de mettre le bazar lors de leur passage au Ministère de la Magie car là pour le coup même Dubtaigh McGonagall ne pourrait rien pour lui qu'on lui coupe la tête !
Les Lloyd n'avaient pas une famille aussi fournie que celle des Kostas. S'il y avait autant d'enfants dans la fratrie de Dahlia que dans celle de Quino, c'était donc là que s'arrêtaient leurs similarités. Ce qui n'était pas forcément pour déranger Dahlia, qui ne se voyait pas être à l'aise dans une famille trop nombreuse et trop bruyante. L'allusion au soleil expliquait nettement l'écart de teint entre la pâleur blanc comme un cachet d'aspirine, compliment ou pas ? de Dahlia, héritée d'une lignée galloise habituée à la pluie et au mauvais temps, et le teint plus halé de Quino. « Mais du coup tu n'aimerais pas aller à d'autres endroits parfois ? » La famille, c'était bien, mais les aventures alors ? Les nouvelles contrées et les nouvelles langues ?
Dahlia avait toujours été une personne se reposant sur ses instincts, et lorsque ceux-ci lui indiquèrent qu'il était bel et bien temps de se séparer de la chandelle Timothy, elle n'y réfléchit pas à deux fois foncer dans le tas, la technique brevetée Dahlia Lloyd. Elle leva les yeux au ciel - amusée mais s'y étant aussi attendue - devant la réaction de Quino, appréciant tout de même de l'avoir surpris, pour une fois. « Tu exagères. » dit-elle en ramenant le regard vers lui après que Troy se soit finalement éloigné. En espérant qu'il ait eu son lot d'ennuis pour un seul trajet. « Tu as intérêt à tenir tes engagements. » poursuivit-elle en levant un doigt accusateur vers Quino. « J'avais pas très envie de le traîner jusqu'à Clarks. C'est le dernier jour d'école. » admit-elle en faisant écho aux paroles précédentes du brun. « Et c'est super chiant après il faut faire toute une paperasse. Je préfère être tranquille. » Donc en train de traîner avec Quino plutôt qu'arpentant les couloirs avec Parker dans son sillage.
Joaquín Kostas n'était pas un mauvais humoriste ; la plupart de ses vrais amis riaient franchement à ses blagues - ou alors ils faisaient bien semblant. En cet instant, il n'avait simplement pas un bon public. Néanmoins, ce n'est pas parce qu'il ne récoltait que très rarement des rires éclatants de Dahlia qu'il allait abandonner ses vannes à deux balles, bien au contraire. Il allait persévérer jusqu'à convertir la préfète, foi de Kostas ! « Eh bien, c'est même plus qu'une simple pote ! Alors, jalouse ? Je suis pote avec tout le monde moi, tu sais bien. » affirma-t-il, son éternel sourire narquois aux lèvres. Au final, ce n'était pas si éloigné de la vérité ; Quino était très sociable. Quand Dahlia lui cita le nom du fameux joueur du Club de Flaquemare, le jaune et noir ne put cacher son étonnement tout espoir n'est donc pas perdu !. « Exactement ! Tu le connais bien ? Tu peux lui demander un autographe pour moi ? » blagua-t-il, conscient que la probabilité selon laquelle Dahlia connaissait personnellement Maximilien Bowman était très faible. Fidèle à elle-même, la jolie brune ne manqua pas de répartie face à la blague de son interlocuteur. Elle avait même accompagné sa petite pique d'un sourire. Quelle chance ! « Je suis juste un génie incompris… » se défendit-il, d'un air faussement dramatique, en regardant le superbe lustre du couloir de train au loin.
Qu'on se le dise : Quino pensait être le seul à pouvoir affubler ses proches d'un sobriquet bien ringard. Il voulait bien faire une exception pour Dada mais il ne comprenait pas pourquoi elle avait choisi un surnom si proche de son ennemi juré peut-être qu'elle voulait que ses deux prétendants se battent jusqu'à la mort pour gagner sa main, comme au Moyen-Âge ?. Heureusement, elle réussit à évoquer un souvenir plutôt drôle issu de leur dernier long échange au château. « Oh ! J'avais oublié que je t'avais trouvé ce merveilleux surnom ! Je suis décidément un génie. » déclara-t-il. Puis : « Allez, je veux bien partager ce monopole avec toi Dada. » avoua-t-il, en la fixant dans les yeux. Il avait vraiment le cœur sur la main, ce garçon.
Alors que le gréco-argentin réfléchissait à la meilleure manière de faire parvenir ses chocogrenouilles jusqu'à lui, Dahlia l'en dissuada et posa sa main sur son poignet alerte, contact, contact !. Ne voulant pas afficher de réaction bizarre devant la bleue et bronze, il se contenta de profiter de la douceur de sa peau et de lui sourire comme un benêt. Légèrement désorienté, il n'eut pas trop le temps d'insister sur son idée. En tant que glouton, il décida d'écouter les avertissements de la préfète. « À vos ordres, chef ! » répondit-il, en brisant le contact avec la jeune fille pour mimer le salut d'un soldat face à son général.
Ensuite, Dada osa insinuer que Quino se rendait au stage du Ministère juste pour y foutre le boxon. Quel affront, franchement. Le quatrième année laissa échapper un rire bref avant de revêtir son masque d'élève modèle le plus fidèle. « Voyons, c'est pas du tout mon genre. » Le sujet de conversation divergea ensuite sur les destinations de vacances des deux jeunes sorciers. Bien qu'il adorait explorer de nouveaux endroits, le jaune et noir était conscient de la chance qu'il avait de pouvoir se rendre dans deux pays chauds et de ne pas avoir à payer de loyer. Bien sûr, c'était le souci de ses parents mais tout était beaucoup plus simple comme ça. « Si, bien sûr. Mais tu sais, c'est mes parents qui décident, sans compter le fait qu'il faut réussir à mettre tout le monde d'accord à la maison. » Et quiconque vivait au foyer Kostas savait que ce n'était pas de tout repos. Le bruit provoqué par la fratrie était quasiment constant dans cette maison. Ce n'était pas étonnant quand on observait le caractère de chacun des enfants Kostas.
Finalement, Quino put savourer sa victoire : Dahlia avait décidé de laisser partir Parker, ne pouvant apparemment pas résister longtemps à l'envie de s'empiffrer de chocogrenouilles avec son amour de toujours ami. Le grand brun regarda la préfète en souriant. « Bien sûr Dada ! Allez, suis-moi, en route pour le paradis du chocolat ! » scanda-t-il, en se dégageant de la vitre de compartiment sur laquelle il était adossé les pauvres étudiants purent enfin respirer avant de passer à côté de Dada en l'incitant à le suivre. « Y a pas de doutes, t'es la meilleure préfète de Poudlard ! » affirma-t-il simplement. Le Poufsouffle devait désormais revenir sur ses pas dans le train pour récupérer les friandises laissées dans son compartiment.