Ξ Sujet: New Jersey - Comment éviter sa prof [PV] Jeu 16 Avr - 23:51
Comment éviter sa prof
Charlotte Follet
(c) princessecapricieuse
Installées dans le grand jardin des Follet, Eléonore et Charlotte parlaient peinture. Cette dernière était en train de croquer le portrait de sa cousine - l'intrépide Eléonore Montgomery-Bones EMB pour les intimes - un paysage verdoyant en fond de tableau. La petite sorcière anglaise n'en était pas à sa première pose, en effet Charlotte adorait la prendre pour modèle. C'était la seule personne assez patiente assez patiente, avec sa cousine, précisons pour rester avec elle suffisamment longtemps pour ne pas s'agacer : il fallait dire que pendant ce temps là, les deux parentes éloignées parlaient de tout et de rien.
- Et là je lui ai dit : non Douglas, je n'ai pas trouvé cette 'croûte' dans la poubelle, c'est moi qui l'ait peinte. - Attends mais c'est qui celui-là ? - Tu sais, Douglas... Le Serdaigle qui m'a forcé avec qui je suis allée au bal de Noël.
Eléonore resta dubitative, comme si elle avait raté un épisode. Et pour cause, Charlotte ne se plaignait jamais : elle avait gardé sous silence les nombreux traumatismes engendrés par le bleu et bronze. La sorcière s'imaginait que ça n'intéressait personne et que ça ne regardait qu'elle. De plus, elle connaissait suffisamment Eléonore pour ne pas vouloir la mêler à une histoire avec Douglas les bains de sang c'est so has been.
- Il paie rien pour attendre, celui-là.
Fut le dernier mot de la conservation : Charlotte savait que tout ajout ne ferait qu'empirer les choses, son silence était donc sa meilleure arme de pacification que tu crois : il ne t'a pourtant emmené que des ennuis jusqu'à maintenant. Le repas du midi arriva et tous les Montgomery-Bones et les Follet mangèrent dehors, cachés des rayons du soleil de juillet par le grand chêne : Charlotte était contente de passer ce moment avec ses autres cousins, Lysandre, Marcus et Artémis, qu'elle ne voyait que peu depuis qu'elle était à Poudlard, à l'inverse d'Eléonore. Elle était surtout contente, car vers seize heures, devaient arriver Dominique et Valentina, ses amies de Poudlard.
Son amie de Serpentard, Valentina et sa camarade de dortoir à Poufsouffle, Dominique, avaient plus que gentiment accepté de venir passer une nuit et une journée chez elle, aux Etats-Unis. Charlotte aimait beaucoup les deux jeunes filles, elles étaient celles avec qui elle passait le plus de temps durant les cours et en dehors. La Poufsouffle ne savait pas si les deux sorcières l'appréciaient vraimentaprès tout, très objectivement, elle n'était pas très intéressante, alors elle avait eut l'idée de les inviter ensemble. Ce serait peut être plus agréable pour elles : si elles s'ennuyaient de Charlotte, elles auraient toujours l'occasion de parler l'une avec l'autre.
L'heure de l'arrivée des deux jeunes filles approchait : Cha' leur avait donné son adresse exacte, à savoir un quartier calme de Princeton, dans le New Jersey, au nord de New York et elle espérait qu'elles trouveraient facilement. Sauf ! qu'il y avait un hic. Ses cousins étaient toujours là et Charlotte craignait que ses deux amies de Poudlard ne se retrouvent nez-à-nez... avec leur mère. En effet, la rousseSusan était la cousine de papa, mais surtout la professeur de sortilèges de Poudlard. Tolérer Apprécier sa présence à table était une chose, l'imposer à ses amies en était une autre. Très embêtée, Charlotte ne savait pas comment faire pour faire comprendre à la clique des aux Montgomery-Bones qu'il allait être temps d'y aller.
- Bon, ben...
Articula Charlotte, debout devant ses cousins, déjà prêts à partir mais toujours et encore là : elle lança un regard à Elizabeth, sa mère, dans l'espoir que celui-ci comprenne. Elle lui répondit par un grand sourire. Échec.
- Purée, purée, purée, purée Et bien euh... C'est à dire, que... euh...
Les joues de la jeune fille se mirent à rougir et elle fixa obstinément ses tongs-chaussettes souliers. Le courage ne faisait décidément pas partie de ses qualités premières ni secondes. Bon Bones... il te faut un dessin ou pas ? Décarre ! Y'a tes élèves qui vont arriver et on n'a pas trop envie de te voir, tu vois... On est en vacances nous !
Elle regarda alors sa mère et ses yeux, presque larmoyants, allaient sûrement finir par lui faire comprendre.
- C'est que... Valentina et Dominique vont arriver...
BARRE-TOI Bones, nom d'un Strangulot atrophié ! Vraiment, les adultes étaient longs à la détente, c'était le moins que l'on puisse dire. Parfois, Charlotte enviait le courage et l'aisance de Prudence Faraday, sa gourou préfète : elle pouvait tout dire et à n'importe qui. Elle, ne devait se contenter que de penser à demi-mot : elle détestait être gênante ou malpolie. Et ici, c'était compliqué d'être conciliante et bien-élevée. Elle était prête à parier que ses amies verte et argent et jaune et noir étaient déjà derrière la porte : il allait être compliqué d'arriver sans croiser personne. A présent, c'était inévitable, Valentina et Dominique, à moins d'être en retard, allaient forcément voir leur professeur de sortilèges pendant leurs vacances scolaire c'est cadeau ! et elles n'en avaient pas du tout conscience.
Ξ Sujet: Re: New Jersey - Comment éviter sa prof [PV] Mar 21 Avr - 15:44
Comment éviter sa prof ?Dominique avait obtenu une permission pour aller carrément sur un autre continent, histoire d'aller chez Charlotte, sa copine de dortoir, qui était aussi devenue une très bonne amie au fil de l'année - même si Dominique avait toujours du mal à s'attacher vraiment aux gens, puisque sa loyauté était éternelle -. On aurait donc pu croire que la petite Poufsouffle avait souffert de solitude, du fait de toute la prudence dont elle faisait preuve au quotidien (et quand on éliminait absolument tous les fans de Victoire de son cercle de connaissance, il ne restait plus grand monde hein...), mais avoir Charlotte et Valentina lui suffisait largement, surtout qu'il y avait aussi Ted, sa soeur - qu'elle voyait en privé autant que faire se pouvait mais à qui elle parlait quand même très souvent -, sa cousine Molly, bref... Poudlard n'était pas exactement un havre de paix complet, mais la solitude n'avait jamais été un problème. Assez naturellement, malgré ses réserves, Dominique était une enfant spontanée et chaleureuse. Il suffisait de lui pardonner ses excès dramatiques pour qu'elle vous parle avec joie, le reste ne demandait qu'un peu de temps.
Charlotte avait fini de conquérir son coeur lorsqu'elle l'avait aidée à monter les prémices de leur pièce, Hamlet, qui n'en était encore qu'au stade du balbutiement, mais Dominique était confiante. Elles trouveraient sûrement d'autres comédiens potentiels pour compléter leur casting dans les futurs premières années "Oh allez Chiara ! Tu veux pas faire la méchante reine ? J't'assure c'est un rôle qui t'irait comme un gant !". Quant à Valentina, elle était souvent venue lui parler au départ parce qu'elle avait un petit crush sur son cousin James. Dominique attendait d'ailleurs avec impatience la rentrée pour présenter son amie à son cousin. Elle avait bien prévenu Valentina que James était très anti-Serpentard, histoire que le choc ne soit pas trop grand. Cela dit, Dominique étant une bonne amie - comme nous l'avons déjà dit, une fois qu'elle donne son affection, rien ne peut la lui faire retirer -, elle avait déjà parlé plusieurs fois à James de Tina, histoire qu'il se montre quand même poli avec l'amie de sa cousine. Et comme Dominique le dépassait de presque une tête, elle était confiante sur l'obéissance de sa petit tête à claques préféré de James !
Comme la politesse l'exigeait, Dominique avait pris un petit cadeau pour Charlotte mais aussi pour ses parents - des gâteaux de la Pâtisserie Warldof (parce que les gâteaux c'est IN cet été tout le monde se retrouve à la Pâtisserie!) -. Pour son amie, Dominique avait acheté une grande toile, l'avait peinte dans des teintes pastel de bleu et de beige, puis elle avait collé des coquillages qu'elle avait ramassé sur la plage. Sans se vanter, elle trouvait l'ensemble plutôt esthétique. Dire que cette raclure de Douggy avait dit qu'elle n'était pas une artiste ! Rancunière ? j'vois pas du tout pourquoi vous dites ça !
Elle avait été infernale depuis le matin dans sa hâte d'aller chez son amie ! C'était sa mère, qui avait déjà été aux Etats-Unis, qui devait la conduire chez Charlotte. S'il y avait bien un point négatif, c'était bien celui-ci, Dominique détestant se présenter en même temps que sa mère à des inconnus. C'est qu'elle ne tenait quasiment que de son père. Seuls ses yeux, très bleus, lui venaient de sa mère. Pour le reste, elle était une vraie Weasley avec ce que cela sous-entend de cheveux carottes et de tâches sur le bout du nez au moindre petit rayon de soleil. Même au niveau de la silhouette, Dominique était très grande, mais pas du tout formée. Tout le contraire de la gracieuse Victoire, et ne parlons même pas de Fleur, tout en blondeur et en harmonie on pourrait croire que j'envie les blondes entre Erin et Dominique, mais j'vous jure qu'IRL, je suis parfaitement blonde aux yeux bleus lol. "Maman, tu ne me mets pas la honte hein, pas de pouvoir de vélane ou j'sais pas quoi ? Tu viens, tu dis bonjour, et tu repars ! Ok ?" Fleur commençait seulement à se rendre compte à quel point sa fille souffrait d'être rousse ça lui aura pris à peu près six ans, on ne te dit pas bravo Fleur ! et cela avait fait le sujet de bien des conversations parentales pendant le début des vacances, mais aucune solution n'avait été trouvée à ce jour. Fleur laissa donc passer les paroles à la limite de l'insolence de sa fille. "Je sais Dom... Dominique. Tout va bien se passer. Tu as tout ? Allez, on y va, embrasse ton père." Dominique obtempéra, embrassant son père, et même sa soeur et son frère d'un rapide baiser sur la joue. Elle ne partait qu'une nuit et un jour, elle n'aurait même pas le temps de leur manquer ! Mais sa mère tenait toujours à ce que les au revoir soit dignes et bien faits parce que "On ne sait jamais de quoi demain sera fait. Et comme le monde magique en était à une année entière sans magie, deux guerres, et deux organisations secrètes, Dominique s'y tenait. Ce n'était pas cher payé pour avoir le droit de sortir ! 24H sans frère et soeur, alleluia !
Fleur transplana. Dominique supportait assez bien les voyages magiques, mais là c'était un peu plus long et elle se sentait un peu patraque à l'arrivée. Sa mère la laissa reprendre son souffle, et elles finirent le voyage en magicobus version américaine. Une fois sur le perron, Dominique réalisa qu'elle était la première arrivée, mais Valentina apparut rapidement. La rouquine fit un grand signe à son amie. "Eh ! Salut Tina !" Puis, comme tout le monde était là, la rouquine toqua à la porte, impatiente que la porte s'ouvre et que sa mère parte. Dominique ne pouvait pas se douter qu'elle ne serait pas le seul adulte indésirable dans le coin les dix prochaines minutes... En effet, Dominique s'étant souvent pris le bec avec Douglas en sortilège, on ne pouvait pas dire que sa relation avec sa directrice de maison soit toujours au beau fixe. Et, en même temps, pourquoi s'obstiner à la faire travailler avec ce cloporte à peine digne de lécher les chaussures de sa grande soeur ? Les profs ça avaient de drôles d'idées quand même ! 2981 12289 0
Valentina Kostas
Parchemins : 456Âge : 14 ans ♡ 10 février 2003 Actuellement : 4ème année Points : 0
Ξ Sujet: Re: New Jersey - Comment éviter sa prof [PV] Sam 25 Avr - 23:14
Valentina Kostas
Lorsque Charlotte avait demandé à Valentina si elle était libre durant l’été pour un petit séjour chez elle dans le New Jersey, Tina s’était empressée d’accepter. D’autant plus que Dominique, la camarade de dortoir de Charlotte et leur amie -aussi connue sous le nom de cousine de l’amour de la vie de Tina- serait également des leurs. Tina était contente de compter sur deux si bonnes copines. Elle avait eu peur que sa timidité naturelle ne l’empêche d’aller vers ses camarades. Et que sa fratrie au grand complet soit à Poudlard n’était pas forcément un cadeau, au contraire, elle avait tendance à se réfugier bien souvent à la table de Stef ou à coller Gabriel. Mais Charlotte était aussi une grande timide, contrairement à Dominique, celle du trio à n’avoir aucun mal à s’exprimer. En même temps, la Poufsouffle avait beau regardait avec envie sa sœur aînée, elle ne manquait certainement pas de charisme.
Le matin du départ pour les Etats-Unis, Valentina s’était réveillée tôt, toute excitée, alors que la maisonnée des Kostas raisonnait encore des ronflements de Quino et de Gab. Tina adorait voyager. Depuis qu’elle était petite, elle partait pour l’Argentine et pour la Grèce au moins une fois par an. Elle aimait visiter les deux pays de ces racines, ou simplement se reposer tranquillement sur la plage, ou au bord de la piscine, allongée sur un transat, un bon bouquin dans les mains, alors que Joaquín et Estefanía se taquinaient et que Gabriel ronchonnait dans un coin car personne ne voulait bien écouter ses histoires. Elle se savait chanceuse de pouvoir découvrir d’autres lieux que l’Angleterre alors que bien d’autres sorciers, en dépit de leur magie, n’avaient jamais dépassé les frontières de leur pays. Mais c’était la première fois que la brunette se rendait seule dans un pays étranger. Enfin, son père l’accompagnait car elle ne pouvait pas transplaner, mais c’est bien sans sa famille qu’elle resterait une nuit et une journée chez Charlotte. Tina se sentait grande, tout d’un coup. Elle avait déjà éprouvé cette impression lorsqu’elle avait quitté ses parents et qu’elle avait passé neuf mois loin d’eux. Etant la petite dernière de la famille, Valentina avait toujours été un peu plus choyée, un peu plus protégée que les trois autres. Mais elle avait douze ans maintenant, et elle pouvait se passer de ses frères et de sœur pendant un petit moment.
Valentina avait préparé des alfajores au coing avec son père. Elle les avait bien protégés dans une boîte en carton qu’elle avait glissée dans son tote bag Me gusta Córdoba agrandi magiquement. Elle avait aussi pris le dernier Christian Montgomery qu’elle comptait offrir à Charlotte dans lequel un personnage lui avait beaucoup fait penser à l’Américaine. Et pour Tina, rien ne valait un bon livre pour témoigner d’une affection sincère.
Durant la marche entre l’endroit où ils transplanèrent et la maison de Charlotte, son père crut bon de lui raconter l’histoire de "quand j’étais jeune et que je me suis retrouvé bourré avec mes potes à quatre heures du matin à arpenter les rues de New Jersey en cherchant désespérément un taxi pour rentrer à New York". Tina l’écouta patiemment (elle disposait d’une capacité d’écoute illimitée, en prouvait sa capacité à rester aux côtés de Gabriel lorsqu’il se lançait dans ses fameux monologues sur la vie, la détention illicite d’animaux dangereux par des sorciers inconscients dédicace à Quino, et la raison pour laquelle son avis devait être pris en compte "Je suis l’aîné, Valentina, tu dois faire tout ce que je te dis" sans mourir d’ennui ou même ne serait-ce que répliquer). Son père avait eu beau changer en vieillissant et en devenant père de famille, Tina s’amusait beaucoup de sa ressemblance avec Quino, le trublion de la famille.
Arrivée à destination, Tina adressa un bonjour timide à Fleur Weasley, aussi belle et intimidante que ce que Dominique en avait laissé paraître. Son sourire s’agrandit lorsqu’elle posa son regard sur la rouquine. « Salut Dominique. Tu as fait bon voyage ? » Elle la laissa toquer à la porte, se demandant ce que les prochaines heures leur réservait.
Ξ Sujet: Re: New Jersey - Comment éviter sa prof [PV] Dim 7 Juin - 22:46
Si on avait un jour dit à Charlotte qu'elle remarquerait à peine la présence d'une sorcière à demi-Vélane devant chez elle, elle n'en aurait pas cru ses oreilles. Et pourtant, quand la petite Américaine décida d'ouvrir sa porte d'entrée au son du premier toquage, elle se retrouva nez-à-nez avec Dominique et sa mère, ainsi que Valentina et son père. Trop obnubilée par la présence de sa cousine / directrice de maison -et de celle de Dominique- derrière dans le vestibule, la jeune fille en oublia presque son stress et la présence de Fleur Delacour-Weasley et du un peu moins connu papa Kostas devant elle : elle n'avait qu'une peur, que les filles ne soient gênées par la présence de toute la meute clique Montgomery-Bones, et de leur mère en particulier bonne fête. Contre toute attente, le visage de Charlotte s'éclaircit en voyant ses deux amies : passer du temps avec Eléonore, sa cousine préférée, était une chose, mais voir ses deux amies de Poudlard à Princeton était carrément exceptionnel. Et trop trop bien ! Elle en oubliait presque la gêne de la situation, tiens Vous voulez rester manger ce soir ? Tous les 6 ? Hum... vraiment ?.
- Bonjour ! Bienvenue chez moi !
Lança la petite sorcière à l'attention de la Serpentard, de la Poufsouffle et de leur parents. On avait rarement vu Charlotte aussi à l'aise à Poudlard : et pour cause, l'école écossaise pullulait d'élèves anglais qui ne lui laissaient que peu d'occasion d'être spontanée et naturelle. Elle posa son regard sur Vali et Dominique, réalisant à peine qu'elles avaient fait le voyage juste pour elle – ce qui, à peu de chose près, était le plus grand honneur de sa vie – puis jeta un bref coup d’œil à l'intérieur de la maison : Quentin, Susan et leurs enfants s’apprêtaient à partir depuis deux heures.
- Mes cousins sont venus manger à midi, ils sont en train de partir. Prévint la jeune fille tétanisée, prudente.
Charlotte ouvrit la porte en grand, un peu gênée de faire rentrer tout ce beau monde à l'intérieur, tout en laissant partir l'équivalent d'une équipe de Quidditch sans exagération de sa maison. Elle sortit alors, s'approchant de ses deux amies, ne prêtant que peu d'attention aux adultes ils l'intimidaient trop pour qu'elle les regarde, de toute manière et leur demanda :
Elle se risqua à lancer un coup d’œil furtif au papa de Vali Dominique déteste quand on regarde Fleur et se tourna brusquement quand elle entendit la voix de sa mère c'est pas moi !.
- Bonjour ! Enchantée de faire votre connaissance, je suis Elizabeth. lança t-elle en tendant sa main aux parents des deux invités Co-co-rona pour la leur serrer. Bienvenue ! Vous avez trouvé facilement ? S'enquit la maman de Charlotte, pour la seconde fois les parents, toujours les pieds dans le plat !. Nous sommes ravis d'accueillir Valentina et Dominique, Charlotte nous parle très souvent d'elles. Merci maman de me faire taper la honte. Le rose monta aux joues de la petite Américaine, et pendant que sa professeur de sortilèges sortait, Elizabeth Follet continua de parler.
- Nous avions de la famille à midi, ils s’apprêtent à partir Sinon, tu fais tes propres phrases ou bien?. Vous voulez entrer ?
Sur ces entrefaites, Susan, Quentin et les quatre enfants Montgomery-Bones passèrent la porte. Le couple s'éclipsa assez rapidement : ils prirent le temps de saluer les invités présents, Susan salua également ses deux petites élèves vous n'êtes pas en train de réviser ? Moins 100 points pour Serpentard ! Comment ça 'c'est dégueulasse?' et en moins de temps qu'il ne faut pour dire 'pop', Charlotte perdit sa cousine et ses cousins de vue. Ils étaient déjà partis. Ça s'était mieux passé que tout ce qu'elle avait pu imaginer.
Trop heureuse d'être libérée de ce colossal fardeau sans exagération, Charlotte reporta toute son attention sur Dominique et Valentina. Elles étaient venues pour elle et restaient avec elle durant 24h. Il ne fallait pas perdre une minute.
- Vous venez ? Je vais vous montrer ma chambre !
Sa chambre, serait en réalité 'leur' chambre : fille unique, Charlotte avait la chance d'avoir une grande chambre qui lui servait également d'atelier de peinture. Maman lui avait demandé de tout ranger avant l'arrivée de ses amies pour qu'elle puisse dormir sur un matelas, au sol. Bien qu'elle adora aussi peindre dans le grenier - mais surtout en extérieur - la chambre de la Poufsouffle comptait une bonne demi-douzaine de tableaux de toute taille accrochés au mur, le double en toiles vierges, et encore le double en œuvres terminées, mais pas encore tout à fait finies, ou offertes.
Les trois jeunes filles montèrent les marches d'une maison relativement modeste : sans être particulièrement grande, la demeure se voulait classique, fonctionnelle et excessivement fleurie. Les sorcières arrivèrent au premier étage qui desservait quatre pièces : la plus éloignée du couloir était celle de la Poufsouffle. Les murs étaient clairs - un bleu pastel très apaisant - sur lequel on retrouvait diverses toiles : l'une montrait la vue du parc de Poudlard depuis la salle commune de Poufsouffle, l'autre le dortoir des filles, on voyait également un grand champ de coquelicots exposés au soleil, la vue du lac noir de Poudlard depuis la tour d'astronomie, un majestueux chêne verdoyant se dessinant devant un ciel presque turquoise, une plage déserte affichant au loin un coucher de soleil et bien d'autres encore : les seules toiles où on retrouvait une jeune fille brune aux cheveux bruns étaient rangées dans diverses coins de la pièce. Le lit de Charlotte était simple, relativement haut, et croulait sous une quantité surprenante de coussins et de peluches : le plus notables était un marron en forme de Chocogrenouille géante qui tronait fièrement au milieu du lit. C'était son préféré.
- Voilà... Vous allez dormir avec moi, papa est d'accord pour nous installer un grand matelas !
Ça promettait une nuit de papotages dans les règles de l'art : Charlotte n'en était pas à son coup d'essai. Jaimie et Eléonore étaient déjà restés dormir et bien que 'l'extinction des feux' soit lancée, rares étaient les fois où les cousins s'était endormis sans discutailler des heures. La jeune fille n'était pas quelqu'un de très bavard, mais elle savait tenir une conversation, surtout si son interlocuteur était quelqu'un qu'elle aimait beaucoup et avec qui elle était à l'aise.
Ξ Sujet: Re: New Jersey - Comment éviter sa prof [PV] Jeu 9 Juil - 10:34
Comment éviter sa prof ?« Maman, je te présente Valentina Kostas, Tina, voici ma mère, Fleur Delacour-Weasley. » Elle n’ajouta pas Tu vois comme elle ressemble à Victoire?, le regard qu’elle jetait à son amie étant suffisament éloquent pour se passer d’un commentaire à voix haute. « Valentina, je suis enchantée de faire ta connaissance. Monsieur Kostas. » Fleur tendit la main vers le père de la Serpentard, un charmant sourire venant ponctuer ces quelques mots prononcés avec un soupçon d’accent français : Dominique ne donnait pas cher de la peau du patriarche Kostas, nul ne savait résister au sourire d’une Delacour. C’était le côté vélane ! Sa grand-mère maternelle était encore pire, les hommes tombaient comme des mouches à chaque fois qu’elle passait par là. Pourtant, bizarrement, peut-être à cause du respect du à l’âge, Dominique vivait moins mal le succès fou de sa grand-mère que celui de sa maman. Cela dit, le charme de Fleur ne fut pas longtemps un sujet de préoccupation car après avoir frappé à la porte, il fut temps de passer à la suite des festivités. De plus, fidèle à la promesse faite à sa fille, Fleur restait très légèrement en retrait. Elle aurait volontiers assailli Valentina de questions sur la scolarité de sa fille et sur son intégration de façon plus générale, mais Dominique l’aurait perçu comme une intrusion dans sa vie privée, aussi Fleur se retint. Elle avait, au demeurant, bien assez de contact à Poudlard pour avoir une vague idée de comment ça se passait, à savoir, somme toute, pas si mal que ça. Que Dominique n’ait pas été à Gryffondor (grosse surprise pour tous!) s’était révélé plutôt une bonne chose, la cadette des Weasley n’ayant ainsi pas à évoluer dans l’ombre de sa grande sœur.
« Bonjour Charlotte ! Merci de ton invitation ! » Répondit du tac au tac Dominique lorsque Charlotte leur ouvrit la porte. Si la Poufsouffle était complexée, en revanche, elle n’avait rien d’une fille timide ou renfermée. Du petit groupe qu’elle formait avec Charlotte et Tina, c’était clairement elle qui se montrait le plus et n’hésitait pas à aller au front si nécessaire… d’où ses fameux éclats avec l’insupportable Douglas.
Concernant les cousins de l’américaine, Dominique jeta d’ailleurs un petit coup d’oeil derrière l’épaule de celle-ci comme pour voir si elle devait aller dire bonjour ou quelque chose comme ça et joignit rapidement la parole à la pensée histoire de bien éclaircir pour tout le monde la situation : « Oh, très bien, et nous devons aller les saluer peut-être ? » Si elle n’avait pas spécialement d’atomes crochus avec sa prof’ de sortilège, sa mère devait sûrement la connaître un peu, ainsi que son mari, et peut-être que tout ce petit monde avait envie de discuter. Au fond, ce n’était pas vraiment son problème à elle tant que sa mère ne passait pas en mode vélane. « Aucun problème de mon côté ! On a transplané sur le continent et pour terminer le trajet, maman n’étant jamais venue ici, on a pris un magicobus – ça a le même nom ici d’ailleurs ? -. C’était très rapide et relativement confortable, même si les transplanages longues distances tirent toujours un peu sur l’estomac. » Comme à son habitude, Dominique parlait avec aisance et volubilité. Elle ne s’interrompit que parce que la mère de Charlotte s’adressait à Fleur et au père de Tina.
« Fleur, enchantée. Nous avons trouvé facilement, Dominique est très excitée par ce petit séjour. Elle nous parle aussi très souvent de Charlotte et Valentina, je suis vraiment contente qu’elle ait déjà de si bonnes amies. » Et un nouveau sourire made in Delacour par ici ! Mais Dominique n’y trouva rien à redire, après tout, sa mère ne pouvait pas non plus se comporter comme une sauvage. Elle-même se montra d’ailleurs sage et bien élevée en répondant aux salutations de son professeur par un petit : « Bonjour Professeur Montgomery-Bones, ravie de vous croiser en de si favorables auspices. » qui n’avait rien de petit, certes, mais était finalement du Dominique tout craché. La famille étendue de Charlotte disparut des radars pendant que ce qui restait des adultes discutaient. Fleur accepta d’entrer, peut-être pour prendre un thé ou autre chose, mais Dominique s’en désintéressa dès que Charlotte leur proposa de prendre la poudre d’escampette loin des adultes. « Super ! On te suit ! » Au cas où elle parte entre temps, Dominique embrassa sa mère et suivit sa camarade de dortoir.
Une fois dans la chambre de Charlotte, Dominique scruta d’emblée les tableaux, sa fibre artistique titillée en bonne et due forme. « Ce sont tes œuvres ? Ils sont vraiment chouettes ! » Elle continua à les regarder en détail sans répondre au fait qu’elles allaient dormir ensemble, ça lui paraissait couler de source pour une pyjama party.