Ξ Sujet: Manoir Malefoy ○ Une pâtisserie pour ton fils ○ Astoria Mer 15 Avr - 0:38
Une pâtisserie pour ton fils
Every person and place that I’ve been I keep seeing the same thing all over again. See even God needs the devil and I’m one hell of a friend. If it makes you feel much better at least we’re going down together.
Abell & Astoria
Lorsqu’Abell se rendit dans la chambre pour réveiller Scorpius, cela faisait déjà un moment que lui-même était debout. Abell n’avait jamais été un gros dormeur, et sa vieille habitude de ne pas dormir lors des semaines de fashion week lui était resté –bien que Lena lui remontait les bretelles à chaque fois. Ses insomnies avaient quand même diminuées avec le temps, et il lui arrivait désormais de se reposer plus de six heures d’affilée lorsque Lena était avec lui. Abell posa la main sur l’épaule du petit blond, toujours profondément endormi, ne souhaitant pas le brusquer un gosse c'est si fragile. « Scorpius Hyperion, c’est l’heure. » L’enfant gémit dans son sommeil, remua, avant de cligner des yeux une première, puis une seconde fois. « Mais ‘Bell il est trop tôt encore. » Abell sourit avec tendresse eh oui Abell est un tendre en vrai. Celui qu’il considérait comme un filleul (même si Astoria hurlait toujours lorsqu’il le proclamait) était le seul au monde à pouvoir l'affubler de surnoms qu’il n’aurait jamais tolérer venant d'autres personnes. Eh oui, Abell se rendait bien compte qu’il se laissait complètement avoir par le gosse qu’il avait l’habitude de traiter de monstre lorsqu’il était bébé –principalement pour énerver Astoria, c'est vrai. « Il est neuf heures et si tu restes plus de temps au lit, ta mère va me tuer. » Il s’éloigna du lit, alluma la lumière –un geste salué par le grognement de Scorpius- et regagna la cuisine. Il pressa une orange pour le jus de fruit de Scorpius –il avait entendu dire que c’était meilleur pour la santé que le jus de fruit qu’on achetait directement en brique et apparemment, il se souciait de ce genre d’absurdités, en tout cas pour son filleul Lena, elle, n’avait le droit qu’à un bête jus industriel. Par Salazar, il était toujours aussi beau mais qu’est-ce qu’il ramollissait avec l’âge !
Le garçon finit par le rejoindre dans son pyjama Serpentard oui Abell le conditionne depuis tout petit froissé, se frottant ses yeux bleus avec sa main. « Bjour parrain. » Abell lui jeta un coup d’œil malicieux. L’une de ses plus grandes fiertés consistait à avoir réussi à ce que Scorpius cesse de l’appeler tonton (trop banal) et adopte le terme parrain (qui faisait bien rager Astoria). Après qu’il ait bu sa boisson, Abell lui lança : « Allez, va rassemblez tes affaires, je te ramène chez tes parents. » Il l’avait gardé la veille au soir pour laisser la soirée libre à Astoria et Drago c’était leur journée mensuelle prévue pour leurs parties de jambes en l’air. Il était un ami formidable n’est-ce pas ? Par contre, ils les laissaient se démerder pour Demetria, sa vraie filleule, qui était encore bien trop petite pour qu’il l’accepte sous son toit.
Scorpius sortit de la chambre d’amis, qui était devenu au fil des années sa presque chambre car Abell n’a pas d’amis en fait avec une immense girafe violette. Abell sourit en l’apercevant. Lena avait travaillé toute la nuit aussi avait-il conduit Scorpius dans une fête foraine moldue le genre d’endroits proscrit par grand-père Lucius et papa Drago. Ils s’y étaient beaucoup amusés. A un stand de tir, Scorpius avait presque bavé sur la grosse peluche. Abell trouvait que ce n’était plus de son âge de vouloir une cochonnerie pareil –il entrerait à Poudlard dans deux ans par Merlin !- mais un seul coup d’œil à son filleul et son regard de chat potté (qu’il tenait de lui, évidemment) et il ne put que tout faire pour lui offrir ce qu’il désirait. Heureusement, il n’était pas mauvais en tir Harrison l’a obligé à s’entraîner avec lui. « T’es vraiment le meilleur ‘Bell, merci encore ! » s’exclama le petit blond. Abell secoua la tête, ce môme réussissait vraiment à le mener par le bout du nez et le pire, c’est qu’il en avait pleinement conscience. « Je sais. Allez, prends ma main, on y va. » Abell, le petit sac à dos de Scorpius accroché à son épaule droite, sentit la petite main de son filleul serrer la sienne. Ils s’avancèrent vers la cheminée du salon, s’y engouffrèrent. « Manoir des Malefoy » dit Abell avant de jeter une poignée de poudre de cheminette.
Un instant plus tard, Abell et Scorpius se retrouvaient dans la fastueuse demeure, en plein Wiltshire. Avant de devenir ami avec Astoria, Abell n’aurait jamais pensé qu’il s’y aventurait un jour. Drago et lui n’avaient jamais été proches lors de sa scolarité –le photographe ne venait pas d’une famille assez réputée, n’avait pas le sang assez pur pour cela, et puis il n’éprouvait que le mépris le plus fort pour le Seigneur des Ténèbres et ses sbires. Pourtant, il connaissait désormais la maison aussi bien que son propre appartement. « Princesse ? On est là. J’espère que les pâtisseries sont prêtes et que tu as préparé le café parce que ton monstre et moi, on crève de faim. » Scorpius lui adressa un sourire, il considérait le surnom comme une preuve d’affection, avant de lâcher sa main et de foncer vers sa mère lorsqu’elle apparut dans la pièce –il n’était pas trop tôt, vraiment, Abell méritait un bien meilleur accueil que ça, surtout après avoir gardé son garnement. « Maman ! Regarde ce que parrain Abell m’a offert ! » Tout excité, le garçon lui montra la peluche. Abell, lui, gardait un sourire sur son visage d’ange mais, en réalité, il n’en menait pas large. Mais bon, Aria ne pouvait pas décemment tuer un être aussi beau, aussi charmant, aussi talentueux, aussi doué que lui juste parce qu’il avait voulu faire plaisir à son fils, hein ?
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Astoria Malefoy
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Ξ Sujet: Re: Manoir Malefoy ○ Une pâtisserie pour ton fils ○ Astoria Lun 27 Avr - 0:06
Un nouveau jour dans la vie d’Astoria Malefoy, un nouveau bal mondain pour la haute société sorcière auquel elle n’avait pas d’autre choix que d’assister. Elle avait confié -non sans crainte- son fils à Abell, et sa soeur avait accepté de garder Demetria. Bien évidement, lorsqu’elle avait amené à sa soeur sa fille, tout s’était parfaitement passé. Daphné était une tante en or, et Aria était ravie qu’elle soit enfin revenue parmi les siens, et non plus éparpillée aux quatre coins du globe. Pour ce qui était de Scorpius… Elle se demandait, à peine la porte du manoir Malefoy fermé et Abell partit, si elle avait eu raison de faire confiance à Abell. Drago lui, lui avait assuré « qu’elle faisait une énorme erreur, on ne pourrait pas plutôt le confier à ma mère ? » mais allez savoir pourquoi, année après année, Aria faisait toujours confiance à l’anglais. Peut-être parce qu’il avait été là quand Drago lui avait tourné le dos et que, si leur rencontre avait été catastrophique, il avait néanmoins permis au couple Malefoy d’en être là aujourd’hui. Bref. Jamais elle ne le dirait à haute voix, mais peut-être lui devait-elle une fière chandelle. Elle osait à peine imaginer l’impact qu’une telle révélation aurait sur les chevilles et la tête de pastèque du photographe. Au matin, alors qu’elle était levée depuis déjà plus d’une heure, Aria attendait le retour de son fils. Abell avait promis de le ramener avant le déjeuner, et il était hors de question qu’il arrive dans une maison vide. Son fils entra bientôt dans son champs de vision et Aria le serra dans ses bras, déposant un baiser sur le sommet de son crâne. Les paroles de son fils lui firent lever les yeux au ciel, fusillant Abell au passage. « Scorpius, je t’ai déjà dit qu’Abell n’était pas ton parrain ! Il est celui de ta soeur. » Puis, poussant un soupir las, elle posa néanmoins son regard sur la peluche. Une girafe énorme. Et violette. Astoria avait vraiment du mal à comprendre la logique des moldus. Elle connaissait les girafes -elle n’était pas idiote- et elles n’étaient pas violettes. « Elle est très belle ta peluche mon coeur. Et si tu allais la mettre dans ta chambre ? Tu ne passeras pas à table avec, elle prend beaucoup trop de place. »
Une fois son fils hors de son champs de vision, elle reporta son regard sur ledit Abell. « Je t’ai déjà dit d’arrêter. Blaise n’aime pas du tout que tu te proclames parrain de Scorpius. » Et à dire vrai, Drago n’appréciait pas non plus. Astoria elle, avait, certes, l’habitude du comportement d’Abell, mais elle devait bien l’avouer, lorsque cela touchait sa progéniture, elle avait tendance à être plus stricte et bien moins laxiste qu’Abell. Malheureusement pour elle, ce dernier n’était pas du tout sur la même longueur d’ondes. Mais comme Scorpius l’aimait beaucoup -et qu’à dire vrai, Aria l’aimait tout de même aussi- elle avait tendance à tout lui pardonner. Chose que Drago, lui, avait moins tendance à faire, mais c’était en grande partie parce qu’il s’en voulait toujours d’avoir manqué de perdre Astoria face à Abell -il ne l’avouerait jamais, mais Astoria l’avait compris suite aux regards que son époux lançait à Abell quand celui-ci était en sa compagnie. Se rendant dans la cuisine, elle servit une tasse de café à Abell, se servant une tasse de thé pour elle. « Abell… Je t’aime, tu le sais, mais il faut que tu arrêtes avec ça. Tu n’es pas son parrain. Imagine ce que pensera Demetria lorsqu’elle sera capable de comprendre ? Tu ne l’aimes pas, ou quoi ? » Son ton était certes, un peu froid, mais elle se faisait vraiment du souci pour sa fille une vraie mère poule. Bien évidement, Demi était encore un peu jeune pour comprendre tout cela, mais lorsque son frère appellerait son parrain à elle parrain, elle serait forcément blessée à un moment ou à un autre. Et Aria ne pouvait pas imaginer voir sa fille souffrir. « Franchement, tu as de la chance que Drago n’ai pas été là. » Car elle le savait, son mari aurait bien moins bien réagit qu’elle.
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Abell Crowford
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Ξ Sujet: Re: Manoir Malefoy ○ Une pâtisserie pour ton fils ○ Astoria Mar 24 Nov - 22:53
Abell avait l’habitude de garder Scorpius, en tout cas depuis qu’il était assez vieux pour ne plus porter de couche-culotte. Malgré l’attitude décontracté du photographe, ses taquineries à répétition, et le désamour (mutuel) que lui portait Drago, le couple Malefoy continuait de lui confier leur fils ils vont regretter quand il se mettra à pécho des filles tous les quart d’heure. C’était le témoignage d’une grande confiance, et quoiqu’il puisse laisser paraître, Abell en était très touché. Il n’avait jamais pensé être doué avec les gosses, mais sa relation avec Scorpius avait une grande importance pour lui et vu leur lien, il pensait plutôt assurer en tant que (presque) parrain. Un sourire goguenard s’afficha d’ailleurs son visage de vieux croûton d’ange à la remarque d’Astoria, à laquelle Scorpius s’empressa de répondre d’un ton vaguement larmoyant ? « Mais pourquoiii ? Pourquoi ´Bell c’est pas mon parrain ?? Il est trop cool !! » Évidemment, Abell se rengorgea à ses paroles. Quand on avait passé une partie de sa scolarité traité presque comme un moins que rien parce qu’on était pas Sang-Pur, se voir préférer à un faisait plaisir. Même si ça venait d’un gosse de neuf ans qui suçait parfois encore son pouce si, si Scorpius, parrain Bebell t’as vu plusieurs fois. Surtout s’il s’agissait de lui en fait. Abell se rendait bien compte qu’il se laissait complètement avoir par un mioche, que c’était totalement inacceptable mais à croire qu’il avait vraiment changé avec les années. Il avait fini par se poser, par s’avouer qu’il y avait des personnes autour de lui auxquelles il tenait sincèrement même s’ils se la jouaient beaucoup trop poule pondeuse à son goût (cette manie de se reproduire franchement...)
Abell ne le dirait jamais à haute voix mais voir tout l’amour dont faisait preuve Astoria avec Scorpius l’émouvait énormément. La petite garce prétentieuse qu’il avait rencontrée voilà plus de dix ans et pouf le coup de vieux avait bien évoluée. Même si elle resterait toujours une véritable princesse à ses yeux. « Oui t’as vu comment elle est belle hein !! Oui Maman, j’y vais, je t’aime Maman !! » Abell sourit en suivant du regard son filleul (peu importe ce qu’Astoria pouvait en dire). Son enthousiasme était contagieux, même pour un vieux ronchon blasé comme lui. L’an prochain, Scorpius atteindrait l’âge qu’Abell avait lorsque sa mère était décédée. Il tourna son regard sur Astoria, toujours éclatante de bonne santé peu importe ce qu’en dit l’Enfant maudit. Scorpius ne la perdrait pas et cela lui fit demander ce qu’il serait devenu si sa mère était restée dans sa vie. C’était cet évènement qui l’avait défini, et qui continuait de le définir, même après plus de deux décennies. « Aïe. Tu crois qu’il a déjà fait passer un contrat "mille Gallions contre la magnifique tête d’Abell Crowford" aux mercenaires ?, blagua-t-il. Mais tu sais princesse, je sais me défendre. Je l’ai encore prouvé à Ilvermorny. Je suis à peu près sûr que les incapables du Ministère vont me tanner pour que je devienne chef des Aurors ou un truc du genre. Ils auraient bien besoin de remplacer cet imbécile de Potter. » Depuis qu’il affirmait que ce crétin de Gryffondor ne valait rien –et ce peu importe ce qu’Harrison pouvait en dire !
Son sourire s’adoucit lorsqu’Astoria lui dit qu’elle l’aimait. Bien sûr, c’était en toute amitié, et Abell avait été habitué aux déclarations d’amour bruyantes de Keira. Pourtant depuis quelques temps, il ne répondait plus son habituel "Je sais"Han Solo style mais bien "Je t’aime aussi". Depuis qu’il avait prononcé ces mots, des mots d’amour cette fois, à Lena, les premiers depuis la mort de sa mère, il n’avait plus peur de les dire. « Astoria, je t’aime aussi. Et tu sais que je n’ai besoin que d’un seul coup de fil à passer et on s’enfuit ensemble à bord d’un super jet privé », plaisanta-t-il d’abord en suivant Astoria dans la cuisine. « Essayer de me faire culpabiliser en utilisant ta précieuse fille, c’est un coup bas ! Digne de toi Aria, s’amusa-t-il. Mais tu sais, j’ai toujours trouvé stupide de ne pas pouvoir être le parrain de plusieurs enfants d’un même couple. » Que son amie ose imaginer qu’il n’aime pas sa fille l’offusqua quelque peu. C’était là qu’il se rendait compte de sa propre évolution. Il n’y a pas si longtemps, il ne pouvait même pas se retrouver dans la même pièce qu’un enfant il n’y a aucune exagération dans cette phrase, aujourd’hui, il s’occupait de Lorenzo, le fils d’Harrison et de Keira, et de Demetria avec soin, sans même parler de Scorpius qu’il couvait d’attention. Mais mierde à la fin, il avait une image à préserver ! « Demetria te ressemble tellement que je suis obligé de l’aimer de tout mon cœur ! Et je la vois beaucoup plus que Scorpius au même âge. Mais c’est encore qu’un bébé et tu sais ce que je pense des gosses ! Mais t’en fais pas, dès qu’elle aura un peu grandie, je l’emmène en virée en moto ! » Explosion de colère d’Astoria Malefoy dans 3, 2, 1...
Récupérant sa tasse de café, il remercia d’un simple hochement de tête car dire Merci lui coûte trop, avant de répliquer : « Princesse, je sais que ton mari est jaloux de notre amour éternel et envie ma beauté et mon génie naturels mais il faudrait qu’il se calme un peu. Pour les enfants, tu comprends. » Il cacha son amusement en portant la tasse à ses lèvres et but une gorgée de café. Il était encore brûlant mais à force d’en boire, son palais était habitué à cette sensation.
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Astoria Malefoy
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Ξ Sujet: Re: Manoir Malefoy ○ Une pâtisserie pour ton fils ○ Astoria Dim 13 Déc - 17:22
Aria ne supportait pas les crises. Elle avait toujours été relativement stricte avec son fils, bien que maman poule et ne se laissait pas marcher sur les pieds. Aussi, les jérémiades de son fils eurent rapidement raison de sa patience. « Scorpius Hyperion Malefoy, ça suffit. » lui dit-elle, sèchement, sans pour autant hausser le ton. Cela ne servait à rien de crier sur son fils pour des idioties que l’amie de sa mère lui rabâchait à longueur de journée. Heureusement, son fils ne s’en formalisait pas. Il savait que sa mère l’aimait de tout son coeur et de toute son âme mais qu’il valait mieux éviter de la mettre en rogne. « Je t’aime aussi mon coeur. » Lui dit-elle finalement, de nouveau adoucie par la joie que ressentait sa progéniture. Pour ce qui était de l’ancien serpentard par contre, elle allait devoir remettre les points sur les i et les barres sur les t. Mais bien entendu, Abell ne l’entendait pas de cette oreille, malheureusement. « Tu m’épuises, Abell. » Elle savait bien que le photographe était comme ça, qu’il en faisait des tonnes et que rien ne semblait l’arrêter. Elle le savait, elle était sortie avec lui, par Merlin. Mais vraiment, elle ne comprenait pas pourquoi, alors qu’elle lui demandait elle-même d’y aller doucement, il y mettait encore plus de coeur. Voir son fils penser des choses complètement fausses l’énervait passablement. Surtout qu’elle savait bien comment était Demetria, malgré ses deux ans. Possessive et jalouse, la petite fille avait un caractère bien trempé et sa mère se doutait que la demoiselle n’accepte que peu de partager son parrain, même si tout cela lui était encore très abstrait. Et si sa fille était jalouse, Blaise, le vrai parrain de Scorpius, n’allait sûrement pas supporter les excentricités du sang-mêlé encore bien longtemps. Aux dernières nouvelles, ils ne s’appréciaient pas plus que cela, et Blaise pouvait, lui aussi, se montrer particulièrement possessif.
Qu’Abell lui dise qu’il l’aimait également la touchait sincèrement. Elle connaissait ses problèmes liés à la démonstration affective, il avait toujours été ainsi, même lorsqu’ils étaient sortis ensemble. Donc oui, elle était touchée. Mais que le bellâtre ne croit pas que cela allait le racheter aux yeux de la brune, cela aurait été bien mal la connaitre ! « Arrête de prendre tes rêves pour une réalité. Tu sais très bien que je ne quitterais jamais Drago. » Après tout, il le savait non ? Elle l’avait quitté pour le blond, sachant depuis son plus jeune âge que Drago était l’homme de sa vie. Certes, elle avait été conditionnée à le penser au début, mais tout cela s’était rapidement transformé en de véritables sentiments. Elle ne s’était détournée de son but que lorsqu’elle avait cru que Drago ne la verrait jamais pour plus qu’elle n’était, une gêneuse, casse-pieds et follement amoureuse d’un mangemort forcé et contraint, ce qu’il ne comprenait absolument pas à l'époque. Encore maintenant, elle trouvait qu’il avait parfois de drôles de réflexions, mais elle faisait fi de tout cela pour le bien être de son couple et son époux. A la remarque du brun, elle haussa les épaules, l’air innocente. Elle se garda bien de dire à Abell qu’en réalité, il aurait tout à fait pu être le parrain de Scorpius ET de Demetria. Cela était tout à fait légal. Mais il était tout simplement hors de question que cela se passe comme ça, et surtout, hors de question que Daphné ne soit pas la marraine de son premier enfant, et ils avaient été d’accord avec Drago sur ce point, quelqu’un de chaque côté. « Tu ne l’emmèneras nul part en virée moto. » Lâcha-t-elle brusquement, d’un ton plus froid qu’elle ne l’avait voulu. C’était fini, Abell ne poserait jamais un seul doigt sur sa précieuse petite fille, c’était tout simplement hors de question. Drago, chéri, comment on fait pour changer de parrain ?
Elle leva les yeux au ciel aux mots de son ami. Il n’en loupait pas une vraiment. Cependant, qu’il ne croit pas s’en sortir comme cela, Aria avait, elle aussi, de la ressource. « En parlant d’enfant, je serais quand marraine ? » lâcha-t-elle d’un air tout à fait naturel, ses prunelles brunes posées sur le photographe, il léger sourire en coin alors qu’elle portait sa tasse de thé à ses lèvres. Et bien quoi ? C’est qu’il se faisait vieux maintenant, il ne pouvait pas continuer comme ça pendant des années encore ! Après tout, si Abell pouvait la taquiner, pourquoi ne pourrait-elle pas le faire en retour ?
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Abell Crowford
Parchemins : 644Âge : 37 ans ○ 21 février 1980 Actuellement : Photographe Points : 0
Ξ Sujet: Re: Manoir Malefoy ○ Une pâtisserie pour ton fils ○ Astoria Lun 14 Déc - 10:56
A l’avertissement de sa mère, Scorpius cessa immédiatement de s’agiter et de pleurnicher. Contrairement à son parrain non je n’abuse pas, il possédait des limites, et ses limites c’était lorsque sa très chère maman utilisait son nom entier et sa voix froide. C’était le signe avant coureur d’une réprimande, et le petit garçon voulait à toux prix éviter de se faire disputer. Il rentrait d’une soirée top avec son oncle, il retrouvait à peine sa mère ce n’était pas la peine de commencer cette matinée paf des cris. Le blond retrouva néanmoins le sourire lorsque sa mère lui assura qu’elle l’aimait aussi. Bien sûr, Scorpius le savait, mais c’était toujours bon à entendre ! Abell observa la scène, toujours aussi amusé, avant que son filleul ne sorte de la pièce. Lui aussi avait été un garçon obéissant avant de tourner en l’immense chieur que ses amis connaissait et appréciait je n’aurais pas dit apprécier mais bon. « Vraiment ? Mais je n’ai rien fait !, protesta-t-il en affichant son meilleur air innocent sur sa gueule d'ange. Mais si tu veux, je peux t’épuiser d’une autre manière. » Il lui adressa un clin d’œil. Même en se casant, il n’avait pas perdu son côté charmeur, qu’il avait finalement toujours possédé, ce que Lena s’amusait à lui reprocher de temps en temps, même si elle savait très bien qu’Abell était à elle, et à personne d’autre, et qu’il ne la tromperait pas. Abell avait longtemps eu un problème avec les sentiments. Il s’était cru imperméable à l’amour. Avait été persuadé que les sentiments n’étaient pas pour lui. L’engagement lui faisait peur, bien sûr, en un sens, car il était profondément indépendant et que l’idée d’être en couple lui aurait donné des sueurs nocturnes fut une époque ; mais pas comme à un homme qui trompe ses compagnes. Lui s'était toujours montré clair avec ses conquêtes, c’était l’affaire d’une ou de plusieurs nuits. Mais quand il était sorti avec Astoria, il n’avait pas fauté sinon c’est bien simple il serait mort. En plus, il n’avait pas souffert comme il avait souffert du manque de Lena à l’époque où il cherchait à fuir ses sentiments, pour tout faire foirer maintenant. Non, les tromperies il laissait ça aux hommes comme son père. Il avait vu sa mère pleurer à cause des tromperies, et il avait décidé qu'il n'infligerait jamais ça à personne.
« Drago avec qui tu t’es mise grâce à qui rappelle moi ? » Lui-même, Abell Shane Crowford dit Crétin. Il aimait constamment la taquiner à propos de cette histoire, et ne la lâcherait certainement jamais, même lorsqu’il serait vieux et impotent (mais certainement toujours aussi beau, merci Merlin et les gênes). Drago ne supportait toujours pas, des années après qu’il mentionne leur relation passée, et Abell savait bien que son ancien camarade voyait toujours d’un mauvais œil leur amitié, et c’était bien pour une raison. Il avait été profondément jaloux, de lui, pauvre Sang-mêlé de son état, et qui l’en aurait blâmé ? Abell avait une situation confortable, financièrement parlant, de l’argent qu’il avait gagné lui-même en construisant sa carrière, toujours aussi florissante, une passion qu'il l’adorait, une beauté saisissante et l’amour de sa femme. Qui ne serait pas un peu jaloux ?
Il s'était attendu à la remarque de son amie lorsqu'il parla d'une virée moto avec Demetria. « Aria fais pas ta rabat-joie enfin ! Scorpius a adoré la dernière fois. » Il cacha son amusement de nouveau en buvant une autre gorgée de son café. Astoria avait certes utilisé son ton de princesse des glaces, mais rien qui ne pouvait l’effrayer outre mesure, il avait entendu largement pire comme menace, y compris venant d’elle. Sans doute jouait-il avec le feu en la poussant à bout ainsi, mais il aimait la charrier, ça avait toujours été le cas, depuis qu’ils s’étaient rencontré à Honeydukes. Aria serait toujours cette petite peste à ses yeux, mais c’était une pensée qui était devenue affectueuse avec le temps, évidemment.
La brune n’avait jamais été en reste côté piques d’ailleurs, et elle le prouva de nouveau en le titillant sur son potentiel titre de marraine. « Vois ça avec Daphné. Moi, comme j’ai eu le droit qu’à être parrain à ton second enfant et qu’on s’est décidé pour un seul, tu peux dire adieu au titre. » Il ne plaisantait qu’à moitié en réalité. Ils avaient finalement abordé le sujet en B avec Lena. Il fallait dire qu’à l’arrivée de Lorenzo, le premier enfant de Keira et Harrison, dont Abell était aussi le parrain, on les avait de nouveau harcelé de questions. Ils étaient ensemble depuis automne 2009, avaient officiellement emménagé ensemble à l’automne 2012, avaient même construit une maison à côté de celle de Keira et Harrison à Loutry Ste Chaspoule, une maison où il y avait plusieurs chambres. Alors ils s’étaient posé et avaient discuté. Il n’avait jamais vraiment voulu d’enfants, mais plus parce que, comme tout le reste, il refusait l’idée de l’engagement qu’il y avait derrière. Il suffisait de voir Abell avec les enfants pour voir qu’en dépit des airs qu’il s’était donné durant des décennies, il les aimait. Plus que ça, car ce n’était pas le seul fait d’aimer les enfants qui vous donnait envie d’en avoir, il s’était rendu compte, et presque à son plus grand damné, qu’il se sentait prêt à en avoir un avec Lena. Que même si cela le faisait toujours autant flipper, s’occuper du fruit de leur amour (ou un truc aussi niais que ça) ne pourrait que le reconstruire encore un peu plus, ne pourrait que l’aider à connaître un peu plus ce bonheur qu’il n’avait jamais cru possible depuis le décès de sa mère. Quelque part, il voulait transmettre tout l’amour que sa mère lui avait donné, et que son père avait failli à lui donner. Astoria était la première personne, en dehors de Lena, à qui il parlait de ce désir tout nouveau, et il était à peu près sûr qu’elle se foutrait de lui ce qui est mérité, on est d’accord.
« D’ailleurs, j’ai quelque chose à te montrer. » Il transportait la boîte partout où il allait, dans une angoisse stupide de la paumer chez lui ou pire, que Lena la trouve. Pour cette boîte, il avait fait le seul truc plus insurmontable pour lui encore que de tomber amoureux et de s’engager dans une relation monogame : il avait demandé de l’aide à son père. Abell ouvrir l’écrin, dévoila une bague assez fine avec un diamant au centre qui étincelait. C’était la bague de sa mère et la dernière fois que l’homme l’avait vue, c’était juste avant qu’Isabella ne meure. « Tu veux que je me mette à genoux ou... ? », plaisanta Abell, mais surtout pour cacher sa nervosité. Car oui, Abell était nerveux, ce qui était rare pour quelqu’un qui contrôlait aussi bien ses sentiments que lui. A vrai dire, la dernière fois qu’il avait été aussi nerveux, c’était lorsqu’il s’était déclaré à Lena. Pourtant, il était bien plus sûr aujourd’hui qu’il y a six ans que la réponse de sa compagne serait positive -ils avaient évoqué le sujet après tout. Mais il supposait que personne, même les personnes les plus sûres d’elle et pourtant il est sûr de lui, ne pouvait être totalement serein en effectuant leur demande. D’autant que c’était un geste totalement impossible aux yeux d’Abell il y a peine quelques mois de cela. Pourtant, il avait hérité de sa mère certaines valeurs, certaines idées comme le fait que le mariage était un passage obligé pour construire sa famille ou même sceller l’amour qui liait deux personnes mais il ne se serait jamais cru prêt pour ça. « Tu peux te foutre de moi », ajouta le brun en grinçant des dents. Car il s’y attendait. Il avait tellement critiqué le mariage, pendant des années, s’était moqué de tous ses amis qui s’engageaient dans un schéma qu’il ne pensait pas fait pour lui. Même après avoir commencé à sortir avec Lena, il avait pensé son couple au dessus de tout ça, il avait été persuadé de ne jamais tomber dans ce carcan que la société leur imposait : le couple, la maison, le mariage, le bébé, le labrador, le monospace. Il était le premier surpris de réellement vouloir de ce cliché. Enfin, sauf le monospace, il comptait bien faire profiter son enfant de sa moto chérie tu parles il sera le premier flippé rien que lorsqu’elle voyagera en voiture.
Dernière édition par Abell Crowford le Lun 12 Avr - 23:58, édité 1 fois
Astoria Malefoy
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Ξ Sujet: Re: Manoir Malefoy ○ Une pâtisserie pour ton fils ○ Astoria Jeu 17 Déc - 19:06
Aria leva les yeux au ciel à la remarque de son ami. Elle comprenait tout à fait ce qu’il entendait par « l’épuiser d’une autre manière », elle n’était ni dupe, ni prude, ni naïve. « Je sais déjà comment tu es battit Abell, tu n’as rien à prouver. » laissa-t-elle entendre, le brossant, certes, un peu dans le sens du poil. Mais en même temps, elle ne regrettait pas les mois qu’elle avait passé avec le londonien. Et s’il la cherchait parfois, elle savait aussi répondre à ses insinuations sans pour autant prendre la mouche ou s’énerver à tout bout de champ. Sinon, cela aurait réellement été plus qu’épuisant. Et comme Abell était vraiment casse-pieds quand il le voulait, elle préférait, parfois, faire l’impasse sur l’énervement. Et surtout, l’un comme l’autre savait que tout cela ne mènerait à rien. Ils n’allaient pas tromper leurs partenaires, Drago et Léna pouvaient souffler.
Elle poussa un léger soupir à la prétention du brun. Vraiment, il ne changerait quand même... « Grâce à toi, il le sait. » Et elle aussi. Après tout, elle était la première concernée non? Elle devait avouer qu’elle ne savait pas vraiment où ils en seraient avec Drago si Abell n’avait pas mis son grain de sel dans toute cette histoire. Et pourtant, tout était si mal parti entre eux deux... Cela dit, c’était la même chose avec Abell, leur première rencontre avait été explosive... « Tu auras ma mort sur la conscience, tu le sais ça ? » Non, elle n’abusait pas du tout. Mais elle n’y pouvait rien, elle était une sang-pur et avait eu une éducation relativement stricte, malgré le fait qu’elle soit mise sur un piédestal contrairement à sa sœur. Alors toutes les technologies moldues, ce n’était vraiment pas son truc. Pas du tout même !
Cela lui arrachait le coeur, mais elle savait bien que pour le moment, Daphné n’était clairement pas dans l’idée de lui donner une nièce ou un neveu. Elle ne voyait aucun garçon, donc côté filleul.le, la brunette pouvait toujours attendre. Par contre la suite des paroles d’Abell fit réagir la jeune femme. « Attends... "On s’est décidé sur un seul" ? Est-ce que toi, Abell Shane Crowford -oui je connais ton deuxième prénom, qu’est-ce que tu crois ?- tu te serais décidé à avoir une progéniture ? Après tout ce que tu m’as dit et répété sur les enfants ?! » On marchait sur la tête, là, non?! Depuis quand Abell voulait-il un enfant ? Elle savait que les pensées étaient toujours particulièrement étriquées de ce côté là, il fallait être marié et parents dans la vie pour être heureux, et elle devait l’avouer, tout cela était vrai pour elle. Elle avait toujours eu envie d’une grande histoire d’amour, d’un mariage en grande pompe et d’enfants qui courraient partout. Mais ce n’était pas le cas d’Abell. Il l’avait charriée dès qu’elle avait prononcé chacun de ces trois mots, alors imaginer qu’il se serait en effet décidé à avoir une descendance... Mais ce n’était visiblement pas la seule surprise qu’il lui réservait.
Preuve en était, Abell sortit une boîte de sa poche, qu’il présenta à Aria. Les yeux de l’ancienne vipère devinrent ronds, et elle esquissa un sourire à la blague du photographe. « Enfin Abell, tu sais bien que mon coeur n’appartient qu’à Drago. Tu ne pensais pas vraiment que j’accepterais, si ? » Et bien quoi? S’il la cherchait, elle pouvait le faire aussi ! Elle laissa un rire s’échapper d’entre ses lèvres et récupéra l’écrin avec précaution, répondant avec plus de sérieux à son ami. « T’as plutôt intérêt, oui. Elle ne dira jamais oui si tu restes debout comme un idiot. » Non pas qu’Aria s’attendait à une demande en grande pompe -mais un peu quand même- elle préférait donc donner de bons conseils à Abell. « Elle est au courant ? Elle a envie ? Tu sais que tu vas peut-être te prendre un râteau monumental ? » Est-ce qu’Aria jubilait ? Oui. Elle se demandait si Abell était sûr de lui, s’il savait ce qui l’attendrait, une fois que Léna aurait dit oui. Est-ce qu’elle dirait oui, déjà ? Parce que question fermeture d’esprit et non-envie de mariage et d’enfants, les deux amoureux s’étaient parfaitement trouvés ! « T’es malade, 'Bell? Mariage ET enfant ? » Vraiment, on marchait sur la tête !
acidbrain
Abell Crowford
Parchemins : 644Âge : 37 ans ○ 21 février 1980 Actuellement : Photographe Points : 0
Ξ Sujet: Re: Manoir Malefoy ○ Une pâtisserie pour ton fils ○ Astoria Mar 13 Avr - 0:58
Le problème avec Abell comment ça il y en a plus qu’un ?, c’était qu’il ne savait jamais s’arrêter. Il avait toujours aimé pousser à bout son entourage, spécialement sa princesse adorée qu’il savait prompte à s’énerver -cela dit, depuis qu’elle était maman, elle se calmait plus facilement, ce qui était logique, mais beaucoup moins marrant. Ainsi, lorsqu’Astoria lui confia qu’il était bien bâti (bien qu’il n’ait pas réellement besoin de sa confirmation en fait, il le savait très bien, merci bien, il voyait son corps tous les matins c’est un poil blanc au dessus de mon nombril ? et il n’était pas aveugle) il ne put s’empêcher d’en rajouter : « Tu as oublié de dire que j’étais mieux bâti que ton mari. » A force de provocations en tout genre, on pouvait légitimement se demander comment Abell pouvait encore être en vie avoir des amis et ne s’être pas pris plus de poings dans le visage dans sa vie. Il aimait à croire que ses taquineries faisaient partie de son charme, et puis, soyons honnêtes, aucun de ses amis ne pourrait se passer de lui -il était bien trop amusant.
Néanmoins, il avait tout de même appris à se taire avec le temps si si je vous assure, appelez ça de la sagesse kof kof. Aussi, il se contenta d’afficher un sourire satisfait, arrogant ce qui ne donne bizarrement pas moins envie de le frapper lorsqu’Aria lâcha que c’était bien grâce à lui que Drago et elle avaient commencé à sortir ensemble et que le blond le savait bien. Abell aimait qu’on reconnaisse sa contribution. Peut-être que cette histoire pourrait être gravée sur une plaque ? Du genre "Merci à Abell Shane Crowford, nous lui serons éternellement reconnaissants pour ses services" jamais trop ? « Tout de suite Aria ! Tu sais que je m’en voudrais toujours si mes deux filleuls grandissaient sans leur mère. Leur père en revanche... » A croire qu’il cherchait réellement à ce qu’elle décède d’un ulcère à force qu’il l’énerve ! Mais non, bien évidemment, la plupart des phrases qui sortaient de sa bouche n’étaient que des idioties, mais vous aviez deviné depuis longtemps plaisanteries et Astoria le savait bien. Elle l’avait tout de même fréquenté durant plusieurs mois avant d’en avoir assez, une histoire de chaussettes jamais rangées dans le placard ! Astoria Malefoy représentait beaucoup de choses à ses yeux, et elle resterait évidemment à jamais dans son cœur comme sa première histoire. Il avait été l’un des premiers à découvrir la femme formidable qu’elle était derrière son vernis de peste et elle était indéniablement, encore aujourd’hui, l’une des personnes les plus importantes de sa vie on sent que je suis contente de retrouver Astoria, il y a une déclaration d’amour par poste là.
Croyez le ou non, mais il arrivait à Abell de se montrer sérieuxincroyable, je sais. Et il venait de l’être, en avouant, sciemment, à Astoria qu’il avait envie d’avoir un enfant avec Lena -mais juste un, c’était bien assez cette phrase est bien plus drôle à écrire maintenant vu qu’il se retrouvera avec un deuxième à gérer. « Je ne doutais pas que tu sache mon second prénom. Tu dois certainement connaître ceux de mes parents, et de tous mes aïeuls aussi. Stalkeuse va ! », blagua-t-il. Évidemment, Aria était très étonnée d’apprendre qu’il se voyait père de famille au vu de tout ce qu’il lui avait raconté sur les gosses et sur son aversion envers eux. Comme quoi, tout changeait, même ce qu’il avait toujours cru qui ne changerait jamais. « Eh oui, je me suis dit, c’est pas possible que mes gênes extraordinaires et ma beauté exceptionnelle soit perdus à jamais tu vois ? » Il fallait forcément qu’il reparte sur le registre, familier chez lui, de l’humour. Au fond, il était toujours autant flippé, et s’il n’écoutait que ses peurs, il se serait déjà enfui à l’autre bout de la planète là où personne ne pourrait le retrouver genre Astoria ne viendrait pas le chercher pour le ramener par la peau des fesses en Angleterre. Mais malgré ses peurs, justement, il était sûr de sa décision. Il avait envie de cet enfant avec Lena.
Mais avant le bébé, le mariage. Du moins, ça avait été comme ça qu’il avait été élevé et il avait gardé cette idée en tête, même si on ne pouvait décemment affirmer que le mariage de ses parents avait été un succès et qu’auparavant, une bague de mariage aurait presque pu être son Epouvantard. Aujourd’hui, et c’était tout un symbole, il n’avait plus qu’une envie : glisser cette bague qui avait appartenu à sa mère au doigt de Lena. « Mince ! Mon cœur est brisé ! » Il porta la main sur le cœur, prenant un air affecté comme Aria avait répondu à sa blague par un trait d’humour tu vois que je t’ai apporté quelque chose Aria. « Vraiment ? D’après mon analyse des demandes en mariage dans les films moldus -te moque pas, c’est Keira et Lena qui nous oblige avec Harrison à regarder- il n’y pas de genoux à terre à chaque fois. » La qualité première d’Abell n’était certainement pas son romantismeen même temps, c’est facile, il a pas de qualités mais il avait envie de faire les choses bien. Il ferait les choses bien, pour Lena. « Elle n’est pas au courant que je compte faire ma demande, j’ai fait en sorte de noyer le Strangulot, mais je sais qu’elle en a envie. Et j’ai cru que sa mère allait m’étrangler à force de me serrer dans ses bras quand elle a su que j’allais enfin régulariser la situation et que je ne vivrai plus dans le péché avec sa fille. » Sa voix avait repris le mordant de son sarcasme habituel mais il avait été vraiment touché par la réaction des parents de Lena. « Tu sais que personne n’ose me mettre de râteau. Même toi t’as pas pu résister bien longtemps. » Il ne s’était lancé qu’une seule fois en étant pas sûr et certain de la réponse qu’on lui offrirait, et c’était la fois où il avait offert son cœur à Lena. Comme quoi il avait bien fait sinon il ne présenterait pas une bague de fiançailles à Astoria. Quand elle lui demanda s’il était malade, il lâcha un rire. « Faut croire ! J’aurais jamais cru vouloir de tout ça. J’aurais jamais cru que je méritais tout ça. J’aurais jamais cru me sentir aussi heureux et pourtant...Je le suis. » Et encore une fois, tout ce bonheur, tout ce bonheur dont il avait été longtemps persuadé qu’il n’y avait pas le droit, l’effrayait. Mais il était aussi prêt à l’accepter.
Astoria Malefoy
Parchemins : 30Âge : 33 ans • 14/06/1982 Actuellement : Pâtissière à Londres • Pâtisserie Waldorf Points : 0
Ξ Sujet: Re: Manoir Malefoy ○ Une pâtisserie pour ton fils ○ Astoria Jeu 22 Avr - 12:53
Il fallait bien l’admettre, parfois Astoria se demandait comment elle réussissait à supporter Abell après toutes ces années. Les débuts de leur relation n’avaient d’ailleurs pas été très brillants et ils s’étaient détestés presque à la seconde où leurs regards s’étaient croisés. Cela avait pris un certain temps avant qu’ils ne réussissent à se voir sans se hurler dessus, mais à force, ils y étaient parvenus et avaient passé quelques mois plutôt heureux. Cela étant, Astoria ne s’était jamais vue finir sa vie avec Abell, quand bien même elle l’aimait réellement et de tout son coeur. Ils étaient bien trop différents sur le fond pour cela, et son amour pour Drago, quoi qu’elle ait bien voulu en dire à un moment, était plus qu’ancré dans son âme et dans son coeur. Aussi, les remarques du brun sur son époux, si elles lui faisaient lever les yeux au ciel, restaient seulement des remarques superficielles. Elle avait appris, avec du temps et beaucoup de self-control, à ne pas prendre au pied de la lettre tout ce que le photographe pouvait bien raconter. « Eh bien moi, si. Et ce ne sont pas tes filleuls. Seule Demi l’est. Et si tu continues, je te retire ce titre, tu m’entends ?! » Non vraiment, quand il le voulait, Abell pouvait vraiment lui taper sur les nerfs !
Ses lèvres s’étirèrent dans une bouffée de fierté, alors qu’Abell lui confiait ses envies de famille. Jamais elle n’aurait pensé que le photographe puisse un jour changer d’avis, aussi bien sur le mariage que sur les enfants. Il avait toujours mis un point d’honneur à dénigrer tout cela, après tout. « Allons, il faut bien que je sache à qui j’ai à faire, non ? » Elle haussa les épaules, l’air innocente. Elle n’avait pas été jusque là, à dire vrai. Elle connaissait bien sûr le nom des parents d’Abell, mais c’était essentiellement parce qu’ils étaient venus dans la conversation une fois et qu’elle avait une très bonne mémoire. Mais leur couple n’avait jamais été assez sérieux pour qu’ils rencontrent leurs parents respectifs, malgré le temps qu’ils avaient passé ensemble. « Perdus à jamais, bien entendu. Te connaissant, tu serais capable de faire un clone de toi-même pour être sûr que ta lignée continue. Dois-je te rappeler que c’est légalement interdit ? » Juste au cas où, même si ce genre de techniques n’étaient pas usuelles dans le monde magique, Astoria avait quelques notions du monde moldu. Pas énormément, mais quand même.
Elle laissa un rire s’échapper d’entre ses lèvres à la remarque de son ami, agitant vaguement la main. « Tu n’as pas de coeur, Abell... » Enfin... La prenait-il pour une débutante ? D’accord, elle aimait aussi l’embêter un peu. Lui ne se gênait pas pour le faire, qu’il s’agisse de sa position par rapport à Scorpius -qu’il savait un supportait Aria au plus haut point- ou encore à Drago. Heureusement pour lui, Drago savait qu’il n’avait rien à craindre et qu’Astoria lui serait a jamais fidèle, mais quand même, parfois, elle trouvait qu’il allait beaucoup trop loin pour son propre bien. « Certes, mais c’est toujours un bonus. Tu veux qu’elle dise oui ou pas ? Parce que sinon, vas-y, fais une demande bancale, je t’en prie, je me ferais un plaisir de rire de ton désarroi. » Elle haussa les épaules, l’air de rien. S’il voulait se ramasser de façon mémorable, très bien, qu’il le fasse. Mais elle disait cela pour son bien, même si elle n’était pas très proche de Léna, elle avait bien remarqué les changements que cette relation avait eu sur Abell. Pour avoir été avec lui avant, elle ne pouvait clairement pas nier qu’une telle discussion a l’époque aurait mené à des cris et des larmes de sa part à elle et un air blasé et vexé de sa part a lui. « J’ai eu pitié de toi, que veux-tu. Tu semblais tellement désespéré de m’avoir... » Elle pouffa doucement, ses yeux bruns dans les yeux. Elle devait admettre que cette révélation la surprenait, mais en même temps, elle était contente pour lui. Elle ne savait pas vraiment pourquoi il se pensait aussi peu méritant à une parcelle de bonheur, n’ayant jamais trop voulu risquer leur amitié et leur histoire pour un problème qui lui était sans doute trop compliqué à gérer. Cela étant, elle l’aimait sincèrement et était donc heureuse pour lui. S’approchant du brun, elle posa une main sur son bras avant de déposer un baiser sur sa joue. « Je suis heureuse pour toi. Tu as ma bénédiction. » Elle plaisantait à moitié, mais l’importance du brun dans sa vie était indéniable. Et allez savoir pourquoi, elle avait l’impression qu’il voulait qu’elle le rassure. Peut-être se trompait-elle totalement, mais au moins, il savait qu’elle était de son côté, c’était mieux que rien, n’est-ce pas ?
acidbrain
Abell Crowford
Parchemins : 644Âge : 37 ans ○ 21 février 1980 Actuellement : Photographe Points : 0
Ξ Sujet: Re: Manoir Malefoy ○ Une pâtisserie pour ton fils ○ Astoria Lun 2 Aoû - 16:08
Quand Lorenzo et Demetria étaient nés, et qu’Abell avait été désigné comme leur parrain, le photographe s’était vaguement demandé si ses amis n’avaient pas bu un ou plusieurs verres de trop avant de rendre leur décision. Abell s’était toujours montré critiques sur les enfants, et refusait même d’approcher Scorpius lorsqu’il était bébé. Mais il avait fini par s’approcher du petit blond et il fallait reconnaître que bien malgré lui, il s’était attaché à tous ces petits humains en culottes courtes et qu’il les couvait beaucoup. Il était un parrain gâteau de sa Demetria et il adorait passer du temps avec Scorp, et il s’amusait d’ailleurs à lui faire découvrir tous les trucs moldus que Drago regardait d’un mauvais œil. « Tu peux pas me retirer le titre Astoria enfin ! Demi est trop fan de moi, et Scorp aussi, ils me réclameront tous les jours et tu le sais ! » Il fallait juste qu’Aria se fasse à l’idée qu’il aimait la pousser à bout –mais elle l’avait compris depuis le temps qu’ils se connaissaient.
Qu’il se confie sur ses envies de bébé –un seul, un calme, qui ne pleure jamais, merci bien tu peux pas le contrôler ça- et de mariage à Astoria, la première fille pour laquelle il avait éprouvé des sentiments assez forts pour vouloir se poser, la première fille avec laquelle il avait sérieusement envisagé de se mettre en couple avant que leur histoire ne s’arrête de manière naturelle et qu’il redevienne ce type que l’engagement effrayait. L’engagement l’effrayait encore, alors que cela faisait des années désormais qu’il était en couple avec Lena, qu’ils habitaient ensemble et possédaient même une maison ensemble. Mais il y avait des peurs qui ne s’éloignaient jamais tout à fait. En revanche, les désirs évoluaient. Il avait changé alors qu’il n’avait jamais cru ça possible, qu’il n’avait pas eu envie de changer pendant très longtemps. « Je note. Si j’ai besoin de savoir tout de quelqu’un, je ferais appel à toi », plaisanta-t-il alors qu’ils se taquinaient gentiment. « C’est bien pour ça que je me contenterai d’un bébé ! Le monde est beaucoup trop réactionnaire sur cette histoire de clones si tu veux mon avis ! » Et si elle n’avait pas envie de l’avoir, il ne fallait pas qu’elle mentionne le sujet des clones !
« Si, j’ai un cœur, comment oses-tu dire ça ? Il n’appartient qu’à toi ! », continua-t-il sur le registre de la plaisanterie. Il avait toujours aimé faire rire ses amis –et pourquoi ils ne riraient pas d’ailleurs alors que son humour était aussi impeccable que son style ?- et peut-être encore plus Aria qui avait semblé si froide, si coincée et imperméable à l’humour le jour de leur rencontre. Concernant sa demande, il leva les yeux au ciel à la remarque d’Aria. « Tu riras de toutes façons…Mais très bien, je ferais les choses bien. Vous les filles hein… » Une part de lui aurait aimé poser la question entre le plat et le dessert, de manière totalement spontanée et surprenante et rapide, histoire de se débarrasser, mais il avait tout de même sorti une belle déclaration à Lena le jour où ils s’étaient mis ensemble car j’adore écrire les déclarations d’amour alors il devait se montrer à la hauteur, supposait-il. « Tellement désespéré que j’étais à deux doigts de me faire naturaliser Américain pour t’éviter oui ! », rétorqua-t-il d’un ton amusé. Avec Aria, ils n’avaient jamais laissé leurs chamailleries e côté, c’était ce qui faisait tout le sel de leur relation, et il adorait ça.
Un vrai sourire, un de ces sourires sincères que son côté control freak ne laissait guère passer, éclot sur son visage alors qu’Astoria s’approche de lui. Il avait eu besoin de partager la nouvelle avec elle et sa réaction le touchait profondément –même s’il ne l’avouerait certainement pas, il n’était pas une mauviette ! « Merci princesse. Pour la bénédiction, je veux dire, je croyais presque que tu ne me la donnerais pas ! » Il avait de nouveau plaisanter sur la fin de sa phrase mais il s’avança un peu plus pour prendre son amie dans ses bras et dans cette étreinte, il tentait de lui communiquer tout ce qu’il n’arrivait pas à dire oralement : son amour pour elle, sa reconnaissance. « Oh mais moi aussi je veux un câlin ! » L’interruption de Scorpius fit rire Abell et il tendit une main vers le garçon. « Allez viens petit monstre ! » Evidemment, le blond se précipita vers eux et enserra ses bras d’enfant autour de sa mère et de son oncle ‘Bell. Il ne savait pas trop pourquoi ils se faisaient un câlin mais hors de question d’être laissé de côté !
Topic terminé - Année 23
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Ξ Sujet: Re: Manoir Malefoy ○ Une pâtisserie pour ton fils ○ Astoria
Manoir Malefoy ○ Une pâtisserie pour ton fils ○ Astoria