Ξ Sujet: PV • Don't cry for me Argentina. Dim 18 Oct - 10:55
Lucrecia & Dahlia.
I had to let it happen, I had to change, couldn't stay all my life down at heel. Looking out of the window, staying out of the sun. Don't cry for me Argentina, the truth is I never left you. All through my wild days, my mad existence, I kept my promise so don't keep your distance.
Au lendemain du bal de Noël, Lucrecia avait pris le Poudlard Express et était retournée chez elle. Elle avait retrouvée sa famille à la gare de King’s Cross. Ses parents, son frère et sa soeur avaient fait le déplacement et Lu les avaient tous les quatre serrés très forts dans ses bras. Pourtant, elle avait été légèrement triste de ne pas voir Thiago. Elle avait, naïvement peut-être, pensé qu’il serait là. Après quatre mois ainsi séparés, elle s’était dit qu’il viendrait la retrouver. Bien évidement, c’était Noël, il passait forcément les fêtes avec sa famille, mais les élèves de Castelobruxo étaient rentrés chez eux la veille, le vingt-quatre décembre, donc il aurait déjà revu toute sa famille. Lu avait donc perdu son sourire, même si elle avait donné l’illusion d’aller bien quand elle avait serré ses cousins dans ses bras une dernière fois avant de transplaner. Son regard s’était perdu sur sa coin et recoin de la gare, alors que ses parents rejoignaient l’endroit où toute la famille pourrait transplaner en paix. Qu’espérait-elle y voir ? Thiago ne s’y cacherait sûrement pas. « Ca va Lu ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette. » laissa entendre sa petite soeur, qu’elle serra contre elle. « Tu voulais voir Thiago, c’est ça ? » La quatrième année esquissa un triste sourire et hocha la tête. Elle avait toujours été avec Thiago, et elle pensait qu’à son retour, rien ne changerait. Force était de constaté que l’argentin n’avait pas trouvé nécessaire de venir.
Une fois de retour en Argentine, Lu retrouva avec plaisir le reste de sa famille. Elle passa le jour de Noël avec ses grands-parents et les autres cousins du côté de son père. A cause du décalage horaire, elle du faire une sieste dans l’après-midi pour ne pas s’effondrer durant le repas du soir. Alors que la fête se terminait et qu’elle retournait dans sa chambre, un mot sur son oreiller attira son regard. Thiago se manifestait enfin. Lu n’attendit pas plus longtemps et le rejoignit chez lui, à moitié heureuse et à moitié en colère. Comment avait-il pu l’oublier ainsi ?! Et comment pouvait-il lui demander aussi simplement de se voir ? Mais tout se dissipa de son esprit quand elle le vit. Elle retrouva le garçon qu’elle avait laissée, fiévreuse, quatre mois plus tôt. Elle s’était jetée dans ses bras et pour une fois, il ne dit rien. Pas de commentaire tenant de leur professeur de danse et il la laissa là, au creux de ses bras, pendant de longues minutes. Lucrecia déposa ses lèvres sur celles du brun, tiraillée entre un désir vieux de quatre mois et une inconscience certaine.
Les au revoir sur le quai 9 3/4 furent une nouvelle fois compliqués. Lucia pleurait toutes les larmes de son corps et Lucrecia avait bien du mal à retenir ses larmes également. Elle appréciait plutôt bien Poudlard, parce qu’il y avait Stef, Quino et Tina -Gabriel, même s’il était dans sa maison, vaquait à ses occupations « de grand »- mais elle ne pouvait nier que sa famille et Thiago lui manquait. Pourtant, il la laissait repartir aussi célibataire qu’elle ne l’était au début des vacances. Le baiser n’avait eu aucune conséquence, si ce n’est les rapprocher une fois après plusieurs mois loin de l’autre. La fièvre de fin août n’était pas réapparu et Lu se demandait comment prendre ce changement de comportement. Mieux valait qu’elle ne s’en occupe pas trop, aussi elle enferma ces pensées dans un coin de sa tête.
De retour à Poudlard, le froid de Janvier et le temps maussade eurent un effet phénoménal sur Lu. Elle qui détestait ce temps était servi et elle savait qu’elle vivait la pire période de l’année. La neige ne la dérangeait pas, elle trouvait cela par ailleurs très beau, mais lorsqu’elle se transformait en masse brunâtre boueuse, l’argentine l’aimait d’un coup beaucoup moins. En ce samedi après-midi, c’est donc bien emmitouflée, et avec une écharpe épaisse -qu’elle avait volé à Thiago sans scrupule- qu’elle s’était rendue à la volière pour envoyer une lettre à ses parents et à son meilleur ami. Elle ne s’attendait pas à y trouver quelqu’un d’autre -elle-même avait du se faire violence pour sortir de son lit le matin là- et encore plus qu’il s’agisse de Dahlia, la serdaigle qui avait ravi le coeur de son cousin préféré, Quino. « Bonjour Dahlia ! C’est bien ça, non ? » Elle lui adressa un sourire, détaillant le visage de la jeune fille. Elle ne ressemblait en rien à la rousse avec qui Lu passait parfois du temps -surtout avec Magic Mix- mais elle était très jolie. C’était logique que son cousin craque pour elle, maintenant qu’elle pouvait la voir de si près. « Je suis Lucrecia, je suis dans Magic Mix avec Peony. » Elle préféra éviter de ramener son cousin directement sur le tapis, car de ce qu’elle avait compris de toute sa mascarade, il évitait la préfète des Aigles depuis le stage du Ministère où elle avait trouvé un petit ami. Lu ne comprenait pas trop ce qu’elle pouvait trouvé au garçon en question, mais elle était biaisée par son amour pour son Poufsouffle de cousin…
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Ξ Sujet: Re: PV • Don't cry for me Argentina. Dim 18 Oct - 20:14
Don't cry for me Argentina
Lucrecia & Dahlia
made by black arrow
Le bal de Noël avait été une expérience quelque peu inédite pour Dahlia cette année. Arrivée en s'attendant au train-train habituel (hormis le fait qu'elle était accompagnée de Noé, plutôt que Jensen, cette fois-ci), l'imperturbable préfète de Serdaigle avait été prise de court par un duo imprévu. Ainsi, non content d'avoir prétendu venir au bal avec Prudence alors que ça n'était clairement pas vrai, Quino (dont les actions, cette année, la perturbaient bien plus qu'elle ne l'aurait souhaité), avait choisi de se pointer avec la personne avec laquelle elle avait le plus de mal à l'école maintenant tu sais ce qu'il ressent.Victoire Weasley avait été pendue au bras du gréco-argentin pendant toute la soirée n'avait-elle aucune pudeur ? Comment ça c'est plus l'âge victorien ?, gloussante et virevoltante Victoire est une poule. Inconsciemment ou pas, Dahlia avait trouvé de la satisfaction dans le fait de pouvoir contrer ces excès de contacts physiques en tout genre bande d'exhibitionnistes en embrassant Noé, afin de ne plus avoir à observer cette vision déconcertante. Et se montrant, par extension, plus tactile qu'elle ne l'était en temps normal avec le Serpentard à suivre au bal. Si d'ordinaire elle était plutôt pudique, c'était surtout parce qu'elle n'aimait pas s'exhiber en public, comme semblaient adorer le faire certains de leurs camarades coucou Victoire et Alfie. Mais elle n'avait rien contre le fait d'être tactile, voire de confirmer les craintes constantes que Léopold semblait avoir les concernant, Peony et elle. Sa première fois ne lui semblait pas être un sujet d'une importance si capitale, et certainement pas assez capitale pour justifier que son frère aîné soit habilité à donner son avis sur le sujet. Elle aurait préféré en être débarrassée, à vrai dire, mais en l'occurrence, des deux, c'était peut-être Noé qui était réellement réfractaire. Il avait beau lui avoir dit, lorsqu'ils avaient commencé à sortir ensemble, qu'il ne voulait pas la pousser à faire quoi que ce soit, elle sentait désormais que c'était lui qui ne voulait pas aller plus loin. En fin de compte, il était possible (probable, même) qu'elle ne tienne plus de Léopold qu'il ne pouvait sembler au premier abord, et que cet état de fait aurait été fort déplaisant pour son frère aîné, s'il en avait été pleinement conscient.
Remise pourtant du bal, une fois les vacances venues, Dahlia avait songé qu'elle aurait vraiment gagné à résoudre cette attirance passée envers Quino à l'époque - dans le train peut-être, quand ils étaient rentrés de leur quatrième année - plutôt que ça résulte en une situation aussi bizarre à appréhender pour elle. Elle avait toujours été plutôt honnête le concernant après tout, du moins avec Peony, car elle n'avait pas vraiment abordé le sujet avec le principal intéressé - elle avait beau être quelqu'un de très transparent on l'appelle Mimi Geignarde, elle ne se serait pas vue en discuter avec Quino non plus. L'ensemble de ces considérations représentait une part du spectre de la vie adolescente dont elle avait toujours pensé rester nettement écartée, elle qui avait déjà tant de mal à être en phase avec ses propres sentiments (ou parfois, absence de). Si tout pouvait se résoudre par des actions plutôt que des mots (embrasser Noé pour le remercier, au lieu lui faire des déclarations sirupeuses dont elle était de toute façon incapable "tes yeux sont marrons comme la couleur de mon muffin préféré. C'est Victoire qui m'a dit de dire ça", serrer Peony dans ses bras pour la réconforter, tenir la main d'Ash après qu'il soit tombé de vélo), elle aurait été beaucoup plus tranquille. Mais Noé voulait être amoureux, Quino était incompréhensible, Peony était profondément triste, Jensen avait des sentiments à tour de bras, et Dahlia se disait que peut-être, c'était les ermites qui voyaient juste elle va aller vivre dans la grotte de Sirius.
De retour à l'école pour la seconde partie de sa cinquième année, Dahlia avait pour plan de se recentrer sur ses études. Après tout, il n'avait jamais été prévu de se laisser emporter par les histoires d'hormones, de garçons et d'émotions qu'elle ne maîtrisait pas. Non, l'objectif restait le même : celui de gérer ses BUSEs, pour assurer son futur de briseuse de sorts, partir visiter le monde et découvrir de nouveaux artefacts magiques. Etudier ne signifiait pas pour autant négliger sa famille - Peony la première, car depuis le bal, elle voyait bien que sa jumelle était éteinte, et si elle savait globalement pourquoi, elle avait du mal à lui faire retrouver le sourire, si ce n'est en passant la majorité de son temps à ses côtés (il avait toujours été clair dans sa relation avec Noé que sa jumelle passait avant tout). Avec une jumelle au moral dans les chaussettes, un Léopold élusif comme à son habitude et un Ash présentant une forte propension à glisser sur toutes les crottes de hiboux se trouvant sur son chemin, c'était donc Dahlia qui s'était coltinée la merveilleuse tâche d'aller poster la lettre aux parents, depuis la Volière.
Elle était en train d'apprivoiser un hibou grand-duc à l'air pas très commode (elle persistait à penser que les hiboux étaient peut-être plus fréquentables que les humains, en ce moment), quand une voix inconnue l'appela par son prénom. Fronçant légèrement les sourcils, elle se tourna, tandis que le hibou, vexé par son désintérêt soudain, lui mordillait l'index. Son regard se posa sur une jolie jeune fille brune, arborant les couleurs de Serpentard. « Oui, c'est ça. » confirma-t-elle, son accent gallois prononcé tranchant avec celui espagnol de la jeune fille. « On s'est déjà croisé, oui. Tu es la cousine de Quino, non ? » demanda-t-elle, bien que pratiquement sûre de la réponse - ça paraissait juste plus poli oui, ça lui arrive. « Tu étais à Castelobruxo mate l'accent à la base ? Tu dois regretter le Brésil, avec le climat actuel de rien je remue le couteau dans la plaie. » ajouta-t-elle dans un rare effort de sociabilité, poussée par la curiosité et le fait qu'elle adressait la parole à Lucrecia pour la toute première fois depuis son arrivée à Poudlard.
Ξ Sujet: Re: PV • Don't cry for me Argentina. Lun 19 Oct - 10:51
Lucrecia, au grand damne de son cher cousin Quino, était tout sauf timide. Elle allait sans aucun problème vers les gens et discutait avec eux comme si de rien n’était. Sauf que voilà, la brune en face d’elle n’avait rien d’une personne lambda. Il s’agissait de Dahlia Lloyd, la Serdaigle qui lui avait brisé le coeur fait se découvrir un coeur. Et lorsque Quino s’était confié sur ses sentiments à Lu durant l’été, il n’e savait pas encore qu’elle viendrait à l’école. Il avait boudé cinq minutes quand elle le lui avait annoncé mais avait juré de ne pas faire de gaffe. Pour le moment, elle tenait parole. Elle n’avait pas suivit Dahlia jusqu’ici exprès, il se trouvait juste qu’elles avaient la même chose à faire au même endroit, Quino ne pourrait pas lui en vouloir pour ça, pas vrai? Cela dit, vu la tête de mule qu’il était, mieux valait ne pas trop se précipiter tout de même. L’accent de la bleu et bronze résonna dans la volière, plus dur que celui de Lu. En même temps, avec son accent espagnol et les moments qu’elle cherchait encore, Lu ne pouvait pas faire illusion : elle n’était pas d’ici et il suffisait qu’elle ouvre la bouche pour qu’on le comprenne...
« Oui c’est ça ! Tu le connais? C’est l'homme de ta vie un ami à toi? » Lucrecia esquissa un sourire, ravie de parler de Quino, son cousin préféré. En plus, si Dahlia le présentait sur un plateau d’argent, elle ne pouvait que prendre la perche qu’on lui tendait ! Néanmoins, elle comptait bien ne pas être trop flagrante quand à ses envies de voir son cousin réussir à déclarer sa flemme à la brune en face d’elle. « Oui, j’ai pu être transférée pour ma quatrième année ! Je vis en Argentine moi, pas au Brésil, mais c’est plus où moins pareil de toute façon... Le temps ici, c’est horrible. Ash m’avait pourtant prévenue quand je l’ai rencontré la première fois, et Stef déteste ce temps aussi mais bon... les trente degrés de Cordóba me manque, je dois bien l’avouer... » Surtout qu’elle avait quitté l’Argentine alors que les températures étaient splendides c’est Google qui le dit, et là, elle se retrouvait à devoir mettre au moins cinq couches de vêtements pour pouvoir supporter le froid ambiant... On avait connu bien plus sympathique ! Elle avait également pris le parti de placer discrètement le fait qu’elle connaissait également le petit frère de la préfète des Serdaigle, juste pour dire que... Sait-on jamais que ça ait son petit effet que Dahlia se décide à s’ouvrir un peu plus à elle! Ce qui était sûr, c’est que si Quino venait à trouver Lu ici avec Dahlia, son sang ne ferait qu’un tour et Lu serait probablement bonne pour Sainte Mangouste... Comme si elle était capable de faire une gaffe, franchement ! Pour qui l’a prenait-il?!
« Tu envoies une lettre à ta famille aussi ? J’en ai une pour mes parents, une pour mes frères et sœurs à Castelobruxo et une pour mon meilleur ami... Je crois qu’ils m’ont prise pour une future écrivaine à réclamer autant d’informations sur mon séjour à Poudlard ! Tu as déjà songé à aller dans une autre école, toi ? » Parce qu’après tout, cette année avait vu son lot d’élèves transférés ! Moussa et son copain Pandanjila d’ailleurs, étaient dans la maison de Dahlia. Et Stef elle, rêvait toujours de venir à Castelobruxo. Pour le moment, Lu vivait l’instant présent et évitait de penser qu’elle serait peut-être séparée de ses cousins à la fin de l’année. Heureusement pour elle, elle avait encore six mois avant que cela n’arrive, donc autant en profiter. Elle s’approcha d’une jolie chouette effraie au plumage doré, qu’elle caressa doucement avant de lui tendre deux miam-hiboux. « Les hiboux sont magnifiques. On n’en a pas trop à Castelobruxo, ils ne se plaisent pas dans la forêt amazonienne. Dis, toi qui est là depuis longtemps, tu saurais me dire si ce sont bien des sombrals qui tirent vos calèches ? J’en ai parlé à Tina lors du premier voyage, mais elle m’a assuré que ce n’était que de la magie... J’aurais pourtant juré entendre un hennissement... » Le problème majeur avec les sombrals et ce qui ne les rendaient pas spécialement attrayants, c’était qu’on ne pouvait pas les voir si l’on n’avait pas vu quelqu’un mourir. Hors, que Merlin l’en préserve, cela n’était jamais arrivé à Lu. Par contre, elle avait reçu une éducation poussée concernant les créatures magiques pendant ses trois premières année à Castelobruxo et elle comptait bien mettre ses connaissances à profit.
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Ξ Sujet: Re: PV • Don't cry for me Argentina. Dim 25 Oct - 23:36
Sentant une vive douleur au niveau de ses doigts, Dahlia détourna le regard de Lucrecia, pour le poser sur le coupable. Le hibou grand-duc pencha la tête, semblant la mettre au défi de riposter. « Ça va, hein. » s'entendit-elle marmonner, retirant sa main avant qu'il ne puisse s'y attaquer à nouveau. Cette fois-ci, contrairement à sa mésaventure avec le frisbee à dents de serpent, elle ne saignait pas. La lettre toujours présente dans son autre main, elle haussa les épaules suite à la question de Lucrecia.
« Oui. » Puis, quelque chose la poussa à ajouter : « Enfin, je ne sais pas trop s'il donnerait la même réponse en ce moment. » Elle jaugea Lucrecia des yeux pendant plusieurs secondes, cherchant à déchiffrer le comportement de sa camarade - voire, à y trouver les réponses qu'elle cherchait depuis la fin de l'été. « Il se comporte bizarrement ces derniers temps. » déclara-t-elle d'un air frisant le défi, prête à déterminer si ses récriminations étaient justes, grâce à la réaction de la brune. Elle détestait l'idée d'être tombée dans une sorte de cliché des drames adolescents, mais elle n'aimait pas non plus avoir le sentiment que quelque chose lui échappait.
Curieuse de s'adresser à l'une des membres de la (nombreuse) famille de Quino, et face à une personne venue tout droit de Castelobruxo, Dahlia alla quelque peu à l'encontre de ses propres habitudes, en l'interrogeant de manière quasi mondaine. Finalement, peut-être que sa jumelle réussissait enfin à l'influencer dans le bon sens ? Elle acquiesçait avec intérêt (elle n'était pas vraiment surprise que Lucrecia vive en Argentine bien que Castelobruxo soit au Brésil, après tout, les Kostas étaient à moitié argentins) quand la jeune fille fit du name-dropping éhonté cita soudain le nom de son petit-frère. « Je ne savais pas que tu étais amoureuse de mon frère fréquentais mon frère. Pourtant il est de l'année en-dessous. » observa-t-elle avec le détachement qui lui était caractéristique. Sa curiosité était pour autant piquée pour de bon. Comment Lucrecia connaissait-elle Ash ? D'un an de moins et à Poufsouffle, le lien avec Lucrecia n'était pas forcément des plus évidents... Sauf quand on considérait qu'il était ami avec sa cousine, la petite-sœur de Quino. « Ah, je n'avais pas pensé au lien avec Stef. Ils sont venus vous voir en Argentine cet été, non ? Quino en parlait. » Avant de décider de l'éviter du jour au lendemain, cela va sans dire.
Lucrecia apparaissait être aussi bavarde que le reste de sa famille - si Dahlia côtoyait surtout Quino, elle avait déjà été à proximité pendant que Stef discutait avec Ash, et ce qui était sûr, c'était qu'elle n'était plus timide du tout dans ces moments-là ! -, et Dahlia écarquilla les yeux alors que la brune se mettait à lui lister toutes les personnes auxquelles elle devait envoyer des lettres, avant de l'interroger sans crier gare sur ses propres envies d'échange. « Oui c'est à mon tour d'envoyer la lettre aux parents, mais les autres ont tous écrit un petit paragraphe. Sinon ils auraient reçu une lettre vraiment très courte. » reconnut-elle en haussant les épaules "Chers parents, je vais bien. Cordialement, Dahlia"« Tu ne peux pas faire du copier-coller ? » proposa-t-elle sans conviction - elle était elle-même loin d'être la reine de la prose. « Pas vraiment, je me plais bien à Poudlard. Mais j'aimerais voyager après, une fois que j'aurai fini l'école. » Elle ne savait pas encore comment elle ferait pour embarquer Peony dans ses valises, mais elle ne doutait pas du fait qu'il y avait une solution à tout - il suffisait juste de s'en donner les moyens.
« Vous utilisez quoi pour communiquer à longue distance, du coup ? » demanda-t-elle avec intérêt au sujet des hiboux. Puis, concernant les sombrals : « Oui, j'avais posé la question au professeur Flitwick, ce sont des sombrals, mais je ne peux pas les voir personnellement. Ça vaut mieux comme ça... » songea-t-elle en observant Lucrecia apprivoiser l'une des chouettes de la volière. Dahlia était curieuse par nature, aussi aurait-elle aimé pouvoir se faire une autre image des sombrals que celle qu'elle s'était construite à partir des livres, mais en l'occurrence, le prix à payer paraissait nettement trop cher.
Ξ Sujet: Re: PV • Don't cry for me Argentina. Lun 2 Nov - 0:20
Lucrecia de retint de pouffer quand le hibou de Dahlia lui mordilla les doigts, mieux valait éviter qu’elle ne pense qu’elle se moquait d’elle. Alors qu’elle lui répondait pour Quino, l’Argentine fronça les sourcils. Elle était ravie de voir que Dahlia considérait son cousin comme un ami, un peu moins qu’elle insinue qu’il ne pensait peut-être pas la même chose. « Ah bon? Pourtant, il parle souvent avec Peony, non? » Et elle avait bien remarqué que là où Peony était, Dahlia suivait généralement! « C’est peut-être le froid aussi, on n’aime pas trop ça dans la famille, ne t’en fait pas pour ça, il ira sûrement mieux quand il fera meilleur ! » Ou une fois qu’elle lui aurait passé un savon dont il se souviendrait, c’était un scénario possible également ! Alors certes, il lui en voudrait peut-être d’avoir parlé à l’élue de son coeur, mais Lucrecia ne pouvait pas snober la préfète alors qu’elles étaient toutes les deux dans la volière ! Lu n’était pas mal élevée, merci pour elle.
A la mention d’Ash, Dahlia sembla s’adoucir un petit peu. A moins que Lu ne mettait trop d’importance dans l’attachement que la brune pouvait avoir pour son cadet. Cependant, avant même qu’elle ne pu expliquer comment elle avait connu Ash Lloyd aka Carpette la Serdaigle parla de Stef et le sourire de Lucrecia s’étira, surtout quand elle mentionna les vacances de ses cousins a Bahia Bianca. « En fait, j’ai connu Ash au Ministère de la Magie, je venais faire les papiers pour m’enregistrer et c’était juste quand vous aviez le stage, cet été. Il est très gentil, je l’aime beaucoup! Mais oui, c’est un ami de Stef. » Puis, comme elle avait parlé des vacances, Lu enchaîna sans même se faire prier. « Oui c’est ça, ils sont venus deux semaines, juste avant le stage, justement ! A Bahía Bianca, à la mer, c’est très joli là-bas. Le reste du temps, on est à Cordóba sinon, mes parents ont leur maison là-bas. Toi tu es galloise c’est ça ? Peony en a parlé et puis, votre accent est différent des autres élèves. Et celui de Jensen encore plus. Vous parlez une autre langue aussi, non ? Je suis contente de pouvoir parler espagnol avec mes cousins, au moins, les oreilles indiscrètes ne comprennent rien si besoin. » Dans le genre de Mulligan par exemple, ou quand Lucrecia parlait de la jeune fille en face d’elle à son cousin, sans chercher particulièrement à se cacher. Bien évidement, elle ne prononçait jamais le prénom de la Serdaigle, elle n’était pas folle. Et surtout, Quino la faisait taire bien trop rapidement à chaque fois, l’étouffant à moitié en lui mettant ses grosses mains pleines de doigts sur la bouche et le nez. Il fallait vraiment qu’il apprenne à viser, si vous vouliez l’avis de la jeune sorcière.
Heureusement pour l’argentine, Dahlia semblait d’assez bonne humeur et plutôt encline à discuter. Tant mieux, car si Lu était du genre à imposer sa présence sans vraiment se soucier de ce que les gens pouvaient penser, elle préférait ne pas faire mauvaise impression à Dahlia. Après tout, elle ne savait pas trop quels dégâts Quino avait pu faire et préférait rester dans les bonnes grâces de la préfète. Elle laissa un petit rire s’échapper lorsque la demoiselle lui dit que, si la lettre n’avait tenu qu’à elle, elle aurait été plutôt expéditive. « Je t’avoue que je n’y ai pas pensé… Mais j’ai écris des choses différentes dans toutes les lettres, à part pour me plaindre du temps ici, mais bon, ça, je ne pouvais pas faire autrement, il fait tellement horrible… » Heureusement que les dortoirs des Serpentard n’étaient pas aussi austères que les couloirs des cachots, elle n’aurait sûrement pas fait long feu dans la maison des vert et argent. Quand l’aiglonne lui dit qu’elle aimait trop Poudlard pour aller dans une autre école, Lucrecia fut un peu déçue. Elle pouvait comprendre, mais elle avait elle-même quittée une école qu’elle aimait de tout son coeur pour voir le monde qui s’offrait à elle. Et pour être avec ses cousins, bien entendu, mais quand même. « Ah oui ? Et tu aimerais aller où ? Tu peux venir en Argentine, Quino pourrait faire traducteur ! A moins que tu ne saches parler espagnol ? Je n’ai pas pensé à te demander, désolée ! » La demoiselle étant une vraie machine à paroles, Dahlia allait devoir s’accrocher si elle voulait réussir à la suivre. « J’ai beaucoup voyagé plus jeune, je faisais des compétitions de danse, du coup, on a été un peu partout avec mes parents et Thiago. Mais on a du s’arrêter quand on est entré à Castelobruxo. Mais j’aimais beaucoup. J’espère que tu pourras y aller ! Peony viendra avec toi ? Vous êtes assez fusionnelles non ? Elle parle souvent de toi dans la salle commune. » En bien, bien entendu, mais Lu avait-elle réellement besoin de le préciser ? Sûrement pas. Par contre, elle portait moins dans son coeur le petit-ami de sa soeur jumelle, donc Lu se garderait bien de lui donner cette information.
« Ca dépend, des toucans ou des perroquets. Mais après on utilise quand même des hiboux en ville, c’est juste que dans la forêt, ce n’est pas trop leur tasse de thé. Mes parents ont de superbes aras de spix. Mais ils ont acheté un hibou aussi, pour m’envoyer des lettres ici.» Alors que la brune lui disait qu’elle avait raison concernant les sombrals, Lucrecia poussa un petit cri de victoire. « Je le savais ! Ça ne pouvait pas être juste de la Magie ! » Ravie d’avoir visé dans le mille et d’avoir mis à profit les enseignements qu’elle avait reçu à Castelobruxo, un sourire immense se peignit sur le visage de l’argentine. « Je ne peux pas les voir non plus, mais ces pauvres bêtes n’ont rien demandé à personne. Ce n’est pas leur faute en soi... On en a quelques-uns à l’école aussi, ils étaient très gentils et adoraient les caramboles... Je me demande si je pourrais aller voir ceux qu’il y a ici... » Après tout, elle était là pour en apprendre davantage, aussi bien sur Poudlard que sur ses créatures, donc autant mettre à profit cela ! Les sombrals brésiliens étaient peut-être différents des sombrals britanniques, qui sait ?
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Ξ Sujet: Re: PV • Don't cry for me Argentina. Mar 3 Nov - 22:26
Elle supposait qu'il était attendu qu'elle se retrouve à parler de Quino, puisqu'elle se trouvait en compagnie de sa cousine. C'était un premier point commun assez logique, même si Dahlia ne savait pas tout à fait ce qu'il convenait de dire à Lucrecia sur le sujet : oui, Quino était son ami, mais il se comportait extrêmement bizarrement depuis le stage du Ministère, et elle trouvait ça particulièrement stupide. Elle ne voyait pas ce qu'elle avait pu faire pour offenser Quino. Ou plutôt, elle savait ce qu'elle pouvait faire pour offusquer les gens, elle n'était pas toujours délicate ou subtile, mais Quino était - à sa connaissance - tout sauf susceptible. Et puis, il la connaissait depuis le temps. La question de Lucrecia ne fit que la conforter encore davantage (si tenté qu'elle en eut besoin !) dans l'idée que le gréco-argentin n'était pas honnête avec elle, et que c'était bien elle en particulier qu'il ignorait.
« Oui il parle à ma sœur. » confirma-t-elle avec neutralité, parce qu'elle ne voyait pas bien quoi dire d'autre : elle trouvait qu'elle avait déjà passé bien assez de temps à essayer de comprendre le comportement de Quino. Elle n'allait pas faire une fixation là-dessus indéfiniment - ça n'était pas son genre de se soucier autant de ce genre de petits drames. Encore qu'en revanche, vouloir tout comprendre, tout le temps, était plutôt dans ses habitudes. « J'en doute un peu, l'hiver c'est à peu près toujours pareil par ici, mais c'est la première année qu'il est aussi bizarre. Et ça fait un moment. » développa-t-elle en observant la Serpentard. Si quelqu'un savait, c'était sûrement elle, non ? Les Kostas paraissaient très proches, même quand ils étaient occupés à se battre comme des chiffonniers. De là à ce que Lucrecia lui révèle quoi que ce soit à elle... Il ne fallait peut-être pas s'emballer.
De Quino, elles en vinrent à parler de Ash, comme quoi des points communs familiaux, elles en avaient. Ce dont Dahlia put surtout s'apercevoir, c'était que Lucrecia était très volubile, si bien que la préfète ne chercha pas à en caser une avant que la jeune fille ait terminé une longue tirade évoquant à la suite : sa rencontre avec Ash, son argentine natale, l'accent gallois des jumelles, et Jensen, le tout sans (presque) avoir à reprendre son souffle. Appelez le Guinness, on a un nouveau record. Clignant des yeux, Dahlia répondit de manière plus tempéranceée : « Oui on vient de Cardiff, j'imagine que notre accent ne doit pas toujours être évident à comprendre ? » demanda-t-elle en connaissance de cause. « Jensen est écossais, lui. Vous vous entendez bien ? » Elle acquiesça au sujet de la seconde langue : « Oui on parle gallois, et ça peut être très pratique c'est vrai ! On l'utilise parfois en classe avec Peony, pour cracher sur Victoire que les autres gens ne comprennent pas. » confirma-t-elle en souriant, amusée de voir que les Kostas - et Lucrecia en particulier - partageaient le même genre d'habitudes.
« J'imagine que ça doit te changer de l'Argentine, oui... Tu penses que tu vas rester l'an prochain ? Ou tu vas retourner à Castelobruxo ? » interrogea-t-elle avec curiosité. Même si - comme elle l'apprit quelques instants plus tard à Lucrecia - elle ne souhaitait pas faire d'échange pour sa part, elle était quand même intriguée par les décisions de la jeune fille. Resterait-elle avec les Kostas, ou retournerait-elle dans son école d'origine ? « On en avait parlé avec Quino, c'est vrai que j'aimerais bien aller en Amérique du Sud. » Cela dit, dans le contexte actuel, elle se voyait difficilement se pointer en Argentine aux côtés de Quino surpriiiise ! Et puis, elle n'avait pas vraiment besoin de lui : il fallait surtout qu'elle arrive à convaincre ses parents. L'essentiel, c'était qu'elle s'y prenne avant Léopold ou Ash pour faire du lobbying - et qu'elle parvienne à mettre Peony de son côté. Elle secoua la tête avec amusement : « Non je ne parle pas espagnol, je crois que ça n'est pas trop pour moi. Il y a des sons beaucoup trop difficiles à produire... » admit-elle, un bref rictus aux lèvres en se revoyant écorcher allégrement le prénom complet de Quino. L'espagnol et le gallois ne se mélangeaient décidément pas bien c'est une métaphore.
Dahlia se raccrochait vaillamment à la discussion, bien que Lucrecia partit de plus en plus dans des tirades dont la préfète ne voyait pas tout à fait le bout. Avait-on idée de parler autant ? Qu'on ne s'y trompe pas, elle trouvait ça intéressant - car sinon, elle aurait mis fin à la conversation depuis longtemps ! Politesse mon deuxième prénom -, mais elle avait vraiment du mal à comprendre comment quelqu'un devenait aussi bavardun truc de Kostas ?« Thiago ? » demanda-t-elle avec circonspection. « J'aimerais bien ! Je ne suis pas sûre qu'elle ait vraiment décidé, il nous reste encore deux ans et demi en soi. » dit-elle avec plus de sobriété, après les multiples questions de Lucrecia tu vas nous la tuer.« Ah bon ? Mais elle dit quoi ? » Elle avait du mal à imaginer ce que Peony pouvait raconter sur elle quand elle n'était pas là ! Lucrecia avait l'air de sous-entendre que c'était positif, mais en quel honneur ? Quant au fait qu'elles étaient fusionnelles : elle trouvait que c'était rhétorique. Bien sûr qu'elles l'étaient, c'était une évidence.
Elle tacha d'imaginer des toucans transportant du courrier, et l'image lui parut incroyablement plus impressionnante qu'une simple chouette. Acquiesçant aux explications de Lucrecia, Dahlia poursuivit en répondant positivement à sa supposition concernant les sombrals, suscitant un cri de victoire chez l'argentine. Décidément, elle n'était pas sans lui rappeler le genre d'énergie que dégageait Peony - quand elle n'était pas aussi éteinte que dernièrement, s'entend. « Tu peux demander à Hagrid si tu veux les voir, à mon avis il sera ravi. C'est notre prof' de soin aux créatures magiques, il adore les animaux magiques. » Parfois même un peu trop, quand il tenait ab-so-lu-ment à ce qu'ils mettent les doigts dans la gueule d'un scroutt à pétard pour "se rendre compte comme c'est gluant là-dedans". Un plaisir.
Ξ Sujet: Re: PV • Don't cry for me Argentina. Mer 4 Nov - 23:07
Lu haussa un sourcil perplexe, se rendant compte qu’elle avait peut-être touché une corde sensible chez Dahlia, concernant son cousin. Elle savait de source sûre que Peony voulait qu’ils soient ensemble -Peony elle-même le lui avait dit, alors qu’elle ronchonnait dans la Salle Commune en voyant Noé partir et aller retrouver sa soeur en début d’année. Les deux jeunes filles n’avaient mis aucun plan en marche parce qu’il était assez compliqué d’agir si son cousin évitait la brune et que la brune en question avait un petit ami. Depuis la rentrée, Peony semblait un peu moins déterminée, mais Lucrecia ne lâchait pas l’affaire. « Peut-être qu’il a peur que tu le punisses pour une bêtise qu’il a fait ? Après, il a fait la tête à Stef pour cette stupide histoire de rumeur pendant des mois ! Alors qu’elle n’avait rien dit du tout, tu te rends compte ? » Elle esquissa un petit sourire désolé, avant de reprendre « Ne t’en fais pas trop à cause de lui. Je suis sûre que ça lui passera. Il doit avoir quelque chose qui le tracasse. Tu sais, les garçons des fois, on n’y comprend rien, crois-moi ! » Elle-même ne comprenait plus grand chose à son histoire avec Thiago. Au moins d’août, il lui sautait dessus, prêt à envoyer en l’air la sacro-sainte règle que leur répétait leur professeur de danse depuis toujours, et pendant les vacances d’hiver, il répondait à peine à son baiser. Il avait, malgré tout, passé toutes les vacances avec elle, mais avec une attitude bien bien frivole que le trente-et-un août…
Lorsque Dahlia lui parla de sa ville natale, Cardiff, Lucrecia emmagasina les informations. Elle savait plusieurs choses sur les jumelles, soit par son cher Quiquito, soit par Peony directement, mais Dahlia restait le grand mystère pour elle. Elle semblait plutôt sympathique, bien qu’assez réservée. « Ca dépend. Quand Peony s’énerve après Jensen, là je ne comprends plus rien. » Et ça arrivait de temps à autre, mais plutôt avant les vacances d’hiver. Elle préférait éviter de parler des disputes entre la rousse et son frère aîné, se doutant que Dahlia n’avait pas spécialement envie d’en parler. « Oui, je traîne souvent avec lui, Viska et ta soeur, quand je ne suis pas avec Kate. Tu vois qui c’est ? Elle vient de Mahoutokoro, elle est dans mon année. Alors elle, quand elle parle japonais, c’est encore autre chose. » Car si Lu comprenait plutôt bien l’anglais, elle était une buse en japonais. Kate avait bien tenté de lui apprendre quelques mots -et elle avaient retenu deux trois petites choses- mais elle trouvait cela bien trop compliqué. Lu pouffa lorsque Dahlia lui confia qu’elle parlait également en gallois avec sa soeur pour que les autres ne comprennent rien. « C’est tout à fait ça ! Je le fais aussi avec mes cousins. Beaucoup plus sûr, si tu veux mon avis. Et même si tu ne le veux pas, c’est trop tard, je te le donne ! »
« Normalement je devrais rentrer, le transfert est pour une année seulement. Mais je ne sais pas trop encore, peut-être que je pourrais rester... » Lu était totalement indécise sur ce point. Pour le moment, elle préférait faire l’autruche, profiter de son temps à Poudlard, en compagnie de ses cousins plutôt que de penser à la fin de l’année. D’un côté, elle avait envie de rentrer, de retrouver son frère et sa sœur, de retrouver Thiago, bien évidement, et tous ses amis de Castelobruxo, ses coutumes et ses traditions, et surtout, les températures brésiliennes. De l’autre, elle avait un pincement au coeur, quand elle s’imaginait quitter Stef, Tina et Quino. Gabriel lui, quittait de toute façon l’école à la fin de l’année et était particulièrement solitaire. « L’espagnol, compliqué ?! Tu trouves ? »dixit la nana qui a fait allemand haha L’argentine était un peu surprise, c’était quelque chose qu’elle n’avait encore jamais entendu, mais en même temps, l’accent de la bleue et bronze, plutôt particulier -et sa deuxième langue l’étant encore plus- elle pouvait éventuellement comprendre. « Je crois que Quino m’avait dit que c’était compliqué ici de prononcer son prénom. Vous avez des sons compliqués aussi en anglais. cela dit. » Comme le « th » par exemple, qui pouvait se prononcer d’une multitude de façons différentes. En plus de cela, déjà qu’elle avait un accent quand elle parlait en espagnol -elle prononçait quelques syllabes différemment de l’espagnol scolaire de par le parlé argentin- alors quand elle parlait anglais… Son accent chantant trahissait le fait qu’elle venait d’une autre école, contrairement à Kate qui parlait un anglais parfait, presque sans accent - encore que là, tout était relatif, mais elle n’avait ni l’accent des jumelles Lloyd, ni celui de Jensen, c’est très scolaire et britannique pur.
« Mon meilleur ami. C’est aussi mon partenaire de danse depuis que j’ai commencé. » Son visage s’illumina lorsqu’elle parla de son meilleur ami. Même s’il la rendait complètement folle, elle ne pouvait pas s’empêcher de l’aimer de tout son coeur. Elle le connaissait depuis tellement longtemps qu’elle ne s’imaginait pas vivre sans lui. La séparation avait d’ailleurs été très compliquée au début, et Lu avait encore eu du mal à se séparer de lui -tout distant soit-il- après les vacances d’hiver. « Et bien j’espère que tu y arriveras ! J’aime tellement voyager, je ne peux que te comprendre ! Tu as déjà fait beaucoup de pays ? » Quino lui, avait bien été tout seul en Irlande l’année passée ! La chose avait plutôt surpris l’argentine quand elle l’avait su « t’as réussi à survivre sans ta mère, toute une semaine ? » ou « et t’as bien pensé à te laver les dents après chaque repas ? Et à te doucher tous les jours? » -haute estime de son cousin, on remarquera- le greco-argentin avait semblé ravi de son escapade. « Le plus souvent, qu’elle ne supporte pas ton mec et que tu devrais sortir avec mon cousin. Promis, c’est un bon parti, faut juste qu’il grandisse un peu ! ce sont des choses qui avez fait ensemble. Ou qu’elle voulait être dans la même maison. Des choses normales quoi. Moi aussi j’aurais aimé être dans la même maison que Stef ou Quino. Ç’aurait été plus simple s’ils avaient tous été dans la même ! » Et elle était plus ou moins sûre que Dahlia allait partager son avis. Après tout, c’était sa future cousine par alliance !
« Ah oui, c’est vrai. Je lui demanderai au prochain cours. C’est une des spécialités de Castelobruxo, les Soins aux Créatures Magiques. Ça et la Botanique. Heureusement que je n’ai pas peur de me salir ! » Cela aurait été vraiment dommage, alors qu’elle était dans la meilleure école pour ces matières. « C’est quoi, ta matière préférée à toi ? Vous avez de bons professeurs pour les matières techniques, je trouve. » Et quand elle disait techniques, elle pensait surtout à la métamorphose, aux potions et aux sortilèges. Les trois femmes qui enseignaient ces matières étaient pour le moins étonnantes.
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Ξ Sujet: Re: PV • Don't cry for me Argentina. Sam 7 Nov - 22:10
Dahlia était un peu blasée par le comportement de Quino : toutes les personnes avec qui elle en avait parlé (Vanellope, Viska, Peony évidemment, et à présent Lucrecia) ne lui semblaient qu'avoir confirmé que le garçon se comportait bizarrement. Elle avait cherché à comprendre, mais elle en avait assez. Fini d'investiguer sur les agissements de Quino. S'il ne souhaitait plus lui parler, tant pis pour lui. Elle trouvait qu'une explication aurait été le minimum, mais apparemment on ne pouvait plus se fier à personne, pas même à ses amis. Lasse, ses sourcils se froncèrent pourtant en entendant Lucrecia évoquer la petite-soeur du brun. « Cette histoire de rumeur ? Tu parles de la rumeur sur ma sœur et Quino ? » demanda-t-elle à se faire confirmer avec incertitude. « Il fait la gueule à sa soeur pour ça ? » Ok, elle était décidément incapable de comprendre les décisions du gréco-argentin. Déjà, jamais il ne lui serait venu à l'idée de bouder des gens. Elle ne voyait pas l'intérêt. Mieux valait dire leur dire leurs quatre vérités en face, et en être débarrassée, plutôt que de se regarder en chiens de faïence pendant des semaines. Ça demandait bien trop d'énergie - et quel intérêt ? « Je ne m'en fais pas. » répondit-elle, aussitôt sur la défensive. « Il peut bien faire ce qu'il veut, je pensais qu'on était amis, c'est tout. On ne doit pas l'être tant que ça. » conclut-elle avec indifférence. Quelle qu'en soit la raison, Quino se montrait puérile, et elle trouvait ça stupide. Elle repensa aux paroles initiales de Lucrecia. Comme si elle avait déjà puni Quino pour quoi que ce soit - et pourtant, il tendait souvent le bâton...
A la surprise de Dahlia, Lucrecia se mit ensuite à la bombarder de questions, et la préfète se demanda s'il lui fallait préparer une stratégie d'extraction sous peu. Elle avait la tablette que lui avait remis Vanellope dans son sac, mais il lui semblait un brin malpoli de la sortir pour envoyer un message à sa jumelle ("SOS Lucrecia n'arrête pas de parler viens me sauver" s’apparentait accessoirement au genre de message que Peony trouverait le moyen de lui reprocher jusqu'à sa mort qui risquait d'être plus prématurée que prévue si Lucrecia continuait à lui parler autant !). Elle sourit, visualisant tout à fait Peony et Jensen en train de se disputer - un mardi matin ordinaire. « Compréhensible moi non plus je ne comprends rien c'est trop aigüe. » Puisque Jensen avait été évoqué, Dahlia se permit d'interroger Lucrecia sur leur ami commun, et elle bénéficia à nouveau d'une réponse plus complète qu'elle ne l'avait anticipé Lu va nous la traumatiser à vie.« C'est celle qui fait toujours tout un pataquès pour son thé, non ? » demanda-t-elle à se faire confirmer concernant Kate. Les prénoms et elle, ça faisait deux. Quant au fait d'utiliser une autre langue que l'anglais pour communiquer, Dahlia ne pouvait qu'approuver les paroles de Lucrecia : ça permettait au moins de dissuader les fouineurs.
« Qu'est-ce qui te ferait décider de rester plutôt que de rentrer ? Tu as mesuré les pour et les contre ? » interrogea-t-elle, tout en pragmatisme. Elle supposait qu'elle encourageait un peu Lucrecia à se montrer toujours plus volubile, mais malgré le flot de parole conséquent de sa camarade, elle restait quand même curieuse. Ce que lui disait Lucrecia était intéressant. Sans surprise, la jeune fille n'était pas d'accord avec elle au sujet de l'espagnol, et Dahlia haussa les épaules, n'y pouvant rien. Le gallois et l'espagnol ne se ressemblaient vraiment pas niveau sonorité, et ça la bloquait. Accessoirement, ce n'était pas comme si Poudlard proposait des cours de langues étrangères. « Ah oui, Joaquin » dit-elle en massacrant la prononciation, un sourire malicieux aux lèvres. « C'est sûr, mais quand tu as grandi en parlant la langue, tu es forcément habitué. »
Lucrecia partit ensuite dans sa plus longue tirade depuis qu'elles avaient commencé à se parler, et Dahlia suivit comme elle le put, enregistrant les informations tout en se préparant à répondre à ses questions. Elle n'aimait pas trop qu'on l'interroge autant à son propre sujet. Elle n'avait pas l'habitude de déballer sa vie, sauf avec Peony. Elle savait que ce n'était pas le cas de tout le monde, après cinq ans en internat, elle ne pouvait pas tout à fait ignorer que la majorité de ses camarades étaient plus expansifs qu'elle. Elle acquiesça doucement concernant le dénommé Thiago. « Il est à Castelobruxo du coup ? » devina-t-elle avant de répondre à la question posée par Lucrecia. « Oui, on voyage pas mal avec ma famille. On est allé en Jordanie l'été dernier, et j'aimerais bien aller en Egypte ou dans un pays d'Amérique du Sud cette année, du coup. Avant on n'allait pas forcément trop loin, parce que Ash était petit ce relou mais maintenant on peut faire de vraies expéditions. » dit-elle en sortant des bouts d'argumentaires qu'elle avait déjà servis à ses parents. Elle voulait voyager loin, être dépaysée. Ils avaient fait plusieurs pays d'Europe - dont une partie de l'Italie, qui avait été très cool overdose de glaces -, mais il était temps de viser les étoiles voyage en famille sur la lune, zéro gravité = zéro chute Ash, t'es content ?
Elle fut étonnée d'apprendre que Peony parlait souvent d'elle dans la salle commune, et même assez pour que Lucrecia l'évoque au détour d'une conversation anodine. L'explication de l'argentine semblait plutôt en phase avec tout ce qu'elle savait de sa jumelle et de son côté expansif. Dahlia ressentait globalement la même chose, mais elle ne l'exprimait pas forcément. « Oui, j'aurais bien aimé qu'on soit dans la même maison. » Elle avait été répartie avant sa jumelle, ça aurait donc été à elle de s'aligner, mais le Choixpeau en avait voulu autrement. « Tu peux demander au Choixpeau en soi, tu n'as pas essayé ? » demanda-t-elle sans préciser que de son point de vue, il valait quand même mieux être à Serpentard qu'à Gryffondor ou à Poufsouffle. Lucrecia ne savait pas à quoi elle avait échappé ! Explosions à répétition, gloussements constants, bavardages à tort et à travers, et Weasley rabattant les oreilles du moindre passant avec son top trois de ses pulls préférés possédés par Lupin... Non vraiment, elle ne souhaitait ça à personne.
« Je ne savais pas ça, tu dois être forte dans ces matières alors ! Note pour moi-même : éliminer Lucrecia Castillo. J'aime bien le cours de soin. » Elle opina du chef concernant ce que Lucrecia qualifiait de matières 'techniques' et qu'elle devinait être la Métamorphose et les Sortilèges, notamment. Les matières incontournables pour tout bon sorcier, en somme t'as entendu Fiona ?« Ma matière préférée c'est la Métamorphose. C'est difficile mais ça demande une vraie maîtrise de la magie je trouve. Et McGonagall est vraiment forte. » conclut-elle, très sûre d'elle. Elle avait aussi pris l'Arithmancie parmi ses options, pour sécuriser son envie de devenir briseuses de sorts, mais ça n'était pas vraiment une matière aussi excitante que les autres.
Ξ Sujet: Re: PV • Don't cry for me Argentina. Dim 8 Nov - 22:26
Hochant vivement la tête, la brunette fronça les sourcils, passablement irritée par le comportement qu’avait eu son cousin. Heureusement qu’elle l’aimait de tout son coeur, sinon, il n’aurait pas survécu longtemps ! « Oui, mais franchement, Stef n’avait à voir là-dedans, c’était complètement stupide de lui faire la tête pendant six mois pour ça ! Alors que c’est lui qui a balancé cette débilité en premier lieu, non mais franchement tu te rends compte ? » Quand même, il avait battu froid sa propre soeur pour quelque chose qu’il avait dit lui à la base pendant six mois ! C’était la moitié du temps que Lucrecia avait passé à Poudlard! Ce qui faisait qu’elle n’avait pas vraiment pu passer de moment qualitatif avec Quino ET Stef en même temps, et qu’elle avait constamment du se partager entre ses cousins, alors qu’elle aurait aimé qu’ils en profitent tous ensemble. Elle était quand même censée repartir au mois de Juillet, par Merlin ! « Je ne suis pas venue ici pour qu’ils se crêpent le chignon tout le temps de mon échange, franchement… » Ronchonnant et fronçant les sourcils, Lucrecia se dit qu’il valait mieux éviter de trop s’enfoncer sur ce terrain glissant. Après tout, elle ne pouvait pas dire à Dahlia que Quino avait prétexté être amoureux de Peony pour mener Stef en bateau et qu’un fantôme, un elfe ou n’importe qui d’autre avait entendu la chose, l’avait répétée et amplifiée, alors que son coeur ne battait que pour elle.
Grande bavarde, Lucrecia ne s’était pas gênée pour accabler Dahlia de tirades plus longues les unes que les autres, de nombreuses réponses à ses questions, mais également de ses propres questions. Il fallait bien qu’elle tâte le terrain pour voir si Dahlia méritait en effet le coeur de son cousin ou non. Car si Quino était un peu débile gauche sur les bords, il n’empêchait pas que Lucrecia souhaitait le préserver au maximum d’un coeur brisé. C’était peut-être déjà trop tard, puisque Dahlia sortait depuis plusieurs mois maintenant avec un septième année, et cela semblait, malheureusement, parti pour durer. Alors qu’elle lui parlait des personnes avec qui elle passait le plus clair de son temps quand elle n’était pas avec Stef, Tina ou bien Quino, tout en soulignant les disputes incompréhensibles, moitié en anglais, moitié en gaélique, moitié en gallois que Jensen et Peony pouvaient avoir dans la salle commune -depuis qu’il sortait avec Viska, Jensen ne se disputait plus avec elle, et Peony ne se faisait pas prier pour le taquiner, chose qu’il prenait parfois un peu mal, mais vraiment, Jensen était un peu beaucoup prude sur les bords, si vous vouliez son avis. Quand elle lui parla de Kate, Dahlia répondit presque aussitôt, soulignant la caractéristique principale de la blonde. « Oui, c’est elle. Tu ne l’aimes pas ? » Lucrecia ne pensait pas que Kate et Dahlia aient vraiment beaucoup de choses en commun, ni même qu’elles se fréquentent énormément. Peut-être lors de cours généraux, mêlant leurs deux années dans la même classe. « On a eu un débat la dernière fois, sur le maté et le matcha. Elle ferait presque peur, quand on parle de thé. » Et pourtant, Lu appréciait la blonde, elle partageait son dortoir avec elle depuis le début de l’année et si les débuts avaient été un peu difficiles, elles avaient fini par s’apprivoiser et s’entendaient désormais plutôt bien. Sauf quand elles débattaient sur la meilleure boisson et qu’aucune ne souhaitait lâcher l’affaire.
Alors que son année à Poudlard touchait bientôt à sa fin, Lucrecia ne savait toujours pas à quelle sauce elle allait être manger. Elle se demandait si, au cas où elle avait envie de rester, les professeurs seraient capables de la forcer à partir. Ou à l’inverse, si elle souhaitait partir, on pourrait la forcer à rester. Ses notes étaient toujours aussi bonnes et elle avait pu apprendre de nouvelles choses, aussi bien dans les deux matières qu’elle affectionnait tant et qui étaient les spécialités de Castelobruxo, que dans les matières plus techniques. Autant dire que l’Histoire de la Magie ne la passionnait pas plus que ça, essentiellement parce qu’elle ne connaissait pas spécialement l’histoire de l’Angleterre. « Pas encore. Mes cousins pèsent lourds dans la balance vous bouffez vraiment comme des cochons ici, c’est affligeant mais en même temps, mon frère et ma soeur sont à Castelobruxo… C’est difficile de choisir entre les deux. » Elle avait bien penser faire une liste, sur un parchemin, pour voir ce qui pouvait la faire rester et ce qui pouvait la faire vouloir partir. « Je t’avoue que le temps ici est vraiment un gros point négatif. Je me répète, mais c’est vrai ! » Si la saison des pluie était ce qu’elle détestait le plus au Brésil, surtout quand on savait que l’école était en plein coeur de la forêt amazonienne, le temps ici était vraiment insupportable. Froid, humide, venteux, c’était particulièrement insupportable. Quand Dahlia tenta de prononcer le nom de son cousin, Lucrecia eu mal aux oreilles et son visage se tordit en une grimace. « Tu ne parles vraiment pas espagnol, en effet. » Elle pouvait comprendre que la jota pouvait être compliquée à prononcer. Elle-même ne prononçait pas le nom de son cousin de la même manière que l’espagnol pur et dur, le scolaire, qu’on apprenait en Europe, de part son accent argentin.
Bien évidement, Lu finit par parler de Thiago. Son coeur fit un saut périlleux dans sa poitrine, alors que l’argentin l’avait quitté sans même un baiser sur le quai de la voie 9 3/4. « Oui, il est resté à Castelobruxo. J’ai essayé de le forcer à venir, mais il n’a rien voulu entendre. » Elle secoua la tête, navrée d’admettre que son meilleur ami l’avait abandonné alors qu’elle allait de l’autre côté de l’océan. Ce n’était pas faute d’avoir essayé. « L’Argentine c’est vraiment génial. Les terres ou la mer, tu as tellement de choix ! Je passe généralement l’été à Bahía Bianca, c’est la maison familiale à la plage, et c’est juste génial ! Là, j’étais à Cordóba pour les fêtes, c’est bien aussi, mais il n’y a pas la mer… » Pour ce qui était des voyages, elle n’y pensait pour le moment pas vraiment. Après tout, elle était un peu en voyage constant depuis qu’elle était arrivée à Poudlard !
Partageant ce que la jumelle de la brune disait dans la salle commune, Lucrecia sélectionnait les informations avec minutie. Elle ne doutait pas que Dahlia soit parfaitement au courant du fait que sa soeur jumelle ne supportait pas son petit ami, mais si elle voulait se la mettre dans la poche, ce n’était sûrement pas la meilleure chose à dire. « Et bien en fait… » Lucrecia esquissa un petit sourire gêné, avant de reprendre « J’étais plus occupée à demander à ne pas aller à Serdaigle pour penser à demander Gryffondor… » Elle risqua un regard vers la brune, alors qu’elle venait clairement qu’elle avait voulu éviter sa maison. « C’est qu’il n’y a aucun de mes cousins à Serdaigle, donc je n’avais pas envie de débarquer dans une maison où je ne connaissais personne… » Elle pourrait bien la comprendre non? Après tout, elle aussi avait sa famille à l’école, alors elle pouvait sans doute imaginer ce que Lu avait ressenti !
« Ce sont mes matières préférées, heureusement ! On n’apprend pas seulement à reconnaitre les animaux ou les plantes, on apprend des astuces aussi, pour les calmer, pour les faire pousser encore plus luxuriantes. Je pense que le climat s’y prête beaucoup, ici, c’est un peu différent. » Ils avaient des serres aussi à Castelobruxo, mais plutôt pour les plantes venant d’Europe, d’Asie ou d’Afrique, qui ne supportaient pas le climat du Brésil. Par contre, les plantes carnivores se plaisaient dans la forêt amazonienne et il fallait parfois faire attention à sa queue de cheval. « Oui, elle est vraiment stupéfiante. J’ai pris Divination comme option, je t’avoue que j’ai beaucoup de mal. Le professeur est… très particulier. » Trelawney l’avait une fois fixée pendant dix minutes, sans lui parler. Lucrecia, pas vraiment peureuse mais pas non plus rassurée, s’était accrochée à l’élève juste à côté d’elle, sans vraiment vérifier de qui il s’agissait.
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Ξ Sujet: Re: PV • Don't cry for me Argentina. Ven 13 Nov - 19:41
Dahlia n'avait pas trop d'avis sur le conflit opposant Quino à sa petite-soeur. Elle trouvait surtout ça bête de faire la gueule à quelqu'un pendant six mois pour une chose pareille. Elle se demanda distraitement si elle devait s'attendre à des délais analogues à son tour, en n'ayant absolument rien fait : à ce stade, ça ne l'aurait plus étonnée tant que ça. Quino l'avait bien plantée sur place sans raison apparente, sous prétexte qu'il avait entendu Prudence l'appeler. Donc, soit Quino avait une ouïe quasi surnaturelle et alors il avait peut-être un avenir dans les fêtes foraines moldues, soit Prudence pratiquait la légilimencie à distance, ce qui était très impressionnant pour une personne qu'elle avait vue avoir un haut-le-cœur en lâchant un foie de crapaud dans son chaudron pas plus tard qu'hier, ou soit il la prenait pour un jambon.
« Tu m'étonnes. » approuva-t-elle doucement, ne pouvant que compatir : elle savait ce que ça faisait que d'être entouré de proches en conflit - bien que dans son cas, Peony et Léopold ne s'étaient pas faits la gueule. Leur dispute s'était plutôt manifestée par beaucoup de cris et de regards constipés renfrognés, cette dernière description s'appliquant surtout à Léo. Ce qui était certain, c'était que c'était pesant. Quand bien même Dahlia n'avait pas peur du conflit, elle préférait quand il n'était pas aussi immédiat.
Dahlia avait été prise de court par le flot de paroles émanant de Lucrecia. Initialement, elle avait pensé faire un passage éclair à la Volière : identifier un hibou, lui donner la lettre destinée aux parents, en retourner à des activités autrement plus intéressantes. Mais le hasard en avait voulu autrement, puisque la cousine des Kostas était arrivée. Elle avait un a priori positif à son sujet, puisque Peony s'entendait bien avec elle (même si là encore, que Peony apprécie quelqu'un ne signifiait pas automatiquement qu'il en serait de même pour Dahlia. La preuve avec Victoire ça faisait longtemps que je ne l'avais pas citée !). Et puis, la brune était réellement intéressante. Elle venait d'une autre école, était habituée à d'autres coutumes. Ce pour quoi la préfète n'était pas prête, c'était à ce que Lucrecia s'intéresse autant à elleje préfère quand on m'ignore, ah non. Interrogée au sujet de Kate, Dahlia haussa les épaules avec neutralité. « Je ne la connais pas très bien comme je ne parle qu'à Peony elle est arrivée l'an dernier. J'ai surtout été marquée par son obsession pour le thé. » Elle ne lui était pas hostile, elle avait juste du mal à comprendre. Le thé anglais lui paraissait tout à fait décent et puis, ça n'était pas comme si on parlait de chocolat. Elle adressa un regard entendu à Lu' quand elle cita son débat sur le matémathique et le matcha : elle prouvait son point.
Concernant un futur retour à Castelobruxo, Dahlia pouvait imaginer la problématique, même si elle n'avait pas une famille aussi nombreuse ou éparpillée que la brune. « Je serais restée avec mes frères et ma sœur moi, mais en même temps on n'est pas très proches de nos cousins. » Et puis, même si ça avait été le cas, personne n'aurait pu être plus proche que Peony, alors elle pouvait difficilement se mettre à la place de Lucrecia. Pour la météo, elle grimaça : « Quand on n'a pas trop d'élément de comparaison ça va en vrai, même si c'est pas la joie c'est sûr. L'automne c'est joli au moins, mais les hiver pluvieux sont quand même sacrément pesants. » admit-elle, consciente que ça n'aidait pas franchement la Serpentard. En même temps, elle n'allait pas lui mentir en prétendant qu'après un an passé en Ecosse, paf, on devenait fan de l'humidité, des torrents de pluie et du temps gris. Ce serait malhonnête.
Elle haussa les épaules, un sourire insouciant aux lèvres quand Lucrecia lui reconnut peu de talent en espagnol. Peut-être qu'elle forçait aussi la chose, parce qu'elle trouvait ça drôle - surtout que Quino détestait être appelé par son prénom complet, et que, lui, passait nettement trop de temps à l'affubler de surnoms ridicules au possible. C'était son moyen de contre-attaque à elle, quand il la titillait vraiment trop.
« Si tu restes l'année prochaine, il finira peut-être par changer d'avis ? » suggéra-t-elle au sujet du dénommé Thiago, éternellement pragmatique. Après tout, un an pouvait paraître acceptable, deux, ça devenait franchement long.« Je verrai ce qu'en pensent les autres » Comprendre Peony, Léo et Ash. « Mais ça pourrait être cool, je te dirai ! » déclara-t-elle concernant l'Argentine. Cela dit, ça n'était pas la perspective de se laisser dorer sur la plage comme une crêpe qui la séduisait, mais plutôt l'idée de rendre visite à la belle-famille tous les sites archéologiques présents dans le coin. De manière générale, l'Amérique du Sud regorgeait d'anciens lieux sorciers et moldus qui paraissaient géniaux, pourquoi se priver ?
Les arguments de Lucrecia pour ne pas finir à Serdaigle ne surprirent pas Dahlia (et la vexèrent encore moins). Si elle avait eu le choix, serait-elle allée à Serpentard pour être auprès de Peony ? « Fais pas cette tête je comprends que tu me détestes donc, bonne ambiance ! Tu viens aussi à Poudlard pour les voir, ce serait un peu bête d'être dans la seule maison où aucun d'autre eux ne se trouve. » dit-elle raisonnablement, adressant un sourire à l'Argentine. Et puis, il en fallait beaucoup plus que ça pour vexer Dahlia par exemple critiquer son plan pour le devoir de métamorphose, hein Victoire ?
« Je vois oui ! » commenta-t-elle concernant les spécialités de Castelobruxo, réellement intriguée. D'autant plus que si elle ne portait pas un amour particulier au cours de botanique, celui de soin aux créatures magiques lui plaisait vraiment. « Tu pourras m'apprendre des trucs ? » Elle adressa un regard plein d'espoir à la brune. Elle n'était pas fière au point de se priver d'une opportunité pour découvrir de nouvelles choses. L'évocation de la divination la fit en revanche froncer le nez : « Ah oui Peo' aussi. Tu parles de Trelawney, elle est complètement perchée celle-là. Vu ce que me raconte ma sœur, je n'aurais pas supporté je pense ! Au moins ça ne doit pas te faire trop de charge de boulot... » nota-t-elle en cherchant à trouver des avantages à ce choix. Un picotement au niveau de ses doigts la fit froncer les sourcils. Elle se tourna pour s'apercevoir que le hibou grand-duc était revenu à l'attaque. Visiblement lassé d'attendre et rassasié de tout repas traînant dans les parages, il lui mordillait la main pour attirer son attention. Le désignant silencieusement du doigt, elle se détourna brièvement de Lucrecia pour attacher sa missive à la patte de l'impudent. « Je crois qu'il a envie de voyager... » commenta-t-elle, amusée malgré elle. A peine avait-elle terminé qu'il s'envolait sans demander son reste. « Tu veux faire le trajet ensemble pour aller à la Grande Salle ? » proposa-t-elle dans un bel élan de sociabilité. Décidément, Peony réussissait peut-être enfin à déteindre sur elle. Elle supposait qu'après seize ans, ça n'était pas trop ?