Ξ Sujet: Poison ou antidote ? [PV] Sam 5 Déc - 12:06
Joaquín & Dahlia
Février 2016
Joaquín Kostas avait toujours été quelqu'un de curieux. Aussi, s'il vivait dans le monde sorcier depuis sa naissance, cela ne l'empêchait pas de s'intéresser au mode de vie des moldus. D'ailleurs, à partir de la troisième année, le Poufsouffle avait choisi de suivre les cours d'étude des moldus. Il trouvait plutôt fascinant l'imagination dont ces personnes dépourvues de magie pouvaient faire preuve : d'ailleurs, leur concept de la magie était assez étendu et vraiment drôle. Apparemment, les moldus pratiquaient ce qu'ils appelaient des "tours de magie", qui consistaient principalement en des illusions exécutées professionnellement par des "magiciens". Quino trouvait ça ingénieux de réussir à se faire payer en bernant les gens. Dès lors, histoire de trouver une nouvelle occupation, le garçon avait commencé à s'entraîner sur des tours de passe-passe basiques. Celui qu'il commençait à maîtriser portait le nom de "Bonneteau" et il avait déjà sollicité Stef et Tina comme cobaye pour voir s'il était vraiment bon dans ce nouveau domaine « La réponse est non, Quino. ». Il avait donc ajouté, dans sa sacoche magique, trois gobelets et une petite balle pour pouvoir faire profiter ses proches de ses tours. Toutefois, il ne comptait plus le nombre de rabat-joies qui lui demandaient l'utilité d'un "tour de magie" dans une école où la magie se trouvait littéralement partout. Un peu d'ouverture d'esprit, bon sang !
En cette froide journée de février, les cinquième année avaient une heure d'étude commune après le déjeuner, avant de subir deux heures avec le professeur Gibson. Quino n'avait carrément pas hâte de se retrouver à nouveau esseulé au premier rang, dans une salle de classe froide des sombres cachots. On ne pouvait pas dire que son après-midi s'annonçait très gaie. Ayant fini son repas 800g de viande, 400g de pommes de terre, un petit en-cas en soi et tandis que la Grande Salle se vidait de son attroupement d'étudiants désormais repus, le jeune sorcier repéra Dahlia à la table des Serdaigle, en compagnie de Peony. Il se mit à repenser au comportement puéril qu'il avait adopté toute sa vie au premier semestre et il se dit qu'il était temps de payer les pots cassés. D'un air déterminé, il se leva de son banc pour se diriger vers la préfète. En s'approchant d'elle, il fit signe à sa sœur jumelle qu'il voulait un mot seul à seul avec Dada. Peony , fan numéro un du couple Quilia déposa un bisou sur la joue de Dahlia avant de prétexter devoir aller voir Jensen qui était sans doute encore en train de batifoler avec Viska quelque part dans le château.
Arrivé à la hauteur de la bleu et bronze, le gréco-argentin enjamba la table avant de poser ses fesses sur le banc qui lui faisait face écrasant au passage un pauvre Serdaigle de première année à qui elle était en train de faire la morale. « Coucou Dalida ! C'est une chanteuse française j'crois, c'est Vic qui me l'a dit… » la salua-t-il, sourire aux lèvres, fidèle à lui-même : il n'était pas prêt d'être à court de surnoms pour la jeune fille. Néanmoins, il se rendit compte que parler de Victoire n'était pas forcément une bonne idée étant donné que son interlocutrice ne la portait pas forcément dans son cœur. Il s'interrompit alors puis, avant que Dada n'ait le temps de l'envoyer bouler, Quino planta son index devant la bouche de la brune et lui intima : « Attends ! Je sais ce que tu vas dire : « Comment tu oses venir me parler comme si de rien n'était alors que tu m'as évité pendant 5 mois et gna gna gna et gna gna gna… » » Son imitation de Dada n'était pas encore au point mais cela faisait un moment qu'il n'avait pas entendu le son de sa voix et de son doux accent gallois. De sa main gauche, le garçon s'était mis à imiter une bouche qui parle. Se rendant compte que ça n'allait pas non plus lui apporter des points, il frappa cette marionnette improvisée de son autre main pour la faire disparaître et tenta une blague bien pourrie dont lui seul avait le secret : « Désolé, je m'entraîne sur mon ventriloquage en ce moment. » En réalité, il n'était même pas sûr que la Serdaigle voyait de quoi il parlait.
« Bref, j'te propose un truc. » reprit-il en sortant trois gobelets de couleurs différentes et une petite balle de la taille d'un vif d'or de sa sacoche extensible, qu'il posa sur la table. « Je vais te faire un tour de magie moldue, c'est très simple : je vais mettre la boule en dessous d'un des verres et puis je vais les faire bouger rapidement sur la table. Tu dois te concentrer sur le verre dans lequel la balle se trouve pour pas la perdre de vue. Si tu trouves la balle du premier coup, t'as le droit de me poser une question à laquelle je serai obligé de répondre sincèrement. » expliqua-t-il d'un ton énergique. Il tendit ensuite sa main vers Dada en souriant. « Marché conclu ? » Clairement, la galloise n'avait rien à perdre sur ce coup-là.
Informations supplémentaires SIGNE PARTICULIER: RELATIONS: SORTS & ARCANES: GALLIONS EVENT: 13 FACECLAIM: Natalia Dyer / Marilyn Lima
Ξ Sujet: Re: Poison ou antidote ? [PV] Sam 5 Déc - 12:31
Poison ou antidote ?
Dahlia + Joaquín
(c) princessecapricieuse
Dahlia était tranquille à la table des Serdaigles. Elle terminait son repas en compagnie de Peony, tout en se préparant mentalement pour le cours de potions à venir dans les donjons cachots qu'elle abhorrait tant. La seule ombre au tableau étaient les regards concernés qu'elle captait parfois chez sa jumelle, ceux qui lui donnaient l'impression d'être une grande malade qui s'ignorait. Elle sentait Peony plus attentive que d'habitude depuis qu'elle ne fréquentait plus Noé, ce qui n'était pas nécessaire car elle allait bien. Cela dit, elle connaissait suffisamment Peony pour savoir que protester activement serait contre-productif. Tôt ou tard (et plutôt tôt, de préférence), elle se rendrait bien compte qu'il n'y avait pas de sujet. Dahlia n'allait pas s'effondrer en pleurs, elle n'était pas non une bombe à retardement, accumulant la tristesse et le désespoir pour les relâcher d'un coup dans un tourbillon d'émotions. Elle tenait à Noé, mais elle n'était pas dévastée : c'était inévitable.
« Tu crois que Gibson - » Le monde - et en l'occurrence, Peony -, ne saurait jamais ce que Dahlia avait à dire au sujet du professeur Gibson la foule est atterrée : Quino arrivait dans leur direction d'un pas déterminé, et, chose qui fit froncer les sourcils de Dahlia, il indiqua qu'il souhaitait lui parler à elle, faisant globalement signe à Peony qu'elle pouvait disposer. La préfète de Serdaigle adressa un regard scandalisé à sa jumelle alors qu'elle s'exécutait d'un pas guilleret. La solidarité féminine (et gémellaire !) était morte en ce jour.
Elle prit une fourchette de crumble, et salua Quino d'un hochement de tête, elle n'avait pas été élevée chez les bêtes (elle visualisait presque sa mère secouer la tête devant son comportement général, heureusement qu'elle ne la voyait pas à Poudlard !). Étant donné que Quino l'ignorait et l'évitait maintenant depuis plus de cinq mois, et que leur dernière vraie interaction s'était soldée par une fuite éhontée du Poufsouffle sous un prétexte fallacieux, Dahlia n'était pas particulièrement d'humeur à lui parler. Elle avait passé un long moment à essayer de comprendre ce qu'elle avait pu faire pour le vexer à ce point. Maintenant qu'elle y repensait, elle trouvait ça risible : elle en train de raconter cette stupide histoire à Vanellope, Viska ou encore Lucrecia. Elle ne faisait pas une habitude de se soucier autant de ses petits camarades. Quino était l'une des seules personnes qu'elle considérait comme un véritable ami à Poudlard, mais une chose était devenue évidente : ça n'était pas réciproque. Les Poufsouffles avaient refermé les rangs, et grand bien leur en fasse.
Il entama la conversation en lui parlant de Victoire, ce qui lui fit hausser les sourcils avec scepticisme. De manière totalement improbable, il se comportait comme si de rien n'était, ce qui avait le don d'agacer la préfète. « Salut. » répondit-elle, toujours poussée par les voix de sa mère et de Peony, la priant de bien vouloir se montrer civilisée en société. Mais pour sa défense, pour une fois, elle était justifiée dans son ressentiment. « Tu parles de chanteuses françaises avec Victoire ? » demanda-t-elle platement. Elle s'apprêtait à en retourner à son dessert, quand Quino s'approcha brusquement pour poser l'index devant sa bouche (ses yeux passèrent de la surprise à l'irritation en un instant) et elle attrapa la main du Poufsouffle pour la retirer de son visage, fronçant les sourcils alors qu'il se lançait dans une imitation particulièrement mauvaise de sa personne. Du moins, l'imitation était mauvaise, ce qu'elle disait l'était peut-être moins (sauf le gna gna gna !). Elle haussa les épaules, l'air de dire : "tout est dit". Quelque part au fond d'elle, le comportement de Quino l'amusait - le nouveau sobriquet, la ventriloquie de bas étage, le spectacle de marionnette - mais toutes ses pitreries ne lui apprenaient toujours pas ce qu'il venait faire là.
« Bah n'en fais pas une carrière. » répondit-elle sarcastiquement, faisant signe au brun de s'écarter. Il envahissait son espace vital, et la fête était finie : il avait casé sa blague et son spectacle, il était donc libre d'aller enquiquiner d'autres gens. Elle s'apprêtait à reprendre sa fourchette - lâchée lors de l'attaque surprise sur sa bouche pas celle qu'on pense - mais comprit que le Poufsouffle n'avait en fait pas terminé. Toujours circonspecte, elle le vit dévoiler trois gobelets rouges.
« Non merci. » La politesse, toujours. Elle tendit la main pour rabaisser celle tendue de Quino. « Ce que je te propose, c'est que tu me dises ce que tu veux exactement. Tu t'es fait punir ? T'as besoin d'un truc dans la salle commune de Serdaigle ? » Elle le fixait sans ciller c'est Voldemort. Puisqu'il était évident qu'il ne venait pas pour sa compagnie, c'était forcément qu'il avait besoin d'un service. Plus tôt il l'avouerait, plus tôt ils pourraient tous les deux retourner à leurs vies - qui incluaient de se rendre au cours de potions du professeur Gibson. « Garde tes jeux pour tes vraies potes. » ajouta-t-elle froidement. A savoir Prudence, Victoire et dernièrement Kate - d'après Peony, qui lui avait annoncé la nouvelle comme si quelqu'un était mort dans leur famille, car dans le cas de cette dernière, il s'agissait de plus que d'une amitié - donc toutes ces filles si différentes d'elle. Le message était clair.
Ξ Sujet: Re: Poison ou antidote ? [PV] Sam 5 Déc - 12:44
Quino ne savait pas s'il avait fait le bon choix en allant accoster Dahlia de la sorte : pourtant, tout ce qu'il voulait, c'était recoller les morceaux avec elle, car, à la base, c'était son amie. Il avait simplement fallu qu'elle commence à lui faire un certain effet l'année passée pour que ça lui fasse perdre la tête. Il avait refoulé ses sentiments, jusqu'à ce que la Serdaigle se mette en couple avec Noé pendant l'été, ce qui avait visiblement affecté le gréco-argentin. Il ne pensait pas qu'un jour, il agirait aussi bizarrement à cause d'une fille. À la base, il ne s'était jamais vraiment intéressé au sexe opposé de la sorte. Hélas, c'était sans compter sur les effets inévitables de la puberté et de son âge de plus en plus grand tu es vieux, Joaquín, il faut l'assumer. Après de longs mois de renfrognement par rapport à cette situation, le garçon avait décidé d'arrêter de se laisser abattre et avait - plus ou moins - demandé à une autre fille qui l'intéressait de sortir avec, ce qui s'était conclut par une réponse - plus ou moins - positive. Toujours est-il que Quino était persuadé de réussir à tourner la page en étant en couple avec Kate. Même si cette relation était récente, elle se déroulait relativement bien, malgré les blagues de Quino, du style « Regarde Kate, je danse le matcha-ta ! » tandis qu'il effectuait maladroitement des pas de danse que Lu lui avait appris en tenant une tasse de thé dans la main, sous le regard effaré de la blonde qui redoutait que son précieux breuvage ne termine tristement par terre à cause des gesticulations de son mec.
Forcément, le Poufsouffle ne s'était pas attendu à un accueil chaleureux de la part de sa camarade. Néanmoins, il avait cette capacité innée de réussir à garder le sourire en presque toutes circonstances. L'imprudence de Quino s'était de nouveau manifestée lorsqu'il avait choisi de citer Victoire d'entrée de jeu, en expliquant d'où il avait tiré son inspiration pour le nouveau surnom dont il affublait Dahlia. Tout comme avec Stefinou, il avait décidé d'agir comme si de rien n'était en arrivant près de la préfète. Il n'était clairement pas doué pour s'excuser auprès de ceux qui comptaient pour lui. « Euh, non… La plupart du temps elle me fait un top dix des parfums de dragées surprises préférés de Ted... Enfin bref. » marmonna-t-il au sujet de la capitaine de l'équipe de Gryffondor. Il voulait en venir au sujet principal de sa venue au plus vite. Visiblement, la proximité du doigt du garçon ne ravit pas Dada, qui dégagea sa main sans ménagement. Toutefois, elle ne trouva rien à redire sur l'imitation approximative de sa propre personne exécutée par Quino, ou du moins, sur les propos qu'il avait tenus. Heureusement, fidèle à elle-même, elle ne manqua pas de clasher gentiment son ancien ami, ce qui était amplement mérité. À tel point que le sourire du jaune et noir s'élargit en entendant Dahlia lui répondre comme au bon vieux temps. « Dommage, j'avais déjà fait part de mon choix de carrière à McGo. » inventa-t-il, avec légèreté. Cependant, il attendait le moment fatidique où la jeune fille allait l'envoyer bouler.
Cette occasion ne se fit pas attendre car, aussitôt après que Quino lui eut proposé son tour de magie bancal avec une révélation à la clef, Dada lui ramena les pieds sur terre. Étrange, il aurait pensé qu'elle sauterait sur l'occasion pour lui demander des explications sur son comportement distant pendant ces derniers mois. Qui plus est, le gréco-argentin se sentait prêt à les lui révéler. Sur le coup, Dahlia y perdait et le jeune sorcier ne comprenait pas sa décision. Il lui offrait carrément des réponses sur un plateau d'argent ! Elle insinua alors que Quino était venue la voir juste pour lui soutirer une faveur. Certes, l'énergumène n'était pas le dernier des profiteurs, surtout quand ça pouvait l'aider à se sortir de situations délicates liées à ses passe-temps douteux, mais, pour une fois, il était sincère et ne cherchait pas à tirer parti du statut de sa camarade. « Hein ? Mais nan, j'étais sérieux. » affirma-t-il fermement en fronçant les sourcils, tandis que son sourire s'affaissait peu à peu. N'était-ce pourtant pas là une facette de lui qu'elle souhaitait voir plus souvent ? Décidément, Dada était imprévisible. Bon, ce remballage en bonne et due forme était probablement mérité, vu les agissements du Poufsouffle. Allait-il vraiment devoir avoir recours à des excuses, ces propos qui avaient tant de mal à sortir de sa bouche ? À la dernière remarque de la brune, Quino soupira , prit ses cliques et ses claques et puis sortit de la Grande Salle, fin du rp avant de fixer les yeux bleus de Dada. « Justement, j'ai besoin de rien à part… ton amitié ? » lâcha-t-il dans un souffle. Ces mots avaient vraiment eu du mal à sortir. Le cinquième année éprouvait de grandes difficultés à avouer ses torts et à demander pardon. Il détestait passer par ces moments de tension ; ce qu'il voulait, lui, c'est que tout soit rose autour de lui et que la vie ne soit que joie et folie c'est beau de rêver, Candide.
Informations supplémentaires SIGNE PARTICULIER: RELATIONS: SORTS & ARCANES: GALLIONS EVENT: 13 FACECLAIM: Natalia Dyer / Marilyn Lima
Ξ Sujet: Re: Poison ou antidote ? [PV] Sam 5 Déc - 12:46
Quino n'avait jamais vu Dahlia remontée contre lui. Elle n'était jamais un modèle de sociabilité, et il lui arrivait souvent d'être piquante, mais le Poufsouffle était l'une des rares exceptions à la règle. Elle l'aimait bien, et quand elle se montrait sarcastique avec lui, c'était d'habitude lors des joutes verbales qui semblaient être devenues la marque de fabrique de leur amitié. Seulement, là, elle n'était pas d'humeur. Elle était plutôt blasée par le comportement erratique du brun : il l'évitait pendant cinq mois, et du jour au lendemain il débarquait pendant son déjeunerblasphème pour lui parler comme si de rien n'était. Dahlia avait toujours trouvé mesquin de s'attacher de manière excessive à ses rancœurs, mais elle n'était pas non plus un pigeon. Elle n'était pas une potiche attendant bien gentiment que Quino daigne lui accorder son attention. Il avait fait son choix à la rentrée, et après le bal, Dahlia avait fait les siens.
« Bien sûr. Ça m'a l'air édifiant. » dit-elle au sujet de Victoire, arquant un sourcil avec détachement. C'était à se demander ce qu'il lui trouvait, en fait, pour pousser le vice jusqu'à se rendre au bal avec Weasley, et à glousser avec elle tout du long. Dahlia avait déjà vécu des conversations de dix minutes avec la blonde au cours desquelles elle avait trouvé le moyen de caser le nom de Lupin plus de dix fois, et parfois pour les raisons les plus ténues ! "AAAAAAAAAAAAH ! Ah non pardon, j'ai cru que j'avais vu Teddy là-bas au fond, mais en fait c'était pas du tout lui, c'est marrant non ? C'était juste un garçon qui a le même pull que lui, ce qui est marrant aussi, parce que celui-là c'est mamie Molly qui le lui a tricoté alors c'est sûr qu'il n'en existe pas un seul autre identique..." Alors en fait Victoire, nous n'avons pas tout à fait la même définition du mot "marrant", mais n'hésite pas si tu veux qu'on compare nos dictionnaires comme ça je pourrai te taper dessus avec le mien.
Testant les limites des conventions sociales jugées "normales", Quino vînt soudainement envahir son espace vital, l'empêchant de parler et l'imitant de manière fort douteuse. Elle s'écarta dignement, cherchant à lui rabattre le caquet par le sarcasme, mais cela ne sembla que l'enchanter davantage. Dahlia fronça les sourcils en le voyant sourire comme un benêt c'est ta fête Quino !« Comme si tu parlais de choix de carrière avec McGo. » répliqua-t-elle du tac au tac, et pas émue pour un sou. Elle n'était peut-être pas agréable, mais au moins lui répondait-elle, elle et elle avait la décence de le regarder dans les yeux - une fleur qu'il n'avait pas été capable de lui faire en décembre !
Lasse, Dahlia jugea bon de calmer Quino avant qu'il ne se lance dans la démonstration de sa nouvelle trouvaille. Trois verres étaient apparus sous le nez de la préfète, mais elle n'avait pas la patience de se prêter à son jeu. Supposant qu'il venait la voir parce qu'il avait besoin de quelque chose de sa part, elle lui posa ouvertement la question. Et ce, même si elle ne lui devait plus rien : depuis leur dernière (et fascinante !) discussion, ils étaient quittes. Aucune faveur n'était due. Il ne sembla pas comprendre, ce qui surprit quelque peu la préfète. « T'étais sérieux de quoi ? Tu me parles pas pendant cinq mois et d'un coup tu veux qu'on joue à un vieux truc de magie moldue ? Moi aussi je suis sérieuse, et j'ai bien compris le message. J'suis sûre que Victoire ou Kate seront ravies de jouer aux devinettes avec toi. » Elle, elle lui avait posé la question explicitement avant le bal, et il s'était montré opaque au possible. Trop peu, trop tard de son point de vue. Sans parler de la surprise désagréable de le voir au bal avec Victoire - mais alors elle avait eu Noé, et les choses avaient au moins été différentes.
Peony l'observait de loin, avec la finesse et la discrétion d'une Beuglante tout le monde en prend pour son grade c'est cadeau, et Dahlia croisa son regard. Nul doute que sa jumelle lui aurait reproché de se montrer hostile envers Quino. Secouant la tête, elle ramena les yeux vers le Poufsouffle, qui arborait un air étonnamment sérieux - ça, c'était vraiment nouveau, et elle n'y était pas tout à fait préparée. Sans crier gare, il lui fit une sorte de... déclaration ? Il paraissait au moins aussi à l'aise de prononcer ces paroles qu'elle de les entendre meant to be, ce qui la fit se radoucir légèrement son cœur de pierre fond, ramenez la glacière !« Tu peux m'expliquer à quoi tu joues ? » Elle soupira à son tour, terminant sa dernière bouchée de crumble. « Je suppose que je dois jouer à ton truc pour avoir des réponses dignes de ce nom ? » Elle n'était pas conquise, mais elle devait reconnaître que Quino fournissait de vrais efforts et que peut-être, elle préférait sa vie à Poudlard avec lui dedans, que sans. C'était juste moins drôle. Le bizarre de la situation ne lui échappait pas : ils étaient passés d'une amitié légère où ils n'évoquaient jamais aucun sujet sérieux à une guerre froide unilatérale et maintenant... ça ?
Ξ Sujet: Re: Poison ou antidote ? [PV] Mar 8 Déc - 13:51
Quino ne remettait pas en question sa relation avec Victoire. Ils s'étaient rendus au bal ensemble et avaient bien rigolé, sans se forcer nullement ni l'un ni l'autre. Les parties de tranches de rires étaient naturelles chez eux, et la capitaine des lions était sans hésitation l'une de ses amies les plus proches. Il était au courant qu'elle ne faisait pas toujours l'unanimité, et que sa propension à parler de l'amour de sa vie, j'ai nommé Ted Lupin, pendant des heures, était probablement connue de tout le château, mais à vrai dire, il s'en fichait un peu. Seulement, le gréco-argentin savait que Dahlia ne portait pas sa camarade dans son cœur, hélas. Il aurait été si content que ses deux amies s'entendent comme cul et chemise, mais on pouvait toujours rêver pour que les deux jeunes filles se baladent dans le château, bras dessus, bras dessous. Tout le monde ne pouvait pas avoir la capacité de Quino à s'entendre avec quasiment tout le monde. Trop occupé à observer les dramas qui avaient eu lieu autour de lui au bal de Noël, Quino n'avait pas remarqué les éclairs que la préfète des Serdaigle lui avaient envoyé en remarquant son choix de cavalière. Il avait passé une très bonne soirée, sans se soucier du regard des autres, comme à son habitude. Il avait transformé le punch non alcoolisé en un punch made in Kostas, comme prévu, avait embêté Tina, comme prévu, et s'était étonnamment réconcilié avec Stefinou. Dès lors, le garçon ne sut quoi répondre à la remarque de Dahlia. Il lui adressa alors un sourire gêné en haussant les épaules, peu désireux de s'attarder sur un sujet qui ne risquerait pas de calmer les nerfs de la jolie brune.
En toute logique, si leur relation n'avait pas changé à cause du comportement puéril de Quino et des sales mains baladeuses de Montgomery, Dada aurait sûrement enchaîné avec une réplique amusante sur la discussion entre McGo' et le blaireau sur ses projets d'avenir. Seulement, leur relation n'était clairement plus comme avant et la galloise ne paraissait pas vouloir s'attarder sur cette plaisanterie. Quino se mit donc en tête de lui faire retrouver son sourire taquin, apparemment bien enterré à côté de leur amitié. « Ouais ouais, elle me voit même comme un élève prometteur ! Le futur ministre de la Magie, même, qu'elle m'a dit ! » avança-t-il dans une tentative désespérée de vanne improvisée. Hélas, il était bien placé pour savoir qu'il en faudrait plus pour arracher un sourire à la Serdaigle.
Évidemment, Dada ne se laissa pas apprivoiser aussi facilement, et, histoire de tendre encore plus l'atmosphère, elle mentionna Victoire et Kate combo gagnant ! Sur le coup, Quino ne comprenait pas pourquoi elle citait sa petite amie. Pour Victoire, c'était justifié, en revanche, il ne comprenait pas ce que Dada pouvait avoir contre la Serpentard ouvre les yeux, benêt. « J'étais sérieux pour le tour de magie moldu et le droit de me poser une question, n'importe laquelle… » avoua-t-il en baissant les yeux vers l'assiette vide qui se trouvait devant lui. « J'ai pensé que ce serait un bon point de départ pour… comment on dit déjà… » Il posa son index sur son menton pour réfléchir. « recoller les morceaux ? » Encore une fois, il avait beaucoup de difficultés à faire sortir ces mots de sa bouche. « Pourquoi tu me parles de Victoire et Kate ? » l'interrogea-t-il innocemment. « Y a que toi qui arrive à garder une poker face devant mes exploits. » expliqua-t-il calmement, histoire de gagner des points. Comme quoi, même Joaquín Kostas pouvait faire des compliments ah ben on s'en serait bien passé, merci !
Quino suivit le regard de Dahlia qui se posait sur sa jumelle, un peu plus loin. Face à cette vision, un léger sourire étira ses lèvres. Peony avait toujours été une alliée sûre même si, à présent, il n'était plus question de déclarer sa flamme à Dada. Il voulait juste faire renaître leur amitié. En lui demandant de lui expliquer à quoi il jouait, la bleu et bronze ne savait pas dans quoi elle s'embarquait. L'air sérieux qu'arborait Quino s'effaça directement et il sauta sur l'occasion pour reprendre son rôle de blagueur à temps plein. « Tu veux que je t'explique à quoi je joue en ce moment ? À Pokémon, un jeu GameBoy trop cool où tu dois capturer des créatures C'est bien simple, pendant les vacances de Noël, j'ai trouvé un nouveau jeu qui consiste à balancer des gnomes le plus loin possible dans le jardin, un peu comme le lancer de marteaux… J'ai appelé ça : le "lancer de gnomes", tout simplement. Stylé, non ? » Puis, histoire de revenir quand même à son idée principale « Ah, tu veux dire, mon tour de magie moldue ? Ouais, ce serait mieux. » avoua-t-il, car il n'allait tout de même pas offrir des réponses à Dahlia sur un plateau d'argent. « T'as compris les règles du jeu, alors ? » enquêta-t-il en reprenant en main les gobelets et la petite balle, car la magie moldue n'était pas connue de tous, encore moins dans une école pour jeunes sorciers.
Informations supplémentaires SIGNE PARTICULIER: RELATIONS: SORTS & ARCANES: GALLIONS EVENT: 13 FACECLAIM: Natalia Dyer / Marilyn Lima
Ξ Sujet: Re: Poison ou antidote ? [PV] Ven 11 Déc - 14:03
Dahlia était de relativement bonne humeur, mais elle n'avait pas pour autant envie de parler des frasques de Victoire Weasley, ou de faire semblant qu'elle voulait en parler, ou de se laisser entraîner dans une discussion sans queue ni tête sur les choix de carrière de Quino. Pour elle, il n'y avait pas de zone grise en l'occurrence : on était amis, ou on ne l'était pas. Elle n'avait pas du tout apprécié le temps passé à se prendre la tête pour savoir si elle avait pu offenser Quino d'une quelconque manière, et ce n'était pas un exercice qu'elle comptait réitérer dans l'avenir. Qu'il lui en veuille ou pas pour une raison obscure, qu'il ait ses propres raisons liées à la guilde des Poufsouffles, ou qu'il fasse une crise d'adolescence soudaine, elle s'en fichait. C'était son problème à lui, et il le lui avait bien fait comprendre ces derniers mois. Ainsi, s'il avait besoin d'elle pour une quelconque raison liée à ses fonctions de préfète, elle était prête à l'entendre, mais elle préférait aussi qu'il y vienne tout de suite. Pas la peine de se perdre dans les mondanités d'usage (du moins, ce qui pouvait être qualifié de mondanité d'usage pour Quino, à savoir une discussion sur les chanteuses préférées de Weasley et son propre talent pour la ventriloquie apparemment).
« Très drôle. » répondit-elle succinctement, et en s'inspirant des commentaires lacunaires du brun au mois de décembre. Personne n'avait dit qu'elle ne pouvait pas être mesquine. L'insistance de Quino à la faire participer à son "jeu" la fit se montrer cassante, ce qui n'était pas dans ses habitudes avec lui - mais après tout, ça faisait plus de cinq mois qu'ils avaient perdu leurs habitudes ! A son crédit, le gréco-argentin eut le mérite d'avoir l'air un minimum penaud, mais malheureusement pour lui, la préfète de Serdaigle n'était pas connue pour son indulgence non son point fort c'est l'humour, tu vas où Quino ?
« Je ne dis pas que tu ne l'étais pas tu kiffes les double négations ?, mais ça ne signifie pas que tu n'as pas de motif ultérieur. » déclara-t-elle très simplement, et en haussant les épaules. Qu'il soit sérieux avec son jeu était entendable : il avait même posés les verres et la balle sur la table. Pour autant, ça pouvait tout aussi bien être un prétexte pour la vraie raison de sa venue. Elle claqua la langue avec agacement. « Je ne comprends vraiment pas Quino. Il n'y aurait pas de "morceaux" » Elle mima les guillemets avec les doigts. « A recoller si tu n'avais pas commencé à m'éviter. D'ailleurs il n'y a rien à recoller, puisqu'il ne s'est littéralement rien passé. Tu préfères traîner avec d'autres gens, tant mieux pour toi, mais pas besoin de m'éviter activement pour autant tu sais. » lui indiqua-t-elle avec détachement. De toute évidence, elle était encore aujourd'hui plus irritée qu'elle ne l'avait anticipé. Sans doute parce qu'elle ne s'était pas attendue à pareilles bizarreries de la part de Quino. Elle détestait ce qu'elle ne pouvait pas comprendre.
« Comment ça pourquoi ? » Elle compta sur ses doigts. « Tu te mets à m'éviter, puis tu vas au bal avec Victoire - je ne sais pas pourquoi tu m'as dit que tu y allais avec Prudence d'ailleurs - et ensuite tu sors avec Kate. Tu préfères être avec elles quoi. » conclut-elle très simplement et d'un air impassible. Maintenant qu'elle avait tiré ses conclusions, il serait difficile de la faire changer d'opinion. Elle aurait juste apprécié que Quino se montre transparent sur le sujet, plutôt que d'agir avec la plus grande puérilité qu'elle ait eu le malheur d'observer depuis la journée fatidique où Weasley avait claqué la porte du cours de Métamorphose parce qu'on les avait mis en binôme ensemble.
Elle ne releva pas concernant les "exploits" du brun, son regard se posant brièvement sur Peony. Elle n'aurait jamais cru avoir recours à l'aide de sa jumelle pour comprendre Quino : tout semblait sauter aux yeux avec lui - ses blagues, ses farces, son sourire constant. Peony pensait qu'elle faisait peur à Quino, ce que Dahlia trouvait tout à fait absurde. Pire, si c'était bien le cas, elle voyait difficilement ce qu'elle pouvait y faire, parce qu'il s'agissait juste de sa personnalité, en fait, ce n'était pas comme si elle avait changé pendant l'été. La blague de Quino la ramena à l'instant présent, et à l'incapacité chronique du Poufsouffle à lui répondre normalement - au moins était-il davantage lui-même qu'au mois de décembre. « Je ne crois pas que tu aies inventé quoi que ce soit pour info, c'est globalement le principe du dégnomage, la distance de tir en plus. » l'informa-t-elle platement, avant de se résoudre à participer à son fameux jeu.
« J'ai pas encore fait de hautes études, mais si j'ai bien compris : trois gobelets, une balle que tu mets sous l'un d'entre eux. Tu mélanges le tout, et si je trouve le bon gobelet, je gagne. C'est ça Einstein ? » Il l'avait ignorée pendant cinq mois, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle lui jette des fleurs ! Tu peux encore fuir Quino. Elle laissa le brun réaliser ses opérations, suivant le verre qui l'intéressait des yeux. « Je choisis celui-là. » indiqua-t-elle avec assurance. Hésiter c'était perdre un peu.
Ξ Sujet: Re: Poison ou antidote ? [PV] Dim 3 Jan - 23:53
Malgré les évènements récents, Quino ne se lassait pas de l'éternel air blasé qu'affichait très souvent sa camarade de Serdaigle. C'était un peu comme sa marque de fabrique : là où Quino égayait son entourage avec son sourire contagieux, Dahlia en faisait frémir plus d'un avec son regard inquisiteur du moins, quand elle montait sur une estrade. Là où Quino refusait catégoriquement de s'impliquer dans les cours enseignés à Poudlard, hormis peut-être le soin aux créatures magiques, voire l'astronomie, Dahlia paraissait vouloir briller en ayant les meilleures notes de sa promotion. C'était peut-être toutes ces différences qui avaient gelé leur amitié, un moment raté, c'est une simple histoire de jalousie puérile ? Quoi qu'il en soit, cet éloignement entre le Poufsouffle et la préfète n'était pas forcément le plus notoire : dans le château, il y avait toujours de quoi alimenter les esprits des commères, au vu du nombre d'adolescents qui y grouillait.
Fidèle à lui-même, Quino répondit intentionnellement au premier degré au commentaire de la jeune fille. « Je sais, merci. » Après tout, il se considérait comme l'un des meilleurs clowns que Poudlard ait connu. Aussi, le peu de mots utilisés par Dada ne choquait pas spécialement son interlocuteur : il faut dire que, de base, elle était moins loquace que lui mais ça ne le dérangeait pas d'endosser le rôle du moulin à paroles dans le couple entre eux deux.
« Mais enfin Dada, tu sais bien que je suis un ange. » avança-t-il en souriant, car il ne pouvait pas rester sérieux plus de deux minutes, tout simplement. Au vu de la tournure qu'avait pris sa relation avec Dahlia, s'il avait réellement eu besoin d'une faveur venant d'un ou d'une préfète, il se serait plutôt adressé à Peony, et encore, il comptait déjà Prudence dans ses rangs. Les bons contacts n'étaient pas ce qui manquait au gréco-argentin. Puis, comme il fallait bien y passer, la conversation s'orienta sur l'origine du comportement distant de Quino. Il détestait se retrouver dans ce genre de dialogues, mais là, il n'avait pas le choix s'il espérait récupérer une amitié envolée. « Ben j'ai plus envie de t'éviter maintenant, mais j'enquête pour voir si tu veux bien, genre, me reprendre, ou un truc comme ça. » expliqua-t-il calmement, préoccupé par la situation. Sérieusement, à partir de quel moment la vie du jeune sorcier était-elle devenue si compliquée ?
Néanmoins, la suite fit carrément hausser un sourcil au jaune et noir. Dahlia semblait vraiment faire une fixette sur le bal, et en particulier sur son choix de cavalière. « Dis-moi, tu serais pas un p'tit peu jalouse, toi ? » déclara-t-il sur le ton de la plaisanterie. Puis, il tâcha de lui expliquer toute cette histoire concernant le bal de Noël. « Quand tu m'as demandé pour le bal, je savais pas encore que Prue y allait avec le nouvel étudiant de Uagadou. Et après, comme Victoire était seule aussi, on a décidé d'y aller ensemble. » En ce qui concerne Kate, Quino avait bien le droit de sortir avec qui il voulait, non ? Dada sortait bien avec Montgomery, non mais, sérieux Jusqu'à maintenant, personne ne s'était plaint de son couple.
Ce sujet de discussion mis de côté - momentanément, hélas - le cinquième année put retrouver de sa superbe et offrir une de ses blagues dont lui seul avait le secret. « Ah bon ? » répondit-il, étonné. « J'étais pourtant persuadé d'avoir inventé une nouvelle discipline olympique. » admit-il, légèrement déçu. Enfin, peu importe, il y avait désormais un nouveau champ de compétence qu'il pouvait explorer, celui de la magie moldue - complètement inutile parmi des sorciers mais bon, Quino était quelqu'un de persévérant, même si c'était seulement dans certains domaines.
« Einstein, toi-même. » répondit-il, amusé, une fois que Dada eut accepté de jouer à son jeu. « Mais oui, c'est ça. » conclut-il, avant de s'affairer à son petit tour de passe-passe. Maintenant, la question, c'était : devait-il laisser Dahlia gagner facilement ou se sentait-il d'attaque de la faire tourner en bourrique pendant un bon moment ? Le problème, c'est qu'il ne partait pas avec un avantage, d'après son comportement récent par rapport à la préfète. Aussi, décida-t-il de lui donner la Vvictoire. Il révéla le contenu du gobelet choisi par la jolie brune : la petite balle tremblait encore après les assauts répétés des mouvements manuels du garçon. « Bien joué, t'as trouvé du premier coup ! » la congratula-t-il. S'il avait vraiment voulu, il aurait berné Dada en faisant passer discrètement la balle dans un autre verre, mais le but de ce conciliabule était quand même de renouer un lien fragile. « Allez, vas-y, balance. » déclara-t-il, en ouvrant les bras, s'attendant au pire. Il fallait bien y passer.
Informations supplémentaires SIGNE PARTICULIER: RELATIONS: SORTS & ARCANES: GALLIONS EVENT: 13 FACECLAIM: Natalia Dyer / Marilyn Lima
Ξ Sujet: Re: Poison ou antidote ? [PV] Sam 16 Jan - 1:54
Dahlia n'honora pas la réplique de Quino d'un commentaire supplémentaire : ça ne ferait que l'amuser davantage, et elle connaissait suffisamment le Poufsouffle pour savoir qu'à ce jeu-là, il pouvait tenir très longtemps. Or, elle n'était pas d'humeur à se lancer dans une joute verbale sans queue ni tête avec lui pour lui prouver par A+B qu'il n'était, en fait, vraiment pas très drôle. En plus, ça serait faire preuve de mauvaise foi, et elle le savait. Même si elle accueillait ses blagues de goût douteux avec sarcasme et airs narquois, elle avait toujours trouvé Quino drôle ou a minima, intéressant et divertissant. Sauf cette année : cette année il avait juste été distant, immature, et très barbant.
Il l'appela par son surnom fétiche, ce qui la fit tiquer. Levant les yeux vers le greco-argentin, elle étudia son visage alors qu'il lui souriait de toutes ses dents, avec cet air particulièrement quinoesque, enfantin et un peu éblouissant, comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes et qu'elle associait aux Poufsouffles de manière générale, et à Quino en particulier. Un air de profonde béatitude qu'elle avait toujours trouvé vaguement irritant, mais qu'elle avait été surprise de voir disparaître au cours de l'été et du premier semestre. Décidément, le comportement de Quino était simplement devenu incompréhensible, ce qui la frustrait au plus haut point : même dans ses manigances, il s'était toujours montré transparent avec elle, pourquoi fallait-il qu'il se conduise soudainement de manière si opaque ?
« L'espoir fait vivre. » renifla-t-elle avec détachement, frustrée par la nonchalance du brun et surtout, sa capacité à faire comme si de rien n'était. Il la prenait pour un jambon ou quoi ? Sans crier gare, elle éclata d'un rire incrédule à ses paroles suivantes : « Ha ! C'est vrai ? Tu n'as plus envie de m'éviter maintenant ? Et tu me fais, du coup, grâce de ta présence ? Trop charitable Joaquín, je n'avais pas conscience de l'honneur que tu me faisais. » cracha-t-elle, peu émue par les pseudo excuses du Poufsouffle et cherchant à l'agacer en écorchant son prénom. Elle haussa finalement les épaules. « Pourquoi ? » demanda-t-elle ensuite simplement, fixant Quino sans ciller. Pourquoi le reprendre, pourquoi revenir à la normale, en fin de compte ? Elle n'avait pas besoin de grand-monde : seulement de Peony, et de ses frères. De toute évidence, Quino était devenu une girouette et avait surtout fait preuve d'un grand manque de fiabilité. Si c'était pour finir dans la même situation d'ici un an, ça ne valait certainement pas le coup.
Elle fronça les sourcils en entendant le mot "jalouse", venant faire écho aux paroles récentes de Peony. « T’es jalouse de Kate ? » Qu'est-ce qu'ils avaient tous avec ça, à la fin ? Le gratifiant d'un regard circonspect, elle répondit platement : « Oui voilà, je suis follement amoureuse de toi, c'est la seule explication possible. » Une suggestion risible au possible : les sentiments, ça ne lui ressemblait vraiment, vraiment pas - en fait, ça dépassait carrément l'entendement pour elle. Les lèvres pincées, elle accepta l'explication de Quino concernant le bal. Elle supposait que pour le coup, il s'agissait surtout d'une accumulation, avec son comportement ubuesque de l'époque et ses réponses lacunaires.
Haussant les épaules au sujet du lancer de gnomes - un thème qu'il ferait mieux d'évoquer avec Prudence, justement, qui semblait davantage portée qu'elle sur ce genre d'activités hautement cérébrales c'est cadeau -, Dahlia finit par se résoudre à jouer au jeu de Quino. Elle imaginait qu'elle aurait pu le planter là, mais ça ne lui ressemblerait pas trop : elle n'était pas du genre à fuir le conflit ou l'adversité. En outre, si le Poufsouffle tenait effectivement sa promesse, au moins pourrait-elle sortir de cette interaction avec un minimum d'explications sur les cinq derniers mois. Levant les yeux au ciel quand il l'appella Einstein à son tour (« Original ! »), elle lui adressa un regard sarcastique après qu'il ait confirmé qu'elle avait bien saisi les règles pourtant sophistiquées de l'opération. Suivant la balle des yeux, elle choisit son verre avec assurance, et découvrit avec satisfaction qu'elle avait raison.
Silencieuse, elle posa son regard bleu sur Quino, assis face à lui avec un air de résignation sur le visage. « OK. Pourquoi tu m'évitais, en vrai ? » demanda-t-elle de manière succincte, mais décidée. Elle avait réfléchi à sa formulation avant de s'exprimer : elle était familière des techniques d'évitement du brun, et elle ne comptait pas tomber dans le panneau. Elle supposait que s'il avait vraiment voulu se jouer d'elle, il aurait pu truquer son jeu, donc c'était relativement bien parti, mais ça ne la rendait pas naïve non plus. Quino était roublard, et elle était suspicieuse. On ne changeait pas sa nature.
Regagner la confiance de Dahlia s'avérait bien plus compliqué que ce Quino avait pu imaginer. Il savait que c'était une sacrée tête de mule, mais pour le coup, là, elle battait des records ! Enfin, tout ça était le point de vue d'un adolescent immature qui avait évité la jeune fille pour une simple histoire de couple. Au final, la préfète lui rendait bien la monnaie de sa pièce : ç'eut été trop beau que Dada accueille son ancien ami à bras ouverts dès sa première tentative d'approche. Le seul problème, c'est que Quino détestait le conflit, et le fait que la jeune fille hausse le ton ne le mettait absolument pas à l'aise. Devaient-ils vraiment passer par cette étape ? Ne pouvaient-ils pas simplement se serrer dans les bras et redevenir amis comme au bon vieux temps ?
Désormais peu intéressé à s'obstiner à blaguer avec sa camarade, le garçon calcula prudemment les mots qu'il allait devoir employer pour calmer la situation. L'humour étant apparemment à proscrire, il ne voyait plus vraiment comment il pourrait s'en sortir vivant. Il lâcha donc un long soupir plaintif, à court de répliques pour clouer le bec de son interlocutrice. Quino avait horreur de ces conversations sérieuses d'adultes et leur dialogue semblait malheureusement en emprunter la pente dangereuse. Prenant son courage à deux mains, le gréco-argentin baragouina ces quelques mots : « J'suppose que… tu me manques… Un truc comme ça… ». Les traits de son visage se raidirent à la suite de ses paroles. Dahlia Lloyd était bien la seule capable de faire sortir ce genre de déclaration de la bouche du Poufsouffle. Peut-être aurait-il dû préciser qu'il lui manquait en tant qu'amie ? Il ne manquerait plus que Dada se fasse des idées alors que Kate parvenait à le supporter au titre de petite amie depuis peu.
Puis, la jeune Serdaigle eut de nouveau recours à son sarcasme légendaire, ce qui eut pour effet de détendre un tantinet son interlocuteur. Ce fut cette fois un soupir de soulagement qu'il laissa échapper. « Ah ben ouf, ça va, tu me rassures. » blagua-t-il, bien déterminé à récréer un semblant d'atmosphère cordiale. Néanmoins, cette phrase prononcée par Dada ne put s'empêcher de résonner dans son esprit, ce qui était complètement stupide, étant donné qu'il n'y avait pas une once de vérité dans cette déclaration. Et puis, qui sait, avec le temps, peut-être que Quino allait développer des sentiments amoureux pour sa vraie copine, qui, jusqu'à présent, endossait relativement bien son rôle ? Tout serait alors beaucoup plus facile. De toute façon, dans un couple incluant Joaquín Kostas, l'autre partie était toujours la plus à plaindre.
Pas encore prête à se détendre, Dahlia accepta quand même d'être le cobaye d'une des nouvelles expériences du fauteur de troubles, bien que celle-ci soit, pour le coup, inoffensive profites-en, c'est rare !. Quino n'avait aucun doute quant au fait que la cinquième année assimile les règles de son jeu rapidement, et il choisit donc de s'exécuter quand celle-ci accepta de coopérer. Franchement, elle avait tout à gagner. Rendue victorieuse grâce à la gentillesse de l'apprenti magicien, la préfète lui posa alors la question fatidique. Et d'un coup, l'aisance de ce dernier disparut. Cela ne lui ressemblait forcément pas, mais il se mit à paniquer brièvement, son regard fuyant à nouveau ces yeux clairs qui le fixaient sans ciller. Devait-il vraiment lui dire la vérité telle qu'elle était vraiment ? « Parce que je te kiffais. » semblait finalement une réponse toute désignée si on voulait instaurer une atmosphère encore plus gênante entre les deux élèves. Conscient qu'il ne pourrait plus vraiment reculer, Quino opta pour une version altérée de la vérité. De toute façon, rien ne disait que Dada allait le croire, peu importe ce qu'il lui dirait. Il prit une grande inspiration avant de souffler ses aveux à voix basse, en regardant la jeune fille dans les yeux. « Parce que je peux pas me piffrer Montgomery. » Rien de faux là-dedans. Ce n'était certainement pas la raison principale du caractère distant du jaune et noir - surtout que Dada et Nono n'étaient pas le genre de couple à rester collé l'un à l'autre vingt-quatre heures sur vingt-quatre - mais ça ferait l'affaire pour l'instant. Finalement, cette solution semblait la plus intelligente. Quino croisait les doigts pour qu'il n'y ait pas de nouvelle ambiguïté à déplorer entre les deux anciens amis…
Informations supplémentaires SIGNE PARTICULIER: RELATIONS: SORTS & ARCANES: GALLIONS EVENT: 13 FACECLAIM: Natalia Dyer / Marilyn Lima
Ξ Sujet: Re: Poison ou antidote ? [PV] Mer 3 Fév - 0:27
Dahlia n'était pas du genre à se prendre la tête avec des considérations aussi mondaines que des disputes adolescentes, ou la notion qu'on puisse lui faire la gueule. Elle n'était pas habituée à se soucier de grand-chose, à part d'elle-même, et de sa famille (avec sa jumelle au premier plan). Elle appréciait ses amis, mais elle ne se disputait pas avec eux - et si on lui en voulait pour une raison x ou y, il fallait préférablement se montrer très explicite sur les raisons de la brouille, car sinon, elle aurait été bien en peine d'en comprendre les enjeux. Elle n'aimait pas se prendre la tête, et voilà que Quino s'était débrouillé pour s'immiscer dans son esprit ces cinq derniers mois, la faisant se questionner sur son comportement à lui et ce qu'elle avait pu faire elle pour l'originer. Autant dire qu'elle n'était pas ravie de ces développements, et que voir le Poufsouffle revenir vers elle après tous ces tumultes, une éternité plus tard grosse déception pour toutes les blagues qu'elle a ratées, la bouche en cœur suscitait davantage son irritation que sa clémence inexistante.
Plus hostile qu'elle ne l'avait jamais été envers le greco-argentin, elle le fixait sans émotion, dans l'attente d'une explication à ce revirement de situation. Son chemin de pensée - inconnu à Quino - était très simple : pourquoi voudrait-elle réitérer une expérience qui lui avait déjà occupé l'esprit nettement plus que nécessaire ou justifiable au cours des derniers mois ? Rien au monde ne l'avait préparée à la réponse du garçon n'hésitons pas sur les mots. Elle n'avait pas l'habitude d'entendre ce genre de déclaration de la part de qui que ce soit, en dehors de Peony, ou de ses parents. Et encore moins de la part de Quino, qu'elle ne connaissait pas porté sur les grandes effusions, certainement pas avec elle en tout cas. On était plutôt sur des piques narquoises et des jeux de mots douteux, habituellement. Pas sur une déclaration tendue et... vaguement affectueuse (et fortement teintée de gêne) ? Pour un peu, elle en avait oublié les raisons de sa question, et son insistance à ne pas réitérer les écueils du passé. Elle ne s'était pas attendue à ça. Un temps de silence, et puis : « Moi aussi tu m'as manqué - eh non, mauvais perso Ha ! Pas besoin de me prendre par les sentiments que je n'ai pas non plus. » articula-t-elle en gardant les yeux fixés sur le visage du brun, sa voix ayant pourtant perdu de son mordant précédent. Le sarcasme, la parade à toute situation inédite.
Bien partie sur cette voie donc, elle poursuivit en affirmant au Poufsouffle que oui, évidemment, elle était amoureuse de lui, il n'y avait pas d'autre explication ou origine possibles à son comportement envers lui. Elle n'avait, en revanche, pas besoin de lui parler des émotions confuses qu'elle avait ressenties en le voyant s'afficher au bras de Victoire au bal, ou du fait qu'elle était, en fin de compte, plutôt contente que sa tendance à éviter la table des Poufsouffles par principe et Ells par instinct de préservation (elle s'était déjà coltiné les grandes tirades de Weasley concernant Lupin bien trop de fois pour se faire avoir par Ells et sa passion folle pour les thés - une surexcitée à la fois, merci !) la garde d'être exposée au couple Kostas-Ells plus que nécessaire. Et elle n'aurait certainement pas appelé ça de la jalousie juste... la nécessité de s'épargner des visions désagréables. La même raison pour laquelle elle ne regardait pas dans la direction de Faraday pendant les cours de potions. Certaines choses ne valaient mieux pas être vues. Voilà tout. Haussant les sourcils, elle lui répondit donc non sans un certain amusement non dissimulé : « Ça te rassure que je sois amoureuse de toi ? C'était quelque chose qui t'inquiétait dans la vie de tous les jours ? » résuma-t-elle avec ironie, plus à l'aise tant que Quino ne se montrait plus aussi sérieux qu'il l'avait été quelques instants plus tôt elle ne sait pas ce qu'elle veut. Se moquer de lui était nettement plus aisé.
Légèrement radoucie, Dahlia accepta de participer au jeu/l'expérience sociologique/le piège de Quino. Elle n'avait, dans le fond, pas grand-chose à perdre - à part son temps -, et si le brun se montrait honnête, elle pourrait en réchapper avec quelques éclaircissements. Elle sélectionna le bon verre, et jugeant que Quino était supposé se montrer honnête, surtout maintenant qu'il n'avait visiblement pas truqué le jeu, elle lui posa la question à dix mille Mornilles l'argent n'a plus de valeur : pourquoi, par Merlin, l'avait-il réellement ignorée ? Car il était incroyablement évident que les raisons de Quino n'étaient pas celles d'Alan vis-à-vis de Viska, que ça ne la concernait qu'elle, et que c'était particulièrement inhabituel chez lui.
Encore une fois, il la prit de court. Dahlia cligna des yeux, méditant sur cette déclaration tu peux disposer Quino merci. C'était plutôt logique, en fin de compte. Niveau timing, ça collait tout à fait, bien que... « Mais... » Elle avait froncé les sourcils, observant Quino alors qu'il évitait son regard, avec une persistante impression de déjà vu. « C'est pas comme si j'étais tout le temps avec Noé. Quand tu m'as plantée au beau milieu du couloir, j'étais seule. » souligna-t-elle avec - chose assez rare pour être notée - incertitude. Détestait-il Noé au point que toute personne lui étant associée, de près ou de loin, devenait pour lui persona non grata ? Ce n'était pas comme si cette hypothèse n'avait pas traversé l'esprit de Dahlia : elle l'avait simplement écartée car la jugeant ridicule. On ne blacklistait pas quelqu'un juste parce que son... Noé nous déplaisait.