Ξ Sujet: Elle a ce truc qui me plait [PV] Dim 7 Fév - 1:41
Derek & Candys
Dis-moi pourquoi tu restes avec moi, pourtant t'as l'choix, dis-moi sеulement j'irai où sans toi, moi, je sais pas. Lеs meufs, c'est toutes les mêmes mais je sais qu't'es pas comme elles, du mal à dire "je t'aime", j'ai des failles relationnelles, les meufs, c'est toutes les mêmes mais je sais qu't'es pas comme elles, je sais qu'on dirait pas mais j'pense à toi toute la semaine
Avril 2016
Pop ! Derek Bradford, Auror en devenir, venait d'apparaître dans la rue des Trois Balais, à Pré-au-Lard, en toute élégance, bien sûr. Merlin merci, il avait finalement pu bénéficier d'un congé qui tombait en même temps que l'une des sorties des étudiants de Poudlard au village sorcier, ce qui signifiait qu'il allait enfin revoir celle qui occupait ses pensées depuis plus de deux ans maintenant que le tampax vite. Après une expérience de terrain pour le moins traumatisante lors de la tentative de capture de Nathan Symphonie, l'ancien capitaine des vipères en avait des choses à raconter à sa petite amie. Et puis, le fait d'avoir survécu à une bataille, aussi petite soit-elle, lui donnait certainement un côté bad boy qui, il l'espérait, plairait à Candys. De toute façon, Derek se prenait déjà pour un bad boy bien avant son inscription au Ministère anglais, ou plutôt, il se comportait comme tel, parfois malgré lui. Ce côté ténébreux était finalement simplement une facette de sa personnalité mais, quand on le connaissait en profondeur, on pouvait remarquer que le jeune homme avait bel et bien un cœur et qu'il était plutôt sympathique lol.
En tout cas, Candys avait réussi à percer cette carapace et surtout, à supporter son humour lourd et son manque de délicatesse. Au final, n'était-ce pas ce qui faisait son charme ? Étant donné que le couple ne se voyait plus aussi souvent à cause de leur différence d'âge, ce jour-là, Derek s'était mis sur son trente-et-un, du moins, tel qu'il l'était possible dans un pays aussi froid : petite chemise, jeans déchiré trop le swag, bomber le style tu connais ; il était satisfait de sa tenue. Un derrière coup d'oeil dans la vitre de l'auberge et puis l'apprenti Auror rejoint Honeydukes, devant lequel il avait rendez-vous.
Finalement, Candys arriva dans son champ de vision et Derek lui adressa un grand sourire. Malheureusement, quelques mètres derrière elle, on retrouvait Alfie et sa fidèle bande. En d'autres circonstances, l'ancien Serpentard aurait été content de revoir ces têtes de pioches, mais là, une certaine intuition lui indiquait qu'il n'allait pas tarder à devenir la source de commentaires pénibles de la part des septième année. « Salut toi… » chuchota l'ancien capitaine à destination de sa copine sans blague lorsqu'elle arriva à sa hauteur. Ignorant momentanément le groupe de dragueurs, l'Américain accueillit sa copine comme il se doit, en l'embrassant devant tout le monde oui, monsieur. Il n'allait pas se gêner, non plus ! Les longues semaines passées loin de la blonde ne faisaient que renforcer cette envie de baiser intense lors de leurs retrouvailles. Hélas, l'heure n'était pas encore à la grosse pelle étant donné que, comme prévu, Alfie y alla de sa petite remarque ringarde. « Oh les amoureux ! Smooch smooch smooch ! » Avec l'aide d'Harvey, ils mimèrent deux personnes qui s'embrassaient langoureusement, à distance évidemment, se ridiculisant finalement sans l'aide de personne. Amusé, Derek se défit de son étreinte, et tout en gardant le contact avec Candys, s'occupa de faire peur au blond.« Attention Alfie, y a Perrine derrière toi ! » répliqua-t-il, avant de s'esclaffer en voyant que le préfet tombait dans le piège. En effet, le visage d'Alfie s'était rapidement décomposé et il avait fait volte-face, l'œil aux aguets. Les autres garçons du groupe ne se firent pas prier pour se payer la tronche de leur ami et une fois retourné, Derek lui fit un clin d'œil. « Pas mal Bradford, pas mal… » accorda le vert et argent, une fois qu'il eut repris du poil de la bête. Néanmoins, le Dom Juan ne semblait pas vouloir trainer davantage avec le couple à présent réuni. Il avait probablement un rencard avec une jolie demoiselle et il n'y aurait rien de surprenant là-dedans. C'était aussi le cas de Derek, en réalité. Ces retrouvailles pouvaient effectivement être interprétées comme un "date", ce qui n'était pas plus mal.
Maintenant libéré de ce lourdeau d'Alfie, le jeune sorcier reposa son regard sur la jeune fille. « J'vois qu'ils ont pas changé, ceux-là... » témoigna-t-il, un brin nostalgique. La vie d'adulte n'avait rien à voir avec celle d'étudiant à Poudlard, ou même à Ilvermorny, et une chose était sûre, ce n'était pas de tout repos. Bref, pour l'instant, le sujet principal, c'était Candys. « Tu m'as un peu manqué. » mentit-il, l'air assuré. Il prit sa main dans la sienne et puis laissa son regard balayer les alentours. « Ca va ? Tu veux qu'on aille où ? » demanda-t-il simplement, car ils n'allaient pas passer toute l'après-midi devant le magasin de confiseries. En réalité, Derek aurait bien voulu revoir sa petite amie dans un décor plus intime, mais bon, on faisait avec ce qu'on avait…
Candys Montgomery
Parchemins : 2047Âge : 19 ans [22.05.1998] Actuellement : Assistante de Romilly Bradley Points : 0
Ξ Sujet: Re: Elle a ce truc qui me plait [PV] Dim 7 Fév - 20:25
Candys & Derek.
But something happened, I heard him laughing. I saw the dimples first and then I heard the accent. They say home is where the heart is but that's not where mine lives. Just wanna be with you. Darling, I fancy you.
Candys n’avait qu’une hâte en ce samedi, celle de quitter les murs du château pour retrouver Pré-Au-Lard et les bras de Derek. La dernière fois que la blonde avait pu voir son petit ami avait été pour la Saint Valentin, et elle devait bien l’avouer, elle trouvait le temps long. Jamais, pourtant, lorsqu’elle avait rencontré Derek en quatrième année, elle n’aurait pensé sortir avec lui. Il était ce nouvel élève américain, avec cet accent New Yorkais insupportable, qui ne connaissait rien de l’école dans laquelle il venait de mettre les pieds et qui refusait tout bonnement de dire pourquoi il était là à sa préfète, alors qu’elle était là pour l’aider. Ils avaient donc mal commencé, et pourtant, trois ans et demi plus tard, les deux vert et argent étaient en couple depuis plus de deux ans et semblaient heureux ensemble. Autant dire que personne n’aurait misé une mornille là-dessus, pas même Candys. Au début, quand elle avait proposé l’idée d’être en couple à Derek, elle ne savait pas vraiment à quoi s’attendre. Après tout, la petite vipère de cinquième année n’avait, à l’époque, qu’embrassé le capitaine de l’équipe de Quidditch, et n’avait jamais été en couple avant cela. Et vu leur relation passée, elle n’avait pas donné cher de leur alliance. Elle était cependant ravie de voir qu’elle s’était trompée. Les mois passant, l’attirance qu’elle ressentait pour Derek s’était transformé en un amour profond et elle se voyait mal avancer sans lui. Sans pour autant être ultra-dépendante du jeune homme, elle avait besoin de lui dans sa vie, elle le savait.
Alors qu’ils puissent se retrouver à Pré-au-Lard lui avait fait plus que plaisir. Forcément, elle avait donc mis un point d’honneur à trouver la tenue parfaite, tout en embêtant Erin plus que d’habitude -même si la métisse traversait une situation compliquée entre Noé et Bartley, Candys avait besoin des opinions de sa meilleure amie. Étant habituée à être tirée à quatre épingles, la vipère avait donc passé une jupe patineuse bleu roi ainsi qu’une chemise blanche. Cette dernière normalement fermée jusqu’en haut et surmontée d’un flot, le regard perçant de sa meilleure amie lui fit reposer le flot et défaire les deux premiers boutons, révélant tout juste la peau de son cou. Elle passa une veste en cuir noire sur ses épaules, puis se regarda dans le miroir. « Tu es sûre ? Ça n’est pas... trop ? » Erin y alla de sa remarque cinglante, qui fit lever les yeux à la blonde. Très bien, soit, elle arrêtait de se battre !
Elle l’embrassa une dernière fois sur la joue avant de quitter le dortoir, puis la salle commune, tombant sur Alfie, Harvey et Leopold. Puisqu’ils allaient tous au même endroit, Candys accepta leur offre de l’accompagner, laissant un rire s’échapper quand ils déclarèrent qu’elle ne pouvait « décemment pas y aller seule par les temps qui courraient, sait-on jamais que tu disparaisses ! ». Blague très mal venue d’Harvey, qui eu malgré tout le droit à un regard noir de sa préfète-en-cheffe. L’enlèvement de Viska n’était pas un sujet de plaisanterie, et elle espérait bien que tout le monde à Serpentard le comprenne. Alors qu’ils approchaient d’Honeydukes, Candys repéra rapidement son petit ami et pressa le pas pour aller le retrouver, laissant les trois compères derrière elle sans une once de remords.
Arrivant aux côtés de l’américain, un magnifique sourire aux lèvres, Candys sentit son coeur chavirer quand il lui dit bonjour. « Salut ! » Elle posa ses mains de part et d’autre du visage de son petit ami et le laissa l’embrasser avec la fougue qui était la sienne. Elle se fichait pas mal de ce que les gens pouvaient penser en les voyant. A la limite, elle se disait qu’il était préférable que Chiara ne soit pas témoin de la scène puisque sa chère petite sœur lui aurait sans doute fait une remarque des plus désobligeantes. Elle répondait déjà au baiser de l’américain quand les railleries de la bande de septième années se firent entendre. Pouffant légèrement, elle se détacha de Derek, passant cependant un bras autour de sa taille, pour ne pas le lâcher complètement « Merci les garçons, je suis en sécurité maintenant, c’est bon. » finit-elle par dire, une fois que Derek et Alfie se furent échangé quelques... politesses ? « Je vous déconseille d’aller aux Trois Balais, je suis presque sûre d’y avoir vu entrer Maureen... » Elle tira gentiment la langue aux trois garçons, avant de se tourner une nouvelle fois vers son petit ami, les trois compères s’esquivant bien vite.
« Absolument pas. Harvey a fait une blague nulle sur l’enlèvement de Viska pour justifier qu’ils m’escortent. » Elle fronça les sourcils un instant, toujours un peu fâchée par cette remarque. Il faudrait peut-être qu’elle ai une vraie discussion avec le jeune homme. Relevant les yeux vers son petit ami, elle esquissa un sourire, un peu vexée tout de même, de la pudeur qu’exprimait Derek. « Un peu seulement ? Tu préfères courir après un sang-pur détraqué que de passer du temps avec moi, peut-être ? » Elle esquissa un petit sourire malicieux. Elle blaguait, bien qu’elle soit très fière des prouesses de son petit ami, qu’il lui avait raconté par lettre, de long en large et en travers. « Moi tu m’as beaucoup manqué. » Elle déposa un nouveau baiser sur les lèvres de l’américain, se serrant contre lui, une main se posant à nouveau sur sa joue. « Hum, on peut se promener un peu avant d’aller dans une boutique ou aux Trois Balais, non ? Et tu dois me raconter en détails l’assaut contre Symphonie. » Même s’il lui avait déjà donné des détails par lettre, elle voulait voir la fierté s’exprimer dans ses yeux. « J’espère que tu sais que j’ai trouvé ça complètement fou quand tu m’as dit que tu voulais y aller, hein ? Mais je suis fière de toi aussi, tu t’es débrouillé comme un chef apparement. » Et surtout, il était revenu entier, chose qu’elle avait redouté dès qu’elle l’avait appris. Bien sûr, Derek était apprenti auror, elle savait donc qu’il allait devoir, un jour ou l’autre, se confronter à des dangers plus importants qu’un cognard sur le terrain de Quidditch, mais que voulez-vous, Candys était comme ça, toujours à vouloir protéger les autres !
Ξ Sujet: Re: Elle a ce truc qui me plait [PV] Lun 22 Fév - 22:04
En tant que Serpentard et préfète-en-chef, Candys ne manquait pas de répondant et, après avoir signalé à la bande des septième année il faut vraiment qu'on leur trouve un nom à ceux-là qu'elle n'avait plus besoin de leurs services d'escorte, elle rebondit sur la petite pique de son copain en mentionnant la présence de Maureen aux Trois Balais. Derek lui adressa un sourire fier puis, une fois que le principal concerné eut disparu de leur champ de vision après avoir lâché un long soupir, il demanda : « Maureen, c'est la meuf qui a ensorcelé Alfie au bal de Noël, c'est ça ? Je m'y perds dans toutes ses conquêtes, moi… » La blonde avait naturellement tenu l'Américain au courant des derniers potins de Poudlard de manière épistolaire mais il n'était pas sûr d'identifier correctement les prénoms. Avec toutes les filles que le préfet de Serpentard fréquentait, nul doute qu'il avait dû en voir de toutes les couleurs !
À la remarque de Candys sur le détachement des garçons par rapport à l'enlèvement de Viska, l'apprenti Auror fronça les sourcils. « Merde, c'est vrai, j'y ai pas pensé. J'aurais très bien pu me faufiler jusqu'au château pour t'accompagner en personne. » songea-t-il à voix haute, mais traverser la forêt interdite sous sa forme d'Animagus ne semblait pas être la meilleure idée, vu son gabarit en tant que renard. Évidemment, Derek avait menti quand il avait dit que sa petite amie lui avait seulement manqué un peu, mais comme c'était un bonhomme, il ne se voyait pas sortir une déclaration d'amour de but en blanc. Peut-être qu'après quelques verres de Whisky Pur-feu, il aurait la langue plus déliée ? « Bon allez, peut-être un peu plus qu'un peu… Mais c'est vrai que poursuivre un ancien Mangemort apporte sa petite dose d'adrénaline… » plaisanta-t-il, car que Candys le veuille ou non, se mettre en danger faisait désormais partie du métier de l'Américain. Il considérait que, pour faciliter son adaptation, autant assimiler directement toutes les facettes du métier. Bien plus fleur bleue que lui en même temps, ce n'était pas bien compliqué, elle lui avoua qu'il lui avait beaucoup manqué avant de l'embrasser à nouveau, ce qui eut le don de lui faire baisser sa garde. Bon Dieu, c'est qu'elle savait comment le faire craquer ! Derek se perdit dans ce nouveau baiser et fut presque déçu de sentir les lèvres de sa bien-aimée se séparer des siennes. « Hmm, attends, t'as oublié quelque chose. » Pas vraiment rassasié, le jeune homme repartit à l'assaut de sa bouche. Ce genre de baisers avait le don de faire monter la température mais le fait que les deux amoureux se trouvent en plein milieu du village de Pré-au-Lard avait aussi de quoi la refroidir. Reprenant ses esprits, Derek se détacha de sa petite amie et puis se reconcentra sur la suite de leur après-midi.
« Oui, bonne idée, j'ai une petite idée pour notre première destination. » déclara-t-il, l'air mystérieux. Eh oui, l'ancien capitaine n'était pas venu les mains vides et il comptait bien célébrer ses retrouvailles avec la belle. « Bien sûr, je te raconterai tout ça en détail une fois qu'on sera installé quelque part mais le plus important pour l'instant, c'est de constater ta beauté resplendissante. » Ca y est, ça faisait à peine quelques minutes qu'ils s'étaient retrouvés et Candys avait déjà réussi à faire sortir ces mots de la bouche du sorcier. En même temps, il n'allait pas se priver de complimenter la jolie blonde. Il se permit même de la dévorer des yeux - il avait bien le droit, non ? - admirant sa tenue de la tête aux pieds, émerveillé. Peut-être sa vision était-elle biaisée par l'amour mais nul ne pouvait nier que Candys Montgomery était une très belle fille. « Ouais, c'est vrai que c'était assez fou. J'ai pas trop réfléchi en fait, étant donné qu'il fallait se décider rapidement. Je me suis dit qu'une expérience de terrain dès ma première année était toujours un plus. Après, en ce qui concerne mes prouesses, je n'irais pas jusque là. Disons que j'ai réussi à éviter les pièges tendus par Freja ou les sortilèges lancés par sa bande. Enfin, bref, je t'en parlerai plus tard. Maintenant, j'aimerais que tu fermes les yeux et que tu me suives. Et pas de triche, hein ! » Derek avait une sacrée idée en tête : deux semaines plus tôt, il avait contacté les Mille et une Symphonie de la mode dans l'idée d'offrir un petit quelque chose à son amoureuse. Il était presque convaincu qu'une belle robe sur mesure lui ferait plaisir. Maintenant, il avait besoin de sa coopération s'il voulait que sa surprise fonctionne…
Candys Montgomery
Parchemins : 2047Âge : 19 ans [22.05.1998] Actuellement : Assistante de Romilly Bradley Points : 0
Ξ Sujet: Re: Elle a ce truc qui me plait [PV] Dim 7 Mar - 21:00
A la question de son petit ami, la blonde hocha positivement la tête. « Oui c’est ça. Il flippe un peu de se retrouver seul avec je crois. Ca peut se comprendre… Mais je crois qu’elle l’évite aussi depuis ce moment là. Enfin, ce n’est pas comme si c’était une amie, je ne la connais pas vraiment. » Et à dire vrai, mieux valait pour Gabble. Car si Candys riait volontiers avec les autres de ce qui s’était passé pour Alfie, elle était cependant ravie de savoir que cela n’avait eu aucun effet plus traumatisant. Certes, Maureen Gabble avait été punie, sévèrement même, mais à côté de cela, Alfie Hartley ne semblait pas plus traumatisé que cela. Mieux valait pour cette idiote qu’elle ne s’attaque pas à Derek en tout cas, car la jeune sorcière n’était clairement pas partages et devait bien avouer qu’elle était même un peu jalouse, sachant son petit ami dans le Londres, moldu et magique, alors qu’elle, elle était coincée à Poudlard pendant encore quelques mois. Bien entendu, tout cela prendrait bientôt fin, et elle retrouverait alors Derek à un intervalle plus régulier, ou du moins l’espérait-elle. Maintenant que le problème de son avenir professionnel était réglé, elle avait bon espoir, en tout cas, que tout aille comme sur des roulettes. Et au cas où, elle pourrait toujours aller pleurnicher dans les bras réconfortants de son frère aîné, même si c’était plutôt l’inverse en ce moment.
Elle esquissa un sourire à la proposition du brun, faisant un vague mouvement de la main. « T’inquiète, je suis assez grande pour me protéger. Et puis… Mon père n’est pas sociopathe comme Symphonie. »Certes, Christian Montgomery avait encore un peu de mal à voir que sa fille n’était plus une petite fille de six ans, qu’elle en avait plutôt douze de plus et qu’elle était devenue une adulte depuis presque un an déjà. Le pire avait peut-être été quand elle avait du annoncer qu’elle était en couple avec Derek, qu’ils voulaient aller en vacances ensemble aux Etats-Unis et que son père avait du valider cette première escapade. Ne parlons même pas du moment où elle avait du lui demander si Derek poussait passer deux semaines au Manoir… La première fois où ces demandes avaient été faites, Candys avait clairement vu le visage de son père blêmir, alors que sa mère avait sourit. « Et puis, comment aurais-tu voulu te faufiler ? Je te rappelle qu’ils ont renforcé le bouclier, c’est encore plus impossible de transplaner. Je ne suis même pas sûre que les passages secrets menant à l’extérieur fonctionnent encore… » Peut-être faudrait-il qu’elle demande à ceux qui avaient l’habitude de les utiliser. Ou alors envoyer les gêneurs dedans pour voir ce qu’il se passait. Nul doute qu’Alfie serait sans doute ravi de pousser Gabble dans un tunnel souterrain si jamais sa vie pouvait être mise en danger. Elle hésita brièvement entre frissonner et rire à cette pensée, quand Derek finit par admettre qu’elle lui avait tout de même manqué plus qu’un peu. Un sourire étira ses lèvres roses, avant qu’elle ne l’embrasse à nouveau. Derek lui manquait, et elle en discutait souvent avec Erin. Elles parlaient garçons depuis des années, et même si elle avait plus parlé de ses problèmes de couple avec Tempérance qu’avec son autre meilleure amie, cette dernière n’était pas en reste. Cela dit, depuis quelques temps, Erin lui parlait beaucoup de Noé et de tout ce qu’il se passait -ou ne se passait pas- entre eux, donc c’était donnant-donnant. Elle pouffa doucement quand Derek revint à la charge, s’abandonnant volontiers au baiser enflammé de Derek. Dommage qu’ils soient en pleine rue, mais cela ne ferait que rendre leurs réelles retrouvailles encore plus belles non ?
« Oh ? Et on va où ?! » Candys aimait les surprises, certes, mais elle aimait beaucoup savoir ce qu’on avait de prévu pour elle. Surtout que, connaissant la bête, Derek était capable de tout. Il serait probablement de ceux qui trouveraient une séance d’admiration de la maison hantée comme un parfait moment en tête à tête. Spoiler alert : ça ne l’était absolument pas ! Qui pouvait trouver cela super intéressant de contempler une maison supposément hantée, même en étant dans les bras de celui qu’on aimait ? Pouffant une nouvelle fois on l’appelle Dindys maintenant elle posa ses yeux émeraude dans ceux de son petit ami. « Et bien, ça te rend romantique de courir après des fous à lier ! Tu n’es pas mal non plus. » Elle déposa un léger baiser sur la joue de son petite ami, entremêlant ses doigts aux siens, bien décidée à ne pas le laisser s’échapper. Alors qu’il lui racontait rapidement qu’il avait surtout réussit à éviter les pièges tendus par Magicis Sacra, la vipère esquissa un sourire sincère. Elle était réellement fière du jeune homme, surtout qu’il était revenu entier et en bonne santé. « C’est quand même mieux que rien. Je veux dire, ça aurait pu mal finir, pour vous tous. » Elle savait que plusieurs membres de sa famille y avaient participé, et au final, ça n’avait pas été si horrible, n’est-ce pas ? « Je dois fermer les yeux ? T’es sûr ? Tu m’emmènes où ? » Fronçant les sourcils, la vipère était hésitante. Elle connaissait son petit ami, s’il n’était pas comme Joaquín Kostas, il était également capable de surprises plus grosses que lui. Fallait-il rappeler qu’il lui avait appris qu’il était capable de faire des massages pas si mauvais que ça alors qu’elle venait de lui annoncer qu’elle avait peur qu’il aille voir ailleurs lorsqu’il quitterait l’école, et qu’elle avait pris sur elle, après de nombreuses demandes de Noé, pour lui dire qu’elle l’aimait. Maintenant, elle le lui disait plus facilement, même si ce n’était pas ce qu’elle disait le plus souvent. Elle espérait cependant que l’américain le savait et qu’il ne doutait pas de son amour. La flippée des deux, c’était elle, non ? « Bon… Tu me promets que tu ne me fais pas une blague vaseuse hein ? Sinon j’appelle Noé… » Elle ferma les yeux, se cramponnant au bras du jeune homme. Elle savait bien que la menace de son frère jumeau ne pesait pas bien lourd, mais elle faisait avec ce qu’elle avait !
Ξ Sujet: Re: Elle a ce truc qui me plait [PV] Ven 26 Nov - 0:08
S'il y avait bien une personne pour se retrouver dans des histoires aussi exubérantes, c'était Alfie Hartley. Au moins, on ne pouvait pas dire que ses années à Poudlard avaient été calmes ! De plus, depuis quelques temps, Derek avait été aux premières loges pour être témoin des péripéties de son ami. « En même temps, je me demande bien comment elle peut avoir des amies en se comportant comme ça… » commenta-t-il au sujet de Maureen Gabble et de l'épisode du philtre d'amour lors du bal de Noël. « Elle a au moins écopé de mille heures de colle, j'espère ? » ajouta l'ancien capitaine des vipères, bien que les retenues n'aient jamais été le moyen le plus efficace de pression sur les élèves rebelles dédicace à Quiqui. Pour lui, l'amour devait être naturel. Si Derek avait d'abord renié ses sentiments pour Candys, il avait finalement été bien content de se rendre compte que ceux-ci étaient réciproques et qu'il était désormais épanoui dans cette relation trop de love. Plus que quelques mois et les deux tourtereaux pourraient passer nettement plus de temps ensemble, étant donné que l'Américain avait commencé à travailler pour le ministère britannique.
Au commentaire de sa petite amie sur le cas Viska, Derek eut un sourire désolé. Quand il entendait ce genre d'histoire, il se disait que ce n'était pas plus mal de ne pas connaître son père biologique. En tout cas, si ce dernier était également un psychopathe, il n'avait toujours pas essayer à entrer en contact avec son fils et c'était très bien comme ça. Quant au problème d'entrer dans Poudlard, le jeune homme avait plusieurs hypothèses. Premièrement, il connaissait l'un des passages secrets partant d'Honeydukes et deuxièmement, il pouvait toujours trouver un moyen de se faufiler sous sa forme d'Animagus. Évidemment, s'il avait obtenu la forme d'un animal aquatique, ça aurait été plus facile ou encore celle d'un animal plus imposant qu'un renard. Mais bon, il était prêt à tout si ça lui permettait de savourer un instant avec sa dulcinée. « J'aurais bien trouvé un moyen. » assura-t-il fièrement. Bien qu'il n'y ait passé que quatre années scolaires, Derek était au courant de toutes les protections qui rendaient l'accès au château compliqué. Mais bon, il n'était pas du genre à baisser les bras.
Dans un élan de romantisme profites-en Cancan, ça dure pas longtemps, Derek avait eu l'idée d'une petite surprise pour sa copine. Maintenant qu'il gagnait sa vie, il pouvait bien voir grand au niveau des cadeaux pour la préfète-en-chef. « C'est une surprise. » expliqua-t-il simplement, avec l'air d'un parent s'adressant à un enfant pour lui faire comprendre qu'il fallait attendre avant d'ouvrir les cadeaux de Noël. Sans vraiment savoir comment ni pourquoi, l'Américain choisit de complimenter la jeune fille. À sa réponse, il ne put s'empêcher de laisser échapper un rire. Il est vrai que mettre sa vie en danger sur le terrain vous faisait réaliser à quel point certaines personnes pouvaient compter pour vous. Évidemment, ce n'était pas encore le moment pour ce genre de déclarations de la part de Derek, de plus, Candys était au courant qu'il l'aimait. Le contact des doigts de la blonde fit frémir le garçon. Après tant de temps loin d'elle, il se délectait de retrouver son toucher. « Faut croire. Et merci ! » répondit-il simplement. La vert et argent réussit à soutirer une poignée d'informations de la part de son petit ami sans que celui-ci ne s'en rende vraiment compte. À la base, il voulait attendre d'être assis bien au chaud devant une Bièraubeurre tous des alcooliques mes persos avant de tout détailler. Il réussit néanmoins à se ressaisir et à se concentrer sur le plan prévu : emmener sa belle aux milles-et-une Symphonies de la mode. « Mais non, fais-moi confiance ! » dit-il en souriant, conscient qu'il n'était pas spécialement la personne la plus fiable à première vue.
Il mit donc son plan à l'œuvre et guida sa copine jusqu'à la boutique, tandis que cette dernière fermait les yeux. Il poussa la porte d'entrée et pénétra à l'intérieur. « C'est bon, on est arrivé. » lui signala-t-il pour qu'elle puisse ouvrir les yeux. En attendant, il se dirigea vers une employée et lui dit « Bonjour, je viens pour une commande au nom de Bradford. Je suis venu la semaine dernière. » La vendeuse acquiesça puis disparut du champ de vision avant de revenir et de s'adresser à Candys. « Si Mademoiselle veut bien me suivre. » Derek adressa un grand sourire à celle qui faisait battre son cœur et lui fit signe d'écouter la dame afin qu'elle se rende dans la cabine d'essayage. Il avait en effet réservé une magnifique robe pour la jeune fille, se renseignant du mieux qu'il put à propos de ses mensurations en demandant à Noé, Erin et Tempérance. Il espérait que la robe irait à Candys comme un gant mais bon, dans un monde magique, c'était possible, n'est-ce pas ?
Candys Montgomery
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Ξ Sujet: Re: Elle a ce truc qui me plait [PV] Mar 5 Avr - 18:59
Haussant les épaules, Candys ne fit pas grand étalage de Maureen Gable. Elle ne l’a côtoyait pas plus que cela et préférait largement cela, vu ce dont elle était capable. « Elle doit avoir les amies qu’elle mérite… » Si Candys, elle, était plutôt sociale, son groupe d’amis n’était pas non plus énormément étendu. Ses deux meilleures amies étaient les mêmes depuis des années et elle ne comptait pas les quitter de sitôt. « Oui, et en compagnie de Rusard, à chaque fois. Je crois que la dernière en date, c’était d’aller récurer les étables de SACM. » Autant dire que ce n’était pas ce qu’il y avait de plus reluisant, et Candys s’estimait heureuse d’avoir été nommée préfète puis préfète-en-Chef, ce qui lui permettait d’éviter de se retrouver en retenue, même si ses brouilles passées avec Derek auraient pu donner lieu à certaines situations pour le moins compliquées - come lorsqu’ils s’étaient retrouvés tous les deux devant la salle de bains des préfets et des capitaines et que Derek ne portait alors rien d’autre qu’une serviette autour de la taille.
Candys savait qu’elle avait de la chance, car même si sa famille avait ses petits problèmes - une branche complète a qui ils ne parlaient plus, des pères -et donc grands-pères- totalement absents - ce n’était rien face à ce que vivait Viska. Mais elle savait aussi que la situation n’était pas évidente pour Derek. Si elle avait rencontré sa mère à plusieurs reprises en l’accompagnant aux Etats-Unis, elle savait que son beau-père ne ferait sans doute jamais partie de leur vie. Lorsqu’il lui assura qu’il aurait trouvé un moyen d’entrer, le coeur de Candys fit un bond dans sa poitrine, une vague de chaleur l’emplissant instantanément. Elle se serra un peu plus contre lui, et souffla un : « Merci. » avant de déposer ses lèvres sur celles de son petit ami. Par Merlin qu’elle l’aimait ! Chiara aurait sûrement levé les yeux au ciel, mais elle n’y pouvait rien.
Derek et les surprises, ce n’était pas trop ça. Enfin, Candys ne pouvait pas non plus trop se plaindre. Il fallait quand même bien admettre que leur relation avait évoluée très difficilement au début, et que les surprises qu’il pouvait lui faire à l’époque n’étaient pas spécialement pour lui plaire - elle se souviendrait toujours de son pavé lancé dans la marre en croyant se trouver intéressant, se pavanant dans la salle commune comme s’il savait déjà tout de l’école, alors qu’il ne savait même pas où Julian avait été réparti ! Mais depuis, ils avaient changé, tous les deux : Candys avait mis de l’eau dans son jus de citrouille et Derek se montrait plus attentif et attentionné. « Oh aller, dis moi ! S’il te plaiiiit. » Elle lui adressa son plus beau sourire et un regard de chaton bien trop mignon pour tenter de lui faire cracher le morceau. Si elle ne s’attendait pas à une grande déclaration - comme elle était encore scolarisée, l’idée de se marier était tout simplement effrayante. « Je te fais confiance, tu devrais le savoir depuis le temps ! » Après tout, laisser son petit ami en dehors de Poudlard vaquer à elle-ne-savait-quelles-occupations, c’était une grande preuve de confiance ! Bien entendu, ils en avaient discuté l’an passé, avant qu’il ne quitte l’école, mais quand même. Elle fut cependant ravie de voir que sa petite technique pour soutirer des informations fonctionnait. Elle aurait volontiers utiliser un peu plus de force de persuasion, mais ils étaient en public, et elle - contrairement à Derek - savait se tenir.
Suivant donc Derek, bien accrochée à son bras vers l’endroit de la surprise - elle devait admettre avoir un peu peur quand même - elle entendit une clochette qu’elle connaissait, mais sans savoir à boutique elle se rapportait. Après tout, après quatre ans à arpenter les diverses boutiques, toutes les clochettes sonnaient plus ou moins pareil. Quand elle pu enfin ouvrir les yeux, elle reconnut la boutique de sa tante, et haussa un sourcil, suspicieux. « Tu trouves que je m’habilles mal ? » Elle devait avouer qu’elle était partagée entre la joie de voir en quoi consistait le cadeau et le message qu’il pouvait vouloir lui faire passer. Sans doute se faisait-elle des films, Derek n’avait jamais semblé avoir quoi que ce soit à redire sur ses vêtements, sauf lorsqu’il brûlait d’envie de les enlever, mais quand même, l’idée lui traversa l’esprit un instant. Bien entendu, elle avait attendu que la vendeuse s’éclipse avant de commenter leur présence ici, et lui adressa un petit sourire quand elle refit son apparition. « Ah oui, d’accord. Tu viens avec moi ou tu attends là ? » en soit, il n’y avait rien que Derek n’ait pas déjà vu, mais elle pouvait comprendre que cela était un peu déplacé, sauf qu’elle devait admettre ne pas être cent pour-cent à l’aise. « Tu as prévu ça avec ma tante ? » souffla-t-elle tout de même avant de disparaître derrière un rideau, et d’écouter ce qu’on lui disait de faire : se déshabiller, lever les bras, les baisser, tourner, retourner.
Finalement, Candys ressortie de la cabine avec une tenue totalement différente de ce qu’elle portait quand elle était entrée. Fort heureusement, rien à voir avec une robe de mariée - même si elle ne dirait pas non plus rare - et elle posa un regard nerveux sur son petit ami. N’ayant pas encore pu se voir, elle redoutait surtout ce que lui en penserait. Bien sûr, il était à l’origine de la robe, mais peut-être qu’elle ne lui irait pas du tout ? « Tu aimes ? Ça te plaît ? C’était ce que tu voulais ? » Car même si elle, se sentait à l’aise, la robe semblant parfaitement taillée pour son corps, elle redoutait la réaction de l’américain. Elle voulait lui plaire, pas qu’il parte en courant ! « J’ai hâte de voir. Tu n’aurais pas dû tu sais… » Mais elle devait bien l’avouer, elle était touchée. Même si une part d’elle se demandait quand même s’il la trouvait mal fagotée le reste du temps.
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