Ξ Sujet: PV • Il Bacio di Klimt. Lun 15 Mar - 18:13
Isaac & Vanellope.
Dimmi cosa sei venuta a fare, se vuoi restare oppure andare via. Ma quanto pesa la malinconia. Ma quanto costa dire una bugia. Ci siamo persi per riprenderci. Ci siamo scelti per non sceglierci. Ma anche tra mille anni sarò ancora qui. Siamo eterni come Il Bacio di Klimt.
Les cadeaux de Magicis Sacra avaient fait énormément parlé. Isaac, lui, avait fini par refermer sa valise, sans enfermer quiconque dedans -bien que l’idée de se débarrasser de Bishop une bonne fois pour toute lui avait traversé l’esprit, bien entendu- et à la glisser sous son lit, il verrait à la fin de l’année comment gérer les deux malles, et s’en servirait probablement pour son stage durant l’été, mais on n’y était pas encore.
Suite à l’altercation avec Bishop au mois d’avril, il avait collectionné plus de conquêtes. Encore que, il avait essentiellement repris les filles qu’il avait déjà dragué par le passé, sans pour autant s’attacher davantage. Non pas qu’elles ne l’intéressait pas, mais il n’arrivait juste pas à s’attacher émotionnellement depuis le mois d’avril et les paroles du préfet des lions. Allez savoir pourquoi. Aussi, étant donné qu’il papillonnait à droite à gauche, sans pour autant étaler tout ce qu’il faisait sur la place publique comme d’autres tendaient à le penser, il avait décidé de passer à l’action pour la miss Reynolds. La préfète des rouge et or n’avait absolument rien à voir avec son confrère masculin, par Merlin merci, et Isaac la trouvait plutôt jolie et attirante depuis quelques mois maintenant. L’idée lui avait d’ores et déjà traversé l’esprit plusieurs fois, mais l’occasion ne s’était jamais présentée, surtout après l’enlèvement de Spingate, qui avait mis tous les cinquièmes années -et à minima, toute l’école quasiment- dans un état second. Il avait bien remarqué qu’elle ne semblait plus aussi enjouée et avait préféré passer son chemin et la laisser tranquille.
Loin d’être un idiot, Isaac avait calculé son coup et avec gentiment attendu qu’une répétition de Magic Mix se termine. Les filles du groupe quittant la salle, il discuta un peu avec Fiona le temps que Vanellope range ses affaires elle aussi, qui n’avaient rien à voir avec les tenues de ses petites camarades. Il finit par entrer dans la salle, interpellant la demoiselle au passage. « Salut Reynolds. Ça va ? Fio’ m’a dit que tu gérais toute la partie technologie ? » Tous les deux nés-moldus, il savait qu’il pouvait être lui-même. Pas la peine de chercher des mots pour expliquer ceux que les élèves nés sorciers ne comprenaient pas. « T’as cinq minutes à m’accorder ? Ou t’es pas intéressée ? » Même si Isaac était un dragueur italien, il mettait un point d’honneur à ne pas enquiquiner les filles si elles n’en n’avait rien à faire de lui. Draguer, ok. Être un gros lourd, non merci. Mieux valait donc que ce soit clair dès le départ. De plus, il savait que la préfète des lions n’était pas du genre à s’embêter avec des relations, donc ils pourraient s’entendre parfaitement à l’horizontale, sans pour autant se perdre dans les méandres des sentiments, non ?
acidbrain
Vanellope Reynolds
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Ξ Sujet: Re: PV • Il Bacio di Klimt. Mer 17 Mar - 19:45
Il Bacio di Klimt.Vanellope avait vu Isaac entrer dans la salle du coin de l’œil sans lui prêter particulièrement attention – elle était parfaitement au courant qu’au même titre que Graham (mais en moins proche), il était ami avec Fiona -. Sa tablette magique en main, elle avait un casque sur les oreilles et faisait des réglages sur les enregistrements du jour via l’appli de mixage que seule sa tablette possédait (et qui, en toute honnêteté, n’avait rien de très intuitive car elle avait utilisé des sortilèges existants déjà dont se servaient les parents de Psychée et ils s’adaptaient mal à son invention). Peu à peu, les filles quittèrent la pièce et elle retira son casque pour ranger ses affaires. Un coup d’œil dans le miroir lui apprit qu’elle était un peu décoiffée, elle passa donc les doigts dans ses cheveux qui étaient actuellement raides et blonds. Un essai dont elle ne savait pas trop quoi penser, il semblait que le brun ou le rose soient les couleurs qui avaient le plus ses faveurs mais elle ne pouvait pas s’empêcher de tester de nouvelles coupes et de nouvelles couleurs, la lassitude la guettant toujours rapidement.
Lorsque Isaac s’approcha, elle lui jeta d’abord un regard distrait : son camarade de maison étant en sixième année, dans le dortoir de son feignant de collègue, elle ne le considérait pas comme étant à sa charge : Graham n’en fichait déjà pas lourd, donc il pouvait bien se dépatouiller de ses compagnons de chambre ! Le fait était cependant que même ça il n’y arrivait pas vu que deux d’entre eux avaient été virés pour ce qu’ils avaient fait à Alan… Son collègue était vraiment incapable jusqu’au bout. Ce n’était pourtant pas si dur de faire le taff : même elle, qui n’aimait guère sociabiliser, y parvenait !
« Salut Hudson, t’es venu voir Fiona ? » lança-t-elle donc d’abord en réponse tout en tapotant sur sa tablette, son casque ayant déjà rejoint son sac. Et, justement, il lui parla de son rôle dans Magic Mix, qui n’avait rien de très visible au premier abord : « Oui, je m’occupe des enregistrements et du mixage, là j’essaie de nettoyer la piste mais il y a encore un bruit en arrière plan dont j’arrive pas à me débarrasser. Parfois, je tuerai pour un véritable ordinateur. » Elle regarda sa tablette d’un air sombre avant de revenir vers Isaac : « Je me demande si je ne pourrais pas y ajouter un clavier amovible, comme dans certains des modèles de chez nous, tu vois ? Mais à mon avis c’est super compliqué à faire… déjà que la tablette toute seule c’était coton. » Elle soupira et s’étira : il était temps qu’elle arrête, elle en avait marre de bosser sur ce morceau !
Captant tout à coup que c’était elle qu’Isaac était venu voir, et pas Fiona comme elle l’avait crue au départ, elle accorda toute son attention au jeune homme. Vanellope ne se cachait plus d’être une séductrice en série depuis le mois de mars dernier et elle avait déjà enchaîné quelques aventures, pour autant elle s’était jusqu’ici contenté de ceux dont elle avait précédemment refusé les avances à l’époque où elle préférait éviter d’avoir trop de conquêtes dans son internat… et n’avait pas vraiment cherché plus loin. Ce qui ne signifiait pas qu’elle n’était pas intéressée : en matière de relations comme de couleur de cheveux, elle se lassait si vite qu’elle cherchait toujours la nouveauté.
« Je suis toujours intéressée quand c’est proposé poliment. » rétorqua-t-elle donc avec un petit sourire amusée. En plus, ça tombait bien, elle avait été prise d’une envie de se pomponner le matin même et était donc maquillée, parfumée et habillée d’un débardeur moulant ainsi que d’un jean – elle avait abandonné son uniforme après les cours, avant de venir à la répétition -. « Tu veux t’asseoir ? » proposa-t-elle car, pour ce qu’elle devinait des intentions d’Isaac, il était encore un peu loin d’elle. De façon à lui faire de la place, elle retira son sac, le posant au sol, se penchant au passage, laissant ostensiblement voir son décolleté : elle n’était pas une débutante et ne tenait pas à se faire passer pour même si elle supposait qu’Isaac était venu la voir parce qu’il le savait.(c) 2981 12289 0
Dernière édition par Vanellope Reynolds le Dim 21 Mar - 19:17, édité 1 fois
Isaac Hudson
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Ξ Sujet: Re: PV • Il Bacio di Klimt. Sam 20 Mar - 21:41
Alors que Vanellope lui adressait la parole, Isaac, lui, s’appuya contre le mur, regardant sa camarade rouge et or. « Nope, elle est déjà partie. » Sur le coup, il se demanda si Vanellope disait cela pour se débarrasser de lui plus rapidement, ou si elle n’avait juste pas compris qu’il était là pour la voir elle. Il voulait bien que Fiona était son amie en premier lieu, et que cela semblait donc logique qu’il soit là pour la Serdaigle, mais la Gryffondor n’avait-elle pas un minimum conscience de son charme ? Alors qu’elle enchainait sur la tablette magique et les améliorations qu’elle voulait y apporter, Isaac jeta un coup d’oeil à celle qu’elle tenait entre les mains. « Ca doit sûrement être possible, tu trouveras bien un moyen de le faire. T’as déjà réussit à pondre une tablette magique, un clavier, ça sera un jeu d’enfant. » Et il ne disait pas ça pour être gentil ou pour se la mettre dans la poche, c’était la vérité. Après tout, qui aurait pu prétendre faire aussi bien qu’elle ? Elle avait littéralement prit une invention moldue et l’avait transposée au monde sorcier, ce qui n’était pas une mince affaire. « Elle sort quand déjà ? Je pense que je m’en prendrais une, ça pourrait être cool. Elle marche à l’extérieur de l’école, c’est ça ? » Isaac n’ayant pas de tablette pour le moment, il s’était juste contenter d’écouter ce que Fiona avait a en dire. Donc il connaissait quelques petites choses, mais pas tous les détails de l’appareil. En même temps, il se doutait qu’un genre de manuel venait avec, comme chez eux. Mais bon, il s’avançait peut-être un peu trop ou s’appuyait trop sur le monde qu’il connaissait. S’il savait se servir d’un ordinateur, d’une tablette ou encore d’un smartphone, il devait bien avouer qu’il n’était pas ultra calé en technologie. En tout cas, pas assez pour pouvoir aider, si tant est qu’elle en aurait eu besoin, Vanellope dans la réalisation de sa tablette ou de son clavier d’appoint.
Alors qu’il pensait réellement que Vanellope n’en n’avait rien à faire de lui, il se rendit compte qu’elle n’avait vraiment pas compris qu’il était là pour elle, et pas pour quelqu’un d’autre. Lorsque l’information arriva à son cerveau, la blonde reporta son attention sur l’italien. Un fin sourire étira ses lèvres, ravi de voir qu’elle ne semblait pas contre lui accorder un peu de son temps. Il n’était pas du genre à venir seulement pour tirer son coup puis repartir, avant, il voulait voir si la jeune sorcière et lui pouvaient s’entendre un minimum. Ce qui, si l’on prenait l’autre idiote de blonde peroxydée qu’était Perrine, n’était clairement pas possible, voyez-vous. Si elle avait, certes, un physique tout à fait plaisant, elle était tellement insupportable qu’Isaac savait d’avance qu’il ne servait à rien qu’il tente quoi que ce soit. Elle lui tapait bien trop sur le système comme ça pour qu’il puisse vouloir quelque chose de plus intime avec elle. En plus, elle était obnubilée par Graham, donc on ne pouvait pas vraiment dire qu’ils partaient sur la même longueur d’ondes. Bref. Alors que la cinquième année lui proposait de s’asseoir, se penchant pour récupérer son sac et dévoilant ses formes, qu’Isaac ne se fit pas prier à regarder, l’anglo-italien prit place aux côtés de sa camarade. « J’espère que tu ne t’attends pas à une déclaration, c’est clairement pas mon truc. » Et de ce qu’il savait, ce n’était pas plus celui de Vanellope, mais il préférait prévenir que guérir, sait-on jamais qu’elle ai soudainement changé d’avis et qu’elle ai décidé que l’amour avec un grand A pouvait toquer à sa porte à la moindre occasion. Rien que de penser à un tel scénario lui donna la nausée et il préféra replonger son regard et son attention sur la lionne. « Alors, dis moi tout. Toi et moi, oui ou non ? Pas prise de tête, pas d’obligation, pas d'attache. On n’est même pas obligé de recommencer, vraiment. » Déjà, qu’est-ce qui leur disait qu’ils s’entendraient sur le plan physique ? Si ça se trouve, ils coucheraient ensemble, trouveraient ça bien mais sans plus et voilà. Si l’envie de recommencer se présentait, pourquoi pas, sinon, ils passeraient leur chemin sans se prendre la tête. N’était-ce pas une situation bénéfique pour tous les deux ?
acidbrain
Vanellope Reynolds
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Ξ Sujet: Re: PV • Il Bacio di Klimt. Dim 21 Mar - 19:53
Il Bacio di Klimt.Si vous demandiez à Vanellope ce qu’elle pensait de son capital séduction, elle vous répondrait qu’il était correct. En effet, elle savait qu’elle était un peu petite selon les standards de beauté en vogue – elle avait difficilement passé le mètre cinquante à ses treize ans et n’avait pas plus décollé depuis – et qu’elle affichait des looks qui ne plaisaient pas forcément, surtout aux garçons cis-het. Cela dit, elle était tout aussi consciente que lorsqu’elle s’en donnait la peine, elle pouvait être aussi séduisante qu’une autre – elle avait été très fière de sa performance au bal, quand bien même celle-ci n’ait servi à rien car peu de personnes l’avait remarquée -. Si elle n’avait pas remarqué Isaac dans un premier temps, c’était surtout parce qu’elle était concentrée sur sa tâche et associait assez volontiers son camarade de maison à sa meilleure amie. Il ne lui serait pas venue à l’esprit que c’était elle qu’il venait voir, pas au départ, alors qu’elle parlait de ses problèmes techniques – qui eux occupaient un certain espace dans son cerveau, ce n’était pas pour rien qu’elle s’était lancé dans les inventions, elle tournait à plein régime en permanence tant et si bien que sa mère disait qu’on pouvait presque voir les rouages s’enclencher dans sa tête ! -.
Mais Fiona étant partie, elle dut bien se rendre à l’évidence que ce n’était pas elle que le sixième année était venu visiter. Elle était certes concentrée mais pas stupide – un qualificatif qu’elle espérait qu’on n’associerait jamais à sa personne ! -. « J’aimerais bien que ce soit aussi simple mais autant il existait déjà des sortilèges de transmission, autant je ne crois pas qu’il existe d’équivalent aux claviers dans… » Elle s’interrompit, réalisant que ce n’était pas du tout exact : « Attends… si en fait ! Ils ont des machines à écrire, non ? Et des imprimeries ? Donc ils ont forcément un système de touches ! C’est à creuser ! » Elle sourit et sortit son carnet à idées qu’elle griffonna rapidement avant de le refermer alors qu’Isaac lui demandait quand sortait la tablette magique sur le marché. « Mi-juillet pour sa mise sur le marché. Et elle fonctionne partout, seulement quand on est à Poudlard, elle ne peut pas communiquer avec l’extérieur à cause du bouclier qui entoure l’école. On travaille encore sur comment contourner le problème mais, forcément, la sécurité prime. » Surtout après tout ce qui s’était passé avec Viska, V ne voulait surtout prendre aucun risque, même si elle rêvait d’un moyen de communication avec l’extérieur plus facile à utiliser qu’un hibou…
Cette pensée fut toutefois chassée par les avances ouvertes d’Isaac. Elle avait peut-être eu un peu de mal à comprendre ce qu’il faisait là au départ mais maintenant elle était pleinement sûre de ses intentions – il faut dire qu’il ne s’en cachait pas, ça aidait ! -. « Oh j’t’en prie, tu vas briser mon petit cœur ! » répliqua-t-elle pince sans rire avec un petit sourire amusé. « Je blague, évidemment, le sentimentalisme c’est pas mon truc non plus, tu peux te rassurer. » Elle avait du mal à comprendre celles de ses amies qui vivaient et respiraient par leurs « sentiments », la pire du lot étant sûrement Victoire dormir dans le lit à côté du sien lui en avait appris plus qu’elle ne l’avait jamais voulu sur Ted mais, dans son année, les autres n’étaient guère mieux. Heureusement qu’il restait encore quelques filles qui ne se préparaient pas le matin pour plaire à leur petit copain, ça finissait par lui filer la nausée toutes ces attentions. Surtout que, bon, Ted paraissait bien gentil, mais elle ne s’entendait pas nécessairement pas avec les petits amis/intérêts amoureux de ses proches en fait, elle s’entend surtout pas avec Jensen mais il revient souvent.
L’un des avantages d’être petite, c’est qu’il y avait certaines positions que vous pouviez prendre plus facilement que les grandes, comme répondre à la question d’Isaac en se mettant à califourchon sur lui alors qu’ils étaient assis sur un banc relativement étroit. Elle était en appui sur ses genoux sur le dit banc mais cela suffisait vu son gabarit pour ne pas perdre l’équilibre. « Et si on essayait plutôt que de parler ? » Il semblait qu’ils soient d’accord sur le principe pas d’attache, pas de sentiment donc pas la peine d’en faire tout un fromage : tant qu’à faire dans le préambule, elle préférait les préliminaires une vraie fille de petite vertu. Comme elle n’était pas complètement dominée par ses hormones quoique, elle avait fermé la porte d’un coup de baguette : sans surprise, bien que seulement en cinquième année, elle savait utiliser les sortilèges informulés. En même temps, elle avait passé un nombre incalculables d’heures avec le professeur Flitwick, il avait eu l’occasion de lui apprendre deux ou trois trucs – clairement, ça lui manquait d’être prof – et elle avait toujours été brillante. La porte avait claqué et normalement personne ne pourrait l’ouvrir, pas sans se demander pourquoi elle était fermée magiquement, ce qui devrait faire passer son chemin à n’importe qui d’un peu sensé. De par ses tapis de danse moelleux, Sterne était un lieu assez prisé pour faire ce à quoi Vanellope songeait pour les minutes à venir. Pas qu’elle soit particulièrement difficile quant au lieu contrairement à d’autres, elle n’a rien contre les tables, mais puisqu’ils étaient déjà là après tout…
Le sort lancé, elle planta son regard dans celui d’Isaac, les mains croisées sur sa nuque : « C’est le moment de montrer ce que tu sais faire Hudson. » On ne pouvait pas reprocher un manque d’enthousiasme chez V lorsqu’il était question de sexe, la seule chose qui la refroidissait absolument était les prémices sentimentaux – dans ce cas là, elle prenait plutôt la fuite -. Dans le cas présent, ça tombait bien, ils avaient l’air d’être sur la même longueur d’ondes. (c) 2981 12289 0
Isaac Hudson
Parchemins : 170Âge : 17 ans • 28/05/1999 Actuellement : Stagiaire • Coopération magique internationale, Bureau britannique • Ministère de la Magie italien Points : 0
Ξ Sujet: Re: PV • Il Bacio di Klimt. Lun 22 Mar - 19:29
Isaac n’aurait jamais été capable d’imaginer ce que Vanellope avait fait, il en était tout à fait conscient et ne minimisait clairement pas les compétences de la jeune sorcière. Il n’irait, bien entendu, pas jusqu’à dire que c’était cette invention qui avait attiré le regard de l’anglo-italienne sur la meilleure amie de sa chère Fifi. Même si une tête bien pleine était clairement préférable à une tête vide, il fallait avouer que le côté physique, quoi qu’il aurait pu en dire, comptait énormément. Cela étant, et comme déjà précisé, il n’était pas là seulement pour le sexe. Enfin, un peu quand même, mais encore fallait-il voir si la blonde en face de lui était partante. Car l’autre blonde de Bristol -à savoir Fiona- avec qui il en avait parlé -alors qu’il s’agissait plus d’une rigolade que quelque chose de réellement sérieux- n’avait pas vraiment eu l’air très réceptive. S’il devait avouer que la non-réaction de la Serdaigle l’avait légèrement vexé, il espérait cependant que sa pote ait une toute autre réaction. « Aux dernières nouvelles, les livres ne s’impriment pas tout seuls même chez les sorciers oui. Faudra juste me dire comment t’as pu zapper ça... » Car quand même, il voulait bien que la magie avait une place énorme dans le monde sorcier, elle en était la base, l’essence même et bien entendu, on la voyait partout et tout le temps, mais quand même… Même les sorciers avaient besoin de certaines inventions moldues dans leur quotidien ! Après tout, ils mangeaient bien avec des couteaux et des fourchettes, pas avec leurs doigts… Enfin, certains si, mais il s’agissait là plus d’une question d’éducation que de magie, si vous vouliez l’avis du rouge et or. « J’espère que tu me feras une dédicace vu que t’as trouvé grâce à moi ! » Une moue taquine sur le visage, Isaac plaisantait, bien entendu. A dire vrai, il ne savait pas trop ce qu’il avait pu dire qui avait donné le déclic à Vanellope, mais l’essentiel était qu’elle l’avait eu, non ?
Heureusement pour lui, Vanellope comprit rapidement qu’il n’était pas la pour sa tablette mais pour elle, et qu’il préférait la voir sans vêtements qu’avec. Par Merlin merci, elle n’était, en effet, pas très intéressé par tout le côté sentimental que pouvait provoquer l’amour. De ce côté là au moins, on pouvait dire qu’ils s’entendaient déjà plutôt bien. En même temps, Isaac était déjà au courant de ce qu’elle avait l’habitude d’aimer -ou de ne pas aimer du coup- sinon, il n’aurait clairement pas tenté sa chance. « On sait jamais, que t’ai changé d’avis en cours de route. » Non, vraiment, on n’était pas à l’abris d’un revirement de situation en un claquement de doigt. On ne vise personne.
Vanellope semblait en tout cas plutôt pressée d’arrêter de parler et de commencer à faire tout autre chose. Un fin sourire étira les lèvres de l’anglo-italien alors qu’elle se plaçait à califourchon sur ses genoux, une de ses mains se posant directement dans le creux de ses reins, l’autre sur l’une de ses cuisses. « On est pressée, Reynolds ? » La porte claqua rapidement, la blonde ayant pointé sa baguette dessus. Parfait, ils ne risquaient donc pas d’être dérangé, ce qui n’était clairement pas du luxe. Poudlard était un internat, et ils n’étaient, certes, pas les seuls à se livrer à ce genre d’activité, mais les salles permettant un minimum d’intimité n’étaient pas légion. La plus connue et la plus prisée étant bien entendue la Salle sur Demande, qui refusait tout bonnement de s’ouvrir à quiconque si quelqu’un était déjà à l’intérieur, si on ne pensait pas à l’exact intitulé qui avait été donné. Autant dire que cela en laissait plus d’un particulièrement frustré. Bien entendu, les salles de classe vides et abandonnées avaient elles aussi un certain attrait, mais il valait mieux, comme pour la salle de Sterne, veiller à fermer la porte. On n’était jamais trop prudent, ni jamais assez sûr que personne ne rentre par mégarde. Et pour être tout à fait honnête, il n’avait pas spécialement envie d’exposer son corps au premier venu qui ouvrirait la porte. S’il se débauchait à l’école, il préférait que cela reste entre lui, la demoiselle avec qui il était et les quatre murs où cela se déroulait, merci bien.
La lionne sur ses genoux, Isaac laissa un petit rire s’échapper d’entre ses lèvres à sa remarque. « Comme si c’était à moi de tout faire… » Bien entendu, il ne se laisserait pas malmener ainsi par sa cadette sans se défendre. La main qu’il avait dans le creux de ses reins la rapprocha de lui, tandis que son autre main quittait sa cuisse pour passer sous son haut, rencontrant enfin la peau douce et chaude de la cinquième année. Ses lèvres, quant à elles, goûtèrent son cou, cherchant tout d’abord à faire monter la température. Ils n’allaient pas se précipiter, pas vrai ? Ils avaient du temps devant eux, et la porte était fermée…
acidbrain
Vanellope Reynolds
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Ξ Sujet: Re: PV • Il Bacio di Klimt. Mer 24 Mar - 9:08
Il Bacio di Klimt.Une petite moue amusée sur le visage, Vanellope répondit du tac au tac : « Oh, tu sais, c’est parfois quand c’est sous ton nez que ça ne te vient pas ! » d’autant qu’elle n’avait jamais trop réfléchi à ajouter un clavier amovible à sa tablette avant de se plaindre du manque d’ordinateur quelques minutes à peine plus tôt. Pendant des mois, elle avait eu le nez dans la conception de sa tablette – et il y avait toujours des améliorations à apporter donc elle n’en finissait jamais vraiment -, et elle n’avait réfléchi qu’aux accessoires les plus immédiatement utiles comme l’adaptateur pour charger de la musique moldue et le casque. La lionne se demandait si elle verrait un jour le bout de ce projet titanesque… probablement que non, mais si tout fonctionnait comme elle l’espérait, Flitwick et elle pourraient vendre leur brevet d’invention à des gens qui avaient plus de moyens et de temps que l’adolescente qu’elle était encore. En plus, vendre son brevet était son objectif, elle avait besoin de cet argent pour devenir productrice après ses études. « J’te dédicacerai le mode d’emploi : ça finira par valoir de l’argent si je deviens super célèbre grâce à mes inventions. » plaisanta-t-elle : elle ne pensait pas réellement devenir connue juste parce qu’elle avait eu envie de moderniser le monde magique. En revanche, elle croyait vraiment pouvoir construire sa future carrière sur ses idées par simple effet boule de neige, car sans être dans le besoin, elle ne pourrait pas compter sur sa mère pour l’aider à se lancer après Poudlard.
« C’est vrai, je suppose que certains peuvent changer d’avis... » Viska par exemple, même si Vanellope n’avait jamais réellement cru qu’elle soit anti-attachement pour de bon. La blonde avait beau dire qu’elle n’était pas taillée pour le romantisme, il avait toujours été évident que c’était ce qu’elle voulait et donc elle est tombée amoureuse du mec le moins romantique de Poudlard, bien joué Viska, elle avait prétendu le contraire simplement pour se rassurer. C’était exactement pour cette raison que V n’avait jamais pu envisager qu’il se passe grand-chose entre son amie et Flynn. Ce dernier était bien plus comme elle que comme Viska ou pas. « Mais ce n’est pas mon cas, je laisse ça à ceux que ça intéresse. » Elle ne jugeait pas – même si ses amies la soûlaient sévère avec leurs mecs elle avait comme des envies de frapper Ted certains soirs -, chacun faisait bien ce qui lui plaisait. En l’occurrence, elle-même ne cherchait qu’à passer du bon temps.
Lorsqu’elle décida de se montrer un peu plus entreprenante, ce qui ne laissait aucun doute sur sa motivation, Isaac lui demanda si elle était pressée et elle répondit d’abord par un petit sourire en coin. Ensuite, elle se pencha sur le sixième année pour lui souffler à l’oreille : « Quand une opportunité intéressante se présente, il faut savoir la saisir rapidement, tu devrais le savoir Hudson. » Une de ses mains glissa de la nuque du jeune homme à ses épaules pour descendre sur son torse avec une lenteur calculée, toujours par-dessus le tissu évidemment. Bien qu’elle n’ait seize ans que depuis peu, elle n’était pas une débutante. L’avantage certain de grandir plus ou moins livrée à elle-même était qu’elle n’avait jamais été bridée ni par les règles, ni par la morale. Tout ce qui importait pour Vanellope était d’expérimenter, et autant dire que le résultat de cette expérience lui avait plu très tôt, au point de recommencer à l’envie, même si elle s’était bien tenu pendant un long moment au sein de Poudlard.
Isaac répondit à sa provocation et partit à la découverte de son cou. Elle rit brièvement, amusée par cette répartie : « Je pensais qu’un garçon plein d’assurance comme toi préférais prendre les rênes, mais je peux te montrer tout mon savoir faire si tu veux... » Essayait-elle d’être tentatrice ? Absolument. Après tout, ils étaient en plein jeu de séduction : le sexe ne passait pas que par le physique, même si parfois ses amants étaient si peu intéressants qu’il fallait s’en contenter – Poudlard n’était pas qu’un vivier de génies, cela étant ce qui comptait en priorité était qu’ils soient sympas -. Sa main exploratrice remonta jusqu’au col du jeune homme, déboutonnant un peu sa chemise : dans sa position il était plus difficile de passer par dessous mais qu’à cela ne tienne, il y avait toujours des solutions.(c) 2981 12289 0
Isaac Hudson
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Ξ Sujet: Re: PV • Il Bacio di Klimt. Jeu 25 Mar - 22:27
Isaac n’ayant pas suivit l’évolution de la tablette -nul doute que Fiona lui en avait parlé quelques fois, et lui avait même montré de quoi il en retournait, il n’avait pas eu l’occasion de l’essayer, lui- il ne savait pas vraiment si Vanellope avait pensé aux claviers avant ou non. Mais force était de constater que parfois, en effet, il fallait que quelqu’un d’externe à toute cette histoire s’en mêle pour que cela puisse avancer. « Je ferais attention à bien l’encadrer pour le mettre sur Ebay dans trente ans, t’inquiète ! » Il fronça ensuite les sourcils, réalisant que les sorciers n’avaient pas Ebay. « Merde, y’a pas ça chez les sorciers… Je vais devoir créer un truc dans le style, comme je vais m’enrichir sur ton dos sinon ? » Comme quoi, vivre avec un passif tout ce qu’il y avait de plus moldu parmi les sorciers n’était pas forcément la chose la plus simple au monde. En réalité, c’était tout de même moins difficile pour un moldu de s’adapter au monde magique que l’inverse, mais il fallait bien avouer qu’ils avaient parfois des réflexes qui, malheureusement, n’avaient pas lieux d’être dans le monde magique. Comme vendre des trucs aux enchères sur Ebay, par exemple. Mais bon, rien que l’idée de voir un sorcier s’habituer au monde moldu, sans une seule once de magie arrachait malgré tout un petit air moqueur à l’anglo-italien.
La réponse de la blonde le rassura. Il n’était vraiment pas du genre à faire dans les sentiments. Il y avait bien eu la première fille avait qui il avait été, avec qui, forcément, il y avait plus qu’une attirance physique, mais à l’époque, il était jeune et relativement innocent. Il ne connaissait rien de tout cela et peut-être s’était-il un peu trop laissé emporté par tout cela. Cela dit, les sentiments qu’il avait pu éprouver pour la belle italienne à l’époque étaient partis avec elle à la fin de l’été, lorsqu’il était retourné en Angleterre, pour retourner à Poudlard alors que la brune retrouverait, elle, les bancs de son collège calabrais. Depuis, il fallait bien avouer qu’Isaac se laissait plus guider par l’attirance physique qu’il pouvait éprouver pour les demoiselles que par de réels sentiments. Aussi loin qu’il pouvait remonter, et si on oubliait donc la première fille, il n’avait jamais été amoureux. Et franchement, il n’attendait pas de l’être, sa situation le convenait tout à fait. Preuve en était, il pouvait batifoler avec Vanellope comme il le voulait sans risquer que tout cela devienne gênant par la suite.
La blonde sur ses genoux, Isaac esquissa un léger sourire alors que le souffle qu’il sentit au creux de son oreille mettait déjà le feu aux poudres. Que Vanellope se rassure, il n’allait pas s’enflammer en deux secondes et tout arrêter quatre secondes plus tard, il savait se gérer et se tenir. Sa prise se fit un peu plus ferme sur le corps de sa camarade de maison, alors qu’un vrai sourire étirait ses lèvres. « La saisir oui, mais pas l’expédier… » Parce que bon, dans ce cas, il préférait aller voir ailleurs s’il y avait mieux. Non pas qu’il soit particulièrement exigeant, mais quand même. Il avait envie de prendre son pied plus que quelques secondes ou quelques minutes. Alors que sa main sous le haut de la cinquième année récupérait son sein, il grogna suite à la nouvelle remarque de la demoiselle. Ses lèvres quittant le cou de la blonde, pour prendre ses lèvres, il se leva, pour finir par l’allonger au sol. « Tu regretteras tes mots. » Un sourire malin étirait ses lèvres, alors qu’il descendait déjà, déboutonnant son jeans et se débarrassant de ce qui le gênait. Vanellope n’allait clairement pas s’en sortir comme ça. Mais il était sympa, il allait la faire crier lui montrer de quoi il était fait avant.
Allongé aux côtés de la lionne, Isaac reprenait son souffle, le coeur encore palpitant dans sa poitrine. Les yeux fixés sur le plafond, il devait avouer que cet interlude dans sa journée faisait du bien. Quand bien même il ne s’était pas spécialement senti énervé ou quoi que ce soit d’autre aujourd’hui, il pouvait clairement sentir qu’il était comme apaisé. Peut-être qu’il recommencerait, tiens, si jamais la cinquième année était partante.
acidbrain
Vanellope Reynolds
Parchemins : 1232Âge : 18 ans [29.04] Actuellement : Ingénieure et conceptrice pour les Tablettes Magiques Points : 5
Ξ Sujet: Re: PV • Il Bacio di Klimt. Mer 7 Avr - 19:24
Il Bacio di Klimt.Effectivement, il n’y avait pas d’équivalent à internet chez les sorciers (croyez bien qu’un wikipédia du monde magique manquait cruellement aux nés moldus!) et donc encore moins d’ebay, mais rien n’empêchait à d’autres qu’elle de s’atteler à la tâche de rénover le monde magique – elle avait déjà réussi à créer une sorte de mini-instagram, vous pouvez pas savoir comme ça lui tenait à cœur accro ? J’vois pas du tout ce que vous voulez dire par là -. « Bonne question… il doit bien y avoir un circuit, après tout, il paraît que certaines cartes chocogrenouille se revendent à prix d’or ! » Dixit Erin qui était (étonnement) une farouche collectionneuse de ces fameuses cartes. « Mais si tu veux créer un équivalent à internet puis un site d’enchère, je t’en prie ! Ce sera avec plaisir que je te ferai une appli pour aller avec ! » plaisanta-t-elle (à moitié) avec un petit sourire. Il fallait avoir grandi au milieu de la technologie pour se rendre compte à quel point elle manquait à Poudlard… Vanellope avait eu l’impression de subir un sevrage forcé la première année. Après, c’était comme tout, on finissait par s’habituer, surtout que Poudlard était riche en découverte les premiers mois.
Entrant dans un jeu de séduction, V répondit par une petite moue à la remarque d’Isaac : bien qu’elle ne puisse qu’abonder dans son sens, elle aimait bien démarrer rapidement les choses sérieuses, et ralentir dans un second temps. Elle comprenait néanmoins que son comportement puisse vaguement prêté à confusion : si elle pouvait aisément passer pour une serdaigle avec ses bouquins et ses inventions, on sentait dans ces moments-là qu’elle était une fonceuse, comme la plupart des gryffondor ! « T’inquiète, j’avais pas l’intention d’aller trop vite. » le rassura-t-elle donc d’un ton suggestif sans pouvoir s’empêcher toutefois de le provoquer un peu plus.
Alors qu’il l’allongeait sur le sol après l’avoir embrassée, elle sourit avec malice : « J’espère bien que non... » Ce serait franchement dommage d’avoir des regrets, pas vrai ? Et, effectivement, elle n’eut pas l’occasion d’en avoir. Elle trouva ce moment exactement comme elle l’avait espéré et elle sentait l’endorphine se répandre dans tout son corps, la détendant agréablement malgré son souffle court. C’était exactement pour cette sensation qu’elle s’était mise à avoir des aventures à Poudlard : être préfète, c’était vraiment beaucoup trop de stress à son goût surtout quand deux de vos potes disparaissent le même mois.
Lorsqu’elle eut repris un rythme cardiaque plus apaisé, elle se mit sur le flanc pour pouvoir voir Isaac pendant qu’elle lui parlait. Elle n’était pas outre mesure dérangée par leur nudité respective : sans être aussi exhibitionniste que certaines de ses copines Viska quoi, ce serait ridicule de jouer les effarouchées après leurs récents ébats. « Ok, je t’accorde que tu es à la hauteur de ta réputation. » s’amusa-t-elle avec un sourire en s’étirant. « Tu ne peux pas savoir comme tu tombais bien… j’avais besoin de me détendre un peu ! » ajouta-t-elle avec un soupir d’aise avant de revenir sur le dos. Certains vivaient très bien sous cette espèce de pression permanente… pas elle. Elle avait clairement besoin de décompresser de temps en temps pour rester la fille cool et flegmatique que chacun connaissait.
Ξ Sujet: Re: PV • Il Bacio di Klimt. Jeu 8 Avr - 11:45
Isaac avait toujours eut un certain attrait pour les lapins or les chocogrenouilles, ainsi que les cartes qu’ils renfermaient. Au tout début, lorsqu’il les avaient découvertes, cela l’avait aidé à comprendre un peu plus le monde sorcier. Quand on était né-moldu et qu’on débarquait dans un monde qu’on ne connaissait absolument pas, il fallait bien avouer que ces petites cartes pouvaient se montrer particulièrement intéressantes. Cela étant, il était loin de les collectionner et ne les avaient clairement pas toutes, malgré le nombre incalculables de doublons qu’il pouvait avoir de Dumbledore ou de Harry Potter. « Entre ça et le marché noir, il doit forcément y avoir quelque chose, mais je verrais plutôt un journal. Va mettre une tablette ou un ordinateur dans les mains d’un Sang-Pur, parfois même seulement un Sang-Mêlé et c’est la fin du monde pour eux... » Ce qui pourrait être une grosse marrade pour ceux qui assistaient à tout cela. « Non merci, je laisse ça aux pros. » S’il n’allait pas se confier à la blonde sur ses envies pour son avenir, il préférait quand même retourner en Italie et se faire une place au Ministère italien que de bosser sur internet et un site. « Tu peux toujours voir ça avec Clarks sinon, il a pas l’air complètement à côté de la plaque, pour un Sang-Pur. » Ce qui était assez rare pour être noté, il fallait bien l’avouer !
La température grimpa rapidement entre les deux élèves de Gryffondor et Isaac ne pouvait pas le nier, il était ravi que Vanellope soit partante et aussi peu coincée. Même s’il ne se tapait pas tout le château comme certains -bisous Nono Alfie- il devait bien avouer que certaines des filles avec qui il avait été n’avaient pas été très à l’aise, pour des raisons qui leur étaient propres. Isaac était cependant très strict avec lui-même et il était hors de de question qu’il ne fasse quoi que ce soit qui puisse déplaire à sa compagne du moment, quitte à finir frustré. Heureusement, donc, Vanellope n’était pas comme ça et ce moment fut tout aussi agréable que libérateur.
Son cœur battant à nouveau a un rythme plus régulier, il tourna la tête quand la lionne a ses côtés changea de position. « Parce que j’ai une réputation ? » dit-il, l’air de rien, mais un petit sourire fier aux lèvres. Il n’était pas du genre de Hartley, qui était clairement l’un des Don Juan de l’école, aux côtés de Lloyd et que ceux là, contrairement à Isaac, se fichaient pas mal que toute l’école soit au courant. L’anglo-italien lui, était un peu plus discret sur ce genre d’affaires. Même si, au final, tout se savait quand même. C’était bien connu, à Poudlard, tout ce qui était un secret finissait par se répandre comme une traînée de poudre de cheminette. Ce n’était pas pour rien que la Plume Empoisonnée prenait autant de plaisir à exister encore et encore, année après année. « T’étais pas mal non plus... » ajouta-t-il tout de même, puisqu’après tout, c’était la vérité. Il se redressa, toujours assit par terre pour le moment, et posa le regard sur la jeune femme à ses côtés et sur son corps, sans vraiment s’en cacher. Cela aurait été bien stupide de rougir alors qu’ils venaient de passer un moment enfiévré. Il se releva finalement, récupérant ses affaires et commença à se rhabiller. Pas de sentiments, ils avaient été bien d’accord là-dessus. « Tu sais où me trouver si tu veux recommencer… Je te détendrais avec plaisir. » Et bien quoi ? Autant qu’elle sache qu’il était ouvert à un deuxième round, voilà tout.
acidbrain
• 605 mots • • terminé pour Isaac •
Vanellope Reynolds
Parchemins : 1232Âge : 18 ans [29.04] Actuellement : Ingénieure et conceptrice pour les Tablettes Magiques Points : 5
Ξ Sujet: Re: PV • Il Bacio di Klimt. Jeu 22 Avr - 12:23
Il Bacio di Klimt.« Ouais, je sais, j’ai essayé. » Pour de vrai ! Elle avait filé une tablette à Jensen McGowan après l’enlèvement de Viska. Cet élan de générosité lui était venu parce qu’ils lui faisaient de la peine tous les deux et que son amie lui avait dit que son copain s’inquiétait lorsqu’il ne pouvait pas l’avoir sous les yeux. V était partie du principe que via la tablette, ils pourraient s’envoyer des messages pour se rassurer l’un l’autre : c’était sans compter sur cet inadapté total de Jensen qui était encore à peu près infoutu d’utiliser son invention sans aide ! Toutefois V se demandait encore si c’était parce qu’il était sang pur ou parce qu’il était profondément obtus… et par respect pour Viska, elle préférait ne pas chercher de réponse à cette question pour l’instant. « Tss… tellement de responsabilités sur mes frêles épaules. C’est pas demain qu’on aura un genre d’internet quoi ! » soupira-t-elle dans un désespoir tout à fait feint. Actuellement les tablettes pouvaient communiquer entre elles et même accéder un espace de stockage magique commun sur lequel se trouvait un jeu et la sorte d’équivalent à instagram que V avait créé. Toutefois, cet espace avait encore ses limites en terme de fonctionnalité, ça n’avait rien à voir avec la richesse du web des moldus… mais elle supposait qu’après seulement deux ans de travaux et de recherches avec Flitwick, c’était déjà pas mal. « Oui, c’est vrai, il avait fabriqué des sortes de tamagotchi à son époque je crois. » Si elle n’avait jamais trop demandé à son directeur de maison, c’était tout simplement parce que contrairement à Flitwick, il n’était pas à la retraite et avait donc déjà pas mal de trucs à faire en tant que prof et directeur de maison. Il lui avait semblé plus naturel de se diriger vers le vieux ex-professeur de sortilège qui avait l’air de s’ennuyer sec avec seulement sa chorale à s’occuper, de plus il avait été étonnamment moderne, acceptant très facilement tous les projets de V.
Bien que V puisse se montrer intarissable s’agissant de ses inventions, elle les laissa bien vite de côté quand il fut temps de passer à un tout autre genre d’action. Si elle avait de vrais problèmes relationnels à régler mais qui impactait plus Thomé qu’Isaac, elle ne souffrait en revanche d’aucune forme d’inhibition. Isaac eut l’occasion de s’en apercevoir et lorsqu’ils eurent terminé, Vanellope se sentait bien plus détendu qu’au début de leur conversation – même si elle ne renvoyait jamais l’image de quelqu’un de stressée -.
« Hum… plus que la plupart, moins que d’autres. Mais rassure-toi, c’est une bonne réputation. » Le milieu des dragueurs était tout petit dans Poudlard, le cercle de ceux qui couchaient encore plus peut-être parce qu’ils sont dans une école, j’dis ça.... Ils avaient donc tous plus ou moins une réputation, encore que V supposât que les garçons y soient plus valorisés que les filles – le slut shaming avait toujours de beaux jours devant lui même si ça la chagrinait -. Elle sourit quand il lui dit qu’elle avait été pas mal non plus, elle n’en doutait pas : sans se vanter, elle n’avait jamais eu de réclamation dans ce domaine. Il n’y avait pas qu’en classe qu’elle savait être brillante et l’expérience aiguisait sa maîtrise si sa grand-mère savait tout ça, elle ferait une attaque. « Merci bien. » dit-elle avec un petit sourire amusé. Ensuite, il fut temps de se rhabiller pour retourner vaquer à leur vie d’étudiants. V avait fini de passer son haut lorsqu’Isaac lui parla avant de s’en aller, elle lui répondit avec simplicité : « C’est sympa, je saurais m’en souvenir. » Sans plus de cérémonie, car elle avait déjà attrapé son sac, bien décidé à passer à la suite de son programme journalier maintenant qu’elle était détendue ! Pas de prise de tête, pas de sentiment, c’était juste ce qu’il lui fallait !