Ξ Sujet: I wanna have more and more [PV] Mar 16 Mar - 11:59
I wanna have more and more
Payton&Louis
Mai 2016
Voilà une dizaine de mois que Payton avait commencé à travailler. Ce nouveau rythme de vie lui convenait nettement mieux que Poudlard : autant ses dernières années d’étude avaient été un cauchemar sans cesse renouveler par le brouillard induit par son amnésie, autant la pâtisserie lui venait très naturellement. Son seul regret : elle ne voyait pas Louis aussi souvent qu’elle l’aurait souhaité.
Bien qu’elle ne soit pas en mesure de s’en souvenir, Payton était quelqu’un d’exclusif qui ressentait le besoin de toujours être avec la personne aimée. Autrefois, c’était avec Stephen, maintenant, c’était avec Louis. Si elle n’y pensait pas trop lorsqu’elle travaillait, les soirs qu’elle passait seule dans son minuscule appartement la déprimait. Heureusement, les téléphones moldus permettaient une instantanéité de communication éminemment satisfaisante et bien plus pratique à utiliser pour elle que les moyens magiques - à cause de ses années d’oubli, elle n’était pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une sorcière douée -.
Ce soir-là, pourtant, elle se tourna et se retourna dans son lit sans réussir à dormir. Alors que minuit sonnait, elle se débarrassa de sa couette avec un soupir : elle n’allait pas y arriver, il était grand temps de prendre une décision. Se levant, elle s’attacha négligemment les cheveux et enleva son bas de pyjama, le troquant contre un jean. Elle garda cependant son haut, mettant son bomber rouge par-dessus. Ainsi prête, elle transplana et arriva chez Louis. Ayant la clef, elle entra directement, se dirigeant aussitôt vers la chambre.
Après avoir enlevé sa veste et son jean, elle se glissa dans le lit et secoua un peu son petit ami par l’épaule sans brusquerie. « Louis ? Louis ! » elle attendit qu’il ait ouvert les yeux pour l’embrasser. « J’arrivais pas à dormir donc je te réveille pour me sentir moins seule dans mon insomnie, pas la peine de me dire merci, ça me filait des angoisses d’être toute seule chez moi. » avoua-t-elle à mi-voix bien qu’ils soient seuls. Elle ne savait pas pourquoi elle avait autant de mal avec la solitude... aurait elle été mieux si elle était restée vivre avec ses parents ? Elle en doutait, elle ne se sentait pas proche d’eux, pas autant qu’elle l’était de son petit ami en tout cas. Comme ses premiers souvenirs remontaient à Poudlard, elle ressentait une affection bien plus profonde pour les amis qu’elle s’y était fait que pour sa famille. C’était un peu triste, mais après tout il n’y avait pas que les liens du sang qui importaient - son père n’était même pas son vrai père de toute façon -.
« Je peux rester dormir ici ? » non pas qu’elle ait réellement l’intention de partir mais elle trouvait plus correct de demander. Même si elle avait la clef (et Louis la sienne), elle ne vivait pas ici après tout. Comme pour influencer la décision de l’ancien Gryffondor, elle se blottit dans ses bras, les yeux levés vers lui de son air le plus piteux et le plus mignon tout à la fois.
(c) DΛNDELION
Dernière édition par Payton Harris le Ven 19 Mar - 6:47, édité 1 fois
Louis Hazzard
Parchemins : 402Âge : 20 ans >> 5 Octobre 1996 Actuellement : Stagiaire • Siège de la ligue UK/IR de Quidditch Points : 0
Ξ Sujet: Re: I wanna have more and more [PV] Mer 17 Mar - 10:42
Louis & Payton.
Cut my heart about one, two times, don't need to question the reason, I'm yours. I'm yours. I'd move the Earth or lose a fight just to see you smile 'cause you got no flaws, no flaws. I'm not tryin' to be your part-time lover so sign me up for that full-time, I'm yours. All yours.
Louis continuait sa petite vie au Ministère de la Magie britannique. S’il était au département des jeux et sports magiques et plus particulièrement au siège de la ligue britannique de Quidditch, cela ne l’empêchait pourtant pas de prendre part aux événements liés à Magicis Sacra. Il avait participé à l’assaut contre Nathan Symphonie en mars, qui s’était soldé par un échec cuisant, même si lui-même s’en était plutôt bien sorti. Cela avait été la première intervention à laquelle il avait participé en tant que jeune sorcier adulte après avoir été, depuis plusieurs années, dans la Brigade Anti-Menace. C’était très différent bien entendu, et tout aussi frustrant quand ils se retrouvaient si près et en même temps si loin de leur but.
À côté de cela, tout se passait relativement bien. Il voyait souvent les trois anciens serdaigle, encore que, avec les examens des uns et Cole qui squattait plus souvent chez sa copine qu’à la coloc’ tout devenait un peu plus compliqué. Mais ils étaient adultes, fatalement, cela devait sans doute arriver. Il écrivait par contre à intervalles réguliers à Graham et Fiona, les deux amis qu’il lui restait à Poudlard, martelant avec force de Graham qu’il pouvait toujours venir se réfugier chez lui cet été si son père devenait vraiment insupportable. Il comprenait pourquoi le brun était réticent, mais Louis ne voyait pourquoi il devait vivre un calvaire pendant deux mois, alors que son meilleur ami se proposait de le sauver. Même Fiona était d’accord avec lui, alors pourquoi le préfet de Gryffondor faisait-il sa forte tête ?
A côté de cela, sa relation avec Payton semblait également au beau fixe. Ils se voyaient peu, et Louis devait bien avouer qu’il avait un peu de mal avec cette distance soudaine, après sept ans dans le même pensionnat, tout magique soit-il, mais il savait également l’importance que cette indépendance avait pour sa petite amie. Il avait cependant donné le double de sa clé à la jeune femme, et ils passaient quand même du temps l’un avec l’autre, l’un chez l’autre, même si peut-être pas assez au goût du rouquin. Ce soir là, Louis dormait seul, dans son lit. Enfin, seul était un bien grand mot, puisque son chat, Archie, prenait une place relativement importante à ses pieds. Il avait été se coucher vers vingt-trois heures trente, envoyant un dernier sms à sa petite amie avant de fermer les yeux. Il ne s’attendait donc pas à l’entendre débarquer chez lui à minuit, alors qu’il était déjà à moitié endormi. L’appartement étant protégé par des boucliers magiques, seules les personnes ayant la clé et étant autorisées pouvaient passer les barrières magiques et la porte d’entrée. La liste était assez courte, puisqu’à part Payton, sa gouvernante, ses parents et Erin, personne d’autre n’avait la clé. Il avait d’ailleurs tenu à en donner une à sa cousine, bien qu’il n’était pas sûr qu’elle en ai un jour l’utilité, mais sait-on jamais. Aussi, entendre la porte s’ouvrir ne l’avait pas trop dérangé. Par contre, sentir Payton contre lui et Archie bouger au bout du lit finit de le réveiller complètement.
« Je suis réveillé ! » marmonna-t-il, se tournant vers la jeune fille et l’entourant automatiquement de ses bras, alors qu’elle l’embrassait, puis lui expliquait la raison de sa présence ici. « Des angoisses ? Ça fait longtemps ? » Il fronça les sourcils, cherchant dans sa mémoire si quelque chose de la sorte s’était déjà déroulée avant. Pas qu’il se souvienne, mais peut-être que Payton lui avait caché cela. Il en doutait, mais bon. « Pas la peine de faire ta tête de chien battu, tu sais que tu peux rester ! » Pour qui le prenait-elle, enfin ? L’avait-il déjà mise à la porte ? Non, chère demoiselle ! Elle avait déjà une brosse à dents dans la salle de bain de toute manière, donc où était le problème ? « Enfin, le vrai maître de maison ici, c’est Archie, tu devrais tenter ta chance avec lui... » Un fin sourire étira les lèvres du rouquin, alors qu’il sentait un poids à ses pieds migrer.
acidbrain
Payton Harris
Parchemins : 770Âge : 19 ans [16.03.1997] Actuellement : Apprentie pâtissière chez Warldof Londres Points : 0
Ξ Sujet: Re: I wanna have more and more [PV] Ven 19 Mar - 7:17
Payton se blottit avec un petit sourire de contentement dans les bras de Louis. Lorsqu’ils étaient sortis de Poudlard, elle avait trouvé normal d’aller vivre seule – d’autant qu’il y avait à ce moment-là certains aspects intimes d’un couple qu’ils n’avaient pas explorés -. Entre la pâtisserie londonienne et celle d’Arbardaron, elle avait choisi de travailler dans la même ville que Louis pour faciliter leurs rendez-vous mais ne s’était pas imaginé que ce serait aussi dur d’être séparés la plupart du temps. Cela avait fini par paraître de plus en plus inutile une fois qu’ils avaient commencé à passer certaines nuits ensemble… Payton supposait avec discernement que plus on en avait, plus on en voulait, ce qui expliquait probablement certaines de ses insomnies.
« Non, en tout cas d’habitude ça ne m’empêche pas de dormir. » Même si ce n’était pas la première fois qu’elle se sentait seule dans son studio, elle ne ressentait pas cette petite angoisse irraisonnée qui l’avait poussé à partir de chez elle au milieu de la nuit. Payton savait parfaitement qu’elle n’avait aucune raison de se faire le moindre souci, pourtant elle n’avait pas pu s’empêcher d’avoir des idées stupides une fois la lumière éteinte. Comme si le lendemain allait forcément être sombre, que quelque chose de grave allait arriver… « Je crois que c’était que tu me manquais trop. » avoua-t-elle d’un ton plus taquin. Bien qu’elle n’en ait absolument aucun souvenir, on lui avait raconté combien elle pouvait être pot de colle avant son amnésie : il fallait croire qu’on ne chassait pas indéfiniment le naturel, il revenait toujours au galop ! Mais, au moins, maintenant elle était accro à Louis, le plus parfait des petits amis ! À chaque fois qu’elle devait passer du temps avec Stephen, son « ami d’enfance », elle le trouvait si insupportable qu’elle avait du mal à croire qu’elle ait pu un jour ressentir quoi que ce soit pour lui. Surtout qu’elle avait déjà Louis dans sa vie avant de perdre ses souvenirs, mais ses amis lui avaient dit qu’il n’y avait jamais rien eu de romantique entre eux avant. Elle était maintenant si amoureuse de lui qu’elle n’arrivait pas à l’envisager… bien qu’elle soit contrainte de croire sur parole ses proches.
« Merci ! Je n’ai jamais douté de toi mais comme ce n’était pas prévu… » Payton avait beau avoir la clef, elle ne débarquait jamais sans prévenir, sauf là parce qu’elle s’était dit que réveiller Louis au préalable avec un message n’avait aucun intérêt. Archie commença à bouger lorsque son maître le mentionna. Elle se détacha un peu de Louis pour caresser plus commodément l’animal qui venait se frotter à elle. Elle le soupçonnait de vouloir se faire une place entre eux mais elle ne se laisserait pas faire, elle était venue dormir dans les bras de son petit ami, pas avec le chat de celui-ci, aussi câlin soit-il ! « Je suis sûre qu’Archie va me laisser gracieusement la place. Hein mon beau ? » dit-elle en se libérant une main pour la consacrer aux papouilles d’Archie. « De toute façon, je ne lui laisse pas le choix : j’y suis, j’y reste ! » Sa voix était emprunte de bonne humeur : maintenant qu’elle était avec Louis, elle ne sentait plus cette boule d’angoisse due à la solitude qui l’avait rongée plus tôt dans la soirée. Elle se sentait détendue… et se fit la réflexion qu’elle n’était peut-être vraiment pas faite pour vivre seule.
Se mettant sur le dos, elle réfléchit quelques secondes en observant le plafond avant de tourner les yeux vers Louis : « Est-ce que tu payes un loyer ? Je veux dire… ici… c’est à tes parents, c’est ça ? Si par exemple, imaginons, je venais un jour vivre ici… ça reviendrait forcément plus cher que mon studio en banlieue… » On ne pouvait pas comparer son une pièce minuscule avec l’appartement de Louis ! Mais ils n’avaient pas les mêmes moyens au départ, ni la même paye maintenant qu’ils travaillaient. Payton n’était qu’apprentie pâtissière. « Désolée… c’est peut-être bizarre de parler de ça… ce doit être à cause de l’insomnie. »
(c) DΛNDELION
Louis Hazzard
Parchemins : 402Âge : 20 ans >> 5 Octobre 1996 Actuellement : Stagiaire • Siège de la ligue UK/IR de Quidditch Points : 0
Ξ Sujet: Re: I wanna have more and more [PV] Sam 20 Mar - 18:38
Maintenant bel et bien réveillé, Louis n’avait pas attendu bien longtemps avant de serrer l’ancienne poufsouffle contre lui. S’il n’avait jamais été très persuadé que les filles étaient quelque chose qui l’intéressait quand il était plus jeune, force était de constater que le couple qu’il formait avec Payton avait tout de la relation parfaite qui lui convenait tout à fait. Certes, ils étaient encore jeunes et avaient largement pris leur temps pour chaque nouvelle étape, mais il était bien. Et si sa mère les voyaient déjà mariés et parents, Louis, lui, préférait prendre son temps. Et il assumait, peut-être un peu stupidement, qu’il en allait de même pour Payton. Après tout, ils étaient encore tous les deux enfants au fond, même s’ils avaient rejoint le monde des sorciers adultes depuis près de dix mois… Il déposa un léger baiser sur la tempe de sa petite amie, alors qu’elle lui confirmait que les angoisses ne l’empêchait normalement pas de dormir. « Oh, vraiment ? » laissa-t-il entendre, une main s’égarant sur le ventre de la jeune fille, passant sciemment sous son haut de pyjama. « T’inquiète, tu sais que tu peux venir quand tu veux, c’est pas un problème. Tu crois quoi, que je cache une autre fille dans le placard ? Tu peux aller voir, à part mes fringues, y’a rien ! » Enfin, il y avait peut-être une souris en peluche d’Archie, mais à part ça, l’ancienne jaune et noir ne risquait pas d’y trouver quoi que ce soit de bizarre. Alors qu’Archie laissait un miaulement suite aux caresses de la jeune femme, Louis lui, leva les yeux au ciel. « Y’a qu’avec moi qu’il fait son cinéma, c’est pas juste. » C’est à dire ne pas du tout vouloir bouger d’un centimètre, sortant les griffes pour s’accrocher à la couverture. Ce traître.
A la question de Payton, Louis haussa un sourcil. S’il avait complètement refait l’appartement à son goût avant d’y entrer, Payton savait tout à fait qu’il appartenait à sa famille. Aussi, il ne voyait pas trop où elle voulait en venir, avec ses histoires d’argent. « Oui, c’est à la famille de ma mère. Je lui paye un petit loyer, j’ai pas réussi à lui faire accepter énormément. En même temps, la paye de stagiaire ne suffirait sûrement pas à payer le loyer, les charges et la gouvernante… Mais bon, je n’avais pas non plus envie de ne rien payer, tu vois ? » Non pas Louis n’était pas content d’avoir un bel appartement en plein coeur de Londres, mais il savait également que le coût de la vie des moldus était bien plus élevé que le coût de la vie chez les sorciers. Quand on faisait la conversion des galions en pound, on se rendait vite compte que la vie sorcière était bien plus abordable que la vie moldue ! « Tu sais, si tu veux venir vivre ici, je ne pense pas que ma mère serait contre… Elle voulait déjà qu’on emménage ensemble l’an dernier en fait… » S’il n’avait jamais proposé à Payton cette situation, c’était parce que lui-même ne savait pas, à l’époque, s’il aurait été capable de vivre seul dans un appartement. Alors imaginez vivre avec quelqu’un ! Mais finalement, presque un an plus tard, on pouvait dire qu’il avait pris le pli de la vie d’adulte. Bien évidement, il était encore loin d’être un vrai adulte, avec tout ce que cela engendrait -après tout, dans le monde moldu, il était encore considéré comme un mineur, et ce pour quelques années encore- mais tout de même. Il se levait tous les matins pour aller travailler, faisait attention à ses dépenses, et même s’il devait admettre qu’il devait faire bien moins attention que d’autres, il tentait de ne pas faire de grosses dépenses sur un coup de tête.
S’il ne comprenait pas vraiment pourquoi Payton s’excusait, il se releva en s’appuyant sur son bras, son regard croisant celui de la brunette à côté de lui. « Tu veux venir habiter ici ? Je veux dire… Tout le temps ? » Et donc laisser le petit studio qu’elle avait à un autre ? Il était vrai qu’ils n’en n’avait jamais parlé, mais c’était essentiellement parce que l’occasion ne s’était jamais présentée, non ? Après tout, ils étaient ensemble depuis plusieurs années maintenant, alors peut-être était-ce une chose tout à fait normale ? Certes, il avait du mal à se voir comme un véritable adulte, mais peut-être qu’en compagnie de Payton, tous les jours à ses côtés, cela changerait ? « Moi ça ne me dérange pas tu sais… Si tu voulais venir, je veux dire. » Alors certes, il faudrait que la jeune femme s’accommode de sa gouvernante -car Louis n’était toujours pas fichu de faire cuire ne serait-ce que des pâtes sans risquer 1/ d’en ficher partout, 2/ de s’ébouillanter en vidant la casserole 3/ de carrément oublier de mettre de l’eau dans la casserole- mais Mrs. Briggs n’était pas vraiment très prenante. Elle y allait parfois de sa petite remarque bien sentie quand Louis engloutissait un peu trop de sucreries, mais était, dans l’ensemble, une femme tout à fait agréable. « Bon, ça voudrait dire dormir avec Archie tous les soirs aussi, je ne sais pas si ça te tente… » lâcha-t-il, en même temps qu’un petit rire, pour tenter d’alléger un peu l’atmosphère. C’était lui, ou il faisait chaud, tout d’un coup ?
acidbrain
Payton Harris
Parchemins : 770Âge : 19 ans [16.03.1997] Actuellement : Apprentie pâtissière chez Warldof Londres Points : 0
Ξ Sujet: Re: I wanna have more and more [PV] Dim 21 Mar - 10:52
Payton avait trouvé très confortable qu’ils prennent leur temps à chaque étape de leur couple. Elle avait perdu ses souvenirs peu avant ses seize ans (à quelques jours près) et était alors devenu une page blanche : si elle se souvenait très bien de comment lire, écrire, parler, se laver, et tout un tas de savoirs formels, elle avait oublié tous ses proches. Ceux qui la connaissaient depuis des années, parfois depuis toujours, avaient été de nouvelles rencontres pour elle. Certains lui avaient mis un peu de pression, comme s’il était possible qu’elle retrouve un jour sa vie d’avant, et d’autres avaient laissé la Poufsouffle tranquille. Louis était de ceux-là. Lorsqu’ils avaient commencé à sortir ensemble, de manière naturelle et spontanée, Payton était encore en plein ré-apprentissage social. Avec une certaine lucidité, elle se rendait compte que ça n’aurait pas marché s’ils avaient été tenté de brûler les étapes alors qu’elle manquait de maturité sentimentale mais ça c’est pas l’amnésie bichette, ils auraient été droit dans le mur.
Maintenant, tout ça était derrière eux : Payton n’aimait pas vivre seule, mais elle en était capable et c’est ce qu’elle avait essayé de prouver à sa sortie de Poudlard. De plus, sa relation avec Louis était désormais une relation qu’on pouvait sans mal qualifier de sérieuse, là où elle était surtout « mignonne » durant la période où ils étaient à l’école de sorcellerie (ce qui ne l’avait pas empêché d’être stable remarquez). Une preuve de ceci était qu’un an auparavant, alors qu’ils étaient à la fin de leur scolarité, Louis ne passait pas avec autant de naturel la main sous ses vêtements, et Payton n’aurait sûrement pas été aussi à l’aise s’il l’avait fait – pas qu’elle était contre, mais ça n’aurait pas été aussi spontanée parce qu’ils n’en étaient pas là, même si elle savait que tous les couples de Poudlard n’étaient pas comme eux et c’est encore pire que ce qu’elle croit -. Là, elle se contenta de sourire à ce contact puis d’embrasser de nouveau son petit ami alors qu’il s’apprêtait à la taquiner sur le contenu (ou non) de son placard. « Vraiment, oui, tu en doutes ? » commença-t-elle avant de poursuivre « J’espère bien dis donc ! Je ne suis pas du tout partageuse, tu devrais le savoir ! » Bien qu’elle ne connaisse personne qui le soit vraiment dans un couple, dans son cas, elle était vraiment très possessive. Personne n’y faisait attention désormais parce que Louis ne provoquait pas sciemment cet aspect de son caractère mais d’autres en avaient sévèrement fait les frais avant son amnésie lorsque l’objet de son affection se montrait nettement moins « constant » que ne l’était l’ancien lion. Souriante, Payton se pressa contre Louis avec malice alors qu’il se plaignait du comportement de son chat. « C’est parce qu’il m’adore, je fais cet effet là parfois. » Mais ses chevilles allaient bien, merci, elle ne faisait que plaisanter.
Reprenant son sérieux, elle amena le sujet qui lui brûlait les lèvres mais qui n’était pas forcément facile à aborder. Sachant justement qu’ils avaient toujours pris leur temps, elle craignait que ses envies ne mettent peut-être un coup d’accélération précoce qui ne serait pas bien accueilli par Louis. Vu qu’ils n’en avaient absolument jamais parlé (pour quoi faire puisqu’ils avaient tous les deux pris un logement?), elle ignorait ce qu’il en pensait – et, en même temps, c’était justement le but de cette conversation ! -.
Louis la rassura cependant assez vite, s’il semblait peut-être un peu surpris qu’elle évoque ce sujet, il ne paraissait pas contre. Payton sentit qu’elle se détendait alors qu’elle n’avait pas eu conscience d’être stressée. « Oui, je vois… » répondit-elle en réfléchissant sur les paroles de Louis, comme elle le pressentait il ne payait pas un loyer complet. « Honnêtement, je ne pense pas qu’on était prêt l’été dernier… on n’avait même jamais dormi ensemble. Ça aurait été mettre la charrue avant les bœufs. » Ses parents à elle n’avaient pas été aussi motivées par l’idée qu’elle puisse un jour s’installer avec Louis, même s’ils devaient bien se douter qu’au bout d’autant de temps en couple, c’était quelque chose qui finirait par arriver. « Maintenant, c’est différent je trouve, non ? » Même s’ils ne passaient pas toutes leurs nuits ensemble, il leur arrivait quand même de dormir l’un chez l’autre et d’y laisser des affaires.
Louis lui posant directement la question au cœur de ses préoccupations, Payton se mordit la lèvre inférieure et passa la main qui avait abandonné Archie sur le bras et l’épaule de son petit ami distraitement avant de répondre : « Je crois que c’est ce que je veux oui… maintenant que j’ai bien pris le rythme au travail, je trouve ça pénible qu’on ne puisse pas se voir tout le temps simplement parce que je dois bien justifier les frais de mon studio en y étant une partie de la semaine. Seulement je ne suis qu’apprentie, je n’ai pas une grosse paye, et ça m’embête un peu de verser un loyer symbolique à ta mère… » Elle devait au moins pouvoir lui donner l’intégralité de ce qu’elle versait auparavant pour son studio, mais ça n’avait rien à voir avec un appartement au cœur de Londres – le prix au mètre carré restait effarant par ici ! -. « Mais je pourrais seconder Mrs. Briggs pour les repas, la cuisine c’est mon rayon. » ajouta-t-elle car de toute façon, elle ne se voyait pas manger uniquement les plats préparés par quelqu’un d’autre alors que ça n’avait rien de si compliqué que de se faire un dîner potable – elle était quand même pâtissière ! -. « Pour le ménage aussi remarque... » Elle avait un petit côté bordel organisé mais elle était capable de prendre sur elle pour tenir propre ses lieux de vie.
Elle sourit à la mention d’Archie : « Tant qu’il ne me pique pas ma place, je suis sûre qu’on peut tenir à trois dans ce lit ! » C’est ce qu’ils faisaient déjà quand elle venait dormir ici de toute façon. Ils s’entendaient bien Archie et elle, comme la plupart de ses camarades de maison, elle avait toujours aimé la nature et les animaux, les chats ne faisaient pas exception.
(c) DΛNDELION
Louis Hazzard
Parchemins : 402Âge : 20 ans >> 5 Octobre 1996 Actuellement : Stagiaire • Siège de la ligue UK/IR de Quidditch Points : 0
Ξ Sujet: Re: I wanna have more and more [PV] Dim 21 Mar - 14:26
Lorsque Payton avait perdu la mémoire, tout le château avait été sur le qui-vive. Certains élèves forçaient leur présence aux côtés de la Poufsouffle, prétextant qu’ils faisaient cela pour son bien, qu’elle finirait bien par retrouver la mémoire et se souvenir de ceux qu’elle avait oublié. Louis lui, avait été voir la jeune femme et s’était représenté. Il n’avait pas parlé de suite de leur année au bal, il avait juste tenté de voir si, malgré tout cela, ils s’entendraient encore. Car ils avaient été amis, avant tout cela, et Louis avait malgré tout espéré qu’ils pourraient le redevenir, même s’ils recommençaient de zéro. Il était loin d’imaginer qu’ils finiraient par sortir ensemble, quelques mois plus tard. Payton avait toujours été une jeune fille très mignonne, mais Louis avait longtemps été complètement aveugle quant à l’existence même de la gente féminine. Puis il y avait eu Galadrielle, qui avait réveillé quelque chose en lui, avant qu’elle ne reparte de son coeur comme elle en était venue. Et, doucement, Payton avait pris de plus en plus de place.
Lorsqu’ils étaient plus jeunes, et que Payton avait encore ses anciens souvenirs, elle avait été très proche de son ami d’enfance, un Serpentard que Louis ne connaissait que vaguement. Il savait, par contre, que Stephen ressentait plus que de l’amitié pour Payton, et que l’inverse était vrai également. Il n’avait pas voulu se mettre entre les deux, suite à l’amnésie de l’ancienne Poufsouffle, mais elle avait semblé bien moins attirée et proche de ce dernier que de Louis, c’était l’une des raisons pour laquelle il avait finit par se bouger et demander à Payton d’être sa petite amie. Et depuis, ils avaient pris leur temps, ce qui lui allait parfaitement. Si leur relation était très stable, sans grands éclats de voix, depuis qu’ils étaient à l’école, elle était devenue plus sérieuse quand ils s’étaient retrouvés en dehors de l’école. Là encore, ils avaient pris leur temps, s’accommodant l’un de l’autre, avant d’être sûr de vouloir passer à autre chose, à plus. Il haussa les épaules, à la remarque de sa petite amie, un léger sourire aux lèvres. « Promis, il n’y a que toi. » laissa-t-il entendre. Et c’était vrai. Au final, il n’y avait toujours eu que Payton. Elle était la seule personne qu’il avait embrassé, la seule personne avec qui il avait été aussi intime. Et ça lui allait très bien. Il n’était pas de ces mecs qui collectionnaient les conquêtes et qui avaient besoin d’avoir une liste de filles aussi longue que le bras. Il n’était pas jaloux, ni même réellement possessif, mais que Payton se rassure, il ne comptait pas non plus la partager avec qui que ce soit. Il éclata de rire à la remarque qu’elle fit sur l’effet qu’elle faisait à Archie, sa main quittant le ventre chaud de sa petite amie pour aller caresser la grosse boule de poils orange.
Il était, dans tous les cas, tout à fait d’accord avec Payton. Il ne s’était pas vu habiter avec Payton à la sortie de Poudlard, et c’était bien la raison pour laquelle il ne lui en avait pas parlé. Heureusement, la poufsouffle semblait sur la même longueur d’onde que lui, et il hocha vigoureusement la tête. « Maintenant, on est quand même un peu plus adultes… Enfin, je crois ? » Bon, peut-être pas totalement dans les faits, mais en tout cas, ils se levaient tous les deux pour aller travailler et ne se contentaient pas de se tourner les pouces en regardant l’heure passer. « Même nous, c’est différent. On a… L’habitude l’un de l’autre. » Alors certes, vivre ensemble à Poudlard était en soit déjà une aide conséquente, puisqu’ils se voyaient tous les jours, avaient de nombreux cours ensemble, pouvaient manger trois fois par jours ensemble s’ils en avaient envie, mais Poudlard, ce n’était pas le monde actif. « Après, je pense qu’il faudra quand même qu’on se réajuste à une vie à… A deux. » Ou à trois, si on comptait Archie, la boule de poils pouvant être particulièrement imposante. Mais tout cela ne faisait pas vraiment peur à Louis. Il était, certes, un enfant unique, mais il avait sa famille. Il avait souvent passé des vacances avec Erin, et la considérait, plus que comme une cousine, un peu comme sa petite soeur. Mais vivre, pour de bon, avec Payton, c’était quand même autre chose, non ? Et puis, ils travaillaient, donc ils n’allaient pas être l’un sur l’autre toute la journée. Au final, cela changeait quand même pas mal de Poudlard.
« On peut toujours étudier la chose dans les jours qui viennent ? On prendra mon salaire, le tien, on verra ce qu’on peut faire, non ? Je veux dire… Tu connais ma mère… » Et si Payton pouvait avoir la tête dure, il était clair que Mary Hazzard-Powis n’était pas en reste. Preuve en était, Louis n’avait pas vraiment gagné, quand bien même elle avait finit par accepter une maigre compensation. « Te soucies pas de l’argent, vraiment. Par contre, je veux bien des gâteaux maison pour tous mes petits-déjeuners. Mrs. Briggs est pas très gâteaux… » Ou alors, il l’était beaucoup trop ? Il fallait bien avoué qu’il avait toujours été très gourmand, et que l’envie d’être pâtissière de Payton était du pain béni pour son estomac. Donc si Payton avait envie de se rendre utile, il ne disait pas non à des gâteaux. « Eh, je te signale que je range aussi ! Je ne la laisse pas tout faire non plus. » Alors certes, il faisait surtout en sorte de ne pas trop la déranger, et de garder ses affaires bien rangées, mais il devait bien survivre seul quand elle était en vacances ! Certes, cela coïncidait généralement avec les périodes où Louis retournait à Birmingham ou Ludlow, mais quand même… Il savait trier ses vêtements pour que le linge soit lavé correctement, il savait mettre son assiette dans le lave-vaisselle et nettoyer les miettes qui pouvaient trainer… Et plus encore, il savait même changer le rouleau de papier toilette quand il était vide ! Il n’était pas si nul que ça voyez-vous !
Quant à son lit, Louis pouffa, donnant une dernière caresse à son chat avant de reposer sa main sur le ventre de sa petite amie. Ils pouvaient clairement tenir à trois dans son lit, mais il ne pouvait rien promettre pour la place de Payton. Après tout, Archie piquait déjà la place de Louis, l’ancienne Poufsouffle ne devait pas se faire beaucoup d’espoirs… « Tu crois que tes parents seront d’accord ? Je veux dire… Tu fais tes choix, c’est sûr mais… Autant ma mère, je suis persuadé qu’elle va sauter de joie, tes parents, je ne sais pas trop… » Qu’on s’entende bien, Louis avait tout du genre parfait. Bien éduqué, il présentait bien et ne se laissait pas vivre malgré l’argent de ses parents… Mais il était un garçon, parfois, cela suffisait.
acidbrain
Payton Harris
Parchemins : 770Âge : 19 ans [16.03.1997] Actuellement : Apprentie pâtissière chez Warldof Londres Points : 0
Ξ Sujet: Re: I wanna have more and more [PV] Lun 22 Mar - 13:21
Payton n’avait que le souvenir d’avoir jamais aimé uniquement Louis, pour elle il était le seul garçon qu’elle ait embrassé, sans même parlé du reste mais alors pour les baisers je me souviens pas non plus. Stephen avait essayé de lui prouver par A+B que ce n’était pas possible et avait été plutôt froidement accueilli : s’il n’avait pas été le fils de Cordélia, elle aurait tout simplement cessé de le côtoyer ! Louis avait cependant plus de chance de le croiser qu’elle car ils travaillaient tous les deux au Ministère, pas au même département – Merlin merci -. Parfois, elle trouvait ça même débile que son ami d’enfance se soit ainsi accroché à celle qu’elle était avant, après tout, ça avait été Louis son cavalier au bal, bien avant son amnésie, même si les années suivantes elle s’y était parfois rendu avec Stephen. L’ancien Serpentard paraissait toujours agir comme si son histoire avec le Gryffondor sortait de nul part, mais ce n’était pas vrai ! Bien qu’elle ne s’en souvienne pas, elle pensait s’être toujours bien entendu avec Louis, même autrefois. « Toi aussi, tu es le seul. » répondit-elle donc, pleine de certitude, en posant de nouveau ses lèvres sur celles de son petit ami. Même si Archie essayait de se faire une place, l’ambiance était feutrée et propice aux câlins… sauf que Payton avait autre chose en tête clairement encore un autre moule de perso dans ma collection.
« Je suis d’avis que quand on est assez vieux pour payer des impôts, on est assez vieux pour se considérer adulte. » Vu ce qu’elle gagnait, elle avait déchanté en recevant sa première feuille d’imposition… mais c’était un autre sujet. En tout cas, ça l’avait fait se sentir adulte. « C’est vrai, je peux te regarder dans cette absence de tenue sans rougir par exemple. » s’amusa-t-elle avec légèreté, se souvenant combien elle avait pu virer écarlate dans certaines situations autrefois. Mais les rougissements et autres balbutiements n’étaient plus de mise, c’était une sorte de nouveau cap de passé dans leur couple, signe peut-être, justement, qu’ils étaient prêts pour une autre étape. « Forcément... » admit-elle cependant quant au fait qu’il y aurait un temps d’adaptation. Ils avaient tous les deux vécus entourés d’autres personnes pendant plusieurs années, ce qui était un plus lorsqu’on voulait vivre avec quelqu’un, mais ce n’était pas inné pour autant.
« Oui… mais justement, ce serait bizarre que je vive aux crochets de tes parents… ça va demander d’âpres négociations. » Même si elle ne serait jamais capable de payer un loyer à la hauteur réelle de ce qu’il valait, Payton comptait essayer de s’en approcher au maximum. Elle voulait vivre avec Louis simplement pour être à ses côtés, pas pour changer d’appartement, et ne laisserait aucune ambiguïté (qui n’existent que dans sa tête probablement) s’installer sur ce sujet. « Je te ferais autant de gâteaux que tu voudras, promis. » ce n’était pas un serment difficile à tenir, elle adorait être en cuisine, surtout pour pâtisser – son choix de carrière avait été une évidence que même l’amnésie n’avait su gommer -.
Elle rit lorsqu’il lui dit qu’il rangeait – non pas parce qu’elle ne le croyait pas, mais à cause de sa manière de le dire – mais redevint sérieuse lorsqu’il fut question de ses parents à elle (qu’elle avait parfois l’impression de ne pas connaître beaucoup plus que ceux de Louis…). « Sauter de joie c’est peut-être beaucoup leur demander… ta mère va vraiment être contente d’ailleurs ? » demanda-t-elle avec curiosité : elle comprenait mal l’entrain de la mère de Louis, mais si ça lui faisait plaisir que Payton ait envie de s’installer avec son fils, tant mieux ! « Pour revenir aux miens… c’est compliqué. On a renoué, bien sûr, mais je ne me sens pas proche de ma famille et je pense qu’ils le sentent et que ça leur fait un peu de peine… après… je ne les verrais ni plus ni moins si je vis avec toi, donc ils s’y feront. À la limite, dans mon studio je n’avais pas de vraie cuisine, ici je pourrais toujours les inviter à manger une fois de temps en temps, non ? » Elle ne savait pas trop ce que Louis en pensait et il n’était pas dans son intention d’imposer ses parents, mais il restait sûr que dans son studio elle n’avait jamais eu la place de les accueillir pour autre chose qu’un café but sur son canapé lit. L’appartement de Louis étant bien plus grand – pas difficile, certes, mais quand même -, ça ouvrait des opportunités qui calmeraient peut-être les inquiétudes parentales des Harris.
(c) DΛNDELION
Louis Hazzard
Parchemins : 402Âge : 20 ans >> 5 Octobre 1996 Actuellement : Stagiaire • Siège de la ligue UK/IR de Quidditch Points : 0
Ξ Sujet: Re: I wanna have more and more [PV] Lun 22 Mar - 21:46
Un petit rire s’échappa de ses lèvres à la remarque de Payton. « Il fait chaud, j’y peux rien ! » Seulement vêtu d’un boxer, Louis devait avouer qu’il avait déjà porté plus au contact de Payton. Mais bon, moins aussi, maintenant qu’il y pensait. Il supportait cependant mal la chaleur, quand bien même il aimait être couvert jusqu’au front quand il dormait. Un étrange rapport de cause à effet qui durait depuis sa plus tendre enfance. Même en plein été, il était rare qu’il dorme sans une couette sur lui, ou au moins sur le bas de ses jambes - à défaut, juste sur ses pieds. Non, il n’était pas bizarre. « Je n’étais pas forcément mieux la première fois… » Il haussa vaguement les épaules, en se rappelant de ce moment où ils avaient passé un nouveau stade dans leur relation et dans leur intimité. C’avait été assez naturel, ils avaient pris leur temps et s’étaient avant tout assurés d’être tous les deux prêts et de tous les deux vouloir aller plus loin, mais il fallait bien avouer que Louis n’en menait pas large à cet instant là. On ne pouvait pas non plus dire que leur première fois avait été remarquable. Mais bon, c’était sans doute le lot de bon nombres de premières fois, donc il n’en n’avait pas fait tout un fromage, et comme les fois suivantes avaient été nettement plus satisfaisantes, il fallait donc voir le bon côté des choses, ils s’amélioraient avec le temps -encore heureux ! Quant au fait de s’apprivoiser s’ils vivaient sur le même toit, cela prendrait sûrement quelques semaines, mais au final, ça ne serait qu’une espèce de retour aux sources. S’ils avaient peur d’avancer, clairement, ils iraient droit dans le mur.
Fronçant les sourcils, même s’il comprenait où elle voulait en venir, Louis comptait quand même remettre les choses à leurs places. « Ce ne serait pas à leurs crochets, pas vraiment en tout cas. Mais il vaut mieux voir tout ça à tête reposée demain. Parce que bon, là comme ça, je pourrais pas te donner les montants exact. » Et mieux valait qu’ils aient les bons montants de toutes leurs possibles dépenses s’ils voulaient réussir à se mettre d’accord entre eux, pour commencer, puis mettre en place un plan pour faire céder la mère du rouquin. « Je suis sûr qu’on trouvera quelque chose qui saura mettre tout le monde d’accord. Bon, okay, ma mère peut être un peu tête de mule -et encore, je suis sympa, tu n’as jamais vu Mary Powis tenter de me faire arrêter l’escalade- mais si on lui expose concrètement ce qu’on veut, elle devrait finir par comprendre et accepter ce qu’on lui propose… » Alors oui, cela prendrait du temps, mais il fallait voir le bon côté des choses. Les heures de négociations avec sa mère se passaient généralement avec une tonne de shortbreads, et Louis devait bien avouer que tout passait bien mieux avec une montagne de shortbreads sous son nez -puis dans son estomac. « Cool ! Adjugé vendu ! » Quoi ? Tout ne se réglait pas avec son estomac ? Certes, mais bon, elle avait déjà au moins un Hazzard-Powis sur trois, c’était déjà ça, non ?
Le rouquin ne voyait pas trop ce que sa mère imaginait si Payton et Louis s’installaient ensemble pour de bon, mais ce qui était sûr, pour lui en tout cas, c’est qu’ils n’allaient pas se marier et faire des enfants dans la foulée. Peut-être qu’elle l’espérait, mais clairement, Louis n’était pas du tout dans cette optique, et il était plus ou moins sûr que c’était la même chose pour Payton. « Bah… Elle t’aime bien ? Après je ne sais pas ce qu’elle a vraiment en tête, mais je sais qu’elle t’aime bien, donc c’est déjà ça. » Non pas que les parents de Payton ne l’aimait pas, mais comme elle le disait elle-même, elle n’en n’était pas très proche. Il les avaient vu quelques fois, mais on ne pouvait pas dire qu’il les avaient vu aussi souvent que Payton avait pu voir ses parents à lui. « Oui, ils peuvent venir, ça me dérange pas. De toute façon, si tu viens habiter ici, ça sera chez toi aussi, tu pourras faire ce que tu veux. » Alors certes, pas ramener qui elle voulait non plus -il ne partageait pas son lit, merci bien- mais si elle voulait inviter ses parents à manger un dimanche midi, qui était-il pour le lui interdire ? Personne. « Tu crois qu’ils m’aiment bien ? » Car oui, malgré tout, l’idée que les parents de sa petite amie ne l’aimaient pas lui trottait dans la tête. Il n’était pas le pire des gendres possibles, mais on n’était pas à l’abris qu’ils ne l’apprécient pas, pour x ou y raisons. Preuve en était, Stephan le détestait rien que parce qu’il respirait sortait avec Payton alors que la jeune femme était quand même celle qui décidait avec qui elle sortait…
acidbrain
Payton Harris
Parchemins : 770Âge : 19 ans [16.03.1997] Actuellement : Apprentie pâtissière chez Warldof Londres Points : 0
Ξ Sujet: Re: I wanna have more and more [PV] Mar 23 Mar - 19:09
Payton continuait d’afficher un sourire mais elle ponctua la remarque de Louis d’une petite moue : elle n’irait pas jusqu’à dire qu’il faisait chaud même si pour l’heure elle était à la fois contre lui et sous la couette, donc elle n’avait effectivement pas froid… mais ils n’étaient pas assez avancé dans le printemps pour qu’elle mette des déshabillés pour dormir de toute façon elle en a trop peu pour ne mettre que ça, les pyjamas, y’a que ça de vrai, quant à dormir sans rien, elle ne le faisait presque jamais on ne vise aucun autre de mes persos, mais c’est pas une dévergondée, elle. « Je ne sais pas comment tu fais, moi j’ai toujours froid. » finit-elle par dire avec un petit rire tout en en se serrant contre lui – elle allait lui piquer sa chaleur s’il n’en avait pas besoin ! -. Ensuite seulement, elle ajouta, en référence à leur première fois : « Mais c’est normal la première fois, non ? C’est quand même un peu bizarre au début ! Je ne sais pas comment font Viska, Vanellope et les autres, mais moi personne ne m’avait jamais vu nue avant toi. A part mes parents je suppose, et encore, sûrement pas depuis très longtemps ! J’étais tellement gênée que j’avais envie de me couvrir... » Ce qu’elle n’avait pas fait cela dit, elle s’était contenté de rougir jusqu’à la racine des cheveux. Leur première fois ne s’était pas mal passé pour autant ! Comme pour le reste, ils avaient pris leur temps et même si celui-ci ne figurerait jamais dans son top 3 des meilleurs câlins Payton et les classements pour tout et n’importe quoi le retour, il leur avait permis, justement, de passer outre pudeur et gêne sans se forcer plus que ce dont ils avaient envie.
« Oui, on regardera demain. » Elle était tellement bien réveillée qu’elle avait tendance à oublier qu’il était minuit passé et qu’elle devrait aller travailler le lendemain ! Heureusement, elle ne faisait pas l’ouverture et n’aurait donc pas à se lever aux aurores. Sur son planning, elle devait être au service et à la vente pour la journée qui arrivait – et était même techniquement déjà commencée -. « Je comprends qu’elle ne veuille pas taxer des apprenties comme nous en même temps, c’est juste que… j’sais pas… j’ai envie d’être aussi indépendante que possible. » Elle avait travaillé à peine après avoir mis un pied hors de Poudlard pour cette raison. Pour avoir eu le temps d’y penser depuis son agression, elle n’était pas très satisfaite de ce qui s’était passé les mois puis années qui avaient suivi. De manière parfaitement involontaire, elle avait servi de porte étendard aux anti-MS, devenant pendant quelques temps l’objet d’une lutte politique. Or, paradoxalement, Payton ne regrettait pas son amnésie : comment pourrait-elle avoir la nostalgie d’un passé dont elle ne se souvenait pas ? En dehors des migraines – qui, elles, étaient une source de contraintes -, elle aurait préféré qu’on la laisse tranquille. Ses parents ne l’entendant pas de cette oreille, elle avait préféré prendre son indépendance de bonne heure plutôt que de retourner dans leur giron, et même si elle n’avait pas aimé vivre seule, elle était sûre d’avoir bien fait. « ça peut paraître un peu bête mais je ressens encore le besoin de prouver, de me prouver, que la Payton version 2.0 est la vraie Payton, et que je ne suis pas juste une victime à vie de MS. » expliqua-t-elle donc, non sans se faire la réflexion que tout ceci serait peut-être abstrait pour Louis. Cela n’avait rien de très concret, c’était plutôt du domaine du ressenti.
Par inexpérience de la vie en général, elle ne voyait pas trop ce qui enthousiasmait la mère de Louis dans l’idée qu’ils emménagent ensemble – même si elle l’avait déjà évoqué devant le couple bien avant que la pensée germe dans le propre esprit de Payton -. Même si aucun autre couple de sa connaissance n’avait franchi cette étape, elle était juste logique, et il n’y avait pas vraiment de quoi en faire tout un plat… Dans la mesure où elle n’imaginait même pas que Mme Powis puisse faire des plans sur la comète de mariage et d’enfants, il était évident que ces deux choses étaient très très loin dans l’esprit de Payton. Elle n’avait que 19 ans dans les faits et seulement 3 de souvenirs : si elle eusse compris ce qui se cachait derrière cet engouement, elle ne l’aurait pas mieux intégré. Sans être carriériste, Payton comptait finir son apprentissage puis évoluer dans son métier avant tout autre projet. Elle ne doutait pas que Louis en ait des similaires dans son travail au Ministère. « Je ne vois pas trop ce qu’elle a en tête non plus… mais le plus important c’est qu’elle m’aime bien ! » Bien qu’elle ne compte pas se lancer dans les aspects les plus formelles de sa relation de couple, elle se considérait comme une bru convenable : mignonne, polie, gentille et (presque) douce, elle savait exactement ce qu’elle voulait faire de sa vie. Elle n’aurait pas compris que Mme Powis ne l’aime pas !
Ramenant la conversation sur ses propres parents, elle fronça un peu les sourcils quand Louis lui demanda ce que ses parents pensaient de lui. Non pas qu’ils ne l’aiment pas… Seulement… « Et bien… mon père t’aime bien, en plus il te connaît de quand tu l’avais comme professeur. » Jason ne posait pas de problème donc… le cas de Pénélope était un peu plus ardu. « Ma mère, je ne sais pas trop, je crois qu’elle n’est pas fan de nous parce que Cordélia et elle pensaient... » Elle hésita et termina avec un certain malaise dans un soupir : « Elles pensaient que je finirais avec Stephen… Mais je ne crois pas que ce soit personnel, elles auraient eu la même réaction avec n’importe qui d’autre, et ma mère voit sûrement toutes tes qualités quand même… Je suppose que notre couple lui rappelle mon amnésie… Et on ne peut pas vraiment dire que Stephen chante nos louanges... » Elle grimaça : son ami d’enfance n’aidait pas du tout à rappeler sans cesse qu’avant c’était lui qu’elle aimait (tant et si bien que sans s’en souvenir, elle ne pouvait pas l’oublier!), fait que nul n’avait paru ignorer dans Poudlard elle avait toujours été expansive. « Je me dis que s’ils avaient plus souvent l’occasion de nous voir tous les deux, ils verraient que je suis très heureuse avec toi et qu’il n’y a rien à regretter. » Elle ne voyait pas dans quel univers elle aurait pu être heureuse avec Stephen, mais c’était un raccourci facile sans ses souvenirs. Le fait était que maintenant c’était de Louis dont elle était amoureuse, toutefois elle n’avait vu que quelques fois ses parents avec son petit ami et Payton ressentait toujours un certain malaise avec ses parents, indépendamment de Louis. Si elle pouvait leur montrer qu’elle allait bien, Pénélope serait probablement plus à même de tourner définitivement la page de l’ancienne Payton, en tout cas c’était ce que la jeune fille espérait.
(c) DΛNDELION
Louis Hazzard
Parchemins : 402Âge : 20 ans >> 5 Octobre 1996 Actuellement : Stagiaire • Siège de la ligue UK/IR de Quidditch Points : 0
Ξ Sujet: Re: I wanna have more and more [PV] Mar 23 Mar - 22:59
Louis ne comprenait pas comment Payton pouvait avoir froid en plein mois de mai. Pour le reste, il se fichait pas mal de ce qu’elle portait pour dormir. S’il avait été à cheval sur une apparence physique, cela se saurait. Il avait toujours fait des efforts pour sa mère quand elle le traînait de force à ses galas de charité et autres trucs bien chiants, mais à part ça, il n’hésitait pas, lui, a mettre des jeans et des t-shirts. Okay, il n’allait pas jusqu’aux vêtements troués -sa mère avait donc gagné de ce côté là- mais quand même ! « Je n’ai pas dit le contraire ! Je n’étais pas non plus super à l’aise, je te rappelle ! » Après tout, lui non plus n’avait jamais été nu devant une autre personne. Mais comme ils avaient pris leur temps et qu’ils savaient tous les deux que cela était vraiment ce qu’ils voulaient l’un de l’autre, ça n’avait pas été si horrible que cela. Une fois la gêne passée, tout s’était déroulé comme si cela voulait de source. Bien entendu, c’était un peu le cas, mais au final, l’important était qu’ils se soient écoutés l’un l’autre non ? Ce qu’ils faisaient encore d’ailleurs, puisqu’ils apprenaient toujours, et pas seulement sur le plan intime. « On s’en fiche des autres de toute façon, on fait comme on veut nous, c’est ce qui compte. » En tout cas, Louis ne se voyait pas demander l’aval à qui que ce soit pour sa relation avec Payton. Si certains trouvaient qu’ils étaient trop lents, grand bien leur fasse. Tant qu’ils étaient heureux tous les deux, c’était l’essentiel, non ?
Clairement, les deux jeunes adultes n’arriveraient à rien à presque une heure du matin. Ils devaient se lever tous les deux d’ici quelques heures, et sans les informations nécessaires, voir s’ils pouvaient ou non emménager ensemble relevait presque du coup de poker. Enfin, du côté de Payton en tout cas, puisque Louis lui était à peu près sûr qu’ils n’auraient qu’à demander à Mary Powis si l’ancienne Poufsouffle pouvait emménager que sa chère maman aurait déjà fait tout le nécessaire pour que le bail de la jeune Harris soit résilié. Sa mère avait le bras long, Louis n’en doutait plus depuis le temps, mais il fallait qu’elle comprenne qu’ils n’accepteraient qu’à quelques conditions. Par contre, il laisserait Payton et sa mère se prendre le chou sur le montant total, car il était plus ou moins sûr que cela allait être l’équivalent d’une partie de catch. « On trouvera bien. Tu reviens ici demain soir et on regardera ça autour d’une pizza ! » Autant profiter de l’occasion pour éviter un petit plat plein de légumes dont Mrs. Briggs avait le secret. Non, Louis ne tirait pas du tout sur la corde enfin ! A la remarque de Payton, il fronça les sourcils, ne sachant pas réellement quoi répondre. Il avait l’impression que ces questionnements ne quittaient jamais vraiment la brunette, et pourtant, elle avait prouvé plus d’une fois qu’elle était capable de vivre et de penser par elle-même. « Je ne sais pas trop quoi te dire. Tu es différente, c’est sûr, mais en même temps, tu as grandis. Tu n’as plus douze ans. » Après, c’était un peu compliqué pour Louis, car il avait tendance à prendre les choses comme elles venaient. Il avait fait avec l’amour de Payton pour Stephen avant sa perte de mémoire, quitte à moins parler à sa petite camarade de peur, peut-être, des représailles du Serpentard, mais avait également accueilli son amnésie comme si de rien n’était. Loin de la traiter comme une enfant, il avait juste essayé d’être là pour elle.
Comme Payton le mentionnait, Louis avait d’abord connu le père de cette dernière à l’école, en tant que professeur de potions. Bon élève, on ne pouvait pas dire que Louis s’était illustré dans des frasques à en faire tourner les professeurs complètement chèvres. Pour ce que qui était de sa mère, il fronça les sourcils. Il comprenait, qu’elle avait pu se faire à l’idée que sa fille sortirait avec son ami d’enfance et qu’ils couleraient des jours heureux. Mais tout ça, c’était arrivé avant qu’elle ait perdu la mémoire. A quoi bon s’attacher a des souvenirs qui, visiblement, n’allaient pas voir le jour ? Ou en tout cas, pas dans un futur proche ? Louis ne se voyait pas rompre avec Payton sous peu -si c’est n’est jamais- et puisqu’elle lui parlait de vivre ensemble, c’est qu’elle ne l’imaginait pas non plus, pas vrai ? Haussant les épaules, il soupira avant de reprendre : « Bon aller, on dort. Sinon on va jamais réussir à se lever demain, et si on commence comme ça, personne va accepter qu’on emménage ensemble. » Il déposa un léger baiser sur les lèvres de sa petite amie, remonta la couette bien haut sur eux et la serra dans ses bras, fermant les yeux. La nuit portait conseil disait l’adage, donc ils se réveilleraient peut-être avec la solution à leur problème du moment.