Si Quino ne s'était toujours pas fait au climat écossais et ce, depuis sa naissance - il était beaucoup plus à l'aise dans un climat argentin ou grec pendant l'été - il y avait quand même de bons côtés à ce temps frisquet : pouvoir se rendre à Pré-au-Lard et siroter un chocolat chaud au coin d'une cheminée aux Trois Balais en était un. Parfois, le bonheur est dans les choses simples. Le Poufsouffle n'avait pas pour autant abandonné ses activités illicites et son commerce allait toujours comme sur des roulettes mais en ce week-end de janvier, il avait hâte de retourner au village sorcier pour faire le plein de provisions, notamment chez Zonko et chez Honeydukes, et pour passer un bon moment entre amis.
D'ordinaire, le garçon se serait rendu avec Alan et Prudence, comme à son habitude. Seulement, Quino avait d'autres amis que les jaune et noir, et surtout, il aimait s'en faire de nouveaux. Il avait toujours été quelqu'un de sociable et de pas timide pour un sou. Dès lors, lors de son voyage dans le Poudlard Express, cette année, il s'était retrouvé à échanger avec Ivalyana, nouvelle venue à Serdaigle l'année précédente et du même âge que lui. Il avait donc songé à l'inviter à l'accompagner lors de la première sortie à Pré-au-Lard de janvier. Il pourrait toujours rejoindre ses meilleurs amis par la suite.
Un tas d'élèves grouillaient dans le Hall d'entrée, tandis que le professeur McGonagall vérifiait les formulaires de sortie. Une fois que la directrice eut validé sa permission, le gréco-argentin chercha sa nouvelle connaissance du regard. Ivalyana était une jolie fille - décidément, qu'est-ce qu'elles avaient toutes à être aussi attirantes en cinquième année à Serdaigle ? - aussi n'eut-il pas de difficultés à la repérer dans la foule. « Iva ! » lui cria-t-il en levant sa main en l'air. Il se fraya un chemin jusqu'à la jeune fille et lui offrit un sourire éclatant. « Saluuuuut ! Ca va bien ? » demanda-t-il d'un air enjoué. Les vacances de Noël lui avaient permis de se reprendre en main. Le fait qu'il se soit - enfin - réconcilié avec sa sœur le soulageait d'un poids, même si au final, la tension qui s'était installée au sein de la fratrie Kostas était en grande partie sa faute. « Prête pour Pet-au-Lard ? » demanda-t-il, fidèle à son côté boute-en-train. Il espérait qu'Iva était du genre bon public, car sinon, la journée promettait d'être longue.
Emmitouflé dans une grande écharpe à l'effigie de sa maison, un grand manteau beige sur le dos et un bonnet noir sur le crâne, le poursuiveur des blaireaux se mit en route pour le village sorcier en compagnie de la brunette. Il préférait partir dans les premiers pour éviter d'être ralenti sur le chemin et surtout, pour être le premier à pouvoir dévaliser les magasins. Ses parents ne roulaient pas sur l'or mais les enfants Kostas n'avaient jamais eu de quoi se plaindre. De plus, Quino avait désormais une source de revenu supplémentaire grâce à son magasin clandestin. « Tu veux commencer par quoi ? » demanda-t-il à la bleu et bronze, tandis qu'ils se rapprochaient de la rue principale de Pré-au-Lard. Si Joaquín Kostas était réputé pour être un grand gourmand, il était prêt à faire passer Honeydukes au second plan pour qu'Ivalyana passe un bon moment un ami en or, n'est-ce pas ?.
Ivalyana Van Cress
Parchemins : 398Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ► Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield Points : 11
DécompresserJoaquin Sortir de l'école pour aller non pas se promener en cachette, comme je le faisais si rarement qu'on ne m'y prenait pas. Peut-être qu'un jour j'irai dans la forêt interdit, pour découvrir les lieux. Je ne risquais pas grand chose, hormis une belle tape sur les doigts. Il faut bien reconnaître qu'être un monstre impressionnant avait un avantage de taille que je ne prenais jamais en compte: Rares sont les créatures qui m'attaqueront en sachant ce que je suis. Et l'inconvénient était ces transformations imprévues.
Pourtant, je n'en démordais pas, j'avais hâte d'aller visiter Pré-au-Lard. C'était une première et comme pour le Chemin de Traverse, je voulais tout voir. Dès que je remis mon autorisation à la directrice, mon regard se mit à chercher quelqu'un. Je n'y allais pas seule, on m'avait proposé d'accompagner et ce quelqu'un me trouva rapidement.
"Salut Joaquin. Bien et toi?" Ma question était là pour la forme, vu qu'il allait toujours bien d'apparence. Des fois, je me demandais si ce n'était pas justement que de façade. Que cache-t-il? Je n'en savais rien et je n'avais pas envie de le forcer à en parler si c'était le cas. "Je te suis, j'ai hâte de visiter!"
La neige qui collait à mes bottes me faisaient un peu penser à de petits bonhommes de neiges que quelqu'un aurait posé sur un rebord de fenêtre. Bien qu'enfantin, je trouvais ça adorable à voir. Malheureusement, je n'en avais pas vu une seule fois depuis mon arrivée à Angleterre, comme si cette mini-coutume n'appartenait qu'à mon oncle et moi.
Toutefois, une coutume bien qui était bien répandue dans le château, c'était de porter une échapper aux couleurs de sa maison. La mienne était donc bleu alors que celle de Joaquin était dorée. Il marchait d'un bon pas, me montrant le chemina avec autant de hâte que moi. Je ne pouvais m'empêcher de même le dépasser par moment avant de me forcer à ralentir l'allure. En arrivant, il me posa la question qui me laissa un instant muette. Les yeux levés vers le ciel, la tête penchée sur le côté droit, je faisais une petite grimace en réfléchissant.
"J'ai entendu parlé d'un magasin de bonbons! Par contre, j'ai oublié le nom. Tu le connais? Tu sais où c'est?" Réclamais-je en sautillant presque sur place avant de sourire. Mon souffle formait un petit nuage dans le froid. Étonnement, pour un reptile comme moi, j'adorais la neige et l'hiver. Ce manteau blanc qui pénétrait jusque dans les os. Je trouvais un côté poétique à cette froideur qui conservait autant qu'elle tuait. "J'ai hâte de goûté les chocolats aux étincelles!" D'où je connaissais ça? C'était d'une personne croisée au Chemin de Traverse qui en mangeait avec gourmandise en s'exclament fort à son ami. Comme quoi, entendre un passant dire que c'était bon était assez pour me pousser à goûter.
Quand on ne connaissait pas Quino, il était normal qu'on choisisse de l'appeler par son prénom complet. Seulement, le gréco-argentin avait horreur de ça - un point commun partagé avec sa sœur Estefanía - aussi intervint-il directement. « Tu peux m'appeler Quino, je préfère. » De son côté, Ivalyana n'avait pas relevé le diminutif dont il l'avait affublée. Le Poufsouffle continuerait donc de l'appeler "Iva" il avait pensé à "mon petit Basilic aux yeux meurtriers" mais c'était nettement moins mignon. « Sinon, ça va toujours, moi ! » affirma-t-il, ce qui était vrai, en partie. Son premier semestre avait été occupé par des remises en question, des esquives face à une certaine préfète de son année et l'éloignement, du moins moral, de son meilleur ami. En cette nouvelle année, Quino était bien déterminé à profiter de ce que la vie pouvait lui offrir et une sortie à Pré-au-Lard semblait déjà une première bonne idée ! Ivalyana allait pouvoir faire connaissance avec le vrai Joaquín Kostas, celui qui était toujours enjoué sans raison particulière.
Malheureusement, la blague du garçon ne parut pas faire mouche mais il avait l'habitude, après tout. Il aurait encore l'occasion, pendant l'après-midi, de convaincre Iva avec l'une ou l'autre de ses vannes à deux balles. « Cool, allons-y ! » répondit-il simplement quand Ivalyana lui annonça qu'elle le suivait. Il semblait bien que, ce jour-là, le cinquième année allait endosser le rôle de guide, ce qui ne lui déplaisait pas du tout. Histoire de faire conversation avant d'arriver au village sorcier, il se tourna vers sa camarade de classe, sourire aux lèvres, pour lui demander « C'est la première fois que tu y vas ? ». Si c'était le cas, Quino avait hâte de pouvoir lui faire découvrir tout ce qui le faisait kiffer, en tant qu'adolescent de tout juste seize ans.
Une fois dans la rue principale, la jeune fille lui déclara d'un ton enjoué qu'elle voulait se rendre au magasin de bonbons : c'était comme si elle avait lu dans les pensées du jaune et noir. Les yeux de ce dernier semblèrent se remplir d'étoiles. « Oui, c'est Honeydukes ! Bien sûr que je sais où c'est, c'est comme ma deuxième maison. Suis-moi ! » lui répondit-il, tout sourire, en lui emboitant le pas pour l'emmener jusqu'au lieu sacré. La brunette lui partagea ensuite son envie de goûter les chocolats aux étincelles. « Attends d'essayer les bulles baveuses ou les gnomes au poivre ! Une tuerie ! » répondit-il, content de pouvoir étaler son savoir. Sans plus tarder, les deux étudiants arrivèrent devant la boutique de confiseries et Quino ouvrit la porte à Iva pour que celle-ci puisse entrer. « Après vous, mademoiselle. » plaisanta-t-il. La galanterie n'était pas morte !
Quitter le froid extérieur pour pénétrer dans un endroit chaleureux était une sensation assez agréable. À l'intérieur d'Honeydukes, le grand brun se débarrassa de son écharpe qu'il fourra dans sa poche puis balaya la salle du regard. Ayant repéré l'emplacement des bulles baveuses, le garçon attrapa la main de sa camarade, pas gêné pour un sou, pour la guider vers les friandises sorcières. Sur le chemin, il attrapa deux sachets dans lesquels les deux adolescents pourraient stocker leurs achats. « Regarde, c'est ça les bulles baveuses ! En gros, c'est des chewing-gum qui font des bulles qui peuvent pas éclater ! » lui expliqua-t-il en lâchant finalement sa main, histoire d'attraper une grosse poignée desdites sucreries pour les verser dans l'un de deux sacs. Quino est un grand enfant. D'humeur généreuse, il se retourna vers Ivalyana et lui tendit l'autre sachet, le sourire aux lèvres. « Choisis ce que tu veux, c'est moi qui invite. » Il fallait bien qu'il dépense les sous qu'il avait gagné illégalement, sinon, ça ne servait à rien de prendre le risque, deux fois par semaine, de se faire renvoyer de Poudlard !
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DécompresserJoaquin Le détail sur son petit surnom m'arracha un sourire. Quino, c'était sympathique, mais j'aurai plutôt tenté un Jojo pour lui. Du moins, j'allais bien lui faire la surprise tout comme il m'avait surpris avec le Iva. C'était loin de me déplaire, mais il n'y avait qu'un morceau du nom que mes parents avaient composé. C'était un peu comme si un lançait un sort sans baguette. Il y a un vide, bien que mon cas était nettement moins dérangeant. Surtout quand la personne qui le prononce à une si belle voix! Arrête de flasher sur les beaux mecs! Franchement... Personne ne pouvait me contredire! Personne. Joaquin est beau, peut-être pas autant que je trouvais Jensen beau, mais les deux garçons sur une scène et tout le public approuverait! D'autant plus que le Poufsouffle avait ce sourire avec cette pêche d'enfer et cette énergie débordante. Je trouvais ça louche, j'avais presque envie d'insister, mais s'il disait que ça allait, ce n'était pas pour que quelqu'un lui en demande plus, non? La question aux bords des lèvres, je n'eus pas le temps de la poser qu'il me guida jusqu'à Prés-Au-Lard.
"Jamais mis les pieds! J'ai hâte de découvrir avec le super guide de l'année!" Ajoutais-je en riant pour le suivre d'un pas aussi joyeux que le sien. La question restait, mais la formuler me semblait de plus en plus impolis à chaque seconde qui s'échappait. Alors forcement, quand il s'arrêta pour me demander mon avis sur la marche à suivre, je ne pouvais que répondre franchement. Une réponse qui fit briller des étoiles dans les yeux bruns de mon guide. J'en eu presque le souffle coupé avant de sourire à ses paroles. Pas de doute, il avait plus hâte que moi d'y être!
"Bulles baveuses, c'est bien un nom peu appétissant ça!" M'exclamais-je en riant presque avant de me faire ouvrir la porte. Je saluais alors comme une véritable petite princesse en tenant les bords de mon manteau. " Merci monsieur!" Il fallait bien jouer le jeu un peu, ce n'était ni difficile ni déplaisant de suivre le rythme amusant de Quino. Il savait comment faire rire et en avait conscience. Un artiste caché, je me demandais ce qu'il cachait d'autre.
La chaleur m'étonna et me ravis, bien qu'elle portait un peu trop la saveur du sucre. Je m'attendais à avoir les chaussures qui collent! Rien de tel, fort heureusement, et puis, le temps que j'admire l'endroit, mon guide avait déjà ôté son écharpe. Il attrapa ma main alors que je regardais encore en l'air et m'entraina avec lui. Les explications arrivèrent rapidement tandis que j'examinais avec curiosité les bonbons." Hein? Tu m'invites? Quelle idée! La prochaine boutique c'est moi qui offre alors." Souriais-je avant de prendre un peu des sucreries mystérieuses.
"Je ne sais même pas où donner de la tête..." M'étonnais-je en tournant sur moi-même avant de marcher sur un truc, mais quoi? Je n'en avais pas la moindre idée, hormis que je glissais et qu'en un instant, je basculais, grotesquement, vers mon camarade! Si c'était pas trop vieux jeu et film surfait! Un miracle que je n'avais pas crié, ni lâché le paquet de bonbons tenu fermement entre mes mains, sans quoi la précieuse trouvaille aurait été perdue. Minute! Est-ce que Quino allait me rattraper ou absolument pas me voir tomber et de ce fait, me laisser plantée au sol un instant? Le temps de rire un bon coup, et moi aussi j'allais rire dans un cas pareille!
Sur le chemin qui menait au village sorcier, Ivalyana confirma les suspicions de Quino : c'était donc la première fois qu'elle se rendait à Pré-au-Lard. Étant arrivée en milieu de scolarité, il était normal qu'elle n'ait pas pu en profiter autant que son camarade : désormais âgé de seize ans, le garçon avait eu le temps d'explorer le village de fond en comble et il était flatté d'être celui qui le ferait découvrir à la jeune Serdaigle. Aussi, si cette dernière avait enfin l'occasion d'y aller, c'était peut-être parce qu'elle venait seulement d'obtenir son autorisation de sortie ? De nature curieux, le Poufsouffle devait lui demander pourquoi elle l'avait choisi lui comme guide une découverte si tardive. Il sourit de plus belle lorsque Iva le complimenta avant même d'avoir vu ses talents ! « Hehe merci ! Promis, on visitera que les endroits super cool ! » lui assura-t-il. Enfin, "cool", de son point de vue. Il espérait seulement qu'elle partagerait son point de vue. « Comment ça se fait que t'y sois pas encore allée ? » demanda-t-il finalement. La brunette avait sûrement ses raisons et, si celles-ci étaient trop personnelles, elles pourraient toujours les garder pour elle.
Les deux étudiants se mirent d'accord sur leur première destination : Honeydukes. Complètement détendu fini les dramas ! Ah non, pas encore…, le garçon fit part à la jeune fille de ses préférences au niveau des friandises proposées dans le magasin. « Ouais, t'as raison ! Mais tu verras, c'est trop bon ! » soutint-il, avant de lui ouvrir la porte de la boutique comme un vrai gentleman. Il ne put se retenir de laisser échapper un rire lorsqu'il vit qu'Ivalyana rentrait dans son jeu. Ils venaient à peine d'arriver et Quino devait avouer qu'il passait vraiment un bon moment avec la cinquième année dommage qu'elle se fasse renvoyer la semaine d'après.
Une fois à l'intérieur, le jaune et noir ne perdit pas de temps et il emmena directement sa camarade vers ses confiseries préférées - il connaissait l'endroit par cœur. « Oui, j'insiste ! Pour la prochaine boutique, on verra ! » répondit-il avec un sourire malicieux au bord des lèvres et un clin d'œil. Même s'il avait peu d'expérience - ou pour ainsi dire aucune - avec le sexe opposé en terme de relations, il était bien élevé et la galanterie était de mise dans son éducation c'est Gabriel qui lui a tout appris. Pour l'instant, ça lui faisait plaisir d'offrir un petit quelque chose à Ivalyana, surtout qu'il avait de l'argent à dépenser à la base, il comptait offrir un cadeau à ses deux petites soeurs mais Iva était plus importante - désolé Tina et Stef !. Il ne connaissait pas la situation financière de la sorcière mais il était du genre têtu, aussi devrait-elle s'y reprendre à plusieurs reprises si elle voulait que le jeune homme accepte son offre.
La bleu et bronze se mit alors à tourner sur elle-même et une fois de plus, Quino se mit à rigoler. C'est qu'elle était vachement amusante ! Puis, sans crier gare, elle glissa et entama une chute qui promettait d'être douloureuse en direction du sol. « Oh là ! » laissa échapper le poursuiveur des blaireaux, s'arrêtant de rire. Instinctivement, le Poufsouffle qui regardait ailleurs, ne vit rien de la scène et Iva fut victime d'une commotion dans le plus grand des calmes rattrapa la jolie brune de justesse par les épaules, évitant qu'elle ne se rétame par terre. Finalement, Joaquín aurait joué le rôle du preux chevalier jusqu'au bout, d'abord en lui ouvrant la porte à l'entrée du magasin et maintenant, en la sauvant d'une chute fatale. Sentant le rouge lui monter aux joues - il n'était pas habitué à une proximité aussi soudaine avec une belle demoiselle - surtout que l'odeur qu'elle dégageait était fort agréable - et, d'habitude, il était du genre à avoir le contrôle sur ce qui se passait autour de lui, notamment lors de ses nombreuses farces dans le château, or, là, ce n'était pas le cas - il releva Iva avant de lui demander maladroitement « Euh… ça va ? Tu n'as rien ? » tout en s'intéressant soudainement à celui qui avait tenté de faire tomber son amie - autrement dit, le sol - une technique approximative pour éviter le regard de son interlocutrice. Hors de question que la Serdaigle constate que Quino était devenu rouge comme une tomate.
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Ivalyana Van Cress
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DécompresserJoaquin La question épineuse du jeune guide m'étonna un peu, et en même temps elle était parfaitement légitime. Je n'avais pas envie de lui mentir, mais balancer comme ça que j'étais une malédictus Basilic, valait vraiment mieux que j'évite, surtout après le tapage de doigts que j'avais eu. Je ne voulais d'ailleurs pas y penser et simplement profiter de la journée, mais aucun doute que toute l'école savait que la semaine prochaine j'étais en renvois. La raison étant tenue secrète n'enlevait en rien la question. " J'ai eu l'école à la maison. Mon oncle tenait à ce que je reste loin du monde dangereux après la mort de mes parents. Il a fallut que j'insiste pour enfin aller à Pouddlard." Ce n'était pas un mensonge, mais pas toute à fait la vérité, d'ailleurs, je regardais ailleurs en disant ça. Mentir, c'était pénible, plus douloureux qu'un mauvais regard, mais moins que d'être ignorée et évité... ce que je faisais encore subir à Jensen. Le pauvre, quoi que, il n'insistait pas trop pour me parler, alors je n'allais pas arrêter pour autant.
Entrée dans le magasin, des étoiles pleins les yeux, du sucre collé au palais rien que de respirer l'air caramélisée aux milles parfums! Merde, ce que cela peut donner faim! La discussion sur les friandises n'arrangeaient rien. Je reconnus le parfum de la fraise et tournais sur moi-même en admirant le magasin et là, la catastrophe arriva. Du moins, un sauvetage de justesse incroyable. Ce n'était pas un membre de l'équipe de quidditch pour rien. Je restais muette un instant en le sentant me tenir avant de me redresser si facilement. C'est claire que je ne pèse rien, mais à ce point là? Comparé à mon autre aspect, j'étais une plume et pour un sportif, je devais donc être aussi facile à déplacer qu'un balai. "Merci, tu me sauves." Souriais-je avant de le voir fixer le sol. Pourquoi évitait-il mon regard? Je me penchais pour aller chercher ses yeux, mes cheveux détachés tombèrent de mon épaule pour former un joli rideau. Si seulement j'avais un sortilège pour les lisser! Ils seraient juste magnifique. Toutefois, je ne pouvais pas nier que le nouveau shampoing leur donnait une agréable odeur de fruits des bois. Un cadeau de mon oncle, il avait trouvé ça à Rome je crois, je lui en redemanderai, pour sûr! " Je vais bien, grâce à toi. Tu n'as pas à être gêné tu sais." Le rassurais-je en voyant ses joues rouges. Avais-je bien compris la raison de ce malaise?
Je me redressais pour remarquer un truc qui me tape dans l'oeil. Des serpents en sucettes de couleurs vertes presque aussi vive qu'un citron vert. Les yeux brillants, j'attrapais la main de Quino, comme il avait attrapé la mienne, pour l'entrainer avec moi. "Regard! On dirait le blason de serpentard! Tu crois qu'ils ont aussi un blaireau et un aigle? Ce serait trop cool!" Je m'arrêtais devant les sucettes pour lâcher la main de mon guide et en prendre deux. Comment résister en voyant le petit serpent? Je ne pouvais que sourire jusqu'aux oreilles avant d'en tendre un pour le mettre dans le paquet de Quino.
"Tu vas en avoir pour cher avec moi, tu ne veux pas que je paye ma part, tu es sûr de toi?" Le taquinais-je franchement. Je n'avais pas prévu de dévaliser le magasin, mais comment résister à l'envie de tout gouter? J'espérais de ne pas tomber sur un truc que je n'aimerais pas, mais j'avais vraiment envie de tout, mais vraiment tout essayer!
Aussitôt qu'il reçut la réponse de la jeune fille sur la raison pour laquelle elle ne s'était encore jamais rendue à Pré-au-Lard par le passé, Quino regretta d'avoir posé cette question. Il ne se doutait pas que ce sujet amènerait Ivalyana à évoquer la mort de ses parents. Sur le coup, le gréco-argentin se sentait con. Lui qui n'avait jamais connu aucun problème familial hormi des disputes régulières avec Stef, du genre « Mamaaaaan, Estefanía m'a lancé un cactus dessus en criant « Réflexe ! » », il ne pouvait pas comprendre ce qu'elle ressentait. Comme il avait pris une claque virtuelle, il s'arrêta un moment de marcher avant d'éviter le regard de son interlocutrice. « Je suis désolé, je savais pas… » exprima-t-il sincèrement. Que devait-il dire dans ce genre de situations ? « Mes condoléances ? » Non, après tout, cela devait faire un moment que les parents d'Iva avaient passé l'arme à gauche si celle-ci était sous la tutelle de son oncle. Quoi qu'il en soit, le Poufsouffle jugea que ce n'était pas le moment le plus idéal pour lui demander des éclaircissements sur le sujet ; en outre, c'était loin d'être un topic de conversation très joyeux…
Leur premier choix de destination se porta naturellement sur Honeydukes où Viska et Jensen étaient déjà occupés à se rouler des pelles et Dahlia et Noé n'allaient pas tarder à les rejoindre. Là-bas, tandis que Quino présentait ses sucreries préférées à Iva, celle-ci se mit à tournoyer sur elle-même telle la protagoniste d'un film de Noël bien cliché et faillit faire un aller simple direction le parquet du magasin la tête la première. Heureusement, fort de ses réflexes acquis au Quidditch, le garçon réussit à rattraper son amie à temps, lui évitant une chute embarrassante. Seulement, ce fut lui qui se retrouva le plus gêné par cette situation. Auparavant, le monde de Quino avait toujours tourné autour des farces et attrapes et il passait la plupart de son temps libre à jouer des tours à son entourage. Désormais âgé de seize ans, il semblait normal qu'il s'intéresse de plus en plus aux filles, seulement, il ne s'était jamais imaginé qu'il pouvait avoir quelconque succès avec la gente féminine. Il faudrait peut-être qu'il en touche un mot à ses amies proches ou à sa cousine, Lucrecia. Apparemment, Iva ne semblait pas aussi mal à l'aise que lui et elle tenta d'ailleurs de le rassurer. Relevant les yeux vers la jolie brune, le jaune et noir lui adressa un sourire sincère et tenta de chasser cette gêne ridicule. « T'as raison. » admit-il, le rouge quittant doucement ses joues. Puis, mis de nouveau en confiance par son interlocutrice, il revint à son vocabulaire principal, autrement dit, celui des blagues. « Au final, je n'ai fait que mon devoir de preux chevalier ! » plaisanta-t-il en bombant le torse, sous des faux airs d'aristocrate du moyen-Âge.
Cet instant de proximité soudaine passé, la jeune demoiselle reporta son attention sur les confiseries qui l'entouraient et remarqua des bonbons qui faisaient fortement penser au blason de Serpentard. Pas gênée pour un sou, elle attrapa la main de son guide pour l'emmener à la hauteur desdites sucreries. Le cinquième année lui sourit et chercha du regard l'endroit où il aurait pu apercevoir ce genre de sucettes déclinées selon les différentes maison de Poudlard. « Il m'semble qu'ils en ont, ouais ! » confirma-t-il. Voyant que la bleu et bronze lui donnait l'une des sucettes en forme de serpent, « Non merci, je suis pro-Poufsouffle, moi. », son sourire augmenta encore plus. « Merci ! Je crois que je sais où trouver les blaireaux et les aigles. » lui avoua-t-il en la prenant à nouveau par la main pour l'emmener jusqu'aux douceurs colorées. « Voilà ! Un aigle pour toi » il attrapa la sucette bleue pour la placer dans le sachet de sa camarade, comme elle l'avait fait juste avant « et un blaireau pour moi ! » conclut-il en s'offrant à son tour la friandise sucrée de couleur jaune. « Sauf si tu en veux des deux sortes ? » suggéra-t-il, encore peu familier aux goûts de la jeune sorcière.
Comme Quino commençait à bien se remplir les poches avec son commerce de contrebande, il avait naturellement proposé de payer pour son amie. Forcément, il ne s'était pas attendu à ce qu'elle accepte sans broncher mais Joaquín Kostas pouvait être du genre insistant quand il s'était fixé un objectif. « Sûr et certain ! T'inquiète pas pour le montant du sachet, j'ai ce qu'il faut. » la rassura-t-il en lui adressant un clin d'œil, tout en tapotant son porte-monnaie qui se trouvait dans la poche intérieure de son manteau, juste à côté de sa boutique portable cachée dans une besace à extension. Après tout, Ivalyana avait été l'une des premières à être mise au courant de la nouvelle activité illicite de son comparse de Poufsouffle.
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Ivalyana Van Cress
Parchemins : 398Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ► Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield Points : 11
DécompresserJoaquinBien qu'à mes yeux, Joaquin n'avait pas à s'excuser d'avoir posé la question, il le fit quand même. Ce n'était pas tout le monde qui savait la raison pour laquelle j'étais restée enfermée pendant des années. Alors dire que c'était à cause du décès de mes parents étaient aussi en partie vrai, mais pas totalement faut non plus, un peu entre les deux en en somme. Après tout, je n'avais aucun souvenir d'eux, je ne pouvais donc pas les pleurer comme il se devait. Pourtant, alors que j'attendais des questions sur le comment c'était arrivé ou pourquoi je n'avais quand même pas pu sortir plutôt de chez moi, il n'en fit rien. Etait-il si mal à l'aise que ça? Ce n'était rien à côté de ma chute maladroite. Parfaitement digne d'un film de noël, en effet. Quoi qu'il manquait des flocons! Ou peut-être des pétales de fleurs?
Son sourire avait de quoi faire chaud au coeur. Joaquin devait être un bourreau des cœurs, s'il se rendait compte de l'effet qu'il fait aux autres! Sa petite boutade me fit sourire et je tiens les bords de ma veste pour faire une révérence de princesse, un peu maladroite. Vient rapidement mon attention sur les friandises. Impossible d'y résister! Tout comme le fait d'attraper sa main pour la guider, un geste qui aurait pu être prit d'une autre manière, une marque affective qui n'en était pas une. Du moins, j'étais trop joyeuse de montrer la sucette en forme de blason que Joaquin m'entraina voir celle de nos maisons respectives. Autant je trouvais celle de l'aigle moyennement réussite, autant je fus émerveillée par celle du blaireau. " Un de chaque. Ils sont superbes, surtout celui de Poufsouffle. " Les yeux pétillants, je le laissais mettre dans mon petit sac les délices. J'insistais encore sur le montant faramineux qui allait tomber. Après tout, je ne comptais pas y aller de main morte. Plus il insistait sur le fait qu'il pouvait se permettre cet excès, plus j'avais envie de le lui faire regretter!
Certes, j'étais bien au courant de son petit trafique, mais je n'avais pas spécialement envie qu'il se face prendre. Ce n'était pas le premier à vendre illégalement sous les toits du château, même si ce côté un peu voyous débrouillard ajoutait à son charme, savoir qu'il pouvait se faire pincer me faisait un peu peur. Pour sûr, je n'allais rien dire de son secret à personne, pas plus qu'il n'apprendrait jamais pour le mien c'est pas gagné ça! Vu le nombre de personne déjà au courant....
Mon attention se tourna vers le blason des griffons que j'attrapais en passant à côté de mon ami pour me tourner ensuite vers lui. Ce fut un magnifique petit coup d'œil par dessus son épaule qui me fit perdre le sourire. Bien qu'il y avait de plus de monde qui entrait dans la boutique, pourquoi avait-il fallut que je reconnaisse Jensen avec Viska dans leur coin? Faut dire que lieu discret il y a mieux pour se bisouter. Même si jusqu'ici, seulement Vanellope et le professeur de vol était clairement au courant de mes émotions pour le serpentard, je n'étais pas bonne pour jouer au poker. Mon coeur se serra alors que je baissais les yeux avec cette envie de partir en pleurant. Pourtant, mes pieds étaient collés au sol, je me sentais mal, presque trahie alors que je savais bien qu'ils étaient ensembles. N'était-ce vraiment pas stupide?
Le bonbon en forme de griffon dans mes doigts manqua de finir au sol. Je le regardais avant de secouer la tête. "Pas question de se laisser abattre! Ce sont mes derniers jours à Pouddlard!" Pensais-je fort avant de relever le visage pour sourire. Allais-je tromper un instant Joaquin avec cette fausse joie nouvelle? Je n'avais pas envie de lui mentir, mais je ne voulais vraiment pas gâcher le temps passé avec lui. Je rangeais le bonbon dans mon sac pour regarder ailleurs. "Après les bulles baveuses, c'est quoi la seconde place du podium qui fait fondre le cœur du preux chevalier?" Penser à autre chose, et simplement profiter. Je m'efforçais de ne pas regarder vers le couple, même si j'avais terriblement envie de fuir, je ne pouvais pas abandonner mon ami comme ça! Hors de question de faire faut bon à Quino!
En général, Quino fuyait les sujets de discussions déprimants pour ne laisser place qu'à des conversations animées et joyeuses. Réconforter ses amis, ce n'était pas son fort, comme Alan avait déjà pu en témoigner à plusieurs reprises. Le gréco-argentin avait la chance de ne manquer de rien dans sa vie, il avait toujours été bien entouré, d'abord par sa famille, puis par ses amis à Poudlard. Peut-être qu'à l'avenir, il poserait ces questions délicates à Ivalyana pour savoir comment ses parents étaient morts et pourquoi elle n'avait pas pas pu affronter le monde extérieur plus tôt. De toute façon, vu comme le courant semblait passer, ils repartageraient probablement des moments ensemble à l'avenir !
L'instant de gêne passé, et après une reprise en main subtile de la part du garçon, les deux étudiants parcoururent le magasin afin de trouver d'autres confiseries. Ils arrivèrent au niveau des bonbons à l'effigie des quatre maisons de Poudlard et Quino proposa à la jeune fille ceux de leur maison respective, Poufsouffle et Serdaigle. « Ca marche ! » répondit-il à la demande d'Iva, toujours bien déterminé à ne pas se soucier du montant final de leurs achats, avant de verser les sucettes dans le sachet. La jolie brune choisit également le blason de Gryffondor et le cinquième année entreprit de continuer son tour du magasin pour dénicher ses collations préférées. Seulement, en se retournant vers Iva, il remarqua que la bonne humeur semblait s'être envolée de son visage. Avait-elle aperçu le Sinistros quelque part ? Jetant un coup d'œil autour de lui, Quino aperçut Jensen et Viska dans un coin de la boutique, évidemment assez proches l'un de l'autre. Était-ce là la vision qui avait pu attrister Iva ? Non, c'était impossible : selon le Poufsouffle, personne ne pouvait être assez fou pour s'enticher du capitaine des vipères. Il avait cet air supérieur qui suffisait à faire en sorte que Quino, entre autres, n'ait pas envie de le fréquenter. « Ca va ? » demanda-t-il toujours, par précaution, tâchant de garder son sourire, histoire de remotiver la jolie brune à revêtir le sien.
Visiblement, Ivalyana ne voulait pas se laisser abattre et son air enthousiaste revint au galop, ce qui ravit son interlocuteur. Peut-être qu'elle avait simplement eu un coup de mou parce qu'elle avait repensé à ses parents ? Quoi qu'il en soit, Quino ne voulait pas la décevoir dans son rôle de guide. Il rigola face à la formulation empruntée par son amie avant de répondre : « Eh ben, je dirais… les gnomes au poivre, mais c'est peut-être pas au goût de tout le monde. C'est des bonbons à la menthe qui font souffler de la fumée. » Puis, sans plus attendre, il emmena la Serdaigle jusqu'auxdites sucreries. Il fit le plein des petits gnomes sucrés avant de bouger vers une autre partie du magasin. « Sinon, il y a les incontournables Fondants du Chaudron. » expliqua-t-il en désignant un étalage desdites confiseries. Lui allait bien s'en passer, histoire de ne pas faire à nouveau une overdose de chocolat. Il laissa Iva choisir comment compléter son sachet puis se dirigea vers la caisse avant de payer pour tous les deux, après une courte attente dans la file.
Ils prirent ensuite le chemin de la sortie, puis, une fois dehors, Quino se retourna vers la jeune sorcière, tout sourire, tandis que des flocons lui tombaient sur le crâne. « On a le choix, maintenant : on peut aller chez Zonko, la boutique de farces et attrapes, mais bon, de mon point de vue, ils renouvellent pas assez leur stock, ce qui m'oblige à faire… "tu sais quoi"… » partagea-t-il, avant de lui adresser un clin d'œil. Il parlait évidemment de son commerce clandestin. Seulement, il ne préférait pas le citer à voix haute, car, même à Pré-au-Lard les oreilles ont des murs, les murs ont des oreilles. Il était même en train d'inventer ses propres armes de destruction massive objets farceurs. « Ou alors, on peut aller boire un verre aux Trois Balais ? C'est une auberge super cool, après, elle doit être bondée pour l'instant, mais si y a trop de monde, je peux toujours trouver un moyen de nous dégoter une table. » assura-t-il, sûr de lui. En tout cas, il avait tout le matériel nécessaire pour cela avec lui, ce jour-là. Et ce n'était pas les idées folles qui manquaient dans son cerveau !
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Ivalyana Van Cress
Parchemins : 398Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ► Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield Points : 11
DécompresserJoaquinQui penserait à ses parents en voyant deux camarades de cours s'embrasser? Une question que je ne me poserais au grand jamais! Après tout, j'avais décidée de passer à autre chose. Mon coup de foudre n'était une raisonnable et j'en avais bien conscience, même si tout chez le beau Jensen me faisait craquer même son air supérieur avec du charme!, mais je ne pouvais pas attraper un oiseau dans le ciel sans savoir voler. Hors le balai, c'était clairement pas mon truc! Et voler n'allait pas suffire pour ce modèle d'oiseau dangereux, surtout que son regard n'était pas du tout tourné vers ma personne. "Fais une croix dessus et profite de l'instant présent!" Murmurait une sage conscience en moi. Surtout avec la petite question d'inquiétude de mon guide, bien plus marrant! "Oui oui, tout va bien. " Mentis-je sans vergogne avant de poser ma question qui arracha un rire bien mérité.
"Gnomes au poivre? Le nom laisse à désirer, comme tous en faites." Riais-je avant de bien sûr, en prendre des tonnes en apprenant que c'était à la menthe. D'autant plus quand vient le chocolat. Menthe et chocolat! MENTHE ET CHOCOLAT! T'enflamme pas comme ça... Je ne pouvais qu'en prendre des poignées avant de me dire que le petit commerce de mon ami allait en prendre cher! Très, mais vraiment très cher à son porte-monnaie. Je jurais dans ma tête de me racheter et d'au-moins lui en rapporter autant dès que possible. Ce qui me rappela mon renvois imminent ou presque, je me maudissais au passage. Je levais donc un peu la patte sur le reste des bonbons. Si j'en prenais trop après les folies que j'avais déjà faite, je m'en voudrais à jamais! Surtout qu'il y tenait vraiment à payer.
Dès que nous fûmes dehors, Quino, très motivé dans son rôle de guide, voulait déjà me laisser choisir la future destination. J'avais bien envie de l'interrompre pour le remercier du paquet de bonbons, mais il ne me laissa que le temps de rire à son clin d'oeil. Je n'eux pas une seule seconde, j'inspirais en ouvrant la bouche en le voyant reprendre si vite ses paroles.
Puisque parlé ne marchait pas, j'attrapais son bras pour monter sur la pointe des pieds et poser un baiser sur sa joue droite."Merci pour les bonbons! Un vrai moulin à parole une fois lancé!" Je n'étais pas vraiment mieux quand je m'y mettais, mais là, il me faisait tellement rire que je ne pouvais qu'être contente. Aussi, pour ne pas avoir plus froid qu'il ne le faisait déjà, je restais agrippé à son bras en réfléchissant. "Les farces et attrapes, je préfère celle d'un stock privé. Allons boire un truc chaud, j'ai tendance à avoir vite froid!" Ce n'était pas qu'une tendance, mon bain glacé dans le lac m'avait laissé des trous de mémoires et des frissons froids au moindre vent frais. Je ne me trainais d'ailleurs pas, en tirant déjà mon ami vers l'auberge super cool dont-il parlait.
D'ailleurs, qui ne regarde pas où mets ses pieds, fini toujours par glisser. Compte de film de Noël: Le retour! Je trébuchais, en marchant à moitié sur le côté et sautillant avec joie, avant de sentir mon pied buter sur un truc qui coinça ma cheville et m'envoya au sol. Chance, je tenais encore le bras de Quino, malchance, il allait probablement finir dans la neige avec moi ce coup-ci. Quoi que, un joueur de quidditch devait être assez fort non? Je n'espérais rien sur le coup, si ce n'était de ne pas avoir trop mal!