Ξ Sujet: La virée d'Erwin et Eurydice [PV] Dim 2 Mai - 9:52
La virée d’Erwin et EurydiceEurydice avait âprement négocié auprès de sa mère de passer l’été chez Eustache, autrement dit son père. Il se trouvait que celui-ci, pour une raison ou pour une autre, devait rester à Londres tout l’été, ce qui tombait très bien pour la Serdaigle. Même si l’autorité paternelle ne pouvait pas totalement se dédouaner des règles de son ex-femme, Eurydice était presque sûre que sa vie serait plus facile avec lui. Déjà, elle resterait ainsi loin des récriminations d’Eulalie au sujet de sa grande sœur Esther ! En effet, un conflit larvé régnait entre les deux femmes Foster auquel la douce Eurydice ne voulait pas participer : elle refusait que sa sœur soit mariée par simple arrangement mais elle n’était pas sûre qu’elles communiquent toutes les deux très bien sur le sujet. Et comme dans cette maison personne ne l’écoutait jamais… elle préférait partir loin de la mauvaise humeur d’Eulalie.
Non pas que la maison d’Eustache soit totalement sûre. Elle s’entendait mieux avec son père dont le caractère était plus facile, plus simple, mais ce serait vite oublié qu’elle était totalement contre Magicis Sacra. Son dégoût pour cette organisation n’avait fait que grandir depuis l’épisode avec Viska – qu’elle ne connaissait pas personnellement même si elle était proche de son cousin Alexandre -, comment son père avait-il pu laisser une chose pareille se faire ?
Malgré des réticences morales, Eurydice en était arrivé à la conclusion qu’entre deux mots, il fallait choisir le moindre, en l’occurrence il s’agissait d’Eustache. Son frère aîné, Erwin, devait l’y conduire puisque Eulalie refusait que sa benjamine sorte seule… sûrement que l’enlèvement d’Esther n’y avait pas été étranger, sans parler du problème non négligeable de son handicap. Sa mère la serinait sans cesse à propos des dangers du monde extérieur qu’elle ne saurait pas affronter parce que les gens sont trop flemmards pour lire ton écritoire ma chérie. Il semblait cependant que, contre toute attente, elle face confiance à Erwin pour la conduire à bon port (ce qui était déjà un progrès non négligeable!).
« Je suis prête ! » signa-t-elle à son frère, son sac à dos sur les épaules. « On part tôt ! » remarqua-t-elle ensuite avant d’ajouter « Papa sera là tu penses ? Il doit travailler à cette heure-ci, non ? » Mais c’était son frère qui avait choisi l’horaire, elle supposait qu’il avait sa propre idée de ce qu’il voulait faire. Elle avait déjà envoyé ses bagages et n’avait dans son sac que son portefeuille et son écritoire « moldu » pour le cas où pour une raison ou une autre elle serait séparée d’Erwin (ou si elle en avait besoin pendant ses vacances car il était évident pour tout le monde sauf Eulalie qu’elle fuyait pour pouvoir sortir, même sous garde paternelle !). « On y va ? J’ai tellement hâte ! Ça ne fait que quelques jours et j’en ai déjà marre d’être enfermée ! » continua-t-elle à signer avec un bel enthousiasme car elle allait enfin sortir ! Au moins à Poudlard, elle avait plus de place ! Non pas qu’ils soient à l’étroit dans la demeure familiale, mais on ne pouvait pas la comparer à Poudlard. 2981 12289 0
Erwin Foster
Parchemins : 115Âge : 18 ans (6 Juin 1999) Actuellement : Adulte Points : 0
Ξ Sujet: Re: La virée d'Erwin et Eurydice [PV] Dim 2 Mai - 20:12
hrp:
Hey, s'il y a quelque chose qui ne va pas, n'hesite pas à me le dire. Bisous.
La virée d'Erwin et Eurydice
Eurydice FosterErwin Foster
Ça ne fait que quelques jours qu'ils sont rentrés de Poudlard, que déjà, les jérémiades d'Eulalie sont pénible. Erwin n'a pas envie de rester ici aujourd'hui. C'est pour cela qu'il a proposer à Eurydice une heure avancée dans la journée. Leur père ne rentre pas avant d'avoir commencé la journée, forcément, et Erwin à proposé à sa jeune sœur de partir juste après le repas à la maison. Eulalie n'aurait pas accepté qu'ils partent avant de toute manière. Erwin n'a pas dit mots du repas, sauf pour répondre aux quelques questions inutiles de sa mère. Il a haussé les sourcils quand elle lui a dit que s'il ne travaillait pas d'avantage, il subirait la même chose que sa sœur. "Et bien je suis mal parti vu la différence de travail fournie entre elle et moi.. Autant signé de suite les papiers de mariage..." Se demandant si elle n'en a pas marre de radoté, il a soupiré. Enfin, après tout, elle ne peut plus s'attaquer à Esther, et Eurydice est encore jeune pour ce genre de bêtise.
-Tu sais, Maman, Je ne suis pas Esther, ça ne me fait ni chaud ni froid.. Oups. Voilà que la colère arrive. Il hausse les épaules et continue de manger dans les plus grands des silences. Il lance un regard désolé à Eurydice puis, quand le repas se termine, il abandonne la pièce pour retrouver sa chambre en attendant l'heure qu'il a donnée à sa sœur pour partir.
Il ne sait pas trop ce qu'il va faire de son côté. L'idée de rester avec son père lui plaît plus que de rester avec Eulalie, et comme Esther n'est pas à la maison.. Il n'a pas vraiment de raison de rester. Si seulement Esther pouvait comprendre leur père.. Ils auraient pu passer quelques jours tous les quatre. Mais c'est peine perdue. Il s'est passé quelque chose qu'Erwin n'arrive pas à comprendre. D'accord, Eustache est rarement à la maison, mais il essaie de se rattraper.. Le Serpentard aimerait vraiment que sa sœur se réconcilie avec son père. Si seulement il savait comment aborder le sujet sans la braquer, ça serais un véritable exploit...
C'est fin l'heure, et Eurydice doit être prête maintenant. Il enfile sa veste et essaie d'arranger ses cheveux, mais c'est peine perdue et il abonne vite pour retrouver la plus jeune Foster. Il prend ses affaires. Il n'a pas prévu de foncer tout droit chez leur père, mais il n'en a pas parlé à Eury pour le moment. Lorsque elle lui dit qu'elle est prête, le grand frère sourit. Il lui répond en signant également, ne voulant pas spécialement que leur mère écoute ce qu'il lui dit, tout à parlant à haute voix pour informer sa mère.
-"En effet, on part tôt. Papa ne doit pas être rentré, mais ce n'est pas grave. On n'y va pas de suite.. Je t'explique dehors. " Maman, j'amène Eury chez papa. Je passerais sans doute chez un ami, ne m'attends pas trop tôt. Si jamais je dors chez lui, je passerai te prévenir.
Erwin et Eurydice sortent, et une fois dehors, le frère pousse un petit soupir de soulagement. Puis, il sourit et tapote la tête de sa sœur avant de prendre la parole.
-On va faire un tour en ville ? Il y a quelque chose qui te ferait plaisir ? Manger une glace, aller à la bibliothèque... On a tout Londres pour nous cette aprem. Papa ne rentre pas avant ce soir, mais maman n'a pas à le savoir. Vois ça comme mon cadeau d'anniversaire avec quelques mois de retard... On ne pouvait pas à Poudlard..
Le fait de passer autant de temps au millieu des moldu plait guère à Erwin, qu'on soit d'accord. Mais si cela peut faire du bien à Eurydice, il s'en contentera
Ξ Sujet: Re: La virée d'Erwin et Eurydice [PV] Sam 8 Mai - 16:33
La virée d’Erwin et EurydiceEurydice aurait aimé être réellement trop jeune pour les projets de mariage de sa mère. Non pas qu’Eulalie lui en parle beaucoup, mais elle voyait parfois comment elle la regardait… et, surtout, Eurydice avait pris conscience en reprenant contact avec les membres de sa famille qui étaient aussi des membres de Magicis Sacra qu’on l’envisageait comme potentielle fiancée pour Niels Koning, alias le fils de Freja Blomberg dont elle avait souvent entendu parler sans jamais le rencontrer. Eurydice espérait bien que son père la voyait encore comme un bébé et s’opposerait strictement à ce genre d’idée farfelue : à ce compte-là, elle préférait être la fille coincée d’Eulalie, l’empêcheuse de tourner en rond, même si elle essayait d’évoluer depuis quelques temps.
Pour quelqu’un d’aussi intelligent, leur mère avait toujours payé son erreur de refuser d’apprendre la langue des signes. Eurydice parvenait à parler avec Esther et Erwin sans qu’elle puisse à peine savoir ce qu’ils disaient… chose qu’ils ne pouvaient pas faire devant Eustache. « OK, je te suis. » répondit-elle rapidement avant de se tourner vers leur mère qu’elle voyait à travers l’encadrure de la porte ouverte de son bureau. Elle lui fit un geste de la main pour lui dire au revoir auquel Eulalie répondit d’un sourire presque bienveillant : « Très bien, pense à me prévenir Erwin si jamais il y a du changement, et rappelle bien à ton père qu’Eurydice doit se couvrir la gorge le soir, et prendre ses potions, et... » elle s’interrompit elle-même, porta la main à ses lèvres, et termina : « Faites attention en chemin. »
Une fois dehors, Erwin lui tapote la tête ce qui fait à la Serdaigle à moitié plaisir et à moitié de la gêne. Elle a quatorze ans maintenant, elle se dit qu’elle était peut-être un peu trop vieille pour être traitée de la sorte, mais en même temps elle n’avait pas ce genre de relation avec son frère quand elle était petite fille alors elle ne veut surtout pas mettre de nouvelles barrières entre eux. Eurydice sourit donc avec une certaine douceur.
« Oh chouette ! » signa-t-elle avec enthousiasme avant de réfléchir à ce qu’elle voulait faire « On peut aller en librairie ? Je dois m’acheter la suite de ma série de romans. Et on pourrait aussi aller manger une glace ! » Elle tapota sa gorge d’un air circonspect : Eulalie ne la laissait jamais en manger car elle craignait que la malformation de la gorge d’Eurydice ne s’enflamme brusquement. Cette crainte était cependant tout à fait injustifiée, elle était devenue moins fragile en grandissant, et personne ne vérifiait la manière dont elle s’alimentait quand elle était à Poudlard. Il fallait croire qu’être une mère protectrice était la manière dont Eulalie cherchait à lui montrer qu’elle l’aimait. « Cette promenade est une super idée en tout cas ! » ponctua-t-elle à grands renforts de gestes avec bonne humeur : depuis qu’ils étaient rentrés de l’école, elle rêvait de pouvoir sortir, et c’était enfin chose faite ! Elle rayonnait de bonheur ! 2981 12289 0
Erwin Foster
Parchemins : 115Âge : 18 ans (6 Juin 1999) Actuellement : Adulte Points : 0
Ξ Sujet: Re: La virée d'Erwin et Eurydice [PV] Mar 11 Mai - 6:26
La virée d'Erwin et Eurydice
Eurydice FosterErwin Foster
Erwin lève les yeux au plafond quand Eulalie lui demande de prévenir s'il y a du changement. Ne vient-il pas de lui dire que c'est exactement ce qu'il ferait ? Et soupire légèrement lorsqu'elle ajoute de "dire à son père que"
-Oui maman. Tout ira bien. Je t'aime. À ce soir vu que dans tous les cas, je repasserai.
Si le départ d'Esther lui avait donné des idées de fuite, il n'en fera rien. Peut-être des week-end avec Jason si ses parents sont d'accord. Sans aucun doute quelques après-midi avec Esther et il profitera également de la présence d'Eustache pour passer des moments entre père et fils. Les lettres, c'est bien, mais parfois le garçon regrette de ne pas le voir davantage. Cependant il passera quand même la majorité de ses vacances à la maison. Préférant n'avoir pas trop de choses à programmer, Erwin suppose qu'il arrivera à gérer sa mère jusqu'à la reprise des cours. Et dans tous les cas il pourra toujours migrer quelques jours chez ailleurs si Eulalie devient trop envahissante.
Dehors, Erwin se surprend à tapoter la chevelure de sa sœur. Elle n'a pas vraiment dix ans, mais il a l'impression d'avoir loupé beaucoup de choses
avec sa petite sœur. Si Eurydice ne semble pas lui en vouloir plus que ça, il a dû mal à ne pas regretter d'avoir été infect avec elle. Beaucoup moins tactile avec elle qu'avec leur aînée, il est moins réticent au contact qu'avant. Ça rend ses réactions un peu maladroite mais comme toujours, Eury ne lui en tient pas rigueur.
L'enthousiasme de sa sœur fatigue Erwin autant qu'il l'amuse. Il sourit. Il n'était pas question qu'elle se sente surveillée par Eulalie à travers son regard. Ça sera leur secret. Le garçon en partage beaucoup avec Esther, mais il commence à avoir son petit lot avec Eurydice.
-D'accord, allons à la librairie. Il est encore tôt pour la glace de toute façon.
Manger une glace. Un petit plaisir dont la jeune Serdaigle a longtemps été privée sous prétexte que le froid pouvait aggraver le cas de la dernière Foster. Pendant longtemps Erwin n'en a eu pas vraiment grand chose à faire, mais aujourd'hui il trouve ça nul et égoïste. Et surtout complètement idiot. Il se sent presque privilégié d'être né garçon. Eulalie est moins regardante sur ce qu'il fait que ses sœurs. Bien que la Serpentard ait réussi à se créer un trou dans les mailles du filet de la surveillance, les lettres intempestives qu'elle a reçues en ont été la preuve. Erwin n'a pas encore eu ce problème en dehors de quelques mots pour lui signaler qu'il devrait se mettre sérieusement au travail.
-Je suis content que l'idée te plaise. Les mains dans les poches, Erwin se cale sur le rythme de sa sœur pour avancer à son niveau. Tout juste un pied et demi derrière elle pour garder un œil protecteur sur elle. Hors de question qu'un moldu ne touche les cheveux de sa sœur. Il secoue la tête en soupirant. "Je suis pire que maman" pense t'il.
Arrivé à la librairie, il laisse sa sœur faire son chemin et darde des regards sévères à quiconque les observe. Il marche tranquillement derrière elle, et regarde certains bouquins avant de les reposer. Sauf un. Lorsque sa main attrape un livre sur l'histoire du piano, il ne le remet pas à sa place. Il hausse les épaules au regard curieux de sa sœur et cale le livre sous son bras pour signer. Il apprécie l'idée d'être silencieux dans un endroit empli de livres "bah quoi ? C'est si étonnant que ça que je m'intéresse à quelque chose ?" Il affiche un large sourire amusé. Il pense que sa petite sœur se doute de sa passion pour les livres. Il a toujours cherché à le cacher aux yeux du plus grand nombre mais ses sœurs ont toujours été plus intelligentes que les autres. Et il n'a jamais vraiment ressenti le besoin de cacher ses lectures lorsqu'elles entraient dans une pièce alors qu'il avait le nez dans une histoire. Il espère que son choix de lui parler en langage des signes ne la met pas trop mal à l'aise mais plutôt en confiance.
Ξ Sujet: Re: La virée d'Erwin et Eurydice [PV] Jeu 13 Mai - 15:20
La virée d’Erwin et EurydiceC’était vrai qu’il était encore tôt, cela dit, Eurydice avait toujours de la place pour une glace dans son estomac. À une allure enjouée, elle prit la direction de la librairie après avoir exprimé son enthousiasme à son frère à l’idée d’une sortie. Même si elle y était préparée et que c’était inévitable, elle avait été un peu triste de voir sa sœur partir de la maison. C’est ce qui avait en grande partie motivé sa décision d’aller chez Eustache. Il n’était déjà pas très agréable d’être chez eux quand elle y croisait régulièrement son frère et sa sœur, présence familière de toujours, mais sans Esther, la maison des Foster était devenue très triste… D’abord Eustache, maintenant elle, Eurydice commençait à craindre de finir par être la dernière à rester, et elle n’était pas du tout sûre d’en avoir envie.
Une fois dans la librairie, elle observe Erwin attraper un livre sur l’histoire du piano, rapidement elle signe : « Piano ? » un seul mot parce qu’en publique c’est plus facile que de faire de longues phrases alors que n’importe qui peut se mettre en eux et la cacher à la vue de son frère. De son côté, elle va directement au rayon jeunesse et attrape le tome 4 des Gardiens des cités perdues de Shannon Messenger dont l’héroïne s’appelle comme eux, Foster. Mais c’est une elfe, pas une sorcière. Eurydice lit beaucoup de littérature fantastique pour adolescents, c’est un moyen comme un autre pour elle de s’évader par l’esprit.
« Non, ce n’est pas que ce soit bizarre, je sais que tu aimes lire. C’est plutôt le thème qui m’étonne. » signe-t-elle ensuite plus précisément, se disant que si son frère choisit ce mode de communication (plus simple que son écritoire pour elle, surtout avec les moldus autour qui l’obligeaient à écrire à la main) c’est qu’il était confiant sur le fait que personne ne se mettrait entre eux. « J’ai trouvé mon roman, tu connais cette série ? » demande-t-elle en montrant la couverture. Sophie Foster, l’héroïne, n’avait guère que le nom de famille en commun avec Eurydice. En effet, sur le dessin, on la voit blonde aux yeux marrons en compagnie d’autres personnages. « La fille s’appelle comme nous, maman trouvait ça amusant alors elle m’avait acheté le tome 1. » ajouta-t-elle, elle aussi son roman remis sous le bras pour libérer ses mains.
« On va payer ? » Suite à cette question, elle sortit son porte monnaie contenant de l’argent moldu, elle avait aussi des économies en pièces sorcières qu’elle comptait dépenser dans la tablette magique, elle ne savait juste pas encore quand elle ferait cet achat précisément. Elle avait hâte, cependant, parce qu’elle voulait avoir des nouvelles de Stef, Ash, Alex et les autres qui avaient pré-commandé cet objet. « Entre cet achat et la tablette magique, je ne vais plus avoir de sous jusqu’au mois prochain. » ajouta-t-elle en se dirigeant vers la caisse car, de son côté, elle n’avait besoin de rien d’autre. 2981 12289 0
Erwin Foster
Parchemins : 115Âge : 18 ans (6 Juin 1999) Actuellement : Adulte Points : 0
Ξ Sujet: Re: La virée d'Erwin et Eurydice [PV] Dim 16 Mai - 12:33
La virée d'Erwin et Eurydice
Eurydice FosterErwin Foster
Dans la librairie, Erwin pense à la conversation qu'il à eu avec Jay. Son histoire de passer le week-end au Pays de Galles dans sa maison de vacances avec pour seule compagnie l'elfe de maison (bah oui, il faut bien que quelqu'un s'occupe de faire le repas.) est clairement tentante. Ça l'étonnerait que sa mère refuse. Elle ignore qui sont les parents de Jason. Erwin non plus remarque ne sait pas que le père de son meilleur ami fait partie d'une organisation secrète. Son ami se garde bien de le crier sur tout les toits, c'est normal. Mais il oublie vite son ami lorsque il tombe sur un livre sur l'histoire de son instrument fétiche. Se moquant pas mal que des gens puissent les regarder de travers devant leur conversation silencieuse, Erwin préfère discuter avec sa sœur de la manière qui ne dérange pas le silence, et qui la met la plus à l'aise possible, elle. Le fait que son frère choisisse ce mode de communication semble rassurer la sœur ; alors il reste sur sa lancée pour lui répondre. "On dirait bien oui, le piano, c'est intéressant, tu ne crois pas ?" Il n'est pas encore sûr de vouloir avouer à Eurydice qu'il joue du piano. Mais avoir passé un moment avec Esther dans sa pièce le rend un peu perdu. Après tout, ils ont beaucoup de secrets qu'ils partagent, et la Serdaigle n'est pas du genre vendre des secrets.
Elle lui montre le livre qu'elle à elle-même choisi. Ce n'est pas le genre de lecture vers lequel Erwin se dirige, et le fait que l'Héroïne porte le même prénom qu'eux le surprend un petit peu. "Elle est aussi belle et forte que nous ton héroïne, j'espère ?" Signe le jeune homme avec un sourire malicieux. Seuls les gens forts ont le droit de porter le digne nom des Foster. (quoi ? Comment ça est un peu trop fier de son nom ?) "Je ne connais pas. Je ne lis pas beaucoup l'héroic fantasy" Dixit celui qui à beaucoup aimé Games of Thrones ou qui adore David Gemmell. Principalement la suite de romans "Troie" même si la note historique prend le dessus sur le fantastique. Il observe la couverture du livre et hausse les épaules. Il trouve que l'idée d'acheter un livre car c'est amusant que le héros porte le même nom de famille que sa propre famille, c'est assez... Spécial. M'enfin, rien de bien étonnant venant d'Eulalie Foster.
Il la regarde en clignant des yeux quand elle lui demande s'ils vont payer. Il reste interdit un instant avant de répondre. "Déjà ? Tu n'as rien d'autre à prendre ?" Lui-même n'avait rien prévu d'acheter, mais lorsque son regard c'était posé sur la couverture épuré avec un magnifique piano comme celui qui se trouve dans la cave qu'il a définie comme étant la sienne, il n'avait pas vraiment réussi à résister. Ce n'est pas un livre pour se divertir. En fait, il se rend compte avec le temps qu'il n'entretient pas ce piano. Et personne ne semble le faire. C'est pour ça que ce livre tombe à pic.
Erwin observe sa sœur fouillé dans son porte-monnaie et il pose doucement sa main sur celle de la jeune fille pour avoir son attention. Quand il là, il lui sourit "Ne débourse rien. Je suis allé faire un échange de monnaie exprès pour cette sortie. J'ai largement assez pour prendre ces deux livres." Erwin regrette profondément d'avoir été un abruti fini avec Eury. Et s'il ne cherche pas a se racheter pour ses erreurs passées, il essaie quand même de rendre leur relation plus facile. Il se rend compte qu'elle n'est pas cette idiote qu'il croyait tant qu'elle était. Il soupire, préférant ne pas penser à ses erreurs de petit con, et attend que le libraire porte sont attention sur lui.
-Bonjour, on prend ces deux livres, s'il vous plait.
Il observe l'homme mettre doucement les livres dans un sachet avant de sortir des pièces de monnaie moldus et donne la sommes exactes demander avant de récupérer les achats. Il observe sa montre un instant, et ce dit que 15h, ce n'est pas si mal pour une glace après tout. Le temps semble filé a toute allure, et il n'aurait pas cru que l'après-midi était déjà si avancer.
-On va chercher une glace ? Il y a un glacier assez gentil pas loin. Et puis.. Ce n'est pas non plus loin d'un endroit que j'aimerais te faire découvrir. Seule Esther connaît cet endroit et depuis juste hier. C'est un endroit important pour moi, mais c'est surtout un secret... Vous serez toutes les deux seule à le connaître. Même mon meilleur ami l'ignore.
Il a parlé à haute voix étant donné qu'il tient les livres dans sa main. Et il a également porté sur sa sœur un regard doux. En dehors de la fratrie Foster, personne d'autre ne connaîtra cet endroit. Et il espère de tout cœur qu'elles ne diront rien. Que ce soit volontaire ou non, même s'il ne voit pas ses sœurs avouer un secret volontairement. L'une n'y voit aucun intérêt, et l'autre est muette.. Donc en soit, il ne risque pas grand chose.
Ξ Sujet: Re: La virée d'Erwin et Eurydice [PV] Dim 6 Juin - 11:30
La virée d’Erwin et Eurydice« Oui, j’aime bien le piano » signe-t-elle rapidement à l’intention de son frère, toujours un peu stressée que quelqu’un se mette entre eux et coupe leur conversation. En plus, elle savait d’expérience que si ça arrivait, elle était totalement incapable de prévenir la personne en question qu’il ou elle la dérangeait car, dans un lieu public, les gens ont tendance à faire abstraction des autres, et encore plus des petites filles incapables de faire un bruit. Enfin… elle pouvait taper dans ses mains éventuellement, et à une époque, à cause de ce qui était arrivé à Esther, elle portait toujours un sifflet sur elle pour effrayer d’éventuels agresseurs. Tout bien réfléchi, elle ne savait plus du tout où était le fameux sifflet, elle partait du principe que, maintenant qu’elle connaissait un peu de magie, en cas de grand danger, elle pourrait toujours utiliser sa baguette (même si en théorie elle n’en avait pas le droit).
« Elle me ressemble un peu. Pas physiquement parce qu’elle est blonde aux yeux marrons, mais elle est un peu comme moi au niveau du caractère. » explique-t-elle avec bonne humeur à son frère au sujet de l’héroïne du roman qu’elle compte s’acheter. Sophie Foster, le personnage en question, était une elfe ayant grandi parmi les humains avec un pouvoir de télépathie qui la coupait de ses camarades de classe et l’empêchait d’avoir de bonnes relations avec eux. Quand elle arrive chez les elfes, elle est donc assez timide, surtout que normalement les elfes ont tous les yeux clairs alors qu’elle les a marron, donc on remarque tout de suite qu’elle n’est pas comme tout le monde. Mais à côté de ça, elle a quand même un caractère affirmé.
Eurydice s’est beaucoup reconnu dans ce personnage parce qu’elle est inspirée de lui lors de sa première lecture, même si elle ne se sent pas aussi forte qu’elle, Eurydice ayant bien du mal à tout gérer au quotidien. Il y a eu des moments dans sa vie où elle aurait aimé pouvoir parler à son frère et à sa sœur des vraies raisons de la séparation de leurs parents, mais elle savait aussi que si elle le faisait, elle les mettrait tous en danger. Un bon secret est un secret que personne ne connaît. L’avoir révélé à Ash avait déjà été une grossière erreur qu’elle se refusait à répéter. Certes, Esther et Erwin étaient de la famille, en un sens ils étaient concernés, mais s’ils se mettaient à savoir pour MS, ils seraient concernés alors que pour l’instant Freja Blomberg concentrait toute son attention sur elle. Garder le secret pour protéger ses aînés c’était sa manière à elle d’être forte, même si elle trouvait que c’était insuffisant. Elle aurait aimé pouvoir envoyer bouler Blomberg et ses grands projets, mais là c’était beaucoup lui demander.
« Je ne sais pas si j’aurais dit que c’était de l’héroic-fantasy, contexte mis à part, je trouve que ça fait plus roman d’apprentissage. Les premiers tomes se passent dans une école. » dit-elle ensuite pour rester focus sur la littérature et ne pas se laisser distraire par les problèmes qu’elle rencontrait au quotidien. Après tout, c’étaient les vacances !!! « Non, c’était ce roman que je voulais uniquement. » confirma-t-elle de quelques mouvements, le dit roman calé sous son bras pour lui permettre de bouger les mains librement. Elle remarqua que son frère avait pris le livre sur le piano, elle se demandait toujours pourquoi.
Quand elle sent sa main sur la sienne, elle lève ses yeux clairs sur lui et est un peu surprise qu’il lui offre son livre. Ce n’est pas que son frère ne lui ait jamais fait de cadeau mais c’était en général pour des occasions spéciales comme Noël ou son anniversaire. En même temps, quand elle était plus jeune, ils ne sortaient pas comme ça tous les deux en ville non plus. Cet instant de surprise passé, elle adressa un sourire à son grand frère « Merci grand frère » signa-t-elle – il était objectivement plus rapide de signer les mots grand frère qu’un prénom dont il fallait épeler chaque lettre -.
« C’est parti pour une glace ! Tu veux que je mette les livres dans mon sac à dos ? » demande-t-elle dans un premier temps avant d’en revenir à ce qu’Erwin veut lui confier. « Un secret juste entre Esther, toi et moi alors ? » demande-t-elle pour confirmation en souriant avant d’ajouter « J’ai hâte de voir ce qui est important pour toi car si c’est important pour toi, ça l’est pour moi aussi. » termina-t-elle en suivant son frère d’un pas plein d’enthousiasme : non seulement elle aimait les glaces mais elle avait hâte de découvrir ce qu’Erwin voulait lui montrer !
Ξ Sujet: Re: La virée d'Erwin et Eurydice [PV] Dim 20 Juin - 9:29
La virée d'Erwin et Eurydice
Eurydice FosterErwin Foster
Erwin fait un clin d'œil à Eurydice et se dit que s'il n'avait pas été aussi idiot par le passé, il aurait pu être plus proche de ses sœurs. La conversation avec Esther refait surface. Certes, il avait mis de côté ses pensées mauvaises lors de la première année de sa sœur, et oui, il avait fait le premier pas pour se faire pardonner, mais Eury aurait très bien pu ne jamais vouloir entendre parler de ses excuses. Ce qu'elle n'avait pas fait au contraire. Elle avait été heureuse, croit-il, lorsqu'il avait fini par comprendre que son mutisme n'avait rien de mauvais à proprement parler sans mauvais jeu de mots . S'il a changé avec Eurydice ce n'est pas gagner pour le reste. Certes, il y a cette Serpentard qui le fait douter de ses convictions personnelles sur la place des pseudo-sorciers venant d'un monde inférieur, mais Evelyn à un curieux pouvoir sur lui qu'il ne saurait pas définir. Il perd facilement ses moyens lorsqu'elle est dans son champ de vision. Erwin ne sait pas trop ce qui se passe. Quoiqu'il en soit, il ne supporterait pas l'idée de volontairement lui faire mal. Et comme avec Esther, il évite de parler de son avis sur les moldus et les nés moldu. Erwin n'est pas encore à s'imaginer changer d'avis sur eux aussi rapidement que ce qu'il a fait avec sa sœur. 11 ans rapide ? Mais oui, je vous jure, c'est rapide.
Il écoute les explications de sa sœur sur ce fameux personnage au nom de Foster. Si au fond de lui il se moque un peu de ce personnage, Eury y semble attaché, donc il ne laisse rien paraître et affiche un sourire sincère face à l'enthousiasme de la plus jeune de la famille. Il fronce les sourcils quand même un peu lorsque elle lui dit que son caractère est similaire à la fille de son roman. Il hausse cependant les épaules. Après tout, elle est encore petite c'est normal qu'elle s'identifie à des personnages fictifs. Il le faisait bien lui aussi. Et il le fait parfois encore, même si aujourd'hui, c'est d'avantage à son père qu'il se compare, qu'a des gens qui n'existent pas dans leur univers. Il laisse sa jeune sœur vagabonder dans ses pensées en partant lui-même dans les siennes. Eustache. Malgré tout l'amour qu'il porte, malgré le fait qu'il le voit comme un héros et qu'il a beaucoup d'admiration pour lui, le fils lui en veux. D'être parti déjà, mais ça, il renvoie la faute sur sa mère, mais surtout de laisser Esther dans cet état. Comment accepte t-il de savoir que sa fille ainée ne le supporte pas ? Pourquoi ne fait t-il rien pour changer ? Se demandant s'il devait avoir une conversation avec son père, l'idée de blessée sa sœur s'il venait à dire une bêtise l'effraie presque d'avantage que les voir se faire la tête. Au moins, il a de bons rapports avec les deux... S'il venait à briser son lien avec sa sœur en essayant de la rapprocher de leur père, se le pardonnerait il ?
Eurydice le sort de ses pensées avec une nouvelle discussion qu'il a pourtant lui même lancer il y a tous juste deux minutes max. Il n'a pas le début de la phrase, mais il a quand même le sens global. -Je vois, du moment que ça te plaît, c'est le principal.
Ils vont donc payer, et Erwin ne laisse pas Eurydice sortir sa monnaie. Il donne l'acompte pour les deux livres puis récupère le paquet et salut le libraire avant d'entraîner sa sœur à l'extérieur. Elle lui propose de mettre les bouquins dans son sac. Le jeune homme se dit que ça sera effectivement plus facile pour manger une glace. Il accepte donc et se place derrière elle le temps de ranger les achats puis de refermer le sac. Il devrait juste penser à sortir son propre livre avant de laisser Eurydice chez leur père.
-Oui, ça sera un secret qu'entre nous trois. Vu que je ne sais pas combien de temps encore je vais avoir accès à cet endroit, je veux vous le montré. J'y vais quand j'ai besoin de ne plus entendre les jérémiades de maman ou que le besoin d'être seul se fait sentir.
Ils arrivent assez vite au marchand de glaces et Erwin lance un regard à sa sœur pour s'avoir ce qu'elle veut. Elle peut très bien utiliser son écritoire ou passer par lui si elle veut et donne sa propre commande.
- Bonjour. Je vous prendrais une glace italienne double.. Caramel vanille. Merci.
Le minimum syndical de politesse pour ne pas paraître comme un vrai con, Erwin sait qu'il pourrait faire un effort sur ça. Il paye les deux puis murmure un au revoir avec sourire forcé. Ils ne sont pas très loin de l'endroit qu'il veut montrer à sa sœur. Elle semble enthousiaste à voir ce qu'il veut lui montrer. C'est donc naturellement qu'il prend le chemin de son sanctuaire. Arrivée devant la vielle porte, il se penche pour ramasser la clé qu'il laisse toujours à l'endroit qu'il a trouvé.
-Je te rassure, je n'ai rien volé. La clé a toujours été là, et jamais elle n'en a bougé. De plus, l'intérieur semblait abandonner quand j'y suis venu la première fois.
Il ouvre avec douceur et fait le même scénario qu'avec Esther. Il garde sa sœur contre lui et avance dans l'obscurité brisé par la seule lumière de la porte. Ce n'est pas que ça l'amuse de faire peur a ses sœur, bien au contraire. Mais il a toujours été silencieux en venant ici. Il a besoin de ce silence. Et l'avantage qu'il a avec elles, c'est qu'ils peuvent communiquer sans échanger de mots, même s'il avec l'ainée, ils ont parlé à haute voix. Lentement mes sûrement, ils avancent dans le couloir sombre et poussiéreux après avoir descendu quelque marches. Puis il ouvre une nouvelle porte avant d'attraper le briquet et d'allumer les bougies dévoilant doucement le fameux piano à queue ainsi que son coin lecture avec un fauteuil en velours, quelques piles de livres à côté d'une couverture et plein de coussins. Il finit sa glace et se tourne vers Eurydice pour signer.
-Voilà. C'est ceux que je voulais te montrer. Tu veux que je te joue un morceau ?
Ξ Sujet: Re: La virée d'Erwin et Eurydice [PV] Mar 6 Juil - 14:45
La virée d’Erwin et EurydiceEurydice était d’un bon naturel, elle voyait toujours le meilleur chez les gens – Karen Blackthorne étant une exception notable à cette règle – et elle pardonnait facilement. Certains diraient qu’elle n’avait pas le choix, ses relations aux autres étant faussées par son handicap : entre ceux qui la croyaient sourdes et lui criaient dans les oreilles, ceux qui avaient la flemme de lire son écritoire et se montraient désagréables ou encore ceux qui se moquaient carrément d’elle… Elle supposait avec une certaine sagesse toute Serdaigle que s’il eût fallu qu’elle se froisse en toute occasion, elle n’aurait aucun ami. C’est pour cette raison qu’elle était passée outre le comportement de son frère aîné et, dans une moindre mesure, de sa sœur Esther. Il en était de même pour leur père, elle voyait ses défauts, mais à partir du moment où il essayait d’être présent pour elle, ça lui suffisait.
Les deux adolescents ayant terminé leurs courses, la brune suit son frère pour découvrir son secret. « C’est un peu comme ta base secrète ? » suggère-t-elle avec un sourire enthousiaste, sa manière de signer montrant sa joie de passer cet après-midi avec son frère. C’était tout ce dont elle avait rêvé quand elle était plus jeune, ne plus être exclue de la fratrie Foster, passer du temps avec ses aînés, faire des choses avec eux... Elle avait encore du mal à avoir ça avec Esther, elles s’entendaient mieux qu’autrefois, c’était certain, mais Eurydice sentait que sa sœur trouvait pénible la tendance à vouloir arrondir les angles de sa cadette. Pourtant, à sa manière, la Serdaigle luttait, seulement elle le faisait à sa façon, sans heurt. Elle avait appris par son parrain, par exemple, que Blomberg l’envisageait pour des fiançailles avec son fils, Niels, et qu’elle rencontrerait ce dernier en août. Il serait facile de vendre la mèche à sa mère, de ruer dans les brancards ou bien de s’enfermer chez Eulalie, alors qu’Eurydice avait choisi de faire ce qu’on lui demandait, mais au strict minimum. Elle n’avait évidemment pas parlé à son frère ou sa sœur de tout ceci, déjà parce que ça concernait MS, et ensuite parce que la question des mariages arrangés prenaient déjà trop de place dans leur foyer.
Si, comme annoncé par Mat’, Niels venait vraiment à être scolarisé à Poudlard, il serait toujours temps de mettre au parfum Erwin – sans mentionner MS évidemment -. C’était ce qui la dérangeait le plus dans la double vie de leur père, devoir mentir par omission à Esther et Erwin, encore plus quand son frère lui confiait un secret de son côté… « Citron – framboise s’il vous plaît. » écrivit-elle à la hâte au marchand de glace pour passer sa commande. Ce qui était pénible avec les moldus, c’est qu’elle ne pouvait pas utiliser son écritoire magique. Avec eux, elle devait utiliser la méthode traditionnelle… et elle devait admettre qu’elle avait fini par perdre l’habitude. Quand l’artisan lui tendit sa glace, elle se contenta de signer un merci sans vérifier qu’il comprenait : au pire Erwin l’avait dit, lui.
« Je n’ai jamais pensé que tu puisses voler. » certifia-t-elle avec des signes maladroits du fait de sa main prise. Cette pensée ne lui avait même pas effleuré l’esprit. Son frère n’avait rien de malhonnête, pas qu’elle le sache en tout cas, tout au plus était-il un peu trop paresseux pour son propre bien… mais ce n’était pas un crime. Tout en léchant sa glace suffisamment pour ne pas en avoir plein les doigts, elle observe les lieux. Elle trouve que c’est un peu mystérieux, mais c’est ce qui rend cette exploration amusante.
Eurydice cligne un peu des yeux pour s’habituer à l’absence de lumière dans l’entrée mais elle n’a pas peur puisque son frère est avec elle. Le couloir traversé, Erwin allume des bougies et la brunette voit apparaître le piano, ainsi qu’un coin lecture facilement identifiable. Elle sourit : « C’est sympa ! Cool même ! » Elle termine ce qui reste de sa glace elle aussi tout en approuvant du menton la proposition d’Erwin. « Vas-y, je t’écoute ! Mais je ne savais pas que tu avais appris un instrument ? » Peut-être était-il autodidacte ?
Ξ Sujet: Re: La virée d'Erwin et Eurydice [PV] Sam 24 Juil - 15:47
La virée d'Erwin et Eurydice
Eurydice FosterErwin Foster
L'avantage avec le langage des signes, c'est que même si quelqu'un dit quelque chose de secret, et bien moins de gens sont susceptibles d'avoir connaissance de cette information. Erwin lève les yeux, observant un petit moineau avant de soupirer et de signer. "oui. Un peu comme ça."
En fait, il n'y a pas vraiment de base ou autre. Il qualifierait plus ça de sanctuaire, mais en l'occurrence, ce n'était pas vraiment important. Sans vraiment le montrer à Eurydice, Erwin lance des regards sévères aux moldus un peu trop curieux devant l'écritoire de sa sœur attaché à sa ceinture. Ils n'ont visiblement aucun savoir-vivre. Se retenir d'user de la magie pour leur faire peur est difficile, mais Erwin ne veux vraiment pas avoir des problèmes avec la justice sorcière. Les ennuis, il préfère les laisser à ceux qui les veulent.
Devant le glacier, les deux Foster commandent leurs parfums et Erwin paye les deux glaces. Il regarde Eurydice, se rendant compte qu'il ne sait pas trop comment se comporter avec elle. Elle est grande, et les années passées à lui rendre la vie dure n'aident pas vraiment à savoir comment faire avec elle. Tout est plus facile avec Esther. Il sait qu'il doit éviter certaines choses. Avec la plus jeune, il se sent maladroit.
Arrivés devant l'entrée de la cave où se trouve sa pièce de solitude, il explique qu'il n'a pas volé cet endroit. La réaction de la Serdaigle est chou. Erwin sourit.
-J'ai beaucoup réfléchi à l'idée de mettre en place un repousse moldu. Pour que le vrai propriétaire ne revienne pas vraiment.
Ce qui n'était pas un mensonge, bien au contraire. Il entre avec la jeune sorcière et lorsque la lumière éclaire le piano, Erwin se sent soudainement mieux. Il finit sa glace et pose une main sur l'instrument et soupire de bien-être. Il se tourne vers sa sœur lorsqu'il remarque ses premières gestuelles de langues. Il répond doucement.
-Car personne ne le sait. Esther ne l'a appris qu'hier et toi aujourd'hui. Mais oui, j'ai appris seul. Je n'ai pas envie que ça se sache pour le moment.
Le garçon s'installe sur le tabouret et commence par toucher les notes avec douceur. Puis, ses doigts agissent plus ou moins seuls et l'endroit est soudainement envahi par une douce musique qu'Erwin a appris à aimer. C'est digne, beau et reposant. Nocturne op. 9 N.2 de Chopin. La musique le berce et il en oublie la présence de sa sœur. Les yeux clos, il fait confiance à ses mains. Il frissonne et lorsque la dernière note se fait entendre, il reste un instant les yeux fermés.
-voilà une partie de moi que je voulais partager avec Esther et toi.. Seulement, j’espère que ça ne se sera pas quelque chose qui sera su.. Je n’ai pas vraiment envie que les gens apprennent qu’Erwin Foster a appris le piano. Enfin, peut-être un peu ça pourrait faire fermer certaines mauvaises langues, mais j’aime bien la tranquillité que m’offre mon statut de “flemmard”...
Il invite sa sœur à s'asseoir à côté, si elle le souhaite, et soupire. ça lui fait vraiment du bien d’être là et savoir qu’au moins ses sœurs sont au courant le rassure. Au moins, certaines personnes savent qu’il n’est pas juste celui qu’il montre à Poudlard. Et pour peu que les gens observent ses notes de potions, ils pourraient comprendre…
-Voilà.. Je ne m'intéresse pas au piano que par la voie du livre. J’en joue depuis 5-6 ans maintenant. Et sans le dire à personne.