PréoccupationsAussi immobile qu’une statue grecque, Eurydice était assise près d’une fenêtre de la salle commune et regardait au dehors sans même caresser Flocon, pourtant en boule sur ses genoux. Le gros chat blanc imitait parfaitement l’immobilité de sa maîtresse. En réalité, bien qu’elle fixa l’extérieur, elle ne regardait pas réellement le paysage, elle était tout simplement en train de réfléchir à ce qu’il conviendrait de faire dans les jours et les semaines à venir. Magicis Sacra venait de donner de ses nouvelles d’une façon qu’elle jugeait, une fois de plus, parfaitement déplacée. Elle s’était brièvement sentie agacée en repensant aux projets de Freja Blomberg pour elle, mais cela lui était vite passé. Cette fois-ci, la colère n’était pas le sentiment qui dominait chez Eurydice.
Ô ! Bien entendu, elle était toujours profondément agacée que la cheffe de MS pense pouvoir la manipuler en usant de son fils, elle l’était d’autant plus que celui-ci tentait de s’immiscer sans aucune discrétion dans sa vie, dans ses relations, dans toute la partie de son existence qu’elle tenait loin de ses problèmes de famille… Elle était toujours perturbée que Niels puisse se présenter à ses proches comme étant l’un de ses amis, et elle savait qu’il savait que cela la perturbait. Elle était trop intelligente pour se laisser duper, trop gentille pour réussir à s’en dépêtrer. Et ce n’était pas ce qui l’occupait pour le moment.
Eurydice se demandait si elle devait dire ou faire quelque chose. Signifier à son père qu’encore une fois ils avaient été trop loin. Que faire du mal aux gens n’était pas, n’était jamais, une solution pour faire passer ses idées… mais ce serait comme toutes les autres fois, même si elle parlait, même si elle s’énervait, Eustache l’écouterait calmement avant de retourner obéir aux ordres de Blomberg. Ça ne l’avançait à rien. Et, en même temps, elle ne voulait pas laisser croire à son père, son parrain, tout le cercle intérieur de MS qu’elle était d’accord avec leurs agissements. Viska Spingate était de nouveau à l’infirmerie. Eurydice n’avait pas bien compris pourquoi, comment, dans quelles circonstances… et ça n’avait, au fond, aucune importance. MS avait effacé la mémoire de Nathan Symphonie soit disant pour aider la jeune fille, pour qu’elle ne soit plus en danger, mais à aucun moment ils n’avaient pensé à ce qu’elle pourrait ressentir. De plus, Eurydice connaissant bien son monde, elle penchait plutôt pour la théorie voulant que l’organisation de son père avait effacé la mémoire de Nathan Symphonie pour protéger leurs secrets. Rien de bien altruiste là-dedans.
Le son d’une voix finit par la tirer de ses pensées. Elle tourna légèrement la tête et aperçut une de ses camarades de maison un an plus jeune qu’elle, Thalia. « Pardon, tu m’as parlé ? » fit apparaître la brune sur son écritoire en fixant de ses yeux clairs sa cadette. « J’étais perdue dans mes pensées, je crains de ne pas t’avoir entendu si c’est le cas. » Elle sourit avec amabilité et douceur comme elle l’aurait fait pour n’importe laquelle de ses autres bonnes relations sauf Niels donc. « J’étais en train de songer à ce qui est arrivé cette semaine, avec cet ex mangemort qui a été retrouvé amnésique. Je n’arrive pas à décider si c’est une bonne chose ou pas pour Viska. » Malgré les mauvaises intentions qu’Eurydice mettait dans les actes de MS, on aurait pu se dire que oui, en effet, c’était une bonne chose. Mais puisque Viska était à l’infirmerie, peut-être pas tant que ça… la sécurité physique n’est pas nécessairement une fin en soit quand elle ne s’accompagne pas d’un minimum de repos de l’âme.
Soupirant pour elle-même, elle acheva de se tourner vers Thalia, changeant complètement de sujet. « Sinon, alors, que lis-tu dernièrement ? » Après tout, en général, quand les deux Serdaigle parlaient ensemble, c’était pour partager leurs avis littéraires.
Everything sucks, just kidding. Everything is great, no really. I haven't thought about my ex today. Oh wait, fuck I just did. But I went outside for the first time in a few days and it felt nice. And I might try doing exercise, not really... I want to forget my bad days, all my bad days and be okay, and be okay. Spend my spare change down at the arcade. And then I'll say, I'll say. Everything sucks.
L’an passé, Thalia avait suivi de très loin ce qui était arrivé à Viska Spingate. Elle n’avait pas pu en faire abstraction, puisque la nouvelle de son enlèvement avait secoué tout le château, mais comme elle ne la connaissait pas vraiment, elle n’avait pas été cherché très loin. Il s’agissait des affaires de la Serpentard et la petite bleue et bronze doutait que la cinquième année eut aimé que tout un chacun ne fourre son nez dans ses histoires. Elle savait donc ce que tout le monde savait : son père biologique était un ancien mangemort sociopathe qui l’avait enlevée et torturée. Pour le reste et les détails plus mordibes peut-être, elle était aussi innocente que l’agneau qui venait de naître.
Alors quand il y avait de nouveau eu du remue-ménage quelques jours plus tôt, elle s’en était tenue loin. Déjà parce qu’elle n’avait pas spécialement envie de croiser la route d’un ancien mangemort slash allié de Magicis Sacra, mais aussi parce qu’elle persistait dans son envie de ne pas savoir ce qu’il se passait dans la vie de Viska Spingate, parce qu’elle n’était pas une fouineuse. Elle était curieuse, oui, mais curieuse de connaissances, pas vraiment de la vie d’autrui. Peut-être était-ce parce qu’elle n’avait elle-même pas envie de déballer toute sa vie à tout bout de champ et pas envie de parler de ses problèmes de coeur et de poumons à des inconnus. Bien entendu, elle n’était pas sourde pour autant, donc elle entendait parfaitement les conversations de ses petits camarades, mais préférait éviter de s’en mêler. Comme elle avait souvent le nez dans un livre, cela lui permettait de faire abstraction, et de répondre « Désolée je n’écoutais pas. » quand on lui posait une question, qu’elle avait, au demeurant, parfaitement entendu.
Ce jour-là, elle était dans son dortoir, à vérifier avec un appareil moldu qui avait été modifié par le Ministère que ses constantes étaient bonnes, quand elle vit une boule de poils orange énorme passer devant son nez, et venir se lover sur ses jambes, lui donnant un petit coup de tête au passage. Elle esquissa un sourire, reconnaissant le félin de Leith, d’un an son cadet avec qui elle s’entendait relativement bien. Caressant doucement la boule de poils, elle finit par le pousser un peu pour se lever, avant de le porter. « On va chercher ton maître ? Tu ne viens jamais ici d’habitude, tu as faim peut-être ? » Et comme Thalia, quand bien même elle adorait les chats, n’en n’avait pas -une sombre histoire de « risques d’infection trop grands s’il te griffe Thalia, sois un peu raisonnable. »- Une fois descendue dans la salle commune avec le gros matou dans les bras -et il fallait avouer qu’il pesait son poids, encore une raison pour laquelle sa mère s’opposait vivement à l’obtention d’un félin, puisque Thalia n’était, normalement, pas autorisée à porter de charges trop lourdes- elle le laissa sauter à terre, vadrouillant dans la pièce, qu’elle sonda du regard. Pas de Leith… Par contre, elle repéra Eurydice et s’approcha d’elle rapidement.
« Coucou Eurydice, tu vas bien ? » La brune avait l’air perdue dans ses pensées, et Thalia n’eut droit qu’à une oreille dressée de la part du félin blanc de la demoiselle. « Eurydice ? Ça va ? » Elle fronça les sourcils, un peu soucieuse, mais la brune finit par se tourner vers elle, et elle lui adressa un sourire. Lisant l’écriteau avec rapidement, elle agita négligemment la main. « T’en fais pas, c’est rien. Je te demandais comment tu allais. J’ai descendu le chat de Leith, il traînait dans mon dortoir et je t’ai vue. » Et elle avait décidé d’aller la voir, aussi simple que cela. Alors que la quatrième année partageait avec elle ses préoccupations, Thalia jeta un petit coup d’œil par la fenêtre également. « Ah oui… » souffla-t-elle, avant de baisser les yeux pour les reposes sur son amie. « Je n’ai pas trop suivi l’histoire, je trouve que ça ne me regarde pas… Mais si cela peut empêcher qu’il ne s’en prenne à nouveau à elle, ça n’est sûrement pas si mal, si ? » Bien entendu, comme elle ne connaissait pas toute l’histoire, c’était un peu facile à dire. Cela étant, tout le château savait que la sixième année était de retour à l’infirmerie avec une liste restreinte de visiteurs. « Ça a quand même dû être un choc pour elle… » Et malgré tout, Thalia espérait qu’elle allait bien. Ou à défaut, qu’elle irait bien… peut-être aurait-elle l’occasion de la croiser, quand elle irait à l’infirmerie ? Même s’ils avaient sûrement du mettre tout en œuvre pour qu’elle soit le moins dérangée possible…
Alors qu’Eurydice changeait de sujet, Thalia lui adressa un grand sourire, et s’assit sur le banc sous la fenêtre. « J’en ai plusieurs en même temps, Le Jeu de la Dame, parce que ça parle d’échecs, mais j’ai aussi commencé Game of Thrones, ma mère n’a pas l’air vraiment ravie… Je n’ai pourtant plus cinq ans ! » Thalia adorait lire et elle dévorait les livres par centaines tous les ans depuis qu’elle était capable de lire toute seule. « Et toi ? Tu es en train de lire quelque chose de bien ? Une recommandation peut-être ? » Ce qui était bien avec Eurydice, tout comme avec Tina, c’est qu’à échanger leurs lectures, Thalia découvrait encore plus d’auteurs et d’histoires ! Le paradis, donc.
Ξ Sujet: Re: Préoccupations [PV] Mar 10 Aoû - 15:19
PréoccupationsEurydice eut un peu de mal à s’extirper de sa réflexion, elle ne savait pas si c’était le cumul de toutes les horreurs que faisaient MS qui lui pesaient, les lettres de son parrain, l’arrivée de Niels ou bien le fait qu’elle serait bientôt encore plus seule qu’avant dans cette école avec le départ d’Erwin… Mais elle se sentait un peu confuse. Cela se lisait dans l’azur clair de ses yeux quand elle les posa sur sa cadette, bien qu’elle lui sourit aimablement mais avec un peu de distance. Il était toujours difficile pour elle de penser à ses problèmes alors qu’elle était en compagnie de gens ne pouvant pas l’aider, à qui elle ne pouvait même pas parler vraiment de ce qui la perturbait.
« Flocon ne s’entend pas très bien avec le chat de Leith. » dit-elle via son écritoire en caressant le gros chat blanc sur ses genoux qui s’étira avec volupté, sortant ses griffes qui, heureusement, ne rencontraient que du vide. Elle esquiva la question du comment elle allait pour simplement répondre ce à quoi elle était en train de rêvasser devant la fenêtre. Eurydice écouta la réponse de son amie de lecture tout en laissant de nouveau son regard errer vers l’extérieur. Elle tapota de ses longs doigts fins sur le rebord, l’air pensif. Elle finit cependant par se tourner de nouveau vers Thalia pour approcher son écritoire de son front : « Tu sais que mon parrain fait parti de MS ? » demanda-t-elle : l’information n’était en rien secrète, son courrier était même régulièrement fouillé par les aurors, et elle était interrogé, en pure perte : en dehors du fait que son père faisait aussi parti de l’organisation, elle ne savait pas beaucoup plus de choses que la majorité des gens. Ce n’était pas comme si elle entretenait des rapports étroits avec eux, si elle n’aimait pas autant Eustache et Mathias, elle aurait même déjà coupé les ponts avec eux tous parce qu’elle croit que Freja la laisserait faire en plus?. « J’aime beaucoup mon parrain malgré toutes les mauvaises choses qu’il peut faire, mais, justement, je n’y vois jamais rien de positif. Ils n’ont pas oublietté Nathan Symphonie pour protéger cette pauvre Viska, ils l’ont fait pour eux, pour se protéger, et ça c’est mal. » Thalia ne connaissait pas assez la famille Foster pour s’en rendre compte, mais en cet instant Eurydice était une reproduction fidèle de sa mère : le dos droit, le regard désormais clair, et pleine d’une assurance absolue qu’elle savait faire la différence entre le bien et le mal. La dite assurance qui avait poussé ses parents à se séparer et Freja à lui mettre Niels dans les pattes pour la faire changer d’avis.
« Et, en effet, ça a du être un choc. Il n’y aura pas de procès à cause de son amnésie, il est devenu inapte à être jugé. » Eurydice haussa les épaules : si Viska était désormais en sécurité, elle n’obtiendrait plus jamais justice. MS lui avait même volé ça. La brune repoussa le rideau de ses cheveux bruns derrière ses épaules dans un geste mécanique qu’elle faisait très souvent quand elle était contrariée. Elle claqua la langue sur son palais, agacée envers son père et son parrain, mais toujours sans savoir quoi leur dire.
Revenant au sujet plus neutre de leurs lectures, elle écouta le sujet de celles de son amie : « Je n’ai lu aucun des deux, ma mère surveille pas mal les romans que j’achète et je n’ai pas le droit de passer le rayon adolescent. » Elle supposait qu’en cela Eulalie s’entendrait bien avec les parents de Thalia. « J’attends que le nouveau tome des Gardiens des Cités Perdues sorte, sinon je viens de terminer le premier tome de Magnus Chase, par Rick Riordan. J’aime beaucoup les histoires inspirées par la mythologie. » Ce qui était le cas des deux sagas citées.
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Ξ Sujet: Re: Préoccupations [PV] Sam 14 Aoû - 13:00
Thalia n’était pas le genre de personne à s’offenser à la moindre petite contrariété. Comme elle était elle-même souvent plongée dans ses ouvrages, elle comprenait que l’on puisse mettre un peu de temps à revenir sur terre. Si elle s’en mettait à en vouloir pour la quatrième année pour cela, cela serait vraiment une bêtise monumentale, puisqu’elle n’était pas mieux. Le chat de Leith étant parti de son côté, elle s’accroupit pour faire face à celui de son aînée, approchant doucement sa main. « Ah oui ? Je suppose qu’ils sont comme les humains là-dessus, ils ont tous un caractère qui leur est propre, c’est peut-être pour ça. » Alors que là chat d’Eurydice la laissait lui gratouiller doucement le haut du crâne puis les oreilles et enfin le cou pendant quelques minutes, elle continua sur ce sujet. « Les chats m’aiment bien, et comme il y en a plein ici, c’est plutôt pratique. J’en veux un mais ma mère s’y oppose fermement… » Elle roula les yeux, signifiant tout ce qu’elle pensait de cette interdiction. Franchement, un chat n’allait pas la tuer ! Elle avait une cardiopathie, elle n’était pas faite de sucre… Elle avait bien plus de chance de se tordre la cheville dans les escaliers du château que de se faire griffer et d’avoir une infection suite à cela !
Plongée dans la contemplation du chat, elle releva la tête vers la brune, surprise par ce qu’elle venait de lui dire. « Hein ? Ah bon ? » Comme pour Viska, la petite anglaise restait loin des bruits de couloirs. Elle n’était pas une commère, même si elle aimait savoir quelques petites choses croustillantes, cela s’arrêtait généralement à qui son frère draguait -chose qu’il refusait de lui dire, mais elle n’était pas idiote, tout ce qui bougeait et était de sexe féminin avait l’attention de son aîné- et aux histoires d’amour de ses amies. Si Valentine était obnubilée par James, Dominique elle, n’arrêtait plus de parler d’Ash, qui était d’ailleurs, son petit ami depuis l’été. Thalia, elle, était toujours célibataire, son cœur faisant des pirouettes à chaque fois que son regard se posait soit sur Cassie, la belle et rebelle quatrième année, ou sur Nathaniel, le préfet de Serdaigle, qui était tout l’opposé de la rouge et or… Parfois, Thalia se demandait comment elle pouvait avoir des sentiments pour les deux sorciers en même temps, puis son attention était déviée sur un autre sujet, et elle en oubliait sa préoccupation. Elle était jeune, elle n’allait pas se préoccuper de cela trop longtemps non plus. Et puis, ce n’était pas comme s’il se passait quelque chose avec l’un ou l’autre, de toute manière, à part dans ses rêves les plus fous. « Tu n’es pas responsable de toute façon, ce n’est pas comme si tu avais pu choisir qui était ton parrain… Est-ce qu’elle des gens t’en veulent pour cela ? » Un sourcil haussé, la curiosité de la petite Serdaigle était piquée à vif. Elle jugeait peu sur une première impression, car on lui avait toujours appris à ne pas juger un livre par sa couverture, mais elle savait que c’était pas le cas de tout le monde.
Sa bouche s’arrondit à la suite de indications d’Eurydice. Elle n’avait pas du tout vu les choses sous cet angle, mais maintenant qu’elle le lui disait, en effet, ce n’était plus du tout une bonne chose que le père biologique de Spingate ait été oublietté. « Oh, je n’avais pas pensé à ça… » Et pourtant, elle était du genre à penser à toutes les stratégies possibles, un trait qu’elle avait pris de son frère, qui l’utilisait un peu pour tout et n’importe quoi, et surtout pour son propre bien, comme déduire les sujets d’examens. « Il n’y a pas d’autres moyens de l’inculper ? Je suis sûre qu’il doit bien exister quelque chose… Ce… Ce n’est pas normal qu’il puisse s’en sortir comme ça… » Si elle ne se mêlait pas à toutes ces histoires normalement, elle était cependant particulièrement outrée de ce qu’elle venait de découvrir. Jamais une telle chose ne lui était passée par l’esprit. Quand on voyait la situation sous cet angle, en plus de passer pour des sans-coeur, Magicis Sacra passaient pour les défenseurs d’un montre. Car là-dessus, Thalia n’avait jamais vraiment eu besoin de réfléchir, Nathan Symphonie était un monstre.
Thalia adorait partager ses lectures. Elle le faisait beaucoup avec Valentine mais aussi avec Eurydice. Parfois, elle partageait même cela avec Gabin, mais il fallait avouer qu’ils avaient plus tendance à se focaliser sur des livres parlant d’échecs. « Ma mère aussi, mais j’ai réussi à la faire plier pour Game of Thrones, en promettant de lire un seul livre par an… » C’était mieux que rien, et cela permettrait à la petite Serdaigle de capitaliser sur le fait qu’elle était plus âgée pour rompre cette promesse plus tard, mais au moins avait-elle pu avoir le premier. « Je te les prêterais si tu veux, quand j’aurais fini ! Ta mère n’en sauras rien si tu les lis à Poudlard, non ? » Quand son aînée lui parla de ses propres lectures, elle fronça les sourcils. Le premier ne lui que vaguement quelque chose, mais elle ne s’était jamais lancée dans la série. Le deuxième par contre, elle connaissait assez bien l’auteur, mais pas le livre en question. Elle l’avait vu dans les rayons mais n’avait pas pu le prendre. « Oh, j’aime beaucoup Rick Riordan ! Mais je n’ai pas lu celui-ci. Tu l’as ici ? Tu crois que tu pourrais me le prêter ? » Toujours prête à rajouter un livre de plus à sa pile à lire, Thalia s’avouait bien trop faible devant un un bon roman. « Chez moi, j’ai une liseuse, tu connais ? C’est un peu comme la tablette magique qui a été lancée, mais que pour les livres ! Mais elle ne fonctionne pas ici, c’est vraiment dommage… Oh, tu crois qu’on peut mettre des livres sur la tablette magique ? Ou alors… Faire une version sorcière ? Je suis sûre que ça ferait un carton ! » N’ayant pas encore de tablette magique -elle avait espéré en avoir une à son anniversaire, à défaut d’avoir un chat, mais non, loupé- elle ne savait pas trop comment celle-ci fonctionnait. Et devoir laisser sa liseuse sur son bureau à Oxford lui brisait le coeur à chaque fois, même si elle avait tout de même une affection toute particulière pour les livres papiers. « J’aime bien aussi la mythologie. Et tout ce qui rapporte à l’histoire, mais ça, c’est parce que mon père est chercheur en littérature médiévale je pense… Je ne compte plus les livres d’histoire qu’on a à la maison ! » Ou qu’elle voyait son père emprunter à la bibliothèque de l’université d’Oxford…
Ξ Sujet: Re: Préoccupations [PV] Sam 11 Sep - 8:05
Préoccupations« Probablement, et puis Flocon est un gros matou caractériel. » fit apparaître Eurydice avec un sourire conciliant à l’égard du chat blanc. Flocon avait été son fidèle compagnon pendant ses dernières années de primaire, lorsque Esther et Erwin étaient déjà à Poudlard et qu’elle devait rester seule dans une maison vide du matin jusqu’au soir. À l’époque, elle allait dans des écoles spécialisées, chèrement payées par sa mère, où elle apprenait autant à lire et à écrire qu’à vivre avec son handicap. Elle était parfois incluse dans des groupes classes normaux, dans l’ancienne école de ses aînés, mais malgré ces journées avec ses camarades, Eurydice se sentait très seule. Flocon, lui, était toujours là. Il se léchait les pattes à côté d’elle, sur le canapé, pendant qu’elle lisait et cela lui faisait au moins une présence. Pourtant, il n’était pas forcément facile à vivre, il était par exemple très difficile sur la marque de sa nourriture… alors elle ne s’étonnait pas qu’il ne s’entende pas forcément avec les autres chats de la Tour Serdaigle. « C’est dommage, mais au moins tu peux toujours jouer avec nos chats ici. » Eurydice prêtait la compagnie de Flocon à qui la voulait du moment que le matou était d’accord aussi. Pour l’heure, il était surtout occupé à sa sieste même s’il ronronnait par intermittence.
Concernant son parrain, Eurydice hocha la tête par la négative. « Non, personne ne m’en veut. Ma mère vient d’une famille plutôt tolérante avec les moldus, elle a même été en partie décimée par Voldemort lors de la guerre à cause de ça, alors on ne nous met pas dans le même panier que lui. » La réputation des Abbot protégeait Eustache depuis toujours, car cette famille ne se mariait pas nécessairement avec des sang pur, ils fréquentaient des moldus, alors qui aurait dans l’idée que l’une des leurs ait épousé un membre de MS ? Eurydice reconnaissait que ce raisonnement se tenait car, après tout, sa mère avait rompu avec Eustache quand elle avait appris, c’est bien qu’elle était exactement ce qu’on imaginait d’elle… et elle n’aurait jamais accepté Mat’ comme parrain pour sa benjamine si elle avait soupçonné quoi que ce soit de louche le concernant !
Si Eurydice avait abordé la question de Mat’, c’était surtout pour que Thalia puisse suivre la suite de son raisonnement. Sans savoir qu’elle connaissait directement quelqu’un de l’organisation – et encore, en réalité, elle en connaissait plus d’un ! -, on pouvait se demander pourquoi elle se triturait ainsi les méninges… mais si l’adolescente le faisait, c’était parce qu’à chaque faute morale de MS, ses sentiments pour son père et son parrain vacillaient dangereusement. « Malheureusement, non. Cela ne veut pas dire que Nathan Symphonie pourra refaire sa vie car, à son âge, perdre toute sa mémoire laisse de grosses séquelles. Il sera sûrement enfermé quelque part pour le restant de ses jours, peut-être à Sainte-Mangouste… mais il ne sera jamais jugé et Viska n’obtiendra pas justice pour ce qui lui est arrivé. » Ce qui rendait toute cette histoire injuste, justement. Eurydice ne comprenait pas comment son père ou son parrain avaient pu cautionner une telle décision. Mais peut-être ne l’avaient-ils pas fait, après tout, ils n’étaient pas tout seul dans le cercle intérieur, d’autres voix que les leurs comptaient. « Je trouve ça très triste. » conclut-elle de façon à expliquer la sorte de mélancolie dans laquelle Thalia l’avait surprise. Même si la Serdaigle connaissait peu Viska, elle lui aurait souhaité d’obtenir de quoi tourner la page de son enlèvement, d’aller mieux… Ce qui, par ricochet, aurait aussi aidé Alex, de qui Eurydice était déjà autrement plus proche vu qu’ils avaient grandi dans les mêmes cercles et qu’il sortait avec son amie d’enfance slash meilleure amie ! Ce ne serait pas pour cette fois, mais la brunette comptait bien continuer de prier pour que tout s’arrange car il n’y avait rien de plus qu’elle puisse faire…
Passant sur ces lourds sujets, les deux demoiselles en revinrent à leur sujet de prédilection, à savoir la lecture. Eurydice sourit avec sincérité lorsque Thalia lui proposa de lui prêter son livre pour qu’elle puisse le découvrir loin des yeux maternels : « Oui, pourquoi pas ? Même si je ne sais pas si c’est vraiment mon style de lecture. Il paraît que c’est assez sombre. » Or Eurydice était plutôt licorne et paillettes même si tout le monde avait tendance à se moquer gentiment d’elle à cause de ça. « Il est dans ma chambre, je te le descendrai pour te le prêter. » Vu qu’elle l’avait terminé, elle ne voyait aucune raison de ne pas le confier à sa camarade pour qu’elle puisse le lire. « Pour le moment j’aime assez cet opus, mais ma série préférée reste les Percy Jackson. » admit-elle sans mal. En même temps, c’était la série qui avait fait le succès de la saga des demi-dieux, c’était bien qu’elle avait de grandes qualités d’écriture. Mais ce qu’Eurydice avait surtout aimé c’est qu’elle gardait une certaine forme de légèreté là où les Héros de l’Olympe sombrait dans plus de noirceur. Quant à la série sur les dieux égyptiens, Eurydice n’avait pas du tout été convaincue, elle avait eu un mal fou à finir le second tome même si le troisième avait été meilleur. « Je n’ai pas de liseuse, mais je crois voir de quoi tu parles, et il me semble que Miss Reynolds parle d’une application de ce genre pour la tablette magique, mais je ne sais pas quand cette option sortira exactement. Il faut dire qu’elle a déjà beaucoup à faire avec celles déjà existantes. » Même si, de ce qu’Eurydice en savait, elle n’était plus du tout seule sur le projet puisque la tablette était distribuée par une grosse industrie dont sa mère s’était occupé de mettre les parts en bourse. La préfète des Gryffondor ne s’occupait plus que des nouveautés de ce qu’elle avait compris, ce qui était déjà pas mal pour une fille encore étudiante. Cela rendait Eurydice un peu songeuse, elle qui avait déjà du mal à obtenir l’autorisation de sortir de chez elle sans escorte se voyait très mal annoncer à ses parents qu’elle se lançait sur le marché du travail… même si, en fait, elle ne voyait pas du tout dans quoi elle travaillerait ! Elle n’avait aucun talent particulier en dehors du dessin, et ce n’était guère lucratif.
« En littérature médiévale, c’est intéressant comme domaine. Il étudie des textes de la légende arthurienne ? » Robert de Boron restait l’un des auteurs médiévaux anglo-saxon les plus étudiés et était considéré comme l’un des fondateurs de la légende arthurienne telle qu’elle était transmise à leur époque, il avait écrit de grands récits – tous faux historiquement – dans lequel apparaissait Merlin. Autant Eurydice était peu sortie des œuvres purement adolescentes, autant elle adorait tout ce qui touchait à la Table Ronde. Les histoires de chevalerie, c’était tout aussi magique que les histoires de demi-dieux et dans les deux cas il y avait souvent de la magie ! Et des licornes!
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Ξ Sujet: Re: Préoccupations [PV] Dim 26 Sep - 20:26
Thalia adorait les chats et était vraiment triste de ne pas pouvoir en avoir un rien que pour elle. Elle avait bien tenté sa chance lorsqu’elle avait été hospitalisée, tentant de jouer sur l’amour que lui portait ses parents et la situation pour essayer d’arriver à ses fins. Ça n’avait absolument pas fonctionné et la demoiselle avait été particulièrement en colère. C’était idiot, elle le savait, mais elle n’avait pas réussit à faire autrement. Elle avait retenté sa chance lorsqu’elle avait reçu sa lettre pour Poudlard, en disant à ses parents qu’elle irait sûrement mieux dans ce grand château avec un petit chat pour lui tenir compagnie, surtout si elle ne se retrouvait pas dans la même maison que Gabin. Encore un échec, donc, mais Eurydice avait raison, au moins elle pouvait profiter des chats qui étaient au château, même si parfois, les chats étaient moins en demande qu’elle pour les câlins.
« C’est déjà ça, ça serait vraiment pas cool qu’ils t’en veuillent à toi. C’est pas comme si tu y pouvais grand chose. » En soit, Eurydice n’avait pas choisit son parrain , il lui avait été attribué par ses parents, avant même sa naissance, donc bon. Mais cela devait être compliqué à vivre. Thalia était bien contente d’être sang-mêlée et pas Sang-pur ou née-moldue, tout cela lui semblait bien trop compliqué à vivre. Et elle avait déjà une situation compliquée à gérer au quotidien, elle n’avait pas vraiment envie de se prendre la tête avec autre chose, merci bien !
Alors qu’Eurydice lui expliquait un peu ce qu’il s’était passé avec le père biologique de Viska et ce que cela voulait dire pour la suite de l’histoire. Ce n’était clairement pas une partie de plaisir, elle en convenait volontiers, et elle n’avait pas du tout envie d’être à la place de la vert et argent. « Oh je vois. La pauvre. » L’idée qu’elle ne puisse pas avoir de justice, c’était vraiment horrible, et Thalia ne savait pas trop quoi en penser. Elle se demandait s’il était vraiment possible que le Ministère agisse ainsi, car même s’il ne pouvait pas s’en souvenir, tout le monde autour de lui s’en souvenait, non ? Viska s’en rappelait, n’était-il pas possible de lire dans ses souvenirs ? « Oui, c’est vraiment triste. J’espère qu’elle pourra au moins passer au dessus de tout cela et vivre normalement. » Même si Thalia n’était pas dupe, elle voyait très mal comment on pouvait reprendre une vie tout à fait normale et insouciante en ayant vécu tout ce que la Serpentard avait vécu.
A la remarque d’Eurydice sur les livres qu’elle venait de mentionner, elle hocha la tête, ne pouvant dire le contraire. « Hum, oui, ce n’est pas vraiment très bon enfant. Mais si tu n’aimes pas, au moins tu auras essayé ! Moi il y a plein de livres que je commence à lire et que j’abandonne parce que je n’arrive pas à rentrer dans l’histoire. » C’était aussi pour cela qu’elle aimait sa liseuse, car cela lui évitait d’avoir trop de livres dans sa valise quand ils partaient en voyage pour les compétitions de son frère et aussi pour éviter de surcharger sa bibliothèque. « C’est vrai qu’ils sont vraiment très bien, les Percy Jackson ! Dommage que les films n’étaient pas vraiment à la hauteur. Ils n’étaient pas mauvais, mais il manquait pas mal de choses. Tu les as vu ? » En bonne petite sang-mêlée, Thalia passait pas mal de temps au cinéma, quand elle n’était pas l’école. Le problème était surtout qu’elle devait rattraper, pendant les deux mois d’été et les deux semaines d’hiver tout le retard qu’elle avait sur les films sortis pendant l’année. Généralement, elle squattait la télévision, ce qui avait en plus le bon côté de rassurer ses parents puisque si elle était sur le canapé devant la télévision, elle n’était pas dehors à courir comme une folle ou à monter sur un balai toute seule, chose qui semblait être la pire des choses sur terre pour ses parents -et qu’elle évitait pourtant sciemment de faire !
Thalia adorait les livres papiers, mais elle avait un certain amour pour sa liseuse, ce qui était parfois assez difficilement compréhensible. Mais du coup, comme cette dernière ne fonctionnait pas à Poudlard, elle restait à Oxford et Thalia manquait cruellement de livres. « C’est vrai ? Ça serait trop bien ! » Bon, c’était une raison de plus qu’elle pouvait ajouter à sa liste pour avoir une tablette magique à Noël non ? Elle avait bien pensé économiser pour s’en payer une -et en réalité, elle le faisait, car au final, elle n’achetait pas grand chose avec son argent de poche, sauf lorsqu’elle se rendait au village sorcier de Pré-au-Lard pendant les sorties mais il n’y en avait eu que deux depuis la rentrée de Septembre et qu’il s’agissait de la première année où elle avait le droit de se rendre au village. « C’est vraiment top cette tablette, j’espère que j’arriverais à être aussi douée quand je serais plus grande. » Même si elle n’avait pas du tout envie d’être dans le même domaine que Vanellope, mais ses envies concernant le domaine médical et le domaine magique étaient particulièrement compliquées, et elles seraient difficilement réalisables si elle ne s’y mettait pas à cent pour-cent.
Hochant positivement la tête suite à la question de son amie, Thalia sentit ses lèvres s’étirer dans un sourire franc et une excitation monter dans son corps. « Oui ! Il a beaucoup de livres là-dessus, mais je crois qu’ils sont presque tous en français, en tout cas ceux que lui étudie. Moi, j’ai lu le Beowulf, mais je t’avoue que je n’ai pas compris grand chose, c’est en vieil anglais et ce n’est pas vraiment évident à comprendre. D’ailleurs, j’ai vu le premier manuscrit, je ne reconnaissais aucun mot, j’ai demandé à mon père si c’était vraiment de l’anglais… » Et si ce dernier lui avait affirmé que oui, il s’agissait d’anglais mais d’un dialecte, autant dire que la petite aiglonne n’avait pas cherché bien longtemps. « D’ailleurs, ça me fait penser qu’il voulait que je lise un livre, mais je ne sais plus le nom. Je pense que je l’ai oublié à Oxford de toute façon. C’est étonnant qu’il ne me l’ait pas envoyé encore ! Mais j’aime beaucoup être dans la bibliothèque de l’université d’Oxford, c’est super beau. Elle est encore plus grande qu’ici ! » Et forcément, pour une petite fille amoureuse des livres, ça ne pouvait qu’être un paradis sur terre, même si la plupart des livres n’étaient pas vraiment du même genre que ceux qu’elle avait l’habitude de lire.
Ξ Sujet: Re: Préoccupations [PV] Sam 9 Oct - 12:41
PréoccupationsLaissant de côté le sujet des habitants félins de Poudlard, Eurydice aborda ce qui la préoccupait, à savoir les dernières exactions de Magicis Sacra. La Serdaigle en venait à détester cette organisation, elle faisait beaucoup trop de mal au monde magique, mais dans le même temps elle avait des gens qu’elle aimait pour membres… de quoi lui donner la migraine, elle qui cherchait toujours à plaire à tout le monde. Elle était l’exemple vivant du mot « conciliation », et pourtant, ses talents en terme de jonglerie sociale ne l’aidait en rien à faire face à des situations aussi complexes. Comment continuer à regarder son père et son parrain dans les yeux quand on voyait le chagrin d’Alex suite au « retour » de son oncle ?
« Non, c’est sûr. On ne choisit pas sa famille, y compris son parrain. » Elle était trop petite quand elle avait été baptisée pour avoir eu son mot à dire. Et lorsqu’elle était enfant, elle aimait beaucoup son oncle Mat’, jamais avare de cadeau, et toujours très patient avec l’enfant qu’elle était. C’était aussi lui qui avait fabriqué son écritoire magique pendant l’invasion de Poudlard, et il fallait reconnaître qu’il était bien plus pratique qu’à l’époque où elle devait tout écrire à la main. Cela fluidifiait grandement les conversations avec toutes les personnes ne maîtrisant pas la LSU – autrement dit la majorité des élèves et des professeurs -.
« Ce n’est pas facile pour elle. Pour Alexandre non plus d’ailleurs. C’est surtout par lui que je sais où leur famille en est de toutes ces histoires. » raconta-t-elle à sa cadette Serdaigle, une lueur triste dans les yeux. Ash lui avait raconté dans quel état avait été le lion suite à leur visite à l’infirmerie pour voir Viska. Alex était hors de lui… et rien de ce que pourrait dire Eurydice ne pourrait y changer quoi que ce soit. Même Estefania se retrouvait bien démunie vu l’ampleur du problème. Alex était toujours sa petite amie, mais la lionne n’avait pas plus de solution que le reste de l’école pour soulager l’adolescent. Il voulait que sa cousine aille mieux, et il n’y avait pas de potions qui puisse lui obtenir ce résultat. « Dans l’immédiat, je ne suis pas certaine que vivre normalement soit possible, mais avec du temps et des soins, probablement. Il faut juste qu’elle soit patiente. » Le hic c’est que même Eurydice qui connaissait peu Viska en dehors de leurs relations communes était au courant que ce n’était pas franchement sa qualité première. Rien ne servait toutefois d’alarmer Thalia avec encore plus de détails déprimants, Eurydice aurait tout le temps de s’inquiéter de tout ceci avec Stef.
« Je n’aime pas abandonner un livre en cours de lecture, cela me donne l’impression de lâcher les personnages… alors je vais toujours jusqu’au bout même si parfois je lis deux livres en même temps. » Pour ne pas s’appesantir sur celui qui lui plaisait moins. Cela dit, même si Game of Thrones n’était pas, sur le papier, sa tasse de thé, peut-être qu’elle serait agréablement surprise une fois sa lecture entamée ! Après tout, elle avait désormais 14 ans, il fallait bien à un moment qu’elle diversifie un peu ses lectures ! « Non, je ne les ai pas vus. Mais cela fait seulement un an que j’ai une télévision et un lecteur DVD. » Cela avait été une demande qu’elle avait faite à sa mère l’été juste avant sa troisième année parce qu’elle avait craint un nouvel été en solitaire. Eulalie lui avait accordé ce petit plaisir et la Serdaigle avait regardé pas mal de classiques du cinéma moldu. Les Percy Jackson n’en faisaient évidemment pas parti, en plus comme elle avait lu les livres, cela ne lui avait pas paru être une priorité de les regarder. « Je pense que ce doit être difficile de mettre en image une saga aussi dense. » dit-elle toutefois après avoir réfléchi au rendu des livres en film. Elle avait déjà remarqué que les adaptations pouvaient être décevantes malgré son amateurisme dans le domaine cinématographique, mais c’était un peu normal, quand on lisait, on se faisait un peu son film dans son esprit et il ne ressemblait pas forcément à celui d’un réalisateur.
Eurydice sourit sans répondre concernant une éventuelle application liseuse et ne rebondit que sur la remarque suivante de Thalia : « Il n’y a pas de raison que tu ne puisses pas être aussi douée dans ton domaine que Miss Reynolds. » En réalité, Eurydice supposait qu’avoir à ce point l’esprit d’entreprenariat à seulement seize ans devait être plutôt rare, mais cela ne l’empêchait aucunement d’être confiante dans les capacités de Thalia – pour ce qu’en savait la brunette, sa camarade n’avait pas l’intention de se lancer dans le domaine des brevets d’invention de toute manière -. Chacun avait ses forces et ses faiblesses qu’il fallait ensuite cultiver ! Les siennes, Eurydice aurait été bien en peine de les dire, elle était sûre cependant qu’elle avait ses propres capacités. Déjà, elle était douée en classe, ce qui n’était pas négligeable. Peu d’élèves de son âge pouvait se targuer de maîtriser parfaitement les sortilèges informulés, même si dans son cas ça avait été plus une nécessité qu’un choix !
« Je vois, il doit probablement étudier les textes de Chrétien de Troyes. C’est un auteur français du Moyen-Âge qui a beaucoup écrit sur la légende arthurienne. J’aime beaucoup Yvain ou le chevalier au lion, même si Yvain est un rustre. » On n’abandonnait pas sa femme pour courir les tournois, la romantique Eurydice n’en démordrait pas ! « Je n’ai pas lu le Beowulf mais j’ai lu la transcription d’une conférence donnée par Tolkien à son sujet, c’était passionnant. J’aime beaucoup Bilbo ainsi que la trilogie du Seigneur des Anneaux. » révéla-t-elle même si cela surprendrait peut-être Thalia par rapport à ce qu’elles avaient pu dire précédemment. La raison était tout simplement que contrairement à Game of Thrones, les œuvres les plus célèbres de Tolkien étaient parfois rangées dans la littérature pour adolescent, endormant la méfiance maternelle. Au demeurant, bien que dense, ces œuvres n’avaient rien qui puissent choquer un jeune esprit. Eurydice avait plutôt été transporté par la magie de l’histoire et la beauté des descriptions. Elle songeait très sérieusement à voir les films un jour, mais ils étaient vraiment très longs !
« Je comprends, il me semble que c’est une université très réputée pour sa bibliothèque ! J’aimerais bien m’y rendre un jour si l’occasion se présente. » Si sa mère la laissait sortir aussi loin de chez elle donc…
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Ξ Sujet: Re: Préoccupations [PV] Jeu 14 Oct - 12:28
Tout ce qui était arrivé l’an passé n’était pas des plus joyeux. Thalia n’avait pas spécialement suivit toute l’histoire, mais personne ne pouvait passer à côté malgré tout. « Les sixièmes années ont tous l’air un peu ailleurs, en tout cas. Tous ceux proches d’elle. » Car Thalia les voyaient de loin, à défaut de les fréquenter. Elle était trop petite pour avoir le même cercle que ces derniers, même si elle appréciait grandement Magic Mix, qui comportait quand même bon nombre de filles de cette année là. Cela étant, elle suivait Magic Mix essentiellement pour Fiona, et la blonde ne lui paraissait pas particulièrement proche de Viska Spingate, mais forcément, quand toute une année était touchée, cela faisait forcément ricochet sur les autres, à plus ou moins grande échelle. « Si c’est comme moi, elle n’aura pas les soins qu’il faut dans le monde sorcier… » C’était triste à dire, mais c’était la vérité, et c’était pour cela que Thalia mettait toujours tout ce qu’elle avait en elle pour avoir de bonnes notes et d’excellents résultats scolaires. Parce qu’elle voulait être plus qu’une sorcière parmi d’autres et qu’elle voulait faire la différence, pour ceux qui pouvaient être plus ou moins dans le même cas qu’elle.
« J’avais beaucoup de mal au début aussi, mais finalement, j’ai compris que ça ne m’apportait rien de plus. Alors j’ai fait la paix avec moi-même, en quelque sorte ! » Quant au fait de lire plusieurs livres en même temps, Thalia était une habituée ! Entre celui qui était sur sa table de nuit, celui dans son sac au cas où, et ceux qu’elle prenait parfois juste parce qu’elle en avait envie, il n’était pas rare qu’elle ait plus d’une lecture en cours. Elle essayait quand même de ne pas en avoir trop en même temps, car c’était un coup s’emmêlèrent les pinceaux, à confondre les personnages et se tromper dans les histoires ! Un joyeux mélange qui ne voudrait donc rien dire au final, et qui aurait comme résultat une relecture de chaque livre un peu plus tard… « Ah oui ? Je pourrais t’envoyer les dvds par hibou si tu veux ! » Qu’Eurydice lui dise qu’elle n’avait pas la télévision et un lecteur dvd depuis longtemps ne la surprenait pas plus que cela. Si elle était une sang-mêlé, Eurydice était une sang-pur et de ce qu’elle avait pu comprendre, sa mère n’était pas des plus conciliante. Preuve en était, elle ne pouvait pas lire les livres qu’elle voulait ! Thalia n’imaginait même pas la tête qu’elle ferait si ses parents lui empêchaient de lire ce qu’elle voulait, déjà qu’elle n’avait pas le droit de faire pratiquement toutes les activités possibles et imaginables. « Oui, mais ça dépend des adaptations, certaines sont vraiment très bien faites ! D’autres par contre, c’est du gros n’importe quoi. C’est l’un des trucs un peu dommage en étant ici, je loupe toutes les sorties de films ! » Même si elle n’était pas une grosse consommatrice de films, contrairement aux livres, elle aimait quand même passer du temps au cinéma. Au moins là-bas, ses parents ne pouvaient pas lui dire toutes les cinq secondes qu’elle faisait des folies.
Alors qu’elle discutait des recherches de son père, Eurydice lui parla de quelques noms qui lui disaient vaguement quelque chose, elle les avait sûrement déjà vu dans la bibliothèque familiale ou sur les papiers de son père. « Je pourrais lui demander, si tu veux. Et il pourra peut-être me donner des titres intéressants que tu pourrais lire si ça t’intéresse. Il est toujours très content de partager ses études ! » Surtout que ses propres enfants n’étaient pas spécialement intéressés par le sujet de ses recherches -même si Thalia en lisait parfois quelques titres ou quelques pages- mais si Eurydice était demandeuse, il serait sûrement ravi de lui donner des indications ! « C’est vrai ?! Tu as eu le droit de les lire ?! Pour le coup, les films sont vraiment bien. Mais très longs. Très très longs. » Mais ils en valaient la peine, il fallait bien l’avouer. En tout cas, Thalia adorait les regarder, même si elle avait dû feinter la première fois, à rester réveillée et à regarder discrètement alors que ses parents voulaient plutôt qu’elle dorme. Mais comme elle avait été coincée pendant un long moment à l’hôpital puis après sa sortie… Et bien elle avait rentabilité le temps passé entre son lit et le canapé ! « C’est quoi ton film préféré du coup ? Tu en as vu beaucoup ? » Thalia ayant bien du mal à faire un top 3 de ses films préférés avait plutôt une liste de ses chouchous. Un peu comme pour les livres.
« Oui, elle est trop belle ! Enfin, elles sont trop belles, toutes, je crois que si je n’avais pas été une sorcière, j’aurais adoré aller là-bas étudier ! Ou travailler, comme mon père. » En soit, ce n’était pas parce qu’elle était une sorcière qu’elle n’en n’avait pas le droit, mais elle s’estimait déjà heureuse de pouvoir y emprunter les livres qu’elle voulait grâce à la carte de son père. « Je crois que ma préférée, c’est la Old Library, puis la Bodleian, et juste après, la Christ Church et la Radcliffe Camera. J’aurais pu te montrer des photos si j’avais une tablette… C’est trop nul. Mais peut-être que y’a mère acceptera que tu viennes une fois ? Je pourrais te faire visiter ! » Après tout, elle connaissait les moindres recoins de l’université et de ses multiples bibliothèques, autant que cela serve, non ?
Ξ Sujet: Re: Préoccupations [PV] Jeu 18 Nov - 14:31
PréoccupationsEurydice approuva les paroles de sa cadette d’un petit hochement de tête pensif. Thalia avait raison, les sixièmes années paraissaient un peu perdus depuis les derniers événements. Quand Viska avait été enlevée, ça avait été tragique, mais ça avait été quelque chose de surtout subi par la majorité comme un fait : ce n’était pas comme si un élève pouvait empêcher Magicis Sacra ou Nathan Symphonie d’agir ! Là, c’était un peu plus compliqué émotionnellement : Eury’ le constatait avec Alexandre, les proches de Viska avaient pour la plupart l’impression d’avoir manqué quelque chose. Bien entendu, les ressentis exacts devaient varier d’une personne à l’autre, mais la Serdaigle se mettait à la place des grands et elle se disait qu’à leur place, si une de ses amies avait attenté à ses jours, elle s’en serait voulu d’avoir loupé les signes… Alors qu’il paraissait évident que Viska avait sciemment caché l’étendu de son mal être pour ne pas inquiéter ses amis. Reprenant son écritoire, elle fit apparaître dessus : « Ce doit être difficile de mettre ce qui s’est passé de côté, surtout que Viska occupe une position particulière même au sein de l’école entre Sterne, la BAM, les cours d’arts martiaux... » Eurydice, par exemple, était à Sterne parfois j’oublie, mais en fait si et même en tant que rédactrice en chef du Hibou Bavard, force était de reconnaître qu’elle y parlait souvent de la cousine d’Alexandre. Et pourtant il y avait beaucoup d’élèves dans cette promotion particulièrement populaires ! « Possible, en effet, mais je crois que le professeur Jones veut installer une sorte de psychologue scolaire à Poudlard. » Ce ne serait sûrement pas suffisant pour un cas comme Viska, mais en revanche pour les autres élèves ce serait un apport intéressant si cela se concrétisait et ce sera le cas. Le bien être mental était, après tout, aussi important que le bien être physique.
Passant sur la possibilité d’abandonner un livre en cours de route (ce qui semblait être une hérésie à Eurydice), elles parlèrent un moment de Rick Riordan et de là de l’adaptation en film de Percy Jackson. « Oui, pourquoi pas ? Je trouverai forcément un moment pour les regarder. » Si elle avait passé une partie de l’été chez Eustache, elle n’était pas sans s’être fait une raison quant aux prochaines vacances qu’elle passerait forcément avec sa mère. Eulalie était encore très contrariée qu’Esther soit partie de la maison, alors l’ambiance ne serait pas au beau fixe, même après toutes ces semaines… Ce n’était pas pour rien que chacun des enfants Foster avait son petit caractère : leurs parents n’étaient pas mal dans ce domaine ! « Je ne trouve pas trop dérangeant de louper les sorties vu que de toute façon je dois attendre que les films soient en DVD pour les voir. Les cinémas font parti des endroits dans lesquels je n’ai jamais été. » Eurydice supposait que si Erwin se dévouait pour l’y conduire, elle pourrait s’y rendre, mais sa famille n’avait jamais été très motivée quand il fallait se mêler aux moldus. Les écoles primaires + les cours de langue des signes avaient constitué une sorte d’arrangement notable dont Eurydice se rendait compte à posteriori qu’il avait aussi constitué une sorte d’alibi pour Eustache : en acceptant que ses enfants fassent ce que voulait sa femme, il devenait un sang pur nettement plus ouvert d’esprit qu’il ne l’était réellement.
Approuvant d’un nouveau signe du menton la proposition de Thalia de demander à son père des ouvrages de référence, elle se lança ensuite sur le sujet de Tolkien, un auteur dont elle n’avait lu que les œuvres principales mais qu’elle appréciait beaucoup contrairement à moi. « Ils étaient rangés dans la section adolescents alors ma mère m’a laissé les lire, oui. Va savoir comment font les libraires ! » expliqua Eurydice avec un petit sourire amusé. « Je n’ai pas vu les films en revanche. » Elle espérait que cela viendrait, ils étaient sur sa liste de DVD à acheter en tout cas ! « J’en ai moins vu cette année, mais l’été d’avant j’en ai vraiment regardé beaucoup ! J’ai un faible pour les films d’animation ou les films en costume d’époque… mais je n’en ai pas vraiment un que je préfère. Peut-être parce que je n’en ai pas encore vu beaucoup ? J’ai été très touchée par l’histoire du Cercle des Poètes Disparus cela dit. » Et dans les films d’animation, elle avait préféré ceux avec des princesses récentes, comme Raiponce. En même temps, elle ne pouvait que se reconnaître dans une histoire de jeune fille enfermée soit disant pour sa sécurité !
Eurydice sourit ensuite face à l’enthousiasme de Thalia concernant la bibliothèque. Elle ne pouvait pas vraiment la commenter cependant, ne l’ayant vu qu’en photo. « Comme je n’en ai visité aucune, je ne peux pas te faire de classement, mais un jour peut-être ? » fit-elle apparaître avant d’ajouter. « Tu peux te mettre sur ma liste si tu veux, je dois négocier mes prochaines sorties avec ma mère. C’est un sacré challenge. Je n’ai jamais le droit de sortir à cause de ma gorge, c’est agaçant. » Mais Thalia devait connaître un peu ça aussi avec sa maladie cardiaque – encore qu’en terme de parano, il soit difficile de battre Eulalie -, alors elle comprendrait bien ce qu’elle voulait dire par là. Eurydice ne tombait plus beaucoup malade désormais, cela ne paraissait toutefois pas compter du tout aux yeux de sa mère ! Elle la traitait toujours comme quand elle était un petit nourrisson muet que tous les microbes attaquaient, mais maintenant elle était grande ! 2981 12289 0
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Ξ Sujet: Re: Préoccupations [PV] Sam 20 Nov - 15:01
La petite Serdaigle écoutait sa camarade, sans trop savoir quoi lui dire, quoi lui répondre et quoi en penser. Elle fronça légèrement les sourcils sur l’importance de la blonde, mais préféra éviter un débat stérile et dont elle n’avait, de toute manière pas une opinion particulièrement réfléchie. « Si tu le dis. » Thalia, elle, était des lieux de fréquenter Viska ou son entourage, donc ce n’était pas vraiment que l’état de la blonde ne l’intéressait pas, mais plus qu’elle ne trouvait pas qu’elle était plus importante qu’un préfet ou un capitaine de Quidditch. Mais chacun avait son point de vue sur la question, et au final, la petite Serdaigle était quand même désolée qu’elle subisse autant de mauvaises choses, ne le souhaitant pas même à son pire ennemi -alors oui, elle n’avait pas d’ennemi si ce n’est son coeur et ses poumons en carton, mais même quand même. Si la sixième année s’était attirée les foudres de Magicis Sacra, elle l’avait quand même un peu cherché, cela ne voulait pour autant dire qu’il fallait s’allier à son père qui était pris d’envies peu catholiques sur sa propre fille. Enfin bref. Concernant le psychologue scolaire, Thalia fixa Eurydice sans trop savoir quoi lui répondre. À Sainte Mangouste ils n’étaient déjà pas légion, les maladies mentales n’étant pas spécialement connues et reconnues dans le monde magique. Il faudrait donc trouver un sorcier qualifié, qui veuille, en plus de cela, s’occuper d’enfants. Cela lui semblait particulièrement fastidieux mais surtout, cette idée arrivait un peu après la bataille, non ? Elle aimait beaucoup son directeur de maison, là n’était pas la question, mais comme beaucoup d’adultes ces derniers temps, il semblait arriver trop tard.
Acquiesçant d’un hochement de tête ravi, Thalia se fit une note mentale de penser à envoyer les dvds à Eurydice lors des vacances de Noël. C’était encore dans un bon nombre de mois, mais il était hautement improbable qu’elle oublie. « Ah bon ?! Mais c’est trop bien d’aller au cinéma, en plus tu peux manger du pop-corn, ou des bonbons, ou même des nachos au fromage ! » Et comme cela n’avait rien à voir avec une activité physique, Thalia pouvait donc s’y rendre autant qu’elle le voulait, du moment que les films n’étaient pas interdits à sa tranche d’âge. En même temps, elle n’était pas vraiment films de guerre, ou a visée plus adulte, donc franchement, ses parents n’avaient de souci à se faire là-dessus. « J’aime vraiment bien y aller, surtout que c’est un peu le seul moment où je peux retrouver mes amis moldus d’Oxford. » Ceux avec qui elle avait grandit, avec qui elle avait été à la maternelle et en primaire, jusqu’à ce qu’enfin, elle ait l’âge d’aller à Poudlard et de retrouver son frère. Bien entendu, ce n’était pas évident de justifier une absence pendant dix mois de l’année, sans téléphone portable, sans courrier…
Eurydice lui expliquant par quel stratagème elle avait pu lire les livres de Tolkien, Thalia esquissa un sourire avant d’essayer de se rappeler où elle les trouvaient à Oxford. « Oh je vois. Oui, c’est vrai qu’en soit, ils sont vu comme de la littérature jeunesse… Il y a beaucoup de livres qui s’en inspirent, de près ou de loin, si jamais tu veux d’autres titres dans ce genre. » Certains disaient d’ailleurs que quelques livres étaient une pâle copie, mais Thalia avait encore une grande liste de livres à lire et elle n’avait pas pu tous les parcourir pour le moment. Cela étant, elle était bien déterminée à les lire une fois. « Oui, c’est peut-être parce que tu commences. Avec le temps, tu sauras ce que tu préfères et ce que tu n’aimes pas. Moi par exemple, je ne suis vraiment pas fan des grandes batailles qui durent très longtemps. C’était un peu dur du coup, dans Le Seigneur des Anneaux parfois, mais il faut dire que l’univers en vaut quand même la peine. » Peut-être était-ce parce qu’elle n’était pas du genre à chercher la bagarre elle-même - de toute façon, ce n’était pas avec sa force de moineau qu’elle allait gagner une bagarre, elle préférait provoquer sur un terrain sur lequel elle savait avoir l’avantage, les échecs par exemple, ou ses connaissances en histoire, aussi bien moldue -moderne comme plus moyenâgeuse- ou sorcière !
Hochant doucement la tête à l’explication de sa camarade, elle reprit : « Ma mère aussi n’aime pas trop quand je sors quand il fait froid. Mais je suis pourtant toujours bien couverte, donc bon. » Preuve en était, même maintenant alors qu’elle était à l’intérieur et que l’on n’était toujours pas en plein hiver, elle avait un gros pull en laine douce sur le dos, une chemise blanche par-dessous, et parce qu’elle avait été formatée depuis son plus jeune âge ainsi, un débardeur sous sa chemise. Elle était donc bien au chaud. « Tu me mets sur ta liste alors ? Comme ça je pourrais te faire visiter ! Je demanderais à papa si on peut avoir une seconde carte d’entrée, ils sont assez à cheval là-dessus… Et puis tu peux dire à ta mère qu’une bibliothèque, c’est en intérieur… » Comme elle était la fille d’un des chercheurs, elle avait accès à toutes les bibliothèques avec une carte spéciale, mais pour les autres, elle devait trouver une solution malgré tout !