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 PV • living off the words you said.

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Jensen McGowan
Jensen McGowan
Capitaine de Serpentard

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Âge : 17 ans (20.06.2000)
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Ξ Sujet: Re: PV • living off the words you said.   PV • living off the words you said. - Page 2 EmptyMar 12 Oct - 20:19

« C’est ça, prends moi pour un con tant que tu y es. » Levant les yeux au ciel sans même s’en cacher, Jensen ne cru pas un mot de ce que Viska venait de lui dire. Peut-être que Mulligan ne l’insultait pas devant elle -encore qu’il en doutait tout de même fortement- il était sûr et certain que le Gryffondor ne se privait pas avec le reste de la bande de lionceaux.

Comme souvent, ils ne se comprenaient pas. Cela semblait être un point essentiel entre eux, qui durait depuis des années maintenant. Et comme souvent, le meilleur moyen pour en parler était de se hurler dessus, comme quand ils avaient onze ans et qu’ils venaient d’arriver à l’école et que leurs croyances différaient du tout au tout. Ils avaient abandonné les cris l’an passé, encore que, ils avaient juste changé d’émotions. Mais maintenant, tout semblait être redevenu comme avant. Avant qu’ils n’aient été Jensen et Viska, un couple. « Parce que tu crois qu’il n’y a que ça ? Mais t’es vraiment aveugle ma parole. Le bracelet, ça ne t’as rien fait comprendre ?! » Pourtant, Jensen trouvait qu’il parlait beaucoup, qu’il se dévoilait beaucoup, malgré ce qu’il s’était passé et ce qu’il pensait. Comme quoi, ils ne s’étaient sans doute jamais réellement d’accord sur leur niveau de partage -à savoir : lui trop peu et elle beaucoup trop- « Le bouclier c’est grâce à Peo’ et tu le sais très bien. » Si ça avait été quelqu’un d’autre qui en avait été en charge, il aurait pu dire adieu à son droit de passage. A dire vrai, il ne savait même pas vraiment pourquoi on lui avait laissé la possibilité de passer ce bouclier malgré tout, alors qu’Ivalyana par exemple, en était interdite. Pourtant, ce n’était pas la brune qui avait largué Viska sans prévenir en juin dernier.

Si Viska se dépêcha de démentir ce qu’il pensait la concernant, quant à sa relation avec Mulligan, mais il leva les yeux au ciel quand elle parla de son honneur. Ce n’était pas à ça qu’il avait pensé en premier lieu, même si, bien entendu, cela lui était également passé par l’esprit après coup. Pourtant, il avait lu le journal, il savait, mais ça avait du mal à imprimer. La jalousie peut-être. Alors qu’elle lui disait qu’elle l’aimait depuis longtemps, Jensen ne s’y pas vraiment comment réagir, ce qui ne fit d’ailleurs pas du tout illusion, puisque sa réponse à la tirade Viska n’avait rien d’éloquent du tout. Passant une main dans ses cheveux, il regarda la blonde, sans trop savoir quoi faire, ni quoi dire. « Non mais, je pensais que c’était… Je ne sais pas moi, la peur, l’épuisement ou le fait d’être en sécurité chez moi… Pas… » Pas qu’elle ressentait déjà quelque chose pour lui, si ce n’est une attirance physique, que même lui -surtout lui !- ne pouvait absolument pas nier.

Il n’en croyait pas ses oreilles. Oui, il l’avait lu, mais il ne comprenait pas comment Viska pouvait s’être mis en tête qu’il allait sauter sur la première fille qui passait. Alors, oui, certes, il avait été à deux doigts d’embrasser Ivalyana dans le train retour le premier juillet, mais ce n’était pas tout à fait pareil. Déjà, ça n’aurait été qu’un baiser, puisqu’il n’aurait clairement pas couché avec la Serdaigle dans le Poudlard Express. Sa main se plaqua sur son front à l’excuse de Viska, et à la suite de ses mots. « Oui j’aime ça, mais avec toi, pas avec n’importe qui ! Putain Viska, tu clames me connaître mieux que personne et tu n’es pas fichue de comprendre ça ?! » Pourquoi n’avait-elle pas juste cru Peony ? Au final, la rousse connaissait la vérité, aurait-ce était trop compliqué de juste lui faire confiance et la croire, rien qu’une fois ?!

Se borner à vouloir faire changer Viska d’avis ne servait à rien, le Serpentard le savait mieux que quiconque. Depuis cinq ans, ils se prenaient le bec presque quotidiennement sur ce qu’ils croyaient, ce qu’ils connaissaient, ce qu’ils estimaient juste. Alors si Viska était persuadée de mériter ce qu’elle subissait, tout ce qu’il pourrait dire n’aurait sans doute pas l’effet escompté, bien au contraire même. Quant à sa question… Il n’en n’était pas sûr. « Tout. » Répondit-il alors, ce qui, pour lui, était une vérité. Il était désolé pour un milliard de choses : ne pas la voir protégée de son père, ne pas l’avoir retrouvée, ne pas avoir pu faire quoi que ce soit pour mettre une raclée à son père à l’époque, ne pas pouvoir lui en mettre une maintenant…

Ses yeux bleu-gris rencontrèrent ceux de Viska et il se surprit à ne pas savoir quoi y lire. De la détresse ? De la tristesse ? De la colère ? Peut-être un peu de tout cela en même temps ? En tout cas, la fatigue se lisait sans problème sur le visage de son ex petite amie, sans qu’il ne puisse savoir quoi faire. Elle prenait sûrement une ribambelle de potions, pour l’aider à se soigner, pour la faire plonger dans un sommeil sans rêve, qui n’avait peut-être rien de bien réparateur malgré tout. « Non, tu n'es pas seule. Tu n'as jamais été seule. J’aurais du faire plus. J’aurais… » Les mots se bousculaient dans son esprit et n’arrivaient pas à sortir dans l’ordre qu’il le voulait. Il inspira une fois, puis deux, avant de prendre. « Tu dois arrêter de vouloir protéger tout le monde, et accepter que c’est toi qui doit être protégée. J’aurais du faire plus en février et après, et là… Je n’aurais pas dû jouer aux cons. » Même si, dans son esprit, tout était parfaitement logique. Il s’était éloigné de Viska pour qu’elle reprenne goût à la vie… Ce qu’elle avait peut-être partiellement fait, dans les bras de Mulligan, ce qui lui donnait la nausée. Le sanglot qu’il capta lui fit instinctivement entourer la blonde de ses bras, la pressant doucement contre son corps. Malgré ce qu’elle semblait penser, ce contact lui avait manqué, plus qu’elle ne l’imaginait. Plus qu’il ne l’imaginait lui-même. Il dégagea les mèches de cheveux de la jeune fille qui lui tombait sur le visage d’un geste doux, essuyant du bout du pouce les larmes sur sa joue. « Je serais toujours là, 'Ska… mais je ne suis pas sûr qu’on soit… bons, l’un pour l’autre. Je te fais pleurer… » Et il détestait ça. Et ce n’était même pas la première fois. Malgré tout, il releva la tête de la jeune femme, déposant ses lèvres sur celles de Viska, ses doigts s’enfonçant dans ses cheveux, alors que la main posée dans le creux de son dos la rapprochait encore un peu plus du capitaine des vers et argents. Il sentit son coeur prendre de la vitesse et son souffle se raccourcir déjà, alors qu’il savait parfaitement que c’était idiot.
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Viska Spingate
Viska Spingate
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Ξ Sujet: Re: PV • living off the words you said.   PV • living off the words you said. - Page 2 EmptyMer 13 Oct - 17:41

LIVING OFF THE WORDS YOU SAID Jensen était têtu et la blonde jugea qu’il ne valait pas la peine d’insister : s’il s’était mis dans la tête que Flynn l’insultait, rien de ce qu’elle dirait ne le ferait changer d’avis, pas sans preuve, or elle ne voyait pas bien comment en apporter. Pour cette raison, elle se contenta de hausser les épaules… qu’il croit ce qu’il voulait après tout, son inimitié avec ses autres amis ne l’avaient jamais réellement concernée.

En revanche, Viska explosa quand il parla du bracelet. Il fallait croire que c’était leur mode de communication : s’ils ne criaient pas, ils étaient incapables de se parler. Et en même temps, c’était déjà le cas du temps de leur amitié qui avait tout de même duré quatre ans avant de prendre une autre direction. « Bien sûr que si j’ai compris ! Et j’y ai presque cru pendant des mois en me raccrochant à ce que je pensais savoir plutôt qu’à ce que tu ne disais pas ! Pour la première fois de ma vie, j’ai patienté en me disant que tu me parlerais quand tu serais prêt ou que tu me quitterais parce que je me trompais… j’ai attendu... Et tu as choisi la seconde option Jensen ! Tu te rends compte de ce que ça m’a fait ? Merde à la fin ! » Croyait-il que ça l’amusait d’être triste ? Elle avait essayé d’être optimiste, mais elle n’avait juste rien trouvé de positif dans le fait de se faire larguer… et certainement pas une preuve d’amour. Un bracelet avec un cœur dessus ne faisait pas le poids en comparaison à un chagrin si intense, surtout qu’elle ne se voyait pas continuer le porter, justement parce qu’ils n’étaient plus ensemble. Plus calmement, elle conclut sa tirade d’une voix attristée :  « Je ne pouvais pas te forcer à me parler mais ne vient pas ensuite me reprocher de ne pas comprendre, parce que je n’ai pas arrêté d’essayer figure toi ! » Seulement elle ne lisait pas dans les pensées et elle ne pouvait pas deviner ce qu’il avait dans la tête. Il ne pouvait pas lui reprocher d’avoir conjecturé, pas plus que de ne pas avoir cru Peony. Après tout, elle n’avait jamais pensé que la rousse lui mentait, elle avait seulement déduit que Jensen n’irait pas avoué à leur amie commune une raison trop gênante de l’avoir quittée, ce qui était très différent. Surtout qu’elle n’était pas en mesure, ni à l’époque, ni maintenant, de concevoir les raisons invoquées à la préfète par le capitaine.

« Les autres auraient pu essayé de la contredire et ils ne l’ont pas fait. Tu sais pourquoi ? Parce que si on ne se parle plus, c’est uniquement parce que toi tu m’évites, mais qu’ils savent tous que ne pas te voir, ce n’est pas ce que moi je veux. » Même les détracteurs les plus acharnés de Jensen avaient conscience que ce que voulait Viska, c’était se réconcilier avec lui. Elle se détestait d’avoir gâché leur amitié en tombant amoureuse de lui et ne s’était pas privé pour le dire sur tous les tons à tous. Faire barrage aurait été aller contre sa volonté, même si elle était la première surprise de constater qu’il était vraiment venu. Quand elle avait su que Peony l’avait mis sur la liste, elle y avait à peine songé, tellement il lui avait paru peu probable qu’il lui rende visite. En revanche, là où elle trouvait les choix de son amie discutables, c’était qu’Ivalyana ne puisse pas passer le bouclier… Mais bon, ce n’était pas comme si Viska comptait rester bien longtemps dans cette bulle.

Contrariée par la réaction de Jensen – qui visiblement apprenait qu’elle l’aimait depuis longtemps alors que ça n’avait rien d’un secret bien gardé -, sa mâchoire se contracta. Elle ne savait plus très bien si elle était en colère, triste ou les deux à la fois. « J’ai une tête à perdre ma virginité parce que j’ai la trouille ? » Elle s’était battue avec deux aurors l’avant veille, aussi se sentait-elle en mesure d’affirmer qu’elle ne manquait pas d’un certain aplomb. Si elle ne reviendrait pas sur sa première version qui était qu’elle s’était rendue chez Jensen parce qu’il vivait en Écosse, en revanche elle avait couché avec lui pour d’autres raisons, plus sentimentales que pragmatiques. « La vérité c’est que j’étais simplement heureuse que tu répondes à mon baiser et qu’ensuite tout a eu l’air tellement naturel que c’était... » Elle hésita parce que la mention du mot suivant lui asséchait la bouche désagréablement. Ça avait été l’une des premières choses, quand ils avaient discuté le lendemain, qui l’avait faite douter (dans le mauvais sens) de ce que pouvait ressentir Jensen pour elle - malgré la spontanéité encourageante de sa réaction quand elle l’avait embrassé cette nuit-là -. « C’était romantique, et parfait… c’était mon souvenir heureux d’ailleurs… pour mon patronus. » Celui qui l’avait sauvé de Nathan… Mais c’était du passé maintenant, elle était tellement brisée qu’elle n’était même pas certaine de réussir à produire une fumée si elle essayait de lancer ce sortilège.

« Avec moi ? » répéta-t-elle perdue… Ne vous y trompez pas, Viska savait qu’elle était plutôt douée, « un bon coup » comme diraient certains, mais elle n’avait pas la prétention d’être la seule dans ce cas. De toute façon, ce n’était pas vraiment l’important dans l’immédiat, ça paraissait même assez secondaire par rapport à l’énervement de Jensen dans la seconde partie de sa réplique. « C’est toi qui ne comprends pas ! J’ai tellement mal que j’ai envie de mourir, comment veux-tu que je crois que tu m’as quitté pour mon bien avec des émotions pareils ?! Je ne peux pas être aussi malheureuse pour… rien ! Il faut au moins que toi ça t’apporte quelque chose, du sexe, autre chose, n’importe quoi !!! Qu’au moins je puisse supporter mon chagrin en me disant que toi tu profites de la vie… même si c’est sans moi ! » Et finalement, en ceci, leurs raisonnements avaient été si semblables qu’ils avaient fini par s’opposer.

Viska fronça les sourcils quand Jensen lui dit qu’il était désolé pour tout mais ne trouva rien à lui répondre… parce que ça ne changeait rien à ce qui s’était passé. Ni pour elle, ni pour lui. Elle finit cependant par le rejoindre quand il lui demanda de ne pas recommencer à se faire du mal. Tout le monde essayait de la persuader, se sentant plus ou moins coupable de n’avoir rien vu, mais elle ne faisait porter la responsabilité de son état actuel sur personne – sauf Nathan évidemment, il était toutefois hors catégorie ! -. « Mais tu étais parfait en février Jens’… je n’aurais jamais pu supporter tout ce qui s’est passé pendant mon enlèvement si tu n’avais pas été aussi présent pour moi à mon retour. Même si je m’en voulais de te coller comme ça… ça m’aidait beaucoup. » Si elle était assez d’accord sur le fait que depuis, le comportement de son ex avait été autrement moins positif, elle ne pouvait pas le laisser diminuer l’aide qu’il lui avait apporté après son premier séjour à l’infirmerie. Avec lui à ses côtés, elle s’était sentie en paix, en sécurité… et ça avait été si important pour elle… trop peut-être. Car elle n’avait pas réussi à faire sans ce soutien depuis qu’ils avaient rompu, alors qu’elle n’était pas seule. Intellectuellement, elle le savait. Elle recevait même beaucoup de soutiens et pouvait s’en sentir très chanceuse.

« Il paraît que je ne pleure pas assez… » renifla-t-elle sans trop savoir quoi répondre à la première partie de la phrase de Jensen sur laquelle elle tiqua pourtant. Elle n’eut pas vraiment l’occasion d’y réfléchir sur le moment car après l’avoir prise dans ses bras - ce qui ne l’étonna pas spécialement en ces circonstances -, il l’embrassa. Ce geste, en revanche, elle ne l’avait pas anticipé. Pourtant, instinctivement, elle ferma les yeux et se laissa aller dans cette étreinte familière. Elle se pressa contre Jensen, se disant que ça ne portait guère à conséquence de juste profiter d’un instant volé. Après tout, c’était encore son anniversaire, ne pouvait-elle pas simplement voir cette étreinte comme un cadeau ? Cela ne résolvait rien les concernant, car les dernières paroles de Jensen lui laissait penser qu’elle avait été la seule à croire en leur couple, à penser qu’ils étaient invincibles tant qu’ils étaient ensemble… et désormais, sa propre confiance en eux était émoussée, parce que Jensen y avait renoncé en la quittant. Même Viska, optimiste par nature, ne pouvait pas avoir foi en quelque chose qui n’existait plus.

Et malgré cette certitude qui s’ancrait en elle, une douce chaleur se répandait dans son corps alors que ses mains glissaient du visage aux épaules de Jensen. Même si ce n’était qu’une illusion… au moins en était-ce une très agréable. Pour cette raison peut-être, elle laissa son cœur s’accélérer, un feu courir dans ses veines, et les baisers s’accumuler et s’approfondir. Pour ses dix-sept ans à peine soufflés, elle pouvait bien jouer les Cendrillon et se laisser porter jusqu’à ce que le sort se dissipe. La triste réalité reprendrait ses droits sur elle bien assez vite, et à ce moment-là, peut-être qu’elle s’attarderait sur cette histoire de ne pas être « bons l’un pour l’autre ».
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Jensen McGowan
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Ξ Sujet: Re: PV • living off the words you said.   PV • living off the words you said. - Page 2 EmptyLun 1 Nov - 9:28

Viska n’ajoutant rien sur son chaton de compagnie -comprendre Flynn donc- Jensen n’ajoute rien non plus, mais il n’en pensait quand même pas moins, et peu importe ce que Viska voulait lui faire croire ou tentait de se persuader, il n’y croirait pas un seul instant. « Ce n’est pour cela que tu te trompais ! » Même s’il voulait bien volontiers en convenir, ses actes n’étaient pas vraiment clairs. Mais comme elle disait le connaître, il avait cru qu’elle l’aurait compris. Visiblement pas, absolument pas. Et même avec l’intervention de Peony, rien n’avait semblé aller particulièrement mieux.

Quant à Peony, Jensen se doutait qu’elle l’avait mis sur la liste parce qu’elle pensait que c’était nécessaire et qu’elle aurait peut-être besoin de lui, à un moment ou à un autre, mais il avait du mal à se dire que malgré tout, les rouges et ors n’avaient rien dit. Encore que, savaient-ils qu’il pouvait passer la barrière ? Peony était capable d’avoir gardé la chose pour elle, sans le dire aux autres. « Ou alors ils ont peur d’elle, ce qui peut être une possibilité aussi. » Même s’il n’y croyait lui-même que très peu. Il savait qu’entre la rousse et l’autre idiote de Reynolds, ce n’était pas la joie, mais de là à lui faire peur, c’était peut-être un peu gros. Mais que voulez-vous, Jensen préférait l’aider que Peony s’impose plutôt que les autres lui laisse gracieusement la possibilité de venir. Nul doute qu’ils savaient qu’il était bel et bien venu, il allait en entendre parler. Victoire essayeraient même peut-être une nouvelle fois de lui porter un coup ? Ou elle lui lancerait un chauve-furie quand elle le croiserait dans la grande salle ? C’était une option !

À la remarque de la blonde, il leva les yeux au ciel. Pourquoi fallait-il qu’elle soit comme ça, par Merlin ?! « Ce n’est pas ce que je voulais dire Viska. Mais je ne sais pas moi, l’atmosphère était étrange, tu ne vas me dire le contraire, quand même ?! » Lui en tout cas, avait été tendu dès qu’on lui avait dit que Viska était là, alors qu’il était vingt-deux heures passées et qu’elle ne lui avait pas dit qu’elle comptait venir. Et surtout, elle était arrivée par la porte d’entrée, et non pas par la cheminée, alors que cela aurait été bien plus simple. « C’était naturel… » Comment aurait-ce pu ne pas l’être alors que tout son corps s’était enflammé en un quart de seconde ? Bien entendu, la tension entre Viska et lui avait grimpé depuis longtemps, il s’en était rendu compte bien plus tard, et ce soir là n’avait pas fait exception. Même si son corps avait réagit au quart de tour au baiser, au fond, il n’attendait que cet élément déclencheur pour passer à la vitesse supérieure. Par contre, Jensen n’était pas tout à fait d’accord sur la partie romantique de la chose, mais c’était avant parce qu’il ne l’était pas et qu’il avait une idée préconçue du romantisme ancrée dans son esprit, qui ne ressemblait pas vraiment à la façon dont s’était déroulée leur première nuit. Mais la partie la plus surprenante étant le fait que cela l’avait sauvée de Nathan, lui permettant de créer un patronus. « Ton souvenir heu… » sa voix se perdit avant qu’il ne puisse finir sa phrase et un voile sombre passa dans son regard. Il était vraiment un con. Pourtant, il l'avait lu dans son journal, mais ça n'imprimait pas.

« Oui avec toi ! Je n’ai couché avec personne d’autre. » Le « moi » était resté bloqué dans sa gorge, même s’il l’avait pensé très fort. Il ne pouvait, en réalité, pas lui en vouloir d’être aller voir quelqu’un d’autre, il l’avait littéralement poussée à le faire. Il avait juste été à des lieux de s’imaginer que Flynn Mulligan aurait été celui qu’elle choisirait. Et ça lui donnait la nausée. À la limite, qu’elle retourne vers cette fichue moldue de Mylène l’aurait probablement moins énervé. Mais comme elle n’était pas retournée à Glasgow, forcément… Alors qu’elle lui disait que son malheur à elle devait au moins lui apporter quelque chose à lui, il leva les yeux au ciel. Visiblement, ils se fourvoyaient complètement tous les deux. La rupture n’avait eu qu’à moitié l’effet escompté, et encore.

Viska lui disant qu’il avait été parfait en février lui donna envie de lui hurler qu’elle était complètement folle de penser cela. Il n’avait pas été parfait, loin de là. Il l’avait couvée, surprotégée, et l’avait empêchée de revivre normalement. Il avait même eu un mal fou à lui refaire l’amour, tout cela à cause d’un blocage qu’il ne parvenait pas à surmonter. Donc non, il n’avait pas été parfait, loin de là.

Quant à ses larmes, pour lui, c’était déjà bien trop. Il n’aimait pas la voir pleurer, et même s’il comprenait pourquoi les autres disaient qu’elle ne pleurait pas assez, il n’avait pas envie de la voir les joues toutes mouillées. Pas à cause de lui. Et sans qu’il s’en rende compte, sans qu’il sache réellement pourquoi, ses lèvres touchèrent celles de Viska, dans un baiser presque automatique. La blonde se serra contre lui et il resserra ses bras autour d’elle, l’un descendant dans son dos. Les mains de la jeune femme se posèrent sur son visage avant de descendre sur ses épaules, et Jensen perdit pieds, une fois de plus. Rapidement, il souleva Viska, avançant en même temps, jusqu’à rencontrer un mur, le baiser s’approfondissant des deux côtés. Il avait envie d’elle, comme toujours, cela n’avait jamais cessé. Mais ce n’était ni le lieu ni le moment de toute manière. Il se mit une gifle mentale pour reprendre un tant soit peu conscience et contenance, laissant Viska toucher à nouveau le sol et leurs lèvres se séparant, bien difficilement. « Viska… » Le souffle court, Jensen s’éloigna de la sorcière, en se passant une main dans les cheveux. « Désolé. Je… Je vais y aller. » Récupérant son sac, qu’il passa sur son épaule, il s’arrêta l’espace d’un instant, y fourrant rapidement la main, et en sortit le cadeau qu’il avait pour elle. « Joyeux anniversaire. Fais attention à toi s’il te plaît. Et mange. » Il posa le paquet au bout du lit avant de décamper, passant devant la pièce où Pomfresh était, et refermant la lourde porte derrière lui. Il était un parfait idiot.
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Viska Spingate
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Ξ Sujet: Re: PV • living off the words you said.   PV • living off the words you said. - Page 2 EmptyLun 1 Nov - 18:27

LIVING OFF THE WORDS YOU SAID Une petite voix dans la tête de Viska lui soufflait qu’elle aurait dû être contente d’apprendre que son ex petit ami avait été amoureux d’elle et l’était même encore probablement vu ses réactions… La blonde était normalement quelqu’un d’optimiste, qui cherchait à voir le verre à moitié plein en toutes situations, mais là il y avait un hic : elle était aussi malheureuse parce qu’ils n’étaient plus ensemble – et parce que son père biologique était un sociopathe incestueux, elle n’avait pas oublié, elle s’occupait juste d’un problème à la fois – et de toute évidence que Jensen ait des sentiments pour elle ne changeait rien à cet état de fait. Il avait été son refuge et il ne l’était plus, c’était aussi simple et triste que ça. La gorge serrée, elle ne répondit donc rien à l’exclamation de Jensen, se contentant de le fixer avec des yeux tristes.

« J’en doute. » Victoire ou Vanellope n’étaient pas du genre à se laisser impressionner, même par la rousse préfète. Quant à Flynn et Alex, les deux derniers membres de la bande des lions qui entouraient Viska, ils avaient peu de rapport avec Peony en dehors des interactions la concernant elle. Et des quatre Gryffondor, elle ne voyait qu’Alex pour réellement approuver la présence de Jensen : pour tout dire il l’avait même menacée de traîner Jensen jusqu’ici pour que le capitaine la force à avaler son assiette. Par quel miracle ? Viska n’en savait rien. Alex devait s’imaginer que Jensen pouvait la faire plier, ce qui n’était pas totalement faux, mais comme le démontrait leur conversation actuelle, ils avaient des tas de trucs à régler avant de pouvoir se mêler de son alimentation.

« Et bien, oui, l’atmosphère était étrange, parce que finalement nous n’avions jamais été seuls tous les deux avec un lit à proximité, et tu dois bien admettre que plus que la peur que Nathan m’inspirait, c’est ce contexte là qui a entraîné la suite. C’était beaucoup plus facile de faire comme si tu ne m’intéressais pas avec Karen et Kate en train de nous casser les oreilles à deux mètres que seuls dans une chambre… » Tellement facile que la plupart du temps, elle parvenait à faire abstraction des sentiments que Jensen lui inspirait, se complaisant dans leur amitié et se rassurant en se disant qu’au moins aucune autre fille ne paraissait plaire au brun… Elle regrettait l’époque où c’était simple de faire semblant, où ils étaient amis et où cela lui suffisait parce qu’elle ne connaissait rien d’autre. Parce qu’elle ne savait pas la différence qu’il y avait entre être dans les bras de Jensen et être dans ceux d’un autre…

Et elle ne pouvait pas le lui dire, parce que ça aurait été revenir sur Flynn et qu’elle n’y tenait pas, parce que cela les aurait entraîné dans d’autres débats et qu’elle se sentait fatiguée… même s’il admettait que leur première fois avait été naturelle, Viska savait qu’il n’y avait rien vu de romantique, et même après autant de temps cela lui paraissait être symptomatique de ce qui la séparait de Jensen : dès le départ, elle s’était sentie comblée par lui, alors qu’il restait toujours insatisfait entre ce qu’il pensait qu’il aurait dû faire et sa vision étriquée d’une relation romantique. « C’était toi mon souvenir heureux, je n’aurais jamais réussi à m’enfuir sans toi Jens’... » Freja l’aurait sauvée au bout d’un moment, mais elle ne se serait pas enfuie effectivement! Viska insistait mais ça lui paraissait important, parce qu’elle se disait que c’était peut-être le genre de chose qu’elle aurait dû lui dire à l’époque où ils étaient encore ensemble… maintenant, ça n’avait plus vraiment la même valeur puisqu’elle avait perdu son souvenir heureux en même temps qu’elle l’avait perdu lui.

Quelques répliques cinglantes lui passèrent par l’esprit sur le fait qu’il n’avait couché avec personne d’autre : ce « moi » qu’il n’avait pas ouvertement ajouté, elle l’avait parfaitement entendu. C’est uniquement parce que son tempérament jaloux l’empêchait de le provoquer sur ce terrain de peur qu’il ne la prenne au mot qu’elle retint des réparties très inspirées mais pleine de mauvaise foi. En vérité elle était très contente qu’il n’ait couché avec personne d’autre quand bien même s’était-elle habituée à l’idée que ce n’était pas le cas à force de se passer ses petits films catastrophes (et très peu crédibles pour la plupart). Restait qu’elle ne comprenait pas qu’il prenne aussi mal sa relation avec Flynn puisqu’elle avait toujours été la plus jalouse d’eux deux d’une part et parce que dans la chronologie des faits, elle avait été avec Flynn avant d’être avec lui. Pas de façon aussi sérieuse, c’était à peine s’ils avaient eu un flirt un peu chaud au bal de Noël de l’année précédente, mais ça lui paraissait évident – à elle – que puisque Jensen l’avait quitté, elle reprendrait là où elle en était avant leur histoire. Son attirance pour le lion n’avait pas magiquement disparu et avait été assez simple à raviver, contrairement à ses autres anciens flirts avait qui elle avait plutôt pris de la distance. Elle n’avait pas eu envie de se faire abstinente, mais elle n’avait pas eu envie non plus de reprendre sa légèreté d’antan… justement parce que son histoire avec Jensen était passée par là, lui dévoilant tout ce que les relations superficielles n’apportaient pas. Elle avait besoin de se sentir appréciée pour autre chose que son physique malgré son cœur brisé.

Moins en colère une fois cette dernière passe retenue – pour le mieux car Viska aurait au moins intégré de toute cette conversation que Flynn était un sujet sensible -, ils abordèrent une partie moins tumultueuse mais plus douloureuse de leur rupture… Elle sentait combien il n’était pas convaincu par ses paroles et ne savait pas quoi lui dire pour qu’il comprenne tout ce qu’il lui avait apporté. Elle n’avait pas eu l’impression qu’il l’étouffait et elle avait apprécié être couvée, sinon elle lui aurait dit d’arrêter… son blocage pour reprendre leur intimité l’avait certes plus dérangé mais il avait fini par le dépasser, en tout cas assez pour qu’elle ne se sente ni triste, ni frustrée, et elle n’en avait pas demandé plus. Elle n’avait pas attendu de lui qu’il soit parfait dans l’absolu, il l’avait été à ses yeux, et ça aurait dû compter…

Toute cette tension finit par avoir raison d’elle, laissant couler des larmes silencieuses dont le flot s’interrompit quand il l’embrassa. Aussitôt, Viska sentit de nouveau le feu de la passion l’embraser et elle n’opposa absolument aucune résistance quand Jensen la souleva dans ses bras pour la coller contre le mur dans une étreinte qui n’avait rien de bien innocente… mais qu’il interrompit largement avant que quoi que ce soit n’ait lieu. Elle eut du mal à le laisser se dégager de ses bras : parce qu’elle savait que ce moment était un accident, elle n’avait pas envie de le voir se terminer et de se retrouver de nouveau face à la réalité de leur séparation. Tout oublier dans ses bras était tellement tentant qu’elle songea même une fraction de secondes à le supplier… ce qu’elle ne fit finalement pas car, outre que Jensen ne serait probablement pas sensible à cette demande, elle était toujours enfermée à l’infirmerie avec seulement un tissu pour les protéger des regards extérieurs. Tant qu’à n’avoir qu’une seule chance de recoucher avec Jensen, celle-ci n’était vraiment pas à la hauteur de ses espérances.

« Jens... » commença-t-elle alors qu’il passait la main dans ses cheveux dans un geste qu’elle ne connaissait que trop bien. Il était annonciateur d’une fuite… or elle n’avait pas tout à fait fini de dire ce qu’elle voulait. Adossée au mur, les yeux fixés sur lui intensément, elle reprit la parole d’une voix un peu essoufflée mais claire. « Pour ce que tu as dit tout à l’heure… je crois que nous faisions ressortir le meilleur chez l’autre, moi en tout cas je me sentais invincible en sachant que je pouvais compter sur toi pour me soutenir. Mais je ne pouvais pas être la seule à croire en nous alors ça a capoté… j’espère qu’un jour tu verras tout ce qu’on peut s’apporter, et si ça arrive, et bien… tu sais où me trouver. » Elle avait bien compris que Jensen avait des choses à régler, des questions auxquelles il devait répondre par et pour lui-même, mais elle ne pensait pas pouvoir lui en dire plus pour l’aider. La balle était dans son camp, et à défaut d’être un couple, ils pouvaient toujours être amis.

Elle alla s’asseoir sur le lit tandis qu’il déposait un cadeau pour elle sur le bout du lit. Elle tâcha de rester impassible, de ne pas se remettre à pleurer, même si son cœur saignait… Et elle supposait qu’elle y parvint assez bien. « Merci... » murmura-t-elle quand il lui souhaita son anniversaire. En un sens, il était venu pour ça au départ, et il l’avait dit : mission accomplie de son côté à lui. Elle attendit qu’il soit loin, guettant le bruit de la porte, pour fermer les yeux très forts en retenant un sanglot. D’un geste rageur, elle balança son plateau repas – froid depuis le temps – qui s’écrasa avec fracas. Elle resta quelques minutes à pleurer dans son coussin mais cette accès de tristesse lui passa finalement assez vite. Elle finit par se redresser, séchant ses larmes, pour aller ouvrir le paquet cadeau laissé par Jensen.

Vanille fatale, Viska sourit en voyant le nom du parfum, ce qui contrastait avec ses yeux rougis. Elle ouvrit le flacon et s’aspergea légèrement le poignet pour apprécier l’odeur de vanille bien présente, prouvant que c’était elle ce parfum, raison pour laquelle Jensen l’avait choisi. Elle resta un moment à regarder le parfum, jusqu’à ce que sa tante la rejoigne. « Tu sais que même si tu balances ton plateau, je vais juste t’en apporter un autre ?
- Je sais, oui.
- Alors… est-ce que vous crier dessus a servi à quelque chose ? Sa tante s’assit à côté d’elle, passant délicatement la main dans les boucles blondes de sa nièce avec affection. Pour la première fois depuis le retour de Nathan, Viska la laissa faire, même si son regard était de nouveau distant.
- Oui… il vaut mieux se dire les choses, même quand ce n’est pas agréable à entendre. » Elle aurait préféré que son ex petit ami soit capable de lui dire les fameux trois mots, mais s’il le pouvait, ils auraient sûrement au moins passé l’un de ses blocages alors ça n’avait pas vraiment de sens d’avoir des regrets à ce sujet. Elle échangea encore quelques mots avec sa tante au sujet du cadeau, de son journal lu par trop de monde, etc. Puis Myrielle nettoya les dégâts et partit lui rechercher à manger. Viska resta seule avec ses pensées, songeant surtout au baiser qui la perturbait, et pour s’en distraire, elle envoya des messages à Victoire… sa meilleure amie allait criser, mais tant pis !

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