Talk to me, baby. I'm goin' blind from this sweet-sweet cravin', whoa-oh. Let's lose our minds and go fuckin' crazy. I-I-I-I-I-I keep on hopin' we'll eat cake by the ocean. Walk for me, baby. I'll be Diddy, you'll be Naomi, whoa-oh. Let's lose our minds and go fuckin' crazy. I-I-I-I-I-I keep on hopin' we'll eat cake by the ocean.
« Aller maman, s’il te plaiiiiiiiit. » C’était un cri du coeur, lancé par les enfants Granger-Weasley, à leur mère, Hermione Granger-Weasley, qui n’était personne d’autre que là Ministre de la Magie britannique. Et pour quelle raison se liguaient-ils ainsi ? C’était très simple, Rose et Hugo Granger-Weasley avaient désespérément envie d’une pâtisserie. Et pas n’importe quelle pâtisserie, car il aurait été très facile pour leur mère de les déposer chez leur grand-mère Molly, dont la maison regorgeait toujours de gâteaux et autres sucreries, non, ils voulaient une pâtisserie de la pâtisserie Waldorf de Londres. Ils y allaient de temps en temps ou alors se réveillaient le matin avec des croissants et des muffins tous chauds de la pâtisserie sorcière, et en bons petits gourmands qu’ils étaient, ils en voulaient une maintenant.
Car non seulement il était l’heure du goûter, mais en plus de cela, ils avaient terminés tous les devoirs que leur école moldue londonienne, ils estimaient donc qu’ils avaient largement le droit à une petite pâtisserie. Si leur père avait été là, et comme il était encore plus gourmand que ses enfants, ils n’auraient pas eu à batailler bien longtemps, mais leur mère était toujours un peu plus dure à faire plier. Cependant, avec un peu d’entraînement et deux beaux sourires, les enfants Granger-Weasley savaient qu’ils étaient parfaitement capables de réussir à avoir ce qu’ils voulaient. Leur mère ne tarda d’ailleurs pas à rendre les armes, levant les deux mains en signe d’acceptation. « D’accord, d’accord, on va chercher une pâtisserie. » Un cri de joie s’éleva du bureau de la Ministre et elle en sortit rapidement avec deux enfants surexcités. « Noé, je vais chez Waldorf, voulez-vous que je vous ramène quelque chose en particulier ? C’est là que travaille votre mère, n’est-ce pas ? » Rose passa ses grands yeux bleus de sa mère au jeune, qu’elle trouvait très beau, et lui sourit. « C’est vrai ?! Oh la chance ! » Cela réveilla une pointe de jalousie, mais ce n’était sûrement dû qu’à la faim qu’elle ressentait. Car oui, pour du sucre, Rose avait toujours faim.
Une fois la réponse obtenue de la part de Noé, la petite troupe sortit du Ministère et se retrouva dans les rues de Londres, du côté moldu, puisque c’était là que s’était installé la pâtisserie. Une clochette retentit lorsqu’ils passèrent la porte et Rose inspira un grand coup, captant les odeurs de chocolat et de crème à la vanille. « Le paradis. » Elle jeta un coup soleil à son frère avant d’éclater de rire et d’acquiescer. Rapidement, leur tour arriva et elle colla presque son nez à la vitrine. « Oh maman, je peux avoir une part de Victoria s’il te plaît ?! » Sa mère elle, échangeait déjà avec la femme derrière le guichet, une grande blonde, qu’elle reconnut comme la mère de Noé. La commande prise, les trois Granger-Weasley s’installèrent à une petite table, en attendant. Rose laissa son regard se perdre dans la boutique, et au milieu des autres clients, elle remarqua un petit garçon, assit seul à une table, mais avec une pâtisserie devant lui. « Va le voir, si tu veux, c’est le fils de Drago. » lui dit sa mère, juste avant qu’elle ne lui pose la question. « Je peux ? » Après tout, son père n’était pas un grand fan de Drago Malefoy, et Rose l’avait assez entendu dire qu’il espérait qu’elle n’approche pas son enfant. « Bien sûr. Il doit être venu voir sa maman lui aussi, elle est pâtissière ici. » Le regard de la petite fille pétilla en un instant, et elle se leva avec sa part de gâteau, se faufilant entre les gens. « Salut, je m’appelle Rose, et toi ? Je peux m’asseoir ? » Elle espérait qu’il dise oui, parce qu’elle avait faim et elle voulait planter sa fourchette dans son gâteau !
acidbrain
Scorpius Malefoy*
Parchemins : 55Âge : 11 ans ♦ 4 avril 2006 Actuellement : 1ère année Points : 0
Standing up, keep me on a rise, lost control of myself, I'm compromised. You're incriminated, no disguise and you ain't never running low on supplies. Fifty-fifty, love the way you split it, hundred racks, help me spend it, babe. Light a match, get litty, babe. That jet set, watch the sunset kinda rollin' eyes back in my head, make my toes curl. Yeah, you got that yummy, yum.
Scorpius & Rose
Que faisait Scorpius Abell Hyperion Malefoy tranquillement installé à une petite table dans le salon de thé attenant à la pâtisserie Waldorf de Londres ? Sa présence n’avait rien de très étonnant. En réalité, il était l’un des enfants que l’on voyait le plus dans la boutique de la capitale. Sa mère y travaillait, et Scorpius appréciait de la retrouver là-bas, rester avec elle après la fermeture, goûter aux nouvelles préparations comme aux anciennes, lui donner son avis. Il aimait ces moments privilégiés avec sa mère, tout comme il adorait passer des moments avec son père, généralement dans son bureau au manoir Malefoy. Comme son éducation était assurée par des précepteurs, et que la plupart de ses cours avaient lieu en matinée et en début d’après-midi, il avait beaucoup du temps libre à passer à approfondir ses connaissances ou avec les différents adultes proches de ses parents –ou encore à coller sa chère petite sœur. Ce jour-là, il avait eu son cours d’histoire de la magie et d’histoire des sortilèges, et avait travaillé des morceaux au piano avec son professeur. Après le déjeuner. Abell était ensuite passé le chercher, Demi et lui, pour passer du temps avec ses deux filleuls, comme il les appelait sachant très bien que Drago, leur père, détestait quand il disait ça avec son arrogance particulière.
Au moment même où Rose insistait pour se rendre à la pâtisserie, et que Noé Montgomery, le nez dans ses dossiers, répondit un automatique : « Oui, bien sûr, tout de suite madame la Ministre », avant de lever le visage et de le tourner vers la Ministre et sa petite famille, soudainement plus alerte : « En effet, madame la Ministre, vous avez bien retenu. Je veux bien un muffin tout chocolat, c’est très gentil de votre part de me proposer cela », puis un : « Oui, j’ai vraiment beaucoup de chance, et je fais souvent des gâteaux avec ma mère » à la petite rousse, Abell déposait Scorp à la pâtisserie, sous son insistance. Il signala à Ashaiah la présence du petit blond avant de sortir, Demetria toujours dans les bras, car sa filleule voulait absolument faire un tour de manège. Par Merlin, qu’il était devenu faible face aux enfants…-ce qui amusait énormément Scorpius, bien évidemment, qui ne manquait jamais une occasion pour vanner le meilleur ami de sa mère.
Comme il était un peu le prince de la pâtisserie, sans être le fils de la patronne, Scorp s’installa et on lui servit immédiatement une part de cheesecake au citron, son préféré, avec un verre de jus d’orange. Son cerveau bouillonnait, comme d’habitude. Il n’avait pas demander à Abell de le déposer dans le lieu de travail de sa mère par hasard –Scorpius n’avait pas l’habitude de laisser quoi que ce soit au hasard-, il était déterminé à ce que, cette fois, sa mère accepte d’aller chez Ollivanders pour que sa baguette le choisisse. Il en avait marre de ne pas avoir sa future comparse, celle qui l’accompagnerait toute sa vie, et trépignait d’impatience à l’idée de faire ses courses pour la rentrée sur le chemin de Traverse, où il s’était déjà rendu avec sa famille et avec Abell ou Blaise de nombreuses fois. Mais sa mère refusait pour le moment catégoriquement, sous prétexte qu’il était trop jeune pour avoir déjà tout son matériel d’apprenti sorcier. Il est vrai qu’il n’avait pas encore tout à fait onze ans mais quand même ! Et quand il cherchait au moins à avoir ces manuels de cours, sa mère lui rétorquait qu’ils n’avaient pas reçu la liste définitive et qu’il avait déjà assez à lire dans les siens –ce n’était pas faux, certes mais elle se montrait vraiment trop dure !
L’esprit de Scorpius était en train de réfléchir au meilleur plan possible pour faire en sorte que sa mère craque : première étape, l’attirer à Traverse sur un prétexte fallacieux, par exemple pour prendre une glace, deuxième étape, se diriger tranquillement devant le magasin de baguettes et lui demander, avec sa meilleure expression de chiot battu héritée du seul et unique Bebell s’ils pouvaient entrer juste pour regarder maman, je t’assure !, troisième étape, toucher une baguette malencontreusement, et hop, le choix commençait. Il n’avait pas encore touché ni à sa boisson, ni à son dessert lorsqu’une voix retentit et le sortit de ses pensées. Il porta ses yeux bleus sur la fillette aux cheveux roux et aux yeux clairs, au visage clairsemé de taches de rousseur et lui adressa un sourire qui réchauffa toute son apparence froide. Un seul coup d’œil à la table derrière elle lui confirma ce qu’il savait déjà. « Rose…Granger-Weasley, n’est-ce pas ? » Il en était certain, il avait déjà vu sa frimousse sur plusieurs photos de la Gazette du Sorcier et sa mémoire photographique ne lui faisait jamais défaut –jamais. « Scorpius Malefoy, enchanté. Assieds-toi, je t’en prie. Tu as pris quoi comme pâtisserie ? » Le garçon se montrait toujours très poli, faisant preuve de son impeccable éducation, et avait ce côté accessible que ses propres parents n'avaient pas forcément au même âge. « Tu es venue prendre une collation avec ta famille ? continua-t-il, son regard se reportant sur son interlocutrice. On a le même âge, toi aussi tu dois avoir hâte d’entrer à Poudlard. » Ce n’était pas une question. Aux yeux de Scorpius, tous les petits sorciers n’avaient qu’une hâte : franchir les portes du château écossais pour la première fois.
Rose Granger-Weasley ressemblait beaucoup à son père, dont elle avait d’ailleurs hérité de l’initiale. Ronald et Rose, Hermione et Hugo, ses parents avaient tenu à faire ce petit clin d’œil qu’elle trouvait d’un romantisme parfait. Rose Elle, ressemblait presque en tout point à son père : elle avait les cheveux roux flamboyants, comme beaucoup de Weasley, des taches de rousseurs parsemées partout sur le visage et le corps, une peau très claire et des yeux bleus. Elle était aussi très gourmande et adorait le Quidditch - mais ne supportait pas les Canons de Chudley, au grand damne de son père. Il était donc facile de savoir qu’elle faisait partie de la grande famille des Weasley. Par contre, elle ressemblait aussi à sa mère sur certains points, notamment ses cheveux épais et bouclés, sa passion dévorante pour les livres et sa soif de connaissance.
S’il y avait bien quelque chose sur laquelle Rose se démarquait de son père par contre, c’est qu’elle ne se basait pas sur la famille des gens pour les juger. Elle ne comptait plus les fois où ce dernier s’était montré pour le moins désagréable vis-à-vis des personnes qu’il n’appréciait pas forcément, et il fallait bien avouer que Drago Malefoy - qu’elle n’avait jamais vu que de très loin - en prenait souvent pour son grade. C’était en grande partie pour cela qu’elle avait cru que sa mère allait lui dire de ne pas approcher le jeune garçon, même si elle savait que cette dernière était bien plus tolérante que son père. Par contre, il fallait bien avouer qu’elle ne savait pas vraiment comment elle allait être reçue. Si elle écoutait son père - ce qu’elle ne faisait jamais tout à fait, au grand damne de ce dernier qui désespérait de lui faire aimer son équipe chérie en lui sortant leur palmarès complet à intervalles réguliers - il allait la remballer rapidement et se moquer de ses cheveux et de sa famille. Mais elle avait envie d’espérer plus. Ils n’étaient plus à l’époque de leurs parents, tout le monde sorcier avait évolué non ?!
Ses grands yeux bleus posés sur le petit garçon, elle attendit qu’il lui réponde, sans que son sourire ne quitte ses lèvres. Quand il répéta son prénom avant d’ajouter son nom de famille, elle hocha vivement la tête, confirmant ses dires. « Oui, c’est ça. Les cheveux aident beaucoup paraît-il. » ajouta-t-elle, une de ses mains tirant doucement sur une mèche de cheveux roux. Elle avait bien vu qu’il avait regardé derrière elle, et sa mère étant connue comme la licorne, ce n’était pas bien difficile de comprendre qui elle était, elle. Son sourire s’élargit davantage encore lorsqu’il lui dit de s’asseoir et elle se pressa de poser son assiette sur la table et de tirer la chaise. « Enchantée aussi. C’est vrai que ta mère est pâtissière ici ? » Bien soir, sa mère ne lui aurait pas menti, mais autant s’en assurer quand même. « Une part de Victoria ! J’adore les fraises. Et toi ? C’est un cheesecake à quoi ? » demande-t-elle, les yeux rivés sur la part de gâteau du blondinet. « Oui, on est sorti de l’école avec Hugo et on avait finit nos devoirs. Rester au Ministère sans rien faire c’était un peu nul. Tu as un frère ou une sœur toi ? » Elle regarda rapidement autour d’eux, mais personne ne semblait ressembler à Scorpius. Elle planta sa fourchette dans sa part de gâteau, bien décidée à commencer son goûter, quand il lui dit qu’il allait lui aussi entrer à Poudlard. Enfournant tout de même le bout qu’elle avait coupé, elle hocha d’abord la tête avant d’avaler sa bouchée. « Oui. Je ne sais pas trop quelle maison serait faite pour moi. Papa veut que je sois à Gryffondor mais maman dit que je pourrais sûrement aller à Serdaigle. Et toi ? Tu as déjà une maison en tête ? » Elle savait parfaitement que son père avait été un Serpentard - son père ne cessait de le répéter comme un argument déterminant quand il n’était pas d’accord avec sa femme - mais peut-être Scorpius voulait-il autre chose ?
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Scorpius Malefoy*
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Scorpius savait bien que son propre père, à une certaine époque, aurait désapprouvé qu’il s’adresse avec tant de politesse, et avec le sourire, à une fille Weasley –si ce n’est que son père avait bien changé depuis ses onze ans et que la famille Weasley avait largement grandi en influence, notamment car deux de ses membres dirigeaient des départements au Ministère et l’une avait carrément été élue Ministre de la Magie. Sa mère aussi était connue pour sa froideur et son côté snob –ou avait été connue, d’après Abell, elle était beaucoup plus désagréable dans sa jeunesse "je t’assure Scorp, heureusement qu’elle m’a rencontrée, c’est uniquement grâce à moi qu’elle est devenue quelqu’un de sortable, et aussi grâce à moi qu’elle s’est mariée avec ton père, ne l’oublie jamais !" Son oncle, d’ailleurs, montrait une certaine intolérance envers les Gryffondors, même si l’une de ses meilleures amies avait fait partie de cette maison. Quant à son parrain, il était réputé particulièrement inaccessible et ne collectionnait pas les épouses contrairement à sa propre mère. De ce côté-là, et en dépit du fait qu’il n’avait pas fréquenté d’école, Scorpius était un garçon volontiers sociable, et qui aimait faire des rencontres –peu importe leur milieu social ou leur statut de sang. Bien sûr, son éducation lui avait imprimé l’idée qu’être Sang-Pur, ça se respectait, et ses capacités intellectuelles le laissait convaincu qu’il était plus doué que ses semblables, mais il ne traitait pas les autres différemment pour autant.
Aussi, lorsque Rose pointa qu’il avait dû connaître son affiliation grâce à ses cheveux, il s’abstint de tout commentaire roussophobe, ni de toute remarque méprisante, il n’avait rien à reprocher à son allure ni à son habit (lui-même portait une chemise verte foncée, un blazer gris chiné avec l’emblème de sa famille en pins, ce qui lui donnait un air un brin collé-monté et bien trop sérieux pour ses même pas onze ans, un jean et des chaussures Richelieu en cuir). « Il y a beaucoup de roux, en réalité, surtout au Royaume-Uni. Mais tu as les yeux de ta mère, Harry ton père. » De nouveau, aucune hésitation ne perçait la voix de Scorpius, dont la diction était toujours assurée, prenant bien soin d’articuler bref, tout le contraire de Leith. Il avait vu de multiples photos de Ronald Weasley, l’avait même vu en vrai en se rendant à Weasley, farces pour sorciers facétieux avec Abell (son oncle lui avait acheté une coloration rose qu’il avait versé dans le shampoing de sa mère, shampoing que finalement, Drago avait utilisé et évidemment, la couleur ne partait pas avec un sortilège), et la nuance du bleu des yeux de Rose était exactement la même que celle de son paternel. « C’est exact. Bien qu’elle n’ait pas besoin de travailler, ma mère a rejoint l’équipe londonienne de la pâtisserie il y a des années mais c’est très bien comme ça. Ça me permet de lui rendre visite ici, et de sortir du manoir par la même occasion. » Et bien évidemment, de goûter à tous les merveilleux gâteaux qu’elle cuisinait –même si Abell se jetait dessus avant lui, sans regarder si son filleul autoproclamé avait eu sa part ! « Les fraises c'est délicieuses, je comprends, mais ce n’est pas du tout la saison », observa-t-il en jetant un regard sévère au gâteau de la petite rousse. Quelle était cette idée de proposer un gâteau aux fraises en plein mois de mars ? Il faudrait absolument qu’il en touche un mot à sa mère. « Au citron. C’est mon préféré. » Bien sûr, il testait régulièrement d’autres pâtisseries, mais il est vrai qu’il revenait très souvent au cheesecake au citron.
Hugo Granger-Weasley, le petit frère de Rose. Il avait huit ans, soit plus de deux ans d’écart avec elle si la mémoire de Scorpius était bonne (or, elle était toujours bonne). « Vous allez dans une école moldue, je suppose ? », demanda-t-il tout en se doutant, au vu des convictions de la Ministre, que la réponse serait positive. « Une sœur cadette. Elle a cinq ans de moins que moi et fait ce qu’elle veut de tout le monde. Elle a traîné son parrain dans un manège –et crois-moi, il est du genre à ne y aller que contraint et forcé. » Une lueur d’amusement, mais aussi de tendresse à la pensée de sa sœur, s’était allumée dans le regard de Scorpius. Il avait beau avoir été élevé comme un enfant unique les premières années de sa vie, il n’avait aucun mal à tout partager avec Demetria –de toutes façons, il avait bien assez pour deux enfants. « Serpentard, bien évidemment. Je doute très sérieusement que le Choixpeau, même s’il n’écoutait pas les envies de celui qui le met sur sa tête, m’envoie ailleurs. La très grande majorité des adultes que je connais sont passés par Serpentard. » A commencer par ses parents, ses grands-parents, et une bonne partie de son arbre généalogique. Que Rose se destine plutôt vers Gryffondor, comme la plupart des Weasley, ne l’étonna guère. Mais la part en lui qui ressemblait à Abell préféra souligner : « Serdaigle est une belle maison, aussi. Les sages, les érudits travailleront ici, et pour les curieux, attendront les énigmes de la magie », récita-t-il en se décidant enfin à attaquer son cheesecake –moelleux et fondant en bouche comme d’habitude.
Ξ Sujet: Re: PV • strawberry shortcake. Mer 9 Mar - 23:06
Rose esquissa un sourire à la remarque de Scorpius, puis eu une petite moue surprise lorsqu’il parla de son père. « Tu l’as vu à la boutique de tonton George ?! » Son père avait quitté le Ministère depuis un petit bout de temps pour rejoindre la boutique de Farces et Attrapes, mais elle savait également qu’il ne portait pas spécialement le père du jeune garçon dans son coeur. Elle imaginait donc très mal Drago Malefoy venir déambuler dans la boutique de Traverse, mais peut-être se trompait-elle. Elle écouta Scorpius lui parler de sa mère avec attention et espérait pouvoir la voir ou l’entrevoir avant de partir. Sa description par Scorpius lui donnait l’air d’être magnifique et dotée d’une prestance hors du commun. « De sortir du manoir ? Tu ne vas pas à l’école alors ? Tu as des professeurs particuliers ? » Rose se demandait si elle aimerait avoir une telle vie. Probablement pas, elle était beaucoup trop habituée à voir plein de monde tout le temps, alors rester seule chez elle avec des professeurs qui passaient de temps à autre, très peu pour elle. Alors que le blond réprimait son choix pour les fraises, Rose haussa les épaules avant de répondre : « Je plaide coupable, mais j’adore ça et puis, c’est une confiture, ça va, non ? C’est sucré mais acidulé. » Moins que la framboise, certes, et cela dépendait des variétés de fraises, mais Rose adorait ce fruit rouge. Et puis, comme il s’agissait de confiture, elle avait très bien pu être réalisée lorsque la saison des fraises battait son plein, pas vrai ?
Comme Scorpius lui demandait s’ils étaient scolarisés dans une école moldue, Rose hocha vivement la tête de haut en bas. « Oui, maman voulait que l’on fasse comme elle. C’est sympa, même si on doit faire attention à ne pas faire preuve de magie devant les autres élèves. Elle n’est pas loin du Ministère, alors ils nous cherchent après les cours, et on reste soit au Ministère soit à Traverse. » Fallait-il qu’elle lui dise que son père était sceptique quand au choix de Hermione Granger-Weasley ? Non, ce n’était sans doute pas la peine ! Elle fut par contre ravie de savoir que Scorpius avait une petite sœur, même si elle était encore plus jeune que Hugo. « Oh ! Et elle s’appelle comment ? Elle va venir après ? » La rousse étant très curieuse et sociable, forcément, elle ne disait pas non à rencontrer de nouvelles personnes. Encore plus s’il s’agissait de la sœur de Scorpius, après tout, s’ils étaient de la même année, ils allaient être amenés à se voir régulièrement dès la rentrée ! Et puis lui voyait bien Hugo à la table derrière, ce n’était que normal qu’elle voit sa sœur à lui !
Bien évidement, Rose se voyait à Gryffondor, dire le contraire aurait été mentir. Cependant, elle voyait également ce petit côté Serdaigle dont sa mère lui parlait et elle arrivait à se dire que c’était en effet possible. Après tout, pourquoi pas ? Cependant, l’argument de Scorpius lui dit froncer les sourcils, ne comprenant pas pourquoi sa famille devait dicter son futur à lui. « Ça ne veut rien dire tu sais. Tu peux aller dans une autre maison, ce n’est pas très grave. Bon, je t’avoue qu’il n’y a pas de Serpentard dans ma famille et que presque tous les Weasley sont allés ou sont encore à Gryffondor… Mais si ce n’est pas ce que tu veux, je suis sûre que le Choixpeau t’écouterait. » Après tout, il avait écouté tonton Harry quand il avait demandé à ne pas être à Serpentard, pour ne pas suivre les traces du Seigneur des Ténèbres, et le vieux chapeau l’avait écouté ! Alors qu’elle mangeait un bout de son gâteau, elle se lança sur un autre sujet, espérant faire mouche. « Tu aimes le Quidditch ? Je veux entrer dans l’équipe de ma future maison, peu importe laquelle ça sera. Ma cousine Victoire est capitaine de l’équipe de Gryffondor, elle est trop forte. Mon équipe préférée ce sont les Harpies de Hollyhead, et toi ? » Il était rare que les enfants sorciers n’apprécient pas ce sport, et il lui semblait bien que sa mère lui ai déjà dit qu’elle avait croisé le père de Scorpius dans les gradins, lors d’un match. Puis, alors que Scorpius goûtait son gâteau, Rose lança, sans trop y réfléchir à deux fois : « Je peux goûter ? Je te laisse goûter mon Victoria si tu veux ! » Elle eut une petite moue de chaton, pour tenter de faire craquer Scorpius. Elle savait que c’était risqué, car si dans sa famille ils ne se gênaient généralement pas pour piquer dans les grands plats familiaux ou dans les assiettes du voisin - elle piquait souvent les fraises d’Albus, elle avouait - elle n’était pas sûre que le blond en face d’elle soit de ce genre là. Il était quand même bien plus guindé qu’elle, il fallait bien l’avouer.
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Scorpius Malefoy*
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Scorpius se demanda ce que les sorciers qui passaient dans la pâtisserie se disaient en voyant un enfant Malefoy avec une fille Weasley. En tout cas, il savait d’avance qu’Abell le féliciterait d’avoir réussi à brancher une fille alors qu’il l’avait laissé seul cinq minutes. Mais Scorpius était bien loin de songer à une quelconque tentative de drague, se contentant d’être ravi de discuter avec quelqu’un avec qui il partagerait els sept prochaines années de sa scolarité et bien plus encore. « Oui. Un ami de ma mère m’y a emmené une fois. C’est un grand garçon aux cheveux bleus, le fils Lupin, qui nous a accueillis, mais j’ai reconnu ton père dans la boutique. » En même temps, Ronald Weasley était aussi connu que ses deux autres acolytes Harry Potter et Hermione Granger-Weasley et il était difficile de le rater sur son lieu de travail.
Scorpius aborda brièvement sa mère avant que Rose ne le questionne sur sa scolarité actuelle. Le garçon sourit. Rose était visiblement une fillette très dynamique, bavarde, curieuse et qui posait beaucoup de questions –mais ça ne le dérangeait pas du tout. « En effet. J’ai de multiples précurseurs. Il arrive qu’ils m’emmènent à Londres pour visiter des musées, d’ailleurs, mais l’essentiel de mes cours se déroulent au manoir. » C’était une éducation solitaire de nature mais pour autant, Scorp ne se sentait pas seul. Il aimait discuter avec ses professeurs qui, s’ils étaient adultes, ne donnaient pas l’impression de le considérer comme un enfant dont l’opinion ne comptait pas, et il n’était pas sûr que ses capacités intellectuelles hors norme se soient bien épanouies dans un cadre classique. Ses parents avaient hésité à l’inscrire dans une école privée pour une année, histoire de l’habituer aux autres enfants avant son entrée à Poudlard, mais il avait insisté pour continuer avec ses précurseurs. Il aurait bien le temps de se faire aux cours en groupe lorsqu’il serait à l’école de sorcellerie. « Tout dépend si la confiture a été réalisé avec des fruits surgelés. », souligna le blond avec une certaine pertinence. Scorpius était un garçon agréable sous bien des aspects, mais il pensait constamment avoir raison. Sur ce sujet comme pour le reste, il n’en démordrait pas : les fruits de saison avaient bien plus de goût que ceux qui poussaient en serres.
Comme il l’avait deviné, les enfants Weasley étaient scolarisés dans une école moldue. « Ce n’est pas trop dur de se dire qu’on côtoie des enfants qu’on ne reverra sans doute plus jamais ? De devoir leur cacher qu’on va en Ecosse après pour y étudier la magie ? » Même si Scorp se rendaient dans des endroits moldus ave Abell, il n’en fréquentait pas personnellement et avait bien du mal à s’imaginer cacher une si importante face de sa personne à des gamins qu’il verrait tous les jours. « Vous habitez à Godric’s Hollow non ? Je l’ai lu dans un article. » Et comme chaque mot, chaque photo que ses yeux parcouraient, l’information était stockée dans son cerveau. « Demetria. Et je suppose que son parrain va la ramener, oui, sinon ma mère va crier au kidnapping », s’amusa-t-il. Abell passait beaucoup de temps avec lui, mais il s’arrangeait aussi pour être seul avec Demi, pour éviter qu’elle ne se sente mise à l’écart.
Comme bien des sorciers en devenir, Scorpius et Rose abordèrent la question de leur future maison. Pour tout apprenti sorcier qui passait à Poudlard, c’était une discussion incontournable. « Tu m’as mal compris, Rose. Ce n’est pas par rapport à ma famille que je veux aller à Serpentard, même si ça joue sûrement comme toi avec Gryffondor. Je sais que je suis fait pour cette maison, ces valeurs correspondent totalement aux miennes », répondit-il avec patience. La manière dont Rose lui avait rappelé qu’il pouvait s’éloigner de son ascendance ne l’avait pas particulièrement dérangé, mais il tenait à ce que les choses soient claires : il avait beau ressembler trait pour trait à son père, il n’était pas son père. La pression de porter son nom de famille, il l’endossait sans problèmes et savait bien que ses parents seraient heureux, peu importe la maison où il se retrouverait. Mais c’était Serpentard que Scorpius voulait, il n’avait aucun doute là-dessus.
Autre sujet universel pour les sorciers : le Quidditch. Scorpius fut ravi de découvrir que Rose, elle aussi, aimait le sport sorcier et se destinait à devenir membre d’une équipe à Poudlard. « On sera adversaires, alors, si tu n’es pas répartie à Poudlard. J’aimerais beaucoup devenir attrapeur, comme mon père, et je sais que l’équipe de Serpentard manque d’un titulaire à cette place en ce moment RIP Nono. Tu sais déjà quel poste tu viseras toi ? » Néanmoins, il voulait aussi s’essayer au poste de poursuiveur pour savoir ce qui lui conviendrait le mieux. « Les Harpies, c’était l’équipe dans laquelle ta tante a joué, n’est-ce pas ? Moi je soutiens les Canons de Chudley, même si on ne peut pas dire qu’ils mènent une incroyable saison jusqu’à présent. » Scorp grimaça. A dire vrai, cela faisait longtemps que les Canons n’avaient pas mené une bonne saison.
L’insistance de Rose, et son expression de chat mignon, pour goûter sa pâtisserie le fit sourire. Elle le fit penser à Demetria, qui voulait toujours une bouchée de tous ses plats et ne se gênait pas pour lui prendre sa fourchette avant même qu’il ne lui ait dit oui. « Si tu veux. Mais non merci pour le Victoria. J’attends la bonne saison pour les fruits rouges. » Il poussa son assiette dans sa direction. Tant qu’elle n’en mangeait pas les trois quarts, il survivrait.
Dernière édition par Scorpius Malefoy le Ven 25 Mar - 18:43, édité 1 fois
Ξ Sujet: Re: PV • strawberry shortcake. Mar 15 Mar - 13:55
Si sa mère l’avait poussée à aller voir le fils Malefoy, elle savait que son père serait d’un tout autre avis. Elle savait d’ailleurs qu’elle allait sans aucun doute devoir passer ce moment sous silence, tout en sachant que Hugo allait être un point faible dans son omission de vérité. Si son frère caftait, elle était bonne pour un tête à tête avec Ronald Weasley qui ne lui plairait sans doute pas. Elle comprenait, bien entendu, que son père puisse avoir une dent contre le père du jeune garçon, mais lui, il ne le connaissait pas… « Ah, Teddy ! Je l’adore, c’est mon deuxième cousin préféré, après Albus. » Car Albus avait une place toute particulière dans son coeur, mais Teddy arrivait juste après, même s’il était très -trop- souvent accaparé par Victoire. Mais comme il était sorti de Poudlard maintenant, et pas sa cousine, elle pouvait profiter un peu plus de lui.
« Mais les fruits surgelés ce n’est pas pareil… Et ça irait sans doute à l’encontre du standing de la pâtisserie non ? Que même une confiture faite en été l’année dernière, avec des fruits de saison, est toujours aussi succulente l’hiver suivant. » Si Scorpius voulait avoir le dernier mot, c’était mal connaître Rose, car elle ne se laissait pas facilement marcher sur les pieds et encore moins quand elle savait qu’elle ne disait pas des idioties. Les confitures, elle connaissait, mamie Molly en faisait des tonnes, tout au long de l’année, avec les différents fruits qu’appréciaient tous ses petits enfants. Rose aimait d’ailleurs beaucoup celle à la citrouille et à la pomme, qu’elle faisait exclusivement aux alentours de Halloween.
Scorpius lui disant qu’il n’allait en effet pas à l’école - moldue ou sorcière - et qu’il avait des professeurs qui venaient chez lui, Rose fronça légèrement le nez. Elle trouvait ça un peu triste, mais le jeune garçon ne semblait pas dérangé par la situation. Elle savait que c’était monnaie courante chez les sang-purs, surtout les vieilles familles qui étaient assez aristocratiques. Cela étant, son père non plus n’avait pas été à l’école primaire moldue ! Quant à elle… « Non pas trop. Je pense que c’est plus compliqué pour des enfants de nés-moldus. Nous on habite pas à Londres, donc on joue là-dessus, en disant qu’on sera de toute façon plus à Londres après. » Comme Godric’s Hollow était dans l’ouest de l’Angleterre, proche de Bristol, cela faisait une assez bonne excuse. Le seul problème était, peut-être, les téléphones portables inexploitables. « Oui c’est ça, vous vivez à Londres vous? »
Rose fit une petite moue à là repos e de Scorpius, espérant qu’il n’avait pas mal pris ce qu’elle avait dit. Elle n’avait rien contre Serpentard, même si elle visait Gryffondor. « Oh d’accord. Alors j’espère pour toi que le Choixpeau ira dans ton sens, mais tonton Harry m’a dit que si tu le souhaitais vraiment, le Choixpeau fera le bon choix. Après tout, ce n’est pas dans son intérêt de mettre un élève dans une maison où il ne pourrait pas s’épanouir… » La fin de sa phrase, elle la tenait plutôt de sa mère que de son oncle Harry, mais l’un dans l’autre, les discours des deux adultes se ressemblaient. Sa mère lui avait dit qu’elle était persuadée que le Choixpeau l’avait mise à Gryffondor car il avait décelé en elle des qualités qui aideraient Harry dans ses épreuves, alors qu’à Serdaigle, elle ne lui aurait été que d’une aide toute relative. « Je me demande dans quelle maison ira Albus… » dit-elle tout haut, bien qu’elle savait qu’il était plus soucieux de cette réparation qu’elle.
Ravie de voir que Scorpius aimait lui aussi le Quidditch, un grand sourire étira ses lèvres avant qu’elle ne lui réponde. « Je ne pense pas que j’irais à Serpentard, alors je suis désolée, je ne te ferais pas de cadeau sur le terrain. » Et si elle tenait de Ginny et de Victoire, Scorpius devrait s’accrocher. « Je pense à poursuiveuse, comme ma cousine et ma tante. » Même si tata Ginny avait aussi joué au poste d’attrapeuse et qu’elle tenterait sans doute aussi sa chance à un moment où a un autre. « Oui c’est ça, ma tante était poursuiveuse chez les Harpies. Tu en sais beaucoup sur ma famille, c’est… déconcertant. » dit-elle en fronçant légèrement le bout du nez. Elle savait que sa famille dans son ensemble était pas mal connue, mais elle trouvait que Scorpius en savait beaucoup, peut-être même trop. Peut-être entendait-il ses parents parler des Potter-Weasley et qu’il retenait le tout ? C’était possible. « Les Canons de Chudley ?! » s’écria-t-elle, un peu malgré elle, alors qu’elle pensait que seul son père avait des idées aussi saugrenues.
L’air de chaton mignon imprimé sur le visage de Rose se changea rapidement en joie lorsque Scorpius accepta de la laisser goûter son cheesecake - même si c’était pas covid - et approcha sa fourchette pour en prendre un petit morceau, tout en lui disant « Merci ! ». Elle ne comptait pas lui manger la part entière, si elle en voulait, elle pouvait toujours demander à sa mère ! « Rabat-joie. » dit-elle, un petit sourire taquin aux lèvres, la fourchette en attente devant sa bouche, alors qu’il faisait une remarque sur les fruits rouges. S’il semblait têtu, il ne savait sans doute pas que Rose l’était tout autant. Elle finit par mettre sa fourchette en bouche, dégustant le gâteau. « Huuummm c’est trop bon ! Tu as fait un bon choix ! Je comprends pourquoi c’est ton préféré. » Elle était sincère, le cheesecake choisit par le jeune Malefoy valait en effet le détour, et il était possible qu’elle revienne un jour en prendre une part pour elle - ou qu’elle ne le demande lors d’une commande que passerait sa mère - « Mais je préfère les fraises. » et la crème, bien entendu.
Alors qu’elle prenait un nouveau bout de son victoria, elle repensa à Noé en voyant une part de gâteau au chocolat passer dans son champ de vision. « Mais dis, tu connais Noé alors ? Il travaille avec ma mère, on lui a fait envoyer un muffin tout chocolat. Ils sont bons aussi. » Si Rose trouvait Noé très beau, elle savait également qu’il était bien trop vieux pour elle. Après tout, il n’était pas à Poudlard, il travaillait au Ministère, alors qu’elle n’était même pas encore entrée à l’école de sorcellerie. « Tu aimes le chocolat ? Et est-ce que tu fais des gâteaux avec ta mère des fois ? » Rose, un peu trop curieuse ? Peut-être mais si Scorpius en avait assez, il n’avait qu’à manger son gâteau plus vite…
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Scorpius Malefoy*
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Ξ Sujet: Re: PV • strawberry shortcake. Sam 26 Mar - 23:24
La famille Weasley était si grande et importante dans le monde sorcier britannique que ses membres étaient bien connus des mages, même des plus jeunes. Il n’était pas rare de voir leurs noms dans le journal et le fils Lupin avait notamment été l’acteur involontaire de la chronique de Rita Skeeter, chronique que sa mère veillait toujours à ce qu’elle ne traîne pas lorsque Scorpius voulait lire le journal. Mais Abell lui avait fait parvenir la prose de l’amatrice de scoops en secret quelle mauvaise influence cet Abell, et Scorp avait pu découvrir par ses propres yeux la plume de Skeeter –on employait pas le mot calomnie pour rien avec cette personne. « Albus Severus Potter. Un choix de prénoms intéressantpire ou mieux que James Sirius niveau honneur et honte ? A vous de décider ! Le fils de l’Elu dont le second prénom est celui d’un ancien Serpentard…Tout un symbole. Son frère aîné est déjà à Poudlard, il me semble ? » Comme Albus avait son âge et celui de Rose, c’était logique mais si Scorp savait beaucoup de choses, il lui manquait aussi pas mal d’informations sur Poudlard, les élèves qui y étaient. Il avait hâte d’en connaître davantage à la rentrée prochaine.
Dans le débat fruits de saison et gâteaux, Scorpius devait bien reconnaître que Rose dégainait quelques bons arguments. On lui avait appris l’art de l’élocution et de construire un discours, mais il n’était pas habitué à ce quelqu’un de son âge ait autant de répondant –généralement, c’était lui qui avait toujours le dernier mot. Certes, Scorp côtoyait peu d’autres enfants, hormis sa sœur et malgré son jeune âge, Demi était déjà un sacré numéro. Les seuls qu’il voyait était lorsqu’il se rendait aux soirées organisées pour la bonne société sorcière et peu d’entre eux avaient laissé une grande impression au très exigeant héritier des Malefoy. Il y avait bien ce McGowan qui, paraissait-il, était capitaine de l’équipe des Serpentard, et l’héritière des Blackthorn qui lui parlait comme à une personne d’intérêt, et non comme un simple gamin de dix ans, mais ils étaient tous deux plus âgés que lui. « Tu n’as pas tort. Les bonnes confitures peuvent être excellentes et la pâtisserie fait attention aux ingrédients des gâteaux. Il faudra que je m’assure de cette histoire auprès de ma mère. » Qui ne serait pas surprise qu’il émette un avis bien tranché sur les pâtisseries proposées en boutique. Après tout, il était son testeur attitré –avec Abell. Il adressa un sourire à Rose, nullement contrarié qu’elle le contredise. Il avait beau aimé être traité comme un prince, il appréciait quand ses interlocuteurs avaient de la répartie –et c’était le cas de la rouquine, indubitablement.
Rose vivait une scolarité bien différente de la sienne –ce qui n’avait rien d’étonnant considérant les milieux respectifs dans lesquels ils avaient été élevés. Scorp connaissait très peu le monde moldu aussi avait-il nombre de questions en tête et à l’image de Rose, il ne se gênait pas pour les poser. « C’est sûr que ça doit être trop bizarre de ne pas bénéficier de la magie au quotidien et soudain de découvrir qu’elle existe ! Beaucoup ne doivent pas y croire au début. » Comme beaucoup d’autres sorciers, Scorpius adorait la magie. Il n’imaginait pas la tristesse d’être un Cracmol : avoir grandi entouré par la magie et ne pouvoir lancer aucun sortilège ! Au moins les moldus ne connaissaient pas le monde magique et ne pouvaient regretter d’avoir des pouvoirs. « Non. Le manoir se situe dans le Wiltshire, dans la campagne. La plus grande ville la plus proche est Salisbury, et sinon il y a Bath mais c'est bien plus loin. » La demeure des Malefoy était écartée des autres, une volonté de la famille de ne pas se mêler au reste du monde, surtout les moldus, considérés comme des vermines. Scorp était loin de penser comme cela, même s’il pensait aussi que les Sangs-Purs avaient des prérogatives que les autres êtres humains n’avaient pas, tels que la richesse, la puissance et le pouvoir.
Scorpius n’avait aucun doute que le Choixpeau respecterait son choix d’être réparti à Serpentard, comme ses parents, sa tante, son parrain et Abell, et même si ce n’était pas le cas, comme il l’avait affirmé à Rose un instant plus tôt, il doutait être envoyé ailleurs. Il était un Serpentard dans l’âme, tout le monde le lui disait –et c’était assurément un compliment pour le petit blond. « Je ne sais pas si le Choixpeau a déjà fait des erreurs de répartition même si Dumbledore juge qu’il répartit parfois trop tôt. » Il faudrait qu’il pense à demander à un de ses précepteurs. « Les Potter forment une longue lignée de Gryffondor, et ne parlons pas des Weasley », observa-t-il alors que Rose se demandait où atterrirait son cousin. Avec trois enfants avec des patronymes aussi connus que les leurs, la répartition de septembre serait scrutée de toute part, sans nul doute.
« Tu as plutôt intérêt ! Je n’aime pas gagner trop facilement », affirma-t-il avec joie, promettant aussi à sa façon de se montrer toujours compétitif sur le terrain face à la fillette ça promet. Scorp aimait gagner, bien évidemment, mais il aimait aussi quand il avait du fil à retordre –et ce n’était pas toujours évident lorsqu’on était un génie doublé d’un sportif prétentieux, vous avez dit prétentieux ? Ce futur duel promettait d’être intéressant, même si Rose ne visait pas le même poste que lui. « J’en sais beaucoup sur beaucoup de sujets. J’ai une très bonne mémoire et on parle beaucoup de ta famille », répliqua-t-il d’un ton arrogant en haussant les épaules. Elle n’avait pas besoin de savoir tout de suite qu’il n’avait pas qu’une très bonne mémoire, mais une mémoire photographique. Vu qu’ils seraient dans la même promotion, elle s’en rendrait compte bien assez tôt. « Oui, les Canons. Ils comptent bien plus de fans que de Souaffles marqués ces dernières saisons, je sais, mais je continue d’espérer une remontée. C’est mon côté optimiste. » Il avait vu son équipe préférée jouer de nombreuses fois, son père obtenant facilement des tickets pour les matchs, et il savait qu’en dépit de leurs défaites répétées, les Canons faisaient preuve d’une détermination sans failles.
Scorp passa aimablement son assiette à Rose, souriant, amusé, devant l’expression de pure joie qu’elle afficha alors loin de savoir, à cet instant-là, qu’il s’agirait de l’une des expressions qu’il préférait chez Rose, cherchant constamment à faire apparaître une telle joie sur son visage constellé de taches de rousseur et…voilà que je m’emballe. Qu’elle lui dise qu’il était rabat-joie le surprit car il n’avait vraiment pas l’habitude, même si sa mère le grondait quelque fois, qu’on lui adresse ce genre de réflexions –même si c’était pour rire. Il devait bien avouer qu’il appréciait l’honnêteté et la spontanéité de Rose –il trouvait cela formidablement rafraichissant dans son monde où tout, ou presque, paraissait calculé. « Bien sûr que j’ai fait un bon choix, ce n’est pas pour rien que c’est mon préféré. » Il reprit son assiette et piqua sa cuillère dans la part de cheesecake restante. Scorpius ne doutait jamais de ses choix, et il n’avait pas besoin d’une validation extérieure même s’il était content d’avoir fait découvrir l’excellente pâtisserie à Rose –d’autant qu’il savait très bien que sa mère en gardait toujours de côté pour lui au cas où toutes les parts préparées soient commandées quel privilégié.
« Noé Montgomery ? Oui, je le voyais pas mal passer les étés. Sauf cette année, il doit être trop pris par son travail. J’ai aussi vu sa jumelle, et sa jeune sœur quelquefois. » Chiara lui avait donné l’impression d’être quelqu’un de très mur et de très mature pour son âge, ce qu’il ne pouvait qu’apprécier contrairement à d’autres. « Qui n’aime pas le chocolat ? Et oui, ça m’arrive. Même si je passe plus de temps à en manger qu’à en cuisiner. » Il fallait dire que sa mère ramenait très souvent des gâteaux de son lieu de travail, mais ce n’était pas Scorp qui allait s’en plaindre !
Dernière édition par Scorpius Malefoy le Mar 17 Mai - 12:52, édité 1 fois
Scorpius énonçant le nom complet d’Albus, Rose haussa les épaules. Les enfants de tonton Harry étaient toujours sous le feu des projecteurs, plus qu’elle et Hugo, mais elle ne leur enviait pas du tout la situation. « Moi je l’appelle Al’. De toute façon, personne ne nous appellent par nos deuxièmes prénoms, ça serait trop long ! » il n’y avait que lorsqu’ils se disputaient qu’ils usaient d’une telle technique et Rose savait bien que lorsque son père prononçait son nom complet, cela n’était pas de bon augure. « Oui, James est en deuxième année à Gryffondor. » Et en même temps, Rose ne voyait pas comment il aurait pu en être autrement, James étant littéralement obsédé par l’ancienne maison de ses parents et ne considérant les autres qu’à peine correctes à côtoyer - si l’on oubliait Serpentard, qu’il exécrait au plus haut point il va être servit le pauvre. Elle n’avait d’ailleurs pas réussit à lui tirer les vers du nez sur le bal de Noël et la catastrophe qui s’y était passée avec sa cavalière venant, aussi étrangement que cela puisse être, justement de la maison au Serpent.
Alors que Scorpius ne semblait pas vouloir lui laisser la victoire sur la question des fruits rouges à cette époque de l’année, elle esquissa cependant un petit sourire fier, se redressant sur sa chaise, alors qu’il en venait à admettre qu’elle avait raison et donc, qu’elle gagnait cette joute verbale - relativement innocente, certes, mais quand même. « Mamie Molly en fait des délicieuses, c’est pour ça. » Alors forcément, si sa propre grand-mère excellait dans les confitures - et pas que ! - elle ne pouvait qu’avoir de l’expérience dans ce domaine. Rose étant aussi gourmande que son père, ce n’était en même temps pas très compliqué.
Concernant les moldus, Rose savait de quoi elle parlait, après tout, sa mère était née-moldue et ses grands-parents étaient des moldus tout ce qu’il y avait de plus normal ! Dentistes, ils étaient revenus dans la vie de sa mère après qu’elle ait dû les oublietter pour les protéger du Seigneur des Ténèbres. « Ma mère y a cru de suite, et elle s’est plongée dans les livres. On a une grande bibliothèque chez nous et j’ai presque tout lu ! » Assoiffée de connaissances, Rose dévorait littéralement les livres et avait de la chance, sa mère ne l’empêchait jamais de lire ce dont elle avait envie. Malgré son jeune âge, elle avait donc déjà lu des livres assez poussés, sur la magie, l’histoire de la Magie ou même l’histoire moldues. Le blond lui révélant où il habitait, son regard s’illumina, en réalisant qu’ils étaient plus proches qu’elle ne le pensait au premier abord. « Ah, c’est pas très loin de Godric’s Hollow alors ! Enfin, de l’autre côté de Bristol quoi. Cool ! » Bon, bien évidemment, tout était relatif car la distance étant quand même présente mais elle trouvait cela drôle qu’ils y’a tient au final dans le même coin du Royaume-Uni. Comme quoi, elle avait encore beaucoup de choses à apprendre sur le jeune garçon !
Elle hocha doucement la tête quant au Choixpeau Magique, espérant que cela était vrai, car si elle était prête à taper du poing sur la table lors de sa répartition, elle espérait juste que la maison choisie serait réellement la bonne. Après tout, cela deviendrait sa deuxième famille ! Et avec une première aussi importante que celle des Potter-Weasley… « Pas tous les Weasley. Ma cousine Mini est à Poufsouffle. » Mais pour Rose, ce n’était pas très dérangeant, Dominique restait sa cousine et elle l’aimait malgré tout ! Après tout, Poufsouffle avait aussi été la maison de Teddy, donc ce n’était pas si mal comme maison ! Bien sûr, elle était un peu triste de se dire qu’elle ne pourrait probablement pas passer des soirées avec la blonde lorsqu’elle-même serait au château devant la cheminée de la salle commune, plus ou moins certaine que Poufsouffle n’était pas une option pour elle, mais si Mini y était bien, c’était l’essentiel.
Tendant son petit doigt au blondinet, Rose esquissa un grand sourire avant de reprendre : « C’est promis, pas de pitié ! » De toute manière, elle n’aimait pas perdre et encore moins ne se donner qu’à moitié, donc c’était sûr et certain qu’elle ne ferait pas de cadeaux à Scorpius s’ils en venaient à se retrouver l’un contre l’autre sur le terrain. Et elle fut ravie de voir que le jeune garçon était du même avis qu’elle, cela promettait donc de belles rencontres ! Alors qu’il lui disait qu’ils parlaient beaucoup de sa famille à elle, elle se demanda s’il parlait de sa famille à lui ou du monde sorcier en général. Si c’était la seconde option, elle le savait, sa mère était d’ailleurs au coeur des débats avec Magicis Sacra qui ne l’appréciait pas vraiment. « Chez toi ? En bien, j’espère ? » De ce qu'elle savait, entre son père et celui de Scorpius, ce n'était pas l'amour fou, même si, aussi étrange que cela puisse être, sa mère tempérait le tout. Mais comme MS ne les aimaient pas spécialement non plus, on ne savait jamais ! « Optimiste ? On dirait mon père. C’est carrément du rêve là… » Elle fit une petite moue un peu moque, il fallait bien l’avouer, mais vraiment, elle ne comprenait pas.
Si elle n’ajouta rien sur le cheesecake, se contentant de reprendre une part de son Victoria qu’il n’approuvait pas, elle remarqua cependant la fierté dont il fit preuve lorsqu’elle valida son choix. Parlant de Noé, elle fut ravie d’en apprendre plus sur lui. Comme elle ne lui parlait jamais vraiment, elle n’avait pas pu poser trente-mille questions au jeune homme, mais comme quoi, il y avait toujours moyen d’avoir des infos ailleurs. « Il a deux soeurs ? Je savais pas ! En même temps, je ne le vois qu’au Ministère, et je n’ai pas le droit de le déranger quand il travaille. » Et elle comprenait, car elle, détestait être dérangée quand elle lisait ou qu’elle faisait ses devoirs avec un sérieux jamais vu, alors forcément, déranger quelqu’un qui travaillait dont elle n’était pas spécialement proche, ça ne se faisait pas trop. Par contre Teddy, rien à faire, déso !« Je suis sûre que ça existe, des gens qui n’aiment pas ça ! Il y a quelque chose que tu n’aimes pas toi ? » A part les fruits rouges au mois de mars, s’entend…
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Scorpius Malefoy*
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Ξ Sujet: Re: PV • strawberry shortcake. Jeu 9 Juin - 1:32
« Pourquoi ? Quel est ton second prénom à toi ? », demanda Scorpius d’un ton curieux. Celui d’Albus était connu, le choix de Severus avait apparemment fait tout un foin à l’époque de sa naissance d’après ce que lui avait déclaré Abell mais peut-on vraiment croire un individu qui porte le surnom secret Abeille ? mais les seconds prénoms de tous les enfants Potter-Weasley n’étaient pas ainsi débattus –il y avait des sujets quand même plus importants à aborder, et encore heureux. Le sien n’était pas un héritage d’un proche Abell en est encore outré, c’était le nom d’un Titan grec, le dieu de la lumière, et d’une lune de Saturne, un lien astrologique qu’il y avait également dans son premier prénom. Scorp n’était en tout cas pas du tout surpris que l’aîné des Potter se retrouve à Gryffondor, la maison familiale, c’était comme si lui, l’héritier des Malfoy et des Greengrass, était réparti ailleurs qu’à Serpentard, c’était tout de même bien peu probable…même s’il était vrai que James aurait pu être très éloigné du caractère de ses parents mais non, ce rôle est déjà pris par Albus.« Tu sais qu’Ilvermorny a basé son système sur Poudlard ? Mais leurs maisons sont très différentes de Poudlard. Moi je pense que le Serpent cornu me choisirait, mais les Oiseaux-Tonnerre et les Womatou représentent deux caractéristiques des Gryffondors », remarqua-t-il. Très passionné par la magie, Scorpius s’était évidemment renseigné sur les différentes écoles de sorcellerie, et avait été épaté des similitudes entre l’école américaine et l’école écossaise, similitudes qui s’expliquaient par les origines de la fondatrice.
Rose s’y connaissait visiblement en confitures, et ce grâce à sa grand-mère paternelle. Scorpius avait du mal à imaginer ce à quoi ressembler les moments dans une si grande famille que celle de la rouquine. Scorp était un enfant moins seul que son père, déjà parce qu’il avait une petite sœur géniale et adorable, mais sa famille restait peu étendue et il n’avait pas de cousin germain la faute à Daphné. Il était proche de ses parents, mais il entretenait une relation moins familière avec ses grands-parents que Rose avait l’air d’avoir avec les siens –en tout cas aucune de ses grands-mères ne savait faire de confiture. Au moins sa mère pouvait toujours lui préparer de bonnes pâtisseries.
Ce qui différait énormément entre les deux futures premières années étaient évidemment leur milieu social. Même si le père de Rose était un Sang-Pur, on ne pouvait pas dire qu’il ait fréquenté les mêmes soirées mondaines comme les Malefoy. D’ailleurs, Scorp ne l’avait jamais croisée dans l’une de ces soirées. Rose connaissait aussi très bien le milieu moldu, alors que le seul lien du blond avec ce même monde s’avérait être le meilleur ami de sa mère qui, comme on le sait, n’est pas une référence et Abell était un Sang-mêlé, donc il n’avait pas la même expérience de vie qu’Hermione Granger-Weasley –avec qui il était dans la même promotion. « Je n’en attendais pas moins de la maison de la sorcière la plus brillante de sa génération. Tu te sens à la hauteur de la réputation de ta mère ? », demanda-t-il d’un ton volontiers provoquant, en plantant ses yeux clairs dans les prunelles azures de la fillette. « Nous avons aussi une très grande bibliothèque au manoir », fit-il remarquer d’une voix redevenue neutre. La plupart des livres était passée dans ses mains, son cerveau gardant automatiquement des informations à chaque lecture. « Non, ce n’est effectivement pas très loin. Je suis d’ailleurs déjà allée à Godric’s Hollow, j’avais envie de visiter cette ville si historiquement importante. » Le lieu de vie des Dumbledore, des Potter, de Godric Gryffondor, la tombe du dernier des Peverell…oui, la commune sorcière était véritablement fascinante.
Rose lui apprit qu’une des Weasley avait dévié de la répartition familiale. « Mini ? Par Merlin, rassure-moi, ce n’est pas son vrai prénom ? » Peut-être était-ce un peu fort de café de dire ça vu ses propres prénoms mais quand même…Mini, ça venait d’où ça encore ? De Disney, Scorp, de Disney. En tout cas, l’aîné des Malefoy avait beau être un véritable génie, doublé d’un beau gosse en puissance selon tous les adultes de son entourage qui n’ont pas vraiment d’objectivité, je dis ça comme ça, il était loin de posséder tous les codes sociaux. Aussi fronça-t-il les sourcils lorsque Rose lui tendit son petit doigt alors qu’elle lui jurait de ne pas lui accorder de cadeau sur le terrain de Quidditch. Son cerveau tournait tout seul, cherchant ce qu’il était censé faire. Non, rien ne lui vint, aussi garda-t-il ses mains près de son assiette, se contentant de faire tourner la chevalière de sa famille, qu’il portait au majeur gauche, un tic qu’il avait lorsqu’il réfléchissait et qu’il ne trouvait pas de réponse en son for intérieur –fait assez rare, il fallait bien le souligner.
« Non, je voulais dire de manière générale, dans le monde sorcier », répondit Scorpius. Et comme il était un enfant cultivé, il aimait se tenir informé que ce soit via la Gazette ou d’autres moyens espionner ses parents en train de discuter par exemple. « Ton père est aussi un fan des Canons ? » L’idée était rigolote et Scorpius se demandait ce que son propre père penserait s’il savait que son fils, sa copie conforme physiquement, avait un point commun avec un homme qu’il n’avait jamais aimé Drago non plus n’est pas prêt.
Concernant Noé Montgomery, Scorpius, toujours bien informé, répondit : « Il a aussi une tante qui travaille dans un magasin d’accessoires de Quidditch et qui n’est pas beaucoup plus vieille que lui. Et d’autres tantes et oncles mais ça, tu dois le savoir. Les Montgomery sont aussi nombreux que les Weasley. » A peu de choses près, en tout cas. « Je ne suis pas fan du poisson blanc, et je suis allergique aux coques, mais il n’y a rien que je ne mange pas ou que je déteste vraiment sinon. Et toi ? » , répondit-il en lui retournant la question, satisfait de constater qu’ils n’étaient (pour le moment) pas près de manquer de sujets de conversation.