Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Mer 3 Nov - 16:02
« J’en sais rien, Ciara. » Après tout, les maladies moldues n’étaient pas des plus connues chez les sorciers, donc peut-être qu’en effet, Ciara touchait un point sensible qui valait la peine d’être étudier. Mais Peony n’y connaissait rien là-dedans. Elle avait déjà bien du mal à s’occuper de Viska et de son syndrome post-traumatique, alors qu’elle ne savait toujours pas de quoi en retournait le « petit rituel » sur lequel elle lisait des pages de journal. En plus de cela et contrairement à Jensen, elle ne savait pas grand chose sur la malédiction qui planait au dessus des deux jeunes femmes. Elle connaissait plus en en détails celle de Viska, bien entendu, mais celle de la serdaigle en face d’elle ? Pas vraiment. Et ce n’était clairement pas le moment de lui poser des questions pour en savoir davantage.
Elle haussa un sourcil à la mention de Jensen, de l’évitement et de la gravité de la situation, ne comprenant pas vraiment ce qu’il se passait entre le Serpentard et la Sersaigle. Est-ce qu’il y avait Strangulot sous roche ? Était-ce pour cela que le serpent était de sortie et qu’elles n’avaient pas l’aiglonne face à elles ? Elle eut envie de poser une question, mais le serpent répondit et Peony ne pu qu’acquiecer. Quand Jensen voulait des réponses, il faisait ce qu’il fallait pour les obtenir. Il était comme ça, et le faire changer aurait été bien compliqué. « Mais Ivalyana l’aime bien… » Donc si le Serpent, lui, ne l’aimait, c’est qu’il lui avait fait quelque chose en particulier. Alors que Ciara s’énervait de son côté, Peony secoua la tête. Très bien, elles ne feraient pas une liste, mais de toute façon, il fallait aller à l’infirmerie, c’était plus que nécessaire !
Le serpent tenta de relever le corps de son hôte, non sans difficulté, et les deux préfères lui vinrent en aide, alors qu’il faisait part de son ressentiment. Oui, c’était ridicule, parce qu’il n’aurait pas dû être là. N’y avait-il pas quelque chose qui l’empêchait de se montrer comme bon lui semblait ? Alors qu’il murmurait un prénom, encore une fois avec une certaine difficulté. « Cily ? C’est ton… nom ? » Un nouveau regard interrogateur vers Ciara, elle devait admettre qu’elle était bien contente de ne pas être seule avec le reptile. « Comment ça, "tapie je-ne-sais-où" ? » Peony n’ayant jamais particulièrement échangé sur le sujet, avec Jensen ou Dahlia, elle ne savait pas trop ce dont la brune était capable ni même ce que le serpent, Cily donc, pouvait faire de son corps. Plus ça allait, plus l’hypothèse de Ciara semblait tomber à l’eau, ou alors faire complètement sens. Si Ivalyana était en effet schizophrène, cela expliquerait tout ce qu’elles vivaient depuis qu’elles l’avait trouvée… Sinon, cela voulait tout simplement dire que le Serpent était bel et bien en possession du corps de la serdaigle et que cette dernière avait disparu pour elle-ne-savait-qu’elle raison.
Alors qu’elle tentait de ramener Ivalyana sans grande conviction, elle fit mention de Dahlia, qu’elle savait être une amie de la Serdaigle, espérant que peut-être cela fasse quelque chose. « Elle est amie avec ma sœur, c’est pour ça. » expliqua-t-elle à Ciara, qui se présentait à sa suite, sans vraiment comprendre ce que Peony cherchait à faire. Elle partit ensuite sur une tirade plus centrée sur le rôle de préfète et surtout de préfète en cheffe de Dahlia, et sa remarque lui valut un regard noir de la part de la rouquine. Elle ne supportait pas qu’on s’en prenne à sa sœur jumelle et encore moins qu’on la rabaisse. Qu’elle se moque, elle, de sa moitié, était une chose. Elle était sa jumelle, l’autre partie d’elle, elle en avait le droit. Mais les autres ? C’était signer leur arrêt de mort que de critiquer la bleue et bronze. « Ma sœur est la plus qualifiée pour ce poste, ça coulait de source ! » répondit-elle, un peu sèchement, en faisant comprendre qu’il n’y avait pas de débat à avoir de ce côté là. Elle ne voyait pas qui aurait pu prendre cette place, alors qu’il fallait quelqu’un de sérieux et de rigoureux. Sa jumelle n’était peut-être pas la plus sociable au monde, mais elle remplissait les autres qualités !
La rousse reporta son attention sur sa camarade de classe, ou le serpent qui avait pris sa forme, alors qu’il leur disait que tout cela était de sa faute. Il fallait savoir ! Jensen ou le serpent ? Elle savait que son meilleur ami n’était pas le plus doué au monde avec les filles, il n’y avait qu’à voir comment il se comportait avec Viska depuis qu’ils avaient rompu, mais quand même. « On a pas le droit d’en parler de toute façon. » rétorqua-t-elle, comme si cela était une évidence, ses yeux noisettes passant d’une Serdaigle à l’autre. Le serpent en Ivalyana était un secret, aussi tabou que dangereux. La vipère savait qu’en plus des préfets et du corps professoral, certains élèves comme Jensen ou Viska étaient au courant de la chose. Mais cela avait été un choix de la part de l’aiglonne, pas des autres. Et ses transformations non contrôlées avaient menées à son expulsion temporaire de l’école l’année dernière. « Quoi ? Non, elle est blessée, couverte de sang, c’est hors de question qu’on l’abandonne dans un couloir enfin ! » Déjà parce que cela serait un manquement cruel à leur rôle de préfètes, mais aussi parce qu’elle était sûre que si cela venait à se savoir, elle en aurait au moins trois sur le dos et n’avait pas envie de gérer tout cela. « Ciara ? » lança-t-elle à sa collègue, pour tenter d’y trouver un quelconque soutien. Car elles devaient faire quelque chose, elles ne pouvaient pas la laisser là, mais si jamais le serpent en venait à se montrer menaçant, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle pourrait faire. Ni ce qu’elle devrait faire… Cette situation était bien trop compliquée, si vous vouliez son avis, et elle ne voyait pas vraiment quelle solution était la meilleure. Il était hors de question qu’elles aillent chercher un élève, mais si le serpent refusait également l’aide des adultes…
acidbrain
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Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Mar 9 Nov - 23:15
Dans les couloirs de la nuitUne idée qui devenait une hypothèse avait besoin de preuve pour cela. Certes, Ciara n'en avait pas, mais elle avait remarqué ce changement d'attitude chez la consernée. Ce n'était pas juste sa peur du vide qui s'était envolée, non, bien avant, elle avait déjà montré une drôle d'aisance face à cette dernière avant de réagir naturellement avec peur. Si Ivalyana ne jouait pas la comédie parfaitement, c'était douteux. Hors, la jeune mentait comme un pied, aucun doute, il y avait déjà quelque chose d'étrange. Les doutes furent accentués par ce somnambulisme vers la fin de l'année précédente. Non, Ciara avait bien des preuves en fin de compte, mais elle n'avait jamais pensé à un dédoublement de la personnalité avant de lire un livre sur le sujet à tout hasard. Ce ne fut que dans ce couloir que l'idée lui traversa l'esprit avec l'étrangeté de l'évidence que cela était parfaitement logique. "Ce n'est que mon avis." Précisa-t-elle avec une certaine douceur pour ne pas accentuer la panique omniprésente.
Le fait que Jensen soit clairement cité et directement impliqué était aussi logique que la maladie moldu. La nouvelle préfète arqua à un sourcil aux paroles de sa cadette qui sifflait désagréablement. La septième n'était pas une grande fan de serpent, mais ce son la mettait vraiment très mal à l'aise, comme s'il annonçait qu'un reptile géant allait sortir. Hors, aucune transformation n'allait arriver, n'est-ce pas?! "Jensen est... impulsif?" La question dirigée pour celle qui le connaissait le mieux, était en même temps une affirmation incertaine. Ciara voyait mal Jensen s'en prendre à Ivalyana, mais l'année précédente, ils avaient tous les deux agis étrangement et si le comportement l'avait surprise, c'était parce qu'à un moment, la jeune brune avait confié vaguement ses inquiétudes à Cia. Rien de bien méchant, mais en plus, Jensen avait rompu avec Viska, était-ce pour sortir avec Ivalyana? Toute une série de question qui donnait envie de longuement réfléchir. Bien trop même, vu l'heure, dormir était une idée plus logique, même si une bonne douche ferait un bien fou!
A deux, les préfètes avaient assez de force pour ne pas trop s'épuiser à aider la blessée à avancer. Même si celle-ci ne se plaignait pas de ses pieds, Ciara gardait les chaussures et la cape à sa bras et sa main. Elle n'aurait jamais pensée se retrouver aussi près, physiquement, d'un être aussi dangereux et imprévisible. Ce n'était pas rassurant et même si elle s'efforçait de relativiser en ce disant que ce n'était qu'Ivalyana qui avait un problème d'ordre mental, entendre le sifflement affirmer que la Serdaigle était absente en se présentant, n'avait rien de rassurant. "Elle peut pas être totalement partie, si?" Qui voudrait se carapaté et se cacher pour laisser un monstre contrôler son corps? Trop difficile à imaginer, la Rivera se retenait de lever les yeux au ciel en répondant que Van Cress était entre elle et Peony. D'abord, se montrer aussi peu compatissante n'était pas une bonne chose, et si tout ça c'était vrai? Ensuite, les deux sixièmes semblaient tellement y croire qu'il valait mieux ne pas jouer avec le feu. Peony n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds et voir un basilic d'aussi près n'était pas une bonne idée non plus. Définitivement, Ciara était obligée d'abdiquer avant même le début du débat.
Pour tenter de détendre un peu l'atmosphère, Ciara parla un peu de Dahlia. La préfète en cheffe était donc aussi amie avec Ivalyana, pas étonnant qu'elle ait plutôt mal prit le ton que Ciara avait eut en parlant de Van Cress. Qui pouvait en vouloir à une Serdaigle de défendre ses amis de maison? Ciara se sentait juste un peu idiote, envers Dahlia, mais bien moins après avoir trouvée Ivalyana dans cet état dans le couloir. Heureusement que Peony était aussi sur place! Toutefois, Ciara avoua son étonnement d'avoir apprit que c'était Dahlia qui avait été choisie comme préfète en cheffe. La réaction un peu féroce de sa soeur la fit arquer un sourcil. "C'est sûr, mais je n'avais jamais pris le temps d'observer davantage les préfets avant de me retrouver à en être une. Et le rôle lui va super bien, elle aura un bel avenir." Ajouta Ciara en toute sincérité, parlé d'autre chose que ce qu'elles transportaient l'aidait à ne pas y penser.
Enfin, c'était vite dit. En un instant, Ivalyana, enfin Cily, articula quelque chose qui fit arquer un sourcil à la septième. Elle n'était pas certaine d'avoir bien entendu, chose récurant qu'en une information choquante lui arrivait, mais la suite la fit presque sourire. Aucun doute n'était plus possible, c'était bien de la schizophrénie. Ou quelque chose qui y ressemblait particulièrement fort vu les mots employés. Soit, Ciara en pâlit, si c'était bien cela, peut-être que les transformations survenaient lors de crises?! "Je vois pas à qui en parler à part aux autres préfets." Qui eux-mêmes ne pouvaient en parler à personne, si ce n'était aux professeurs, mais les élèves gardaient plutôt pour eux leur soucis. Sauf urgence et grosse exception, toujours était-il que Ciara n'avait aucune intention de parler à qui que ce soit de cette étrange soirée. Certes, Madame Pomfresh serait l'exception, elle devait soigner la jeune femme. La suite des paroles lui fit aussi grincer des dents. Peony arriva à la même conclusion que Cia. Il n'était pas question que la malédictus reste dans le couloir en pleine nuit. "Il n'y a rien a dire Iv, Cily, tu viens avec nous à l'infirmerie. Si tu insistes, j'irai chercher McGonagall !" Menaça la préfète de bleu avec un regard sévère. Et puis elles étaient presque arrivées, pas question de faire demi-tour, sauf elle pour nettoyer le sang qui indiquait le chemin parcouru. Non, Ciara n'allait pas laisser une malade, blessée et maudite dans le pétrin. Elle n'aurait jamais imaginé agir de la sorte dans cette situation, mais Cia était prête à pétrifier Van Cress pour la porter, même seule, la jeune femme jusqu'à un lit.
"On est arrivé, Peony, tu veux bien aller chercher madame Pomfresh pendant que je surveille Van Cress?" Presque autoritaire, la Rivera soutient plus solidement sa camarade de maison pour permettre à la Serpentard d'aller faire ce qu'elle lui avait demandé.
Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Mar 23 Nov - 0:46
Dans les couloirs de la nuit. Libre J'ignorais leur petit débat sur mon état mental, du moins celui de mon hôte qui étonnement s'en sortait très, trop, bien avec quelqu'un d'autre dans son corps. Tout le monde ne pouvait se venter d'avoir garder l'esprit aussi claire aussi longtemps, pas même mes anciens geôliers. Beaucoup avaient même fini par se fracturer, pour des sangs-purs si arrogant, ils n'avaient pas souvent fait long feu. Je ne m'en inquiétais pas pour Ivalyana, sur ce point, elle gardait un morale d'acier, si bien qu'elle en oubliait souvent de vivre pour elle-même et se retrouvait trop de fois à bout. Peut-être était-ce ça le fond du problème?
En parlant du capitaine de Quidditch de l'équipe verte, je ne le discriminais pas en disant qu'il était insupportable d'être jugeur à ce point. Si seulement il avait pu se taire dix minutes de plus et écouter jusqu'au bout ce que mon hôte voulait lui dire. Peut-être qu'elle ne serait pas absente en cet instant? "Plusss que bien... sss'est tout le problème." Soupirais-je avant d'approuver le terme qu'employait la septième. Impulsif, c'était bien Jensen ça. Dire qu'il avait le sang chaud était presque insuffisant. Il avait démarrer si férocement en entendant parler de moi, comment pouvait-il croire si durement que je voulais du mal à Ivalyana? Je ne parvenais pas à comprendre cette attaque verbale de sa part.
Debout avec l'aide des deux préfètes, je me sentais vraiment stupide. Comment avais-je pu paniquer au point de courir dans tous les sens jusqu'à être épuiser de la sorte? Bien qu'il n'y avait rien de mal dans cette partie de l'histoire, cela n'empêchait pas que j'avais besoin d'un peu de soin. Pour ne pas changer, je m'efforçais au moins de me présenter avec le minimum de mot. "Oui, Cily comme ma soeur." La précision m'échappa, c'était déjà une chose qu'elles sachent que j'étais une entité à part entière enfermée, mais de là à impliquer Viska, non, tant que je ne la nommais pas directement, elles ne devineraient pas. Au moins, ce qui attirait plus l'attention des deux jeunes femmes étaient l'absence d'Ivalyana. "Elle est quelque part dans l'inconssssient. Je ne sssais pas où. Je ne sssais vraiment pas." Insistais-je comme si on m'accusait d'un crime, hors j'étais bien innocent et perdu. Mes yeux de chien battu ne pouvait que prouver que j'étais bien plus inquiet encore que je ne l'entendais. Non, c'était trop compliqué à expliquer, si je devais dire où pouvait se trouver la conscience de la sorcière, cela me prendrait des heures.
Le débat sur Dahlia, la gentille préfète en cheffe, était un peu enfantin, trop pour que je n'y glisse même un mot. Je préférais essayer de comprendre comment Ivalyana avait réussi à ainsi me jeter sur les devants de la scène. La seule chose qui me venait à l'esprit, c'était que c'était de ma faute! En la tirant en arrière pour prendre place pendant qu'elle était éveillée, lui avait montré comment faire. Sans même parler de ces deux mois d'été à m'efforcer à la reconstruire, je pouvais au moins me rassurer, elle était bien elle-même. Je me souciais aussi de savoir si les deux jeunes femmes n'en parleraient pas. Peony semblait assez catégorique, mais le fait énoncé par Ciara me fit réagir bien plus. "Non, persssonne. Sssi Vanellope l'apprend, elle va sss'inquièter. Pitié, persssonne ne doit ssavoir que je vous ai parlé." Insistais-je avant de demander préciser qu'Ivalyana ne devait pas être ailleurs qu'ici. Mon "ici" étant trop vague, elles refusèrent de me laisser dans le couloir. "Dans le château. Ivalyana doit ressster dans le château." Reprenais-je en tentant d'être calme. Ma panique ne faisait qu'ajouter à celle de la situation, que j'avais initié. Je ne parvenais pas à ne pas me sentir coupable d'avoir ainsi couru partout et en plus blesser les pieds de mon hôte.
Heureusement, nous arrivâmes à l'infirmerie. Je préférais me taire et tenter de me calmer, ce qui était impossible, dès que je me déconcentrais un instant, je pensais à Ivalyana et l'urgence de la faire revenir à la surface me brulait la peau. La voix, autoritaire de Ciara, me fit un peu grimacer, parce que je due poser à plat le pied au sol et qu'une douleur vive remonta le long de la jambe.
Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Lun 20 Déc - 14:51
Alors que Ciara lui demandait si Jensen était impulsif, Peony secoua la tête de droite à gauche, en signe de négation. « Normalement non. Il s’énerve si les discussions touchent à des cordes sensibles, mais il est loin d’être impulsif… » Elle avait été le témoin d’un nombre incalculable de disputes entre son meilleur ami et sa camarade de dortoir au fil des années jusqu’à ce qu’ils finissent par sortir ensemble. Les disputes étaient violentes - dans leurs mots et non pas dans leurs actes - et bruyantes, mais ils avaient reçu bien éducation diamétralement opposée. Et Jensen étant assez fermé d’esprit, cela n’était forcement pas une partie de plaisir, surtout quand il était plus jeune et croyait, dur comme fer, à la suprématie du sorcier sang-pur sur le reste de la population magique.
Peony ne savait plus trop quoi penser, elle pensait sincèrement qu’Ivalyana appréciait son meilleur ami et que l’inverse était vrai également. Au courant de son petit secret très tôt à cause de son poste de préfète, elle avait été surprise que Jensen soit nomme tuteur de la serdaigle en vol sur balais. Il y avait des aigles doués en Quidditch, pourquoi Haven Clarks avait-il choisi son propre frère ? Pourtant, Jensen avait semblé tout à fait normal avec la bleue et bronze, il avait à chacun des cours pendant près de six mois jusqu’à ce qu’elle disparaisse. Et depuis, leur relation semblait être en dents de scie, sans qu’elle ne sache réellement pourquoi, Jensen partageant peu ce qui lui pesait sur le coeur. Aussi, lorsque le serpent affirma que la brune aimait le capitaine de Serpentard plus que bien, Peony fut surprise. « Oh… Oh ! » Elle se tourna vers Ciara, cherchant à voir si elle avait compris la même chose, mais il ne fallait pas être un génie pour comprendre ce que cela voulait dire. « Il le sait ? » Vraiment, Jensen avait le don de se mettre dans des situations compliquées. Elle ne savait pas s’il était au courant ni même ce que lui pouvait ressentir pour la brune, mais forcément, cela compliquait un peu tout. « Et toi, tu ne l’aimes pas c’est ça ? » Finit-elle par demander, fronçant légèrement les sourcils. Cela semblait logique, mais mieux valait en être sûre.
Comme elle n’était pas tout à fait familière avec les malédictions et autres maléfices - c’était Dahlia qui voulait être briseuse de sorts, pas elle, elle préférait les mètres de tissus à la possibilité de se retrouver couverte de furoncles - et rejoignait donc pas mal Ciara dans ses questionnements. La réponse du serpent lui fit presque mal au coeur, si ce n’est qu’elle avait encore du mal à se dire qu’un serpent maudit pouvait réellement être celui qui lui parlait. « Elle va revenir… » Ou du moins, Peony l’espérait, car elle n’était pas sûre de ce qui arriverait à l’enveloppe corporelle d’Ivalyana si elle disparaissait pour de bon et laissait le reptile prendre le dessus, pour toujours. Elle ne pourrait clairement pas continuer à être scolarisée, pas à Poudlard en tout cas. Donc Ivalyana devait revenir.
Peony savait que le débat qu’elle avait avec Ciara sur sa soeur était puérile et idiot, mais c’était quelque chose qu’elle ne pouvait combattre. Elle se devait de protéger sa fratrie, il en allait de même pour Ash, ce qui était assez ironique puisqu’elle avait reproché exactement la même chose à leur aîné, encore que, Leopold lui se bornait carrément à ne pas vouloir que ses petites soeurs grandissent et aient des petits amis. « Si elle ne finit pas couverte de furoncles, oui… » ronchonna-t-elle cependant, quant à l’avenir de sa soeur. Elle en faisait des caisses, elle le savait, mais elle avait réellement peur pour elle, que voulez-vous. Elle trouvait cela aussi fou que Viska qui souhaitait entrer dans la police magique après tout ce qui lui était arrivé.
Les derniers mètres jusqu’à l’infirmerie furent laborieux, mais elles y parvinrent tout de même sans faire plus de mal que de bien à Ivalyana. Alors que Ciara lui disait d’aller chercher Pomfresh, Peony hocha la tête. « Oui, fais attention, elle ne doit pas te filer entre les doigts. » Échangeant un regard entendu avec sa collègue préfète, Peony poussa la porte de l’infirmerie, appelant l’infirmière, qui apparut rapidement. « Oh par Merlin, miss Van Cress, que s’est-il passé ?! » Peony réapparaissant derrière elle, elle se repositionna aux côtés de Cily, pour le soutenir. « Comme je vous l’ai dit, il ne s’agit pas vraiment d’Ivalyana… » Madame Pomfresh hocha la tête d’un air sérieux, puis fit entrer la petite troupe pour allonger la Serdaigle. « Mesdemoiselles, je m’en occupe. Rentrez dans vos dortoirs, et pas un mot à quiconque, vous le savez. » Peony lança un petit regard vers sa camarade, indécise. « Tu crois qu’on peut la laisser ? » demanda-t-elle à Ciara, sachant pertinemment cependant qu’elle ne serait pas d’une grande aide à l’infirmière. Cette dernière allait sans doute appeler d’autres professeurs voire même la directrice, mais Peony se demandait s’il n’y avait vraiment qu’elles d’eux puissent faire, quand bien même elles n’étaient pas proches de la brune.
acidbrain
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Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Lun 17 Jan - 4:41
Dans les couloirs de la nuit Ciara ne comprenait pas quel était le problème avec Jensen. Il fallait avouer que s'il n'était pas impulsif ou insistant à outrance, il n'y avait pas de raison pour avoir une crise identitaire sur les bras de la part d'Ivalyana. Enfin, du point de vue de la Rivera, sa cadette devait avoir une très bonne raison pour avoir laissé un serpent prendre les commandes de son corps. Ce n'était pas rien et plus elle y pensait, moins les idées lui venaient pour trouver une quelconque logique dans cette histoire.
Jusqu'à cette affirmation d'affection, forcément, les choses devenait plus logique. La bleue croisa le regard de sa collègue et elle eut cette expression d'entendement. Si Ivalyana appréciait beaucoup, voir bien plus qu'en amitié, selon ce que Cia comprenait, il était logique que tout soit si compliqué. Mise en couple de Jensen et Viska expliquait pourquoi Van Cress avait pas mal trainé des pieds pour aller à ses cours de vols particuliers. Ciara ne s'était jamais attardé sur le problème avant d'être préfète. Un problème qui était devenu d'autant plus épineux quand le couple s'était séparé. " Il doit sûrement l'avoir remarqué... non?" Questionna doucement la bleue vers le serpent. L'interrogation de la verte avait de quoi mettre du piquant dans la discussion, car si l'un des deux occupants du corps n'aimait pas la même personne, cela pouvait expliquer le problème? Ou pas, Ciara ne s'y connaissait pas et elle n'avait pas tout à fait envie d'en savoir plus concernant cette histoire d'amour. "Peut importe, qu'il le sache, que tu l'aimes ou pas. Faut penser à Ivalyana..."
D'ailleurs la question sur l'absence de celle-ci était la priorité pour la Serdaigle. La réponse ressemblait pas à une. Cia fronça les sourcils sans parvenir à saisir ce que voulait dire Cily. Comment quelqu'un pouvait-il être là sans l'être? C'était une énigme, dans un moment pareil... Au moins, Peony y comprenait quelque chose et la septième se demanda si sa cadette n'était pas entrain de dormir. "Il le faut." Insista un peu l'aînée avant de se demander ce qu'il pouvait arriver si la brune ne reprenait pas le contrôle de son corps. L'idée de voir un serpent prendre forme ne l'enchantait pas, et elle ne serait pas la seule à fuir un corps couvert d'écaille. La réputation des Basilics précédaient toutes idées logiques dans l'esprit de la bleue qui tâchait pourtant de garder son sang-froid - ce dernier restant grâce à l'inquiétude pour Ivalyana, Dahlia aurait été contente de l'apprendre.
Le débat tourna étrangement avec cette affirmation tordue. La Rivera papillonna dans yeux un instant en regardant sa collègue préfète avant de froncer les sourcils en voyant très bien le beau visage de la cheffe couverte de furoncles. "Attends, comment j'ai une telle image à l'esprit?!" Assez déconcertée par ces dires sortit d'elle ne sait où, Ciara se demandait bien d'où la verte sortait cette histoire, qui en d'autre circonstance, devait être très intéressante à entendre.
Les portes de l'infirmerie, aussi sombres soient-elles, furent un véritable soulagement pour Cia. Arrivée à destination n'était peut-être pas tout, mais c'était une étape qui faisait du bien d'être atteinte. L'apogée du réconfort vient avec madame Pomfresh guidée par Peony qui s'efforçait d'expliquer la situation. A défaut de pouvoir raconter plus que ne l'avait fait sa collègue, Ciara se sentit en mission accomplie en posant la blessée sur un lit. Pomfresh confirma le succès de la mission en leur disant de partir, mais la verte n'en fut pas convaincue. "Que veux-tu qu'on face plus? Iv... Cily est entre de bonnes mains. Tu peux toujours essayé de savoir auprès de Jensen ce qu'il s'est passé, il semble avoir été le dernier à discuter avec Ivalyana." De son côté, Ciara comptait bien prévenir Dahlia que la jeune femme était à l'infirmerie, en précisant que ce n'était rien de "grave" et que Pomfresh la soignait déjà.
Une petite moue de doute sur le visage, la bleue regarda sa cadette avant de soupirer. "Si tu insistes, on peut toujours aider Madame Pomfresh a panser les blessures, mais les profs nous chasserons à leur arrivée." Ciara ne se réjouissait pas de jouer aux infirmières, le sang n'étant pas son truc. Elle posa toutefois la cape et les chaussures qu'elle avait gardé en main avant de regarder le sol pour voir les traces de pas. "Faut aussi nettoyer ça avant qu'un élève suive les tâches."
Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Jeu 3 Fév - 6:00
Dans les couloirs de la nuit. Libre Comment pouvait-elle ne pas le trouver impulsif? Peut-être qu'Ivalyana était une de ces cordes sensibles. Il fallait bien que je lui accorde qu'il avait bon goût. Viska étant une magnifique jeune femme, et ma sœur, amante, protégée et soit, elle représentait tant à mes yeux que son bonheur primait. Hors, je ne parvenais pas à voir la chose du même œil pour mon hôte. A cause de ce passé qui me hantait! Et quel passé... mon affection pour ce visage et ses yeux, cette voix, je ne pouvais pas nier que ce garçon me faisait fondre, trop dangereusement à mon goût, ainsi qu'à ceux d'Ivalyana. La pauvre, prise entre les sentiments de ma sœur et les miens. "Pour Iva? Je ne sssuis ssertain. Je pensse qu'il le ssent." La préfète des bleus était d'avis qu'il devait l'avoir deviné. Hors, ce fut la question de Peony qui me fit détourner les yeux. Si l'angoisse ne me rendait pas blanc, j'aurai pu parier que j'avais viré tomate. "Ssss'est très compliqué, mais je ne le hais pas. Pas comme il le penssse!" Cela n'avait pas vraiment d'importance. Ce que pensait le Serpentard, ce que je pouvais éprouver. Ciara avait raison, je devais penser à mon hôte et cela me rappela sa peur et la douleur face au rejet. Elle ne pouvait l'avouer, mais elle pensait, au fond d'elle, que ses parents l'avaient abandonnée!
Impossible de relever cette histoire de furoncles dans l'avenir. Bien que dans la catégorie urgence médicale, je me retrouvais soulagée de voir Peony aller chercher quelqu'un pour soulager les blessures. Marcher avec les pieds blessés commençaient à m'énerver. L'idée de retrouver mes écailles me plaisaient de plus en plus. Bien qu'il en était hors de question! Même si sa remarque de filer en douce me tentait. je me voyais très bien me glisser dehors sous ma première forme pour prendre l'air glacé d'une soirée automnale. Le rêve pour un serpent blesser.
En appuyant sur ces maudits pieds, m'efforçant de ne pas trop peser sur Ciara, je m'étonnais de trouver son parfum agréable. Chaque distraction était la bienvenue. Non que je désirais oublier Ivalyana, mais ma peur n'arrangeait en rien la situation et la douleur m'épuisait péniblement. Dormir, cela me permettrait de la chercher sans avoir à me soucier du regard d'autrui, mais le moment n'était pas encore venu.
L'arrivée de la dame potelée me fit arquer un sourcil. Un agacement profond monta en entendant la rouquine. Je lui avais demandé de ne rien dire! Pour la peine, je lui fis mes yeux les plus menaçant, dans ce visage lessivé. Je doutais fort de ma crédibilité dans le "Je suis fâchée que tu ais parlé!", mais qui ne tentait rien... "Je veux ssseulement dormir..." Articulais-je en trouvant le confort d'un lit. Mes pieds ne touchèrent plus le sol et ce fut une véritable bénédiction. Je m'allongeais sur le côté en soupirant longuement. "Sssa va aller Poeny. Je vous en parlerai demain. Mersssi pour votre aide, à toutes les deux."
L'odeur désagréable des draps ne m'empêcheraient pas de dormir. Pas plus que l'agitation et les voix autours de moi. Mes paupières se fermaient déjà. La lourdeur de mon corps ne me soulageait en rien. Je devais la trouver. Elle était là quelque part dans son corps. Elle devait être encore là. Je ne luttais pas pour rester éveiller. La dame gérant l'endroit allait prendre soin de moi et des professeurs viendront sans doute me réveiller à un moment où l'autre. Jusque là, je dormirais pour la chercher.
Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Lun 14 Fév - 18:52
Il fallait bien l’avouer, la situation n’était pas des plus faciles. Peony ne s’était pas attendue à se retrouver un jour nez à nez avec le serpent qui sommeillait en Ivalyana, quand bien même elle savait que cela avait déjà été le cas pour Dahlia ou Jensen, ou encore d’autres élèves de l’école. Certains n’en savait rien, pensaient seulement avoir croisé un énorme serpent, mais là, ce qui était le plus déstabilisant était que le serpent, n’avait, justement, pas de forme reptilienne. Il était là, à parler aux deux préfètes qui lui étaient tomber dessus sous l’apparence de son hôte… C’en était presque terrifiant, et Peony aurait pu -et aurait du- être apeurée si elle n’avait l’esprit plus occupé par le bien être d’Ivalyana que part la situation dans sa globalité. Quant aux sentiments de la Serdaigle et de Jensen, si Peony se rappelait vaguement d’une lettre en début d’année, elle ne savait plus trop ce qu’il avait été dit ni ce qui avait été perçu. Peut-être fallait-il qu’elle confronte son meilleur ami sur la question… Elle sentait d’ici la dispute…
« Elle veut devenir Briseuse de Sorts, tu l’as sûrement déjà entendue en parler. » répondit la rousse à la remarque de Ciara sur sa sœur. Peut-être que la serdaigle ignorait que Peony ne cautionnait pas vraiment les envies professionnelles de sa sœur - et elle était loin de se douter que Jensen allait l’encourager dans cette direction à Noël ! - mais ça ne changeait pas grand chose, Peony le voyait gros comme une maison que sa sœur finirait avec des furoncles partout, une peau zébrée ou elle ne savait quoi d’autre… quelle idée par Merlin ! Ne pouvait-elle pas aller au Ministère comme Leopold ?!
Au regard noir d’Ivalyana, ou plutôt de Cily, Peony fronça les sourcils et darda le serpent tout autant. Que croyait-il ? Qu’elles pouvaient garder le secret face à l’infirmière de l’école ?! C’était complètement stupide, surtout que les adultes étaient tous au fait de sa condition, donc ils ne seraient sans doute pas dupe… enfin, elle l’espérait. « Non, laissons Pomfresh faire, tu as raison, mieux vaut refaire le chemin inverse pour débarrasser le sol du sang. » Parce qu’elle n’avait pas spécialement envie de tomber nez à nez avec une marre de sang au petit matin. Jetant un dernier regard vers l’infirmerie, elle se mit en route dans le sens inverse, baguette à la main, lançant déjà son premier Récurvite alors qu’une trace de pas en sang croisait son chemin. « Ne dis rien à ma soeur en rentrant, d’accord ? J’aimerais lui en parler moi avant. » Parce qu’elle avait aussi d’autres questions, auxquelles elle espérait que sa jumelle puisse répondre.
acidbrain
• terminé pour Peony •
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Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Mar 15 Fév - 20:20
Dans les couloirs de la nuit Le fait que Jensen soit au courant ou non de l'amour d'Ivalyana pour lui ne regardait pas Ciara. Rien de cette histoire ne la regardait, en dehors du fait qu'elle tenait avec Peony un corps possédé par un basilic. La situation avait de quoi faire hurlé de peur. Il était même très étonnant que la verte soit aussi calme. La bleue se surprenait a ne pas être plus angoissée que cela. Elle avait même couru après dans les couloirs, malgré ses dires désagréables sur le sujet au près de Dahlia. Non, la Rivera était parfaitement encrée dans son rôle de préfète et elle s'en féliciterait plus tard!
Cette histoire de furoncle avait de quoi amuser la septième. " Oui, mais je ne pensais pas que cela te poserait un problème." Ce qui était de toute évidence le cas. Bien que Cia ne voyait pas forcement les furoncles aller de paire avec le métier. Certes, il ne laissait pas indemne, mais tous les Briseurs de Sorts avaient forcement des contres-coups si atroce? Elle en doutait, bien qu'elle n'y connaissait rien sur le sujet.
L'arrêt à l'infirmerie fit dénouer un nœud dans le ventre de la septième. Nœud dont elle n'avait pas eu connaissance de sa présence avant de le sentir partir. Ce n'était pas tant Ivalyana qui la crispait, mais la présence du dénommé Cily. Le regard mécontent qu'il avait jeté à Peony n'avait rien arranger. Au moins, les professeurs allaient s'occuper de régler le problème et Pomfresh de la soigner. Ciara n'avait aucune envie de rester davantage en présence du danger et ce fait la fit presque insister au près de sa collègue pour partir. Il le restait aussi à nettoyer le sang et ce détail énoncé poussa la verte à quitter les lieux sans plus attendre. Ciara jeta un coup d'oeil à la jeune bleue avant de sortir et fermer la porte. Peony se mettait déjà à lancer le sortilège de nettoyage. Cia soupira en sentant les larmes lui venir aux yeux. Elle se refusa de pleurer et se reprit aussitôt en main pour suivre la préfète de Serpentard et lancer le même sort. "Si tu préfères, mais je dois quand même la prévenir de ne pas chercher Van Cress. Elle va bien rire d'apprendre que j'ai couru après elle dans les couloirs." Sourit la septième avec une certaine fierté. Au fond, le corps enseignant avait raison, ce rôle allait très bien à la Rivera et il n'aurait pas du lui arriver plutôt. "Terminons ça rapidement. Je suis épuisée." Physiquement comme moralement bien entendu.