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Ξ Sujet: Not sorry (blame it on me) [ Gabin ] Lun 2 Aoû - 12:45
♛ Not sorry (blame it on me)
Like a long stream I'll bear all this echoing. Oh, what is it worth, all that's left is hurt. Like the stars chase the sun over the glowing hill, I will conquer. Blood is running deep. Some things never sleep.
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La première retenue de l'année était derrière elle. Cassie en sortait avec une certaine satisfaction, uniquement atténuée par la raideur de son poignet provoquée par l'heure passée à rédiger un merveilleux essai sur les ravages de la nicotine. Sac à l'épaule, elle fit tourner sa main gauche en grimaçant. Elle aurait préféré une retenue champêtre aux côtés d'Hagrid, mais on ne lui avait pas vraiment laissé le choix, lorsqu'elle s'était faite attraper derrière les serres de botanique le jour précédent (note à soi : identifier un nouveau lieu à l'abri des regards professoraux indiscrets le toupet de ces profs). Ses parents seraient-ils mis au courant de cette première incartade au règlement ? Elle n'en savait fichtrement rien, mais aimait à penser que oui. Elle était à l'abri à Poudlard, loin pour l'instant de leurs ultimatums. Ce n'était pas comme s'ils pouvaient la retirer de l'école : ça ferait simplement mauvais genre. Elle supposait qu'ils pouvaient lui couper l'argent de poche reçu jusque là régulièrement, mais jugeait pouvoir s'en passer. Quant aux Chocogrenouilles, moins elle en recevrait, mieux elle se porterait. Elle avait bon espoir qu'Isla et William identifient un embargo chocolaté comme les premières représailles : ce serait simplement parfait.
Elle n'avait pas tout à fait la même dégaine qu'à son départ de l'école en juillet : ses yeux bruns étaient bien accentués au crayon noir, ses ongles étaient tout aussi sombres et elle avait comme souvent privilégié une paire de boots à des souliers d'écolière plus classiques, mais ses cheveux, eux, étaient toujours bruns. Elle s'était pour l'instant contenté d'en teindre les pointes en bleu. Elle avait toujours à l'esprit de basculer vers le blond testé l'année précédente, mais se réservait le droit de faire quelques expérimentations avec son brun naturel auparavant. Autant mettre à profit l'acte de terrorisme parental infligé pendant l'été.
Lâchant la mèche de cheveux qu'elle avait été occupée à contempler, elle sortit un petit livre de son sac ("Noueux et sac de nœuds"), et l'ouvrit à la page réservée à l'aide d'un vieux papier de chewing-gum (on fait avec les moyens du bord). Le gardant ouvert à l'aide d'un pouce, elle se mit en route. Les cours de la journée étaient terminés, tout comme le dîner - auquel elle avait dû se rendre avant sa retenue, à sa plus grande joie -, elle n'avait donc plus qu'à rejoindre la salle commune de Gryffondor, où certains irréductibles célébraient peut-être encore la victoire de Quidditch récente sur Serdaigle. Cela n'importunerait pas Cassie outre mesure : elle avait toujours été douée pour se détacher du reste du monde dès lors qu'un livre se trouvait entre ses mains.
« Habitudes alimentaires... » marmonna-t-elle dans sa barbe (heureusement) inexistante, tout en tournant machinalement à l'angle du couloir. Elle anticipa même l'apparition d'une personne arrivant en face d'elle mais omit un petit détail : la possibilité que la personne en question puisse essayer d'en faire de même. Un pas sur le côté, un pas en avant, et paf, elle heurta le malheureux passant, et termina la tête contre son livre ouvert.
« Outch ! » Baissant son livre, elle posa un regard surpris sur un grand Serdaigle brun qu'elle avait souvent aperçu en compagnie de Flynn. « Désolée, je pensais réussir à t'éviter. » ajouta-t-elle aussitôt, et laissant le soin à son interlocuteur de déterminer si sa propre manœuvre était mise en cause dans cet échec (elle-même ne se prononcerait pas : puisqu'il avait le champ de vision libre contrairement à elle, il aurait pu lui incomber de l'éviter, mais on n'était jamais trop sûr du comportement d'autrui - d'où son réflexe).
Ξ Sujet: Re: Not sorry (blame it on me) [ Gabin ] Lun 9 Aoû - 0:20
NOT SORRY (BLAME IT ON ME) « J’ai remarqué, moi j’essayais de faire en sorte de te sortir de ton livre pour croiser tes jolis yeux, mais tu es visiblement de celles qui savent être concentrées. C’est une belle qualité remarque. » Gabin ponctua cette entrée en matière (qu’on pouvait qualifier pour le moins de musclée!) par un charmant sourire. Il allait dans le sens inverse de la demoiselle - Cassandra se souvenait-il, dites Cassie, Aoi et Flynn lui avaient parlé d’elle – car il revenait de dîner et se dirigeait pour sa part en direction de la tour où logeaient les Serdaigle. Il avait aussitôt été intrigué par l’apparition de cette vague connaissance, un livre à la main, tellement dans ce qu’elle lisait qu’elle le voyait à peine bien qu’elle tenta de l’éviter. Il aurait pu l’y aider, il avait au contraire décidé de lui compliquer la tâche. Vous connaissez le dicton : les amis de nos amis sont nos amis ? Gabin comptait bien appliquer ce vieil adage, surtout quand l’amie en question était de sexe féminin.
Le Serdaigle, bien qu’impitoyable dans le monde des échecs sorciers, était très faible face au beau sexe. Il était même possible qu’on puisse imputer ses rares défaites à des adversaires un peu trop séduisantes qui lui avaient fait oublier son jeu : que voulez-vous, tout Achille a son talon ! Et s’il faisait tout de même attention à ce que cela ne se produise pas trop souvent pour son propre bien, il tâchait aussi de faire abstraction du sexe de son adversaire car il avait remarqué que perdre aussi bêtement ne lui attirait pas vraiment les faveurs de ces jeunes filles. Au contraire, il réussissait plus facilement à obtenir un rencard quand il avait gagné. Comme quoi, certaines sont encore sensibles à un cerveau bien fait (ce qui, dans son cas, ne se remarquait à peu près que quand il jouait aux échecs et/ou les périodes d’examen).
« Que lisais-tu ? Et, autre question tout aussi importante : que faisais-tu donc en dehors de la Grande Salle alors que c’est encore l’heure du dîner ? Je sais, je sais, ça fait beaucoup de questions, mais je suis plutôt quelqu’un de curieux par nature. » Malgré l’absence de présentation officielle entre eux, Gabin jugea peu utile d’en passer par ces salamalecs : lui savait qui elle était, et même son prénom, elle devait avoir aussi de son côté une vague idée de ses liens avec leurs amis communs, pas besoin de s’encombrer de plus ! « Par équité, je peux te montrer ce qui m’occupait, mais c’est assez rasoir. » Il montra alors la couverture de son manuel avancé d’échecs avec des schémas de coups et des retranscriptions de parties célèbres, aussi bien moldues que sorcières. Lui trouvait ça passionnant, et il y avait quelques personnes dans Poudlard que ça intéressaient aussi, mais en général ça remportait assez peu de succès en soirée. Sauf quand Gabin se mettait à tous les défier sur un coup de tête et qu’il faisait une démonstration de son talent juste pour se vanter, en général ça faisait son petit effet, mais pour aussi amusant que cela soit, c’était aussi un peu fatiguant… et il ne trouvait plus ça aussi amusant maintenant qu’il avait quinze ans que lorsqu’il était en primaire. Actuellement, il préférait parfois qu’on oublie qu’il était champion d’échec et qu’on le prenne pour un benêt : moins on en attendait de lui, mieux il se portait !
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Ξ Sujet: Re: Not sorry (blame it on me) [ Gabin ] Lun 9 Aoû - 0:25
♛ Not sorry (blame it on me)
Like a long stream I'll bear all this echoing. Oh, what is it worth, all that's left is hurt. Like the stars chase the sun over the glowing hill, I will conquer. Blood is running deep. Some things never sleep.
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« Hein ? » Le regard de Cassie, ayant d'abord détaillé distraitement le visage du Serdaigle, se fit interloqué. C'était beaucoup de mots pour une interaction qu'elle avait initialement anticipée comme courte, avec deux scénarios privilégiés : 1. un juron et le fameux "tu ne peux pas faire attention ?" (la réponse était qu'elle avait fait attention, elle n'y pouvait rien si la personne en face d'elle faisait dans l'excès de zèle quand il s'agissait d'éviter un obstacle - en l'occurrence, sa personne) ou 2. un "désolé" simultané au sien, regards se croisant à peine, chacun reprenant son petit bonhomme de chemin. A la place, on avait un arrêt sur image, et le besoin de rembobiner les paroles prononcées par Hastings, car en effet, elle le connaissait : maintenant qu'elle prenait le temps d'analyser l'individu, les échos d'une conversation avec Aoi lui revenaient en tête. Dragueur du dimanche était une définition qu'elle avait associée à son identité post-débriefing.
Comme Cassie n'était rien sauf pragmatique, elle pencha légèrement la tête, fronçant les sourcils avec perplexité : « Tu veux dire que tu as fait exprès de me rentrer dedans ? » Une décision qui lui aurait parue très discutable : elle vaquait tranquillement à ses occupations, elle était visiblement occupée et surtout, ils auraient tous les deux pu se faire mal. Les Serdaigle étaient pourtant réputés pour être plus raisonnés que ça. Quant à la remarque sur ses "jolis" yeux, elle lui passait un peu au-dessus : en fait, elle ne savait pas bien quoi faire de cette information.
Mue par une sorte de réflexe pavlovien (les règles élémentaires de politesse martelées à longueur de journée au cours de son enfance semblaient enfin porter leurs fruits), elle ajouta après un court temps : « Merci ! Pour la qualité je veux dire. Et pour les yeux aussi, je suppose, même s'ils sont juste marrons en fait. » La couleur de plein de trucs plus ou moins appréciables et appréciés par Cassie : le chocolat (bon), les Chocogrenouilles (KO immédiat), la terre (utile), les crottes de hibou (utile mais un truc auquel elle ne voulait pas ressembler de près ou de loin). « Comme les tiens d'ailleurs. » conclut-elle après avoir plissé les yeux pour analyser le regard du Serdaigle. Elle ne disait pas que ça n'était pas beau, mais il fallait admettre que c'était quand même une teinte plutôt commune, aux dernières nouvelles elle lit génétique magazine tous les week-end.
Cassie avait l'air froide, c'était plus ou moins voulu, ou au moins corrélé à son changement de style et son vœu d'irriter ses parents le plus possible. Cela étant, elle avait toujours été une enfant sociable. Elle aimait parler - elle avait juste été bridée en grandissant. Mais comme Gabin semblait parti pour poursuivre la discussion, elle baissa son livre pour de bon, s'attendant à la question qui suivit. C'était plutôt logique. Elle lui montra la couverture du manuel. « Noueux et sac de nœuds. » admit-elle aisément, quand bien même le titre laissait peu de place à la crédibilité ou au sérieux. Jugeant qu'il avait le mérite d'être explicite, elle poursuivit : « Je sors de retenue, j'ai déjà dîné du coup. » Son interlocuteur ayant admis être curieux et l'ayant déjà nettement prouvé, elle répondit avant qu'il ne puisse formuler sa question suivante : « Avant que tu demandes : j'étais en retenue parce que je me suis fait choper en train de fumer. » Elle haussa les épaules, se voulant indifférente. « J'étais dehors, en soi. » Gabin était ami avec Flynn, donc il devait tolérer les élèves un peu turbulents a priori (en plus ce n'était pas comme si elle était vraiment une fauteuse de trouble, elle était juste... peu adepte de certains paragraphes du règlement de l'école).
Sincèrement curieuse, elle observa avec attention le manuel que tenait le Serdaigle. « Ah, c'est vrai que tu joues aux échecs ! » Elle fronça le nez. « Tu ne valorises pas trop ton livre dis donc. Il n'est pas intéressant ? Mes parents ont plusieurs livres sur les échecs dans leur bibliothèque. J'y jouais quand j'étais petite. » poursuivit-elle, se perdant brièvement dans ses souvenirs. Les échecs avaient l'avantage de pouvoir être pratiqués seul, si quelqu'un voulait bien ensorceler les pièces de la partie adverse pour jouer d'elles-mêmes - au hasard, Kali. Chose dont elle n'avait plus eu besoin une fois qu'elle était rentrée à Poudlard. Elle avait été plutôt douée - d'après ses propres estimations -, mais ça ne lui rappelait pas que de bons souvenirs, surtout un sentiment pesant de solitude.
CODAGE PAR AMATIS
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Dernière édition par Cassandra Fawley le Sam 14 Aoû - 16:32, édité 1 fois
Ξ Sujet: Re: Not sorry (blame it on me) [ Gabin ] Ven 13 Aoû - 10:02
NOT SORRY (BLAME IT ON ME) « Disons plutôt que j’ai essayé de te compliquer la tâche dans l’espoir que tu me regardes. » Répondit-il d’un air malin, car il avait bien remarqué qu’elle avait repéré sa présence, mais il n’était alors qu’une forme floue et indéfinie qu’elle essayait d’éviter, de contourner, alors que lui avait envie qu’elle lève le nez de son livre. C’était désormais chose faite, même si elle devait douter de sa clarté d’esprit – beaucoup de filles avaient le même ressenti lors de leur première vraie conversation avec Gabin, son intelligence brillait rarement en ces occasions -. Le contexte plus amusant que déstabilisant de cette rencontre avec la lionne le rendait toutefois un peu moins balourd que d’autres fois, en revanche, il conservait cette légèreté et ce sens de l’humour vaseux qui lui étaient cher.
« C’est très bien le marron, c’est la couleur de plein de trucs sympas : l’écorce des arbres, la terre, le cacao, les noisettes, les châtaignes… Et puis, la plupart des gens sur terre ont les yeux marrons, les yeux bleus cherchent juste à se rendre intéressants. » Son sourire s’agrandit à cette plaisanterie qui n’en était pas totalement une, mais qui, dans l’esprit de Gabin, était très drôle. Il n’avait pas à strictement parlé de préférence concernant la couleur des yeux, cela dit il aimait bien les siens, et ils étaient d’une teinte assez proche de celle de Cassie. Le Serdaigle n’avait aucun problème avec son physique, il se savait dans la moyenne dans ce domaine : il n’était pas un bellâtre mais il n’avait rien à reprocher de particulier à la génétique non plus. Et comme être moyen était son objectif dans la vie – sauf aux échecs -, son apparence lui convenait parfaitement.
« Et ça parle de comment faire des nœuds ou de comment les défaire ? » demanda-t-il ensuite d’un air intéressé, le titre ne lui parlant guère. Est-ce qu’un roman pouvait avoir un titre pareil ? Et est-ce qu’un livre sur les différents nœuds était vraiment intéressant ? Autant de questions laissées en suspens le temps que Gabin réponde de son côté au sujet de l’heure de colle de la Gryffondor. Il n’était pas un habitué de ces punitions – quand il faisait quelque chose d’interdit, il essayait vraiment de ne pas se faire prendre -, mais il n’avait rien contre ceux qui les subissaient. Flynn avait parfois une légère tendance à les accumuler, Aoi avait un genre d’abonnement mensuel… Et Cassie ne semblait visiblement pas des plus traumatisées par la punition. « Je vois, je vois… J’en connais d’autres qui se sont déjà fait coller pour ce genre d’infraction. Qui est-ce qui t’a chopé ? Petit conseil en passant : les dessous des gradins du stade de Quidditch sont idéals pour tout ce qui est illégal, même quand une équipe s’entraîne, ils sont sur le terrain, et du château on ne voit pas sous les tentures. Le seul danger c’est le professeur Clarks, mais il n’est pas tout le temps là-bas. » Gabin ne fumait pas, mais il avait des rendez-vous avec des filles à cet endroit, et tout ce qu’il y faisait devait tout autant être caché du regard des autres que des cigarettes allumées.
« Hum… oui. Je suis un peu connu pour ça. » Il arbora alors un sourire en coin : il n’était pas qu’un peu connu pour jouer aux échecs, c’était son truc à lui et dans Poudlard il était l’un des seuls élèves à être mondialement classé ces dernières années. Et il était bon. C’était le seul domaine où être médiocre ne l’intéressait pas : quand on commençait à jouer, il fallait y aller pour gagner, sinon ça ne valait même pas la peine de débuter la partie. « C'est que les manuels de ce genre n’ont rien de passionnant pour le quidam, ce sont principalement des résumés de parties donc il n’y a que des suites de coups et des schémas. Ce n’est pas le livre que je conseillerais pour qui voudrait lire sur les échecs. » admit-il sans contrainte. « Et tu es bonne ? Aux échecs je veux dire. » Pas bonne tout court, ils ne se connaissaient pas assez pour ce genre de question intime merci Gabin pour cette réflexion de haut vol.
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Ξ Sujet: Re: Not sorry (blame it on me) [ Gabin ] Sam 14 Aoû - 17:06
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Cassie restait assez imperméable face au flirt plutôt explicite de Gabin. Il faut dire qu'elle ne savait pas bien quoi en faire : ça n'était pas une situation dont elle avait l'habitude. Elle n'avait jusque là jamais été très portée sur les choses de l'amour, et puis dernièrement, son look et ses airs parfois peu aimables avaient suffi à écarter d'elle une part de ses camarades peut-être trop impressionnable. Elle songea qu'elle devrait sans doute se renseigner auprès d'Aoi - car de toute évidence, ça n'était pas Cece ou pire, ses parents, qui allaient l'aider sur cette voie. Voie sur laquelle elle ne cherchait, de toute façon, pas particulièrement à s'aventurer.
« Pourquoi ? Tu as un souci particulier ? » interrogea-t-elle avec bonne volonté, scrutant le visage du Serdaigle à la recherche d'un problème - deuxième nez, mono-sourcil proéminent - nécessitant consultation. Il lui paraissait pourtant tout à fait normal : un visage équilibré, et des yeux plutôt rieurs. Raison qui la poussa d'ailleurs à se montrer tout à fait joviale malgré ce que sa réputation récente pouvait laisser anticiper.
« Les crottes de hiboux, la neige sale, la moquette chez mes grands-parents... » énuméra-t-elle à son tour d'un air satisfait, rien que par esprit de contradiction. En soi, elle n'avait pas grand-chose contre la couleur de ses yeux - elle ne s'était jamais trop posé la question. Elle supposait que si elle avait pu, elle aurait préféré que ça puisse être un élément la différenciant de ses parents, qui possédaient des yeux globalement de la même teinte que les siens. S'ils avaient été bleus, au moins aurait-elle pu imaginer avoir adoptée, ou volée à une autre famille, moins dysfonctionnelle et vaguement maléfique, que la sienne ? « Si tout le monde a des yeux d'une couleur globalement similaire, j'ai du mal à voir ce qui peut en rendre certains plus jolis que d'autres. » ajouta-t-elle pour faire bonne mesure, même si elle se doutait qu'il allait lui parler de formes, de teintes et - plus subjectif - de lueur pouvant briller dans ceux-ci ? Cela dit, puisqu'il semblait joueur, elle voulait le tester - c'était plutôt distrayant.
Elle laissa échapper un rire amusé à la question que Gabin lui posa sur son livre, secouant aussitôt la tête en signe de dénégation. « Ce n'est pas un livre sur les nœuds, c'est un livre sur les noueux ! J'admets que le jeu de mots - si on peut l'appeler comme ça - du titre est un peu regrettable. » Elle le feuilleta rapidement pour lui montrer une page illustrée par un noueux en train de ravager le jardin d'un sorcier imprudent. « Du coup ça parle du mode de vie des noueux, c'est un sorcier qui fait le récit des années où il était éleveur de noueux. » poursuivit-elle en haussant les épaules. Elle devinait que Gabin n'allait pas trouver ça beaucoup plus fascinant qu'un ouvrage traitant des nœuds, mais au moins lui plaisait-il : elle n'allait pas s'en excuser.
Toujours en affichant une désinvolture admirable, elle évoqua ses déboires récents en retenue. Si ça avait été Nathaniel, elle savait qu'elle aurait eu le droit à un sermon en bonne et due forme, mais Gabin lui fit grâce de toute récrimination. D'ailleurs, il en profita plutôt pour lui donner un conseil sur le sujet prends en de la graine Nate. « Biel. J'imagine que c'est pour ça que je me suis coltiné des lignes à écrire, et pas trois heures passées à récurer des trophées avec une brosse à dents. » Référence non voilée à leur illustre concierge, réputé pour prendre un malin plaisir à distribuer des tâches ménagères à réaliser avec des outils absolument pas adaptés pour cet usage. « J'avais pensé aux gradins figure-toi, mais il y avait des couples dans le coin et je n'avais pas envie de passer pour une vieille voyeuse. » détailla-t-elle en haussant les sourcils avec impuissance. Et puis au moins, l'arrière des serres était à ciel ouvert, ce qu'elle préférait nettement - même si ça induisait qu'on la voyait autant qu'elle voyait les gens. On pouvait aussi se demander ce que Biel venait faire par là-bas au beau milieu de la journée - d'autant plus qu'au vu de son état général, elle avait trébuché dans de l'engrais peu avant de l'attraper.
Après les noueux, ils en vinrent aux échecs - le passe-temps fétiche de Gabin -, et Cassie fut surprise de le voir décrier son propre livre. Elle sourit avec étonnement. « Le quidam, vraiment ? » Elle visualisait déjà la tête que ferait Aoi à l'entendre. « Je vois en tout cas. Effectivement et en toute transparence, ça ne m'attire pas trop. » convînt-elle en détournant ses yeux du manuel. Ignorant tout de la double interprétation possible dans la question de Gabin, elle haussa les épaules. « Je me débrouille, mais je n'aime pas trop ça. La version sorcière est très violente. » Etait-il nécessaire de massacrer les pièces de son adverse ? La réponse était clairement non.
Ξ Sujet: Re: Not sorry (blame it on me) [ Gabin ] Sam 21 Aoû - 12:41
NOT SORRY (BLAME IT ON ME) Gabin avait la subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine, il le savait parfaitement et s’en glorifiait plus qu’il ne s’en mortifiait. Les filles prises de tête qui rêvaient du grand amour n’étaient de toute façon pas son cœur de cible, lui cherchait plutôt des histoires marrantes et pas trop prise de tête. Il avait bel et bien des coups de coeur, se croyant amoureux environ une fois par semaine, mais il aurait fallu qu’il soit très aveugle pour ne pas se rendre compte que ses sentiments passaient aussi vite qu’ils venaient depuis le temps qu’il était frappé par ces micro crises !
« Hum… ça dépend : est-ce que c’est un souci que de vouloir attirer l’attention d’une jolie fille ? » lança-t-il d’ailleurs avec toujours le même entrain et la même bonne humeur. Il sentait bien que Cassie n’était pas très réceptive, mais il en fallait plus que ça pour le décourager ! C’est qu’il avait l’habitude de se prendre des vestes de toute façon!
« Exact, mais si tu vas par là, le gel WC et les poubelles sont bleus, ce qui est à la fois tout sauf naturel, et pas très glamour non plus. Au moins les crottes de hibou et la neige sale sont biodégradables. Je ne me prononcerais pas pour la moquette de tes grands-parents, c’est dur à dire sans en connaître la composition. » argumenta-t-il avec un clin d’oeil : si Cassie pensait pouvoir le contrer avec une répartie aussi simple, cela prouvait qu’elle ne le connaissait pas assez. Il poursuivit d’ailleurs dans le même esprit au sujet de la différence entre les yeux et ce qui les rendait beaux. « Et bien, d’une part ce n’est pas parce qu’ils sont tous marrons qu’ils ont tous exactement la même nuance, d’autre part certains ont de longs cils, certains sont plus ronds ou plus en amandes, il y a la forme de la paupière aussi. Similaire ne veut pas dire uniforme ma chère Cassie. » Il fut tenter de lui dire qu’elle était assez similaire à sa sœur aînée physiquement et que, pour autant, il était impossible de la confondre avec Cece. Ce qui le retint était de vagues souvenirs de conversations saisies au vol : les deux sœurs avaient l’air en froid, il était donc plus sage de ne pas aller dans cette direction. Il prit donc un exemple moins évident mais plus neutre, sa propre fratrie : « Prenons ma sœur et moi, on a des tas de points communs – dont nos yeux marrons d’ailleurs – et nous aimons les mêmes choses, mais j’ai cultivé certains talents et elle d’autres. » Lui les échecs, elle la musique, et ils aimaient tous les deux lire.
« Oh ! Je vois, je n’avais pas saisi. » De toute évidence mais moi non plus, ce qui ne l’aidait pas. « C’est vrai qu’il paraît que tu aimes les cours de soins aux créatures magiques. Je ne sais plus qui m’a dit ça, Aoi peut-être ? » Quand la Serpentard était lancée à discuter des uns et des autres, on ne l’arrêtait plus. C’était fou quand on y pensait combien elle pouvait être prolixe sans pour autant jamais vraiment parler d’elle. Si Gabin devait faire la somme de ce qu’il savait sur la quatrième année, il serait rapidement forcé d’admettre qu’il devait en connaître autant sur elle que sur Cassie, alors qu’il parlait fréquemment à Aoi depuis plus de trois ans. « Tu as déjà eu l’occasion de t’occuper d’un noueux ? Pour comparer avec le livre je veux dire. » demanda-t-il ensuite, sans aucun jugement, ni émit ni pensé sur cette lecture. Tant qu’elle plaisait à la lionne après tout…
« C’est amusant qu’elle te colle pour ça, après tout, elle n’est même pas encore prof. Elle pourrait se souvenir de ce que ça faisait d’être élève, non ? » Pour une ancienne Miss Poudlard, Biel n’était vraiment pas drôle. Elle devait sûrement avoir peur que Montgomery-Bones la renvoie chez elle manu militari si elle ne faisait pas correctement le taff. « Et en effet, c’est un coin plutôt prisé pour flirter, mais si tu fais le tour, je pense qu’il y a forcément un coin vide. » Les tentures étant fermées entre chaque colonne, il devait y avoir moyen d’en trouver une vide. Il n’y avait pas tant de couples que ça dans Poudlard, si ?
« Tout à fait mademoiselle, le quidam. N’est pas champion d’échec qui veut. » plaisanta-t-il avant d’ajouter : « Et je comprends, ce genre de manuel est plutôt fait pour préparer aux compétitions. Certaines biographies de grands maîtres sont très intéressantes en revanche. » Il en avait lu quelques unes par curiosité, même s’il s’agissait surtout de moldus. « C’est vrai, ça ajoute au spectacle, mais au final la seule vraie différence avec les échecs moldus c’est qu’avec tout cet apparat, il y a plus de chance de se déconcentrer. » Il ne revint pas sur la violence gratuite, c’était un fait que nul ne pouvait nier. « On pourra se faire une partie avec un échiquier classique si tu veux un jour. » à moins que Cassie, comme beaucoup de joueurs de l’école, ne veuille pas jouer avec lui parce qu’il était réputé trop fort ? Il ne comprenait pas cette mentalité, mais cela arrivait souvent. 2981 12289 0
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Ξ Sujet: Re: Not sorry (blame it on me) [ Gabin ] Sam 28 Aoû - 17:00
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On pouvait difficilement faire moins subtile pour le coup : Cassie haussa les sourcils, perplexe. « Hm. » On avait en revanche vu plus éloquent, mais elle portait sa déstabilisation en étendard. Pragmatique, toujours, elle répondit finalement : « Je suppose que ça dépend de la fille. Si elle a envie - ou pas - que son attention soit attirée. » Le tout prononcé avec une objectivité qui laissait difficilement deviner son avis sur le sujet. Elle n'était, en tout cas, certainement pas hostile : elle était sociable, et hormis sa réputation - qu'il était apparemment décidé à confirmer -, Gabin se révélait être un interlocuteur tout à fait respectable.
Elle ne s'était pas attendue à cette contre-attaque là face à ses exemples d'éléments à la couleur marron. Elle laissa échapper un rire spontané avant de lui répondre à son tour. « C'est vrai que c'est biodégradable... C'est un très bon point, en fait. » reconnut-elle, plutôt impressionnée. « C'est de la laine, si tu veux tout savoir. » ajouta-t-elle au sujet de la moquette, entendant parfaitement dans sa tête sa grand-mère en train d'en vanter la qualité auprès d'Isla. Le problème n'en était peut-être pas tant la matière que la teinte choisie, de son point de vue. « Je me doutais que tu allais me dire ça, mais soit, je veux bien admettre que tu as raison. » accorda-t-elle en lui adressant un regard entendu, un léger sourire aux lèvres.
« Ta sœur, Thalia n'est-ce pas ? Je l'aime bien. Vous avez de la chance d'aussi bien vous entendre. » observa-t-elle en pensant naturellement à Cece. Elles aussi avaient - ou avaient eu, du moins - des points communs. Elles partageaient des parents, déjà, et elles se ressemblaient beaucoup - avant que Cassie ne se lance dans les essais capillaires et l'investissement dans un maquillage qui avait pour vocation principale d'être visible. Distraitement, elle porta d'ailleurs la main à ses cheveux bruns aux pointes bleutées pour les attacher en une queue de cheval plus pratique. Bientôt, ils redeviendraient blonds, et elle se re-différencierait alors plus nettement de son aînée.
Elle préférait parler de noueux que de penser à sa sœur, aussi Cassie s'engouffra-t-elle aisément dans la distraction proposée par Gabin. Elle savait bien que le livre n'était pas connu - aussi n'était-il pas étonnant qu'il ait tiré la mauvaise conclusion. « Oui c'est clairement mon cours préféré ! Mais je n'imaginais pas Aoi te parler de ça, c'est marrant. » Elle supposait que ça pouvait aussi venir de Flynn si ça n'était pas son amie Serpentard, puisqu'il était l'autre point de convergence entre Gabin et elle. Et puis, son application au cours de soin n'était un secret pour personne - elle avait même sauvé le préfet de Poufsouffle d'une capitulation cuisante l'année précédente. Elle hocha ensuite la tête, un sourire amer aux lèvres. « Il y en avait un dans le jardin de la propriété quand j'étais plus jeune. Il était tout petit. On l'avait recueilli pour s'en occuper avec Cece. Je l'avais baptisé Matthieu. » précisa-t-elle d'un air plutôt satisfait - elle aimait les rimes. « Mes parents l'ont découvert. Ils ont dit que c'était un nuisible et qu'on avait mieux à faire que de s'occuper de Matthieu - alors ils l'ont chassé. » conclut-elle en fronçant les sourcils. « Ils sont... » Elle secoua la tête avec irritation, décidant qu'ils ne valaient pas la peine qu'elle s'attarde sur eux.
A la place, elle se retrouva à expliquer les raisons de sa présence en retenue - et elle se disait qu'elle aurait bien enfreint le règlement là tout de suite aussi, mais elle n'avait pas de cigarette sur elle. Ecartant cette option, son sourire se fit brièvement coupable. « Je t'avoue que ce n'était peut-être pas la première fois qu'elle me surprenait. Et que je n'ai peut-être pas été hyper... aimable. Mais en même temps, elle n'a qu'à arrêter d'aller rôder près des serres aussi. Tout le monde serait plus content. » remarqua-t-elle avec simplicité. Biel n'était pas méchante en soi - et comme le soulignait Gabin, elle avait été élève encore un an plus tôt. Elle supposait qu'elle avait peut-être trop poussé sa chance - le Serdaigle avait raison, il lui fallait un nouveau coin où fumer. « J'essayerai la prochaine fois, il est définitivement temps de changer de stratégie. » Elle haussa les épaules. « Si ça se trouve elle a un quota à faire. Elle n'avait pas l'air sereine en tout cas. » Elle avait arboré ce ton de la personne déçue et pas en colère, qui mettait Cassie si mal à l'aise. Elle aurait préféré que l'assistante de sortilèges soit juste énervée - ce dont elle semblait incidemment incapable.
« Je vois ça. » dit-elle par rapport à la fanfaronnade du Serdaigle, amusée. « C'est sûr que quand tu te prends un bout de pion dans l'oeil, tu es plus facilement déconcentré. » Basé sur une histoire vraie, qui ne lui était heureusement pas arrivée personnellement mais elle y avait assisté et c'était déjà bien assez ! « Ah oui pourquoi pas, ça peut être chouette. Comme ça je verrai en direct ce qui te vaut une si grande réputation, monsieur le champion ! » accepta-t-elle en opinant du chef. Elle n'avait pas peur de perdre - tout comme elle ne partirait pas du principe qu'elle n'avait aucune chance. Elle aimait jouer, sans être particulièrement compétitive. Au fond, que Gabin gagne n'aurait aucun impact majeur sur sa vie - alors à quoi bon en faire tout un fromage ?
Ξ Sujet: Re: Not sorry (blame it on me) [ Gabin ] Ven 10 Sep - 19:58
NOT SORRY (BLAME IT ON ME) « Effectivement, mais j’accepte très bien le refus, tu sais. » S’il s’imposait dans le champ de vision des jeunes filles de Poudlard, son audace n’allait pas plus loin. Il avait été éduqué dans le respect des femmes, il avait aussi une petite sœur et quand il draguait, il essayait toujours de s’imaginer ce que lui ne tolérerait pas de la part d’un garçon envers Thalia même si visiblement il en fait quand même trop selon Itachi.
« Formidable, encore un point pour moi alors ! La moquette de tes grands-parents est parfaitement éco-responsable ! » déclara fièrement Gabin avec un grand sourire satisfait. Enfin quelqu’un de sensible à son argumentation par l’absurde, ce n’était pas trop tôt ! Elle parut bien moins touchée par sa remarque sur la non-uniformité des yeux, mais il fallait bien admettre que c’était un peu moins original. Comme elle lui accordait tout de même avoir raison, mieux valait ne pas polémiquer, il accepta cette autre victoire avec un sourire faussement modeste et un pétillement enjoué dans le regard. « Oui, c’est ça, Thalia. Et c’est vrai que nous avons beaucoup de chance, il n’y a jamais eu de rivalité entre nous comme ce qu’on peut entendre dans certaines fratries, peut-être parce que nous avons chacun nos domaines de prédilection ? En tout cas, on s’entend très bien. » confirma-t-il sans relancer le sujet sur Cassie et sa propre sœur, le terrain étant réputé glissant. L’aînée de la lionne n’avait pas du tout le même look, ni le même genre de fréquentation que sa benjamine, cela augurait forcément des dissensions… Et Gabin ne connaissait clairement pas assez la jeune fille pour l’entraîner dans des conversations aussi privées que ce qu’elle ressentait pour sa sœur. Lui parler de la sienne suffirait, même s’il veillait à ne pas se montrer trop « gâteux » car il se doutait que Thalia n’apprécierait pas qu’il la dépeigne comme si elle avait encore cinq ans – que voulez-vous, ce n’était pas de sa faute, elle était si mignonne à l’époque quand elle avait le visage plein de chocolat après le goûter ! Il a gardé les preuves en photo! -.
« Oh, Aoi est très prolixe lorsqu’il s’agit de ne pas parler d’elle. » Non pas que la Serpentard soit particulièrement secrète, elle pouvait parler de son passé très ouvertement par exemple, mais elle ne se cachait pas préférer discuter des autres. Son frère et la relation que celui-ci avait avec la charmante Kate étaient d’ailleurs souvent au centre de ses préoccupations, au point que Gabin se demandait parfois si c’était Itachi ou Aoi qui voulait se mettre en couple avec Kate. Dans la bouche de la brune, la Serpentard était parfaite – en tout cas pour Itachi – mais son imbécile de frère faisait un blocage… et là Gabin reprenait ses mots. De la même manière, le Serdaigle avait donc souvent entendu parler de Cassie par elle, ce qui ne voulait pas dire que l’info ne venait pas d’une autre source, car Gabin ne se souvenait plus précisément qui le lui avait raconté.
Il écouta ensuite l’histoire de Mathieu le Noueux et fut un peu désolé de sa fin. « Un peu obtus ? » proposa-t-il comme adjectif avant d’enchaîner. « Je suis certain que ce bon Mathieu est déjà ravi d’avoir été l’objet de vos soins pendant quelques temps. » reprit-il avant de reprendre d’un ton plus joyeux : « La question est : était-ce assez long pour établir une comparaison avec ton livre ? » Puisque c’était de ça qu’ils parlaient au départ, du livre qu’elle lisait en marchant.
« Ce ne doit pas être facile de coller des gens avec qui tu aurais potentiellement déjeuné l’année précédente, remarque. » nuança-t-il au sujet de la malheureuse assistante de sortilège qui n’avait pas toujours l’air bien dans ses baskets d’enseignante, même si elle restait toujours superbe – Mademoiselle Biel n’avait pas été Miss Poudlard par hasard -.
Il rit un peu au sujet de se prendre un morceau de pion dans l’oeil « Il y a des parades pour éviter les accidents, question de pratique. » expliqua-t-il en convenant avec lui-même que les échecs moldus devaient quand même être un peu plus simples pour se concentrer. Cela dit, lui, il était champion d’échec sorcier, il n’aurait jamais eu le droit d’aller faire des compétitions hors de Poudlard dans le monde non magique, déjà qu’obtenir les autorisations de sortie étaient parfois un peu casse-pieds… McGonagall tenait beaucoup au côté « internat » de Poudlard, allez savoir pourquoi ! Ils n’étaient pourtant pas en prison ! « Tu verras, oui, même si être champion ne veut pas dire être imbattable. L’échec fait parti du jeu. » Bien qu’évidemment il adore sincèrement gagner ! Là n’était pas la question !
Informations supplémentaires SIGNE PARTICULIER: RELATIONS: SORTS & ARCANES: GALLIONS EVENT: 15 FACECLAIM: Ella Purnell / Emma Mackey
Ξ Sujet: Re: Not sorry (blame it on me) [ Gabin ] Jeu 23 Sep - 21:37
♛ Not sorry (blame it on me)
Like a long stream I'll bear all this echoing. Oh, what is it worth, all that's left is hurt. Like the stars chase the sun over the glowing hill, I will conquer. Blood is running deep. Some things never sleep.
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Cassie accepta la réponse de Gabin avec neutralité, opinant docilement du chef. Elle ne le connaissait pas assez pour contester, et au demeurant, elle n'avait jamais eu de trop mauvais échos le concernant. Serial dragueur, mais pas méchant ou prône à l'agressivité. Autrement Aoi se serait-elle certainement fait un devoir de l'en informer - après tout, elle le côtoyait plus qu'elle.
Elle était tout à fait amusée par les pirouettes de Gabin concernant la couleur de ses yeux. Ils avaient poussé l'argumentaire si loin qu'elle ne se souvenait plus tout à fait de sa source. Sa réluctance à elle à accepter qu'il puisse trouve des yeux bruns particulièrement extraordinaires ? Elle répondit, amusée : « Est-ce que tu as compté tes points jusque-là ? » Car elle ne l'avait pas fait. Elle devait reconnaître qu'elle trouvait leur échange stimulant, mais elle n'avait pas tenu les scores pour autant. Ce n'était pas dans ses habitudes. Malheureusement, la discussion se fit plus sérieuse alors qu'ils abordaient leurs sœurs respectives, et le visage de Cassie se fit plus fermé alors qu'elle réfléchissait. Elle était envieuse de Gabin : sa relation avec Thalia semblait si naturelle alors qu'à côté, entre Cece et elle c'était... tendu, au mieux. Le temps où elles avaient été proches semblait presque être devenu un mirage.
« Je ne sais pas si c'est ça, notre problème... » songea-t-elle à mi-voix. Etaient-elles rivales ? Elles avaient en tout cas toujours été comparées par leurs parents, c'était une certitude. Quant à avoir des domaines de prédilection... Les animaux magiques étaient son truc à elle, et on ne pouvait pas dire qu'elle partageait cet amour avec Cece. Mais c'était plutôt sur le plan académique que le bât blessait. Les parallèles primaires entre ses facultés à elle, et celles de Cece - qui n'avaient en vérité aucun lieu d'être. Cassie considérait tout ça comme partie intégrante du passé de toute façon : ses notes restaient honorables grâce à ses facilités, mais elle ne brillait plus vraiment, pas quand on regardait le reste de son dossier scolaire, et ça lui procurait une satisfaction un peu malsaine de le savoir.
Aoi était-elle peu loquace quand il s'agissait de parler de sa propre personne ? Cassie haussa les épaules d'un air entendu. « C'est pas faux. » Elle pensa aux vacances d'été et à son séjour chez les O'Carroll : elles avaient davantage parlé d'elle et de ses problèmes familiaux que de ceux éventuels d'Aoi. Elle se promit de rester attentive à l'avenir, sans pour autant prévoir de forcer son amie à parler. Ce n'était pas le genre de la maison - et ça risquait davantage de braquer Aoi qu'autre chose.
Parler de ses parents enchantait encore moins Cassie que de parler de sa sœur - c'était pour dire. Elle soupira, les sourcils froncés sans s'en rendre compte. « Ça faisait longtemps que je n'avais pas pensé à Matthieu... J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de mal. Et qu'ils ne lui ont rien fait, surtout. » Elle avait toujours voulu croire qu'Isla et William l'avaient simplement chassé, et elle espérait sincèrement (naïvement ? Mais malgré ses airs de rebelle, elle restait naïve) que c'était le cas. « C'est la façon polie de le dire, oui. » accorda-t-elle ensuite en réponse à l'adjectif proposé par Gabin. Elle en avait d'autres qui lui venaient à l'esprit - surtout depuis les découvertes de cet été -, mais elle ne se voyait pas les énoncer devant Gabin (et même dans sa tête, elle n'arrivait pas tout à fait à passer le cap. Les séquelles de son éducation guindée ?)
« Le livre est plutôt fidèle à la réalité, d'après ma courte expérience. Mais j'étais un peu petite, il faudrait que je réitère ça pour confirmer mes observations. » poursuivit-elle, plus sereine tant qu'il s'agissait de parler de noueux. Et nul doute qu'elle aurait l'occasion de mettre sa lecture à contribution, puisqu'ils étaient au programme du cours de soin aux créatures magiques !
Cassie ne détestait pas particulièrement l'assistante de sortilèges. Elle supposait qu'elle avait voulu tester ses limites. Elle faisait preuve de cette gentillesse quasi à toute épreuve qui la rendait méfiante, car personne ne pouvait l'être autant. Il y avait toujours une faille. N'est-ce pas ? « En même temps c'est bizarre d'avoir voulu revenir ici. A sa place je serais partie loin. » Elle ne savait pas trop où, mais elle aurait certainement profité de la liberté offerte par le fait de devenir une adulte - plutôt que de revenir se cloîtrer entre les quatre murs qu'elle aurait connus pendant sept années entières de sa vie.
Sans être fan des échecs version sorcière, Cassie se prêterait volontiers au jeu d'affronter Gabin pour une partie. Elle n'avait pas la défaite amère et elle aimait les défis, même si elle partirait avec un handicap face au Serdaigle et son statut de champion. « Ah oui ? Comme quoi ? Tu portes des lunettes de protection, comme à la piscine ? » suggéra-t-elle en souriant, tout à fait amusée par cette idée. « C'est le cas de le dire. » ajouta-t-elle en haussant les sourcils, et plutôt ravie.
Ξ Sujet: Re: Not sorry (blame it on me) [ Gabin ] Jeu 11 Nov - 13:01
NOT SORRY (BLAME IT ON ME) « Hum… je dirais que je me suis attribué trois points : un pour la moquette, un pour le chocolat et un pour t’avoir amusé, le point le plus important du lot. » ponctua Gabin avec un sourire plein de malice. Il savait sa drague un peu lourde mais à sa décharge, en général il plaisantait. Quand il était vraiment sérieusement intéressé par une fille – ce qui lui arrivait à peu près une fois par mois -, il perdait ses moyens et son esprit brillant perdait largement de sa vivacité. Le flirt inconséquent était un domaine dans lequel il excellait avec bien plus de succès !
« Et quel serait le problème alors ? Si tu veux en parler évidemment, je ne te force à rien. » Gabin avait seulement remarqué que c’était parfois plus facile de parler de certains sujets à des personnes dont on était moins proche que de se confier avec ses amis. Ceci était aussi valable pour Aoi qui parlait finalement très peu d’elle alors que le Serdaigle passait un certain temps en sa compagnie depuis un peu plus d’un an, et Cassie paraissait admettre que c’était aussi le cas avec elle. Le champion d’échec y voyait la preuve de sa théorie : parler à ses amis pouvait paraître être une évidence sur le papier, mais ça ne l’était pas toujours dans la réalité.
« J’espère aussi pour lui, mais après tout du moment que vous ne vous en occupiez plus, ils n’avaient pas de raison de lui faire quoi que ce soit. » Il tentait de se montrer rassurant, ne voulant pas alarmer la lionne pour rien – ce n’était pas comme s’ils pouvaient vérifier comment allait la créature ! -. Quant à son choix d’adjectif, il prit de nouveau un air malin pour rétorquer : « C’est l’avantage d’avoir du vocabulaire, on peut presque tout formuler de façon polie. »
Pour ce qui était de l’expérience : « Tu pourrais t’y remettre, à Poudlard personne ne t’en empêchera, et surtout pas le professeur Hagrid. » Qui pouvait mieux comprendre que le demi-géant la passion de Cassie pour les créatures magiques ? Cela permettrait à la jeune fille de comparer la théorie et la pratique maintenant qu’elle avait l’âge de mener cette opération en scientifique.
« Moi aussi, mais je suppose que quand on a vocation à se diriger dans l’enseignement, Poudlard est un peu la seule option dans le coin. » nota avec sagesse c’est un Serdaigle le jeune homme au sujet de l’assistante de sortilège. « Et puis, Poudlard sera toujours un peu notre maison. » C’est même écrit à la fin de chaque poste ! Certains jeunes adultes avaient peut-être du mal à quitter le nid.
« Se tenir à distance de l’échiquier est une bonne technique. Anticiper en reculant un peu une fois que l’ordre de position a été donné reste la base pour ne pas finir avec un truc dans l’œil. » Même si, réflexion faite, l’idée des lunettes de plongée restait à creuser. Est-ce que c’était autorisé par le règlement ? Il faudrait qu’il vérifie ! « En effet, mais tu savais qu’à l’origine, le jeu s’appelait shah, ce qui signifie roi en persan ? Ce n’est devenu les échecs que plus tard, sur une traduction approximative de l’immobilisation du roi qui marque la fin de la partie. » Est-ce que Gabin étale sa science ? Tout à fait ! 2981 12289 0