Ξ Sujet: Re: [COMMUN] Bal de Noël 2016 Lun 1 Nov - 23:11
Bal de Noël 2016 Non! Si! Non... Si! Et si, Thomé avait réussi à faire une indigestion digne d'un dragon, juste avant le match de quidditch. Celui-là même auquel il avait demandé à Vanellope de venir l'encourager! L'ironie la plus douloureuse, il resta malade deux jours et refusa d'aller à l'infirmerie. Les toilettes suffisaient empalement et un peu de repos le remettrait sur pied. Fierté, il refusait que quelqu'un le juge, il jouait au dur. Il s'en voulait tellement qu'il avait même pas penser à l'approche du bal. Quand le moment fut venu, il était persuadé que Vanellope irait avec quelqu'un. Restait plus qu'à se trouver une cavalière, l'idée ne l'enchantait pas du tout. Quelle ne fut donc pas sa surprise de se faire invité par l'élue de son coeur! Baiser garantit au passage.
Résultat des courses, il avait contacté sa tante, changement de tenue. Il avait prévu un costume typiquement moldu: un père Noël. Non, hors de question, il avait besoin d'une belle tenue et avec du rouge. De quoi faire pester n'importe quel tuteur à une semaine du bal. Résultat, pratiquement tout en noir, avec une chemise rouge pas trop tape à l'œil, il s'en sortait bien. Soupire, soulagement, il n'avait plus qu'à se préparer mentalement à faire face!
Si Erwin avait été drôle à voir, déjà près une heure en avance. Il ne fut pas le seul à attendre dans la salle commune. Bien que Thomé aurait aimé rester pour voir l'arrivée en grande pompe des demoiselles, qui trainaient pour la plus part à finir de se pouponner, lui il alla directement et sans discrétion, vers le dortoir des rouges. Fière comme un paon, il avait enfin un rencard avec la rose de ses rêves. Le jeune siffloterait presque, s'il n'avait pas gardé une aversion prononcée pour les bruits inutiles incluant encore et toujours la musique. Au moins, il s'en gardait bien et n'avait pas fuit le bal comme l'année précédente.
Quelques tableaux lui firent des remarques, agréables pour changer, et lui souhaitèrent bonne chance. Ce ne fut qu'en attendant que la lionne et préfète arrive qu'il se souvient que les préfets ouvraient le bal par une danse devant tout le monde! Comme si le spectacle du Sterne en fin de soirée ne suffisait pas! Le si peu timide Thomé, le devient brusquement en se disant qu'il aurait mieux fait d'avoir son indigestion en ces jours si et pas des semaines plutôt! Une dragoncelle sauvage aurait pu frapper avec la même joie.
Ruminant, maladroitement, une voix douce et agréable attira son attention. La première question fut répondu par un "Hmmm hmmm..." des plus claires. Les yeux claires du russe dévoraient la délicieuse créature qui avait grandit en une nuit. Aucune importance, il en avait le souffle coupé. Quand elle lui montra ses talons, il approuva avec ce silence de carpe et cette expression charmé et ravie. "Tu... commença-t-il le souffle court. Tu! Son cerveau se remit doucement en marche et il déglutit en souriant. Waaaaa!" Incroyable, mais vrai, le bavard avait perdu sa langue. Ce qui fit rire quelqu'un. Il tendis une main en souriant. "Tu es magnifique. Renversante même." Voilà qui était beaucoup mieux, il pouvait être d'autant plus fière de la voir ainsi, pour rien au monde il ne l'aurait raté. Dire que l'année précédente il n'avait pas été au bal, à aucun! Il se pestait d'avoir raté pareille vue. "J'ai oublié la fleure que je t'avais préparé." Se souvient-il, trop préoccupé de savoir si elle aimerait le collier en or avec un rubis qu'il avait spécifiquement demandé, dessin de description envoyé à sa grand-mère en prime, pour s'assurer qu'il soit tel qu'il l'avait désiré. Pas du tout exagérer, il allait devoir faire un travail d'étudiant pour ses prochaines vacances, mais il y tenait à ce cadeau. Au moins, en souriant avec une certaine assurance, il prit la main de sa cavalière, pour du bout de sa baguette, faire apparaitre une rose assortie à la robe, s'enrouler avec quelques feuilles luxuriantes à son poignet. "J'aurai jamais cru utiliser ce sort." Avoua-t-il avant de reprendre, prudemment et calmement la route vers la grande-Salle?
Ξ Sujet: Re: [COMMUN] Bal de Noël 2016 Mar 2 Nov - 2:53
Bal de Noel 2016 " Le monde ne tourne plus rond..."
( ♪ Final Fantasy XV → Valse di Fantastica ♪ )La petite fille n'attendait pas particulièrement le bal de Noël. C'était bien la première fois de toute sa vie qu'elle entendait des filles et des garçons, surtout les plus âgées, en avoir fait toute une histoire. Durant toute une période elle n'avait entendu parlé que de ça, mais pour Noélia, c'était une soirée parmi tant d'autre. Elle en avait déjà participé à quelques-unes et c'est d'ailleurs comme ça qu'elle avait rencontré l'un de ses aînés pour la première fois, Erwin. Le truc un peu différent, c'était qu'elle allait être présente avec tout ses camarades de classe et avec autant d'enfants de son âge, elle allait bien trouver un moyen de s'amuser ce soir. Bien loin de toute ses histoires compliqué que sont les relations d'adolescent entre genre opposée, Noélia n'avait pas échappé a la règle.
Elle se rappelait du moment ou elle avait reçu le paquet qu'elle ouvrit encore une fois pour sortir sa robe que son père lui avait envoyé pour l'occasion. Si Noélia avait peut-être eu un mince espoir de pouvoir passer la soirée avec la salle commune pour elle toute seul, ce cadeau lui avait fait passer un message assez claire. Elle était pourtant d'accord avec lui lorsqu'elle se remémorait les mots qui lui avaient dit quelque temps avant sa rentrée :
" Fait attention aux apparences".
C'est souvent ce qu'elle fait et ce soir, elle fera bonne figure. L'habillage a été plutôt simple, mais quant à la coiffure, ça a été toute une autre histoire avec sa chevelure qui refuse de lui obéir la plus par du temps, mais elle, c'était très appliqué. Elle était parfaite, aussi parfaite qu'elle puisse être en tout cas.
Alors qu'elle quitte son dortoir pour sortir de la salle commune, elle y croisait ...Erwin ? À vrai dire, elle a dû plisser les yeux par deux fois pour le reconnaître. Il était élégant. Très bien habillé et très bien coiffé de surcroit, elle l'observa tourner comme un lion en cage quelques instant. Elle aurait voulu aller le complimenter sur son élégance, mais elle a préféré le laisser tranquille en se disant que ce n'était peut-être pas le bon moment pour le déranger dans ses...Réflexions ? Ils auraient sûrement l'occasion de se croiser durant la soirée de toute manière. Elle étira tout de même un gentil sourire dans sa direction au cas où il la remarquerait avant de partir de la salle commune.
C'était la première fois qu'elle portait une robe de ce genre et pour être tout fait honnête bien qu'étrange à la fois...Ça lui allait plutôt bien. Autant dans sa façon de marcher très naturel, elle se révélait être une véritable petite princesse. Les grandes du dortoir avaient mis quelques paillettes sur ses paupières très discrète qui la rendait adorable. Mais a l'approche de la grande salle, elle fut vraiment surprise d'assister a tout ce manège entre les filles et les garçons qui s'attendait l'air stressé dans les couloir. Lorsqu'il se rejoignait, ils se regardaient tous comme des merlans frit avec des sourires qu'elle jugeait de très...Idiots. Incapable de comprendre tout ses enjeux, la petite fille dressa un sourcil sur son front plein de scepticisme. Elle ne savait pas vraiment ce qui leur prenait à tous ce soir, mais même Erwin était bizarre.
Sans chi-chi ni Bla-bla, elle s'engagea dans la grande salle pour offrir a ses yeux la robe dont c'était parée la grande salle. Les paillettes de ses paupières semblaient s'être faufilées dans son regard et elle ne put s'empêcher de laisser s'échapper un petit " Woah..." Du bout des lèvres tellement elle avait l'impression d'avoir ouvert les porte vers un autre monde. Elle fit quelques pas en souriant observant tout autour d'elle ignorant encore quelques instant l'étrangeté de ses camarade avant d'aller chercher des yeux ses partenaires de banc de classe pour ne pas rester toute seule.
Ξ Sujet: Re: [COMMUN] Bal de Noël 2016 Mar 2 Nov - 9:27
Prudence n’était pas à la fête. Plantée devant la grande psyché du dortoir, elle lorgnait son reflet d’un œil morne, tout en poussant, à intervalles réguliers, des soupirs aussi profonds que déchirants, au grand dam de ses camarades qui, après avoir eu la patience de supporter ses simagrées toute la journée, commençaient à montrer des signes d’exaspération. Louise, qu’un gémissement de désespoir plus bruyant que les autres avait fait sursauter alors qu’elle était occupée à se maquiller et qui, par conséquent, avait failli s’éborgner d'un coup de mascara, fut la première à craquer. Dans un geste excédé, elle brandit son pinceau sous le nez de l’Irlandaise et suggéra, d’un ton sec : - Ecoute, Prue, pourquoi tu ne fais pas semblant d’être malade ? Quino doit bien avoir des pastilles de gerbe qui traînent quelque part, non ? Prudence balaya la suggestion d’un revers de main - Inutile, rétorqua-t-elle, elle sentirait direct la supercherie et serait capable de me faire danser avec une bassine accrochée autour du cou.
Par elle, la jeune fille entendait, bien évidemment, le professeur McGonagall aka sa Némésis personnelle. La vieille peau lui avait clairement fait comprendre que tous les feux de l’Enfer s’abattraient sur sa pauvre tête, si jamais elle se soustrayait une fois de plus à ses devoirs de préfète en carton, lesquels incluaient l’ouverture du bal de Noël. Or, non seulement Prudence ne savait toujours pas danser – du moins, pas sans risquer d’écrabouiller les orteils de son partenaire jusqu’à les réduire en joyeuse marmelade sanguinolante, ou menacer d’envoyer sa main / son coude / son bras tout entier dans la figure de quelqu’un d’autre ( « C’est de la danse expressive, vous n’y comprenez rien ! »), ce qui la rendait presque aussi dangereuse qu’Hagrid – mais en plus elle n’avait – pour changer – pas de cavalier au bras duquel se pavaner enfin, ça dépendait du gars : certains donnaient plutôt envie de raser les murs..
McGonagall, inflexible, avait refusé d’écouter ses protestations, arguant qu’elle avait encore le temps de prendre des leçons de danse auprès de camarades plus doués qu’elle, ou, pour la citer dans le texte « moins bornés ». L’Irlandaise pressentait qu’un reproche – pas tout à fait infondé – se cachait derrière l’expression : eût-elle seulement essayé de danser, ne serait-ce qu’une seule fois, à chaque bal de Noël, plutôt que de clamer haut et fort tout le dégoût que l’exercice lui inspirait, qu’elle eût bien fini par acquérir des bases suffisantes pour faire illusion. Autrement dit, c’était entièrement sa faute, si elle était, à seize ans, incapable de se dandiner sur une piste de danse sans ressembler à un gros canard pris de convulsions. Quant à l’épineuse question du cavalier ( « J’vais quand même pas danser toute seule avec moi-même, Professeur ! J’ai ma fierté ! »), la directrice lui avait suggéré d’arrêter d’attendre qu’on vienne la chercher, et de prendre le taureau par les cornes en invitant elle-même un garçon à l’accompagner. Ah ! Non mais n’importe quoi. Cette femme avait-elle seulement conscience des codes en vigueur ? Comme si elle avait s’avilir à courir après la gueuse le jouvenceau, au risque de voir sa réputation ternie à jamais ( « Faraday est tellement désespérée qu’elle a commencé à chercher un cavalier chez les petits de première année. Non mais t’imagine ? La honte ! »).
Evidemment, se fût-elle lancée qu’elle eût peut-être fini par trouver, mais à moins d’une heure de l’ouverture du bal, elle demeurait seule comme un chien. Même le loyal Alan, sur lequel elle avait espéré compter pour la danse des préfets, lui avait fait faux bond, préférant rentrer en Irlande dès le début des vacances, plutôt que de se farcir un bal supplémentaire. Prudence lui en voulait un peu. Ignorant le regard noir de Louise, elle laissa échapper un énième soupir et entreprit de brosser, sans grande conviction, sa longue chevelure. De ses déboires sentimentaux (ou, plutôt, de son absence de vie sentimentale, hormis l’interlude « Panda », qui s’était achevé sur le retour du Serdaigle dans son pays d’origine dont le nom ne me revient pas présentement : « J’suis tellement dégueulasse que je pousse carrément les garçons à changer de continent ! »), Prudence avait déduit qu’elle devait être marquée de quelque tare invisible à l’œil nu pour n’intéresser, à ce point, personne. Peut-être se promenait-elle avec un panneau « Attention, monstre de foire. » au-dessus de la tête, dont elle était la seule à ne pas avoir connaissance.
La jeune fille ( « soupir, soupir, gémissement tragique. ») finit par relever ses cheveux en un chignon lâche, et lissa, une derrière fois, sa tenue de soirée – une robe longue dont le gris argenté mettait ses yeux en valeur, et les bras nus lui promettaient la pneumonie dans les jours à venir - avant de passer une paire de boucles en argent à ses oreilles. Puis, tel un veau qu’on mène à l’abattoir, elle quitta le confort du dortoir soupir de soulagement général pour gagner la Grande Salle. Elle avait vaguement réfléchi, au cours des heures écoulées, à ce qu’elle allait devoir faire pour se tirer du guêpier dans lequel McGonagall l’avait ( « volontairement. Cette femme me hait. ») fourrée : comme mettre le feu au château était une option un tantinet radicale, elle avait fini par se résoudre à trouver une bonne âme prête à sacrifier ses doigts de pieds la faire valser, juste le temps de la danse des préfets. Elle disposait d’une poignée de minutes pour mener à bien son opération, et elle savait exactement qui elle cherchait.
- Pardon, pardon, pardon… Ouais mais dégage, aussi, t’es carrément dans le passage… Jouant des coudes au milieu de la foule de ses semblables poke Jean-Jacques, qui se pressait dans le hall, Prudence finit par bousculer, plus rudement que d’autres, Noélia, une fillette dont elle avait complément oublié le nom, mais qu’elle se souvenait avoir vue envoyée à Serpentard durant la cérémonie de répartition du début d’année ( « Je suis préfète, c’est mon travail de retenir les visages des nouveaux. Surtout ceux qui ne sont pas envoyés à Poufsouffle. Pour mieux les assassiner plus tard, mouahaha.). Manquant de trébucher sur sa propre robe, la Poufsouffle se raccrocha à l’épaule de la malheureuse enfant : - Oups, déso, j’t’avais pas remarquée t’es vachement petite, non ?… Baragouina-t-elle, en reculant de quelques pas. T’es à Serpentard, non ? T’aurais pas vu Viska Spingate, des fois ? Sixième année ? Blonde ? Complétement torturée ? Hyper populaire ? J’ai besoin de lui parler d’urgence. Expliqua-t-elle, sans cesser de se dévisser le cou, dans l’espoir d’apercevoir son amie.
Ξ Sujet: Re: [COMMUN] Bal de Noël 2016 Mar 2 Nov - 9:46
Bal de Noël
Itachi + Kate
C’est après bien des tergiversations qu’Itachi avait invité Kate au bal, sur l’insistance d’Aoi qui lui avait affirmé avoir parlé à la blonde. Il avait bien été tenté de demander à sa sœur de quoi elle avait pu parler avec sa meilleure amie, mais il avait jugé plus sage de faire l’autruche : il n’était pas certain d’apprécier la réponse dans le cas où elles auraient parlé de ce qui s’était passé en août par exemple…
Itachi ne tenait pas particulièrement à aller au bal, il aurait pu s’en passer très facilement, il y voyait cependant l’occasion de passer du temps avec Kate dans une ambiance différente qui conduirait peut-être à un certain apaisement… Il aimait sa meilleure amie, romantiquement parlant, là n’avait jamais été le problème. S’il refusait d’être en couple avec elle, alors que cela pouvait paraître injuste après ce qu’ils avaient fait sous le coup d’une absorption trop importante de saké, c’était parce qu’il refusait de changer.
Ce n’était pas la seule raison, une part de lui avait aussi très peur que ceux qui avaient tué leurs parents ne reviennent s’en prendre à sa famille, et il ne voulait pas mêler Kate à ces histoires sordides… mais il pouvait encore se dire que cette partie de ses réticences étaient purement hypothétiques et que Kate avait les moyens financiers de se protéger contre la racaille avec lesquels ses parents avaient frayé jusqu’à en mourir…
Mais la raison principale, celle qui faisait qu’il ne pouvait pas être avec Kate, même s’il l’aimait sincèrement, c’était qu’elle n’acceptait pas qu’il serait toujours un esclave. Que comme son éducation à elle l’avait poussé à devenir une petite princesse dont le visage était affiché en grand sur des immeubles, lui avait appris à se contenter de ce qu’il avait et même à aimer certaines des tâches qu’on l’avait obligé à apprendre avant qu’il ne sache lire ou écrire. Il adorait cuisiner, il aimait ranger et que tout soit bien ordonné autour de lui, il n’avait que des envies et des besoins modestes, et surtout il était très heureux comme ça. Kate croyait que son monde, celui qu’il refusait, n’était que celui des paillettes et des strass, mais c’était plus profond que ça. Il ne voulait pas qu’on le pousse à vouloir plus, ou à renier son passé sous prétexte que l’avenir serait forcément meilleur. Il n’avait pas aimé être battu, ni être un esclave, c’était évident, mais ça avait forgé celui qu’il était, et il s’aimait trop pour s’oublier, même pour Kate.
Il était pourtant triste de la voir se torturer à cause de ça, il se faisait même beaucoup de soucis pour elle. Pourtant, il ne pouvait pas céder, parce qu’une relation déséquilibrée ne serait bonne ni pour lui, ni pour elle. Il espérait que l’avoir invitée au bal aurait un impact positif, Aoi avait l’air d’y croire… et Itachi avait confiance en sa sœur plus qu’en n’importe qui. La preuve, il l’avait laissée choisir son costume – ou plutôt retaper un vieux smoking trois pièces pour en faire quelque chose qui paraisse neuf -, l’ensemble était hyper classique mais selon les dires de sa sœur Ne va pas me faire croire que tu voudrais porter de la couleur, je te connais hein! Il n’avait donc pas protesté et avait passé l’ensemble, cape noire sur les épaules pour compléter la tenue. Il vérifia que son nœud papillon était bien droit et prit le chemin du grand hall. Une fois arrivé, il se posta dans un coin pour attendre la venue de sa cavalière et meilleure amie, Kate. Il repéra au passage sa préfète, Prudence, qui comme d’habitude paraissait totalement échevelée. Il lui adressa un sourire mais elle était en grande conversation avec une petite fille de première année, alors il doutait qu’elle l’eût remarqué.
Ξ Sujet: Re: [COMMUN] Bal de Noël 2016 Mar 2 Nov - 22:47
Bal de Noël
And when I'm surrounded when I lose my way when I'm crying out and falling down. You are here to lift me up when I am weak. Your arms wrap around me. Your love catches me so I'm letting go/ You lift me up when I can't see. Your heart is all that I need. Your love carries me so I'm letting go.
Ash & Dominique
Pour son quatrième bal de Noël, le deuxième où il devrait danser la valse en ouverture en compagnie des autres préfets, Ash Lloyd n’était ni stressé, ni paralysé par la peur, les doutes et son terrible manque de confiance en lui. Il avait enfilé un costume qu’il jugeait assez original et qui avait reçu l’aval de la grande prêtresse de la mode, c’est à dire sa grande sœur Peony, sur une chemise blanche au col Mao je crois et avec des bottines également blanches. Deux heures avant le bal, sa tenue n’était ni froissée, ni abîmée, ni tachée de chocolat, confiture, ou tout autre reste alimentaire qu’il aurait dû retirer avec un sort, manquant très certainement de créer un trou plus gros que ses bras dans sa veste. Il avait déniché un caleçon et des chaussettes propres sans problèmes, s’était peigné sans que ses cheveux ne posent de soucis, avait solidement mis ses chaussures pour ne pas trébucher et n’avait pas loupé de marche en descendant de sa chambre pour attendre Dominique dans la salle commune. Bref, tout était incroyablement, extraordinairement normal, ce qui, contrairement à d’ordinaire où il se serait dit qu’une tuile ne manquerait pas de lui tomber sur la tronche, l’apaisait. Il se rendait au bal avec sa petite-amie, dont il était très amoureux, et tout allait très bien. Plus de corps composé de cendres qui se réparpillent partout, il était prêt et paré pour passer une excellente soirée. Appelez le Asher Lloyd, sir de Cardiff. Il était hors de question que, comme bien d’autres fois, il se laisse envahir par l’impression qu’il était un gros nul qui n’arriverait jamais à rien. Parfois, il se disait que le charme dû au don de vélane de sa petite amie avait dû lui rester sur la peau car il avait vaguement l’impression d'être invincible, tant qu’elle était à son bras ce soir. C’était après tout elle qui l’avait sauvé d’une humiliation complète l’an passé, et il s’en souviendrait toujours.
Il l’attendait tranquillement assis dans un des fauteuils confortables de sa salle commune et une fois qu’elle apparut dans sa belle robe jaune, il se leva promptement et alla la rejoindre. « Pas de noir cette année », releva-t-il avec pertinence, un sourire malin aux lèvres en se remémorant les trois quart d’heures (et il était gentil) où, au Noël passé, elle s’était plainte de la couleur de sa robe. Et c’était sans compter toutes les fois où elle avait râlé après coup, notamment la fois où ils s’étaient avoué leurs sentiments et embrassé pour la première fois. Rien qu’à ce souvenir, Ash se sentit irrésistiblement joyeux. « Tu es magnifique, comme toujours. » Il déposa ses lèvres sur les siennes, savourant, comme à chaque fois qu’il l’embrassait, la chance incroyable qu’il avait. « Tiens, voici ton cadeau. » Il lui tendit un paquet. Il s’agissait d’un recueil de pièces d’un auteur français, Corneille, magique car dès qu’on l’ouvrait, les voix de comédiens sorciers récitant les tirades s’entendaient. Ash avait beaucoup hésité avec un recueil du même type sur Shakespeare, mais Dominique avait probablement déjà toutes les pièces de son dramaturge préféré.
Une fois cet échange de cadeaux fait, Ash prit la main de celle qui avait d’abord été son amie pour rejoindre la Grande Salle qui n’était pas très loin. Il repéra Lucrecia et Thiago à qui il adressa un signe de la main même si on ne pouvait certainement pas dire qu’il s’entendait comme Hagrid et les hippogriffes avec le préfet de Serpentard et petit ami (?) de Lu mais il n’avait pas de raison d’être désagréable avec lui. En revanche, aucun signe d’Alex et Stef ni d’Eurydice et de son cavalier surprise, Niels Koning, dont elle lui avait pourtant assuré ne pas vouloir s’approcher. En même temps, ils avaient tous plus d’étages à descendre que les jaunes et noirs. « Je n’ai pas peur pour la première danse. Grâce à toi je n’ai pas peur », souffla-t-il à Dominique avant de remarquer l’étrange manège d’une Prudence à l’air désemparé. Bon, il avait peut-être peur que sa consœur ne se fasse de nouveau remarquer mais avec Prudence Faraday, cela semblait inévitable.
Ξ Sujet: Re: [COMMUN] Bal de Noël 2016 Mer 3 Nov - 0:03
Bal de Noël
I'll put my armor on, show you how strong I am. I'll put my armor on, I'll show you that I am. I'm unstoppable, I'm invincible. I win every single game I'm so powerful I don't need batteries to play I'm so confident I'm unstoppable today.
Karen & Lucas
Karen se rendait naturellement au bal avec Lucas, qu’elle fréquentait toujours et ce en dépit des mois qui passaient et des sentiments non grandissants qu’elle éprouvait pour lui. Oui, bon, peut-être qu’elle l’appréciait peut-être plus que nécessaire, plus qu’elle ne l’avait intentionnellement prévu, et plus qu’elle ne l’aurait jamais pensé, mais reste qu’hormis un baiser relativement timide, ils n’avaient guère partagé de moments intimes [même si aux yeux de Karen, jouer ensemble était bien plus intime qu’un contact physique]. Karen ne savait trop ce que donnerait cette histoire, à vrai dire, mais elle s’était mal vu planter Lucas à quelques semaines du bal alors qu’il s’agissait de son dernier, qu’il devait participer à ce rituel ridicule de la danse des préfets [au moins serait-elle là pour relever le niveau et faire oublier les Poufsouffles maladroits du genre de Faraday et Lloyd] et qu’il valait mieux rester dans ses bonnes grâces par rapport à son titre de noblesse et à son nom de famille. Karen supposait que la fin de l’année scolaire signerait la fin de leur pette relation, elle se voyait mal entretenir une quelconque relation à distance alors même qu’elle était déjà très distante et froide de nature, surtout quand elle savait très bien que sous son apparence réservée, Lucas était un grand romantique qui ne rêvait que du grand amour, le passionné, le ridiculement niais, celui qui contrôlait votre vie et vos sentiments à la place e votre cerveau. Il restait encore assez de temps, néanmoins, pour se prépare et préparer Lucas à cette probabilité certaine.
Karen n’avait pas que douté par rapport au manque de sentiments de sa relation, mais aussi par rapport à l’état des deux garçons dont elle était le plus proche à Poudlard. En premier lieu, Michaël aurait pu ne pas y aller selon le jour où la soirée tombait. Mais elle ne pouvait décemment louper une aussi bonne occasion de laisser traîner ses oreilles et son cerveau que le bal de Noël. En ce qui concernait Jensen, il recommençait à faire n’importe quoi, entre son baiser à cette presque moldue de Spingate, et celui qu’il avait reçu de la part de van Cress le basilique. La vie sentimentale de son ami d’enfance était décidément bien trop compliqué pour son bien il le pense aussi. Mais il avait décidé de se rendre au bal avec une cavalière plus qu’acceptable, puisqu’il s’agissait de Dahlia Lloyd, la jumelle de Peony, fille bien sous tous rapports si ce n’est cette affection bien plus qu’étrange qu’elle ressentait pour le misérable, le guignolesque Kostas. Karen espérait que cette fille raisonnable et censée [outre cette attirance envers Kostas, évidemment, qui lui avait fait perdre beaucoup de crédit auprès de Karen Dada je sais que tu en pleures suffirait à remettre les idées en place de Jensen. Il était temps qu’il ne tourne la page des nées moldues, quasi moldues, et autres hybrides du genre !
Prête depuis longtemps, Karen attendait son cavalier dans le hall, avec les autres préfets, tout en commençant son travail d’espionnage [car elle ne laissait pas les frivolités l’arrêter]. Son regard resta peut-être un peu plus de temps que nécessaire sur Mertvyy, qui avait le chic pour se dénicher l’une des pires cavalières qui soit, soit cette née-moldue de Reynolds qui, outre l’arrogance de venir chercher des noises à Jensen, avait osé créer une invention magique qui ressemblait trait pour trait à un objet moldu. Comme Poudlard tombait bien bas avec ce genre de personnages en responsabilité ! L’arrivée de Lucas la dispensa néanmoins de s’attarder du côté du duo Serpentad-Gryffondor et elle l’accueillit avec son habituel sourire faussement chaleureux. « Bonsoir Lucas, tu es très élégant. J’espère que tu es prêt à éblouir tout le monde avec notre valse. » Pour sûr elle n’avait pas le talent de Lucrecia en danse, mais là, il s’agissait d’une valse sorcière, et pas d’un tango argentin. Or, Karen la pratiquait depuis l’enfance.
Ξ Sujet: Re: [COMMUN] Bal de Noël 2016 Mer 3 Nov - 19:19
Bal de Noël
Amy + Leith
Amy n’avait absolument aucune envie de rentrer chez elle pour les vacances de Noël, mais elle était bien incapable de se rebeller contre l’autorité parentale, aussi s’était-elle résolu à suivre les ordres et à rentrer le lendemain matin. Ce n’était pas qu’elle n’aimât pas ses parents, au contraire, elle n’aspirait qu’à les rendre fiers… et c’était bien là que le bas blessait : quand elle arriverait sur le quai, ils ne seraient même pas là pour venir la chercher, et quand elle entrerait dans le petit salon pour annoncer à sa mère qu’elle était rentrée, Teresa la scruterait des pieds à la tête avant de pincer les lèvres d’un air désapprobateur. Ensuite son père arriverait un peu plus tard, sûrement seulement au déjeuner avec le reste de la famille, et il lui demanderait ses résultats scolaires. Comme elle n’était pas une élève brillante, il lui dirait combien il était déçu d’elle… Ensuite il reviendrait sûrement sur le fait qu’elle n’avait pas participé au dernier match contre Poufsouffle… Il ne restait plus qu’une seule occasion de rendre ses parents fiers d’ici demain : le bal.
La deuxième année prit donc un soin particulier pour se préparer. Elle coiffa ses cheveux en une élégante tresse sur le côté avant de passer la robe choisie pour elle par sa mère. Comme l’année précédente, elle était de la couleur préférée de Teresa, jaune. Elle disait toujours que cela se mariait bien avec le teint mât de sa brunette de fille, alors qu’Amy ne se trouvait pas si mât que ça en plein hiver… mais ça n’avait guère d’importance parce qu’elle aimait les couleurs vives.
Ses chaussures l’inquiétaient un peu en raison des talons même s’il fallait admettre qu’une fois ses orteils vernis, le résultat était plutôt pas mal. Si elle parvenait à se faire prendre en photo et à ne pas abîmer sa robe, peut-être que ses parents seraient contents ? À minima, elle ne ferait pas tapisserie puisqu’elle allait encore une fois au bal avec Leith. Elle avait eu de la chance qu’il n’ait pas de cavalière, elle ne savait pas du tout comment elle ferait sinon ! C’est qu’elle ne croulait pas sous les amis garçons, encore moins de son âge ! « J’y vais Cait’ ! Souhaite-moi bonne chance pour ne pas tomber sur ces échasses ! » dit-elle à sa meilleure amie et camarade de chambre tout en se glissant hors du dortoir puis de la salle commune pour rejoindre le grand hall d’un pas prudent.
Elle n’était plus si petite que ça maintenant, surtout perchée sur ses chaussures qui lui rajoutaient sept centimètres, donc elle réussit à repérer Leith dans la foule au bout de seulement quelques minutes. Elle ne bouscula que deux personnes, ne tomba pas… En revanche elle trébucha en arrivant devant son cavalier mais se rattrapa à ses bras. « Houla ! Pardon ! Je fais attention pourtant ! Ça va ? » demanda-t-elle avec entrain en se redressant et en le lâchant. Elle souriait à Leith, bien décidée à passer une bonne soirée avec son ami. Elle repéra quelques visages connus en balayant le hall des yeux, des duos passant devant eux pour rentrer dans la grande salle. « Tiens, Chiara a un cavalier cette année ! Tu savais qu’elle y allait avec Douglas ? » Elle savait que le sujet Princesse Chichi était toujours sensible, mais elle connaissait Leith : même si elle n’en parlait pas la première, il y irait de son petit commentaire à un moment ou un autre.
Ξ Sujet: Re: [COMMUN] Bal de Noël 2016 Jeu 4 Nov - 11:49
Isaac & Ciara.
Toi, tu veux un homme, toi, tu veux un père. Tu me dis "ralentis" tu me dis "accélère". Et plus je te suis, et plus je te perds. Dis-moi, dis-moi, pour toi, c'est quoi. Un homme au pire, au mieux, perdu. Un homme, c'est quoi? Je sais pas, je sais plus. Regarde-moi dans le yeux, qu'est-ce que tu vois? Dis-moi, un homme, c'est quoi un homme, pour toi? Un peu dur, un peu fragile, un peu libre, un peu docile, un peu fort, un peu sensible, un peu fou, un peu tranquille. Un peu joueur, un peu clean, un peu là-haut, un peu froid, un peu chaud, un peu plus bas, un peu d'égo, un peu d'sale, un peu salaud, un peu calme, un peu d'candeur, un peu d'vice, un peu daron, un peu Christ, un peu nature, un peu glace, un peu ou pas dans les cases. Un homme au pire, au mieux, perdu. Un homme c'est quoi? Je sais pas, je sais plus.
Le dernier bal de Noël. Après six ans et demi à Poudlard, l’heure était venue et Isaac se rendait à son dernier bal de Noël de l’école de sorcellerie qui avait littéralement changé sa vie. Et comme un changement n’arrivait jamais seul, cette année marquait aussi un tournant dans la vie de l’anglo-italien. Les années précédentes, il avait soit été au bal avec des amis, soit séché pour s’adonner à d’autres activités. Souvent il faisait acte de présence une quinzaine de minutes, attendait que le buffet soit ouvert, mangeait et se carapatait avec l’une de ses amantes. Mais cette année, non seulement participait-il réellement au bal, avec une cavalière, mais en plus de cela, il s’agissait d’une préfète et par conséquent, il allait devoir ouvrir le bal en sa compagnie. Et par dessus le marché, comme cela ne suffisait pas, il fallait qu’il se soit lancé dans l’affect, et qu’il ai proposé à la brune d’être sa petite amie en plus de sa cavalière. Le fait qu’elle lui ai fait tout un cinéma lors d’une soirée qui devait être torride n’avait pas aidé, même si on ne pouvait pas vraiment dire qu’il y avait été forcé. Après tout, c’était lui qui avait posé la question à la jeune femme, elle ne lui avait pas mis le couteau sous la gorge.
Bien entendu, cela faisait donc un gros changement dans ses habitudes. Adieu les diverses filles avec qui il passait des moments à tout faire sauf étudier, bonjour la monogamie. Malgré tout, et même si Ciara semblait très contente de la chose depuis qu’ils s’étaient mis d’accord et en couple, ils ne s’affichaient pas dans toute l’école. Isaac avait toujours été discret sur les filles avec qui il partageait plus qu’un repas, même si personne n’ignorait ses activités extra-scolaires. Ils s’afficheraient donc pour la première fois devant tout le reste du château, et c’était avec une certaine appréhension qu’Isaac se préparait à la chose.
Il avait passé un long moment à choisir son costume, voulant que son dernier bal soit à la hauteur, pour s’en souvenir et pour que la brune à son bras en ai également un doux souvenir dans le futur. Il avait donc opté pour un costume bleu, qui s’accorderait à la robe de Ciara, seul détail qu’elle avait bien voulu lui donner. Des mocassins noirs en velours à ses pieds et une chemise blanche avec des empiècements de dentelle, ouverte sur son torse complétait le tout. Ce qui était pratique, pour les garçons, c’est qu’ils n’avaient pas besoin de passer des heures dans une salle de bain pour se préparer. Mais l’effervescence et l’excitation étaient tout de même palpables dans les dortoirs des garçons de Gryffondor, toutes années confondues. Alors qu’il quittait son dortoir, sans même accorder un regard à Bishop et en disant « On se voit tout à l’heure ! » à Tony, il se dirigea vers le coeur de la salle commune, où de nombreuse élèves étaient déjà présents. Par contre, pas moyen de trouver Lola. Tant pis, il la verrait dans la Grande Salle, même si il aurait aimé pour lui dire combien il la trouvait sublime -car il était persuadé qu’elle serait magnifique, sans même l’avoir vu, si c’est pas de l’amour ça !
Il quitta finalement la salle commune des Gryffondor pour le hall, où il devait retrouver sa petite ami. Le mot lui faisait toujours très bizarre, et il ne savait pas s’il l’appréciait ou non. Il aimait être avec Ciara, ce n’était pas ça le problème. Le problème c’était tout le reste, dont il n’avait absolument pas l’habitude. Mais ça viendrait sans doute avec le temps ? Quand la brune arriva dans son champ de vision, il esquissa un sourire et tendit un bras vers elle pour le passer autour de sa taille quand elle arriva à sa hauteur, déposant un baiser sur sa tempe. « Salut toi. » Alors qu’elle enchaînait directement avec son stress, l’anglo-italien la rapprocha de lui, dans une tentative de la déstresser. « Tu es magnifique, arrête de stresser, ça va bien se passer. » Un nouveau baiser sur sa tempe, et il posa son regard sur la jeune femme. Il avait réfléchi à un cadeau pour ne pas être à côté de la plaque. Ça lui avait pris du temps, mais il avait fini par trouver, optant pour un collier en or rose et pierre bleue, rappelant serdaigle, et qui tomberait sans aucun doute parfaitement dans le décolleté de la jeune femme, qu’il aimait tant embrasser. Alors qu’elle lui disait qu’il était torride, il sentit une once de gêne passer dans son corps avant de disparaître. Il s’approcha de son oreille pour cacher cela, lui murmurant à l’oreille : « Tant mieux, garde ça à l’esprit pour plus tard… » Un fin sourire étira ses lèvres alors qu’il s’éloignait, lui adressant un clin d’œil. Même s’il participait au bal avec une cavalière, il espérait qu’ils finiraient la soirée avec bien moins de tissu sur le dos. « Ça commence quand ? Il manque pas mal de préfets encore non ? » Même si ça ne le dérangeait pas que tout cela traîne un peu. « Tu veux ton cadeau maintenant, ou plus tard ? » Tant qu’à faire, autant en profiter pour lui demander !
Ξ Sujet: Re: [COMMUN] Bal de Noël 2016 Jeu 4 Nov - 22:40
La salle commune des Poufsouffle ressemblait par bien des aspect à une immense ruche cet après-midi-là. D'abord, par sa forme arrondie, tant sur les côtés qu'au plafond, et par les teintes de jaune qui en recouvre les murs. Elle avait aimé cette apparence douce et chaleureuse dès son arrivée le premier jour de sa première année à Poudlard. Ensuite, parce qu'il y régnait depuis midi un bourdonnement constant de voix humaines plus ou moins basses et plus ou moins rapides, mais toutes entremêlées et indéchiffrables. En fermant les yeux, elle n'avait aucun mal à s'imaginer un essaim de gigantesques abeilles, d'une variété magique qu'elle ne connaîtrait pas encore; l'imagination avait toujours été un de ses points forts. Enfin, parce que devant ses yeux défilaient ses camarades, courant presque tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, passant d'un groupe d'amis à un dortoir, puis à une des salles de bain, pour revenir vers un autre dortoir en quête d'un ami, d'une sœur ou d'un cousin à qui poser une question ou emprunter un objet. Oui, vraiment, pour Themba la salle commune s'était transformée en une colossale ruche. Si la troisième année ne partageait pas la frénésie de la plupart de ses camarades, elle devait reconnaitre que la vue de cette effervescence inhabituelle était distrayante. Elle était remontée du déjeuner vers 14h30, après avoir flâné dans les couloirs quasi déserts, prenant le temps ici et là de discuter avec les occupants des tableaux magiques. Une grosse fermière lui avait montré la tarte maison qu'elle avait confectionnée pour le réveillon, une petite fille à la chevelure de feu lui avait récité sa liste au Père Noël sans s'arrêter de bondir de droite à gauche de son cadre, et elle avait conseillé à un vieillard bougon qui se plaignait du froid constant dans son tableau (qui représentait un paysage enneigé) de se rendre dans le tableau en face de la salle de métamorphose sur lequel était peinte une scène de pique-nique en été sans personnages. Lorsqu'elle n'était pas dehors ou dans les serres, Themba aimait passer ses temps libre à discuter avec les tableaux, parce que la plupart ne tarissaient jamais d'histoires à raconter, soit sur Poudlard, soit sur leur précédent lieu de "vie". Une fois entrée dans la salle commune, elle s'était posée sur un canapé occupé par deux élèves plus jeunes qu'elle, un garçon en première année et une fille en deuxième année, avec lesquels elle avait pris l'habitude de jouer à des jeux de cartes moldus. Les deux étant nés dans des familles de sorciers, ils ne connaissaient rien des jeux de Themba avant de la rencontrer, mais les avaient rapidement appréciés, si bien qu'ils lui proposaient régulièrement de jouer à la bataille, au pouilleux ou même au tarot. Tout en jouant, la troisième année observait avec un amusement non dissimulé le flux infini des élèves se préparant au bal du soir-même. "Tu penses qu'on sera obligés de danser?" lui demanda soudain le garçon, l'air un peu inquiet. Sa cadette fut plus rapide qu'elle pour répondre. "Mais non, moi l'année dernière, je n'ai pas dansé! Mes parents disent que je suis trop jeune pour veiller si tard, donc je n'ai le droit que de regarder la danse des préfets, de manger rapidement au buffet, puis je dois aller me coucher. Vivement que je sois en troisième année..." Les trois continuèrent de jouer ainsi jusqu'à 15h30, heure à laquelle les deux petits sorciers s'étaient à leur tour mêlés à l'essaim d'élèves pour aller se préparer avant la soirée. "Bon" se dit la née-moldue, "autant me préparer moi aussi, si je veux me laver les cheveux, ça va me prendre un peu de temps." Et, sans se presser, esquivant occasionnellement les autres Poufsouffle qui couraient de ci de là, elle se dirigea à son tour vers son dortoir.
Sur sa table de chevet trônait une photo de ses parents, souriant devant le petit sapin qu'ils installaient chaque année dans le salon. Les yeux de Themba se posèrent dessus alors qu'elle allait ouvrir la petite porte du meuble pour en sortir ses affaires de douche. Changeant la trajectoire de sa main, elle prit la photo pour la regarder une énième fois depuis qu'elle l'avait reçue, son sourire reflétant celui de ses parents. Elle n'avait plus besoin de retourner la photo pour lire dans sa tête les quelques mots inscrits au dos. "A ton premier Noël hors de la maison. Nous t'aimons fort. Amuse-toi bien au bal. PS: Comme demandé, voici quelques cartes pour ton amie Dominique." Dans l'enveloppe avec la photo, Themba avait effectivement trouvé quelques très jolies cartes postales du Londres moldu aux quatre saisons. Après sa conversation avec Dominique dans le Poudlard Express, elle avait écrit à ses parents pour leur demander de lui trouver des cartes avec des paysages, pour qu'elle puisse les lui offrir en remerciement pour son cadeau de début d'année. Ces dernières étaient désormais cachées dans le petit tiroir de la table de chevet pour faire la surprise à son amie le lendemain du bal. Le sourire toujours bien fixé sur ses lèvres, Themba reposa la photo et rassembla ses affaires, tout en laissant son esprit divaguer. Eh oui, ce serait son premier Noël à Poudlard. Les années précédentes, elle était rentrée pour les vacances de Noël, et n'avait donc pas participé au traditionnel bal. Ça ne l'avait pas attristée le moins du monde, elle aimait passer les fêtes avec ses parents, les trois étant très unis. Pourtant, pour cette troisième année, elle leur avait demandé l'autorisation de rester, pour fêter Noël avec celles et ceux de ses amis restés pour les vacances (soit la grande majorité, apparemment peu d'élèves ne restaient pas pour le bal). Ce n'était pas le bal en lui-même qui tentait la jeune fille, mais la présence de ses amies. Bien sûr, elle n'avait aucun problème à danser sur une musique entraînante, mais les valses la laissaient indifférente, à l'instar des histoire de couples (qu'ils soient romantiques ou simplement pratiques pour la soirée). Elle ne s'était d'ailleurs pas cherché de partenaire, bien qu'elle ait donné rendez-vous à quelques camarades sur la piste de danse lorsque seraient passées les musiques plus formelles. Et elle n'avait pas non plus demandé à ses parents de lui acheter une robe de bal. Bien qu'ils n'auraient sans doute pas refusé si elle l'avait fait, elle avait jugé que c'était une dépense inutile, surtout pour une seule soirée dans sa vie (étant en pleine poussée de croissance, une robe achetée cette année ne serait plus mettable l'année suivante). A la place, elle s'était contentée d'une petite robe vaguement estivale, sans doute en décalage avec la plupart de celles de ses camarades féminines, mais qu'au moins elle pourrait remettre dès que les beaux jours seraient de retour. Une fois son matériel de toilette rassemblé, elle se mit en route pour les douches. Plusieurs camarades étaient déjà présentes dans la salle de bain, la plupart assises devant un miroir en train de se coiffer, certaines déjà à l'étape du maquillage, d'autres, plus lentes, encore en train de se sécher. Themba était de loin la plus "en retard" de son dortoir, mais ça n'avait aucune importance pour elle. Elle prit son temps sous l'eau chaude, pas par coquetterie mais juste pour le plaisir, appliqua une nouvelle teinture sur l'ensemble de ses cheveux (les zébrures argentées avaient presque entièrement disparu depuis l'été, et elle avait décidé de partir sur une teinte uniforme pour cet hiver, un brun aux reflets à mi chemin entre l'or et le cuivre), et, après un long temps à attendre que la couleur prenne, rinça l'excédent avant d'arrêter l'eau et de sortir enroulée dans une serviette. Un coup d'œil à sa montre lui indiqua qu'il lui restait encore deux bonnes heures avant l'ouverture du bal, pas besoin donc de sécher magiquement ses cheveux, elle n'était pas pressée. Elle passa tranquillement sa petite robe aux couleurs chaudes, avant de retourner à la chambre ranger ses affaires. Puis, de son tiroir, elle sortit une petite boîte à fard noire que sa mère lui avait offerte en prévision du bal. Elle lui avait choisi un doré chaud, en lui recommandant de n'en mettre qu'une petite quantité à bien étaler juste pour faire ressortir son teint mâte. La troisième année était à la fois excitée et perplexe. Elle ne s'était jamais maquillée auparavant, n'en avait pas ressenti le besoin (elle ne considérait pas les teintures comme du maquillage). Elle considéra de ranger le fard sans s'en servir, mais se ravisa, par égard pour sa mère. Retrouvant Dominique devant un grand miroir, elle-même en train d'ajuster sa coiffure et son maquillage, elle lui demanda un coup de main. "Dis, Domi, tu veux bien m'aider avec ça s'il te plait? Je n'ai aucune idée de comment bien le mettre..." En moins d'une minute, c'était terminé. Se regardant avec curiosité dans le miroir, Themba dut bien admettre que le doré rendait bien sur ses yeux. Après avoir remercié Dominique, et rangé la petite boîte à sa place, la jaune et noir décida de retourner se promener dans le château en attendant l'heure de l'ouverture du bal. A 18h50, elle rejoignit la masse des élèves qui attendaient devant les portes de la Grande Salle, aussi enjouée et sereine que certains préfets paraissaient agacés et nerveux. Après un petit sourire compatissant à l'attention de ceux de sa maison, elle se mit, comme les autres, à attendre que les portes s'ouvrent enfin...
1 570 mots (J'peux avoir un bonus pour avoir dépassé les 1 500? Non? Bon, tant pis... =D )
Valentina Kostas
Parchemins : 456Âge : 14 ans ♡ 10 février 2003 Actuellement : 4ème année Points : 0
Ξ Sujet: Re: [COMMUN] Bal de Noël 2016 Ven 5 Nov - 12:00
Bal de Noël
He's so tall and handsome as hell I can see the end as it begins. Say you'll remember me standin' in a nice dress starin' at the sunset, babe. Red lips and rosy cheeks say you'll see me again even if it's just in your wildest dreams.
Valentina & James
Valentina était retournée dans sa salle commune pour revêtir sa longue robe rouge, ceinturée à la taille par un bandeau noire, ses bottines noires au talon composé de cinq centimètres (qu’on ne voyait pas sous sa robe, tristesse) et son tout petit sac noir au fermoir doré –l’or, avec le rouge de sa tenue, rappelaient les couleurs de la maison de James, son cavalier. Elle s’était préparée, maquillée légèrement et coiffée en compagnie de Dominique et avait déjà hâte de la retrouver pour la suite e leur soirée qui s’annonçait géniale, Tina en était sure. Comment en aurait-pu être autrement alors qu’elle passait un moment avec le garçon qu’elle aimait et que de son côté, sa meilleure amie vivait son premier bal en couple avec Ash ? Tout allait pour le mieux, et cette romance que vivait les deux Poufsouffles, tout comme la féerie de Noël, mais aussi la récente discussion qu’elle avait eu avec James donnait envie à Tina de crier son amour au monde entier –mais surtout au principal intéressé. Après des mois de tergiversations, d’harcèlement de Sithmaith pour qu’elle fasse des tirages en lien avec James, et évidemment, de décryptage du moindre fait et geste du brun avec sa cousine, sa sœur et sa meilleure amie qui ne l’ont pas encore étranglée, c’est un exploit, Tina s’était (enfin) décidé à avouer ses sentiments à l’homme de sa vie. Elle ne doutait pas que, même s’il ne lui dirait pas les trois mots sept lettres, deux syllabes, ils finiraient par s’embrasser sur le parquet de danse à la fin d’une valse comme dans une comédie romantique. C’était écrit. Elle était son exception.
Tina avait veillé à ne pas trop traîner dans son dortoir pour ne pas être en retard dans le hall. Hors de question de faire attendre James qui, lui avait bien plus de chemin à parcourir ! Parcourant le moindre centimètre carré de la pièce, elle repéra rapidement le Gryffondor dans un coin et sentit, comme d’habitude, que son ventre se retournait agréablement rien qu’à sa vue et qu’un sourire caractéristique que je qualifierais de niais se peignit sur son visage. Les battements de son cœur s’accélèrent alors qu’elle s’avançait dans sa direction. Sa robe était longue mais lui arrivait pile en bas de ses chaussures sans traîner par terre –mais c’était la raison pour laquelle elle avait choisi des petits talons, cela évitait que le bas de sa robe ne se retrouve salie par la poussière ou la nourriture qui tomberait immanquablement par terre Quino je t’ai vu. Le sourire que lui adressa James était assez timide et Tina se dit que c’était une bonne chose, c’était le signe que sa présence le rendait quelque peu nerveux. « Bonsoir James ! Merci beaucoup, toi aussi tu es très beau. Je te trouve toujours très beau mais forcément le costume, ça change Et tu as mis une cravate rose…c’est pour moi ? » Elle avait rosi à son compliment et pour faire partir cette gêne, elle babillait mais c’était son habitude avec James. « Tu devrais recevoir ton cadeau demain. J’espère que ça te plairas ! » Bien sûr, elle espérait que la déclaration d’amour qu’elle lui ferait dans la soirée serait aussi un très beau cadeau pour lui, mais Le petit livre du Quidditch grec et Le petit livre du Quidditch argentin plairait très certainement à James –elle ne le lui avait pas pris autour du Quidditch anglais car elle avait supposé qu’il avait déjà tout, et elle avait envie qu’il découvre à travers sa propre passion ses origines.