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 A paper story [PV]

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Ivalyana Van Cress
Ivalyana Van Cress
Indépendant

Parchemins : 398
Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ►
Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield
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Ξ Sujet: A paper story [PV]   A paper story [PV] EmptyLun 25 Oct - 20:23


Ivalyana Van Cress
Poudlard Serdaigle
6 Septembre 2016

Chère mademoiselle Van Cress,

C'est un plaisir pour moi de vous écrire, même si vous ignorez encore qui je suis. Notre brève rencontre fut des plus déplaisante par le passé, mais je tiens à m'en excuser. A l'époque, je pensais, moi: Angélica Smith, que vous étiez de manigance avec Adelmort Archibale votre arrière grand-oncle. Ce dernier, responsable aussi de vous avoir kidnappé en Février 2016, durant votre renvois temporaire. Pour cet fait, moi ainsi que ma sœur: Béatrice Smith, nous vous présentons nos plus profondes et déligentes excuses aux noms de l'ordre du Corps du Pardon, que vous connaissez aussi sous le nom de AA. Nous ne pourrons jamais racheter les actes qui vous furent éprouver, sachez toutefois que nous serons vos obligés pour tenté d'apaiser votre martyre.

Nous avons, avec grand honneur, l'annonce à vous faire que le criminel et traitre de l'ordre du Corps du Pardon: Adelmort Archibale, est aux arrêts. Il sera jugé par les derniers membres de notre ordre: Claude-Alexandre Archibale, Béatrice Smith et moi-même: Angélica Smith, pour avoir nuit au bien commun du monde magique et non magique en s'efforçant de prendre le contrôle d'un individu protéger par l'accord rédigé par l'ordre, il y a plus de deux milles ans. Il sera aussi accusé de tentative de meurtre, de kidnapping, de torture à l'aide d'autrui et de diffamation de votre nom.

La peine minimale sera un sortilège lui ôtant toute souvenir de l'existence de votre personne et de l'ordre du Corps du Pardon.

La peine espérée sera son exécution.

Le tribunal contre lui se tiendra à Huit-Clos. Toutefois, en tant que descendante de lignée directe, il vous est permis d'y assister. Pour ne point impacter vos cours, la date a été fixée durant vos vacances d'hiver. Il vous est permis de refuser au jugement, sachez toutefois que votre voix sera entendue par nos membres et prise en compte.

Nous attendons de vos nouvelles et vous souhaitons d'agréables études et espérions que les malheurs qu'il vous fut accablé par l'un de nos membres, ne fera point pâtir votre jugement envers notre Ordre.

Avec notre sincère affection


A paper story [PV] Signat15



A paper storyJensen La lettre au léger parfum de lavande possédait un grain particulier. Il n'y avait aucun doute, la signature ondulante de magie nécessitait une clé pour s'activer: celle-ci étant la langue de tout reptile. La manœuvre était simple, parler en fourchelangue tout en [cliquant] appuyant sur la signature. Les lettres poliment adressée à mon hôte deviendrait alors pour ma personne pendant un instant jugé suffisant pour prendre connaissance du contenu. Bien entendu, le sortilège ne serait efficace qu'un faible nombre de fois, assurant ainsi une discrétion presque parfaite.

Hors, il fallut que la première lettre du genre qui me soit adressée, ait fini dans les pattes de ce problématique d'apprenti sorcier arrogant: Jensen McGowan. Ce ne fut qu'en lisant la seconde qui m'était parvenue, que je me rendis compte du nombre d'information qu'il me manquait. Impossible d'avouer ne pas avoir reçu le premier papier, je me devais donc de parvenir à récupérer celui-ci, de gré ou de force. Du moins, en me faisant violence pour réclamer un entretient avec ce répugnant individu. Comment, par toutes divinités fantasques, l'une de mes hôtes avait-elle pu enfanter d'un être ayant le même visage et le même caractère - avec vingt ans de plus pour sûr.

Si jusqu'ici, j'avais réussi à ne point faire savoir qu'Ivalyana était absente la majorité du temps, je me demandais néanmoins comment j'allais faire avec cet idiot de première. La dernière discussion pouvant être nommée de la sorte, s'était déroulée catastrophiquement mal. J'en gardais une colère noire avec ce sentiment de culpabilité féroce d'avoir laissé ma douce hôte l'affronter. Certes, elle ne voyait pas les choses sous cet œil, mais je ne voulais plus évoquer son affection, ne provenant pas de son lien avec ma sœur, pour ce personnage. Peut-être était-ce à travers son long rêve qu'Ivalyana parvenait à faire le tri et la part des émotions qui étaient siennes ou non, une tâche à laquelle j'avais médiocrement échoué.

Soit, bien que je cogitais longuement en me tenant chaud aux mains à l'aide d'une flamme magique, je m'efforçais d'être patient. L'oiseau de papier destiné donner rendez-vous à cet individu, lui été parvenu à la fin du dernier cours. S'il trainait davantage le pied, j'allais finir par pester et aller le trouver dans le dortoir de Serpentard. Les professeurs n'auraient qu'à me coller une colle, je garantirais d'en prendre la responsabilité, même si, je ne voulais pas apporter préjudice à ma douce hôte.

"Je commence à en avoir marre d'attendre..." Grondais-je férocement avant de plier les genoux pour me blottir dans ma cape en pestant d'avoir une jupe. L'uniforme scolaire, c'était ringard et dépassé, dans le monde non-magique, la quasi-totalité des établissements modernes ne l'imposaient plus, du moins hors Angleterre. Ce fut, à cet instant, qu'un murmure attira mon attention et me fit soupirer de soulagement. Venait-il enfin avec la lettre demandée? L'avait-il lu? Pire encore, avait-il réussi à activer le sortilège? Bien que je ne craignais que peu pour cette seconde partie, vu que l'individu n'avait pas conscience de parler fourchelangue.

~

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Jensen McGowan
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Ξ Sujet: Re: A paper story [PV]   A paper story [PV] EmptyLun 1 Nov - 8:41

Jensen & Ivalyana.
I live a picture in my head. Call it soaring as I float up but my body and my bed. And I wonder if I'm dead , saw the white lights flicker. So I wake up in a sweat, code red. Sirens going off, probably something that I dread. Thinking 'bout the shit I never told you that I meant. I can shake it off, chloroform peace and rest but you know all I ever really wanted was a friend. Tell me all your sweet, sweet little lies. All about the dark places you hide. Tell me all your problems, make them mine. Tell me all your sweet, sweet little lies. I wonder if the sun will shine again if I'll ever see your face again. You know I'd rather die than say goodbye so tell me all your sweet, sweet little lies
Il n’y avait pas à dire, la relation de Jensen avec Ivalyana allait de mal en pis. Dès qu’ils se voyaient, cela finissait mal, aussi bien pour lui que pour Ivalyana, puisque son foutu serpent finissait toujours par refaire surface. Et Jensen n’appréciait pas le serpent qui sommeillait au sein de la jeune femme. Cela étant, il le lui rendait bien. Oui, même après six mois et une pseudo-excuse, Jensen n’avait toujours pas digéré la morsure. A moins que ça ne soit autre chose, mais l’idée d’en avoir après le serpent pour la morsure lui paraissait être une très bonne idée.

Lorsque la brune était partie, laissant la lettre derrière elle, la curiosité de Jensen avait été plus forte que lui. Pourtant, les autres fois, il n’avait pas été intrusif et n’avait pas ouvert les lettres qu’il avait eu entre les mains. Il les avaient eu pourtant un petit moment, avant de les renvoyer à sa propriétaire. Mais cette fois-ci, il l’avait gardée, l’avait décachetée et l’avait parcouru, plus d’une fois, cherchant des réponses, des indices, quoi que ce soit qui puisse l’aider. Bien entendu, ce qu’il avait lu ne lui avait pas plu. En même temps, ces derniers temps, à part voir Gabrielle, Terence et Harper, il ne semblait pas particulièrement apprécier ce qui l’entourait. La victoire de Serpentard lui avait fait plaisir, bien entendu, mais à côté de cela… Son esprit était toujours trop embrumé sur tous les points. Le pire étant peut-être qu’il ne savait pas quoi faire avec Viska, et que la blonde semblait s’en donner à cœur joie dans les bras de son foutu lionceau.

Depuis cette dernière altercation, Ivalyana le fuyait plus que jamais, et Jensen, lassé d’en finir toujours de la même façon -il semblait qu’elle prenait un certain plaisir à l’éviter constamment depuis la deuxième partie de leur quatrième année- n’avait pas non plus fait d’efforts. Bien entendu, il ne la snobait pas non plus, mais comme ils parlaient peu, voire pas du tout, et qu’elle semblait refuser dans la même pièce que lui, cela ne semblait pas poser de problème particulier. Aussi, il faut assez surpris de voir un oiseau de papier arriver vers lui, et reconnu l’écriture de la jeune femme sur ce dernier. Ne sachant pas trop quoi en penser, aussi ne se pressa-t-il pas pour se rendre au point de rendez-vous.

La tour de l’horloge le surprenait un peu, Ivalyana avait le sang froid du basilic, aussi, un endroit aussi ouvert aux quatre vents n’était pas, aux yeux du Serpentard, une très bonne idée. Lui aussi sentait son corps de refroidir plus il fusionnait avec le serpent qu’il abritait, mais cela semblait stagner depuis quelques mois. « Iva’ ? Tu voulais me voir ? » la silhouette de la jeune femme se découpait dans la pénombre, l’hiver apportant avec lui la nuit bien plus tôt que d’habitude. « Je ne m’attendais pas à ce que tu veuilles me voir. Qu’est-ce qu’il y a ? » Il hésita à lui demander comment elle allait, généralement, il n’obtenait pas de réponse très pertinente, ni particulièrement réjouissante. Torturée en février, il n’osait pas imaginer ce qu’elle avait vécu pendant l’été… Qu’est-ce qui lui était arrivé dernièrement pour qu’elle lui demande de venir, en plus avec la lettre ?
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Ξ Sujet: Re: A paper story [PV]   A paper story [PV] EmptyLun 1 Nov - 18:16


A paper storyJensen
Tic tac, tic tac, le temps s'échappe avec cette douce lenteur qui l'allonge dans l'attente. Chaque seconde faisait grandir l'ombre de la nuit, hors, si haut dans le château, les derniers rayons solaires parvenaient encore à briller. Mon regard aurai pu, poétiquement, se tourner vers cet horizon, mais je le connaissais trop pour l'apprécier. Pas particulièrement celui depuis Poudlard, mais depuis ces châteaux, tous plus arrogants les uns que les autres. Il y avait au début une fascination, une magnificence pour la grandeur qui était tombée en désuétude.

Le murmure de la vie, et l'arrivée de mon rendez-vous, me fit quitter des yeux la petite flamme ensorcelée sur un bout de papier. Je me redressais, laissant les braises se faner après un coup de baguette. Si mes yeux n'allèrent pas se plonger directement dans les siens, fut parce qu'il appela mon hôte. Je détournais un peu le visage avant de sourire en fermant un bref instant mes paupières. Il ne devinerait pas tout de suite que c'était moi, pourquoi le ferait-il? Depuis qu'il avait osé crier sur Ivalyana que je voulais sa mort à elle, celle-ci avait été se cacher, et moi, je m'efforçais de l'ignorer. "Salut, oui, je..." Comment dire? Je fronçais un peu les sourcils en le regardant.
Johnson! Le jeune sorcier avait ce regard entre incertitude et doute qui ne pouvait que me faire penser à cet homme qui m'avait poignardé après des années d'amour et un début de vie de famille! Bien que c'était mon hôte de l'époque qui avait filé une telle romance. Je ne pouvais m'empêcher de serrer les doigts. Ceux-ci, complètement refroidit par la chute du Soleil, me firent grimacer. Situation merdique! Je ne valais guère mieux qu'Ivalyana pour fixer un rendez-vous - au-dessus du Lac Noir. Mes mains approchèrent mon visage pour que je puisse souffler dessus et un peu les réchauffer.

"La lettre, peux-tu me la rendre?" Demandais-je avec toute la douceur du monde. Cela me donnait la nausée, mais je pouvais tenir quelques minutes avant de sentir que mes yeux changeraient. Bien qu'ils étaient le seul signe significatif que je n'étais Ivalyana, et que tout le monde pouvait voir, je m'étais, étonnement vite, entrainé, pour parvenir à les dissimuler. Certes, d'ici un instant je ne tiendrais plus, mais autant continuer une discussion calme, surtout avec ce petit ver de terre qui osait lever la voix contre moi! D'un sourire, plutôt cordiale et presque gentil, je m'efforçais de tendre doucement une main pour qu'il puisse me rendre le papier précieux.

Le sceau défait me fit perdre se sourire, mon regard s'assombrit et dévoila la nuance d'ambre. "Tu n'avais pas à lire son contenu." Pestais-je doucement. Hors de question de lui donner la moindre excuse pour se mettre en colère. Je ravalais mon ressentiment et m'efforçais en même temps à cacher la nuance mystique de mon regard. Presque peine perdue, je me concentrais sur le parchemin entre mes doigts pour lire. "Désolé, la curiosité à tout droit d'être, puisque les demi-réponses ne te plaisent pas, mais... ce qu'il y est écrit... Je comprends mieux." Un fin sourire m'aida à faire totalement disparaitre l'ambre. Je glissais un doigt sur l'étrange sceau à l'encre blanc avant d'arquer un sourcil. "Béatrice? Angélica! Hoooo, mais elles sont donc les enfants de Mitty." Une profonde nostalgie vient à moi. Si j'ignorais temporairement le jeune sorcier, pauvre de lui, je ne pouvais m'empêcher de repenser aux deux sœurs d'il y a trois cent ans. Les filles d'une prêtresse qui se dissimulait de l'église, étrange période de violence et de buché, la femme : sorcière, avait croisé ma route sur mon déclin. Elle m'offrit un abri et ses enfants me firent retrouver un peu de joie avant que mon hôte meure. Triste, certes, mais leur sourires m'avait tant apporté que même alors que le nom changeait, je retrouvais cette même lueur chaleureuse dans leur lignée. "Mes amies..." Articulais-je doucement en fourchelangue pour faire changer les lettres sous une douce lueur.

Ce fut à cet instant, que je me souviens qu'il y avait un témoin. Mon regard revient sur lui, calmement je penchais la tête pour articuler, toujours dans la langue du serpent: "Tu ne t'en ais toujours pas rendu compte? Jensen, en quelle langue est-ce que je parle?" Une malice digne de Loky devait briller dans mes yeux. Ho, je voulais le voir comprendre, réaliser à quel point il n'avait pas réaliser plutôt que je lui parlais presque toujours en fourchelangue. C'était un peu méchant, mais en tant qu'animagus, n'avait-il pas besoin d'en avoir conscience? D'une certaine façon, c'était un cadeau pour m'avoir rendu cette lettre qu'il n'était pas obligé de restituer.

En secouant un peu la lettre devant moi, cachant mon expression, mon regard tomba sur un mot. J'arquais un sourcil avant d'y prêter plus d'attention. "Au Tombeau de la Gr! Quoi?!" M'étranglais-je avant de sourire pour lire attentivement le paragraphe. C'était donc là qu'il était partit, l'oncle injoignable depuis des mois. "Attends Jensen, je dois vraiment lire ça!" Lançais-je brusquement pour sortir ma baguette et faire un peu de lumière, foutue encre blanche!  c'était joli, mais juste illisible quand il fait un peu sombre. La suite me coupa le souffle. Les parents d'Ivalyana, ceux qui furent annoncés morts, étaient bien en vie. Des larmes roulèrent sur mes joues sans que je ne le réalisais. Lentement, ce ne fut qu'une étreinte chaleureusement, mais elle était là, lisant avec moi ces lignes.
"Je peux vraiment les voir?..." Ces mots, ceux de mon hôte, m'arrachèrent un sourire emplie de joie, de larmes et de soulagement. J'avais bien envie de lui affirmer qu'ils ne disaient jamais rien à moitié, mais je me retiens en posant mon attention sur le sorcier à problème. Sans la moindre logique, ni explication convenable, je rompais la distance entre nous pour aller poser mes lèvres sur les siennes. "Je suis foutu!"

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Jensen McGowan
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Ξ Sujet: Re: A paper story [PV]   A paper story [PV] EmptyLun 1 Nov - 21:34

Jensen ne savait pas vraiment à quoi s’attendre avec ce petit rendez-vous. A rien aurait été la meilleure réponse, car c’était la vérité, en un sens. Il ne s’attendait à rien, puisque dès qu’il pensait que les choses allaient mieux entre Ivalyana et lui, tout semblait se liguer contre lui pour que les bases fragiles de leur amitié ne s’égrainent et ne s’effondrent sans préambule. Les disputes étaient plus courantes que les confessions et autres embrassades attends un peu chaton, ça va venir ! aussi, mieux valait éviter que la brune ne lui tombe dans les bras en se confondant en excuses et en lui livrant tous les détails de son histoire, sans en laisser une miette de côté.

Depuis leur dernière altercation, Jensen n’avait pas forcé le contact avec la brune. Aussi, il ne s’était donc pas rendu compte que le serpent qu’il détestait tant qui avait pris la place de son amie et camarade de classe. Alors qu’elle détournait la tête en lui demandant la lettre, le jeune homme fourra une main dans sa poche, sortant le parchemin décacheté qu’il avait gardé depuis la dernière fois. Pourquoi l’avait-il gardé cette fois ? Il n’en savait rien, c’était venu ainsi, il n’avait pas cherché à retrouver Ivalyana, alors qu’une fois sortie de la salle de classe, sa silhouette n’était nulle part dans le couloir. Il avait été trop lent. Ce qu’il y avait lu ne lui avait pas plu, et l’oncle de la sorcière avait un nom qui ne lui plaisait pas plus que cela, trop proche du Voldemort et en même temps il s’était demandé si son père, en sa qualité de Président-Sorcier du Magenmagot, assisterait au jugement. Cependant, ce qu’il y avait appris concernant AA et l’ordre du Corps du Pardon lui laissait penser que non, que cela n’avait rien à voir avec le Ministère de la Magie britannique. Il trouvait cependant leurs excuses bancales. Il tendit la lettre à la serdaigle, sans trop d’arrières pensées. Elle lui appartenait, après tout. Il haussa les épaules quand elle lui fit remarquer qu’il n’avait pas à la lire, ce qui était tout à fait vrai. « C’était plus fort que moi. » Même si cela n’était pas une excuse, c’était la vérité. Il n’avait pas pu s’y résoudre les fois précédentes, mais il se faisait trop de soucis pour son amie pour rester inactif encore une fois. Il n’y pouvait rien, il avait ces élans de protection bien trop souvent pour son propre bien.

Il fut relativement surpris de voir que la brune s’excusait de ce qu’elle venait de lui reprocher. En soit, elle avait raison. Il devait admettre que le fait que le serpent ne sorte pas et ne lui saute pas au cou était cependant une bonne chose. Comme ils ne s’appréciaient pas… Visiblement, l’aiglonne semblait savoir de qui la lettre faisait mention, ce qui lui fit arquer un sourcil. Comment était-ce possible ? De ce qu’il savait, Ivalyana n’avait que peu, voire pas du tout de souvenir de ces moments passés. Et les qualifier d’amies ? Jensen fronça les sourcils lorsque les lettres changeaient de place sur la lettre dans une faible lueur. Comment cela se faisait-il ? Il avait essayé tous les sortilèges possibles pour révéler des mots cachés, et pourtant, il n’était arrivé à rien ! « Me rendre compte de quoi ? Tu parles en angl… » Son regard se posa sur la personne en face de lui, ses yeux bleu acier se fixant sur ceux de la jeune femme en face de lui. Ou plutôt du reptile. « Cily… Où est Ivalyana ?! » Il sentit une bouffée de colère le prendre à la gorge. Pourquoi fallait-il toujours que le serpent soit celui qu’il rencontre ? Il repensa cependant aux paroles de ce dernier, ne comprenant pas ce qu’il voulait lui dire. Jensen avait beau parler en gaélique ou scotts de temps en temps -essentiellement quand la colère prenait le dessus- il ne voyait pas ce que le serpent insinuait. « Qu’est-ce que tu voulais dire pour la langue ? » Il se doutait que ce n’était pas du français, puisqu’il ne le parlait pas et qu’il comprenait tout à fait ce que le serpent disait. Faut percuter mon chat, à un moment.

Le serpent s’excitant et s’énervant à la lecture de ces nouveaux mots, la curiosité de Jensen fut piquée à vif. Il n’aimait pas les cachoteries, du moins pas quand il avait eu la chose sous le nez aussi longtemps s’en même s’en rendre compte, comme pour les scarifications de Viska par exemple, même s’il n’avait pas été proche de la vipère ces derniers mois. « Qu’est-ce qu’il y a d’écrit ? Pourquoi je n’ai pas vu ça moi ? J’ai essayé tous les sortilèges ! » Il avait envie de prendre le serpent par le cou et de le secouer pour avoir les réponses à ses questions, mais cela voudrait dire faire du mal à son amie et il ne pouvait s’y résoudre. Malheureusement pour lui, tant que Cily serait dans le corps de la bleue et bronze, il serait en sécurité. Jamais Jensen ne pourrait lever la main sur lui. Preuve en était, il avait pu le mordre sans qu’il ne riposte l’été passé. Alors qu’il allait tout de même tenté d’en savoir plus, approchant sa main du parchemin, les larmes qui coulèrent sur la joue de l’aiglonne l’arrêtèrent dans son geste, et la voix, singulièrement différente maintenant, qu’il reconnaissait comme être celle d’Ivalyana et non pas de ce foutu Cily. « Ivalyana ? Voir qui ? » Mais avant qu’il ne puisse s’enquérir davantage sur le contenu de cette nouvelle lettre, il sentit le corps de la brune contre le sien et ses lèvres, douces et chaudes sur les siennes. La surprise le bloqua sur place et il resserra son étreinte sans vraiment s’en rendre compte. Ce baiser, il l’avait voulu l’an dernier, dans le Poudlard Express, sans pouvoir s’y résoudre. Mais à l’époque, il était sûr -ou presque- d’avoir à faire à Ivalyana et non pas son serpent… Alors que maintenant… Leurs lèvres se quittant, il fixa la jeune femme des yeux. « Qu’est-ce que… ? Iva’, c’est toi ? » Pas pitié, qu’elle dise oui ! Il ne se sentait absolument pas capable d’accepter un baiser de ce foutu reptile !
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Ξ Sujet: Re: A paper story [PV]   A paper story [PV] EmptyMar 2 Nov - 0:44


A paper storyJensen
Papier froissé, sceau brisé, je gardais vraiment une mauvaise image de cet acte. Bien qu'unique, je ne pouvais pas lui jeter le pierre, même si j'en avais envie. Plus facile de haïr que de raisonner, c'était vraiment une mauvaise habitude. Il se justifia de manière maladroitement adorable. Je lui pardonnais, un peu trop facilement. Non mais que voulez-vous? Il était trop curieux, trop avide de détails, il avait probablement grandit en ayant toutes les réponses, hors, Ivalyana et moi n'en avions déjà que peu à offrir. Le secret déjà percé à jour sur ma présence, il aurait pu être plus simple de lui parler de tout, sauf qu'il n'était pas une bonne oreille. Au moins, en fin observateur, il se montra brusquement curieux.

Deux mots en fourchelangue et le tour était joué. Du moins pour la lettre. Sauf que j'avais jeté un bâton et que le brave clébard avait décidé d'avoir plus. "Sérieusement!. Toujours dans la langue fourche, Ce n'est pas de l'anglais, réfléchis un peu." Renvoyais-je un peu trop agacé de le voir s'enflammer. Ce n'était que le début, bien entendu. Il remarqua mon regard, j'aurai dû le cacher plus convenablement, mais je ne comptais pas le laisser savoir qui était présent avant un moment. Le cacher à nouveau n'était pas évidant avec ses aboiements. Une partie de moi voulu lui mettre un poing sur le nez, une autre un coup de gnou dans les bijoux. Non, je devais rester politiquement correcte, la morsure avait déjà été de trop. Pas plus qu'un baiser! "Sop! Mais arrêté de crier." Ma voix baissa de quelque ton après s'être fait entendre un peu fort. Non hurler ne servait à rien et m'emporter n'allait pas arranger la situation. Des fois, je m'étonnais de parvenir à inspirer pour expirer doucement. La question sur la langue revient, on parlait depuis quelques courtes minutes dans cette langue et il n'avait rien remarqué. "Quel enfant désespérant. En fourchelangue, depuis que j'ai dit: Mes amies. C'est dingue que tu ne t'en ais jamais rendu compte. Quoi que, les animagus..." Le préjugé que j'avais sur leur sujet était aussi gros que ces sorciers doués du don de la même parole qui avait essayé de me faire obéir. Des fois, je me demandais si j'étais vraiment ce que eux nommaient Basilic, ou si leur "Basilic" n'était pas que de gros lézard avec leurs belles paupières!

Soit, je remarquait un mot, m'exclamait avant de me plonger, corps et âme dans la lecture. Un peu trop peut-être, du moins assez pour que même Ivalyana le sente. Ses questions me parvinrent avec un temps de retard. Un très long temps de retard. Les yeux humides, je me contentais d'articuler. "La clé est la fourche langue." La plus grande logique, la plus grande stupidité de ma part! Je n'aurai, vraiment pas, jamais du lui dire! S'il tombait sur d'autres lettres, ce que je tacherai qui n'arriverai plus, il pourrait fourrer son nez dans mes affaires.

La douce voix qui quitta mes lèvres me fit chaud au coeur. Depuis l'infirmerie, Ivalyana refusait de sortir plus de quelques secondes. J'avais bien tenté, mais ce n'était pas évident de la faire sortir, même par la force. Hors, la sentir si proche me fit un bien sans nom. Et la question de Jensen, me fit sourire. Je fis un pas de recule, un pas spirituel et non physique, mais elle s'y refusa craignant que tout le reste ne vienne avec elle. Je ne pouvais l'en plaindre, mais je ne pouvais pas l'accepter non plus. Peut-être fu-ce pour cela? Où parce qu'il ressemblait à Johnson, mais mon corps agit, sans que mon hôte soit au commande. J'allais embrasser ce Jensen, ce ver de terre, ce clébard, cet animagus, ce sorcier pour qui j'éprouvais tant de rancoeur et qui pourtant n'en portait que le visage. A toute surprise, ou aucune, enfin si quand même. Il m'enlaça, j'en fermais les yeux sans pour autant chercher plus. De la chaleur, une douce chaleur qui monta un moi avec.


Un mélange entre désir et colère. Je reculais en serrant les dents. Le doute de Jensen recevait un regard noir. Ma main partie en une gifle bruyante et violente qui fut plus forte que moi. "CILY!" Hurlais-je en serrant les doigts, froissant le papier si précieux. Le rouge, entre colère et gêne, brula mon visage. Je me reculais davantage de Jensen avant de réaliser que je venais de le frapper. "Je suis désolée..." Bredouillais-je maladroitement, une vague de plusieurs centaine de millions de gifles se superposèrent violent dans mes yeux, les fermer ne les rendit que plus net encore. La nausée vient, je frissonnais en ouvrant les yeux pour me tenir un instant la tête. Une articulation incertaine m'échappa en je ne sais quelle début de langue, mais pas quelque chose que je connaissais et j'en avais bien conscience. Tout cessa de m'agresser, se fondant plus lentement alors que j'inspirais lentement. Une chose à la fois, mon regard ce tourna vers le papier. Les lettres, dans une lumière qui me fit mal aux yeux, se remirent à bouger. "Non pas si vite..." Suppliais-je douloureusement pour retrouver les excuses plates.

Du bord de mes manches, je frottais mon visage pour regarder Jensen. La dernière fois, je n'avais pas spécialement envie de lui parler. Je ne savais même pas si je devais m'excuser d'être partie ou lui reprocher d'avoir dit que... "Cily n'a jamais voulu me tuer. Il m'aime. Tout comme Johnson aimait son hôtesse et l'a pourtant tuée." Les mots sortirent de ma bouche, je m'étonnais de l'avoir dit et posais une main sur mes lèvres. "Moi je ne fais que ressentir les sentiments de Viska pour toi." Cette franchisse froide ne me ressemblait pas vraiment, ou peut-être que c'était justement moi qui parlait vraiment et non ce tumulte illogique.

1032
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Ξ Sujet: Re: A paper story [PV]   A paper story [PV] EmptyMar 2 Nov - 13:42

Jensen ne s’était jamais rendu compte qu’il comprenait le foutu serpent qui dormait -ou pas, car s’il le comprenait, c’est qu’il était bien là- en Ivalyana. En même temps, comment l’aurait-il pu ? La première fois que la situation s’était présentée, durant leur petite discussion dans le Poudlard Express l’an passé, la colère avait pris le pas sur tout le reste, et Jensen s’était énervé après le serpent. Il avait compris ce qu’il racontait, sans pour autant se rendre compte que là langue utilisée n’était pas sa langue maternelle. Cela étant, Jensen ne parlait pas fourchelangue, et avait toujours répondu en anglais au serpent, ce qui avait semblé fonctionné puisqu’ils se disputaient dès qu’ils se croisaient. Alors bien évidement, aujourd’hui, à la tour de l’horloge, il ne comprenait pas où le reptile voulait en venir. Pourtant, Jensen était loin d’être stupide, il avait de très bons résultats scolaires et l’esprit affûté. Mais il était à des lieux de s’imaginer que cela puisse être possible. Il n’était ni un maledictus ni un descendant de Salazar Serpentard. Le fourchelangue ne semblait donc pas être une option envisageable pour lui. Et imaginer le serpent parler dans la langue celte qu’il connaissait si bien ou celle plutôt d’ascendance germanique… Cela lui semblait assez improbable également. Il gronda plus qu’il ne cria lorsqu’il compris qu’il avait à faire au serpent et non pas à sa camarade de classe, distinguant désormais la voix quelque peu différente de ce dernier, même s’il savait désormais tromper son monde sans grande peine. La révélation eut cependant l’effet d’une douche froide. Ses prunelles bleu acier se posèrent sur la personne en face de lui, un voile sombre passant dans son regard, alors qu’il fronçait les sourcils. « Le fourchelangue ? C’est impossible, je ne le parle pas. » Et malgré les cours qu’il avait eu avec l’animagus la plus connue de l’école, c’est-à-dire la directrice elle-même, Minerva McGonagall, la possibilité pour qu’il le comprenne et le parle n’était pas du tout venu dans la conversation. « Tu te fiches de moi, c’est ça ? C’est quoi le problème ? Tu me détestes tellement que tu veux me faire passer pour fou ? » tiens, ça me rappelle quelque chose. Fronçant les sourcils, il reporta son attention sur la lettre.

Que les lettres bougent et se déplacent, formant de nouveaux mots, de nouvelles phrases, révélant un tout nouveau message n’était pas tellement surprenant. Jensen avait déjà vu cela, mais il était à des lieux de penser que les lettres que la brune recevait contenaient des messages cachés. D’autant plus à destination du basilic en elle.

Alors que le corps de la brune était contre le sien, c’est le souffle court que la vipère scrutait cette dernière pour trouver sa réponse. Tout ce qu’il obtint, ce fut une gifle, rougissant sa joue. « Eh, mais j’ai rien fait moi ! C’est toi qui… Lui… » Sa main sur la joue endolorie, Jensen fixait la serdaigle. Pourquoi fallait-il toujours qu’ils plongent dans la violence ? Entre le basilic et lui, entre Ivalyana et lui, entre Viska et lui… Il semblait que plus le temps avançait, moins tout se passait correctement. La blonde avait beau penser qu’ils faisaient ressortir le bon en chacun d’eux, Jensen avait bien du mal à voir ce côté là de la chose. « C’est bon, ce n’était qu’un baiser, je ne suis pas mort… » Une pointe de vexation dans la voix, Jensen se demandait si le baiser avait été si horrible que cela pour qu’elle s’éloigne et le gifle ainsi. Pourtant, Viska ne s’en était jamais plainte, bien au contraire. Par Merlin, pourquoi pensait-il à elle ?!

Ses yeux rencontrèrent enfin ceux de l’aiglonne, qu’il soutint sans ciller, la main toujours sur sa joue rougie par la claque reçue. « Je ne lèverais jamais la main sur toi, Iva’, je croyais que tu le savais… » Parce qu’il n’était pas ce genre de mec. Il pouvait entrer dans une colère noire, mais c’était généralement le mur qui prenait, ou les cognards sur le terrain de Quidditch. Même dans leurs plus grosses disputes avec Viska, il n’avait jamais ne serait-ce qu’un instant pensé lever la main sur elle. Et pas seulement parce qu’il savait qu’elle avait été entraînée à tuer si l’occasion se présentait. Seconde douche froide en l’espace de quelques minutes, Jensen regarda la bleue et bronze en face de lui quand elle lui dit ne ressentir que les sentiments de Viska pour lui. Ce n’était pas possible, pas vrai ? Il ne doutait plus des sentiments de l’écossaise pour lui, depuis qu’ils avaient discuté -ou tenté de discuter- à l’infirmerie, mais rien n’avait changé depuis. Il n’avait pas dit les mots qu’elle attendait de lui et elle n’avait pas arrêté de batifoler avec ce débile de Mulligan… Elle allait même au bal avec lui, par Merlin !  

S’approchant à nouveau d’Ivalyana, faisant cependant attention à ne pas la brusquer - il n’avait pas vraiment envie de se reprendre une claque, merci bien -, il posa une main sur le visage de la brune, lui relevant la tête pour qu’elle le regarde. Il tentait de comprendre, alors que toute cette histoire était compliquée, très compliquée, trop compliquée peut-être, pour les adolescents qu’ils étaient. « Tu ne m’as jamais aimé ? La lettre…  » Bien entendu il ne parlait pas de celle du jour, mais celle où il avait appris les sentiments d’Ivalyana pour lui. « Tu vas me dire que dans le Poudlard Express, ce n’était pas ce que tu ressentais ? Ce que tu voulais ? Viska me détestait à ce moment là. » Fronçant les sourcils, il essayait de faire la part des choses. Viska n’aurait jamais été aussi enfiévrée à son contact début juillet, elle le détestait pour avoir rompu… Et pourtant, ils avaient été à deux doigts de s’embrasser avec une passion non dissimulée, si le basilic ne s’était pas mêlé de toute cette histoire. S’approchant dangereusement des lèvres de la serdaigle, Jensen passa son autre main autour de sa taille, la rapprochant de lui, sa main se posant au creux de ses reins. « Tu ne peux pas me faire ça, Iva. Pas toi… » Il ne savait pas vraiment de quoi il voulait parler, mais tout se mélangeait dans son esprit. Lui faire croire que Viska l’aimait tellement que cela transposait chez Iva et le serpent ? Lui faire miroiter l’idée qu’elle l’abandonnait, pour son bien, pour une autre, alors que clairement, sa relation avec l’autre personne concernée n’était pas au beau fixe ? Ou que tout simplement, elle ne l’avait jamais, juste jamais, aimé comme il l’avait cru à un moment ? Son coeur étant partagé entre trois filles, son ego en prenait un coup, tout roi auto-proclamé des serpents qu’il était.
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Ξ Sujet: Re: A paper story [PV]   A paper story [PV] EmptyMar 2 Nov - 19:05


A paper storyJensen
La surprise se peignant sur son visage suite à mes mots, aurait pu m'amuser, si je n'étais pas davantage préoccupé par le contenant de la lettre. Après tout, les animagus étaient d'une débilité magistrale quand ils ne cherchaient pas plus loin que le bout de leur nez. Cela me faisait penser à ce chat qui ne cessait, à une autre époque, de venir réclamer mon affection pour une raison qui m'échappait. Ce Jensen était parfaitement le même type de personnage. Plongé dans son corps humain, il avait le cerveau de l'un d'eux et ne réalisait pas que l'animal en lui pouvait impacter ce dernier. Sauf qu'il était question de serpent et que l'estime, naturelle, que j'avais envers ceux-ci, venait de brusquement chuter. "Vraiment? Dans quelle langue est-ce que je parle? Dit le avec précision et cesse de te battre contre ton humanité pitoyable." La petite pointe de mépris m'arracha un sourie. Toujours en sifflant mon plus beau fourchelangue, je commençais à perdre tout l'intérêt de l'amusement. Il n'en avait pas conscience, il ne l'imaginait même pas et il se prétendait sorcier! "Te faire passer pour fou?" M'étonnais-je avec tout l'amour de l'ironie de cette attaque. Une pensée sournoise alla se glisser vers la personne de Ciara. Petite colère sucrée, je tâchais de rejeté les paroles qu'elle avait énoncée si calmement pour raisonner son esprit. Si sur l'instant cela ne m'avait pas m'y en colère, c'était bien au vue de ma panique pour ma douce Ivalyana. Autant dire que ce moment était passé, mais pas ma colère envers elle. Des regards noirs se perdaient sur son dos dès qu'elle ne regardait pas.

La lecture apportait les plus belles nouvelles que je ne pouvais formuler. Hors, je n'avais pas le temps de pleinement savourer. Le baiser aurait été bien plus agréable des années avant. Là...
J'étais furieuse. Cily avait très probablement agit de la sorte pour me faire sortir. Le pire, fut sans aucun doute, que cela fonctionna. Je lui en voulais. Une telle haine soudaine que ma main vola, fendant l'air. Les vagues explication de Jensen ne me parvinrent pas, j'étais brièvement plongée dans un tumulte d'images. Le frisson douloureux dans ma paume mit du temps pour parvenir à surplomber la nausée. Je m'excusais, pour la violence qui avait jaillie de moi, il ne le comprit pas de la sorte. "Pour la gifle... mais aussi le baiser." Ce dernier n'aurait jamais dû arriver en premier lieu. Si j'avais toujours du mal à séparer mes émotions de celle de Viska, je pouvais au moins me féliciter de n'avoir jamais entrepris tel geste. Quand à la gifle, non, en fait, elle était bien mérité, même si j'aurai plutôt dû la donner début de l'année.

La partie concernant les sentiments de Cily à mon égard, ainsi que la raison de sa colère, ne percuta même pas chez Jensen. La seule chose à laquelle il pensa fut cette lettre de l'année passée. Un papier que je lui avais bien dit qu'il ne venait pas de moi. "C'est Adelmort qui l'a écrite, pas moi." Expliquais-je très clairement avant de retirer mon visage de sa main. Il y avait cette détresse étonnante dans son regard. J'aurai pu fuir rapidement, et garder la part de moi qui fondait pour lui loin de la surface, mais il osa parlé du train. Du rouge teinta mes joues. Mon coeur s'accéléra, le voir si proche, si accessible... Des personnes, leur image du moins, ce succédèrent sous mes yeux, sourire tendre, charmeur, envoutant, femmes et hommes qui avaient fait battre un coeur plus vite parmi les hôtes de Cily. Je retiens mon souffle avant de détourner les yeux. Mes pensées se mélangeaient, je me sentais être dans un doute, dans l'incertitude de pouvoir savoir dire même mon prénom. Le contact soudain me fit sursauter, j'inspirais pour le regarder, mais quelque chose n'allait pas. Une main, la mienne, non celle de cette femme, de ces femmes, se posa sur son torse, sur ses torses. Sa voix résonna étrangement dans mes oreilles. Il y avait une peur que je connaissais bien, mais, malgré moi, des souvenirs plus douloureux montèrent. Je secouais la tête en le poussant, une envie de vomir, de me frotter, de me laver. Je le poussais, un tremblement agitait mes mains. "A... Cily..." Je reviens, en un instant, je l'éloignais, la couvrant d'un voile, la dissimulant. Peu m'importait ce que pensais cet homme, seul Ivalyana comptait. " Ne la touche pas." Grondais-je avec la rage dun prédateur et la possessivité excessive d'un amant. "N'as-tu pas entendu ces mots. L'amour qu'elle ressent est celui de Viska. Jamais Ivalyana ne la trahira. Peux-tu seulement le comprendre." L'envie de le tailler en pièce faisait ressortir mon regard cerné par mes écailles et promettant de me transformer, même dans cet espace étroit et fragile.

Toutefois, mon attention revient vers le papier. "Tu as réussi à gâcher notre joie pour les merveilleuses nouvelles. C'est décevant, vraiment..." Un soupire lourd m'échappa. Je sifflait simplement en frottant le sceau du papier pour retrouver les annonces si chaleureuses avant de les figer d'un coup de baguette. "Lis donc, satisfait ta foutue curiosité!" C'était là tout ce qui comptait après tout. Ses sentiments romantiques pour mon hôte ne faisait que me déplaire. Comment osait-il dire faire quelque chose pour Viska, avant de vouloir ainsi sa soeur du destin. Non, je ne pouvais l'accepter. Il n'approcherait pas Ivalyana avant de se décider et même alors, se sera à elle de choisir si une telle relation peu lui convenir. Ce que je doutais sérieusement, car l'herpétophobie de Viska était aussi présente chez mon hôte, pour des raisons quelques peu différente. Je devais bien avouer que cela me dérangeait, vu ma nature et mon affection.


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Ξ Sujet: Re: A paper story [PV]   A paper story [PV] EmptyDim 7 Nov - 17:43

La réalisation de ce que disait le serpent, qu’il parlait en fourchelangue et que Jensen était capable de le comprendre, se fit difficilement pour le sorcier sang-pur. Ce n'était pas qu'il n'en n’était pas fier, d’un côté, car après tout, cela était une capacité rare et précieuse, il en convenait volontiers. Mais il s’agissait aussi de quelque chose de particulièrement mal vu par les autres, et disons que sa cote de popularité n'était pas forcément au beau fixe depuis quelque temps. Bien entendu, il était assez apprécié à Serpentard, parce qu'il était le capitaine de l’équipe de Quidditch de sa maison et qu'il avait réussi à ramener la coupe dans la salle commune des serpents, chose qui n'était pas arrivé depuis longtemps, avec trois victoires d’affilée. Une victoire écrasante donc, que personne ne pouvait contester. Mais pour le reste, ce n'était pas trop cela. Il avait rejoint la Brigade Anti-Menace l'an passé, après avoir demandé à Viska pendant l'été si elle pensait qu'il le pouvait, mais on ne pouvait pas dire que le groupuscule de l’école avait eu grand chose à faire cette année là. Du coup, tout le monde le pensait encore être un fervent défenseur de Magicis Sacra, alors que ce n'était plus le cas. Mais pour dire vrai, il n’était pas non plus cent pourcent avec la BAM, parce qu'ils aidaient le Ministère et que Jensen avait un peu perdu foi en ce dernier et les adultes qui le composait, alors que ses propres parents y étaient et occupaient des postes hautement qualifiés. Il resta donc silencieux, rongeant son frein, plutôt que d'avouer que le serpent en face de lui avait potentiellement raison.

Ses lèvres sur celles d'Ivalyana lui firent penser à autre chose. Il retrouva tout d'un coup ce sentiment qu'il avait ressentit en juillet dernier, l'envie de presser le corps de la brune contre le sien, de la dévorer de ses lèvres. Et la claque q’uil se prit presque dans la foulée le ramena sur la terre ferme. C'était le serpent qui l'avait embrassé, pour une raison obscure que Jensen ne comprenait pas. Il avait le goût du risque en tout cas, car qui aurait pu prédire ce qui allait se passer ? Et en même temps, pourquoi s’était-il rué sur ses lèvres pour l'embrasser ainsi, alors qu’il avait voulu le mordre et l’éloigner de son hôte l'été passé ? Le Serpent avait un sacré problème, si vous vouliez l'avis du capitaine de Serpentard. « Moi je ne m'excuserais pas de te l'avoir rendu. » Bien sûr, il parlait du baiser, car il avait réagit instinctivement, serrant la serdaigle contre son coeur, prolongeant le baiser, sans vraiment y réfléchir à deux fois. Il balaya d'un geste de la main sa réponse pour la lettre, bien que l'envie de lui répliquer que ça ne pouvait pas non plus sortir de nulle part, mais il n'avait pas envie de lui crier après ni de paraître forceur. Mais l'épisode du train n'était passent lien avec ce vieux Adelmort, et c'était bien Ivalyana qui avait été là avec lui, collant son corps contre le sien, son souffle chaud passant sur les lèvres du serpentard, avant que le Serpent ne fasse son apparition. « Tu sais que tu le voulais aussi, en juillet, Iva’. » Mais déjà, l'aiglonne disparaissait pour laisser place à Cily. Foutu reptile.

Ses yeux bleu-gris fusillèrent le reptile sur place. S'il pensait être capable de l'éloigner de la jeune femme, il se mettait le doigt dans l'oeil. Jensen ne se laisserait pas dicter son comportement par un reptile de pacotille ! « Et tu vas faire quoi ? Me mordre ? M'en mettre une ? Me lancer un sort ? Touche moi une seule fois, et la scolarité d'Ivalyana s'arrête ici. Tu veux vraiment qu'elle quitte l'école et ses amis par ta faute ? Et qu’elle soit expulsée du Royaume-Uni à cause de cela ? Parce que ton foutu ego pourri a pris le dessus ? C'est sa vie, Cily, pas la tienne. » Il défiait le serpent d'un regard froid, ses mots, prononcé avec une froideur qu'il n'avait jamais eu envers Ivalyana avant, ayant coupés l'air comme une épée à la lame très affutée. Le reptile oubliait une chose, Jensen était un enfant de sang-pur, venant d'une famille haut placée, et avait même de la famille, ses deux aînés, au château. Et il était un Serpentard, prêt à tout pour sauver sa peau, au détriment des autres. Même si l'idée de voir la brune partir ne l'enchantait pas, la menace restait une option sûre pour que le reptile se rende compte qu’il ne dirigeait rien du tout ici.

« Je m'en fiche de ta lettre, je veux Ivalyana. » Il dégagea la main qui lui tendait la lettre, et sur ces mots, Jensen attira la brune à lui, lui prenant la main avec rapidité et la serrant contre son corps, ses lèvres se posant de son plein gré sur celles de la sorcière, une main s’enfonçant dans sa chevelure, alors que l'autre la maintenait par la taille. Que le serpent n’essaye que de le mordre un tout petit peu, et il était fini. La lettre se retrouvait désormais sur le sol, encore une fois.
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Ξ Sujet: Re: A paper story [PV]   A paper story [PV] EmptyMer 10 Nov - 0:14


A paper storyJensen
L'évidence de la langue fourchue que nous parlions, parvient lentement à s'illuminer dans ses yeux bleus. C'était assez amusant de voir qu'il comprenait, que le Franc tombait, comme dirait certain, dans son cerveau de simple mortel. Vraiment, j'eus même un sourire en admirant toutes les nuances, entre l'arrogance qui s'en dégageait avec une odeur de fierté, puis le jugement concernant ce fait. Pourquoi s'attardait-il sur le regard des autres pour ça?! Vu qu'il parlait avec un Basilic, j'aurai espéré un peu moins de retenue ou de crainte quand à la langue en elle-même. J'avais connu de nombreux sorciers et sorcières qui se seraient coupés les veines pour ne parvenir qu'à comprendre mon dialecte, mais pas cet énergumène. Dire qu'Ivalyana avait voulu faire de cet être son ancrage, c'était d'un ridicule qui ne cessait de m'énerver. D'ailleurs, mon petit baiser, rendu!, fit sortir mon hôte sur ses grands cheveux. Le spectacle aurait pu être plaisant à admirer, si tout se passait bien. La gifle en elle-même m'arracha presque un rire, mais pas la multitude de souvenir qui l'agressa. Je ne parviens pas à les retenir et regrettais aussitôt de l'avoir fait sortir malgré moi. Non, je n'aurai pas dû embrasser ce crétin ressemblant à ce traitre de Johnson que j'avais moi aussi bien trop apprécier, mais ce qui était fait l'était.

La réplique presque charmante face aux excuses que présenta Ivalyana me fit étonnement plaisir. Il savait répondre bien quand il le voulait, même après avoir reçu pareille fraquas. C'était mon estime de lui qui remontait un peu. Pas beaucoup, pas grand chose, mais assez pour ne plus regretter le baiser que je lui avais donné sur le coups des émotions. Hors, mon hôte ne pouvait en dire autant. Elle n'y éprouvait pas de joie, pas alors que son esprit était attaqué par mes souvenirs et qu'elle luttait en plus contre le sien. Si seulement les charmes du jeune sorcier avait plus d'impacte que ses traumatismes si férocement cachés, bien mieux que celui de Viska, alors peut-être qu'elle n'aurait pas repoussé avec tant de vivacité son contact. Je m'efforçais de refouler mes souvenirs, mais aussi ceux qui la hantaient et que jamais ne la quitteraient. Etait-ce peine perdue que de vouloir lui faire oublier ces jours où elle ne fut qu'un objet destiné à enfanter? Bien trop, tout comme je surestimais ma capacité à reprendre le contrôle sur mon inconscient ou que je parviendrais à refaire ce qui avait prit des années.

Hors, si l'évocation du mois faisait référence au tête à tête particulier qu'il y avait eu dans le train, je ne pouvais qu'éprouver une certaine vanité quand au fait qu'il énonça après mots pleins de rage, la morsure qu'il avait subit. Le goût de son sang me revient aussitôt sur la langue et l'envie de le faire couler n'en fut que plus forte. Hors, si je protégeais mon hôte telle une lionne son enfant, lui venait d'évoquer ce qui me faisait craindre: le renvois d'Ivalyana. Ce n'était pas tant l'interdiction de pratiquer la magie qui était un soucis, mais la distance entre nous et notre soeur! Sans même parler de tout le reste qu'il n'énonça pas. Pourquoi? "Se faire renvoyer d'Angleterre? Tu crois que c'est ce qui arrivera?" M'étonnais-je en grinçant des dents sentant l'attention de ma douce hôte tirer sur le voile qui la gardait à distance de moi. Malgré les souvenirs, malgré mes efforts, quelque chose glissa doucement, une sensation étrange qui venait d'elle, comme si elle avait trouvé comment se protéger en partie de moi. Si je n'eut le temps de m'y attarder, ce fut parce qu'elle parla n'agit pas davantage et observa avec moi, avec dégout et rage, cette personne qui avait eu notre confiance et qui nous menaçait.

Quand il attira notre corps, le profana de sa bouche, ce fut une tempête de rage qui me poussa à la mordre, non pas avec des dents humaines, mais celle que j'arborais sous mon autre forme. Sauf que, tout comme mes yeux d'ambres brillaient sans tuer, je savais qu'aucun poison ne sortirait de ces crocs qui déjà redevenaient humain.
Mais j'aurai aimé les gardés un peu plus longtemps. J'aurai aimé crier en les dévoilant pour le menacer. Au lieu de cela, je le repoussais à nouveau. Ma baguette tendue au bout de mon bras alors que je m'écartais, je le fixais avec toute la rage du monde en tentant de retenir la transformation qui vibrait sous ma peau au point de me bruler au même pris que ma colère. Je le haïssais à un point qu'il ne pouvait imaginer, parce que l'affection que je distinguais être mien envers lui, me brisait le coeur. Il m'était impossible de la trahir, de la blesser et de vouloir ce qui lui appartenait! "Je préfère être sur un buché plutôt que de la trahir! Elle est ma sœur d'âme! Comment peux-tu me..." La douleur qui enflammait ma colère me faisait pleurer. Je sentais le froid de mes larmes par la fraicheur de la nuit. En secouant la tête, je fermais les yeux, je ne pouvais lutter. Me battre, j'avais déjà perdu, à l'instant même où je l'avais mordu.

Doucement, mon regard se posa sur lui, emplis de regrette et de douleur, je ne pouvais déjà plus rien faire. Il avait gagné, j'ignorais ce qu'il cherchait ou à quoi il jouait, mais... mes doigts s'ouvrirent et laissèrent tomber ma baguette. "Tu as gagné ce que tu voulais... tu peux la briser toi-même." Articulais-je avec un calme qui m'étonnait. Mon regard se tourna vers la lettre, je n'avais même pas le courage de la ramasser, j'avais mes bagages à faire maintenant. "Je devrais aller prévenir Viska... V va m'en vouloir." Me haïr même. Je reculais, d'un pas, avant de frotter les larmes qui refusaient d'arrêter. "Je ne la reverrais jamais... elle va me détester... tellement."

~
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Ξ Sujet: Re: A paper story [PV]   A paper story [PV] EmptyMer 10 Nov - 16:16

Jensen était égoïste, c’était l’un de ses traits de caractère le plus facilement identifiable, après tout, il avait été élevé comme un enfant roi, un enfant unique - malgré le fait qu’il soit le dernier d’une fratrie recomposée de quatre enfants, mais comme tous les autres étaient déjà majeurs et avaient quitté le nid, il était le seul au domaine de Lairg - et un fier Sang-Pur. Il avait ce qu’il voulait, quand il le voulait, rien qu’en claquant des doigts. Mais là, entre Ivalyana et lui, il semblait y avoir un monde, un fossé, et bien trop de personnes pour leurs propres biens à tous les deux.

À la remarque du serpent, Jensen haussa un sourcil. Pour qui le prenait-il ? Un idiot qui faisait des menaces en l’air ? Jensen y avait rarement recours pourtant, ce n’était pas comme s’il avait l’habitude de crier au loup pour un rien. « Mon père est le Président-Sorcier, tout est possible. » En plus de cela, le beau-père d’Heaven était le directeur du Département de la Justice Magique, et même si l’entente n’était pas au beau-fixe avec sa belle-fille, probablement qu’il accepterait d’aller dans son sens s’ils mettaient en jeu des visites avec Gabrielle, Terence et Harper, pas vrai ? Sa voix, toujours aussi froide, avait perdue toute once de gentillesse et de chaleur, qu’il avait pourtant toujours eu à l’intention de l’aiglonne en face de lui. Quand il sentit les lèvres de cette contre les siennes, il eut presque envie de s’abandonner à elle, jusqu’à ce qu’il sente les crocs s’enfoncer dans sa lèvre inférieure, une douleur fulgurante le transperçant. Il m’a repoussa, alors qu’elle en faisait de même avec lui, lui hurlant sa haine au visage. Brûler sur le bûcher, vraiment ? Dans cette histoire, tout le monde semblait faire fi de ses sentiments à lui, comme s’il ne pouvait exister qu’avec Viska. Hors, ce n’était pas le cas. Il avait existé avant elle, et existerait après elle.

Ses yeux bleu-gris changèrent alors du tout au tout. Le désir se transforma en colère et il cracha une partie du sang qu’il avait dans la bouche, alors qu’il s’essuyait le menton avec son pull. Le sang allait tâcher la laine grise, sans aucun doute, mais tant pis, ce n’était pas vraiment le moment de penser à cela. Alors qu’Ivalyana lui montrait sa baguette au sol, Jensen laissa son regard aller de cette dernière à la sorcière. « Tu sais quoi ? Allez vous faire foutre, toi, ton putain de serpent et Viska. » Il cracha une nouvelle fois, se débarrassant du sang dans sa bouche, cherchant un mouchoir dans sa poche pour l’appliquer sur la blessure. « Va te la faire, baise avec son connard de lion si ça te chantes. J’en ai plus rien à faire. Vous n’existez plus. Il a eu ce qu'il voulait, m'éloigner de toi, j'espère que t'es contente. » Jensen tourna les talons sans même un dernier regard à la brune, la colère ayant pris le dessus sur tout le reste. Il n’aurait jamais parlé ainsi en temps normal, il pesait ses mots, réfléchissait à deux fois avant de parler, mais là, s’en était trop. Et qu'elle n'essaye même pas le faire venir avec une nouvelle lettre. C'était fini, il ne se soucierait plus d'elle, plus de son état, plus de rien. Quittant la tour de l’horloge, il pensa à envoyer un patronus à sa sœur ou son frère, sans parvenir à en créer un, la colère oblitérant tous les souvenirs heureux qu’il pouvait avoir eu jusque là. Cependant, il avait plus besoin de soins qu’autre chose, aussi se rendit-il vers l’infirmerie, endroit bien trop familier à son goût, se prenant de plein fouet le regard lourd de sens de Madame Pomfresh. Il retira son mouchoir pour la laisser voir l’étendue des dégâts, mais ne dit rien quand elle lui demanda comment il s’était fait cela. Il en parlerait à Heaven et Haven ainsi qu’à ses parents, plus tard. Pour le moment, il voulait juste que le goût du fer qu’il avait dans la bouche disparaisse.
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