Like, tell me, "That's life" when I'm stressing at night. Be like, "You'll be okay", and, "Everything's all right, " uh. Let me in that thing, 'cause I'm not wanting anything but your loving, your body, and a little bit of your brain. These days, I'm way too lonely. I'm missing out, I know. These days, I'm way too alone and I'm known for giving love away, but I want someone who loves me. I need someone who needs me 'cause it don't feel right when it's late at night and it's just me in my dreams. So I want someone to love, that's what I fucking want.
Thalia était excitée comme une puce au salon de la moquette, merci mamie Mymy parce qu’enfin, enfin, elle allait avoir un chat ! Un petit félin rien qu’à elle, qu’elle aurait le droit de choisir - ou plutôt, qu’elle allait essayer de choisir, mais elle savait que ces petites choses avaient leur volonté propre et qu’il n’était pas absolument certain que le chaton sur lequel elle jetait son dévolu veuille bien d’elle comme maîtresse, mais elle avait bon espoir tout de même - et qu’elle pourrait enfin câliner autant que bon lui semble. Elle avait littéralement explosé de joie à Noël quand elle avait découvert son cadeau, qui avait la forme d’une petite peluche de chat, magicalement animée et que sa mère avait ensuite dit qu’elles n’auraient plus qu’à aller l’échanger pour un vrai une fois les festivités passées. Sur l’instant, il fallait bien l’avouer, Thalia était restée interdite. Quand bien même elle appréciait les peluches, elle ne comprenait pas pourquoi ses parents lui en offrait une pour Noël. Puis elle avait entendu les paroles de sa mère, et la joie l’avait emportée sur l’incompréhension et elle avait sauté au cou de ses parents, puis à celui de Gabin. Elle allait avoir un chat ! Un vrai petit chat rien qu’à elle ! Elle se voyait d’ores et déjà le brandir sous le nez de tous ses amis à Poudlard, qui savaient ô combien elle en voulait un.
Le vingt-sept décembre donc, Thalia s’était réveillée très tôt et avait littéralement couru dans toute la maison, incapable de tenir sur place. Son excitation lui avait valu un regard désapprobateur de son père et une remarque bien sentie de la part de sa mère. Coincée contre son gré à la table du petit déjeuner, Thalia du attendre de longues minutes, pire encore, de longues heures avant que sa mère lui dise qu’elle était prête et qu’elles pouvaient sortir se promener. Thalia n’était pas idiote, elle savait que cela voulait dire qu’elles allaient sans doute passer par Sainte Mangouste pour commencer, car sa mère partait rarement du matin au soir avec sa fille. Une après-midi shopping, certes, mais toute une journée ? Il y avait anguille sous roche. Et cela ne manqua pas, puisque sa mère transplana dans une rue non loin de la clinique sorcière, et Thalia leva les yeux au ciel. « Maman, tu avais dit qu’on irait chercher mon chat ! Pourquoi tu veux qu’on aille à Sainte Mangouste ? J’y suis déjà allée ce mois-ci, et j’ai un rendez-vous pour le mois prochain ! » Sa mère leva une main pour lui signifier de se taire et la fit passer devant. La mine boudeuse, elle salua la secrétaire, puis attendit les indications de sa mère. Une prise de sang plus tard, Thalia tapait du pied en mordant dans un croissant que sa mère avait sortit de son sac, en attendant les résultats. « Che fois fraiment pas à quoi cha fa ferfir- » commença-t-elle, alors que sa mère la coupait dans sa phrase : « Thalia, on ne parle pas la bouche pleine, par Merlin ! Tu le veux ce chat ou pas ?! » La brunette avala difficilement sa bouchée et hocha vigoureusement la tête de haut en bas. « Bien, alors tais-toi, ils testent la réaction que tu pourrais avoir, et une fois que tout est bon, on y va. »
Forcément, Thalia voulait un chat plus que tout, elle l’avait répété encore et encore pendant des mois et des années. Elle avait même presque tiré un trait dessus quand sa mère lui avait dit que c’était impossible à cause de sa maladie. Finalement, les résultats arrivèrent, et de ce qu’elle en compris, elle ne risquait pas de finir entre quatre planches si elle faisait un minimum attention : ne pas trop embêter l’animal pour éviter les griffures, les désinfecter sans attendre si par mégarde cela arrivait… Mais à côté de cela, ça semblait plutôt pas mal. « Tu crois que je vais pouvoir vraiment choisir ? Et s’il ne veut pas de moi, celui que moi je veux ? Et tu crois qu’il sera heureux à Poudlard ? Et que les autres chats ne vont pas le maltraiter ? » Un vrai moulin à paroles.
Des fois, elle se demandait comment sa mère réussissait à supporter toutes ses questions, mais en même temps, elle n’avait qu’à lui avoir dit oui des années auparavant. Une fois sur le Chemin de Traverse, la bleue et bronze trépignait d’impatience, encore plus que depuis qu’elle avait appris qu’elle allait avoir un chat. C’était cependant sans compter la silhouette qui passa à ses côtés et qu’elle reconnu sans aucun souci. « Cassandra ! » Le prénom de sa camarade de classe était sorti tout seul de sa bouche et elle plaqua sa main dessus, passant au rouge pivoine en l’espace d’un quart de seconde. « Thalia, on n’interpelle pas les gens comme ça enfin… » Non, que sa mère se rassure, elle le savait, mais elle ne s’était pas attendue à la voir là, juste à côté d’elle, aujourd’hui.
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Ξ Sujet: Re: PV • Boop the floof. Sam 4 Déc - 22:17
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Le cœur battant à tout rompre, Cassie avait ouvert les yeux dans une cheminée vaguement familière, manquant de tomber à la renverse dans sa précipitation. Elle bondit presque hors de celle-ci et fit quelques pas hésitants, le temps de mieux appréhender son environnement. Sa seule crainte était qu'Isla ou William ne la suivent, ce qui était fort probable, l'unique chose pouvant la sauver - mais seulement pour quelques instants - étant la réticence qu'auraient ses parents à causer un esclandre en public. Elle était au Chaudron Baveur, mais elle n'avait utilisé cette entrée que de manière très occasionnelle, quand elle était venue avec Cece par le passé, et sans leurs parents. Sans demander son reste, elle se précipita vers la sortie du pub, bousculant des sorciers au passage et s'excusant machinalement. Il fallait qu'elle mette le plus d'espace possible entre le Chaudron Baveur et elle.
Elle savait bien que ses parents la rattraperaient. Elle était encore mineure, elle avait la Trace sur elle et ne pouvait donc pas employer la magie. Ce n'était pas un plan bien ficelé et elle n'aurait jamais prétendu le contraire. Mais on ne pouvait pas dire que le retour à la maison se passait bien et elle avait simplement craqué. La litanie de commentaires désobligeants et acerbes (et il fallait croire qu'elle leur avait donné trop de munitions : ses cheveux, sa tenue, l'escapade dans la Forêt Interdite, le fait de se rendre au bal avec Aoi plutôt qu'un vrai parti - la liste était longue et sa patience faible) avait eu raison d'elle. Surtout, la perspective de quelconques représailles. Ses parents ne levaient - généralement - pas la main sur elle. Lorsqu'elles étaient plus jeunes, Cece et elle, il y avait eu quelques incidents - mais pas depuis un certain temps. Elle ne craignait donc pas les coups - peut-être à tort, mais elle savait aussi qu'il n'était pas leur genre de se salir les mains : c'était bien pour ça qu'ils finançaient MS plutôt que de participer à leurs actions. L'enfermement pendant toute la durée des vacances semblait plus probable - et elle regrettait amèrement de ne pas avoir pu rester à Poudlard.
Elle marchait vite, sans trop faire attention à sa destination. Pouvait-elle espérer tomber sur Aoi, pour lui offrir l'asile ? Ça semblait trop beau pour être vrai. Chaque silhouette s'apparentant à celle de son père la faisait tressaillir et elle songea à se rendre dans une boutique pour être moins exposée. Fleury et Bott ne lui paraissait pas être une mauvaise idée : elle avait toujours aimé les livres, bien plus cléments avec elle que sa famille au fil des années. Elle était partie sur cette idée quand elle entendit prononcer son nom - par une voix qui n'était ni celle de ses parents, ni celle de sa sœur aînée. Hésitant malgré tout, elle s'interrompit, se tournant doucement et avec une vague appréhension qui se dissipa dès qu'elle reconnut Thalia. Avec une personne qui semblait être sa mère. Elle pensa brièvement à sa propre apparence : les bottines et la veste en cuir noirs, ses cheveux blonds dont les racines brunes commençaient à pointer le bout de leur nez, le jean délavé et troué qui avait - a priori - été la goutte d'eau faisant déborder le vase, aux yeux d'Isla. Et ça avait eu quelque chose de jouissif - du moins, avant qu'ils ne transplanent au manoir et que les longues tirades, froides et menaçantes, ne démarrent.
Faisant fi de son apparence, elle adressa un sourire sincère à la Serdaigle, dont elle s'approcha en quelques pas. Elle passa machinalement la main derrière son oreille, pour y glisser une mèche blonde rebelle. « Oh salut Thalia ! Tu... vas bien ? » Elle venait de remarquer la couleur rosée des joues de sa camarade, et se demanda si c'était lié au commentaire que lui avait adressé sa mère, et qu'elle avait partiellement entendu pendant qu'elle hésitait entre se retourner et fuir. « Bonjour Madame. » ajouta-t-elle en se tournant vers cette dernière avec curiosité - car il était évident que cette dame était extrêmement différente d'Isla. Fait qui était tout à son honneur.
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Ξ Sujet: Re: PV • Boop the floof. Dim 5 Déc - 9:57
Il fallait se rendre à l’évidence, la présence de Cassandra devant elle était clairement la dernière chose à laquelle Thalia se serait attendue en ce froid matin de décembre. Cependant, elle sentait son coeur faire des triple sauts dans sa poitrine, et avait bien du mal à laisser de côté le rouge qui lui était monté aux joues. Heureusement, Cassandra ne la snoba absolument pas. Ou peut-être était-ce encore pire ? Tout s’embrouillait dans sa tête, même si elle était clairement heureuse de voir l’une des personnes qui faisait battre son petit coeur d’artichaut. Après tout, elle l’avait vue lors du bal de Noël, où elle avait été avec Nate, le deuxième élu de son coeur, et était demandée si la blonde aurait accepté de s’y rendre avec elle. Mais tout cela tenait plus de films qu’elle se faisait dans sa petite tête de Serdaigle beaucoup trop imaginative que du réel. Tout comme pour Nate, il était hautement improbable qu’elle ai eu un jour le courage de faire un pas vers la Gryffondor. À la question de sa camarade, elle esquissa un sourire et hocha vivement la tête. « Oui ! On sort de Sainte Mangouste, tout va très bien, merci. On allait m’acheter un chat ! Un vrai, c’est mon cadeau de Noël ! » Et elle l’avait tellement désiré qu’elle savait qu’elle ne serait jamais capable de faire comme ces autres enfants, pourris-gâtés, qui se lassaient au bout de deux mois. Elle en était déjà folle amoureuse, alors qu’elle ne l’avait même pas encore rencontrée c’est dire ! « Et toi, tu fais quoi ici ? T’es toute seule ? » Cependant, avant d’avoir une réponse à ses questions, la rouge et or salua sa mère. « Bonjour Cassandra, c’est ça ? Thalia nous a beaucoup parlé de toi. » Le rouge sembla s’intensifier encore plus sur les joues de la petite serdaigle, et elle fixa sa mère, les yeux écarquillés et secoua vivement la tête, avant de reposer son regard sur sa camarade. « Mais en bien ! » puis de souffler « Mamaaaan ! » à sa mère qui esquissa un petit sourire.
« Je vais aller à La Gamme d'Or, discutez donc un petit peu. Thalia, chérie, fais attention, ne reste pas trop longtemps dehors, il fait froid. » Levant les yeux au ciel, Thalia acquiesça d’un hochement de tête, alors que sa mère adressait un petit signe de main à la Gryffondor. « C’était un plaisir Cassandra, porte-toi bien. » avant de se diriger vers la librairie. Debout, dans le froid, face à Cassandra, Thalia ne sût plus vraiment quoi faire. Aller boire une boisson chaude ? Peut-être que Fortarôme avait des chocolats chauds ? Les glaces se vendaient forcément moins bien en plein hiver, sauf si votre but était de devenir un glaçon vous aussi… « Tu… » Ça commençait bien. « Tu as un chat toi ? » Pas tout à fait ce qu’elle voulait lui demander à la base, mais cela ferait l’affaire pour le moment. Ce n’était pas qu’elle était timide, elle était juste complètement déstabilisée par la présence de Cassie devant elle, alors qu’elle ne s’y attendait absolument pas. « Tu préfères que je t’appelles Cassandra, ou Cassie ? Je suis désolée, c’est sorti tout seul, je ne m’attendais pas à te voir. » Confia-t-elle malgré tout, le rouge ne quittant toujours pas ses joues. Comment faisait son frère, par Merlin ?! Flirter semblait être une seconde nature chez lui !
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Ξ Sujet: Re: PV • Boop the floof. Dim 5 Déc - 11:04
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Cassie aimait bien les Hastings. Elle connaissait Gabin légèrement mieux que Thalia, parce qu'il traînait et/ou flirtait régulièrement avec Aoi, mais elle appréciait tout autant sa petite-soeur, qui semblait toujours gentille et de bonne humeur quand elle la rencontrait. Elle n'avait en revanche pas prévu de tomber sur Thalia et surtout, sa mère, en cet instant, et elle se sentit brièvement intimidée, quand bien même la réaction des Hastings la rassura immédiatement. Une fois n'est pas coutume : on ne peut plus différent des Fawley.
Elle fronça les sourcils, un voile d'inquiétude passant sur son visage. « A Sainte-Mangouste ? Tout va bien ? » Son regard passa de Thalia à sa mère, se demandant laquelle des deux était concernée, mais n'osant formuler la même interrogation auprès de la seconde. Dans tous les cas, il semblait que personne n'était blessé gravement, et elle pensait à présent se souvenir de rumeurs au sujet de l'état de santé de Thalia. Jugeant qu'elle s'était peut-être déjà montrée trop indiscrète, elle rebondit concernant le chat: « Oh trop cool ! Tu sais quelle race tu veux prendre ? » s'enquit-elle avec un sourire sincère. Adorant tous les animaux, elle ne pouvait qu'approuver ce choix de cadeau, même si dans le débat classique, elle aurait peut-être préféré un chien à un chat - sauf que le premier n'était pas une option, à Poudlard. Quelle injustice, d'ailleurs !
Son sourire se figea sur son visage lorsque Thalia l'interrogea - forcément - sur sa propre présence et surtout, seule, sur le chemin de Traverse. Évitant de regarder sa mère - car ces gens-là avaient des détecteurs de mensonges intégrés, elle le savait -, elle répondit sans sourciller : « Je suis là avec ma sœur, Cecilia, elle a retrouvé des amis alors on s'est séparé. » Elle se sentit coupable de mentir, car ça n'était pas son genre, mais elle ne se voyait pas non plus déballer toute sa vie à la mère de Thalia. Déjà, il y avait un risque pour qu'elle se sente le devoir d'alerter Isla et William, et en plus, c'était assez pathétique - elle n'avait pas envie que toute la terre soit au courant non plus. « On fait juste quelques boutiques. » ajouta-t-elle pour faire bonne mesure, se retenant de soupirer de soulagement quand la mère de Thalia prit la parole, lui évitant de s'attarder sur ses mensonges. Si elle fut surprise de la déclaration - beaucoup ? Vraiment ? -, elle n'en dit rien, car Thalia paraissait suffisamment gênée par toute la situation sans qu'elle n'en rajoute une couche supplémentaire. Plutôt, elle observa les échanges entre la mère et la fille, quelque peu fascinée. Elle n'aurait jamais ce genre de dynamique avec Isla.
« Si c'est en bien, ça va alors. » dit-elle simplement, un sourire rassurant aux lèvres. Puis, alors que la mère de Thalia déclarait prendre le chemin du magasin de musique : « Merci Madame, vous aussi, et bonne journée ! » Le tout avec une politesse exemplaire, car malgré ce que son look rebelle pouvait laisser penser, la bienséance à toute épreuve avait été l'axe central sur lequel avait été bâti son éducation.
Elle ramena les yeux vers Thalia, bien consciente de l'épée de Damoclès pesant toujours au-dessus de sa tête, mais répondant tout de même volontiers à sa question - peu consciente du trouble qui possédait la brune : « Non je n'en ai pas, j'ai une chouette par contre. Mes parents n'aiment pas trop les chats. Ou les animaux, de manière générale. » développa-t-elle, le cœur battant un peu plus vite alors qu'elle les évoquait. « Je préfère qu'on m'appelle Cassie, mais ce n'est pas grave t'inquiètes. Tant que tu ne m'appelles pas Henrietta, on peut rester amies. » promit-elle avec gentillesse, avant de poursuivre avec plus d'urgence : « Tu veux aller dans une boutique ? Je me dirigeais vers Fleury et Bott à la base, si ça te dit ? » Elle n'avait pas pris d'argent avec elle, donc elle ne pourrait de toute façon rien acheter, mais au moins serait-elle à l'abri des regards indiscrets : amis de ses parents qui pourraient la dénoncer, ou pire, Isla et William en chair et en os.
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Ξ Sujet: Re: PV • Boop the floof. Sam 11 Déc - 22:49
Alors que Cassandra semblait s’inquiéter de leur passage à Ste Mangouste, Thalia hocha la tête de haut en bas avant de répondre. « Oui, la routine. » Elle n’était pas sûre que la blonde soit au courant de sa condition, mais si elle ne l’était pas, c’était très bien aussi. Elle remarqua le regard de Cassie, allant d’elle à sa mère, mais elle lui adressa un sourire, ses joues rouges - en partie par la température, mais surtout parce que Cassandra était là, devant elle et qu’elle lui parlait. Comme elle lui parlait de son futur félin, la Gryffondor lui demanda si elle avait déjà une idée de la race qu’elle voulait et Thalia hocha vivement la tête. « J’ai le droit d’avoir un chat croisé avec un fléreur ! Je ne sais pas trop de quelle couleur je veux son pelage, mais je suppose que c’est secondaire, j’aime toutes les couleurs de toute façon. » Loin d’elle l’idée que les chats noirs portaient malheurs ou que les chats roux n’étaient que des mâles ou encore que tous les chats blancs étaient sourds.
Cassandra lui expliquant qu’elle était venue avec sa soeur - dont le nom ne disait pas grand chose à Thalia, mais cela s’expliquait sans doute par la différence d’âge qu’elles avaient, et le fait qu’elle ne soit pas dans sa maison - la petite brune chercha du regard une fille ressemblant à la blonde avant que celle-ci ne lui dise qu’elles s’étaient séparées pour faire les boutiques. « Oh je vois ! Gabin est resté à la maison pour faire une partie d’échecs. Je crois qu’il a un tournoi en janvier ou en février. » Après tout, Gabin en avait très régulièrement, ce n’était un secret pour personne, il représentait tout de même Poudlard dans le monde entier, ce n’était pas rien ! Et même si Thalia aimait toujours autant le regarder jouer, apprendre des parties qu’ils pouvaient faire ensemble, aujourd’hui était tout de même un grand jour. Il pourrait bien se passer d’elle quelques heures. « On va sûrement aller boire un chocolat chaud après, tu… Tu voudras venir avec nous, si ta sœur n’est pas encore revenue ? » Même si elle avait été au bal avec Nathanaël, elle devait avouer que son coeur battait bien plus pour la rouge et or en face d’elle que pour que son préfet, même s’il ne la laissait clairement pas indifférente. Contrairement à son frère d’ailleurs, ses coups de coeur ne semblaient pas s’effacer en une semaine.
Alors que la rouge et or lui disait qu’elle n’avait pas de chat mais une chouette et que ses parents semblaient aussi peu enclins que sa propre mère sur le sujet des animaux de compagnie, Thalia hocha la tête, confessant à son tour : « J’ai dû batailler des années avant que ma mère accepte que j’ai un chat ! Je ne comprends pas pourquoi les parents sont tous aussi butés… » Puis elle haussa un sourcil curieux lorsque Cassie -qui voulait donc qu’on l’appelle Cassie et non pas Cassandra, Thalia notait cela dans son cerveau- lui parla d’une Henrietta, dont la petite serdaigle ne connaissait rien. « Henrietta ? Pourquoi je t’appellerais Henrietta ? » Nul doute que la réponse arriverait rapidement, mais pour le coup, Thalia ne voyait pas trop où elle voulait en venir et non, elle ne sait pas tout sur Cassie, je sais, choquant« Oui !! J’adore la librairie !! En plus Aiden, le libraire me propose toujours plein de nouveautés ! » Surtout que pour le coup, Cassie était celle qui proposait de rester avec elle, et non pas Thalia qui s’imposait encore ! Elles prirent donc la direction de la librairie, non loin et la petite serdaigle passa la porte avec plaisir, la chaleur chassant le froid de l’extérieur. « Bonjour Aiden ! » lança-t-elle au libraire qu’elle connaissait plutôt bien, depuis le temps qu’elle venait, et surtout de celui qu’elle passait dans la boutique. « Ah, bonjour Thalia, tiens tu es avec une amie ? Vous êtes venues pour l’école ? » Le regard interrogatif du libraire montrait bien qu’il n’était pas au courant d’une quelconque nouvelle demande de la part de Poudlard, mais sait-on jamais. « Non, juste pour voir ! » Elle adressa un sourire au libraire puis se tourna vers sa camarade du jour. « Tu aimes bien quoi comme livres, Cassie ? » Après tout, si elle avait voulu venir chez Fleury & Botts, ce n’était sans doute pas pour arracher les pages des livres, si ?!
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Ξ Sujet: Re: PV • Boop the floof. Dim 12 Déc - 15:10
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Que Thalia parle de "routine" sembla confirmer la suspicion de Cassie concernant des problèmes de santé de sa camarade - mais qu'elle aurait été incapable de préciser à cet instant. Sa cadette ne développant pas davantage, et la mère de cette dernière non plus, la Gryffondor se contenta de hocher la tête, globalement rassurée. Elle bifurqua aisément sur le sujet du chat promis à Thalia, les battements initialement erratiques de son cœur s'apaisant au fur et à mesure qu'elle se concentrait davantage sur la conversation présente, et moins sur le fait qu'elle était essentiellement en cavale.
« Oh les fléreurs sont trop mignons, avec leurs grandes oreilles ! J'ai hâte de le voir. » dit-elle en souriant, même si les animaux de compagnie des élèves tendaient surtout à traîner dans leur salle commune. Il n'était pas dit que le chat-fléreur de Thalia ne s'aventurerait pas dans les couloirs de l'école, après tout. En outre, Cassie était à peu convaincue qu'elle saurait déjouer l'énigme proposée à l'entrée de la salle commune de Serdaigle (elle avait lu suffisamment de livres sur l'histoire de Poudlard a bit of light reading pour connaître les spécificités de certaines salles du château). Pour autant, elle n'allait peut-être pas s'introduire illégalement chez les Serdaigle juste pour voir un chat-fléreur - il existait des méthodes plus simples, a priori.
Le mensonge vînt à Cassie assez naturellement, même si elle se sentit immédiatement coupable de l'avoir prononcé. Mais elle ne pouvait pas prendre de risques - la mère de Thalia se sentirait forcément responsable d'une ado de quatorze ans livrée à ses propres moyens sur le chemin de Traverse - et elle trouvait que c'était plus simple ainsi. S'il n'avait s'agit que de Thalia, sans doute lui aurait-elle dit la vérité, et peut-être le ferait-elle à un moment plus opportun. Elle préférait que le schisme avec ses parents soit plutôt clair : elle ne voulait en aucun cas rester associée à eux.
Son regard s'éclaira à la mention de Gabin, curieuse de savoir si le frère aîné de Thalia se trouvait dans les parages lui aussi. « Dommage, ça aurait été chouette de le voir aussi ! Je lui dois une partie, d'ailleurs. » nota-t-elle avec légèreté, et pas du tout préparée pour la suggestion suivante de sa camarade. Tout dans les rapports entre Thalia et sa mère semblait si normal, et naturel. Elle se sentait à la fois fascinée, et un peu triste, ne sachant pas tout à fait ce qu'elle préférait : continuer à les observer, ou s'en éloigner le plus possible. De toute façon, ses choix étaient limités : « Oh, euh, je ne sais pas... Ça va dépendre de ma sœur, je pense. » dit-elle en évitant consciencieusement le regard de la mère et de la fille, pour se concentrer sur ses ongles et leur vernis noir légèrement écaillé. Il méritait retouche, mais elle doutait d'avoir pareille opportunité au Manoir. A l'heure qu'il était, la police des mœurs avait déjà dû sévir dans sa chambre.
La mère de Thalia les laissa, et Cassie reprit tout à fait conscience du fait qu'elles étaient extrêmement exposées. Elle répondit pourtant volontiers à la question de la brune, hochant la tête et soupirant. « Ne m'en parle pas... » Elle laissa échapper un rire amusé - et ravi - en réalisant que - forcément -, Thalia ne savait rien de son deuxième prénom. Elle mima une courbette. « Cassandra Henrietta Fawley, ravie de faire votre connaissance. » avec un accent pompeux qui aurait grandement satisfait Isla - si on excluait l'ironie dégoulinant de manière évidente de chaque mot.
Soulagée que Thalia accepte sa proposition - et ce avec grand enthousiasme -, Cassie sentit son sourire s'élargir alors qu'elle ouvrait la voie vers Fleury et Bott. « Tu l'appelles Aiden ? Tu dois y aller souvent ! » remarqua-t-elle avec neutralité, réalisant qu'elle n'avait jamais connu le nom du libraire jusque là. De manière évidente, elle avait vu juste, puisque ce dernier accueillit la petite Serdaigle en l'appelant par son prénom. Discrète malgré son look, elle se contenta d'opiner du chef poliment, laissant Thalia lui répondre.
« Je lis un peu de tout. » répondit-elle d'abord, alors qu'elles se retrouvaient à nouveau toutes les deux. « Il y a énormément de livres dans la bibliothèque du Manoir, mais ils ne sont pas tous très intéressants. J'aime bien ceux qui parlent de créatures magiques, ou les romans d'aventure. Mais ça j'en trouve plutôt à Poudlard, ou ici. » Elle tourna un regard curieux vers la Serdaigle. « Est-ce que tu as vraiment parlé de moi à ta mère, ou elle disait juste ça comme ça ? » Forcément, elle avait été intriguée par la remarque. Mais elle savait aussi que les parents pouvaient exagérer: elle ne voulait pas présumer.
Thalia n’avait eu qu’une hâte ce matin, se rendre à l’animalerie pour pouvoir oie enfin avoir son petit félin dans les bras. Sa mère lui avait promis un chaton, qu’elle pourrait voir grandir, et la petite serdaigle était déjà amoureuse de l’animal avant même de l’avoir rencontré. Elle l’avait tellement désiré, qu’elle avait presque peur que cela soit trop beau pour être vrai. Cela dit, elle savait que sa mère ne jouerait jamais ainsi avec ses sentiments, elle avait bien trop peur que le coeur de sa fille ne se brise pour de Bon en milles morceaux. « Oui !! J’ai cherché plein de photos de fléreurs croisés avec des chats, et du coup, on dirait presque des chats normaux ! Je vais l’appeler Chess. » En rapport à son frère bien sûr, et à l’échiquier qui les avaient rapprochés. Certains auraient pu croire que Thalia était jalouse du talent de son aîné, en partie parce qu’elle supportait mal l’échec, mais il n’en n’était rien. Elle savait que Gabin avait un talent pour ce jeu, et que même si elle se débrouillait plutôt bien, elle n’égalerait jamais son niveau. Et elle n’en n’avait pas envie, elle voulait juste être là pour l’encourager lui, et était sa première fan. Elle s’illustrait à l’inverse dans la musique, là où son frère ne brillait pas particulièrement.
« Ah oui ? Tu sais que tu vas probablement perdre contre lui ? » Une phrase malheureuse que sa mère ne tarda pas à lui reprocher. « Thalia enfin ! » La petite brune fit une grimace, et s’excusa poliment, bien qu’elle n’en pensait pas moins. Son frère était un professionnel, ce n’était pas un joueur du dimanche ! Elle voyait très mal un autre élève du château le battre, alors qu’il était le meilleur joueur de l’école. « Tu aimes les challenges, je suppose ? » Poursuivit-elle, pour calmer sa mère avant que celle-ci ne disparaisse en directement de la boutique de musique. Quant au chocolat chaud, elles auraient sans doute le temps de voir venir, et Cassie avait raison, cela dépendait du temps que prendrait sa soeur.
Alors que Cassie faisait une petite courbette, elle déclama son nom complet, ce qui expliqua donc le pourquoi du comment de Henrietta. Thalia ne s’en serait jamais douté, elle était même prête à parier que Cassie lui parlait d’une gouvernante ou d’un elfe de maison, voyez-vous ! « Oh, je ne savais pas ! Moi c’est Gloria ! Nos deux prénoms finissent en a à toutes les deux ! C'est un signe ! » Elle devait sans doute être un peu trop excitée alors qu’il ne s’agissait que de prénoms, mais Thalia trouvait cela particulièrement chouette, comme coïncidence. Elle eut ensuite un petit sourire coupable concernant la librairie. Thalia adorait les livres, et si elle passait énormément de temps dans les différentes bibliothèques d’Oxford, la librairie sorcière n’était pas en reste. « Disons que mon argent de poche y passe presque en totalité… Mais je suis beaucoup plus souvent dans les bibliothèques de l’université d’Oxford. Mes parents y travaillent. A l’université, pas dans les bibliothèques. » Elle esquissa un petit sourire alors qu’elles passaient enfin la porte de la librairie.
Son échange avec Aiden terminé, elle reporta son attention sur Cassie, des paillettes dans les yeux. Elle était dans un de ses endroits préférés avec la personne qui faisait faire des sauts périlleux à son coeur. N’était-ce pas splendide ? « Oh je vois. Je pourrais peut-être t’en prêter, si tu veux, mais j’ai plus des romans moldus, les bibliothèques d’Oxford ne sont pas des bibliothèques sorcières… » Maintenant qu’elle y pensait, cela manquait cruellement lorsqu’ils quittaient Poudlard, non ? Il t avait des librairies, certes, mais une bibliothèque, ça serait quelque chose ! Puis, alors qu’elle laissait ses doigts parcourir les tranches des livres devant elle, Cassie lui posa une question à laquelle elle ne s’attendait absolument pas. « AH ! Euh, pardon. Hein ? Quoi ? » Thalia sentit ses joues devenir de plus en plus chaudes, et son coeur s’accélérer. Pourquoi avait-il fallu que sa mère fasse illusion à ses déblatérations d’adolescente amoureuse ? « Euh, c’est que, je… » Elle n’irait clairement pas loin comme cela, mais le mal était fait de toute façon. Et si elle mentait en disant que sa mère avait tout inventé, cela serait encore plus louche, pas vrai ? « Je trouve que, que tu es super cool et sympa et… Et très jolie. » Elle sentit ses joues brûler sous le coup de la honte et tenta d’enfoncer sa tête un peu plus dans son écharpe. La honte ! Sa mère allait allait l’entendre quand elle la retrouverait !
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Ξ Sujet: Re: PV • Boop the floof. Sam 18 Déc - 17:30
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How long you leaving? Well, dad just don’t expect me back this evening. Oh it could take a bit of time to heal this. It’s been a long day, thumb on side of the roadway, but -.
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« Pourquoi un fléreur, et pas un chat normal, d'ailleurs ? » interrogea-t-elle avec curiosité, poursuivant à propos du nom choisi par Thalia : « C'est mignon, c'est pour ton frère, n'est-ce pas ? » Frère qui ne tarda d'ailleurs pas à être mentionné, suscitant une réaction immédiate et plutôt amusante chez Thalia. En effet, la Serdaigle s'était empressée de lui dire qu'elle était destinée à perdre face à Gabin, s'attirant les réprimandes de sa mère. Cassie haussa les épaules, pas plus impressionnée que ça : « Qui sait, peut-être que c'est lui qui va perdre. » Le tout prononcé de manière désinvolte, sans pour autant se montrer ouvertement fanfaronne. Elle avait toujours été une enfant rapide et douée, elle ne comptait pas partir du principe que Gabin allait la battre à plate couture, quand bien même il était un champion - et pas elle. « Cent pour cent des gagnants ont tenté leur chance, je ne compte pas partir défaitiste ! Et oui, j'aime les challenges. » ajouta-t-elle en souriant, contente d'avoir une discussion légère après l'ascenseur émotionnel qui avait précédé. Elle trouvait ça adorable que Thalia fasse ainsi la pub de son frère : elle était à peu près certaine que Cece n'en aurait pas fait autant à sa place.
Invoquant justement son aînée comme excuse pour éviter de faire une promesse à Thalia qu'elle ne saurait tenir, Cassie observa la mère des Hastings s'éloigner, puis écarta aisément les inquiétudes de la brune, qui craignait l'avoir offensée en l'appelant Cassandra.« C'est vrai ! Beaucoup de prénoms finissent en 'a' j'ai l'impression, je me demande quelles sont les statistiques là-dessus. » Sa sœur était-elle en tout cas dans le même bateau qu'elles : Cecilia Octavia. Il lui semblait parfois que Cece avait été moins lésée qu'elle dans ce domaine-là.
Thalia acceptant de se rendre à Fleury et Bott, Cassie fut surprise de découvrir que sa cadette appelait le libraire par son prénom.« Ah, c'est la célèbre école moldue, n'est-ce pas ? Ils y travaillent tous les deux ? Ils sont professeurs ? » demanda-t-elle, faisant preuve de la curiosité qui lui était caractéristique - quand elle n'était pas bridée par le manque de répondant de sa sœur. Elle était toujours enthousiaste d'en apprendre plus sur le monde moldu, alors qu'Isla et William cherchaient systématiquement à la garder dans l'obscurité sur le sujet. Raison pour laquelle elle avait choisi l'Etude des Moldus parmi ses options de troisième année.
Elles entrèrent finalement dans la librairie, et Cassie se fit discrète, ne tenant pas à attirer l'attention plus que nécessaire. Isla et William avaient des yeux partout. Elle reprit son échange avec Thalia une fois que le dénommé Aiden se fut éloigné. « Oh j'ai eu ma dose de romans sorciers, Isla et Will- au Manoir, il n'y a que ça. » expliqua-t-elle en fronçant les sourcils, ne se voyant pas tout à fait expliquer pourquoi elle appelait ses parents par leurs prénoms plutôt que "papa" ou "maman" (ils méritaient difficilement ces titres-là). Observant distraitement les tranches des livres présents dans la catégorie "Sortilèges", elle revînt aux paroles prononcées par la mère de Thalia un peu plus tôt. Sa cadette avait alors eu l'air embarrassée, mais Cassie était intriguée : Madame Hastings avait-elle fait dans l'excès de courtoisie ?
Sa cadette se mit à bégayer et Cassie l'observa avec surprise, ne s'étant pas attendue à une telle réaction. Elle pensa qu'elle ne l'avait peut-être pas bien entendue, et commença à répéter sa question « Je disais, est-ce que tu - » mais fut interrompue dans son élan par Thalia. « Oh ! » Elle écarquilla les sourcils, prise de court à son tour. « Vraiment ? Je ne pensais pas, enfin, je veux dire que tu ne me connais pas très bien. » formula-t-elle avec hésitation, avant de sourire à nouveau, touchée d'apprendre que sa cadette la voyait aussi positivement - elle n'était pas sûre que cette opinion fasse l'unanimité à Poudlard. « C'est réciproque. » dit-elle joyeusement, sans pouvoir garantir à Thalia qu'elle lui avait fait aussi bonne presse auprès de ses propres parents - ce n'était pas le genre de chose qui les intéressait, il faut dire.
« Les fléreurs sont très intelligents. Et vu que je suis malade, c’est plus sûr d’avoir un animal qui peut faire preuve d’une perspicacité accrue qu’un chat lambda. » Ses mots avaient tout l’air de sortir d’un livre, mais il y avait une bonne raison. Sa mère le lui avait répété de nombreuses fois depuis qu’elle avait annoncé à sa fille qu’elle pourrait avoir un chat. Trop heureuse d’avoir enfin une petite boule de poils, Thalia n’avait pas cherché bien loin. Si sa mère voulait qu’elle ai un hybride mi-chat, mi-fléreur, cela lui allait parfaitement. Hochant positivement la tête quant à l’origine du nom qu’elle avait choisi, un doux sourire étira ses lèvres. « Oui, j’ai toujours aimé regarder Gabin jouer. » Et elle continuait, autant que faire se peut, même si elle ne pouvait plus trop le suivre dans toutes ses compétitions. « Impossible. » Répondit-elle du tac au tac à la réponse de Cassandra sur ses capacités à gagner contre son frère. Gabin était un champion, il ne pouvait pas perdre. Pas contre quelqu’un qui n’avait pas son niveau. sauf s’il voulait la mettre dans son lit, là… Elle sentit un coup de coude de la part de sa mère s’enfoncer dans ses côtes et fit une grimace, ravalant un petit cri. Cependant, elle remarqua bien vite que la lionne ne cherchait pas à dévaloriser Gabin, aussi Thalia descendit-elle de ses grands chevaux. « Bon courage, mais je parie quand même sur mon frère. » Elle esquissa un petit sourire en coin, se demandant si elle pourrait les regarder jouer. Elle poserait éventuellement la question à son frère en rentrant plus tard.
Sa mère disparaissant et Thalia gazouillant sur le fait que leurs prénoms finissaient par la même mettre, elle accepta donc volontiers d’aller se réfugier au chaud. La librairie étant un peu sa deuxième maison, elle ne rechignait jamais contre un petit tour dans les rayons. Alors qu’elle lui parlait de sa ville -et surtout de son université- elle hocha la tête, confirmant ce que disait Cassie. « Oui, c’est ça, avec des superbes bibliothèques ! » Elle prit un livre d’une étagère, le retournant pour lire la quatrième de couverture. « Moi père est chercheur en littérature médiévale, ma mère est musicologue. Elle enseigne et étudie la musique. » Autant dire qu’aucun n’avait de poste important dans le monde magique, mais Thalia s’en fichait bien.
Comme elles parlaient de livres et de genre de livres, Thalia fronça doucement les sourcils quand Cassie se reprit après avoir prononcé deux prénoms. S’agissait-il de ses parents ? Elle savait qu’elle avait une grande soeur à Poudlard - qui lui avait fait faux bond donc, puisqu’elle avait laissé Cassie toute seule dans les rues de Traverse- mais elle n’en savait pas plus que cela sur sa famille. « Je pourrais t’en prêter si tu veux, j’en prête à Eurydice aussi. » Ce qu’elle trouvait drôle, quand elle y pensait, car Eury et Cassie étaient toutes les deux sang-purs et ne connaissaient pas grand chose de son monde à elle.
Sous le coup de la surprise, Thalia be sut pas vraiment quoi dire ni quoi faire. Elle parlait un peu -beaucoup- de ses camarades de classe à ses parents, et il était vrai que, peut-être, elle avait parlé un peu plus de Cassie que des autres. Cela étant, ça valait également pour Nate, sauf qu’elle aurait eu bien du mal à sortir l’excuse du « On a été au bal ensemble » pour Cassie. Rouge pivoine de la pointe des oreilles au bout des orteils sans aucun doute, elle gardait les yeux fixés sur la quatrième de couverture du livre qu’elle avait en mains. Cassie allait sans doute la prendre pour une folle. Se préparant à avoir le coeur brisé, elle risqua un regard vers sa camarade, qui semblait particulièrement surprise. « Bah euh… C’est… » Hors de question de lui dire qu’elle avait des sentiments pour elle. Jamais de la vie. Ses yeux s’arrondirent, tout comme sa bouche, et elle sentit son coeur faire un saut périlleux dans sa poitrine. « C’est vrai ?! Mais… Toi non plus tu ne me connais pas très bien… » Et pour le coup, elle était prête à parier qu’il n’y avait pas de sentiments quelconques envers elle de la part de Cassie !
Informations supplémentaires SIGNE PARTICULIER: RELATIONS: SORTS & ARCANES: GALLIONS EVENT: 15 FACECLAIM: Ella Purnell / Emma Mackey
Ξ Sujet: Re: PV • Boop the floof. Jeu 23 Déc - 18:03
♛ Boop the floof
How long you leaving? Well, dad just don’t expect me back this evening. Oh it could take a bit of time to heal this. It’s been a long day, thumb on side of the roadway, but -.
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Cassie hocha la tête par réflexe, même si elle n'était pas sûre de comprendre toute l'étendue de ce que lui disait Thalia. Elle aurait préféré que sa mère ne soit pas là, pour pouvoir poser ses questions plus librement. A la place, elle se contenta d'un sourire poli et d'un acquiescement, se promettant de revenir sur le sujet ultérieurement. Elle supposait qu'elle pouvait aussi interroger Gabin à ce propos, étant donné qu'elle le croisait relativement régulièrement par le biais d'Aoi, même s'il lui semblait plus correct de s'adresser directement à Thalia. Après tout, c'était elle qui était directement concernée.
« Ça lui fera sûrement plaisir. » approuva-t-elle au sujet du nom choisi pour le chat-fléreur, et destiné à honorer le fameux grand frère de la brune. La mention de celui-ci suscita en outre une réaction inattendue chez Thalia, qui s'empressa de venir défendre son honneur, ou plutôt, vanter ses mérites, car Cassie n'avait techniquement rien dit à son encontre. Le regard de la Gryffondor s'éclaira, comme une ampoule qu'on aurait allumée promptement, et comme c'était toujours le cas quand elle pensait à une citation. « Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. Mark Twain a dit ça. Si ça se trouve, ça marchera aussi pour moi. » dit-elle en haussant l'épaule, vaguement gênée à présent d'avoir exprimé cette pensée à haute voix. Mais techniquement, c'était juste. Si elle partait en se disant qu'elle allait nécessairement perdre, il était évident qu'elle perdrait ! Il y avait toujours un pan psychologique dans chaque jeu. « Tu choisis un pari facile, il faut prendre des risques dans la vie ! » souffla-t-elle à mi voix et profitant de l'inattention de sa mère - car son look actuel, doublé de ce genre de phrase ne risquait pas de jouer en sa faveur.
Les deux filles se mirent ensuite en route pour Fleury et Bott, et Cassie fut très intéressée de découvrir que les deux parents Hastings travaillaient dans le monde moldu. Les Hastings étaient-ils des Nés-Moldus ? Elle s'apercevait qu'elle ne s'était jamais posé la question - et en même temps, elle n'en avait pas grand-chose à faire, si ce n'est que Thalia pourrait certainement lui faire découvrir plein de trucs qu'elle ne savait pas sur leur monde. La passion de la Serdaigle pour les bibliothèques la fit sourire : c'était très fidèle à l'image qu'on avait de sa maison. « Ça a l'air super intéressant ! Ils doivent savoir plein de choses, et Gabin et toi aussi du coup. C'est très précis, la littérature médiévale. Vous avez des tas de livres sur le Moyen-Âge chez vous ? » interrogea-t-elle avec curiosité, se figurant les Hastings vivant dans une sorte de mini château fort avec pont-levis et meurtrières. D'accord, c'était peut-être un peu excessif, mais il ne coûtait rien de laisser courir son imagination de temps à autres.
Elle opina du chef à la proposition de Thalia, ravie. « Ah oui je veux bien ! T'en as prêté beaucoup à Eury' ? » Il lui semblait que la Serdaigle avait au moins le droit de se procurer des livres moldus - sa mère ayant le mérite d'être plus tolérante, un point que Cassie lui enviait, même si Eulalie Foster n'avait pas l'air drôle du tout. Du moins, à peu près autant qu'Isla.
Cassie pensait que la mère de Thalia s'était juste montrée polie en disant qu'elle avait beaucoup entendu parler d'elle. C'était le genre de chose qui se disait, non ? "Oui votre nouvelle coupe de cheveux est très réussie, ça change !", "Le ragoût était très savoureux, en particulier la grosse arête de poisson qui s'est encastrée dans ma gorge" et évidemment : "J'ai beaucoup entendu parler de vous". C'était la base. L'usage. Que Thalia se mette à bégayer et rougir à vue de nez n'était donc pas une chose qu'elle avait anticipé. Et encore moins à ce que la brune se mette à la plébisciter. Elle lui retourna tout naturellement ses compliments : cool, sympa et jolie, ça lui semblait tout à fait adapté. Elle haussa les épaules en souriant. « Non c'est vrai, mais t'es toujours hyper sympa avec moi quand on se voit, et être cool c'est plutôt une question d'attitude te dirait sûrement Aoi. Et jolie, c'est factuel, même si parfois, ta perception des gens évolue quand tu les connais mieux, tu sais ? » Elle trouvait que les gens transcendaient en quelque sorte leur physique, quand on les connaissait bien : ne comptait vraiment que leur personnalité.