Ξ Sujet: Re: PV • un ange en enfer. Mer 3 Aoû - 17:57
Peony n’était pas très sûre que dévoiler tout ce que le Serpent avait pu dire, à Ciara et elle, mais peut-être qu’il valait mieux que cela vienne d’elle plutôt que la brune n’aille l’apprendre de force auprès du reptile. Prenant son courage à deux mains, ce qui n’était pas une mince affaire malgré tout ce que l’on pouvait penser de la rousse, elle prit une grande respiration avant de lâcher la bombe à sa camarade. « Bah… Il a dit que tu l’aimais plus que bien… » Et que Jensen était au courant, bien qu’il pensait que c’était une affaire classée et que la brune le détestait désormais. Cela étant, Cily avait dit tout cela à Peony bien avant qu’Ivalyana et Jensen ne se disputent, donc Peony n’était plus trop sûre de ce qu’elle avançait, il fallait bien l’avouer.
Si Peony était compatissante, elle n’était cependant pas idiote pour autant. Elle avait eut peur du Serpent et des réactions qu’il aurait pu avoir quand elle l’avait croisé dans les couloirs, mais elle était préfète et le bien être d’un de ses camarades primait sur la peur. C’était pour cela qu’elle avait pris sur elle, tout comme elle ne s’était écroulée dans les bras de Dahlia qu’une fois certaine que Viska était saine et sauve à l’infirmerie en octobre. « Et je suis sûre que tu as raison, mais de là à te considérer comme un monstre, c’est peut-être un peu beaucoup, non ? » Peony avait eut la même discussion, ou presque maintes et maintes fois avec Viska, alors qu’elle se flagellait d’être la fille d’un sociopathe, et qu’elle voyait en elle le monstre qu’était son père. Jensen aussi lui avait tenu ce genre de discours, pour d’autres raisons, mais impliquant également Viska. Peony ne comprenait vraiment pas pourquoi tout son entourage avait ce genre de pensées. Peut-être fallait il que la majorité des sixièmes années aillent voir un psychologue, parce que la, ça ne volait plus bien haut côté moral et estimation de soi !
La rousse devait bien l’avouer, toute cette histoire était réellement très compliquée. Cela étant, Peony n’était pas stupide et faisait de son mieux pour comprendre, surtout que visiblement, cela concernait bien plus que Viska seulement, et si plusieurs membres de son entourage étaient concernés, mieux valait qu’elle s’en sorte un minimum. « Je suppose que le fait d’être au courant depuis ton arrivée aide… On doit te protéger, toi et ton secret… Alors forcément, ça donne à réfléchir. » Et elle avait eu l’occasion d’en discuter avec sa sœur mais aussi avec Jensen, qui en connaissait un rayon sur toutes les vieilles sortes de magie, de part son rang de sang-pur. Bien entendu, ce n’était jamais évidement et elle ne pouvait pas faire une généralité de tout ce qu’elle avait pu lire ou apprendre, mais certains points se recoupaient. Paraître choquée alors qu’elle savait ce que la brune cachait depuis son arrivée à l’école alors qu’elle s’était renseignée dessus aurait été bien hypocrite. Quant à la comparaison avec Vanellope, Peony ne pouvait pas vraiment la démentir. Si elle ne supportait plus la rouge et or, c’était plus parce qu’elle avait un comportement que Peony ne supportait pas à l'encontre de Viska, plus qu’un problème de compatibilité de caractère.
« Je ne suis pas sûre que ça change quelque chose. Elle a déjà bien assez à faire avec son père, les arts martiaux, MS, Jensen et Mulligan… » ronchonna-t-elle, franchement pas convaincue du bien que cela pouvait faire à son amie. Fallait-il qu’elle rappelle à Ivalyana et au reste des élèves qu’elle avait été celle qui l’avait trouvée en sang dans leur salle de bains, qu’elle appréhendait chaque entrée dans cette pièce depuis et que ses cauchemars étaient peuplés de bras ensanglantés et de personnes cadavériques et exsangues ?!
Ivalyana parut surprise de la réaction de la rousse, pourtant, Peony trouvait que cela était tout à fait légitime. « Je sais mais… » Mais si le brun lui avait dit qu’il était animagus, un point qu’il gardait bien secret et dont seulement peu de personnes étaient au courant, elle ne comprenait pas pourquoi il avait la capacité de parler fourchelangue. « C’est parce que le seul qui savait parler cette langue avant, c’était Voldemort. Et personne n’a envie d’être associé à lui, crois-moi. » Après tout, même Magicis Sacra ne manquait jamais de rappeler qu’à leurs yeux, l’ancien Seigneur des Ténèbres était un être qu’ils ne considéraient absolument pas comme grandiose. « Enfin, je suppose que tu as raison oui, il doit être logique qu’il la comprenne… » Même si, inévitablement, cela lui faisait froid dans le dos malgré tout. Il allait falloir qu’elle parle à son meilleur ami, et plus vite que ça !
« Oh, d’accord, donc on le fait vraiment, okay. » Dit-elle alors que la brune tournait le livre vers elle, pour le mettre juste sous son nez. Peony parcouru rapidement la page, se rendant compte qu’en effet, les lettres ne bougeaient pas pour elle et que tout était clairement écrit et compréhensible. Enfin, compréhensible, ça restait à voir, mais toujours était-il qu’elle arrivait à lire ce qui était écrit. Elle fit donc part de sa lecture à Ivalyana, marquant quelques pauses pour que cette dernière prenne des notes, puis posa son regard noisette sur la brune. « Tu m’expliques du coup ? »
acidbrain
Ivalyana Van Cress
Parchemins : 398Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ► Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield Points : 11
Ξ Sujet: Re: PV • un ange en enfer. Sam 20 Aoû - 0:59
Un ange en enferPeony Mes yeux ne quittaient plus les lèvres de Peony. Elle hésitait à parler et étonnement, Cily ne savait plus où se mettre, si bien qu'il s'efforça de s'effacer. Comme si c'était seulement possible ! Son attitude m'agaçait, me rendant que plus impatiente d'entendre les mots qui allaient être prononcer. Si bien, que j'eus du mal à en croire mes oreilles. Je m'attendais à un scoop redoutable, du genre à faire trembler la Terre et changer la face de plusieurs vies. Ma déception fut monumentale. Bien que, c'était parfaitement logique. Je levais un instant les yeux, cherchant à trouver quoi répondre face à ce qui avait l'air d'être un secret nationale - qui avait fuité depuis un moment si bien qu'il ne pouvait plus être d'actualité. " Heu... c'était le cas, je crois, à un moment, mais ça me semble remonter à si loin ça ne fait que quelques mois pourtant que c'est devenu absurde. " Je haussais les épaules pour ponctuer mes mots avec ce ton entre ennuis et lassitude. J'avais certainement aimé Jensen à un moment, sauf que c'était les sentiments de Viska. Peut-être même depuis le début ? Et au lieu de m'énerver, de rougir de colère ou de honte, je ne ressentis qu'un vide désolant qui chagrina mon prisonnier. Ma colère était bien plus simple à gérée. Elle ne me poussait pas à remettre toute mon existence en cause. " Non, définitivement pas. Il m'énerve bien trop. " Voilà qui était plus simple !
Dans le même rayon du faisons simple, mais mal, je tenais la palme d'or pour l'auto-dévalorisassions. Je n'étais rien d'autre qu'une prison contenant un monstre deux fois millénaires. Mes idées noires me rendaient donc certaine d'une chose, d'autant plus que je comprenais les choix cruels et meurtrier de Cil', je ne pouvais être que comme lui. Aussi, en la tentative de raisonnement de la préfète me fit soupirer. Je ne voyais pas comment lui expliquer les choses simplement. Remarque, rien ne l'était en ce qui concernait ma vie. " C'est vrai qu'il y a pire. Cily, ô mais, je suis bête, il est enfermé dans un corps qu'il peut contrôler quand bon lui semble parce que son hôte juge parfaitement légitime ses actes. C'était mesquin. Si bien que ça ne me ressemblait pas. Désolée. Je sais que c'est un peu dingue, mais... J'expirais doucement en cherchant mes mots sans parvenir à les trouver. Je n'en veux pas à Cil' d'avoir tué des centaines de personnes, pas même alors que la plus part était innocent. Alors comment ne pourrais-je pas être un monstre? " Cautionner un massacre était un acte tout simplement atroce. J'en avais conscience, et c'était ce qui me poussait le plus à affirmer être un monstre. Cela, en ajoutant la bonne dose de non-ressentit que je découvrais en moi à mesure que je tâchais de trouver qui j'étais sans les émotions de Viska et les pensées de Cil'. Rien de bon ne pouvait ressortir de cette introspective radicale et vertigineuse, mais qui étais-je au fond?
Les préfets avaient été mis au courant de ma situation dès mon arrivée. Ce qui avait permis à V de venir vers moi pour m'offrir son aide durant mes études. Nous avions vite finie par devenir amie, comme avec Dahlia et Jensen durant un temps. Je ne m'étais pourtant pas étonnée de ne pas voir tous les préfets s'inquiéter de mon cas, la plus part ne m'avaient pas adresser la parole. Cela aurait certainement été le cas pour la Serpentard devant moi, si elle n'avait pas fait une rencontre peu enviable avec Cil'. Il en était de même avec Ciara. " Peut-être. Mais devoir me protéger me semble être trop extrême. Vous êtes des étudiants, pas des baguettes d'élites surentrainés." La phrase ne venait pas de moi. Mon oncle avait jugé bon de me rappeler de ne pas trop me reposer sur ces "étudiants" qui prennent très à cœur leur titre. Il avait raison, je pouvais leur demander de l'aide en cas de besoin, mais je ne devais pas m'attendre à ce qu'ils soient tous disposer à me l'offrir. Même si, de manière générale, je m'efforçais de tout contrôler par mes bons soins pour m'appuyer sur personne. Cela avait réussi jusqu'ici avant d'échouer bientôt.
Retour à la suite des choses compliquées qui fonctionnent étonnement bien. Je ne pouvais qu'affirmer, de mon point de vue, que Viska allait mieux depuis qu'elle savait pour Cily, enfin le lien entre les Cily's. Sauf que c'était mon point de vue. Je ne la voyais pas tout au long de la journée et de la nuit. Je ne prenais pas en compte, non plus, tous ces autres problèmes. " Flinn et Jensen prennent beaucoup de place émotionnelles. " Affirmais-je avec un petit sourire en coin. Le premier des deux garçons la rendait toute chose d'un seul regard. Le second aussi, mais il y avait trop de sentiments contradictoire et pénible qui s'imposait. Heureusement, je sentais que ma sœur parvenait à déstresser d'une manière ou d'une autre. Ce qui me fit penser que j'étais un compteur Geiger qui la surveillait à distance sans pouvoir l'impacter.
Niveau choquant, c'était surtout le fait que Jensen McCrétin avait décidé de s'aventurer dans l'animagie. Sa forme de serpent me déroutait. Je ne pouvais pas accepter qu'il prenait un quel conque plaisir à prendre une telle apparence. Chacune de mes transformations me faisait mal et me brisait de l'intérieur. Qui pouvait choisir une telle chose? Sauf que ce n'est pas la même magie. Au moins, j'eus le bon sens de m'en vouloir de la voir incapable de terminer sa phrase sur ce point. Je n'avais pas à juger - plus facile à dire qu'à faire-, mais je pouvais faire l'effort de ne pas critiquer le résultat. Quoi que, je restais catégorique face à mon incompréhension quand au problème que posait le fourchelangue. Si bien que j'en roulais des yeux en poussant un soupire désespérer. " Comme Salazar Serpentard, mais ils n'étaient pas les seuls. Tous les hôtes de Cily parlaient cette langue. Ce qui en fait beaucoup... enfin pas tant que ça sur deux milles ans." En faisant un survole rapide de la mémoire du reptile, il n'y en avait qu'une cinquantaine. En admirant le registre tenu par l'ordre, le chiffre montait dans les deux cent cinquante. Ce qui était bien plus que juste une lignée sur quoi? Cinq siècle? Les théoriciens iraient même dire que Serpentard était un hôte, mais non, il ne figurait pas sur la liste. J'avais pris le temps d'y jeter un œil, par curiosité. " C'est assez logique. Un peu inattendue, je veux bien l'admettre, mais il n'y a rien de mal à comprendre ses congénères. Cela ne rend pas plus fourbe. " Par bleu, étais-je entrain de cautionner Jensen? J'en fronçais les sourcils avant de rapidement l'insulter en silence. Ce qui fit beaucoup rire Cil' qui n'en perdit pas une miette.
Le livre glissa vers Peony sous ma bonne directive. Je l'écoutais alors parler avec une clarté et une assurance qui me coupa le souffle. Ce fut l'évidence des mots qui frappèrent lourdement le Basilic, qui me firent comprendre que c'était le début de son histoire. " C'est l'apparition de Cily dans la vie de la prêtresse. " Expliquais-je pour résumer les phrases que venaient de lire à voix haute la préfète. Je secouais la tête avant de froncer les sourcils. Tous étaient en verres, bien sûr. Dans un vieux langage à peine compréhensible, en plus, sans oublier les métaphores. Heureusement, j'avais un traducteur dans le crâne. " Quand l'Egypte brillait de sa grandeur, de nombreux vies furent échangées, déplacées, vendues et graciées. Une enfant, à la chevelure d'or et aux yeux de joyaux ciel fut amenée depuis des contrés lointaines et froide. Fragile, ce fut le temple de Ré qui l'acheta. Elle n'était rien, personne. Puis un jour, elle trouva un serpent aux yeux d'ambre et à la peau couleur Nuit. Touchée par sa fragilité et sa beauté, elle le bénis de son nom. Chérie par le dieu soleil, sa détermination la fit rapidement devenir une prêtresse vénérée par tous." Mon regard ne quittait plus ses lignes qui dansaient, changeaient et devenaient indéchiffrable pour moi. " C'est l'histoire des Cily's, mais je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas le lire. Qui aurait jeté un tel sort s'il n'y avait rien d'important de... " Bien sûr qu'il y avait quelques chose de valeur à l'intérieur. Je passais une main dans mes cheveux avant de sourire. " Merci Peony ! " Dire que je cherchais une solution qui se trouvait sous mon nez. Je ne pouvais la voir parce que Cily ne devait pas la voir, mais c'était là. Qu'était-ce? Je ne le saurais pas avant que quelqu'un me l'ait dit, mais je savais que mon oncle allait dévorer cette lecture à venir. D'ailleurs, je m'empressais de ranger mes affaires pour remballer le livre. Je devais le renvoyer tout de suite chez moi.
Ξ Sujet: Re: PV • un ange en enfer. Mar 30 Aoû - 20:11
Si elle avait hésité, c’était en partie parce que l’information datait de plusieurs mois maintenant, mais aussi parce qu’elle n’était pas proche de la Serdaigle. Peony avait beau être bien plus sociable que sa sœur, elle était cependant un peu trop exclusive pour son propre bien et avait du mal à laisser des gens entrer dans son cercle restreint. Preuve en était, Vanellope n’en faisait aucunement partie en près de six ans, et ne risquait plus d’y avoir sa place. « D’accord. » Devait-elle chercher plus loin ? Elle n’était pas sûre que cela soit une très bonne idée. Elle n’a vaut jamais parlé à Jensen de ce que le serpent avait dit, et ne savait donc pas si lui aussi avait pu avoir - ou avait toujours - des sentiments pour la serdaigle. Elle savait qu’il en avait pour une autre serdaigle, ainsi que Viska, même s’il refusait désormais la simple présence de la vipère à moins de cinq mètres de lui, mais pour Ivalyana, elle n’en n’avait aucune idée. « Il a cette fâcheuse tendance, en effet. » dit-elle finalement, dans un petit rire, alors que la brune lui disait que Jensen l’énervait. C’était souvent le cas avec les filles visiblement. Peony se souvenait parfaitement des disputes qu’il avait pu avoir avec Viska durant leurs premières années, et Viska, sanguine comme elle l’était, s’énervait souvent bien plus que le sang-pur. Fiona aussi avait laissé sous-entendre quelques fois que le comportement de Jensen l’énervait, et elle ne comptait même pas commencer à faire le compte pour Victoire et Vanellope.
La galloise avoir envie de croire qu’au fond, Ivalyana n’était pas un monstre, pour une raison qu’elle ne pouvait pas vraiment expliquer. Était-ce parce qu’elle était proche de ses proches à elle ? Peut-être. Peony ne faisant généralement pas dans la dentelle, si quelqu’un ne trouvait pas grâce à ses yeux, elle le rayait de sa vie. Mais Ivalyana était trop présente pour qu’elle fonctionne comme ça, aussi la réponse de la brune l’énerva en une demie-seconde. « Si tu ne veux pas de notre compagnie, dis le simplement, pas la peine de réagir comme ça. » répondit-elle aussi sèchement que la bleu et bronze. Peony ne comprenait pas vraiment. Voulait-elle passer vie toute seule ? Dans ce cas, c’était bien la peine d’avoir attiré Jensen, Dahlia et Viska dans ses filets ! Elle se calma néanmoins avec la suite de ses paroles. « Auto-préservation. Ça me semble logique. » Après tout, si elle détestait ce qu’elle était, elle finirait comme Viska en octobre, et le serpent voulait sans doute éviter une telle situation, non ? Secouant la tête de droite à gauche, elle ne pouvait en effet que convenir qu’ils n’étaient pas des tireurs d’élite de baguette magique. Certains le seraient peut-être plus tard, mais ce n’était certainement pas le cas maintenant, pas même Viska, malgré ses capacités en arts martiaux magiques. « Je ne pense pas que l’un d’entre nous serait capable d’une telle prouesse, mais te protéger des autres élèves, ou de toi-même, on peut. Enfin, la plupart du temps. » Preuve en était, elle n’avait pas été capable de protéger Viska d’elle-même. La vision de la blonde, baignant dans son propre sang était imprimée sur sa rétine, et un flash lui rappela l’instant, une nausée la prenant d’un coup, la forçant à serrer le poing sur sa cuisse, en espérant qu’elle passerait assez vite pour que la brune n’y voit que du feu.
Peony trouvait cela complètement fou. Viska avait déjà bien assez à faire pour en plus se retrouver au cœur d’une autre malédiction. Celle des Malefoy était déjà particulièrement difficile à supporter. Quant à Flynn et Jensen, elle préférait ne pas s’aventurer sur ce terrain, vu qu’elle en détestait un et adorait l’autre, et que cela tournerait encore en rond. « Je sais. » Elle ne voyait pas pourquoi en faire un plat. Elle était dans le même dortoir que Viska et avait vécu tout cela de très près. De trop près, peut-être. Elle aimait profondément Viska, mais elle avait l’impression que rien n’y faisait et que personne n’était capable de l’aider, quand bien même ils se donnaient tous à trois mille pour-cent. Quant à Jensen, la surprise passée, elle écouta Ivalyana tenter de sauver les apparences. Elle pouvait comprendre son point de vue, mais si les sorciers étaient sur la bonne voie et ouvraient leurs esprits depuis quelques années, de là à laisser tous leurs préjugés de coté… Elle en doutait fortement. « En tout cas il ne s’en vante pas. » Ce qui ne l’étonnait pas plus que cela, il connaissait toute l’histoire de Voldemort et le père de sa sœur avait péri sous sa main. Nul doute qu’il n’avait pas spécialement envie qu’on l’associe à ce fou furieux, ce qu’elle comprenait tout à fait, même si Jensen ne s’était jamais privé de faire savoir qu’il était un fier Serpentard a qui voulait bien l’entendre.
Lorsqu’elle avait eu le livre sous le nez, Peony s’était demandée si l’aiglonne pensait qu’elle était la personne parfaite pour lire ce qui allait suivre. Aux yeux de la rousse, absolument pas. Elle ne connaissait pas toute l’étendue de l’histoire, même si elle en savait quand même pas mal, contrairement à certaines personnes. Mais ça n’empêcha pas le fait qu’elle se sente idiote à ne rien comprendre du tout de ce qu’elle lisait à Ivalyana, son accent gallois mettant à mal sa lecture de ce vieil anglais oublié de tous. Heureusement, l’aiglonne agit comme un traducteur, sauf que cela n’aida pas forcément la rouquine, qui n’y comprenait vraiment rien du tout à toute cette histoire. « J’ai rien compris. Attends Ivalyana ! » Trop tard cependant, la Serdaigle avait déjà filé et la rousse, debout, risqua un coup d’œil vers Pince, qui la fusillait du regard, derrière ses lunettes. « Pardon madame, je vais y aller aussi. » Elle récupéra son sac, qu’elle passa sur l’épaule avant de prendre la direction de la salle commune des Serdaigle. Elle doutait y trouver Ivalyana, mais tout en marchant, elle tapota sur sa tablette, pour envoyer un message à sa sœur et la faire descendre de sa tour. Elle avait besoin de parler à Dahlia, c’était indéniable.