Un exercice d'enfer ! [PV]

Privé Nana
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« Satané pigeon ! » Vous l'aurez compris, Roman Jones n'aimait pas les hiboux et les volatiles en général. Tout cela bien sur en dehors du fait qu'un de ces rapaces venait de lui tomber sur le crane en imposant tout son poids. Apparement, un hibou crétin, comme quoi, il y en avait partout. Roman attrapa donc le premier qui passait pour lui attacher fermement à la pate sa petite missive, destiné -forcement- à Simon, son seul correspondant. Roman dessendit ensuite en trombe de la volière avant de se faire une fois de plus attaquer par la maudite bestiole.

Il arriva dans le parc et ne sut dans un premier temps où aller. En fait, il avait un exercice à faire en potions et comptais bien le faire le plus rapidemment possible, histoire d'être tranquille après. Roman se dirigea donc vers la grande muraille de pierre de Poudlard et s'assit à son pied. De là, il était d'un, à l'ombre et deux, il pouvait voir tout le monde passer sans que ceux ci ne le voit trop, très pratique donc pour l'effet de surprise. Roman sortit ensuite les affaires de son sac et les disposa tout autour de lui. Après avoir sortit une feuille de parchemin, son ecrier, sa plume et son livre de potions, Roman croisa ses jambes pour pouvoir correctement écrire. Quelques minutes après, il était recouvert de parchemin et de brouillons, ne pouvant plus savoir où regarder.

Plus désemparé que réellement satisfait de son avancement, Roman leva les yeux au ciel comme si quelqu'un allait en dessendre pour l'aider. Non Roman, les anges ça n'existe pas... Il décida de se concentrer donc sur les passants qui ... (devinez quoi!) passaient, et apperçu quelqu'un (quelqu'une ?) qu'il connaissait bien, puisqu'elle était dans sa classe. Ce qui était marrant, c'était que la fille en question était assez similaire à Roman, elle aimait un peu toute les matières mais avait une large préférence, tout comme Roman, pour la métamorphose. Un point commun qui les fit mettre côte à côte maintes fois en classe.

« Nana! NA-NA ! » Une fois que la jeune fille l'eut reconnu et apperçut, Roman rajouta. « Vient m'aider s'il te plait, j'ai besoin de toi ! » La jeune fille n'eut pas d'autres choix que de se diriger vers son camarade, contrainte et forcée (oui tu peux le dire). Une fois qu'elle arriva vers lui, Roman lui lança un regard plein de pitié qui signifiait clairement “Si tu ne m'aides pas je vais faire une grosse bétise”. « Dis, tu as fait l'exercice de Potions pour Slughy ? » Oui, chaque lot de nouvel élève avait son lot de nouveaux surnoms. Rogue par exemple, pour Roman, c'était “l'ours”, Binns, le “somnifère” (oui il n'avait pas encore compris que tous les élèves le surnommaient ainsi), Trelawney (qu'il ne connaissait que de nom et de vue) “double-foyer”. Des surnoms quelques fois un peu méchant, mais qui faisaient bien rire les élèves de premières années.

Roman regarda donc la charmante petite fille qui s'était révélé constamment gentille avec lui. En même temps à Poufsouffle, Roman l'avait appris, tous le monde était gentil, avec lui du moins. Forcement il n'avait pas encore connu de Joshua ou de Erwan refoulés, ni même d'Alexander. En fait si pour Alexander, mais de part son statut de vice rédacteur en chef du hibou bavard (ben oui, Roman était le frère de Megan, il partageait ses promotions !), le préfet se révélait très gentil, du moins agréable à vivre. Frappant ses jambes et par la même occasion ses bouts de parchemin en signe de désespoir, Roman ne savait pas par quoi commencer, l'exercice était tellement long qu'il avait éparpillé les réponses aux questions un peu partout. Le plus dur maintenant, était de tout remettre au propre, et dans l'ordre. Roman n'avait hélas jamais été un grand fan du rangement...

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632

645 mots

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« Vous les copains, je ne vous oublierai jamais
Di doua di di doua di dam di di dou
Toute la vie, nous serons toujours des amis
Di doua di di doua di dam di di dou. »

Aujourd’hui, comme tous les autres jours d’ailleurs, Nana Peeters respirait la joie de vivre malgré… Malgré Kenny. Kenny qui la méprisait toujours. Kenny qui l’évitait le plus possible depuis son arrivée à Poudlard. Il ne lui avait pas même souhaité la bienvenue. Mais ce n’était pas grave. Il devait être pas mal occupé d’un côté. Ou alors il lui en voulait toujours pour cette bêtise impardonnable qu’elle avait dû faire mais dont elle ne se souvenait de rien. Logique. Elle n’avait pas encore comprit que la plus grosse bêtise qu’elle ait faite aux yeux de son cher frère relevait de son existence elle-même. Erreur de la nature. Petit bout de chou détestablement adorable. Elle ne perdait pas espoir, pas l’ombre d’une seconde. Elle était absolument persuadée qu’un jour, un jour l’amour fraternel dont elle manquait tant surgirait comme par magie. Flop ! Et cette haine qu’elle lisait dans les yeux du jeune homme disparaîtrait enfin. Il fallait simplement qu’elle se montre patiente et persévérante à la fois. Du moins, c’est ce que la petite Poufsouffle pensait. Elle pensait que la vie était belle et que chacun avait un bon fond, chacun aimait son prochain, même les Serpentards. Et puis, les différents entre les maisons ne semblaient guère empêcher des couples se former tel que celui de Susan Bones et Quentin Montgomery. Si une Poufsouffle et un Serpentard pouvaient se supporter, s’aimer au-delà d’une simple amitié… Alors le mépris qu’éprouvait Kenny à l’égard de sa sœur finirait bien par s’atténuer. Rien n’est impossible. Rien. Elle n’abandonnerait pas, elle sentait un réel mal-être chez son frère et elle l’aiderait, un jour… Même si pour arriver à ses fins, elle devait supporter nombre d’humiliations et rejets douloureux. Nana était presque sûre d’elle lorsqu’elle affirmait que son demi-frère avait besoin d’aide, besoin de parler. D’ailleurs, s’il avait tout de suite parlé de ses craintes à son père, cette haine n’aurait même pas eu le temps d’évoluer de la sorte. Peut-être une pointe de jalousie aurait-elle persisté mais sans plus. Malheureusement, la pointe de jalousie s’était trop vite métamorphosée en mépris et il était trop tard. Peut-être trop tôt. Et la petite Peeters ne comprenait rien, ne savait rien, ne voyait rien… Souvent, ses amis s’offusquaient quant à la façon dont Kenny se comportait avec elle et demandaient sans cesse à cette dernière pourquoi elle insistait… Et surtout pourquoi elle continuait à penser que c’était de sa faute, uniquement de la sienne. La réponse était toujours la même : « Ken’ est mon frère et je l’aime. Il est adorable… Pas vraiment avec moi certes, mais il l’est. Et puis, il doit y avoir des raisons pour qu’il adopte une telle attitude en ma présence. Un jour je le saurais peut-être. Enfin, le cours de Métamorphose était géniale aujourd’hui n’est-ce pas ?! » La petite nipponne était comme ça. Elle prenait souvent la faute sur elle et demandait que trop souvent des excuses aux vrais fautifs. Et elle n’aimait pas blâmer ces derniers. À quoi bon ? L’erreur est humaine, on n’y échappe pas. Nous ne sommes que des humains. Alors soyons tolérants ^.^ Elle l’était, elle. Trop en fait. Jusqu’à tout laissait passer. Il fallait laisser couler l’eau sous les ponts, sinon il pouvait y avoir des débordements, jusqu’à l’inondation dévastatrice. L’au de sa rivière à elle restait constamment fraîche et calme. Oui. Nana ne s’était jamais franchement énervée jusqu’à présent. Il était rare qu’elle se mette en colère. Prendre les choses, même désagréables, avec le sourire ; voilà ce qu’elle faisait. Nous n’avons qu’une vie après tout, et il fallait en profiter car c’est un cadeau des plus précieux qui nous est trop vite enlevé. Pourquoi tout gâcher alors ? Trop de fois, on ne voit pas notre existence filer entre nos doigts et nous emporter dans les brumes du néant. La jeune asiatique en profitait plus que nécessaire. Elle en profitait pour elle, pour sa mère. Pour sa mère… Apparemment, d’après la dernière lettre qu’elle avait reçue de son père, elle se rétablissait peu à peu. Mais elle doutait de ces mots sans doute plus réconfortants que vrais. Elle se demandait si Kenny avait lui aussi eu droit à des nouvelles aussi réjouissantes ou si, à lui, on ne lui cachait rien. Souffrait-il ? Il était très attaché à Hitomi et la considérait comme sa mère bien qu’elle ne fut pas sa génitrice, celle-ci l’ayant abandonné dans les bras de son père, Billy. Et Hitomi aimait les deux enfants autant l’un que l’autre. Les deux parents n’avaient jamais fait de différences, ils étaient exemplaires, ils étaient admirables, ils étaient formidables. Et le seraient toujours. Les gamins n’avaient jamais manqué de rien, surtout pas d’amour. Au contraire.

Enfin. Qu’allait-elle faire maintenant ? Elle avait des devoirs à finir mais… Elle était loin d’être motivée à vrai dire T.T Elle était du genre très attentive en classe, assez dynamique. Et elle excellait généralement pour ce qui était de la pratique, sa partie préférée du cours. Par contre, quand il était question de mettre telle ou telle chose à l’écrit… Haem. Catastrophe. Ne jamais repousser au lendemain ce que l’on doit faire le jour-même. Mouarf. Nan. Franchement, aujourd’hui, elle préférait se détendre un peu dans le parc. Oui voilà ! Un petit tour dehors ne lui ferait pas de mal. Il ne faisait pas trop moche en plus. Juste un peu de nuages grisâtres dans le ciel ici et là. Cependant, le soleil réussissait à s’imposer ce jour-ci. N’empêche qu’il devait faire un peu froid… Nan ? Si. Il valait mieux prendre des précautions. Oui, il valait mieux prévenir que guérir et dans les deux sens du terme. Elle ne voulait pas tomber malade. Aussi, elle quitta l’immense Hall aussi bien que ses amis en pleine conversation. Ceux-ci avaient l’habitude à présent. Ils savaient que ce petit cognard ne pouvait pas tenir en place. Et ils avaient raison. Nana pressa le pas une fois arrivée dans les sous-sols ; elle voulait récupérer une veste avant pour sortir sans subir les assauts du vent. Les lieux étaient pratiquement déserts. Elle croisa de temps à autre un élève de sa maison. Ils étaient tous des plus cordiaux. Il était facile de s’intégrer quand on avait droit à un tel accueil. Difficile de rester seul, sans amis. Il y avait toujours quelqu’un pour tendre gentiment la main. La jeune Poufsouffle s’était donc vite liée à certaines personnes réellement adorables et en qui l’on peut avoir une totale confiance. Elle adorait sa maison, elle adorait cette deuxième famille, elle adorait cette école malgré la tension presque palpable qui régnait à cause des… derniers évènements. Bref. Elle atteint enfin sa salle commune, puis son dortoir où elle décida de prendre avec elle un gilet vert pomme, assez chaud, à capuche, un peu large pour la petite chose fragile qu’elle était xD Elle enfila donc la veste avant de repartir à toute vitesse dans la pièce principale. Là, elle prit le temps de saluer joyeusement tout le monde avant de ressortir. Lorsqu’elle rejoignit à nouveau le Hall, elle prévint ses amis de ses intentions. Ils préféraient rester là où ils étaient. Très bien. Les flemmards ! xP La jeune fille leur tira la langue avant de filer vers la grande porte encore ouverte par un heureux hasard. Elle se faufila dans l’entrouverture et fut immédiatement frappée par l’absence de vent violent auquel elle s’attendait. Tant mieux. Il y avait du monde dans le parc. Tant mieux aussi. Il était toujours agréable et excitant de pouvoir faire de nouvelles connaissances, surtout parmi les autres maisons. Nana se mit donc en route, se baladant… Enfin « balader « était un mot qui ne convenait pas vraiment à la situation. En effet, notre petite poupée paraissait plus sautiller que marcher tranquillement. Elle eut tôt fait de se retrouver près d’un muret où… « Nana! NA-NA ! » Haem O.O « Vient m'aider s'il te plait, j'ai besoin de toi ! » My god, pas ça <.< Des devoirs… écrits ! Des feuilles éparpillées partout et Roman Jones au milieu de tout ce carnage. Peut-être pouvait-elle encore prétendre n’avoir rien entendu xD Nan nan… Elle l’avait regardé fixement et s’était arrêtée lorsqu’il l’avait appelée. Et si elle ne venait pas, il lui ferait la tête. De toute façon, la petite Peeters n’était absolument pas du genre à laisser un ami en plan. Loin de là. Qui plus est, le jeune blond avait toujours était adorable avec elle et ils s’entendaient à merveille. N’empêche que… Cet amoncellement de parchemins ne lui inspirait guère confiance. Elle s’approcha donc prudemment de Roman en marmonnant quelque peu dans sa barbe. Elle vint s’asseoir à la gauche de son camarade non sans avoir enlever la paperasse qui s’y trouvait avant elle. La nipponne se pencha et déposa un baiser amical sur sa joue. « Dis, tu as fait l'exercice de Potions pour Slughy ? » Mouarf. Elle lui fit les gros yeux. Les potions. Une matière intéressante certes, mais assez souvent ennuyeuse tout de même <.< Si elle voulait mélanger des produits, elle pouvait tout aussi bien faire de la cuisine. Les résultats sentiraient meilleur que ceux de certaines expériences en tout cas O.o

« Roman, tu sais bien que je suis nulle à l’écrit et surtout en potions ! Donc franchement, je ne me presse pas. ( Petite pause histoire d’analyser la situation. ) Si tu veux que je t’aide à ranger tout ça… Je veux que tu m’offres un chocogrenouille en échange. »

Elle le taquinait bien sûr. Un sourire éclatant illumina son visage de porcelaine. Elle se faisait une joie d’aider son ami. Il était d’une excellente compagnie. Amusant, adorable… En résumé : Roman =D

{ 1 656 mOts }
MMM

Il n'en fallait à vrai dire pas beaucoup pour inciter Roman à tout laisser tomber. Il était sur ce devoir depuis bien trop longtemps déjà, et ça empiétait sur son temps de récréation, ce qui était intolérable. Ainsi quand Nana arriva pour lui parler, elle ne se révéla pas d'une grande aide -scolairement parlant- pour Roman, en revanche, ce fut elle qui déclancha la réaction du petit garçon. Regardant quelques instants la jeune fille, Roman lança d'un ton bref « C'pas la peine. » avant de se lever d'un bon de par terre. Il attrapa ensuite à pleine main tous les parchemins et les fourra allègrement dans son sac. Certains étaient froissés mais il s'en fichait, ce n'était que des brouillons et puis bon, il n'y avait pas mort d'homme hein.

Une fois que tout fut tassé au fond de son sac, Roman le posa au pied de l'arbre et ne regarda pas tout de suite Nana. Il avait chaud, il lui fallait donc enlever sa robe de sorcier, ce qu'il fit. Se retrouvant en pantalon et en tee-shirt bleu, Roman se tourna enfin vers la jeune Peeters, un sourire suspendu aux lèvres. Il allait enfin pouvoir entrer dans la phase amusement de son après-midi. « T'sais quoi ? J'ai envie de jouer avec toi. » Attention révélation. Roman pouvait très bien jouer tout seul, il l'avait prouvé à Peeves de maintes reprises, mais là il avait envie de jouer avec Nana, parce que Nana -que vous le sachiez ou non- c'est sa copine.

Le petit garçon fit quelques pas autour de l'arbre, une mine pensive accrochée au visage. Il ne savait pas encore quoi faire mais ça allait venir, comme d'habitude. Alors qu'il cherchait un jeu amusant et interessant, le Poufsouffle se stoppa dans sa marche. « Je sais ! » Il s'arrêta net et pointa Nana du doigts avec des yeux ronds, à l'évidence, elle faisait partie du plan. « On va jouer à saute-mouton ! » Notez que sa phrase ne laissait aucune place à l'hésitation, si Nana n'avait pas envie, c'était pareil ! Devant cette idée supra méga giga atomique, Roman afficha une mine radieuse qui montrait clairement qu'il était heureux de partage ce jeu unique avec son amie. Après tout, il n'avait pas joué à saute-mouton depuis très longtemps !

Le jeune homme fit un bond en l'air en courant vers Nana plus ou moins doucement. Son idée était vraiment trop cool et vu comme il s'entendait avec Nana, elle ne pourrait pas lui dire non. Parce que si elle disait non – la pauvre – Roman lui ferait la tête pendant au moins 6 mois, voire plus, et ce n'était pas des mots en l'air ! (“Pourquoi tu parles plus à Nana depuis tous ces mois ?” “Parce qu'elle a pas voulu jouer à saute-mouton avec moi...”). Mais bon, Nana était si cool qu'elle allait nécessairement accepter. Quel Poufsouffle normalement constitué (c'est à dire avec les gènes “loyauté”, “amusement” et “jovialité”) se devait de s'amuser souvent ! A quoi bon sinon de vivre si on passe son temps à travailler ?! A rien ! Roman regarda donc la jeune fille, une mine éclairée de bonheur, attendant sa réponse qu'il savait, du moins espérait très très fort, très positive.

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[542 mots] XXX

» Exercice pratique [PV]
» Petit exercice parfaitement interdit (Parvati).