[THEME PV] Fuir les métamorphoses ?!

Légèrement haletantes après leur course pour fuir les tumultes du château, Themba et sa cochambreuse s'étaient arrêtées au bord du Lac Noir. Il se passait depuis le début des cours un phénomène bien étrange: les élèves se transformaient en animaux de manière aussi soudaine que brève. Après moins d'une heure de cette situation il avait été établi que les bâillements déclenchaient les transformations. Restait à savoir maintenant comment faire revenir les choses à la normale. Loin de partager l'anxiété générale, Themba était plutôt euphorique, elle regardait chaque transformation avec des yeux pétillants, impatiente que son tour vienne de se métamorphoser. Mais tout comme on bâille toujours lorsqu'on cherche à s'en empêcher, on n'y parvient pas si on y pense de trop. Trop excitée par l'effervescence générale, la jaune et noir n'avait pas décroché un seul vrai bâillement de la journée. Elle avait bien tenté de simuler, mais elle avait du se rendre à l'évidence, il fallait que le geste soit vrai, instinctif. Debout à sa gauche, Dominique ne vivait clairement pas la situation de la même manière. Mi-amusée, mi-rassurante, Themba essaya de calmer ses inquiétudes.

"Oh, ce ne serait peut-être pas si mal, une belette, ça grimpe bien aux arbres, tu pourrais te percher pour avoir une vue imprenable sur le lac. Et puis, si t'es une souris, au pire je suis là moi, aucune chance qu'un chat ne t'attrape dans ces conditions." Elle avait répondu sur un ton qu'elle voulait apaisant, avant d'enchaîner, un peu rêveuse. "Moi j'aimerais bien me transformer, peu importe en quoi. Bon, si ça vole, c'est mieux, parce que je suis curieuse de ce que ça fait de voler sans balais, mais en vrai même un petit mulot ça me va bien."

Themba observa la semi-vélane qui faisait un effort évident pour reprendre son calme. Ce qui sembla fonctionner, puisque sa réponse était plus rationnelle. Oui, la Poufsouffle songeait avec un léger regret au fait que les transformations ne duraient effectivement pas bien longtemps. Comme le disait l'autre troisième année, ça laissait à peine le temps de comprendre en quoi on s'était changé avant de redevenir humain. La petite note d'espoir résidait dans le fait qu'un nouveau bâillement pouvait réactiver la métamorphose. Elle n'avait vu qu'un seul élève bâiller deux fois, la transformation ayant visiblement un effet excitant qui réduisait grandement la sensation de fatigue ou d'ennui chez ceux qui la vivaient. Mais si le cas de ce camarade pouvait servir de repère général, alors il était bien possible de changer de forme plusieurs fois.

Avant d'avoir pu verbaliser cette possibilité à l'ex-rousse, cette dernière avait levé sa main à la bouche, et Themba la vit, après un bref regard effrayé, disparaître pour laisser place à un renard d'un roux aussi vif qu'élégant. La réaction de la brune ne se fit pas attendre. "Oh! Un renard! C'est la première fois que je peux en voir un d'aussi près, c'est génial!" Elle avait amorcé un geste pour caresser l'animal, avant de se rappeler qu'il s'agissait toujours de sa camarade de chambre et qu'il était peu probable qu'elle ait envie qu'on la traite en animal. Se ressaisissant, tant dans son élan que dans ses paroles, elle reprit. "Euh, c'est pas si mal non? Tu n'as rien à craindre des prédateurs comme ça. Et les renards, c'est plutôt élégant, tu ne trouves pas?" Themba ne s'inquiétait pas du fait que sous sa forme de goupil Dominique ne pouvait pas lui répondre, elle savait que la transformation ne durerait pas longtemps, et que son amie pourrait s'exprimer librement.
Et effectivement, une minute plus tard réapparaissant la blonde gracile. Themba lui sourit simplement. La joie de voir de près un animal sauvage avait laissé la place à la déception de ne toujours pas pouvoir vivre la même expérience que les autres. Elle laissa échapper un long soupire, le regard à nouveau tourné vers le lac sans vraiment le voir. Du moins, ça commença en soupire, mais sans qu'elle s'en aperçoive le geste se transforma en bâillement. Une seconde plus tard, elle se sentait peser plus lourd, et tomber de tout son long en avant, incapable de se tenir debout sur ce qui aurait du être ses jambes. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre ce qui venait de se passer. S'ensuivit ce qu'elle voulait être un cri de joie, mais qui résonna comme une suite de cliquetis rapides. Etait-elle un dauphin? Elle n'arrivait pas tourner la tête pour regarder ses flancs, mais elle avait clairement des nageoires. Ravie, la métamorphosée, poussa autant qu'elle le pouvait sur son ventre et ses nageoires pour essayer de rejoindre l'étendue d'eau. Mais son nez effleurait à peine la surface lisse quand elle reprit sa forme humaine. "Oh... déjà? Je n'ai même pas réussi à voir ce que j'étais..."

L'aversion inexplicable de Dominique pour les belettes fit rire sa camarade. Pour elle les belettes (comme tant d'autres créatures) étaient attendrissantes, et elle avait du mal à imaginer qu'elles puissent effrayer ou rebuter. Cependant les années lui avaient appris que tout le monde n'avait pas la même vision des choses qu'elle, surtout lorsqu'il s'agissait du caractère sympathique de tel ou tel animal, et elle avait pris l'habitude de respecter les opinions de chacun, qu'elle les comprenne ou non. Ce qui ne l'empêchait pas de s'amuser (sans moquerie aucune) lorsqu'elle rencontrait une appréhension qui lui semblait vraiment surprenante. Plutôt que de tenter de raisonner la semi-vélane sur sa méfiance envers ces petits mustélidés, elle prit le parti d'appuyer un peu plus sur leur proximité rassurante en cas de transformation quelque peu handicapante. "Mais oui, tu vois, tout ne peut que bien se passer. Autant voir ça comme une nouvelle expérience un poil originale et ne pas se prendre la tête!"
Répondant à son envie de voler sans balais tout en analysant le peu que les deux filles pouvaient comprendre de la situation dans laquelle tout le château se trouvait, Dominique suggéra que Themba pourrait se transformer en chauve-souris. "Oh, bonne idée! Mais je ne sais pas trop s'il y en a qui aiment le froid, je crois que ce sont des animaux qui hivernent. Peut-être que du coup, je m'endormirai instinctivement, ce serait encore plus frustrant que de ne pas m'être transformée je crois!" C'était cependant bien à ce que Themba sache le seul mammifère capable de voler librement.

La transformation de Dominique en renard, bien que très brève à l'instar de celles de leurs autres camarades, mit temporairement fin à la réflexion de Themba concernant son éventuel animal de métamorphose. Lorsque la première reprit forme humaine, la née-moldue s'était attendu à une réflexion sur l'animal en lequel elle s'était changée, mais plutôt sur sa forme ou sa taille, ou même encore ses capacités éventuelles. Aussi l'irritation non dissimulée de son amie pour la couleur de son pelage passager prit Themba par surprise. Elle resta quelques secondes silencieuse, perplexe, avant de se ressaisir. Elle savait que la née-rousse n'aimait pas sa couleur naturelle, pour des raisons propres à sa condition. Elle ne pouvait pas dire qu'elle comprenait vraiment son dégoût, trouvant personnellement la couleur rousse très belle à regarder. Mais elle entendait les sentiments de la semi-vélane. Aussi essaya-t-elle de se faire preuve de soutien dans sa réponse. "C'est vrai que ce n'est pas de chance. Peut-être juste que l'animal en lequel on se transforme est basé sur des caractéristiques physiques qu'on a de base? Quand on est sorties j'ai vu un sixième année des Serdaigle bonjour PNJ! se changer en cheval, tu sais le gars qui fait une bonne tête de plus que tous les autres. Le cheval avait l'air vachement haut. Il y a peut-être un lien?" Elle marqua une courte pause, avant d'ajouter, songeant qu'elle avait vu aussi pas mal de contre-exemples et que Dominique ne serait certainement pas convaincue par l'argument. "Et puis, de toute façon, je suis certaine que les professeurs trouveront vite une solution va, tu n'auras pas à te voir rousse bien longtemps."

Sa propre transformation en une créature non identifiée mit un terme à leur échange autour de la couleur tant détestée par Dominique. Après l'excitation à l'idée de se découvrir sous forme animale vint la déception d'être redevenue humaine avant d'en avoir eu le temps. Elle n'avait même pas entendu la question inquiète de sa camarade sur l'éventuel besoin de Themba à être mise dans l'eau glacée. Bien que pas du genre à se plaindre bien souvent, la née-moldue ne put cacher son regret de n'avoir pas pu se voir, ne serait-ce qu'en partie comme Dominique l'avait fait lorsqu'elle s'était changée en canidé à poils roux. Mais la voix de son amie la rappela à sa bonne humeur naturelle, et elle réfléchit avec elle. "Plus petit qu'un dauphin, mais plus large? Un petit lamantin peut-être? J'avais un gros nez bizarre?" Elle n'avait pas eu l'impression que c'était le cas. A vrai dire, elle n'avait pas eu l'impression de sentir un nez dépasser tout court. "Peut-être plus un béluga alors. Mais je croyais que c'était plus grand qu'un dauphin. Ou peut-être un marsouin. Je crois qu'il y en a des assez petits, et ça non plus ça n'a pas de "nez"."
Elle sourit pour rassurer sa camarade quand à sa respiration. "Oh oui, aucun problème pour respirer! Les mammifères marins ont tous une sorte de nez sur le dos, et ils respirent uniquement hors de l'eau. Franchement, à part une petite impression d'être un peu trop sèche, c'était pas désagréable!"

Passé un moment supplémentaire à discuter avec l'autre jaune et noir, Themba eut une idée. "Tu sais, on pourrait peut-être aller voir l'infirmière, elle connait sûrement des sortilèges pour ne pas bâiller. Comme ça, même si le problème dure plus longtemps que prévu, pas de risque de te retransformer en renard!" Et, espérait-elle, on lui proposerait peut-être également un sortilège ou une potion pour bâiller sur commande. Il n'y a pas de mal à rêver, non?

N'étant pas consciente de l'ampleur des inquiétudes de sa camarade de classe, Themba se contente d'un sourire amusé lorsqu'elle évoque son manque de goût pour les nouvelles expériences. Les deux filles divergeaient en de nombreux points, ça pouvait presque surprendre qu'elles s'entendent dans ces conditions, et pourtant, Themba n'avait pas souvenir d'un seul moment de tension entre elles (peut-être aussi parce qu'elle était du genre à ne pas faire trop attention à ce genre de manifestations...).
La question de l'impact de la transformation sur le corps des "victimes" la passionnait autrement plus, d'ailleurs. "Aucune idée, faudra demander si c'est arrivé à quelqu'un. Doit bien y avoir au moins un élève qui s'est transformé en ours ou en blaireau. Mais c'est vrai que vu que les gens ne restent pas transformés très longtemps, ça n'a peut-être pas le temps d'agir profondément. Je me demande si certains élèves ont mangé de l'herbe en se changeant en cheval ou en vache."

Themba était bien consciente qu'elle n'avait pas réussi à rassurer complètement son amie suite à sa transformation en renard roux. Malgré le plaisir qu'elle-même prenait dans cette situation surprenante qu'était l'épidémie de métamorphoses, elle ne pouvait que sincèrement espérer que ça ne durerait pas trop longtemps, et que Dominique n'aurait pas à subir une autre transformation en goupil puisque ça lui était clairement désagréable. Elle tenta une dernière fois d'apaiser un peu l'esprit de son amie. "Si tu veux, je commence à bien maîtriser un sortilège de changement de couleur. Je peux te le lancer chaque fois que tu te changes en renard, pour que tes poils deviennent jaunes. Je n'arrive juste pas toujours à l'annuler, mais vu que ça n'affectera que ta forme animale, ce n'est peut-être pas trop grave, qu'en dis-tu? C'était vrai, la née-moldue était tombée sur ce sortilège amusant lors de sa première année, en feuilletant un livre intitulé "Sortilèges simples et originaux pour plaisanter sans danger". Elle était tombée dessus en cherchant un livre sur les créatures magiques (peu habituée aux bibliothèques, et surtout de la taille et complexité de celle de Poudlard, elle s'était plusieurs fois trompée de section dans sa recherche), et avait inscrit dans son petit calepin les noms, formules et effets des quelques sortilèges qui lui avaient le plus plu. Celui de changement de couleur était celui qu'elle maîtrisait le mieux, sans doute parce qu'elle l'avait beaucoup pratiqué sur elle-même (combien de fois avait-elle changé la couleur d'une mèche de cheveux ou d'une manche de t-shirt?). En réalité, elle n'était pas cent pour cent certaine que le sortilège n'affecterait que les poils de l'animal, et disparaîtrait une fois Dominique redevenue humaine, mais puisque cette dernière s'était déjà teint les cheveux en blond, on ne risquait pas de voir une grande différence. Themba n'était pas encore assez fine dans sa pratique pour faire changer de nuance, elle ne pouvait que faire changer la couleur générale.

Curieuse de comprendre en quoi elle s'était transformée, Themba regarda avec attention sa camarade dessiner un rapide croquis de son animal mystère. La tête était très ronde, assez conforme avec sa théorie du béluga, mais la taille ne collait pas. Et puis, il manquait tout de même cette sorte de grosse bosse qu'ont ces animaux blancs comme neige an niveau du front. Ce qui voulait sûrement dire que... Ça devait être une sorte de marsouin. Une espèce que je ne connais pas par contre, parce que je sais qu'en théorie, y en a des pas trop grands, mais je n'en ai jamais vu personnellement." C'était sans doute une bonne chose qu'elle n'ait pas atteint l'eau, les mammifères marins n'étaient pas faits pour vivre en eaux douces, et à ce qu'elle savait, il n'existait pas de marsouin de rivière. "Tu voudras bien que je t'emprunte le croquis? Quand il n'y aura plus de risque de me changer en marsouin, j'irai à la bibliothèque voir si on a des livres sur les animaux non magiques, histoire de trouver le vrai nom de mon animal." Elle n'était pas certaine que l'école de sorcellerie possède beaucoup de livre sur les espèces "moldues", mais ça valait toujours le coup d'essayer.

Dominique marquait un point, l'infirmerie pouvait être assez pleine avec toutes ces transformations. Il était à parier que certains élèves s'étaient blessés en changeant de forme, au moins avant l'arrêt des cours. "Oui, c'est pas faux. On peut demander à un élève plus âgé peut-être? Les Préfets par exemple, ils doivent connaître des sortilèges qu'on ne connaît pas nous! Quoi que, eux aussi sont peut-être occupés avec ce qu'il se passe... T'en penses quoi, on tente d'en trouver un?"

Avant que Themba n'ait eu le temps de réagir à la remarque pertinente de Dominique sur la transformation en blaireau pour les élèves de Poufsouffle, cette dernière réagit vivement à l'idée que quiconque ait pu manger de l'herbe sous forme animale. L'ampleur de la réaction, et surtout la raison affichée pour réagir ainsi, à savoir le fait que les élèves marchent sur l'herbe (et donc, suppose-t-elle, la salissent) plutôt que l'éventuel mauvais goût en bouche une fois redevenu humain, eut pour effet de faire rire aux éclats la noir et jaune. Il ne lui en fallait pas beaucoup, certes, étant déjà surexcitée par la situation générale, mais elle aurait sans doute rit même dans des conditions moins propices. Le commentaire de Dominique l'amusait sincèrement. "Ha ha! C'est vrai, je n'avais pas vu les choses sous cet angle, tu marques un point." Vraiment, Themba était contente de vivre cette drôle d'expérience avec une camarade, en particulier avec une avec laquelle elle pouvait rire autant.

L'offre de la née-moldue de changer magiquement la couleur des poils du renard-Dominique fut refusée poliment, mais fermement. De toute évidence, la semi-vélane était plus raisonnable (moins téméraire, aurait pu dire sa cochambreuse) qu'elle en ce qui concernait l'expérimentation magique sur sa propre personne. Themba avait l'habitude de tester des sortilèges sur elle-même, et si la plupart du temps ça n'avait pas de conséquences plus lourdes que de se retrouver avec le nez vert pendant quelques heures (le temps qu'un professeur s'en aperçoive et annule son sortilège), il lui était arrivé de devoir se rendre à l'infirmerie à la suite d'une expérience peu concluante (jamais pour des blessures graves, heureusement). Aussi, si ça n'avait tenu qu'à elle, elle aurait été ravie de tester ce sortilège et de voir si les effets restaient cantonnés à la forme métamorphosée, ou s'ils persistaient après retour à la normale. Peu lui importait de se retrouver avec une couleur de cheveux (et de sourcils) différente de celle qu'elle avait prévu d'arborer.
Mais elle n'était pas du genre à forcer la main, d'autant plus qu'elle comprenait (même si ce n'était pas son cas) que sa camarade puisse tenir à maintenir la couleur exacte qu'elle avait du batailler pour obtenir. Aussi se contenta-t-elle d'un "c'est toi qui voit" avant de laisser mourir le sujet.

"Ne t'en fais pas pour ça. Dans ma classe, on les a étudiés une année, et comme je trouvais le sujet cool, j'ai regardé des documentaires après ça, c'est pour ça que j'ai quelques notions. Mais bon, je suis loin d'être experte hein!" Elle hocha la tête avant de reprendre. "Ouais, moi non plus je n'en ai jamais vu en vrai. Je suis pas sûre qu'on en ait par chez nous."
Themba remercia Dominique pour le croquis, et griffonna rapidement un mémo dans son calepin pour ne pas oublier de se rendre à la bibliothèque de l'école une fois l'épidémie terminée.

La jeune fille hocha la tête, souriante. "Oui, de toute façon on ne tente rien à demander. Et si lui ne sait pas, peut-être qu'un autre préfet aura une idée, j'imagine qu'ils doivent avoir des moyens de communiquer rapidement entre eux." Tout en disant ça, elle observa son amie manipuler l'objet magique avec la même curiosité très temporaire qu'elle manifestait chaque fois que quelqu'un en utilisait une. A chaque fois, elle se faisait la réflexion qu'effectivement, les tablettes (magiques et électriques) présentaient des avantages intéressants. Et pourtant, une fois l'objet hors de sa vue, elle ne ressentait absolument pas le besoin d'en posséder. Lorsqu'elle souhaitait écrire à quelqu'un, elle se servait de notes magiques, et si elle voulait montrer des photos, elle les imprimait, tout simplement. Ces deux actions étaient plus rapides sur tablettes, mais pas impossibles sans, aussi Themba était-elle parfaitement satisfaite comme ça.
Une fois le message envoyé, il ne restait plus grand chose d'autre à faire... "Bon, eh bien, plus qu'à attendre. A voir ce qui viendra en premier, une solution pour ne plus bâiller, ou un moyen d'annuler les métamorphoses définitivement. Moi, je parie sur l'anti-bâillement!" Et en attendant la résolution de cette affaire, les deux filles n'avaient plus qu'à patienter ici, protégées des regards par le froid, et du froid par leur cape.