Forcement... ça va faire des etincelles [ PV Apo' ]

Elle ne craignait rien car le danger était écarté. Mais à peine eut elle achevé de le penser que déjà deux hommes se jetèrent sur Apophis, et le plaquèrent au sol. Leandrà n'eut pas le temps d'assimiler ce qu'il venait de se passer que déjà elle fut attrapé par les cheveux avec une extrême violence, l'obligeant à poses ses genoux sur le pavé glacé de l'Allée des Embrumes. La sortie était proche, ils étaient si près du but...

Et voilà, Sykes-père venait d'arriver, à croire qu'il avait un détecteur d'Auror intégré dans la tête ! Elle c'était attendu à ce qu'il frappe une nouvelle fois son fils, mais contre toutes attentes, il s'approcha de Leandrà et ordonna au Mangemort, qui la tenait, de la redresser.

D'un geste vif, le Mage Noir lui releva le corps, lui arrachant les cheveux. La Brune eut l'impression que son cuir chevelu allait s'arracher tant l'homme tirait avec force. Obligée de regarder le vieillard en face, toujours digne, elle ne baissa pas les yeux, malgré la douleur qui lui troublait considerablement la vue.

Elle ne se gênait pas un seul instant de dévisager son futur meurtrier. A en déduire de ses paroles, Sykes-Mère n'était pas bien mieux que l'époux, tous des siphonnés dans cette famille! A croire qu'Apophis était celui qui s'en était tiré le mieux.

Sa petite amie? Leandrà? Si la situation était moins alarmante, elle aurait éclaté de rire. Mais rien que l'idée de sourire ne lui venait pas, seulement une envie d'hurler qu'il en finisse avec elle et de pleurer. Au final, être avec Apo' n'était pas une idée si déplaisante que ça, en y pensant bien. Mais cette question ne se posait pas vu que les deux Aurors allaient passer l'arme à gauche.

Le vieillard s'écarta de Leandrà pour aller jeter son venin sur son fils et la Brune n'entait pas ses dires tant son sang lui battait aux oreilles. Même lorsqu'il s'adressa directement à elle, la Belle n'entendait point. Les seules paroles qu'il lui était capable d'entendre étaient celles d'Apo', celles qui disaient à son père de laisser Leandrà tranquille, qu'elle n'était qu'une gosse. Les derniers mots de l'Auror la choquèrent, il voulait qu'ils laissent LadyLys en vie. Non! C'était une Gryffondor bordel ! Une sorcière Loyale ! Si Apophis devait perdre la vie, assassiné par son père, la Brune devait faire partir du lot! Elle ne pourrait vivre avec cela sur la conscience.

Le Mangemort revenait face à la jeune femme, celle-ci plongea son regard foncé dans celui de son agresseur. Il était bel et bien déterminé à les buter sans aucun scrupule ou regret. Comme si elle ne l'avait pas encore remarqué.. Ce dernier l'attrapa par le col de son t-shirt et caressa du bout de sa baguette sa joue pâle. La peur faisait trembler chacun de ses membres, c'était fini, Leandrà LadyLys allait mourir sous le regard impuissant d'Apophis Sykes et par la main de son père. Mourir si jeune était du gâchis, mais en deux secondes, elle c'était fait une raison.

Mais ce fut Apo' cette fois ci qui avait agit, et un sort dévastateur fut jeté. Au feu se mêlèrent souffrance et cris, les Mangemorts étaient pris au piège des flammes. La jeune femme aurait du réagir plus vite face à cette diversion, mais elle s'y était si peu attendu qu'elle ne put rien faire, et déjà le vieux sorcier la releva avec puissance et la plaqua avec violence contre le mur le plus proche, sa force était telle que la Brune ne pouvait plus respirer, étranglé par son étreinte.

Se préparer à mourir? Baaah oui bien sûr, v'la plus d'un quart d'heure qu'elle s'y était préparé psychologiquement ! On pense toujours à se préparer à crever... C'est bon, il pouvait y aller! Mais si il doutait ne serait-ce qu'un peu, si il pouvait penser que sa mort était inutile, c'était mieux... Mais il n'avait vraiment pas l'air de songer à cela.

"Av" ... Ses yeux océan s'agrandissait sous la peur panique de quitter subitement ce monde. " ada" .. Une lueur verte lui caressait la joue, une énième douceur avant la mort. " Ked"... Elle allait mourir, c'était fini pour Pink Dream. Elle espérait de tout coeur qu'Apo' puisse s'en sortir, qu'il ne s'attarde pas, qu'il n'essaye pas de ramener son corps inerte, sans vie... Elle avait fermé ses yeux débordant de larmes, ses mains c'étaient crispés sur son jean, attendant la fin du mot qui ne venait pas... Il se la jouait suspense en plus? Non, pas de blague, ça ne se fait pas, ce n’est pas un sketch ! Mais peut être était-elle déjà morte? Elle osa ouvrir les yeux lentement, s'attendant à voir les vastes étendus d'un blanc étincellent, le paradis. Mais elle ne vit que cette même Allée sombre, les flammes qui dansaient non loin de la jeune Auror, et deux hommes qui se battaient à même le sol.

Apophis venait encore une fois la sauver d'une mort imminente. Leandrà était encore en vie, épargné pour le moment, écarté du danger tant que l'Auror maîtrisait la situation. Mais elle fut secoué d'un grand frisson lorsqu'elle vit son collègue sortie la dague d'argent.. Du bluff? C'était juste histoire de lui faire peur? De le calmer, hein?

- Nooooon !

Trop tard, avec horreur elle vit le bras de l'Auror frapper le corps de son père avec la lame, prononçant la même phrase à chaque coup donné. Comme si à chaque parole, il déversait sa haine trop longtemps gardée en lui.

Après avoir assaillit son père du coup fatal, il semblait prendre conscience de son acte. Ressentant la détresse d'Apophis au plus profond de son être, elle voulait l'aider à se relever quand elle le vit essayer sans succès. Mais Leandrà était encore trop coquée par ce meurtre pour pouvoir bouger ne serait-ce que d'un millimètre. Non pas qu'elle voyait en Sykes un assassin ou un monstre, c'était un cas de Légitime Défense.... Pour La sauver... Mais ce fut fait d'une telle brutalité, d'une violence que LadyLys n'avait que trop rarement côtoyé.

La Jeune Auror fut tiré de sa stupeur par un hurlement déchirant, fendant le coeur de la petite Brune. Elle ne put vraiment savoir si c'était un cri de délivrance, de peine ou bien de démence, de folie meurtrière. Cette plainte durant quelques secondes mais paru durer de très longues minutes, la jeune femme était parcouru de frissons mais ses larmes avaient cessé de couler, pour l'instant.

Sykes se laissa tomber lorsque sa voix fut éteinte, rampant alors loin du cadavre, son corps secoué de spasmes violents. Et ce fut à l'instant même ou il posa ses yeux clairs sur la Belel qu'elle put enfin réagir. Elle s'éloigna du mur ou elle avait été plaqué par l'homme mort maintenant, et Leandrà s'agenouilla auprès d'Apophis, face à lui. Les larmes perlant aux bords de ses yeux, la Brune posa ses mains moites sur les joues ensanglantées de l'Auror, plongeant ses prunelles bleues nuit dans celle si clairs de cet homme, et elle se mit tout simplement à pleurer.

Il fallait que la pression retombe, , c’est ce qu’elle faisait. Leandrà n’avait jamais était aussi proche de la mort, elle avait faillir voir mourir Apophis et avait vu le meurtre d’un Mangemort, bien trop d’émotions concentrées en si peu de temps. Si seulement elle c’était douté que, un peu plus tôt en pénétrant dans l’Allée des Embrumes, il allait se dérouler toute ses choses, elle aurait rit de son imagination bien trop débordante.

Mais pourtant, la jeune excentrique était bien la, pleurant à chaudes larmes et tenant le visage d’Apophis Sykes entre ses mains elles aussi devenu rougeâtres. Après de longues minutes d’un silence oppressant, LadyLys décida enfin de le briser avec un faible murmure.

-Il faut partir.

Tant bien que mal, elle se releva, perdant toujours beaucoup de sang pas son bras rongé à l’acide, mais ce n’était pas la principale préoccupation. Il fallait éloigner Apo’ du cadavre de son père, il fallait rentrer au Ministère et faire leur rapport à Tonton Rufus, ou pas… LadyLys allait être blâmé pour son comportement irresponsable, et à cause de celui-ci, elle avait failli perdre la vie et celle de l’Auror Sykes aussi. En plus de ça, ils étaient tout deux blessés, perdant beaucoup de sang. C’était fort probable qu’elle ne soit pas que blâmée, mais viré également. Mais qu’importe, Pink Dream s’en foutait à présent, tout deux étaient en vie et elle venait de prendre conscience d’un sentiment nouveau pour le Roi des Coincés.

Sykes, avachi, jetait un regard torturé et mausade à son père sans cesser de contempler le trou béant qu'il avait laissé à la place de son coeur, cette jolie fleur de sang et de chair meurtrie qu'il avait peu à peu façonnée. Et de le voir étendu là, sur ce sol glacé et rude, cette flaque noire sous lui comme un lit mortuaire, lui faisait de plus en plus prendre conscience de la vulnérabilité de cet homme. Au fur et à mesure, son aura, sa puissance s'amenuisait dans son esprit comme à travers ses yeux, le réduisant au simple état de "petit vieillard", pauvre homme de soixante et quelques années qui gisait là comme un vieux papier gras laissé à l'abandon. Montgomery Sykes était aussi éphémère et fragile que n'importe quel être composé de chair et de sang, vulgaire mouche écrasée à la tapette, réduisant à néant l'image du géant, de l'homme irréductible qu'il avait su entretenir en son pauvre fils des années durant.

Apophis ne se rendait, pour le moment, pas vraiment compte de ce qu'il venait de faire, ni ne comprenait les véritables raisons qui l'avaient poussé à poignarder son père... Toujours fut-il qu'aussi bien que le matin dissipe les pires cauchemars de l'âme humaine, la mort, quant à elle, avait escamoté la vision d'un homme sans pitié laissant sa victime devenue bourreau devant une terrible réalité. La nuit, grandissant l'ombre du vieillard, avait été abattue par un jour révélateur amenuisant à jamais son imposante silhouette... Mais ne reduisant pas celle de son assaillant.

Cette étincelle allait prendre feu dans l'esprit de l'Auror blond lorsque deux mains se saisirent de son visage et le ramnèrent au sien, tendre et doux quoique marqué de larmes. Léandrà, penchée sur Apophis, éclata en sanglots -pleurs que l'homme ne perçut pas de prime abord.
Le regard éteint, le visage blaffard, il plongeait ses prunelles claires dans les siennes sans savoir s'en détâcher... sans même comprendre pourquoi il la fixait. Sykes était aux abois, abandonné, comme si le démon qui l'avait possédé était subitement ressorti pour ne plus laisser derrière lui qu'une vulgaire enveloppe vide.

Alors, lorsque la demoiselle suggéra qu'il fallait partir, il se remit debout, péniblement sur ses jambes tanguantes, ressentant la morsure de sa blessure à l'épaule plus amèrement que tout à l'heure. Sykes rentra ses ongles dans ses paumes et serra les dents, davantage pour faire taire cet horrible sentiment de défaite qui l'assaillait plus que pour oublier sa propre douleur.
Il fit quelques pas, suivant Léandrà droit vers cette lumière salvatrice, sans prendre garde au vent qui soufflait, à la brume qui s'enroulait autour de leurs membres ou encore aux bruissements alentours. Apophis venait de traverser une autre dimension dans laquelle il était seul à évoluer, dans laquelle il avait froid, terriblement froid...

Au bout d'un petit instant, sa tête émergea ainsi que sa raison, s'échappant à des rêves troubles, à des souvenirs houleux qu'il s'empressa de clore à double tour avant de jeter la clé. Se laisser aller à cela serait comme glisser lentement sur une pente savonneuse et s'abandonner aux courants qui le méneraient droits... où il savait. En réalité, où lui seul savait !
Ainsi préféra-t-il presser l'allure, s'efforçant de reprendre du poil de la bête et saisissant Léandrà par le bras, doucement au début puis plus fort ensuite tandis que la distance qui les séparait de leur planche de salut s'amenuisait graduellement.

Il pensa au même instant à la jeune fille et cela lui revint en mémoire. Intrigué, Sykes baissa les yeux sur sa blessure purulente et fronça nez et sourcils, en comprenant ainsi la gravité. Il fit mine de ne pas s'y attarder et continua son chemin, tendant un regard biaiseux au virage qu'ils allaient bientôt emprunter.
Mais, brusquement, l'Auror fit halte et esquissa un geste plein d'une lenteur et d'une lassitude extrême : il retourna doucement Léandrà et l'appuya dos au mur, resserrant sa présence contre son corps.

"Il ne faut pas que quiconque le sache, souffla-t-il d'un ton rogue, il ne faut pas que quiconque soit au courant de ce qui est arrivé ! Quand je dis "quiconque", je veux bien entendu parler de nos collègues, de Scrimgeour, du ministère. S'ils l'apprennent... -il laissa son regard se détâcher du sien un bref instant- je suis perdu.

Ils m'enverront à Azkaban, après un procès en bonne et due forme, et pas toi, pas même le Chef des Aurors en personne ne pourrez me sauver des circonstances qui les feront me trancher la tête... s'il n'y a que ma tête !".

Une brève et troublante lueur alluma les yeux de l'Auror.

"Tu pourrais très bien être accusée de complicité de meurtre, Léandrà. Aux heures où nous vivons, et même si nous le crions, ce n'est guère un Mangemort que nous avons tué mais un "vieillard honorable" et "sans histoire".
Les Sykes n'ont jamais été que suspectés d'appartenir à Voldemort ! Leurs agissements n'ont jamais causé de tort à personne... Ils se sont toujours cachés, même lors de l'ascension du Lord au pouvoir".

Apophis hasarda un sourire félon.

"Ca te trouble que je parle de lui comme ça, non ? Ne crains rien, je n'ai juste plus rien à perdre. A condition que tu tiennes ta langue autant que je tiendrai la mienne...
Ca sera notre petit "secret" entre nous, hm ?

Autant ne courir aucun risque. Même si mon père porte la Marque, ils n'auront pas assez de preuves en notre faveur pour nous empêcher la prison ou, encore pire, la mort...
Ainsi est-ce pour cela que je te conseille vivement de garder cela pour toi... Tu éviteras bien des ennuis".

Puis il se recula, sans cesser de sourire, clown monstrueux et grimaçant peinturluré de sang.

"Prudence est mère de sureté, Léandra...

Alors, puis-je compter sur toi ?".

L'Auror haussa les sourcils dans l'attente de sa réponse et l'invitant ainsi à continuer sur une note... pas si différente de la sienne. Il espérait, aussi bien pour lui que pour elle-même, qu'il n'aurait pas à prendre de mesures nécessaires en cas de refus.

"Tout dépend de toi...", et sa voix ne fut plus qu'un souffle macabre.

Enfin la lumière, enfin la vie, enfin le Chemin de Traverse. Elle ne fut jamais aussi heureuse de fouler le pavé de cette rue, loin du danger, loin de la mort, loin de l’Allée des Embrumes. Ils s’en étaient sortit, tout les deux, chose peu évidente un quart d’heure auparavant. En vie, certes, mais non sans séquelles. Apophis & Leandrà était blessé, le Blond avait tué son père et la Brune avait l’esprit tourmenté par ses images. Dans sa tête bouillonnait des centaines de souvenirs, trop d’événements en si peu de temps, la Belle était que trop habitué à une vie tranquille, même avec son métier d’Auror.

Cette dernière fut saisie par le bras avec douceur puis l’étreinte se resserra quelque peu, accentuant cette atroce douleur causée par Sykes-Père qui à présent baigné dans son sang. Quelques larmes vinrent lui piquer les yeux mais elle ne se remit pas à pleurer, continuant alors à marcher auprès de celui qu’elle était sûre d’aimer à présent. Rentrer, le plus vite possible, dormir.. Pour se réveiller en sueur, réalisant alors que ce n’était qu’un mauvais rêve, un affreux cauchemar. Mais le lit devait attendre encore un peu car Apophis c’était arrêté, retournant LadyLys et il la plaqua avec une certaine délicatesse contre le mur. Ce que Sykes lui disait, chaque mot, chaque parole, tombait sous le sens, elle ne comptait pas le crier sur tous les toits, elle allait le garder pour elle. Même Merlin savait à quel point ils allaient avoir des ennuis dans le cas contraire.

- Tu peux compter sur moi. Souvenir à jamais enfoui dans mon esprit.

Elle tentait de sourire, en vain. Ses prunelles azurs ne pouvaient se détacher de son visage maculé de sang. Il avait tué son père, et pourtant, la Belle n’avait pas peur de ce sorcier, mais cela aurait pu être le cas. Elle était même impressionnée par cet homme qui se tenait si proche d’elle, lui qui avait une grande place dans son coeur à présent. Qui l’aurait cru ne serait-ce qu’une seconde ? Personne, pas même elle, que Leandrà soit amoureuse relevé déjà de l’exploit, et qu’elle le soit d’Apophis Sykes, son opposé le plus complet, cela l’était encore plus. Comme quoi, tout pouvait arriver dans la vie.

Un jour, on peut se lever, se rendre dans l’Allée des Embrumes, oublier sa mission au bout de dix minutes et se perdre dans les méandres des ténèbres. Puis tomber sur le Roi des Cons de Londres pour après se faire attaquer par le père de ce dernier, aussi psychopathe que le Roi était coincé. Ce même jour, on peut échapper au grand méchant loup deux fois de suite, sans pouvoir éviter les blessures. Et puis même, on peut se faire rattraper par la même bande de grands malades et de maquer de se faire avadakedavariser par un vieillard, mais ce dernier est sauvagement assassiné par son propre fils… Et ce même matin on peut prendre une grande claque dans la yeule, nous faisant alors prendre une immense dose de maturité dans les dents… Il y a des matins comme ça, ou tout arrive, et c’est ce qu’il c’est passé pour Leandrà. Elle s’est levée, et en fin de journée, la voilà pleine de sang, d’images horribles dans la tête, un homme gravé dans son cœur et une maturité bien plus supérieur à celle de la veille. Qui l’aurait cru ? Certainement pas lustucru (pardon xD) ! Mais c’était bel et bien arrivé.

Trêve de pensées. Maintenant que tout était clair, ils devaient se séparer, se soigner, et faire comme si de rien n’était. Comme si il ne s’était rien passé. Comme si Apo’ ne les avaient pas sauvé, comme si il ne l’avait pas sauvé. Comme si il n’avait pas tué son géniteur. Dur dur tout cela, mais c’était la seule chose à faire pour ne pas risquer d’aller faire un séjour prolongé tout frai payé dans un lieu tout à fait charmant du nom d’Akaban. Honnetement, si elle pouvait éviter, c’était mieux, beaucoup mieux. Ce n’était pas qu’elle détestait les bestioles noires et vaporeuses qui flottaient un peu partout la dedans, mais si elle pouvait ne pas les voir, c’était sans problème.
Leandrà décida enfin à se décoller du mur ou elle fut plaqué par Sykes, posa une dernière fois son regard sur le Blond et se mit à murmurer.

- Merci encore Apophis… Sans toi je… Enfin… Merci.

Sans rien ajouter d’autre, elle tourna les talons et partie dans la direction inverse de son appartement, tant pis, il fallait faire genre. Ses prunelles se posèrent sur ses mains ensanglantées, puis pressa le pas. Il ne fallait pas se retourner, surtout pas… Et pourtant, c’est ce qu’elle fit, LadyLys se retourna vers Ap’ qui se trouvait un peu plus loin à présent, elle lui sourit puis se remit à marcher rapidement. Fuir. Elle ne l’avait pas fait devant les Mangemorts mais elle le faisait face à Sykes. A croire que la Brune avait plus peur de l’amour que d’un mec pas tranquille au niveau du teston.

[ Fin de topic ]

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