One Year Later

La fumée danse qui s’échappait au loin du train faisait pleurer ses yeux, Keelia passa une main sur ses joues pour effacer ces larmes involontaire avant de reprendre sa route. Petit bout de femme âgée de 11ans et en deuxième année, cette demoiselle marchait sa grosse valise ensorcelé par son père la suivant tel un petit chien derrière son maître. Son père lui la regardait de loin « pour voir si tu t’en sort » avait-il dis en lui déposant un baiser sur la joue. Il était debout, droit, fière le père Stuart, Keelia ne se retourna pas, pas une seule fois elle lui adressa un regard, elle marcha elle aussi droite, ne regardant que la porte du wagon qui l’attendait.
Par deux fois on lui marcha dessus, elle n’en connus pas les raisons, mais le fait qu’elle soit petite lui fournit une réponse, et c’est quand un troisième pied failli se poser sur ses chaussure qu’elle se mit à rendre tous les coups, toutes les bousculades qu’elle recevait.
Petite mais pas pour autant idiote, mademoiselle Stuart poussa un élève pour pouvoir monter dans le train à sa place. Elle ne se retourna pas vers l’élève qu’elle avait entendu s’affaler sur le quai et toujours sa grosse valise derrière elle, continua mais cette fois dans un autre décor.
Le couloir central du wagon était inondé de monde, les élèves excité à l’idée de commencer une nouvelle année hurlaient dans le couloir toute sorte de chose sans importance, de vague rumeur sur des élèves, des souvenir de vacances, des remarques sur tel ou tel personnes. Keelia ne se mêla pas à ces gens, laissant de côté tout ces bavardage primaires.
Les cris des élèves couvraient tout, on ne à point que même les mains sur les oreilles le bruit était insupportable. Stuart était l’une de ces personnes qui aime la solitude, qui aime le calme et le silence et ne supporte pas les autres, les autre élèves, de sa maison ou d’une autre. Une fille au caractère exécrable et vicieux, mais une fille, et aussi fragile qu’une fille de 11ans, Keelia sentit le coude d’une personne taper dans ses côtes et entendit une vague excuse.
Toujours aussi impolie ces élèves, Keelia allait entrer dans un compartiment, quand elle vit la personne qui s’avéra être une fille qui venait de lui démolir les côtes étaient juste devant, à quelques mètres.
Stuart laissa le wagon ou elle allait entrée et fonça dans le couloir. Droit sur la bandes de cruches qui continuaient à rire comme si de rien n’était. Le couloir n’était pas large et demoiselle Stuart du se mettre sur le côté pour arriver à passé à côté d’elles. Lorsqu’elle fut à la hauteur de la dite fille c’est d’un coup de pied aile qu’elle lui fit un croche patte et laissant la fille se rétamer sur le sol tapissé elle continua sa route, vers un wagon vide.
Se retournant quelques mètre plus loin.

- C’est pour le coude !!

Sur sa droite, un wagon, vide, elle y entra sans douceur. Et laissant sa valise sur le côté près de la fenêtre -elle n’avait pas assez de force pour la mettre dans les paniers en haut, elle s’assis sur une des banquètes constatant que le coude dans les côtes bien qu’involontaire lui avait fait mal…

- C'est... c'est froid.

Le murmure raisonna dans l'immense chambre encore plongée dans le noir de la nuit. Glissant doucement ses mains vers la source de fraîcheur, la jeune fille poussa délicatement celle-ci. Seulement, il semblait que la froideur persiste et Daphné ne pu s'empêcher de laisser échapper quelques gémissements plaintifs avant de daigner ouvrir un oeil.

- Qu'est-ce que tu veux Naël ? Hum... Quelle heure est-... ?

Boum. Voilà le bruit que venait de faire le réveil de la jeune fille qui l'avait malencontreusement poussé dans un geste nonchalant. Maugréant tout en essayant de se sortir de ses draps de satin, la Serpentard posa une main à terre, la laissant glisser le long du parquet pour attraper l'objet tant redouté. Après avoir touché le pied de la table de nuit et tâtonner un peu partout, elle finit par sentir le froid métallique de l'objet. L'attrapant à la voler, la Vert et Argent le posta juste sous nez tout en prenant par la même occasion sa baguette. Elle lança le sortilège pour éclairer la pièce et regarda le réveil d'un air absent. Les aiguilles ne semblaient pas vouloir se positionner et même pire, la petite avait disparu du champ de vision de la brunette. Rapprochant le réveil puis le l'éloignant à plusieurs reprise, Daphné soupira puis écarquilla un tantinet des yeux. Trois heures. Trois heures ! Comment ce chat pouvait-il la réveiller à cette heure-ci ? Se frottant douloureusement les yeux après avoir formulée le sortilège pour éteindre la lumière, La cinquième année se laissa tomber en arrière.

- Non mais vraiment, Naël... qu'est-ce qui t'a pris de me réveiller à une heure pareille...

...

S'étirant de tout son long, la jeune fille prit son temps pour se lever. Alors qu'elle enfilait son peignoir vert émeraude, elle entendit tambouriner à sa porte. La porte s'ouvrit à la voler et Daphné ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel avec un léger sourire narquois sur les lèvres. Elle regarda l'autre jeune Serpentard face à elle et la salua poliment. Elle enfila ses chaussons puis regarda l'autre jeune fille qui croisait les bras, toujours devant la porte. Ce n'était pas une des habitudes de la brune de faire la tête dès le matin. Que pouvait-il bien ce passer de si grave ? Avait-elle commit une faute ? Ne préférant aucunement relever cette attitude bizarre, Daphné marcha en direction de la sortie puis s'arrêta comme si de rien été aux côtés de l'autre Vert et Argent.

« Tu crois pouvoir rester nonchalante longtemps comme ça ? »

Surprise de la réaction de sa camarade, la brune se retint tout commentaire et ne broncha malgré tout pas. Qu'est-ce qui lui arrivait ? Avait-elle si mal dormit pour insulter les autres dès le matin ? Restant toujours droite aux côtés de la fille, Daphné haussa légèrement les épaules puis commença à reprendre la marche. Mais elle n'eut pas le temps de faire le premier pas qu'une seconde réplique la foudroya.

« Ce n'est pas comme ça que Gibson va laisser sa mâchoire tomber si tu continues comme ça, Greengrass... »

Un rictus se fit entendre alors que Daphné ne daignait pas se tourner. Son interlocutrice se voulait provocante mais qu'importe. Pour le moment la brune ne voulait qu'une chose, prendre sa douche et se préparer dans le calme. Rejetant une mèche de ses cheveux en arrière, la brunette finit par prendre le chemin de la salle de bain sans écouter le reste des commentaires de l'autre Serpentard.

...

Déjà toute habillée, Daphné finissait de se sécher les cheveux. Les frottant dans une serviette, elle sortait en même temps de la salle de bain pour retourner dans sa chambre. Elle n'eut que le temps d'ouvrir la porte que l'autre fille l'attendait devant la porte, les bras croisés tout en tapant énergiquement le pied droit contre le sol. Soupirant discrètement, la jeune Vert et Argent savait pertinemment qu'il allait falloir s'expliquer. Sa camarade n'était pas du genre à lâcher la grappe... dommage. Ne sortant toujours aucun son de sa bouche, son interlocutrice ne l'imita guère.

« Et tu comptes faire quoi comme ça ? Tu crois vraiment que je t'ai laissé squatter chez moi deux mois pour que... » Le regard froid et intransigeant de Daphné se releva pour plonger dans celui de la jeune fille. On pouvait y voir des étincelles de colère et pour la première fois de sa vie, il semblait que la brunette ne soit pas insensible à ces paroles, et après une légère hésitation, Pansy continua... « tu n'en fasses qu'à ta tête. »

- Qu'on soit clair sur un point Parkinson. Je ne t'ai jamais demandé de venir squatter chez toi.

« Non mais ce n'est pas ce que je veux dire ! Tu ne vas quand même pas laisser cette ... hum. Oui ! Et puis même ! Gibson est à toi alors fait en sorte de le garder ! »

Daphné avait une question qui la démangeait de plus en plus. Pourquoi Pansy Parkinson en faisait autant pour elle ? Lui avait-elle fait quelque chose qui mérite un tel traitement de faveur ? Après un lourd silence que la brunette imposait, elle finit par détourner très légèrement la tête.

- Merci.

Et déjà l'adolescente se remettait en marche, glissant sa serviette sur ses longs cheveux devenus blond. Le mot qu'elle avait lancé à Pansy était sincère même si elle ne le montrait pas particulièrement.

...

Arrivées à la gare, les deux adolescentes dirent au revoir aux parents Parkinson. Daphné les remercia comme il se devait puis se détourna avant de prendre la marche pour rejoindre les wagons du train. Elle n'eut le temps de faire trois pas que son regard se détourna vers la gauche sans qu'elle le veuille précisément. Un coup d'oeil avant qu'elle ne reprenne sa marche mais relança un coup d'oeil rapide. S'arrêtant net sur le quai, l'adolescente écarquilla des yeux quelques instants puis lâcha sa valise avant de courir vers la personne. Plongeant son regard aux couleurs verte-noisette, elle resta droite comme un piqué face à lui.

- Mais... que faites vous donc là Hugo ?

- N'est-ce pas évident miss Greengrass ?

- Et bien...

- Je viens vous souhaiter une agréable année à Poudlard !

- ...

- Ne soyez donc pas timide avec moi, miss Daphné.

- Merci à vous.

- Aller. Il est l'heure de partir maintenant !

- Oui, vous avez raison. Au revoir, Hugo.

- Au revoir !

- ... Daphné détourna ses talons pour prendre le chemin de son école.

- Miss Greengrass ?

- Oui ? Répondit-elle sur le vif tout en se retournant vers l'homme en question.

- Vous êtes vraiment très jolie teinte en blonde.

- ...

Daphné s'empourpra violemment et fit un signe de tête pour le remercier avant de partir définitivement, refusant de se retourner une dernière fois. Elle vit alors Pansy au loin et respectueusement, les deux Serpentard se saluèrent d'un signe de tête avant de monter chacune dans un wagon différent. Daphné cherchait désespérément Raphaël mais il ne semblait pas être dans ici. Regardant alors pour un compartiment vide, elle vit une fille partir comme un boulet de canon avant de lui faire un croche pied. Le corps de la fille s'étala à terre de tout son long sous le regard vide de la Vert et Argent. Daphné ne broncha pas et releva son regard vers la fille qui avait causé l'incident qui partait déjà dans un compartiment qui ne semblait pas plein à craquer. La brunette reprit le pas puis se détourna dans le même coin de la jeune fille qui était plus jeune qu'elle. Elle la salua d'un simple signe de tête puis porta sa valise en hauteur.
Prenant place près de la fenêtre, elle attrapa un livre dans son sac à dos. Après avoir lu quelques lignes, elle sentit quelque chose entre ces jambes. Fronçant le bout du nez, elle se contenta simplement de lancer :

- Tsst.

Pauvre était son envie d’ouvrir la bouche pour prononcer quelques mots de bienvenue à l’attention de la nouvelle venue. Ses lèvres restèrent donc closes. Keelia tourna légèrement la tête quand le bruit d’une porte qui se referme se fit entendre dans le compartiment et c’est d’un simple et vague geste du menton qu’elle « souhaita » bonjour à la jeune demoiselle.
Mlle Stuart posa son regard vert sur cette jeune personne qui, au de là de lui sembler familière lui faisait pensé à sa mère. Une sombre chevelure fournis, un visage pâle et une attitude plus que distante. Jeune première année se laissa aller à penser que la personne qui venait d’entrée dans le compartiment était une des Verte et Argent. Son attitude bien sur l’y fit pensée, mais une méthode simple d’élimination lui rassura, elle n’était pas en présence d’une de ces pimbêches de Serdaigle qui dés son entrée aurait souri puis se serait mise à parler sans prendre gare à la petit peste qui avait déjà élu domicile dans le compartiment, elle ne pouvait être en compagnie d’une Gryfondor, les filles de cette maison se ressemblait toutes, fades et sans charmes et désespérément fan de Potter, le dernier point bien qu’évidant la rassurant d’autant plus, la demoiselle n’était pas Pouffy, elle ne s’était pas mise à balbutier quelques mots incompréhensibles et à rougir…
Keelia laissa sa contemplation de la jeune fille pour un autre spectacle beaucoup plus décevant. Sur le quai, les gens continuaient à s’agiter, certaines mains faisaient des signe d’au revoir, d’autre lassaient un baisé invisible et d’autre encore ne faisaient rien, il y avait aussi les retardataires qui courraient par mis la foule désœuvré et désespérés, tous ceux qui elle l’espérait, aller manquer le train et se faire taper sur les doigts à leurs arriver à Poudlard par d’autre moyens, s’il y avait d’autres moyens.
Stuart entendit à peine l’onomatopée si on peu appeler ça un onomatopée de la jeune femme, pour dire vrai elle ne faisait depuis longtemps plus attention à ce qui se passait dans le compartiment, beaucoup trop absorber par ses pensée sombre à l’encontre des élèves retardataires et ceux déjà dans le train. Un nouvelle année recommençait, des nouveau élèves arrivaient, et, pour la première fois Keelia ne serait pas la plus petite, elle pourrait à loisir faire preuve de sarcasmes sur les pauvres petits…

- Tu es en cinquième année ?!

Une phrase, pas faite pour briser la glace ou pour entamé une conversation, une simple phrase qui dans la bouche de notre jeune fille ne sonnait pas comme une question mais comme une évidente affirmation. L’élève qu’elle ne connaissait pas était en face d’elle, un livre, doux savoir, sur les genoux une moue insatisfaite sur son visage charmant. Keelia ne lui ressemblait pas, sûrement pas, mlle Stuart était encore une petite fille aux yeux des autres, une bien petite fillette, elle n’avait pas encore sur son visage cette sorte d’expression qui la pourrait la faire paraître jeune femme, elle n’en était pas triste, il était tellement plus facile de tromper une personne avec un minois tel que le sien.

520 mots

Sans broncher plus, la jeune brune bouscula légèrement son chat noir d'entre ses pieds. Il était hors de question que celui-ci fasse mumuse pour lui griffer l'une de ses jambes par inadvertance. Autant elle pouvait être d'une patience infinie, comme elle l'avait été durant ses vacances d'été avec Parkinson, autant elle pouvait ne pas prendre cette patience en considération et rejeter tout individu ou objet qui pourrait la déranger. Elle ne prêtait cela dit aucunement attention à la seconde année qui était non loin d'elle. Elle avait remarqué au passage que sa cadette était une Vert et Argent mais ce n'était pas une raison suffisante pour commencer une quelconque discussion que ce soit. D'ailleurs, qu'aurait-elle pu dire à cette jeune fille ? "Salut ! Alors comme ça tu fais ta deuxième année à Poudlard ? L'an passé tu n'as pas eu trop de mal à t'intégrer ? J'espère que tu passeras une deuxième année agréable ici..." Et blablabla. Hors de question ! Ce n'était même pas envisageable pour la jeune Daphné d'ouvrir sa bouche pour se ridiculiser ainsi face à une benjamine de sa maison.

Ce ne fut que lorsqu'elle entendit la voix de celle-ci que Daphné prit la peine de relever la tête pour lui adresser un regard. Cette phrase qui avait été lancé n'était pas une question ni réellement une affirmation. Que cherchait-elle ? Sans doute pas grand chose. La brunette lui fit un signe positif de la tête pour simple précision puis se retourna dans son livre. Pas la peine d'en faire tout un plat. Après tout, ce n'était pas le genre de personne à engendrer une discussion. Sentant un poids sur ses cuisses, la jeune fille releva légèrement son livre vers elle, pour laisser la place à son chat. Elle ne lui avait lancé aucun regard et ne s'était aucunement occupée de lui en le caressant ou autre. La raison ?! Elle était pourtant claire. Daphné boudait son chat pour l'avoir réveillée à trois heures du matin. Non mais ne se rendait-il pas compte qu'elle retournait à Poudlard le matin même ? Non évidemment... Chat stupide. Fronçant les sourcils quand elle sentit celui-ci se caler sur ses cuisses tout en sortant légèrement ses griffes, elle releva très légèrement la jambe pour lui faire comprendre qu'il valait mieux arrêter là.

- Deuxième année, n'est-ce pas ?!

Simple parenthèse. Pas de réelle interrogation. Cependant, pourquoi avait-elle fini par lancer cette phrase qui n'était pas des plus diplomate, alors qu'elle ne souhaitait pas une discussion longue et pompeuse avec des gens qu'elle ne connaissait même pas ? Peut-être simplement pour lui relancer la réplique. N'était-ce pas de la politesse que de retourner les dires des autres pour les rendre plus "vivants" à ses yeux ? Tout en reprenant plus attentivement sa lecture, la Vert et Argent se demandait encore pourquoi elle n'avait voulu ignorer sa cadette comme elle le faisait habituellement. Peut-être simplement parce que celle-ci lui laissait la possibilité de le faire. Soupirant légèrement en sentant le ronronnement de son chat vibrer le long de ses jambes, la jeune fille ne fit rien pour l'en empêcher. Elle repensa un instant à Raphaël, se demandant bien ce qu'il pouvait faire à cet instant précis ? Pensait-il seulement à elle ? Son regard se posa sur ses mèches blondes qui traînaient avec paresse sur ses épaules fines. Allait-il la reconnaître ainsi ? Mais surtout et contre tout, allait-il l'accepter telle qu'elle était aujourd'hui ?

[ HJ ~> Pardon pour la petitesse de mon poste mais comme je n'ai pas beaucoup de temps pour poster... et j'espère que cela ne te dérange pas que ce soit Daphné qui soit venue dans ton compartiment ]

Derrière la vitre légèrement embuée la paysage défilait, sans cesse et comme irrémédiablement attiré vers un fin toute calculée. Keelia pouvait voir avec désolation les champs se succéder au champs, les maisons se succéder au maisons, puis plus rien, le vide, des étendus de verdures vides de monde. Le train filait, transportant une cargaison d’élève, se rapprochant toujours plus de sa destination, mlle Stuart regardait les paysages se succéder sans grand conviction pour l’avenir proche. Rien et personne ne l’attendait à l’école, rien d’autre que les cours et les professeurs et si elle aurait put choisir, elle aurait sans aucun doute choisi de rester chez elle, de faire venir des professeurs particuliers et de suivre ses études dans sa maison en compagnie de sa famille. Mais le choix ? elle ne l’avait pas, et c’est pour sa seconde année qu’elle retournait à Poudlard, l’école des sorciers…
Notre jeune fille hocha légèrement de la tête pour signifier qu’en effet elle faisait partie des deuxièmes années de Poudlard. Etait-ce si évident ? était-elle vraiment si petite ? ressemblait-elle à une de ses petites pimbêches de seconde année ? Encore une question qui n’aurait de réponse.

Stuart ne faisait plus attention à ce qui se passait dans le wagon, pour dire vrai il ne se passait pas grand chose, le chat de la jeune fille ronronnait sur ses genoux tan dis que sa propriétaire regardait un livre. Pas vraiment attrayant tout ça. Rien n’était attrayant dans un endroit comme un train. Dans les compartiments à l’avant et l’arrière du compartiment des rumeurs de rires se faisait entendre, et Keelia se dit qu’en tendant un peu plus l’oreille elle pourrait facilement entendre la conversation s’ils continuaient à parler aussi fort. Mais elle ne le fit pas, elle ne tendit pas l’oreille et au lieux de ça elle tourna la tête vers la jeune fille avec qui elle partageait le compartiment silencieux.
Celle-ci semblait vraiment absorbé par ce qu’elle était en train de lire, et notre jeune fille se prit à regretter de n’avoir rien prit pour passer le temps, un livre, un magasine ou bien quelques feuilles et une plume mais comme la fillette qu’elle était elle avait oublié…

- Il a un nom ?

Dans sa famille les gens ne donnaient pas de nom au animaux, en dehors des chouettes pour lesquelles miss Stuart avaient beaucoup d’affection. Les chats, ou plutôt le chat du manoir portait le nom de « gros chat » et les autres animaux, oiseaux, ou bien rongeur de portait pas de nom juste des qualificatifs et pas toujours très élogieux.
Keelia était curieuse, si l’on pouvait appeler ça de la curiosité, de savoir si d’autres familles donnaient ou non des prénoms à leurs animaux de compagnies.
Mlle Stuart laissa ses mains s’enfouirent dans ses cheveux sombre plus pour atténué le mal de crane qui commençait que pour se recoiffer. De toute façon à quoi bon recoiffer des cheveux qui se décoiffent sans arrêt ? Stuart reposa ses petites mains sur cuisses, trouvant dans le bord de sa chemise un quel conque réconfort. Elle se mit à trituré le bord de cette chemise blanche, ne sachant pas si oui ou non elle attendait une réponse de la par de la Serpentarde, d’on d’ailleurs elle ne connaissait pas le nom…

[Il n’y a rien à pardonner, je m’excuse de même pour mes postes qui ne sont pas vraiment longs, et c’est un plaisir de rp avec toi^^ ]

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