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| Mariage September et Lily (04/07/95) [Ouvert à tous] | |
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Invité
Ξ Sujet: Re: Mariage September et Lily (04/07/95) [Ouvert à tous] Lun 24 Déc - 18:04 | |
| Alors que la jeune femme le regardait toujours et tournait donc son dos à l’assistance, dévoilant par conséquent son dos nu et les deux ailes de Dragon qui étaient tatouée de part et d’autre de sa colonne vertébrale. Severus Rogue lui répondit que les énigmes étaient faites pour ne pas être élucidées.
*Etrange j’aurais cru le contraire*, se dit-elle avec un léger sourire à peine visible sur son visage.
Puis il lui dit qu’il n’était pas sur qu’elle soit autorisée à lui parler sur ce ton, surtout qu’il se pourrait bien qui lui verse une potion de son cru dans son verre.
*J’en tremble d’effrois*, se dit-elle en se retournant légèrement pour regarder le buffet.
Il lui dit que la potion qu’il avait prévue de déversée dans son verre se nommé le Blablablatius et qu’elle débiterait devant tout le monde n’importe quoi puis, il lui dit que sa présence ne devait pas être indispensable ici. L’homme parla ensuite de l’intelligence de la jeune femme et lui dit que de venir ici sans cervelle – donc lui parler – n’était pas très conseillé. Et il en rajouta une couche en lui disant qu’elle avait prit du poids qu’une dizaine de kilo supplémentaires et on pourrait croire qu’elle est enceinte. Lorelai pinça alors les lèvres pour se retenir de rire, puis l’homme s’excusa et se dirigea vers le buffet pour rectifier un dosage dans le punch.
- Attendez un peu ! s’écria-t-elle en prenant les pans de sa robe dans ses mains et en courant presque derrière l’homme. Severus vous vous sentez bien ? lui demanda-t-elle en marchant à côté de l’homme et en penchant la tête pour regarder son visage. Non, pas que je m’inquiète de votre bien être mais…, lui dit-elle en réfléchissant à vive allure à ce qu’elle pourrait lui dire sans qu’il se m’éprenne sûr ses intentions. Vous avez tenté de me vexer en me parlant de mon poids et de ma tenue vestimentaire, dit-elle en se cachant la bouche de sa main pour tenter de cacher son sourire. Vous me prenez à ce point pour une femme du monde ? lui demanda-t-elle avant de laisser échapper un rire franc. Excusez-moi mais, je n’ai pas pu m’en empêcher, lui dit-elle en le regardant. Certes la tenue ne me correspond pas du tout, contrairement à vous je n’ai pas pu m’habiller comme je le désirais vu que… cela va certainement vous surprendre. Mais, je suis la demoiselle d’honneur de la mariée et donc j’ai eu à faire à son mauvais goût en matière de vêtement… Enfin, il n’y a pas que dans les vêtements qu’elle a mauvais goût vu que son futur époux est September Quint, lui dit-elle avec un sourire en coin.
Ils étaient arrivés à destination et la jeune femme regrettait déjà que ça soit le cas, elle aurait aimé parler un peu avec le maître des potions pour le dérider un peu et pour par la même occasion se divertir un peu plus intellectuellement.
- Bon, je crois que je vais vous laisser, vous avez à faire et moi je dois trouver un autre divertissement pour ne pas m’enfuir à toutes jambes de se mariage, lui confia-t-elle en cherchant du regard son cavalier qui n’était toujours pas arrivé. |
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Ξ Sujet: Re: Mariage September et Lily (04/07/95) [Ouvert à tous] Ven 28 Déc - 4:27 | |
| Ces dernières semaines avaient été un calvaire pour Lily et à la veille de son mariage tout était encore si incertain. Ce qui aurait du être les plus belles semaines de sa vie avaient été un véritable enfer. Jamais jusqu'à présent Lily-Roze n’avait été si anxieuse et si peu sur de son avenir. Tout avait bien commencé mais lors de leur dernier rendez vous avec September, tout avait basculé… les révélations avaient été plus que douloureuses et dans sa mémoire c’était comme s’il lui avait arraché le cœur. Pourtant il lui avait expliqué qu’il n’avait pas eu vraiment le choix…et son cœur lui disait de le croire mais sa raison était plutôt d’avis inverse.
Le mot mangemort raisonnait dans sa tête depuis ce soir la et les larmes de ses yeux coulaient en même temps que les larmes de son cœur. Mais qu’en était il de lui…elle se rappelait clairement de ses yeux lui disant ce qu’il était devenu, elle ne savait pas le pourquoi du comment mais ce qu’elle avait lu dans ses yeux de glace était de l’effroi et de la résignation comme s’il n’avait pas le choix…comme s’il était tenu à la gorge ou qu’une liane le tirait vers le fond. Son cœur c’était serré comme s’il voulait lui faire passer quelque chose…mais a cet instant bien trop effondre elle ne l’avait pas écouté. Lily l’avait laissé partir…elle ne s’était pas assez battue pour le retenir. Pourtant c’était lui qui était parti et l’avait laissé sans un autre mot sur le trottoir moldu de Londres.
Plus tard elle était retournée chez sa mère, en pleurant lui expliquant en détail la scène qu’elle avait crue dans un premier temps sur réaliste. Sa mère avait été d’un grand réconfort…elle avait su trouver les mots justes. De toute sa famille il n’y avait qu’elle qui savait la vérité et chacune d’elle faisait comme si tout était prévu. Mary l’avait rassuré en lui disant qu’elle avait bien vu qu’il l’aimait plus que tout et que par conséquent il était évident qu’il reviendrait et qu’il serait la pour elle. Ses frères et son père n’auraient pas compris si elle leur avait raconté, ils auraient surement prit les armes pour lyncher ce traite…mais seul le cœur de Lily savait qu’il l’aimait plus que tout
Chaque jour la jeune femme faisait le pied de grue cherchant une solution ou bien même des nouvelles et chaque jour son cœur se mourait d’amour et d’inquiétude. Mais la qui était le plus bizarre était le fait que plus elle l’attendait plus elle était sur qu’il reviendrait…et plus elle l’aimait. C’était comme si un lien fort c’était créée en elle parfois elle avait même l’impression d’avoir mal en même temps que lui ou de pensé à lui si fort qu’elle le sentait tout prés. Mais lorsqu’elle rouvrait les yeux son image s’envolait comme des milliers de flocon de neige… et un pincement au cœur. Les préparatifs c’était quand même faite dans la joie et la bonne humeur, Mary sa mère mettait un point d’honneur à cela et ne cessait de répéter… « Un mariage c’est heureux alors sourit ma fille »…et Lily souriait, ces quelques heures passés au prés d’elle réglant tout les papiers et les moindre détails permettait à la jeune femme de se sentir mieux et plus en joie à son destin.
La fin du mois de juin arriva plus vite et les angoisses de Lily grandissaient elles aussi plus vite. Chacune de ses nuits étaient induite de cauchemar et chacun de ses réveils de sueur froides. Elle se souvenait d’un matin ou elle avait rêvé qu’il était battu a mort ou presque. Elle c’était réveillée en sursaut et en hurlant…tout était paru tellement vrai les cris, la douleur, son visage crispé qui semblait l’appeler et elle qui tendait la main ne pouvant le rejoindre. C’était un de ses réveils qui la laissait frustré et le cœur en lambeau on aurait dit une femme attendant son mari parti à la guerre.
On était la veille du mariage et son cauchemar du jour avait été encore plus horrible qu’a son habitude, tellement qu’elle avait mit plusieurs heures avant de pouvoir réellement entamer sa journée. Ses amis avaient été d’un très grand soutien même s’il ne comprenait pas vraiment son malaise. Oh ils avaient bien remarqué que le futur mari n’était pas vraiment présent mais en même temps les hommes fuyaient ce genre de préparatifs. Elle se tenait devant la porte fenêtre regardant au dehors les yeux dans le vide et l’esprit ailleurs. Elle pensait la peur au ventre que peut être demain il ne serait pas prés d’elle peut être qu’il ne pourrait pas se libérer ou alors qu’il ne voulait plus d’elle pour femme ou même pire qu’il est changé au point de ne plus la reconnaitre. Lily-Roze ravala ses larmes en même temps que les mauvaise pensée de Roze sa conscience…Elle se montrait bien trop cruelle ces derniers temps et elle ne voulait plus l’entendre au moins jusque demain. Lentement elle se glissa des ses draps frais et posa sa tête sur son oreiller. Lily avait l’impression qu’elle faisait dix tonne et que jamais demain elle ne pourrait la supporter que tout son corps s’écroulerait comme un château de carte.
Elle se tortilla dans ses draps un coup sur le dos puis quelques secondes après sur le coté, le ventre. Ce qui aurait du être la nuit la plus excitante de sa vie était devenue son pire cauchemar. Et maintenant qu’elle était allongée sur son lit les yeux ouverts en grand elle se demandait comment elle allait pouvoir s’endormir. Elle soupira un bon coup se tourna vers sa porte vitrer, regarda quelques instants le clair de lune et sentit d’un coup ses paupières devenir lourdes. Enfin le sommeil venait de la gagner et enfin peut être elle pourrait dormir assez longtemps pour ne pas ressembler à un épouvantail.
Son esprit était complètement brumeux lorsqu’elle sentit pour la première fois une main fraiche passer dans ses cheveux. Elle crut qu’elle était dans un rêve tellement celle-ci était apaisante. Son odeur lui était familière et sécurisante mais après tout on peut tout imaginer dans un rêve. Un bruit sourd lui parvenait aux oreilles, dans un premier temps elle ne percevait que le brouhaha d’une voix qui semblait vouloir lui dire quelque chose…mais visiblement son esprit avait décidé de ne pas mettre de décodeur. Elle distinguait des mots comme « perdre ou penser à toi ou encore sans toi, mort…. »
C’est Roze qui la réveilla :
*Et la belle au bois dormant réveille toi y a le prince charmant, enfin c’est vite dit…ne dit pas n’importe quoi, je rêve…non, non l’homme au présent douteux est la…arrête je t’ai déjà dit que ce n’était pas beau de mentir et aussi de l’appeler comme ca…comme tu veux.*
« Je me sens si seul… ».
A cet instant précis elle avait ouvert les yeux, la voix avait été bien trop réelle et trop suppliante. Ses yeux se posèrent immédiatement dans les siens et son cœur sembla sortir de sa poitrine. C’était véritablement trop réel pour être vrai. Ses yeux le regardèrent comme exorbités…elle voulut pousser un cri mais aucun son ne sorti de sa bouche…Tout était mêler et Lily-Roze ne savait plus démêler ses sentiments…joie ? Amour ? Angoisse ? Peur de la déception ? La jeune femme l’observa encore et encore il y avait quelque chose de changer…au fond de ses yeux quelque chose semblait mort à jamais mais en même temps le fait de la voir lui donnait l’impression que l’homme revivait. Tout était si contradictoire…elle ferma les yeux quelques instants pour être sur que ce n’était pas un rêve puis les rouvrit au moment ou il la prenait dans ses bras. Lily resta raide comme un piquet bien trop sous le choc pour amorcer un quelconque mouvement mais elle profita de son étreinte pour laisser une larme couler sous ses paroles qu’elle avait tant attendues. Puis elle respira son odeur se remémorant par la même occasion tout son amour enfouie par la tristesse de ces dernières semaines.
Par ces quelques mots il lui faisait la promesse de ne plus disparaitre et de ne plus la laisser. Et peu à peu même si elle ne semblait pas réagir son cœur devenait plus léger. Les mots raisonnaient dans sa tête et son corps frissonnait d’un bonheur dissimulé.
« Ne m’abandonne pas… j’ai besoin de toi… »
Comment le pourrait-elle après des mots pareils. Même après leur dispute rien de tout cela ne lui était venu à l’esprit…De tout façon que ce soit son cœur ou son corps tous deux refusaient d’être séparer de leur moitie quoi qu’en dise les gens.
« Tu es si jolie… je suis très fier d’être ton époux… ».
Elle en aurait pleuré tellement cette déclaration était si belle. L’homme qu’elle avait connue avait disparu…il était revenu plus fort qu’il n’y paraissait bien que beaucoup plus meurtri et cet aveu était pour elle bien plus important que tout ce qu’il pouvait lui dire…il la voulait prés d’elle et plus que tout il l’acceptait et lui montrait son adoration. Elle lui sourit faiblement peut être même que sur son visage cela ne se voyait pas vraiment puisqu’elle n’avait toujours pas bougé d’un pouce mais dans son cœur la plénitude et tout les questions sur le futur et les risques avaient disparu. Elle avait maintenant, ce soir et a jamais la personne à qui elle donnait sa vie et réciproquement. Ses yeux suivirent September qui s’éloignait lui promettant d’être la demain…mais son corps mit encore quelques secondes avant de réagir puis ses jambes la portèrent en courant jusque lui et ses bras lui encrèrent la taille par derrière. Elle posa sa tête entre ses deus omoplates, ne dit rien pendant un long moment savourant le plaisir et le bonheur de l’avoir de nouveau prés d’elle puis le laissa partir sans un mot.Lily se recoucha le sourire aux lèvres et le reste de sa nuit se passa comme pour une future mariée remplit de joie, d’excitation et de rêve. Le lendemain fut cependant bien plus douloureux. La nuit avait été bien plus courte qu’elle ne l’avait pensé et déjà sa mère était sur le pied de guerre…tout le monde dans le manoir était réveillé personne n’avait été épargné pas la mère de la mariée. Lily se leva surexcitée…C’était le grand jour. La jeune femme c’était faufilé jusque dans la chambre de son témoin. Lorelai était une jeune femme ravissante et Lily l’avait toujours bien aimé c’était son amie même si celle-ci ressemblait à un animal sauvage…Et qu’elle ne montrait que très peu d’entrain. Pour Lily c’était qu’une façade alors souvent elle se montrait véritablement lourde avec elle mais ce n’était pas fait exprès ou avec de mauvaise attention.
Le jeune future mariée avait cogné à la porte de son témoin puis sans réellement attendra une réponse de sa part elle était entré en criant à tu tête : « c’est le grand jour, c’est le grand jour ». Elle ne fit même pas attention à la tête exaspère ainsi qu’aux yeux exaspérer de son vis-à-vis. « Tu te rends compte qu’aujourd’hui sera le plus beau jour de ma vie. Aller debout faut que tu viennes m’aider à me préparer et puis j’ai besoin de ton soutient. »
*c’est elle qui va avoir besoin de soutien avec toi, qu’est ce que tu peux être saoulant quand tu t’y mets…Oh aller arrête de jouer les rabats joie tu te maries aussi non ?...oui mais ce n’est pas une raison pour casser les oreilles de tout le monde et puis on a le temps c’est pour dans l’après midi*
« Aller, aller avant de m’habiller il faut –sort sa liste- vérifier les commandes, les places, les pièces monter, les robes et les costumes, que tout le monde connait son rôle…Tu vois on a des milliers de choses a faire ce matin Lorelai….-la tire par la main à l’extérieur de la chambre-*Lily-Roze traina la pauvre jeune femme ainsi que sa mer dans toutes les pièces s’assurant du bon rendement et surtout de la bonne tournure des événements maintenant qu’elle avait le cœur léger tout lui semblait plus drôle et fascinant et tout le monde en faisait les frais. Alors qu’elles remontaient tout les trois jusque dans la chambre de Lily celle-ci rêvait à ce qu’elle serait dans les quelques heures et c’est le sourire aux lèvres qu’elle pénétra dans la pièce. On l’aida à enfiler son jupon et sa jupe mais juste avant de mettre le corset elle ne vit pas sa jeune témoin se faire la malle avec un grand soulagement et bonheur. Rester seule avec sa mère Lily se regardait dans le miroir c’était comme les comptes de fées et les histoires de princesse. Mary ne cessait de lui répéter qu’elle était magnifique.- Spoiler:
Sa mère se posa en face d’elle les larmes aux yeux. Lily lui souriait avec autant d’émotion qu’elle ne laissait paraitre. Lentement sa mère l’embrassa sur les deux joues puis mis ses mains dans les siennes et esquissa un sourire.« Tu sais que je perds mon bébé à jamais aujourd’hui….tu es vraiment merveilleuse…tu es une jeune femme dont tout mari peu rêver et je suis sur que malgré tout September sait ce qu’il a et ce qui consent à protéger…il t’aime et tu l’aimes les bases de votre relation est celée reste maintenant à vous de construire la vie qui va avec….
Mais ma petite Lily j’ai tout confiance en toi…je sais que tu ferais de ta vie…un rêve pour toi et pour ton mari… » Elle la serra des ses bras et des larmes de joie et d’émotion coulèrent le long de ses joues. Ce que venait de dire sa mère l’avait beaucoup ému et toucher. Sa mère la quitta pour se changer et la jeune femme se mit en route…enfin plutôt en cherche de Lorelai… elle fit tout les pièces de la maison soupirant de ne pas la trouver et se désespérant elle même. Elle croisa quelques convives qui lui firent remarquer qu’elle était magnifique et qu’il avait hâte d’être à la cérémonie. Celle devait commencer dans quelques temps.
Lorsqu’elle entra ou plutôt sortit dans le jardin elle vit que beaucoup de personne qu’elle aimait était déjà la à l’attendre. Elle regarda et croisa le regard de Lorelai et fut soulager de la voir déjà parmi les inviter puis son regard se posa sur son professeur préféré enfin grâce à qui elle sait manier l’art des potions avec autant de soins puis plus loin un rouquin qui semblait être Charlie et qui se dirigeait à la hâte…une jeune femme habiller de rose...ses parents…frères et famille…Samuel…et un jeune homme qui lui ressemblait.*Oh tient Samuel quel bonheur…Veux tu bien te tenir….oh ca va mais regarde quand même c’est Samuel…oui, oui je vois*Ravie de le voir malgré ce qu’elle disait elle lui adressa un beau sourire puis son regard se porta sur la famille Stones elle était plutôt contente des le voir. Son regard semblait passer chaque convives à la loupe alors que son sourit de pur béatitude était fixer sur son visage. Mais son cœur manqua un battement lorsque son regard croisa le bleu azure de l’objet de ses pensées. Lentement elle s’avança vers lui c’était comme un besoin irrépressible de se trouver prés de lui et peu importe si le marié ne devait pas voir la mariée avant la cérémonie. Elle s’avança jusqu'à lui en souriant son regard dans le sien ne le lâchant pas d’une seconde oubliant même les gens autour d’eux….« Tu es la…enfin » |
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Ξ Sujet: Re: Mariage September et Lily (04/07/95) [Ouvert à tous] Sam 29 Déc - 2:13 | |
| Belle mâtiné de juillet, Charlie était au terrier ou il passait quelques jours auprès de ses parents et de sa famille. L’ambiance était un peu tendue ces derniers temps si bien que le pauvre Charlie avait la tête préoccupé…tranquillement il c’était lever, avait prit son petit déjeuner…puis était allé faire une petite partie de quidditch avait d’être interpeler vers midi par sa mère. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi lui devait rentrer et donc continua à s’amuser. Vers 13h une voix effrayante hurla :
« Charlie WEASLEY …. »
Le pauvre jeune homme tellement surprit tomba sur son balai pour s’étaler de tout son long la tête la première. Il entendit au loin les cris de sa mère, le traitant comme a son habitude d’inconscient et de potache. Le jeune homme mit un certain temps avant de se redresser un bosse énorme avait poussé sur sa tête et il avait l’impression d’être passé sous un camion moldu. Alors qu’il marchait en titubant légèrement, les cris de sa mère semblait résonner dans sa tête.
« TU n’as pas honte c’est pas comme ca que je t’ai élevé –lui tire l’oreille et le secoue comme un prunier- tu devrais être au mariage depuis déjà une heure… »
« Aie, aie mais arrête tu me fais mal…et puis de quoi tu me parles quel maa….Oh merde alors….elle va me tuer…lâche moi maintenant elle va me tuer… »
« Oui et elle aurait bien raison…file… »
Charlie monta les escaliers quatre à quatre manquant de nouveau de se prendre le mur en arrivant en haut se rattrapant de justesse. Comme tout bon Weasley, le jeune éleveur de dragon retourna ou plutôt dévasta sa chambre avant de mettre la main sur son costume de pingouin comme l’aime à l’appeler Fred et Georges. Il enfila sa chemise boutonnant mardi avec lundi avant de se rendre compte que son sort pour lasser ses chaussures avait justement croisé les lacets et pour finir que son nœud de cravate était fait à l’envers….c’était comme ca avec Charlie la précipitation frôlait les catastrophes. Il se dépêcha de remettre tout en ordre en soupirant voyant déjà la colère de Lorelai éclater comme celle de sa mère sans oublier ce qui allait l’attendre en rentrant en Roumanie.
Arriver au dehors du terrier il remercia tout de même sa mère avant de visualiser le domaine des Silverstone. Dans sa précipitation il faillit s’emplafonner un platane qui se trouvait non loin de la piste d’atterrissage. Rapidement il se précipita à l’intérieure du manoir, il chercha en vain le silhouette blonde qu’il aimait tant mais qu’il essayait de cacher enfin si c’était possible. Il ne savait pas pourquoi mais à chaque fois qu’il se retrouvait avec elle il était comme un petit garçon…il bégayait, se tordait les mains et faisait la carpe…très tendant chez lui d’ailleurs la regarder la bouche ouverte…la gorge sèche et le cerveau embrumer. Il ne montrait jamais le meilleur de lui même pourtant c’était un gryffondor.
Ne la trouvant pas, il sortit du coté de la fête..ca première impression fut que c’était la jungle et autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Il parcourut des yeux la foule…puis aperçu enfin….
*LA VACHE LES FLEURESSSSSSSSSSSSSSS…monstrueux…*
De loin le jeune homme était mort de rire, il aperçu a coté d’elle le célèbre professeur enfin terreur des cachots le contraste était tellement saisissant qu’il en eut des crampes de rire. Il s’avança d’abord lentement essayant de reprendre son souffle et son sérieux. Mais c’était peine perdu il s’avança le rire aux lèvres, la bosse au front et un peu précipitamment il s’arrêta devant eux.
« Je..ahah…suis euh désolé j’ai pas d’excuse ahaha…mais tu es ravissante…ahahah avec toute ses fleurs….Oh Sevi…euh Severus pardonnez moi je vous avait pas vu…c’est le contraste…vous comprendrez bien sur…Tu m’attends depuis longtemps…. »
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Ξ Sujet: Re: Mariage September et Lily (04/07/95) [Ouvert à tous] Dim 30 Déc - 11:34 | |
| "Je te dis que j'en trouverai un ! Je te le jure, Septy !".
"Oh oui enfin, personne ne voudra toute façon...".
"De quoi tu parles ? C'est ton mariage, ils viennent tous pour toi ! Dans le lot je vais bien finir par trouver quelqu'un qui...".
"Ils viennent tous pour moi ?".
Il s'était arrêté et avait ainsi brusquement posé ses mains sur les épaules de sa jeune soeur. Surprise, cette dernière fixait à présent ses yeux clairs pareils aux siens, une expression troublée assombrissant légèrement son visage. Elle reprit :
"B-bien sûr, allons ! On marie pas Kennedy non plus… ».
« Elle est nulle ta blague… ».
Puis il se détacha d’elle, la prenant quand même par la main et la tirant un peu plus vers le buffet et les chaises qui avaient été installés. Le jardin, l’arrangement floral et décoratif était un ravissement, si bien que September en convint que les Irlandais avaient, non seulement, bon goût pour la musique –vive U2 !- mais en plus un goût certain en matière d’ornementation. Le jeune écrivain se prit même à sourire… certes il n’avait vu ce paradis que la nuit et, à présent, il se révélait avec tous ses feux à ses yeux. Lily avait eu raison ! Le mariage devait se dérouler en été, pas en automne comme lui l’aurait souhaité. Le vert des feuilles, ses fleurs écloses et de toutes les couleurs étaient un réel ravissement.
Il poursuivit, saluant d’un signe de tête les personnes qui venaient d’arriver. Il remarqua notamment quelques uns de ses élèves puis d’autres qui, manifestement, n’avaient pas pu s’empêcher de venir à la fête. Quint espérait juste que ce ne serait pas pour en faire plus tard la critique à leurs camarades absents… enfin… Kitty, quant à elle, était toujours pendue à son bras comme de peur qu’il ne s’envole. Son grand frère la resserra contre lui tout aussi instinctivement et évolua à travers la foule grandissante. Il s’arrêta notamment devant un élève qu’il avait souvent eu l’occasion de croiser et s’approcha ainsi de lui et du jeune garçon à ses côtés. Orson, Nelson ou quelque chose dans le genre… il le savait à Serpentard mais savait aussi, par ses élèves féminines, qu’il était très doux, calme et… particulièrement « craquant ». Comme de juste et afin de paraître le plus courtois possible, September leur tendit un sourire bienveillant. Le plus grands des fils, quant à lui, n’attendit pas cette intention et partit, laissant son jeune frère seul avec lui… Légèrement troublé, l’écrivain papillonna des yeux et se tourna vers… Gibson, ah ça y est ! Ca lui revenait ! Raphaël Gibson !
*Gibson… comme Mel Gibson, Sept’ ! Là, moyen mémotechnique super !!*
« Monsieur Gibson, souffla-t-il tout en s’inclinant, c’est pour moi une très grande joie ainsi qu’un réel honneur que de vous avoir parmi nous ! L’on n’aurait pu espérer visite plus agréable…
J’espère sincèrement que vous vous amusez et que le buffet est à votre goût ! Je vous invite à vous restaurer autant que vous le souhaiterez ! ».
Il coula un bref regard par-dessus l’épaule de l’adolescent pour voir quels autres invités étaient déjà arrivés. Il n’en connaissait pas la plupart mais, curieusement, en reconnut certains… dont deux qu’il n’aurait jamais cru capables de venir ici. Son visage blêmit et il déglutit, marquant un regard sidéré.
« Severus Rogue à mon mariage… c’est pas croyable… », il détourna ensuite son regard et offrit un nouveau sourire poli au Serpentard.
« J’espère que vous arriverez à trouver certains de vos amis dans la foule ! –il lui tendit un bref clin d’œil- cherchez bien, ils doivent pas être bien loin ! Si je tombe sur l’un d’entre eux je pourrais lui dire où vous êtes si vous voulez ! ».
Puis il courba le dos à nouveau dans une grâce et un maintenu qu’il ne se connaissait pas. Certes, il faut dire que le costume aidait : un grand smoking en queue de pie qui gardait les charmes des siècles passées sans pour autant faire trop sorcier. September resserra la main de sa jeune sœur dans la sienne, laquelle sourit à Raphaël tout en lui tendant un dernier signe de main.
« C’est un jeune homme très agréable… ».
« Je sais, marmonna Quint dans sa barbe – il semblait chercher quelque chose du regard, il l’est ! ».
Puis il s’arrêta net, considérant la foule un instant, absent et sourd aux considérations de sa petite sœur qui, pourtant, essayait pour tous les moyens de se faire entendre. Elle réussit cependant à le sortir de sa torpeur en hurlant son nom à son oreille. Surpris et agacé, il s’était ensuite tourné vers elle afin de lui répondre et avait ainsi perdu la trace de la personne qu’il recherchait…
« T’es souvent dans les nuages comme ça ? Tu devrais consulter… ».
« Non… non je ne le suis pas souvent… -il la saisit par la bras afin qu’elle avance- ne perdons pas de temps, allons-y ! ».
« Perdre du temps pourq… aie ! mais Sept’ ! ».
Inlassable, imperturbable, le jeune homme fendait la foule, grimaçant à chaque fois qu’on venait à le serrer de trop près. Bien que certaines blessures de son corps avaient disparues, d’autres demeuraient toujours présentes et vivaces, lui infligeant de longues et lancinantes douleurs à chaque contact. Quint se mordit la lèvre, allant progressivement vers l’autel.
« Septy, lâche-moi ! Je suis restée trop longtemps avec toi ! Je dois encore te trouver un témoin et maman et papa attendent et… ».
A ces mots, il fit brutalement volte-face, tendant un regard douloureux et aigu à Kitty. Cette dernière s’arrêta, surprise et troublé qu’il la regarde ainsi.
« Maman et papa sont ici ? Prononça-t-il d’une voix sourde, ils sont ici ? ».
La jeune femme se dandina d’un pied sur l’autre, soudain très mal à l’aise. Elle porta ses petites mains comme dans une prière, habitude qu’elle avait prise lorsqu’elle devait dire quelque chose d’important… ou de gênant. Elle porta ses mains à sa bouche.
« Euh, Septy, ils… enfin, ce sont nos parents ! Ils ont tenu à venir, j’ai pas pu le leur cacher ! ».
L’autre soupira, passant une main dans ses cheveux tout en hochant la tête. Elle répliqua, un ton au-dessus.
« Oh allez, Sept !! Tu vas te marier ! Leur fils, leur grand fils, va se marier ! J’aurais pas pu ne pas leur dire même si je l’avais voulu et… ».
« Tu sais qu’ils me détestent… tu sais qu’ils détestent le monde dans lequel je vis et qu’ils détestent ma condition ! ».
« Septy… ».
« Ils me détestent parce qu’ils croient que je fais partie d’une secte !! C’est pas beau ça ?! ».
Il avait écarté les bras, s’était jeté sur elle comme s’il avait voulu la manger. D’instinct, Kitty s’était reculée, éminemment surprise par la réaction viscérale et immédiate de son grand frère. Ce dernier s’était exclamé tellement fort que certaines personnes s’étaient retournées sur eux. September remarquant ce malaise, se rengorgea et se tint plus droit afin de ne laisser rien paraître. Il poursuivit, d’une voix toujours aussi mauvaise :
« Je me demande même comment ils ont pu accepter… ».
« Tout simplement car ce sont tes parents, Sept ! ».
Il leva les yeux au ciel, exaspéré, les bras croisés sur sa poitrine. Cette fois-ci se fut à Kitty d’être plus venimeuse :
« September ! Papa et maman t’ont toujours aimé et ont toujours été là pour toi. Ils t’ont toujours hébergé et, dès que tu avais le moindre problème, ils étaient là pour toi à te porter secours ! ».
« Encore heureux qu’ils m’aient hébergé, je suis quand même leur fils… ».
La jeune femme ouvrit la bouche et perdit un regard scandalisé et outré dans le bleu de ses yeux.
« Je… j’arrive pas à croire que tu puisses dire des choses pareilles… C… ça me dépasse… ».
Un long et pénible silence se fit. Kitty passa sa main sur son visage, boudant le regard peiné de son frère.
« Je suis navré, Kit’… ».
« Ca tu peux –elle resserra ses bras contre elle-… tu peux, September… ».
Le jeune homme se mordit la langue. Il détestait quand sa sœur l’appelait par son prénom entier car il savait pertinemment ce que cela voulait dire. Elle laissait sa sympathie et son enthousiasme florissant pour ne plus se préoccuper que des remontrances et des remarques acides qu’elle pouvait lui faire –à la manière d’un petit garçon que l’on s’efforce de corriger. Et, malgré l’écart qu’il y ait eu entre leurs deux âges, Kitty n’hésitait pas à endosser ce rôle, à prendre sur elle pour le raisonner. September avait toujours considéré que c’était à lui de lui montrer le Droit Chemin, de lui apprendre… Mais, par certains attraits que sa propre vie prenait, Kitty se retrouvait à lui faire la morale, cette fois plus que les autres ! Mais que lui arrivait-il pour qu’il soit si à fleur de peau ?
Dans un mouvement doux et frissonnant, September se saisit d’elle et la prit dans ses bras. Kitty se raidit au premier abord puis se laissa faire, levant ses propres petites mains le long du dos de son grand frère. Elle s’abandonna, le serrant aussi fort qu’elle put.
« Qu’est-ce qui t’arrive, Septy ?, souffla-t-elle, qu’est-ce qui se passe ? ».
Mais le jeune homme garda le silence et, comme pour entretenir ce mystère qui l’englobait, il se contenta de la serrer à son tour, lui rendant une dernière étreinte avant de se détacher d’elle.
« Ils doivent t’attendre, ne les fais pas patienter trop longtemps… ».
Elle posa une main sur sa joue, éperdue, frissonnante.
« Allez ! –il désigna un endroit, au hasard, du menton- hop ! File donc ! ».
« Je t’adore, Septy, tu le sais ? ».
Il offrit à ses yeux égarés un sourire doux et réconfortant –le même qu’il avait lorsque Kitty s’inquiétait les soirs où il était l’objet de conflits familiaux. La jeune femme ne put taire un autre frisson…
« Je sais que tu m’adores et je t’adore aussi, Kitty. Allez ! File les chercher ! ».
Elle hocha péniblement la tête puis se recula de quelques pas sans cesser de le regarder –ce sourire douloureusement insupportable toujours peint sur ses lèvres. Elle finit par se détourner, mal à l’aise… |
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Ξ Sujet: Re: Mariage September et Lily (04/07/95) [Ouvert à tous] Dim 30 Déc - 11:34 | |
| La lumière qui avait investi le visage du jeune écrivain à cet instant-là s’éteignit aussi rapidement qu’elle avait tourné le dos. Ses traits redevinrent mornes, fatigués, grossier enchevêtrement de chairs pâles et grises qui ne lui donnait plus qu’une expression lointaine, détachée… pour ne pas dire uniforme. La mort y avait trop longtemps planée et semblait avoir emporté ce qui lui restait de candeur et de vivacité. Dépité et fatigué, September hocha la tête puis continua son chemin…
Il croisa la famille Stones et reconnut Aelita. Il ne fit aucun geste afin d’attirer son attention de peur que les siens ne lui fassent une quelconque réprimande. Elle était à un mariage sang-mêlé et c’était déjà beaucoup lui demander…
Et c’est ainsi que, sans s’en rendre compte, il retrouva son ange. La sienne, SA Lily, celle pour laquelle son cœur battait toujours ! Celle pour laquelle September tenait bon ! Elle était sublime, magnifique, époustouflante. En réalité, il n’y avait pas d’autres mots pour exprimer à quel point elle pouvait être divine dans cette robe blanche, virginale.
Et, comme le grand émotif qu’il avait toujours été, il se laissa aller aux larmes, tâchant par tous les moyens de les cacher. Après ce qu’il avait traversé, c’était un peu comme voir un chérubin descendre du Ciel pour panser ses blessures. Instinctivement, il se rapprocha d’elle et posa ses mains sur ses bras nus et fins.
« Tu es la…enfin », souffla-t-elle aussi émue que lui.
Il lui sourit et ne sut déterminer si c’était sincère, touché ou mélancolique. Toujours fut-il que c’était son sourire, sa signature… Libre à elle de l’interpréter comme bon lui semblait. Il avait envie de lui parler, de lui dire tout ce qu’il gardait sur le cœur, de lui montrer à quel point il l’aimait et à quel point il avait attendu leurs retrouvailles. Mais il fut incapable de prononcer autre chose que :
« Oui, je suis là… me revoila ! ».
Ses yeux se portèrent sur la foule au moment où il la serra dans ses bras et il les considéra de long en large, comme pour appuyer ses propos, montrer qu’il était de retour pour elle, qu’il ne l’avait jamais oublié. Car September Quint n’abandonnait jamais personne…
Ses mains parcourent la peau de Lily aussi sûrement qu’il la tenait dans ses bras. Il voulait s’assurer qu’elle n’était pas un mirage, qu’il l’avait devant elle par cette chaude matinée d’été et par ce jour béni entre tous. C’était nécessaire, vital… il fallait qu’il se rende compte que la seule personne sorcière l’aimant était à ses côtés. Sinon, autant se noyer !
Il ne voulait plus s’en défaire mais la raison l’incita à la relâcher… ce qu’il fit sans la contredire. Ses mains toujours posées sur ses épaules, il hasarda un bref sourire sous ce masque affligé et épuise qu’était devenu son visage.
« Quand commençons-nous ? Souffla-t-il, tous les invités sont-ils là ? ».
Et il balaya à nouveau la foule du regard, ne parvenant pas à effacer une lueur étrangement méfiante.
« Nous ne pouvons pas commencer la cérémonie tant que personne n’est là… ».
Il en revint brusquement à elle tandis qu’une pensée venait à le traverser. Comme sous le coup d’une décharge, ses doigts fins et longs se resserrèrent sur sa peau. Il continua, dans un souffle perceptible d’elle seule :
« Lily, écoute-moi bien, c’est important !
Ma sœur, Kitty Quint, est présente. Mais mes parents le sont aussi ! Ils ont tenu à venir bien que j’aie défendu ma sœur d’en dire le moindre mot… Elle s’est sentie obligée de le faire.
Surtout, ma chérie, promets-moi de ne pas prendre garde ! Ils sont protestants et incroyablement conformistes ! Ils sont… -son regard chercha ailleurs l’espace d’un instant- persuadés que nous faisons tous partie d’une secte et que je les ai rejoins, dans le Mal, depuis des années, enfin… ça serait trop long à t’expliquer !
Alors, garde à l’idée qu’il faut que tu restes toi-même ! Ne te sens pas obligée en leur présence… De toute manière, ils ne sont pas les bienvenus ! ».
Son regard se fit aigu et éminemment froid, une lueur mordante nimbant ses pupilles claires. On eut dit quelque fantôme prêt à vous hanter, reflet mort du jeune homme de 33 ans qu'il avait été... Il poursuivit dans ce souffle toujours aussi bas, grondant :
« Et laisse-les croire que nous venons tous d’une secte… sincèrement, ils ne méritent pas d’en savoir plus sur nous autres !
Tu m’as compris, chérie ? ».
Il porta à son menton quelques doigts afin de lever davantage son regard vers le sien.
« Tu m’as compris ? ». |
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Ξ Sujet: Re: Mariage September et Lily (04/07/95) [Ouvert à tous] Dim 30 Déc - 19:27 | |
| Observation, minutie, concentration. Voici les trois mots qu'Apophis Sykes s'était fixé pour sa mission tout en se promettant de ne pas s'en détourner. Il avait fort à faire et surtout beaucoup à donner afin de regagner les faveurs de son Maître. Monsieur Scrimgeour, depuis sa défaite avec Rabastan, se montrait plus qu'acide en sa présence et rechignait à devoir affronter les journalistes et diverses rumeurs quant au nouvel échappé d'Azkaban. Et tout ceci par sa faute...
Apophis saisit à la volée un petit four sur l'un des plateaux du buffet et l'enfourna dans sa bouche, mâchant la bouche ouverte et tendant un regard de profond dédain à quiconque lui lançait le moindre regard. Pour ce jour, l'Auror blond avait tenu à être discret sans pour autant perdre ses propres habitudes. Ainsi avait-il discipliné sa coiffure hérissée pour revenir à quelque chose de plus classique : il les avait peigné en arrière en une raie sur le côté, un peu comme il faisait étant plus jeune, à Serpentard, et les avait fixé avec de la brillantine. Pas un cheveu ne dépassait de l'assemblage... Il avait aussi opté pour une tenue décontractée et de bonne coupe, une de ses nombreuses fierté : une robe dans les tons bleus et clairs, scindée par une grande cape brodée d'argent. Ainsi il se fondait dans la masse sans pour autant jurer par une trop grande opulence de luxe et de détails.
Sykes passa le coin d'une serviette sur sa bouche et tendit un bref regard alentours. Il était venu ici afin d'observer Quint, de déceler la moindre faille chez lui et espérait plus que tout le voir avant que la cérémonie ne commence. Qui sait ? Peut-être pourrait-il le coincer dans un coin et lui faire avouer son fait... Rabastan n'avait pas eu l'extrême obligeance de lui fournir la moindre preuve tangible. Il n'avait que sa parole... Le jeune blond au regard angélique coula un léger sourire en direction du jeune femme rousse qui le lui rendit à la sauvette pour ensuite s'éloigner. Il savait que l'autre empaffé de Quint avait une soeur... Etait-ce cette jeune femme ? L'Auror ricana et se contenta de s'adosser à un mur.
*Et personne pour faire la conversation, songea-t-il sur une moue d'adolescent morose, personne pour me parler de choses diverses et variées, personne pour m'entretenir des uns ou des autres en toute impunité...
Quel dommage que Lola ne soit pas là ! Elle s'en serait donnée à coeur joie !*.
Ses yeux clairs s'attardèrent alors sur une personne qu'il n'avait pas encore vu de la matinée et à laquelle il ne s'attendait vraiment pas. Un mince sourire se traça sur ses lèvres charnues.
"Surtout enceinte jusqu'aux yeux, reprit-il, elle en aurait fait jaser plus d'un... une en particulier !".
La jeune femme aperçue parlait à bâtons rompus à un homme reconnaissable entre mille. Grand et le seul à être habillé en noir -tiens, il aurait dû y penser lui-même !- ce dernier l'écoutait sur un joli sourire feint, opinant du chef à chacune de ses paroles. Il semblait les boire tout en étant absent...
"Ca c'est du Severus tout craché ! -Sykes étouffa un gloussement- Vil petit crotale, tu n'en rates pas une !".
L'Auror se tenait légèrement en retrait de la foule et suffisemment en hauteur pour avoir une belle vue d'ensemble. Rien de tel pour repérer Monsieur je-suis-un-moldu-mais-je-me-soigne ! Scrimgeour aurait été fier de lui ! Il fallait qu'il le soit... Au même instant, les deux compères se dirigèrent vers un autre buffet où était disposé tout un petit service de coupes en verre ainsi qu'un gigantesque bol de punch. Sous l'impulsivité, c'est Rogue qui s'y dirigea le premier, suivi immédiatement par Lorelaï. Apophis arqua un sourcil songeur.
"A ce point là ? Est-elle aussi désespérée ? La pauvre enfant...".
Et là ce fut plus fort que lui ; son petit gloussement aigu d'enfant démoniaque s'éleva de sa gorge et partit en de petites salves qui firent se retourner les quelques invités présents à côté de lui. Sykes, écarlate, musela son rire singulier et entreprit de descendre les rejoindre.
*Au diable, September !! J'ai le droit de m'amuser aussi ! Et puis, ces deux-là ne valent-ils pas tous les Mangemorts du monde ?... Surtout un en particulier !*.
Il voulut les contourner de manière à s'approcher exclusivement de Lorelaï lorsqu'un grand dadet aux cheveux carotte se présenta face au couple improvisé, les saluant tous deux dans de grands éclats de rire. Apophis grimaça, lançant un regard perfide en direction du pauvre garçon qui n'avait de cesse de s'excuser sous son fou rire. Il le contourna, restant à distance, à la manière d'un fauve jaugeant sa proie.
"Tu ne m'as pas oublié, j'en suis sûr, marmonna-t-il sans la quitter des yeux, en tout cas, moi, je me souviens toujours de toi !
Ma divine, ma sublime...
...Lorelaï !".
Puis, dans un dernier déhanchement, évitant de justesse un des serveurs, Apophis jaillit sur sa gauche et se saisit de son épaule tandis que Charlie continuait à jaqueter.
"Bonjour, trésor ! Coula-t-il d'une voix suave, tu te rappelles de moi ?".
Il posa ses deux grosses mains le long de ses bras et rapprocha la demoiselle vers lui sur un sourire carnassier. Leurs poitrines se frolèrent et leurs joues se touchèrent avant que Sykes ne pose un baiser éperdu et passionné sur ses lèvres. Il était sur elle, la pressant contre son corps, grand, immense, comme un ogre prêt à la briser tandis qu'il se penchait graduellement comme pour la faire tomber. Sa langue caressa l'espace d'un instant le rose charnu de ses lèvres... il ferma les yeux...
Apophis se retira sans autre forme de procès, humectant les siennes d'un air savant de consommateur. Son corps s'éloigna du sien mais son bras resta tendu, posé derrière son dos. Il reprit à l'attention de la petite assemblée.
"Charmante petite réception, vous ne trouvez pas ? Tout y est ! Du gros noeud rose au bouquet de fleurs assorti sans oublier la dentelle blanche et criarde ! C'est splendide et tellement à la hauteur de Quint et de son épouse !".
Il posa une main sur ses lèvres, retenant un brusque rire, ses grands yeux d'enfant commençant à briller... Il poursuivit, se tournant brusquement vers Charlie, un grand sourire de requin barrant son visage jouflu.
"Mais je crois manquer à mes manières... nous n'avons pas été présentés, j'en suis navré -il coula un regard acide à Lorelaï avant de tendre sa main vers le jeune Gryffondor-. Apophis Sykes... of Woodbury. Fils de feu Montgomery Sykes et d'Honoria Sykes of Woodbury, pour vous servir !".
Ses doigts éfleurèrent un instant ceux de Charlie comme de peur qu'il ne se salisse de l'avoir touché...
"Auror de profession, continua-t-il en lançant un long regard à Severus, et tout disposé à servir les siens, et ce dans n'importe quelle situation !
Mais ne parlons pas de malheur et buvons ! -il passa devant Lorelaï, se dirigeant vers le punch- Aujourd'hui est un grand jour... à marquer d'une pierre blanche !".
Puis il servit quatre coupes à ras bord, observant avec un sérieux dédain l'homogénéité du mélange... Il poussa un soupir discret, maudissant le traiteur ainsi que sa gaucherie, avant de se retourner vers les autres, deux verres dans les mains.
"Blanc, couleur virginale ! La couleur d'un amour pas encore consommé ! Il y en a partout, comme je disais, des dentelles aux fleurs ! -il tendit les coupes à Lorelaï et à Charlie- A croire qu'il est essentiel de crier que rien n'a encore été fait entre Monsieur Quint et Miss Silverstone. Cela dit, en toute honnêteté... -et il offrit la sienne à Severus- je la comprends aisément, il faut avoir faim !".
Puis il leva la sienne à hauteur de son visage, ses yeux bleus et troublants se perdant dans les leurs.
"A une union durable et à l'épanouissement de leur relation...", souffla-t-il d'une voix sinistre. Il musela un dernier rire puis en avala le contenu cul sec...
Une fois ceci fait, il reposa le verre sur la table et fit à nouveau volte-face vers son auditoire. Ses yeux le piquaient un peu et sa gorge était en flammes. Il papillonna des paupières, l'une restant coincée et battant à tout rompre. Il dut donner un furieux coup contre sa tempe afin de la faire cesser...
"Quoiqu'il en soit, me voila en charmante compagnie ! -il glissa lentement vers Lorelaï, se plaquant un peu plus contre elle- Une demoiselle endimanchée, un ancien "camarade" de classe qui, semble-t-il, a su faire un effort au point de vue capilaire et un... illustre inconnu mais que je reconnais comme étant, visiblement, un Weasley !
C'est le gentil collègue dont tu me parlais tant, ma douce ? Celui qui joue avec les dragons ?".
Il ricana puis passa derrière elle, plaquant son dos contre son torse tandis que ses gros bras venaient à lui bloquer passage. Les longues et énormes pattes d'Apophis vinrent à s'étaler sur le ventre de la belle. Il cala doucement sa tête sur son épaule.
"Attention, fiston, à trop jouer avec le feu l'on est le premier pris !".
Et il lui décocha un clin d'oeil juste avant de se resserrer contre Lorelaï, ses lèvres pendues à son oreille...
"Tu peux pas savoir à quel point tu me fais t**quer, Lorelaï...
Il y a quelque chose d'obscène et de vulgaire en toi pas franchement dégoûtant... Je sais pas. Peut-être est-ce ta façon de considérer la Terre entière ?
Tu sais, tu accompagnes toujours mes nuits en solitaire ! Dieu sait qu'elles sont rares...".
Puis il la rejeta, relâchant son étreinte, levant les mains comme pour attester qui ne l'avait jamais touchée...
"L'innocence même et la pureté, cette jeune enfant ! Tu ne trouves pas, Weasley ?
Oh, il y a sûrement en elle quelque chose de démoniaque, de mortifiant qui te ferait te mettre à genoux à ses pieds ! -il augmenta la portée de sa voix-.
Hein, Weasley ? N'est-elle pas tout à fait DESIRABLE ??!".
Apophis considéra le petit rouquin sur un regard survolté, aux portes de la démence. Ses grands yeux bleus brillaient d'une lueur flamboyante, comme s'il avait été possédé par quelques démons, désincarnant son visage angélique et son corps pour lui donner l'apparence d'un monstre terrifiant. Sykes passa alors sa langue sur ses lèvres tel un carnassier, se régalant de la mine décomposée que pouvait afficher les deux compères. Il reprit :
"Fais gaffe à toi, petit Weasley ! Fais bien gaffe à toi !
Il est de ces femmes dangereuses qui préfèrent essayer plusieurs échantillons avant de faire leur choix ! Amusant comme manière de faire, tu ne trouves pas ?".
"Oui, tu l'auras deviné, mon cher Charlie !
Je suis le premier... mais pas encore le dernier et, crois-moi, je n'ai guère l'habitude de lâcher prise !".
Il offrit alors à Lorelaï un sourire sanglant, dérangeant à souhait.
"Et comment va ton grand-père Lorelaï ? Pas encore dans le corbillard, ma chère ? Ou est donc l'oseille scrupuleusement caché ? Dans une armoire, un oreiller, sous le matelas ?
A quand tes mains rougies de sang, Weasley ?".
Et il leva les siennes en guise de démonstration tandis qu'un rire glabre et atroce montait du plus profond de sa gorge, tordant son visage en un masque hideux. Ses pupilles infiniment bleues s'allumèrent brusquement, comme si une force extérieure venait de pénétrer l'esprit du fils maudit des Sykes...
"Un coup de rasoir et hop ! le tour est joué, fiston ! Souffla-t-il de sa voix d'outre-tombe, c'est si facile !". |
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Ξ Sujet: Re: Mariage September et Lily (04/07/95) [Ouvert à tous] Lun 31 Déc - 2:41 | |
| Lorelai avait presque quitté son ancien professeur quand Charlie arriva et se moqua ouvertement de sa robe, la jeune femme ne réagit pas du tout car, elle n’aimait pas non plus cette tenue. Elle écarquilla cependant les yeux quand l’ancien Gryffondor appela Severus, Sevi, il dit à son ancien professeur de potions qu’il ne l’avait pas vue du au contraste des tenues. Charlie demanda ensuite à la jeune femme si elle l’attendait depuis longtemps.
- Non pas du tout… à peine une heure… ou peut-être deux mais, je sais que la ponctualité n’est pas votre fort dans ta famille, lui dit-elle sur un ton des plus sérieux.
C’est alors que la jeune femme entendit une voix qu’elle aurait aimée avoir oubliée, elle se retourna pour voir l’Auror qui lui faisait face. L’homme lui demanda alors si elle ne l’avait pas oubliée.
*Comment pourrais-je jamais oublier une enflure de son genre ? Me rejoindre dans ma chambre juste pour une seule chose… Je n’avais jamais eu l’occasion de voir un muffle en vrai… J’aurais dû prendre mon appareil se jour là pour le photographier et le mettre dans mon album des bestioles en voies d’extenssions (ndl : à ne pas confondre avec les animaux en voies d’extinctions)*, pensa-t-elle en le regardant.
Car, pour lui c’était sûr qu’elle ne l’avait pas oubliée et que lui en tout cas se souvenait toujours d’elle il l’appela ensuite ma divine et ma sublime en finissant par son prénom.
*Il en fait pas un peu trop là ?*, se demanda-t-elle en regardant Charlie qui commençait à avoir ses oreilles légèrement rouge et elle voyait ses poings se serrer.
La jeune femme n’avait encore jamais vue l’ancien rouge et or en colère et elle espérait ne jamais le voir mais, si Sykes continuait sur cette voix elle allait finir par voir un Charlie tout à fait différent de celui qu’elle connaissait. Il se colla ensuite à elle pour la saluer et la surnommer trésor, la jeune femme fit alors une grimace de dégoût tout en adressant un regard désemparé à Charlie. Sykes lui demanda si elle se rappelait de lui.
- Comment le pourrais-je, murmura-t-elle plus pour elle que pour lui en levant les yeux au ciel.
Sykes posa ensuite ses mains le long des bras de la jeune femme pour la rapprocher de lui, leurs poitrines se frôlèrent et avant que la jeune femme n’ait eu le temps de réagir. Il lui vola un baiser, il caressa même ses lèvres de sa langue, alors qu’il avait fermé les yeux elle les avait tenu grand ouvert sous le choc. L’homme se retira mais, garda toujours une main dans le dos de la jeune femme, c’est alors, que Lorelai là lui retira d’un coup sec et lui lança un regard noir qui voulait tout dire.
*Je me demande où est la salle de bain la plus proche… Il faudrait que je me désinfecte les lèvres et peut-être aller vomir, je me demande si Severus n’aurait pas justement ce genre de potions*, se dit-elle en regardant l’homme vêtu de noir.
Sykes reprit alors en demandant si ils ne trouvaient pas que la réception était charmante, il dit alors que tout y était du gros nœud rose au bouquet de fleurs assorti sans oublier la dentelle blanche et criarde… Il rajouta que c’était splendide et à la hauteur de Quint et de son épouse… Tout cela était bien sûr très ironique et c’est pour ça que Lorelai ne laissa pas passer cela.
- C’est vrai que question bon goût tu es mieux placé qu’eux… d’ailleurs c’est pour cela que tu es marié…, dit-elle une fois plus pour elle que pour l’homme qui était juste à ses côtés.
L’Auror se retourna ensuite vers Charlie ce qui ne plu pas trop à Lorelai, surtout avec le sourire qu’il affichait. Sykes se présenta alors de manière très pompeuse en tendant la main à Charlie, elle prit alors la main de Charlie dans la sienne l’empêchant de serrer celle de Sykes. Mais, celui-ci l’avait déjà tendue à Apophis et l’homme réagit comme si celle-ci l’avait salie ce qui ne plu pas non plus à Lorelai.
- Alors je te présente Charlie Weasley, fis d’Arthur Weasley et de Molly Prewett, il s’agit en fait de leur deuxième enfants, Bill étant le plus vieux des fils ensuite survint Percy puis les jumeaux Fred et George, puis Ron et enfin Ginny la petite dernière. Ca te va ou tu veux encore plus de détail ? Sur leur généalogie ? lui demanda-t-elle avec ironie, en tenant toujours la main de Charlie dans la sienne.
L’homme dit ensuite qu’il était Auror de profession et lança un long regard à Severus, puis il ajouta qu’il était prés à servir les siens dans n’importe quelle situation. Lorelai regarda alors son ancien professeur de potions d’un regard interrogateur mais, elle n’attendait pas vraiment une réponse de sa part.
- Quant à Charlie c’est un excellent éleveur de Dragon, si tu veux un jour il te présentera son protéger, je suis sûr que vous devriez bien vous entendre tous les deux vu votre tempérament, lui dit-elle toujours avec ironie.
Sykes reprit en disant qu’il ne fallait pas parler de malheur et il alla alors chercher des boissons en disant que ce jour était à marquer d’une pierre blanche. Il se dirigea alors vers le punch et en ramena quatre coupes de Punch, Severus avait remarqué que le mélange n’était pas bien dosé et c’était donc dirigé vers le banquet pour réparer cette erreur. Donc, une fois que Lorelai eut son verre en main elle le reposa sur la table près d’elle.
- Désolée mais, j’aimerais mieux goûter le mélange de Severus, dit-elle tendit que Sykes déblatéraient encore des imbécillités concernant le mariage de Lily-Roze et de September. On dirait que tu es jaloux de Quint… Je sais qu’il a une vie sociale plus riche que la tienne et qu’il a aussi réussit sa vie sentimental mais, ce n’est pas une raison… Ah tout compte fait en y réfléchissant bien…, si c’est une bonne raison… lui dit-elle avec tout le sérieux du monde.
Sykes leva alors son verre à la hauteur de son visage et déclara à une union durable et à l’épanouissement de leur relation et il le dit sur un ton des plus sinistre et musela un rire puis avala le contenu de son verre d’un cul sec.
- Puisse la même chose t’arriver un jour… oups désolée je ne voulais pas te lancer une malédiction, dit-elle en mettant sa main devant la bouche.
Une fois, que Sykes en eut avalé le contenu de son verre, il reposa celui-ci sur la table et reprit la conversation en disant que quoi qu’il en était, il était en charmante compagnie et il se glissa une fois de plus vers elle et se plaquant même contre elle. Elle tenta alors de reculer et fini dans les bras de Charlie. Sykes demanda alors à Lorelai si Charlie était le gentil collègue dont elle lui avait tant parlé, il rajouta alors encore un surnom de plus ce qui l’énerva encore un peu plus mais, elle garda néanmoins son sang froid.
- Si tu suivais un peu plus la conversation je te l’ais déjà dit !, lui dit-elle sur un ton froid.
Lorelai se dégagea alors un peu des bras de Charlie pensant avoir échappé à Sykes mais, celui-ci plaqua son torse contre le dos de la jeune femme ses bras se refermant sur elle la bloquant. Ses mains vinrent alors se poser sur le ventre de celle-ci et il cala sa tête sur son épaule et il dit tout en regardant Charlie qu’à trop jouer avec le feu on est le premier pris. Lorelai leva les yeux au ciel et se retourna alors vers Severus avec un regard suppliant, elle savait qu’il n’allait rien faire, il aimait voir ce genre de situation où la belle se retrouvait prise entre deux feux.
L’homme lui glissa alors une des choses les plus obscènes qu’elle n’avait jamais entendu, elle ne pensait pas qu’un homme pouvait être aussi grossier en public comme quoi on en découvre tous les jours. Il lui dit ensuite qu’il y avait quelque chose d’obscène et de vulgaire en elle pas franchement dégoûtant, qu’il ne savait pas exactement ce que c’était, il pensait peut-être à la façon dont elle considéré la Terre entière. Bon sang, que cet homme pouvait la répugner au plus haut point, elle se demandait à présent comment elle avait fait pour succomber à son charme. Il en ajouta alors une couche en lui disant qu’elle accompagnait toujours ses nuits solitaires et que Dieu savait qu’elles étaient rares.
La jeune femme sentait qu’en effet l’homme ressentait une forte attirance pour elle si on pouvait parler ainsi… Lorelai aurait très bien pu réagir et mettre au tapis cet homme pourtant si fort mais, elle n’avait pas envie de gâcher le mariage de Lily-Roze par la faute de cet Auror mal léché.
- La boisson ne te va pas du tout Sykes, tu devrais arrêter ! lui conseilla-t-elle en profitant de son relâchement pour aller vers Severus.
Apophis alors reprit en disant de Lorelai qu’il s’agissait de l’innocence même ainsi que de la pureté puis il dit qu’il y avait certainement en elle quelque chose de démoniaque et de mortifiant qui te ferait te mettre à genoux devant elle. Il demanda ensuite à Charlie si Lorelai n’était pas désirable, la jeune femme commençait lentement à avoir peur de la tournure des événements surtout qu’elle sentait la main de Charlie se resserrer doucement sur la sienne. Il lui dit ensuite à Charlie de faire attention et bien attention à lui car, il y avait des femmes dangereuses qui préfèrent essayer plusieurs échantillons avant de faire leur choix. Il lui demanda ensuite si ce n’était pas amusant cette manière de faire. Lorelai ne réagit pas tout de suite car, elle voulait entendre la suite du monologue de Sykes, celui-ci dit alors à Charlie qu’il l’aura deviné que le premier était lui mais, qu’il n’était sûrement pas le dernier et qu’il n’avait guère l’habitude de lâcher prise.
- Je crois que tu rêves éveillé mon cher Sykes, jamais je ne te considèrerais comme un amant ou pire un mari potentiel ! lui dit-elle en le regardant alors qu’elle était maintenant presque dans les bras de Severus et que Charlie commençait légèrement à la tirer vers lui.
Apophis lui demanda ensuite comment allait son grand-père si il n’était pas encore dans le corbillard et où était l’argent qu’il caché scrupuleusement, dans une armoire, un oreiller ou bien si il s’agissait du matelas.
- Mon grand père va très bien, il est toujours en vie et pour ta gouverne son argent est dans un coffre-fort à la banque Gringotts.
Sykes continua sur sa lancée et demanda à Charlie quand est-ce que ses mains allaient elle être rougies par le sang.
- Charlie n’était pas au courant de cela mais, merci Sykes grâce à toi, je n’ai plus besoin de lui dire ça ! lui dit-elle en lui jetant un regard noir.
Apophis en rajouta alors une couche en lui disant qu’un coup de rasoir et hop le tour était joué, c’était si facile.
- Pour qui est-ce que tu prends mon grand-père, il n’est pas né de la dernière pluie et il peut sentir ses choses là venir à des kilomètres avec tous les ennemis qu’il a !, lui dit-elle en lui jetant un regard des plus assassins. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Mariage September et Lily (04/07/95) [Ouvert à tous] Lun 31 Déc - 15:41 | |
| Cependant, son frère était parti un peu trop précipitement et avait réussi l'exploit de disparaître très rapidement parmi les invités. Raaah! Il lui en voulait de le planter là alors que c'était son aîné qui avait absolument tenu à ce qu'il vienne. Jamais il n'aurait dû accepter et se laisser "corrompre"! Un mariage...Il était venu à un mariage....de sang-mêlé par dessus le marché! Qui était le sang-de-bourbe? La Silvermachinchose ou son prof d'études des Moldus?! Mmmmh...son frère n'aurait quand même pas une sang-de-bourbe pour amie? Cette idée aussi loufoque qu'horrifiante traversa son esprit l'espace de quelques secondes...mais en regardant avec plus d'attention les lieux, le domaine sur lequelle il se trouvait, il était impossible qu'il soit chez des moldus. C'était trop...sorcier. Et en voyant le manoir...pas de doute, la mariée était une vraie sorcière. Alors...? Alors ça voulait dire que c'était....attend attend...mais ouiii, son frère venait tout juste de lui dire que pendant un temps Quint avait disparu du monde des sorciers pour se réfugier dans celui des moldus! Quel sorcier sein d'esprit et de sang pur irait donc chez les moldus autant de temps?? Mince alors...son professeur était un sang-de-bourbe! Ce satané amoureux des moldus n'acceptaient vraiment que des bon-à-rien, des indignes d'enseigner dans cette école. Et d'un côté il était déçu d'apprendre ça. Au fond, il appréciait bien ce prof. Ses cours, contrairement à ce qu'il avait redouté étaient intéressants. Pourquoi était-il encore étonné par les décisions de ce vieux fou!
Au même instant, il vit s'approcher de lui....Quint! Arf...Ce dernier lui souriait avec bienveillance. Il ne savait pas trop comment réagir. La seule chose qu'il savait faire dans ce genre de situation, c'était masquer toute forme d'émotion et rester neutre comme s'il avait un autre visage que le sien. Il l'observait tout en essayant de rester poli. Ce n'était pas le moment de foutre la honte au "héro" du jour! Quoi que...non, il préférait s'amuser à autre chose...et bien que Quint soit un sang-de-bourbe, il n'en restait pas moins son professeur et il ne devait pas oublier qu'il allait le retrouver à la rentrée...! Arf...
Quoi? Quint s'approchait de lui mais il avait...entendu ses pensées et sur le coup, Quint avait l'air d'un idiot à ses yeux. *Comme Mel Gibson?* C'est qui ce plouc? Un moldu?! Aaah, comment osait-il le...pffff... Il haussa les épaules l'air las. Parfois, il y en avait certains qui restaient irrécupérables...ça devait être le cas de Quint apparement. Le voilà devant lui...mazette! Il ne pouvait lui tourner le dos et s'enfuir!? Quelle idée aussi de se retrouver à ce mariage. Il n'aurait rien su sur les origines de Quint et aurait pu continuer à l'apprécier pour la qualité de son enseignement, mais...Raah à quoi bon de toute façon!? Ce dernier s'inclina vers lui et s'il n'avait pas l'habitude de masquer toute trace d'émotion de son visage, on aurait pu voir Gibson ouvrir des yeux tels des soucoupes. Son professeur s'inclinait devant lui...il aurait tout vu! Non pas qu'il se sentait gêner, il avait l'habitude qu'on s'incline devant lui...mais là, c'était quelque peu différent. Et puis il avait été si...courtois et maniéré. De quoi foutre mal à l'aise n'importe qui...excepté Gibson. Il inclina la tête légèrement et se permit de répondre.
"Tout le plaisir est pour moi Professeur Quint! La réception est somptueuse." déclara-t-il d'une voix posée et claire.
Il venait de mentir royalement mais il était passé maître dans l'art de la dissimulation...autant en faire profiter autrui. Le plaisir, le plaisir?!?! Bah il n'était pas enchanté du tout de passer sa journée ici...et bien que la réception en général soit plutôt jolie...c'était trop froufrouteux à son goût! Soudainement, il le vit blêmir. Il porta donc son regard dans la direction supposée et vit alors son directeur de maison qu'il avait vu quelques minutes auparavant. Il en avait étonné au début car connaissant le professeur Rogue, il n'était pas du style à se rendre à un mariage et qui plus est, d'un mariage de sang-mêlé. Rogue avait dû lui mener la vie dure pour avoir une telle réaction des années après. Quand Quint reporta son attention sur lui, il fit comme si de rien n'était et l'écouta, un sourire poli sur les lèvres.
Un clin d'oeil...si Raph avait pu, il aurait fait une grimace en levant les yeux au ciel! Nom de dieu...visiblement, son prof ne savait pas s'y prendre avec des élèves en dehors de Poudlard. Il n'était pas son copain ou je n'sais quoi d'autre! Il était le prof _ sang-de-bourbe peut-être _ mais son prof et lui l'élève. Ce dernier avait une attitude à cet instant qui se voulait cool et qui était tout sauf cool. Ringard en fait! Il avait une folle envie de fuir cet endroit.
"Je vous remercie professeur. Tout mes meilleurs voeux pour vos épousailles." dit-il d'un ton courtois.
En tant qu'héritier d'une haute lignée de Sang pur, il avait appris tout les rudiments, les ronds-de-jambes, les règles de bienséance, l'attitude à adopter dans n'importe quelle situation! Heureusement qu'il avait été un élève attentif et doué. C'était sa manière d'être de toute façon...à quoi bon changer?! Quint s'inclina une nouvelle fois _c'était sa fête aujourd'hui_ puis partit accompagnée d'une jeune femme qui ne devait sûrement pas être la mariée.
Il avait à peine le dos tourné qu'il se renfrogna et porta son attention vers le buffet! Il prit un petit four et entendit alors une voix l'interpeller...une voix féminine. Il se retourna alors et vit une personne qu'il ne connaissait pas. Comment pouvait-elle le connaître lui en l'appelant par son nom de famille alors que lui semblait ne l'avoir jamais vu de sa vie?!? Et comment osait-elle le tutoyer?! Ils n'avaient pas élevé les hyppogriffes ensemble! Il avait horreur des personnes qui se montraient familières envers lui sous prétexte qu'ils se connaissaient, qu'ils avaient parlé une fois ensemble ou qu'ils étaient du même rang. Quelle manque d'éducation! Déjà qu'il n'était pas de très bonne humeur...elle allait peut-être être la goutte d'eau qui ferait déborder le vase. En tout les cas...il ne la connaissait pas et il ne lui permettrait pas de se montrer aussi impoli à son égard. Il l'observa avec plus d'attention, constatant que la jeune fille qui était en face de lui était joliment habillé...mais quelque chose clochait. Il n'arrivait pas à mettre la main dessus...
Il saisit ses pensées à l'instant même *peut être j'aurais dû me présenter, aïe aïe * Un sourire narquois apparu sur ses lèvres.
*Ouais, t'aurais dû! T'as plutôt l'air cruche à me regarder comme ça! On se présente à son interlocuteur quand on a un minimum de savoir-vivre....ce qui ne semble pas être ton cas!*
S'il avait pu...il lui aurait lançé ça à la figure, mais quelque chose l'avait retenue. D'abord son frère. Il ne voulait pas provoquer de scandale à un tel évènement et surtout pas devant Samuel, et puis il avait beau ne pas connaître cette fille, il était sûr de l'avoir déjà vu quelque part...autant donc se montrer méfiant. Les propos de l'inconnue lui revinrent en tête. Fan? Lui? Il avait une folle envie de lui rire au nez...mais autant ne pas se faire remarquer. Gibson fan de quelqu'un?! Il aura décidement tout entendu! Il avait du respect et une certaine forme d'admiration pour le boulot qu'il accomplissait, point, barre! Rien à ajouter et pas de quoi polimiquer cent sept ans. Il haussa un sourcil tout en élégance et en moquerie.
"Vous êtes?" lança-t-il sans autre procédure.
Mais avant qu'elle aie pu répondre, son attention fut attirée par des propos tenues par une personne. Il se tenait juste qu'à quelques mètres d'un groupe de jeunes gens et se détourna totalement de la jeune fille qui l'avait abordé. Il regardait avec intérêt cet homme à la crinière blonde. Il était sûr de l'avoir vu quelque part...mais où? Il était attentif à la scène presque surréaliste qui se déroulait devant ses yeux. Cet homme avait des propos osées et mal venu ainsi que des gestes mal placés mais qui intriguaient Raphaël. Qui était-ce? Dans ce groupe de personnes d'ailleurs, il y avait son professeur de Potions...qui regardait la scène...et un jeune homme roux...Roux? Serait-ce un Weasley?! Et enfin cette jeune femme de tout à l'heure avec ses grosses fleurs sur sa robe. C'est alors que l'homme qui avait un culot légendaire se présenta enfin au rouquin. Raphaël ne pu cette fois-ci cacher son étonnement. Ce homme blond si provoquateur était donc l'Auror Apophis Sykes?!! Il le regardait tout en faisant gaffe de ne pas se laisser surprendre, sait-on jamais!? Depuis son plus jeune âge, il entendait parler de ce chasseur de mages noirs...et bien qu'il ne le connaisse qu'à travers ses exploits, il avait toujours eu une sorte...."d'admiration" si on peut dire, pour le travail qu'il avait accomplit. Tout dans ses mots, dans ses gestes, son attitude, montrait à quel point il avait un côté provocant qu'il semblait assumer parfaitement. Lui au moins n'avait pas peur de casser l'ambiance! Tiens, justement, en parlant d'ambiance, lui au moins il en mettait, ce qui n'était pas désagréable. Néanmoins, Raph ne pouvait pas rater les émotions de dégoûts, d'ironie ou de colère qui pouvaient traverser la jeune femme blonde aux grosses fleurs. Il pouvait toutefois comprendre son malaise face à une telle attitude...il imaginait sa belle dans une telle situation, et cela n'avait pas de quoi le réjouir...mais en ce moment, puisque ça ne le concernait pas, il observait et écoutait la petite scénette qui était en train de se dérouler sous ses yeux avec un plaisir qu'il dissimulait à présent parfaitement.
Quant à Samuel, il ne s'en préoccupait absolument plus...trop occupé par Sykes et les autres. Samuel s'était rendu vers l'entrée du manoir, avait jeté un coup d'oeil dans le hall puis était ressortit. Il s'était rendu vers le buffet, avait enfilé un petit four au passage puis il vit alors celle qu'il cherchait. Vêtue d'une magnifique robe nacrée, Sam ne se souvenait pas l'avoir vu un jour aussi belle. Leurs regards se croisèrent, Lily-Rose lui sourit, ce qu'il ne manqua pas de faire à son tour avant de la voir filer vers un jeune homme...Il l'observa et par déduction, en conclu que c'était le futur époux?
*Ainsi c'est donc lui qu'elle a choisi?!*
Il observa le futur marié avec insistance...
*Esperons qu'elle ne se soit pas trompée...*
Il était un peu trop éloigné de la scènette qui se déroulait devant les yeux de son frère pour entendre quoi que se soit. Il prit un verre de wisky pur-feu et porta son regard sur la foule des invités. |
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Ξ Sujet: Re: Mariage September et Lily (04/07/95) [Ouvert à tous] Sam 5 Jan - 13:16 | |
| L’homme aux cheveux poivres et sel et au pas claudicant tenant une canne du côté de sa jambe blessée. Alors, que tout le monde sait très bien, qu’il faut la tenir de l’autre côté pour faire contre poids, lui ne l’entendait guère comme ça. Seth Williams était un homme rude et qui avait la fâcheuse manie de faire ce que d’autre ne ferait pas comme de conduire une moto alors qu’il avait une jambe quasiment inutilisable. C’est d’ailleurs grâce à ce moyen de transport qu’il c’était rendu sur les lieux d’une cérémonie de mariage, drôle d’endroit pour un Auror me direz-vous et pourtant c’est là qu’il devait retrouver un de ses futurs collègues.
Mais, en plus de cela, il devait jouer finement pour lui poser le plus de questions possibles chose que Seth n’aimait absolument pas faire. Déjà que bavarder amicalement avec quelqu’un était au dessus de ses moyens… Ce n’était pas non plus un homme conventionnel dans ses tenues de travail, il portait un jeans bleu ciel, un t-shirt blanc sur lequel, il y avait un aigle noir, il portait également un blouson de cuir noir et des baskets blanches. Cet homme de quarante cinq ans en paraissait cinq de moins ainsi affublé d’autant plus qu’il avait des lunettes noirs sur le nez. Il prit ensuite sa canne et s’en alla rejoindre les bruits insoutenables que faisait la foule.
*Qu’ont-ils dont tous ses gens a être heureux pour autrui… franchement le monde dans lequel nous vivons me dépasse*, pensa-t-il en s’appuyant sur sa canne tout en se dirigeant vers le bruit qui lui était difficilement supportable.
Ah oui, j’ai oublié de vous préciser que tout comme Lucius Malefoy et par soucis de pratique plutôt que d’esthétisme, il a sa baguette dans sa canne. La chose peut-être un peu farfelue et une peu plus esthétique se sont les flammes qu’il a pied de sa canne bien sûr elles sont juste dessinées n’allez pas imaginer autre chose.
*Donc, je dois retrouver un dénommé Sykes ici, il est grand et blond, ça ne devrait pas être trop compliqué je pense… Ah oui et il aime la compagnie féminine, par merlin quand je pense qu’il n’y a rien de pire que cela*, pensa-t-il en scrutant alors les alentours.
Grâce à ses lunettes de soleils il pouvait regarder où bon lui semblait sans vraiment que les personnes sache où il avait posé son regard. Il ne tarda pas alors à trouver se pourquoi il était venu, il vit un homme blond correspondant à la description qu’on lui avait fait. Il se dirigea vers lui sans trop se poser de questions c’est alors qu’il s’aperçu que l’homme était en compagnie de deux autres hommes et d’une femme ceux-ci étaient presque en cercle autour de la jeune femme. Etant gentleman dans l’âme il se demanda si la demoiselle n’avait pas besoin d’aide, donc il s’approcha d’avantage et entendit alors des bribes de la conversations.
Sykes : Bonjour, trésor ! Coula-t-il d'une voix suave, tu te rappelles de moi ?
Lorelai : Comment le pourrais-je
Seth eut un sourire en coin en entendant la jeune fille murmurer ses mots mais, il se ravisa tout de suite et se plaça de dos pour mieux écouter la conversation.
Sykes : Charmante petite réception, vous ne trouvez pas ? Tout y est ! Du gros noeud rose au bouquet de fleurs assorti sans oublier la dentelle blanche et criarde ! C'est splendide et tellement à la hauteur de Quint et de son épouse !
Lorelai : C’est vrai que question bon goût tu es mieux placé qu’eux… d’ailleurs c’est pour cela que tu es marié…
*Cette petite ne se laisse apparemment pas faire… et moi qui la pensé en danger*, se dit-il en prenant un canapé, il devait quand même bien profiter de la réception pour combler son ventre vide.
Sykes : Mais je crois manquer à mes manières... nous n'avons pas été présentés, j'en suis navré-il coula un regard acide à Lorelaï avant de tendre sa main vers le jeune Gryffondor-. Apophis Sykes... of Woodbury. Fils de feu Montgomery Sykes et d'Honoria Sykes of Woodbury, pour vous servir !
*Et voilà, je n’aurais pas à courir partout pour le chercher celui-là puisqu’il est maintenant à porter de main*, se dit-il en écoutant toujours la conversation.
Laurelai : Alors je te présente Charlie Weasley, fis d’Arthur Weasley et de Molly Prewett, il s’agit en fait de leur deuxième enfants, Bill étant le plus vieux des fils ensuite survint Percy puis les jumeaux Fred et George, puis Ron et enfin Ginny la petite dernière. Ca te va ou tu veux encore plus de détail ? Sur leur généalogie ?
L’homme venait d’écouter attentivement ce que venait de dire la jeune femme et il faillit s’étrangler avec un des petits fours qu’il venait de mettre dans sa bouche.
*Arthur Weasley c’est marié et il a des enfants ? Merlin, le monde va-t-il si mal que ça ? En plus, avec Molly Prewett, d’accord c’était une Gryffondor mais, une très jolie Gryffondor si mes souvenirs sont exact* se dit-il puis, il se pinça l’arrête du nez comme pour évacuer les images qui lui venait subitement à l’esprit.
En tout cas, l’homme devait avouer une chose, c’est que la jeune femme qui était avec Sykes avait du répondant et qu’elle avait l’air de savoir comment remettre l’Auror à ça juste place. Il attendit alors la fin de la conversation afin de se rapprocher des protagonistes.
« Bonjour », dit-il en arrivant près des personnes présentes, « on ne se connaît pas et franchement j’ai pas envie de me présenter à vous… », dit-il en posant le bout de sa canne sur le pied de Sykes et en appuyant bien. « Mais, je n’ai pas pu m’empêcher d’entendre votre conversation et franchement, vous avez une bonne répartie jeune fille... Je crains, que cela n’ai aucun effet sur un individu tel que lui… vous avez malgré tout du cran ! Votre petit ami… », dit-il en se retournant vers Charlie Weasley. « Ouais…, enfin l’erreur est humaine », dit-il en continuant d’appuyer le bout de sa canne sur le pied de Sykes. « Bon, je crois que le moment est venu de me présenter… malgré tout » *et dire que je déteste faire ce genre de chose*, « bref, je me nomme Seth Williams et je suis un collègue de votre cher Mr Sykes ici présent…, oups… j’avais posé ma canne sur son pied, quel imbécile, je fais alors ! », dit-il avec ironie.
L’homme ne déplaça quand même pas sa canne et continua d’appuyer sur le pied de Sykes avec l’aide de celle-ci. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Mariage September et Lily (04/07/95) [Ouvert à tous] Sam 5 Jan - 14:03 | |
| Apophis, tout du long, n'avait cessé de tendre un sourire niais à l'intention de Lorelaï, écoutant ses paroles et les ponctuant d'un hochement de tête imbécile comme pour lui signifier qu'il comprenait bien tout ce qu'elle lui disait. On eut dit un elfe de maison bête et servile obéissant à sa maîtresse. Sykes s'amusait de cette comédie...
Il jugea cependant inutile de continuer et, tout en adressant un regard narquois à Charlie Weasley, se dirigea vers le vuffet d'un air déterminé... avant de n'être stoppé par une espèce d'estropié au visage buriné et à l'air sénile. Le jeune blond s'arrêta immédiatement, non par politesse, mais parce que le bougre venait d'enfoncer sa maudite canne dans son pied. L'Auror retint un cri de douleur et d'indignation.
"Bonjour. On ne se connaît pas et franchement j’ai pas envie de me présenter à vous…".
*Intéressant, songea Sykes, ils sont pas tous enfermés... ouch ! Crénom de...*.
"Mais, je n’ai pas pu m’empêcher d’entendre votre conversation et franchement, vous avez une bonne répartie jeune fille... Je crains, que cela n’ai aucun effet sur un individu tel que lui… vous avez malgré tout du cran ! Votre petit ami… Ouais…, enfin l’erreur est humaine".
Sykes tendit un bref regard en direction du couple afin de percevoir leur réaction. La canne, quant à elle, s'enfonçait toujours dans son pied et la douleur commençait à devenir lancinante tout comme l'envie de retourner cette vieille carcasse et de l'écorcher vif... Enfin passons... Apophis se tint alors bien droit et arbora le plus joli sourire ; celui, tout angélique, qui fait pétiller ses grands yeux bleus. A présent, c'était l'infirme qu'il observait de cet air particulièrement réjoui.
"Bon, je crois que le moment est venu de me présenter… malgré tout".
*Sénile, vous dis-je... pauvre, pauvre homme...*.
Apophis leva son menton, l'encourageant à s'exécuter sur un sourire toujours aussi forcé.
«Bref, je me nomme Seth Williams et je suis un collègue de votre cher Mr Sykes ici présent…, oups… j’avais posé ma canne sur son pied, quel imbécile, je fais alors ! ».
Un Auror ? Tiens donc ? Cette espèce de vieux débri attifé comme un vulgaire moldu était un Mage Blanc, défenseur du Ministère. Il fallait bien avouer qu'Apophis ne s'y attendait pas le moins du monde et sa soudaine moquerie laissa rapidement place à une stupéfaction non feinte. Le jeune homme cligna des yeux un instant, se perdant dans ses pensées, recherchant dans sa mémoire oubliée le nom de ce singulier personnage.
Seth Williams... de toute sa carrière il n'en avait entendu parler ni même ne l'avait vu. C'était bien la première fois qu'il le rencontrait et il était si... spécial qu'il s'en serait souvenu. Contrairement à lui, Seth le connaissait et savait même plus que cela : il le savait Auror. Même Brad, son maître, ne lui en avait jamais parlé, encore moins Scrimgeour. autant dire que, plus les secondes passaient, plus le mystère s'épaississait autour de cet énergumène.
Mais Sykes ne demeura pas en reste très longtemps, son visage se redressa et il offrit alors à Seth un sourire des plus charmants, tranchant dans ses joues rondes.
"Auror Williams, tout le plaisir est pour moi ! -il inclina révérencieusement le tête- Quel bonheur que de vous savoir parmi nous en ce jour, c'est très plaisant que d'être venu nous rendre visite !".
Il adressa un bref regard à Lorelaï et à son empaffé de petit ami puis en revint à Seth avec toute la véhémence dont il était capable. Son pied, quant à lui, commençait à gonfler dans sa chaussure. Sykes se mordit le creux de la joue...
"Mais trève de bavardages inutiles, vous devez être exténué !...".
Et il avança d'un pas vers lui, brisant la distance qu'il pouvait y avoir entre eux deux. Sa jambe immobilisée manqua le faire hurler de douleur...
*Fichu handicapé ! Ca t'emm***de d'être infirme, tu brises les jambes des autres !!*
Il lui tendit un sourire splendide, bloquant de toute sa grande masse le prétendu Auror, empêchant les autres convives de se joindre à lui. Il le saisit par le bras, baissa la tête ainsi que la voix :
"Je sais pas qui tu es, jambe de bois, mais je pense que je vais rapidement le savoir... Si tu es venu ici pour me chercher, tu vas être servi ! Et...".
Il posa sa grosse main sur la sienne, celle qui retenait fermement la canne, appuyant un peu plus férocement. L'extrémité se renfonça plus vivement dans son pied, secouant Apophis d'un douloureux frisson.
"... Si ça te branche de torturer tes semblables, hésite pas à y aller franchement, ma puce !".
Il défit son étreinte et son bras passa automatiquement par-dessus l'épaule de Seth. Il enserra son collègue comme s'il venait de retrouver en lui un très vieil ami. Il se tourna vers le reste de l'assemblée.
"Lorelaï, Charlie et, euh, Severus ! Pardonnez-nous d'être aussi cavaliers mais... l'émotion me gagnant, il me faut tout de suite parler avec mon vieux camarade ! Ce cher Seth Williams (et il le serra un peu plus contre lui) nous avons tant de choses à rattraper ensemble ! Pas vrai, vieille branche ? -il ne compta pas sur une éventuelle réponse- parfait ! Bien, allons-y !".
Et il se détourna d'eux, toujours accroché à Seth et ne lui laissant aucune autre option que de le suivre. D'un bref mouvement, il se dégagea de l'emprise de sa canne commençant ainsi à faire quelques pas. Il jeta sur un ton enjoué :
"Seth, dites-vous ? Deux dieux Egyptiens qui se rencontrent ce n'est pas si banal...".
Il lança un bref regard par-dessus son épaule, évaluant la distance qui les séparait du reste du groupe. Les jugeant suffisamment éloigné, il se pencha à nouveau sur l'Auror :
"Qu'est-ce que vous me voulez ?", et son sourire fut si crispé qu'entre ses dents cette phrase était à peine intelligible. |
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