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| Quelques temps plus tard... (PV Léandrà) | |
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Invité
Ξ Sujet: Quelques temps plus tard... (PV Léandrà) Ven 7 Déc - 14:33 | |
| Chaud matin de juillet... la presse sorcière, ainsi que la presse moldue, annonçaient toutes deux des températures bien au-dessus des normales saisonnières, le termomètre -qu'il soit magique ou non- grimpant jusqu'à parfois 34 à 36 degrés C à l'ombre... Dehors, la chaleur devenait étouffante, tandis qu'à l'intérieur, dans les locaux, chacun avait l'impression d'évoluer dans une véritable fournaise... Et malgré les efforts des gobelins pour rafraîchir l'air et les différentes machines et éventails prévus à cet effet, l'atmosphère demeurait encore pesante.
Cependant, cela n'empêchait guère le ministère d'aller bon train. Chacun, bien que travaillant à son rythme, observait le plus grand sérieux et la plus grande aciduité quant aux taches à exécuter et personne ne s'était plaint jusqu'à présent d'avoir été surmené ou encore abruti de travail. Seuls les regards s'arrêtaient sur ceux et celles qui s'étaient octroyés une pause à la cafétéria, se délectant des quelques minutes de prélassement accordées après de rudes heures à travailler sur un bureau croulant de dossier. Leur position attirait plus que les convoitises...
Mais Apophis Sykes, installé à une petite table seul et lisant le journal, ne faisait pas qu'attiser les désirs de ses pauvres collègues. Depuis l'instant où il s'y était assis et où il avait ouvert sa feuille de chou, employés comme secrétaires, Aurors ou personnels d'entretien ne cessait de le regarder, attirant sur lui comme sur un aimant toute l'attention des uns comme des autres. Certains allèrent même jusqu'à le dévisager un long moment...
Habillé d'un pantalon noir retombant sur ses bottes, Apophis avait opté pour une chemise blanche ce jour-là de manière à ne pas trop souffrir du soleil. Ses manches étaient remontées jusqu'à ses coudes, dévoilant les pointes dorées des poils de ses bras. Ces mêmes coudes étaient posés sur la table tandis qu'il lisait son journal et buvait de temps à autre son café. Il en était à combien depuis ce matin huit heures ? Quatre ? Cinq ? Sans se préoccuper plus que de raison de sa consommation, Apophis passa une main dans ses cheveux blonds et peroxydés, tirant au même instant une langue énorme et dédaigneuse en direction des deux jeunes filles qui lui avaient jeté un mauvais regard.
"Eh bien quoi ? Marmonna-t-il d'une voix sombre, elles ont jamais rien vu de leur vie ?!".
Il cligna nerveusement de l'oeil puis se frappa légèrement la tempe de la paume de sa main. La paupière cessa son curieux manège et il reprit sa lecture, pensivement. C'est vrai que, depuis quelques jours, il avait bien changé et il avait l'impression -il n'était pas non plus le seul- que ce brutal changement d'apparence s'était fait en moins de temps qu'il n'en faut pour y penser. Il s'habillait toujours en noir -sauf aujourd'hui- et portait la plupart du temps des vêtements qui grandissaient, rendaient plus massive sa stature déjà imposante. Cela ne faisait pas longtemps qu'il avait laissé son grand manteau noir chez lui... préférant une veste en cuir noire et huilée qui lui arrivait juste dans le bas du dos. Le temps, il faut l'avouer, ne se prêtait pas vraiment au feutre...
Mais, depuis trois jours déjà, il avait finalement décidé de se faire couper les cheveux, voyant qu'il pouvait quasiment faire une queue de cheval avec... Il avait donc laissé libre court à son imagination ainsi qu'à sa fantaisie et, pour le coup, l'effet escompté n'était pas si mal réussi ! Apophis portait les cheveux droits, dressés sur sa tête comme des piques. Ajoutez à cela les cernes sous les yeux et le teint de craie qu'il arborait chaque jour et Sykes avait l'air d'un parfait zombie lisant le dernier tirage du Chicaneur. Il n'était, pour ainsi dire, plus que l'ombre de lui-même...
Allumant une cigarette à la va-vite, il tira dessus et laissa s'échapper doucement les volutes de fumée à travers ses lèvres, s'efforçant à faire des ronds parfaits. Gloussant bêtement et comme un gamin en voyant qu'il n'y parvenait pas, il replongea le nez dans sa lecture, ravala une dernière gorgée de café noire et... s'arrêta, brusquement dépité de constater que sa tasse était vide.
"Foutue tasse ! Grogna-t-il, foutue tasse de m**e ! A sec maintenant...".
Il chercha quelqu'un du regard, voir si personne ne pourrait attraper la petite tasse au passage et venir le resservir en café. Pour tout dire, il n'avait guère envie de se lever... La paresse sans doute ? C'est alors que ses yeux se posèrent sur un élément qui ne manqua pas de le faire sourire jusqu'aux oreilles. Sykes, le journal replié sur la table, tendait un regard de rapace à la personne qui se dirigeait à présent vers la cafétéria. Il attendit qu'elle vienne l'air de ne pas y toucher et patienta sagement jusqu'à ce qu'elle soit à sa hauteur et qu'il...
"Hey, Léandrà ! Salut, comment ça va ?".
Apophis, qui s'était légèrement relevé pour lui souhaiter la bienvenue, se renfonça alors dans son siège comme un mioche braillard et contenté... |
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Ξ Sujet: Re: Quelques temps plus tard... (PV Léandrà) Ven 7 Déc - 21:39 | |
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Pourquoi donc faisait-il si chaud? Qu'est-ce qu'ils avaient fait pour mériter ça ! A croire que cela était fait exprès. Plus ils avaient de boulot, plus il faisait chaud. Mais bon, la motivation était au rendez-vous, et heureusement! Imaginez quelqu'un de carrément pas motivé au boulot dans une chaleur pareille... M'enfin bref, Leandrà était en forme, enfin.. En forme... Chaque personne qui la connaissait vraiment pouvait y voir une jeune femme dénuée de toute forme de joie. En effet, la Brune n'était plus vêtue de ses habituelles fringues colorés et n'abordait plus ce sourire presque niais. On n'entendait plus dans les couloirs du Ministère son rire si spécial, si communicatif. C'était comme si des detraqueurs se cachaient un peu partout, lui enlevant toute forme de bonheur ou d'excentricité.
Ainsi donc, LadyLys venait de finir son rapport. Sur quoi déjà? Ah oui, sur Black, encore... Rufus s'entêtait vraiment à le poursuivre... Tsss... Il y avait vraiment d'autres choses à se préoccuper qu'un évadé introuvable. La Brune poussa un long, très long soupire et se leva de sa chaise qui elle n'avait pas perdu sa couleur, comme tout le reste de son bureau. Elle paraissait bien pâle à côté de ses plumes multicolores et ses parchemins bariolés.
Mais comment pouvait-il en être autrement? Ses images ne cessaient de la hanter, celle d'un meurtre, celle du sang, du feu, de cette lumière verte... Cela faisait des jours, des semaines peut être même des mois que cela c'était passé, honnêtement, elle n'en savait rien. Elle avait perdu toute notion de temps, elle se levait, elle bossait, et elle rentrait pour dormir, enfin, quand elle y arrivait.
Par Merlin... Il fallait que la Belle s'en remette une bonne fois pour toute. Mais apparemment, c'était plutôt mal parti. Limite désagréable avec ceux qui la cherchaient, limite associable, limite détestable. C'était choquant de voir comment elle avait changé en si peu de temps, en une journée, tout avait basculé. Sa vie, sa mentalité, Leandrà LadyLys n'était plus la même. Définitif? Non, juste temporaire, le temps que ce sentiment d'horreur la quitte et tout rentrera dans l'ordre.
Son regard azur ternis par la tristesse était perdu dans le vide, contemplant un point fixe. Bon.. Que faisait-elle encore la? Hé Ho ! C'est la pause abrutie ! Ah bah.. Comme si elle m'avait entendu, Leandrà s'était levé, jetant un regard perdu autour d'elle avant de sortir du QG des Aurors. Direction : heu... Ou déjà? Aucune idée. La ou ses pieds voulaient bien la mener. Et apparemment, c'était la cafeteria. Tant mieux, c'était peut être l'endroit le plus frais du Ministère ces jours ci. De sa poche, elle sortie un paquet dans un piteux état, un paquet de clopes... Vu la tronche de ce dernier, j'en doute fortement que les clopinettes soient entières. Ah oui, au fait, Leandrà c'était mise à fumer. Et si ce n'était que son seul changement...
Elle faisait plus femme, elle avait attaché ses cheveux en queue de cheval haute, elle portait un tailleur noir et de hauts talons aiguilles. L'ex Gryffondor avait peut être changé de style subitement mais elle boycottait toujours les longues robes de sorciers pour des fringues plus classiques/moldus. Rares étaient les gens qui arrivaient à la reconnaître, certains même croyaient que c'était une nouvelle Auror, mais non, c'était bien elle.
La voilà pénétrant dans cette cafet' remplie de sorciers qui dévisageaient une personne assise plus loin. La jeune femme plissa les yeux pour distinguer qui était la cible de tout ce dédain, et elle ne fut pas terriblement surprise d'y reconnaître Apophis Sykes. Elle fit mine (hm) de ne pas le voir, et pourtant, tout dans son comportement laissait voir le contraire. Son coeur rata un battement, et puis deux. Elle ne cessait de lancer des regards vers lui sans pour autant le fixer, et arriver non loin de lui, la Belle fut surprise d'être interpellé par Sykes. Leandrà feinta un sourire, qui voulait dire "Oh tiens ! J't'avais pas vu!" ... Mon oeil oui ! Ses joues pâles prirent une légère teinte rosée. - Bonjour Apophis. Sa voix était distante, presque glaciale. Elle ne voyait plus l'Auror détestable, elle ne le prenait non plus pour un meurtrier, mais pour un homme inaccessible, celui qu'elle n'aura jamais. Je vais. Et toi? Depuis... Le temps.Ses prunelles se posèrent sur la chaise en face de lui puis sur sa tasse vide et enfin sur Apo. Peut être attendait-il qu'elle le resserve? Mué c'est ça, c'est pas un pigeon Leandrà non plus. Sans demander une quelconque permission, la jeune femme s'assit en face de Sykes et on ne pouvait voir sur le visage de LadyLys pas l'ombre d'un sourire. Elle fut même parcourue d'un frisson. Mal à l'aise, et pour l'être, elle l'était. Dans son esprit ne cessait de défiler ces images, qu'elles se cassent, qu'elles arrêtent de la hanter, une bonne fois pour toute bordel !
Leandrà poussa un nouveau soupire, sans adresser un mot au Blond en face d'elle, et ouvrit son superbe paquet de clopes dans un état douteux, et déplora le carnage. Pas une clopinette en parfait état. Raté. Son regard se posa enfin sur Apo', sur sa 'garette plus exactement puis elle arriva même à le plonger dans le sien, avant de se mettre à parler. - Peut-tu ... Sauver... Une jeune femme en manque de nicotine? |
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Ξ Sujet: Re: Quelques temps plus tard... (PV Léandrà) Dim 9 Déc - 19:32 | |
| Qu'était-il donc arrivé à cet espèce d'écureuil survolté qui, chaque matin, arrivait au Ministère en criant le nom des uns et des autres et en sautillant sur le dos de tout le monde ? Sykes arqua un sourire en voyant la mine défaite et lasse de sa jeune collègue. Elle vint à s'asseoir près de lui dans un mouvement lent et épuisé, comme si elle ne marchait plus qu'à reculons au lieu d'être montée sur ressort. La demoiselle, plus proche de la morte-vivante que de la fraîche jeune fille, lui demanda comment il allait lui-même... depuis "le temps".
"Je me porte comme un charme !" Avança Sykes sur son large sourire de requin - il tira une nouvelle fois sur sa cigarette et rejeta la fumée dans les airs tout en plissant les yeux.
D'ailleurs, c'est ce que Léandrà sembla remarquer au bout d'un moment... sa maudite cigarette, drogue fidèle dans laquelle il se complaisait... ainsi bien qu'avec les femmes. L'Auror se demanda même si la jeune demoiselle avait égalemant attrapé cette autre "mauvaise" habitude. Ainsi, lorsqu'elle eut l'audace de lui en demander une, il se laissa emporter par la surprise, haussant ses sourcils blonds et clairs.
"Sans blague ? Tu en veux une ? -il jeta un bref coup d'oeil à son paquet- Je suis navré, Léandrà ! C'était ma dernière...".
Montrant la cigarette qu'il avait entre les doigts, il l'agita négligeamment au-dessus du cendrier avant de la porter à sa bouche.
"Tu y crois, toi ? Fit-il en défroissant son journal, "fabriquez chez vous votre propre piège à dragon !". Ils disent qu'en prenant une cage, trois bon mètres de corde et de la viande avariée ça fait l'affaire !...". Il resta un instant silencieux, écrasant alors son mégot.
"Moi je dis que ce sont les petits enfants qui font l'affaire... Spécialement, les petites filles...".
Il coula sur elle un regard clair, piqueté d'étincelles malicieuses.
"Ou alors... peut-être les petites Aurors en mal de nicotine et habillées comme ma grand-tante, qui sait ? Je sais pas, j'ai jamais essayé... Faudrait que je demande à Lorelaï -petite moue boudeuse- quelle pimbèche, celle-là ! Me plaquer pour un de ses copains de bureau... La Roumanie, ça force à se réchauffer, héhé !".
Il se renfonça dans son siège et passa une jambe par-dessus sa cuisse, s'installant un peu plus à son aise, les mains placées et enlacées sur son ventre creux.
"Tu trouves pas ? Enfin... elle fait ce qu'elle veut après tout... Elle finira bien par se retrouver dans mon plumard un de ces quatre...".
Ses yeux se prirent dans le regard bleuté de la jeune femme puis se laissèrent dégringoler jusqu'à son décolleté. L'Auror arqua un vague sourire songeur, le même qu'ont tous les hommes devant vos avantages, mesdemoiselles...
"Et toi ? La forme ? Le boulot, ça donne quoi ? Beaucoup de fabriques de bonbons visitées ces temps-ci, hmm ?
Je plaisante...".
"Tiens ! Tu n'irais pas me chercher un café par hasard ?, lança-t-il tout en levant sa tasse sur un très grand sourire, je suis en manque en ce moment aussi, tu serais un ange !".
Nul doute que la caféine devait lui manquer. Si Apophis restait 15 minutes sans en boire une goutte cela relevait du record. Ces derniers temps, sa consommation était sur-dosée et ses faits et ses gestes ne s'en faisaient que ressentir. Ainsi passa-t-il, dans sa grande nervosité, à un tout autre sujet :
"Lola s'est barrée en me tirant la tronche ! J'ai plus de nouvelles... tu sais si elle va bien ?...". |
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Ξ Sujet: Re: Quelques temps plus tard... (PV Léandrà) Ven 14 Déc - 15:56 | |
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Elle ne releva pas la vanne d'Apo, il ne valait mieux pas. Elle était déjà sur les nerfs de ne pas avoir de cigarette, il ne fallait pas que Leandrà entre dans son jeu des vannes à trois noises. Non mais elle n'en avait rien à cirer de la vie de Lorelaï, ces histoires de coucherie ne l'intéressait pas le moins du monde.
Dans son plumard... Il se trouvait vraiment irrésistible ? Non mais quel con... Et pourtant, il avait raison de croire cela, il l'était, irrésistible. Sa façon d'être un vrai salaud en faisait tomber plus d'une, et LadyLys la première. A croire que les femmes aiment les cons finis? Certainement, oui.
Elle tenta de soutenir le regard clair d'Apophis qui venait d'être plongé dans le sien, chose difficile, mais ce fut lui qui le baissa, mais pas parce qu'il était mal à l'aise ou quoi que ce soit d'encombrant pour lui. Non. La Brune sentait son regard glisser jusque sur son décolleté.. Non mais ça va oui? Se faire reluquer par Sykes, c'était vraiment... Etrange. Et ce sourire sur ses lèvres... Si l'Auror c'était écouté elle se serait levé et l'aurait giflé. Mais elle n'en fit rien, essayant tant bien que mal de ne pas rougir.
- Ha ha ha. Son rire fut narquois face à la petite plaisanterie d'Ap'. Vraiment pitoyable. Elle n'arrivait pas à être moins glaciale avec lui. C'était ou ça, ou... Enfin voilà. La Belle ne pouvait laisser voir ses sentiments envers lui, sinon, pour sûr qu'il se ferait un plaisir de la torturer avec. Vraiment drôle .
Face à la demande du Blond, la jeune femme haussa les sourcils et un sourire mauvais étirait ses lèvres. Elle posa son regard sur la tasse, puis sur Apo, avant de se mettre à parler d'un ton plus qu'onctueux.
- Non, je n'irais pas te chercher un café, par hasard. Pink Dream c'était légèrement penché pour s'approché de Sykes, son sourire provocateur que plus étendu sur son visage pâle. Et puis je ne suis pas un ange. Voilà ce que je suis devenu.
Leandrà lui fit un léger clin d'oeil puis vint s'appuyer à nouveau sur le dossier de sa chaise, posant ses prunelles azurs sur son paquet défoncé. Bon. Il lui fallait une clope, et vite, sinon, elle allait en tuer un voir même deux. Elle retourna ce dernier sur la table pour en sortir tout les cadavres de cigarettes pour en trouver une qui était la moins abîme. LadyLys sorti sa baguette et lança un Reparo informulé. Sous ces yeux, la 'garette se reforma à peu près.
Bah.. C'était mieux que rien. Elle porta le filtre à ses lèvres et avec le bout de sa baguette, elle alluma négligemment la clopinette. Que Merlin bénisse le tabac. La Brune tira une longue latte, fermant les yeux et savourant la fumée passer dans ses poumons, les encrassant un peu plus. Il ne lui fallu que ça pour aller un peu mieux. Ses nerfs c'était à peu près calmé.
- Je n'en sais rien. A toi de prendre des nouvelles d'elle.
Une nouvelle fois, la Belle c'était approché de l'homme avec une certaine sensualité, puis le ton de sa voix avait encore baissé pour être comparable à un murmure.
- Revenons-en à nos hippogriffes veux-tu. Qui le sais?
Elle voulait savoir qui savait pour son père. Qui connaissait le récit exact. Qui avait découvert son corps et dans quelles circonstances. Elle voulait tout savoir sur la suite du meurtre de Sykes-Père. |
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Ξ Sujet: Re: Quelques temps plus tard... (PV Léandrà) Mar 18 Déc - 21:44 | |
| "Non, je n'irais pas te chercher un café, par hasard. Et puis je ne suis pas un ange. Voilà ce que je suis devenu".
A ces mots, Apophis Sykes éclata de rire ; un rire sonore, grave, pareil à Gargantua. Il se remit lentement de ses émotions puis considéra la jeune fille toujours avec une certaine hilarité dans le regard.
"Waaohh, j'ai peur ! Maman, au secours ! La gentille petite fille s'est transformée en tigresse, grrraaaoooww !!".
Pour finir il gloussa bêtement, ses épaules gigotant au fur et à mesure de ses trilles. Sykes redevint néanmoins sérieux lorsque la jeune femme lui répondit, de façon relativement claire, qu'elle se moquait bien de ce que pouvait faire sa mère porteuse. Nouveau ricanement pour le jeune gamin insolent dont les joues s'empourpraient de délice à chaque instant que la donzelle ouvrait la bouche. Mais ce qui fit bientôt taire toute euphorie chez l'impétueux Auror fut la déclaration que lui fit la jeune demoiselle. Ne comprenant pas vraiment le sens de sa phrase au début il eut un temps de réflexion, juste avant de s'exclamer :
"Aaaahhh ouii !! Cette affaire-là ! -il pianota sur le rebord de la table, son oeil toujours perdu dans le vague- en effet, en effet...
Tu vas rire, ma belle, mais seule Lola est au courant. Bien sûr, il y a la Brigade qui a découvert le corps ainsi que Scrimgeour... je ne sais pas à qui l'enquête aura été refilée, je crois qu'ils se tâtent toujours...".
Il haussa négligemment les épaules et continua d'un air tout aussi dégagé.
"Monsieur Scrimgeour tâche de me ménager en ce moment... il sait que c'est pas la grande forme ! Enfin, c'est aimable de sa part, mais je ne mérite pas tant d'attention...
Je n'en mérite même aucune d'ailleurs !".
Ses yeux limpides se posèrent sur elle l'espace d'un bref instant et Apophis Sykes redevint absolument calme et sérieux. Un autre sourire narquois vint cependant illuminer son visage jouflu, faisant briller ses grands yeux de gosses une fois de plus. Il rembraya :
"Mais tout ceci est une autre histoire. Pour finir ne crains rien : Lola ne vendra jamais la mèche. Je suis assez... dissuasif quand il s'agit d'affaires sérieuses et préoccupantes.
Et j'espère que toi, jolie petite Léandrà Ladylys, tu auras oublié jusqu'à la moindre idée de venir témoigner dans mon dos ! N'ai-je pas raison ?".
Il était à présent à quelques centimètres de son visage, s'étant progressivement baissé vers sa proie, sa... délicieuse, exquise et fragile petite proie, qu'il tenait entre ses serres. Il n'avait qu'un mouvement à effectuer, qu'un seul geste pour que la belle ne saigne et ne succombe. Juste... un geste...
Il glissa sa main derrière la nuque de Léandrà...
"Tu sais ce que ça me ferait, n'est-ce pas ? Tu le sais ? Je devrais quitter mon travail, être jugé, finir ma vie à Azkaban pour le meurtre de ce vieillard... C'est ce que tu veux, hmm ? C'est ce que tu veux ?...".
Et tandis que sa voix se faisait de plus en plus douce, de plus en plus suave...
"Non, Léandrà... nous savons tous les deux ce que tu veux... mais tu as peur et c'est normal, c'est normal...".
Il lui éfleura doucement la joue, posant les phalanges de ses doigts glacées sur sa peau de pêche...
"Je te comprends, moi aussi, j'ai peur parfois...".
Et il vint à placer ses mains le long de sa mâchoire, rapprochant ainsi son visage du sien, collant doucement ses lèvres contre les siennes, les écrasant un peu plus pour goûter encore et encore à une passion nouvelle... territoire encore inexploré... Il se détâcha doucement de la jeune fille, un sourire angélique grossissant ses joues d'enfant satisfait.
"Moi quand j'ai peur, je pense à ça !".
Ses yeux s'allumèrent d'une lueur flamboyante, couvant ses prunelles claires d'une couleur plus vivace, plus jeune, faisant retomber cet adulte d'une trentaines d'années dans sa plus tendre et plus jeune enfance... l'une des facette glauque et morbide du fils de Montgomery Sykes.
"Et toi ? Penses-tu à ça ?".
Ses mains se refermèrent sur les siennes... |
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Ξ Sujet: Re: Quelques temps plus tard... (PV Léandrà) Jeu 20 Déc - 18:53 | |
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Cette affaire, oui... Etrange qu'il puisse avoir un temps de réaction. Apophis aurait du comprendre de suite. Lola était au courant. Pas étonnant. Pour sûr qu'il s'en était même vanté. Et bien tant mieux, que personne ne trouve de piste ! Ils seraient épargnés de tout soupçon dans ce cas.
Blablabla... Il fallait l'avouer, Leandrà n'écouta pas un seul mot venant du Blond pendant environ une minute. Puis redevint attentive lorsque le sujet "meurtre" revint sur le tapis. LadyLys ne craignait pas que Jalyn balance, du moins, elle n'avait pas peur pour elle. C'était certain, Sykes n'avait pas du mentionner la présence de Leandrà, sinon il aurait du lui dire qu'elle l'avait sauvé à deux reprises. Trop d'orgueil pour assumer qu'une jeune Auror qu'il avait en horreur lui sauve la peau.
- Temoigner dans ton dos?! Elle étouffa une exclamation. Le balancer?! Si elle venait à aller voir Tonton Rufus pour lui annoncer ça, cela signifirait donc qu'elle s'y trouvait également. Complicité de meurtre ou non assistance à personne en danger. Non. Elle lui avait promis, elle n'avait et elle ne dira jamais rien. Seul lui n'avait pas tenu sa langue.
- Je ne peux témoigner contre toi. Si tu plonges, je plonge.
Il c'était peu à peu approché de son visage, la Brune ne savait quoi faire à part plonger son regard océan dans celui si clair d'Apophis Sykes? Sa main venait de glisser derrière la nuque de Pink Dream. Les battements de son coeur s'accéléraient. Non. Elle ne voulait pas du tout ça, qu'il finisse à Azkaban. Mais lui, il prétendait savoir ce qu'elle voulait, elle, Leandrà LadyLys. Non, impossible, impensable. Bien loin de ses idées.
- As tu seulement idée de ce que je veux Apophis ...
Murmure emplit d'un séduisant mystère. Il effleura sa joue et la Belle frissonna. Il avait compris. Il jouait avec elle. C'était bien ce qu'elle craignait. Le Blond allait la briser. Salaud. Comment pouvait-il la comprendre? Elle? Esprit complexe d'une jeune femme unique et exceptionnelle?
Main glacée déposée sur le bas de son visage. Rapprochement. Baiser. Surprise. Plaisir. Ce qu'elle rêvait secretement depuis quelques semaines venait de se passer. Ses lèvres contre celles de LadyLys. Elle était sienne, pendant un éphémère instant. Une onde de frissons, les yeux fermés. Elle profita de se qui lui était offert. Douce folie que voilà. Que le temps s'arrête. Qu'il se fige. Que jamais ce baiser ne s'achève. Mélange de sentiments non partagés, de jeu, d'odeur de clopes froides et de café. Rien de plus pour lui enivrer les sens. Et déjà, c'était fini.
Apo' c'était détaché d'elle. Jeu plaisant, certes, mais pour elle, c'était bien plus que ça. La Brune resta ainsi quelques secondes, les yeux clos, bercée par la voix de celui qu'elle aimait en secret, n'osant plus les ouvrir de peur de voir dans ceux de ce dernier une leur de moquerie profonde. Du genre " Non mais si t'a cru que c'était autre chose qu'un jeu, tu est grave ma Belle ! Allez, au boulot Auror LadyLys !". Mais elle s'y risqua. Ne voyant alors qu'un regard flamboyant, dont Leandrà n'en compris pas vraiment le sens, où ne le voulait pas.
Les mains glaciales d'Apophis se refermèrent sur celles tremblantes de la jeune Auror. Elle restait sans voix. Ne savant que dire et même que faire. Peut être n'était-ce qu'un rêve. Peut être allait-elle se réveiller d'une minute à l'autre, dans son lit, loin du ministère, loin de lui.
- J'ai bien peur de penser à la même chose que toi.
Murmure. Regard de braise. Tout pour camoufler son trouble. Tout pour qu'il enlève de sa tête l'idée que LadyLys soit amoureuse de lui. Certes, c'était vrai. Mais qu'il ai cette information entre ses mains signait l'arrêt définitif de la santé mentale de la Belle. Il fera tout pour lui nuire, en beau salaud qu'il était. Il allait la briser, avec la facilité dont il avait fait preuve pour assassiné son père.
- Pourquoi Apophis?
Ce fut les seuls mots qu'elle put sortir. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle se senti soudainement envahi d'une certaine tristesse, contre coup du désir ressentit quelques secondes auparavant. Apophis Sykes, le sale type inaccessible, venait de l'embrasser. Oui. Et alors? Cela ne voulait strictement rien dire. Ne pas se faire de film, ne surtout pas s'en faire ! Ne pas être sur son petit nuage, car le réveil n'en sera que plus dur, la chute que plus haute.
- A quoi joue-tu? Devant eux en plus...
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Ξ Sujet: Re: Quelques temps plus tard... (PV Léandrà) Jeu 27 Déc - 1:55 | |
| "J'ai bien peur de penser à la même chose que toi."
"Je m'en doute...", souffla-t-il pour toute réponse mais il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que, déjà, la demoiselle parlait à nouveau d'une voix suave, calculée, qui se voulait éminamment sensuelle et séductrice. Apophis retint un petit rire moqueur.
"Pourquoi Apophis?
A quoi joue-tu? Devant eux en plus...".
Et là l'envie fut plus forte que la raison. Sykes explosa de rire, manquant postillonner, plaquant une main sur sa bouche tandis que ses épaules gigotaients sans discontinue. Peu à peu, il finissait par devenir écarlate, jetant des coups d'oeil à droite et à gauche pour s'assurer que personne ne se retournait sur eux. Cela avait l'air de gêner la belle...
"Pourquoi ? Demanda-t-il sous ses grands yeux d'enfant, pourquoi ? Mais parce que j'en ai envie, Léandrà, tout simplement envie ! Et parce je sais qu'au plus profond de toi-même et, comme tu viens de le dire, c'est ce que tu veux toi aussi !
Mais il me semble que tu es encore un peu réticente, pour ne pas dire un peu trop incertaine et maladroite. Ce sont des détails dont il va falloir apprendre à te débarrasser si tu ne veux pas entraver bêtement ta vie et tes impulsions...".
Il repoussa sa tasse de côté ainsi que son journal et étala ses longs bras sur la table comme pour se rapprocher d'elle. Ses yeux d'un bleu pur ne la quittaient pas pour autant, toujours vissés dans ses prunelles claires tandis qu'il s'efforçait à ne pas rire. Intérieurement, il jubilait. On eut dit un véritable enfant impatient qu'une bêtise ou un désastre se produise pour pouvoir jouir du spectacle. Apophis renchérit, posant alors sa lourde main sur l'épaule fine et douce de l'Auror Ladylys. Il lui tendit un sourire qui se voulait détendu et amical et entortilla de son autre main quelques unes des mèches blondes lui tombant dans le cou.
"Tu me sembles préoccupée... Pas par ce qui s'est passé avec mon père, mais plutôt par autre chose... Quand tu me dis "as-tu seulement idée de ce que je veux" j'ose croire qu'il y a une chose au fond de toi que tu n'arrives pas bien à discerner non plus".
Il releva les sourcils sur une mine pleine d'innocence.
"Me trompe-je ? Suis-je dans l'erreur ?
Avoue-le ! Tu ne sais pas où tu en es ! Tu prends des habitudes et des allures qui ne sont même pas les tiennes ! A quoi ressembleras-tu dans deux ou trois semaines ? Tu vas te faire couper les cheveux en piques et les faire teindre en blond ?".
Il lui adressa un bref clin d'oeil de connivence et la quitta, se renfonçant dans son siège afin d'être plus à l'aise. Comme à son habitude, il croisa négligeamment ses mains sur son ventre tandis que la pointe de son pied droit battait la mesure sans qu'il ne s'en rende compte... Et d'avouer, en toute humilité :
"Vois-tu, je ne suis pas homme à brusquer les gens, et j'aime que les choses viennent aussi naturellement que possible...
De plus, je déteste les rumeurs qui traînent à mon sujet ! A croire que je suis un bourreau des coeurs qui aime prendre par la force la première dévoyée venue. J'ai horreur de ce concept ! La "force", connotation violente ! Je ne suis pas un attardé sexuel ou que sais-je encore...
Ainsi je tiens sincèrement, Léandrà, à ce que les choses se passent aussi réciproquement que possible -il inclina la tête, humblement-, de manière à ce que tu ne sois pas perdue, dévorée par le doute et la peur d'avoir fait une erreur ! Il serait dommage que... ce qui est peut-être pour toi une première expérience se conclue sur un échec car tu n'auras pas pris le temps de mûrir la question avec plus de recul !".
Il frotta ses pouces l'un contre l'autre, baissant alors les yeux sur la boucle de son ceinturon. Apophis laissa un silence planer l'espace d'un instant afin que chacune de ses paroles rentrent dans la tête de la jeune fille juste avant de relever la tête vers elle. Toute ombre malsaine, toute lueur sordide avaient disparu de son visage et offrait ainsi à ses traits une douceur plus clémente, plus angélique, plus avenante. Le jeune homme se mit à nouveau à sourire, mais de manière plus sincère qu'à son habitude. Il rembraya :
"Pour l'instant rien ne nous empêche de rester simplement amis... -il leva un sourcil décadent, autre de ses signatures- et d'avoir de plus longues discussions afin de se connaître mieux. Qu'en dis-tu ?
Je crois qu'après ce qui s'est passé, je n'ai pas le droit d'être plus... discourtois ! Et ainsi peut-être pourrai-je te montrer que je ne fais pas aussi peur que je le laisse paraître...".
Un léger sourire en coin s'imprima dans sa joue droite et Apophis redressa les épaules, non sans laisser se tarir un petit air malicieux et frippon ravivant ses traits juvéniles. A nouveau, il observa ses mains d'un coup d'oeil expert, détâchant ainsi et volontairement son attention de la douce Léandrà.
"Qui a peur du Grand Méchant Sykes, chantonna-t-il naïvement, Grand Méchant Sykes, Grand Méchant Sykes ? Qui a peur du Grand Méchant Sykes ? Certainement pas moi !". |
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Ξ Sujet: Re: Quelques temps plus tard... (PV Léandrà) Mer 2 Jan - 23:37 | |
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Envie.. Juste envie. Voilà ce qui avait poussé ce bon Sykes à l'embrasser, comme ça, devant tout le monde, sans la prevenir! Bon notons qu'il n'allait pas lui envoyer un hibou express pour lui dire.. Mais bon! On ne fait pas ça n'importe quand, n'importe ou !Et le romantisme bordel ?! Et si seulement il savait à quel poind Leandrà en avait rêvé de ce baiser. Il avait raison, mais bon... Elle ne comptait pas l'avouer. Reticente ! Bah voyons ! Elle l'avait vu assassiner son père, c'était le Roi des Cons qui, il y a moins d'un mois en arrière, passé le plus clair de son temps à se foutre de sa yeule. Il y a de quoi être reticente! Même si elle le voulait.
Mais tout dans son comportement metaient les sens de LadyLys en alerte, du genre /!\ Attention, il se fou de ta poire /!\ . Et pourtant, il semblait si.... Moins... Hypocrite qu'habituellement ! Certainement qu'il ne fallait pas se fier à ça, non seulement il était le Roi des Cons, mais aussi un très bon acteur.
Par chance, Leandrà était aussi une bonne actrice, et elle réussi à controler ses emotions, ne pas rougir aux mots d'Apophis. Cela se voyait-il tant que cela? Cela se lisait-il sur son front qu'elle était amoureuse de lui? Ne pas avouer, continuer à faire mine de rien, ne pas baisser le regard. Rester froide et distante. Mais Ap' était tellement dans le vrai... Elle était completement paumée. Elle n'était plus la même. A croire que cela le derangeait qu'elle ne soit plus comme avant.. Il faut savoir... Et la , elle ne put se contenir, la Brune eclata de rire à l'enormité sortie par l'Auror.
- Mon pauvre Apophis tu raconte n'importe quoi !
Il s'eloigna, s'enfonçant dans la chaise et se mit à blablater. Autant de blabla pour essayer de convaincre la Belle qu'il n'était pas ce qu'elle pensait, ce que tout le monde pensait. Bizarrement, elle émetait un doute sur tout ce qu'il disait. La mine desintéréssée, le regard toujours planté dans le sien. Mais si ce n'était pas un Bourreau des coeurs et un Attardé Sexuel, c'était quoi? Leandrà croyait à toutes ses rumeurs pour la simple et bonne raison qu'elles étaient fondées !
Une... Première.. Expérience? Elle ne put qu'une nouvelle fois exploser de rire. Non mais pour qui il l'a prenait? Pour une gamine de quatorze ans et près pubert? Non mais il n'est pas serieux ?! La Brune essaya tant bien que mal de calmer son rire et leva les yeux en l'air.
- Je viens d'avoir la preuve que tu me prend pour une adolecente ... Avec une certaine sensualité, elle c'était approchée de lui, pour mieux lui murmurer ces mots. Vois tu en moi une enfant de quinze ans?
Elle c'était, elle aussi, renfoncé contre le dossier, un sourire quelque peu narquois peint sur son visage. "Rester simplement amis" . Par Salazar ! On aurait dit une phrase typiquement masculine après avoir mis un rateau à une fille ! Comme si c'était ELLE qui venait de l'embrasser !
- Et bien moi j'en dit que nous n'avons pas à rester amis. J'en sais déjà assez sur ton compte, cela me suffit emplement. Mais peut être que toi.. Tu veux en savoir plus que moi ? Mais laisse moi en douter.
Clin d'oeil. Provocation. Et voilà déjà Monsieur se desinteressant d'elle. Leandrà avait comprit sa tactique. Sykes usait de la celèbre technique du " Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis" . Ainsi donc il 'fuyait' pour que la jeune femme le suive? Quel couyon... Mais pourtant, l'envie de le suivre n'était pas absente dans son esprit.
Et bien voilà qu'il se metait à chantonner maintenant ! Il faisait preuve d'un je-m'en-foutisme total en son egard. Ce n'était plus de la fuite la ! C'était une évasion ! Gnia gnia gnia... La Brune en soupira. Tiraillé par l'envie de lui mettre une grande claque et de l'embrasser. Cruel dilemme que voilà.
LadyLys se leva, certainement dans l'idée première de partir pour ne pas lui en mettre une. Mais elle se mit en face d'Apo, attrapa de ses doigts glacés son menton pour qu'il la regarde dans les yeux. Cela parut durer des heures, la Brune le regarda, un sourire moqueur lui ettirant les lèvres et elle s'approcha lentement. Mais la scene ne dura que quelques secondes. Elle effleura ses levres des siennes, murmures au creu de son oreille.
- Certainement pas moi non plus.
Et elle revint à ses lèvres, ne les effleurant plus pour cette fois, mais lui offrant un baiser, simple, presque chaste, pour le moment. Peut être que Sykes n'allait pas apprecier, car elle avait prit les devants. Mais qu'importe, elle en avait eut envie, elle aussi, juste envie. Desir naissant. Frisson le long de l'echine. Apophis avait raison, il ne faut pas bêtement sa vie et ses impulsions.
Et elle se detacha de lui, retournant s'assoir, comme si ne rien était, un demi sourire sur le visage. La Balle était dans son camp.
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Ξ Sujet: Re: Quelques temps plus tard... (PV Léandrà) Sam 5 Jan - 10:55 | |
| Apophis, même enfant, avait toujours su se montrer docile et calme quant à certaines situations. Ainsi s'était-il laissé faire, embrasser doucement, se liant pour un instant seulement à cette jeune fille foutant le feu en lui. Il ne put d'ailleurs réprimer un ricanement contenté, proche du ronronnement d'un chaton, lorsque la demoiselle éfleura ses lèvres, tranchant avec des mots qu'il n'écoutait même pas... Comment écouter en pareilles circonstances ?
La jeune femme dit un mot de plus et Sykes lui tendit une moue boudeuse, certain qu'elle continuerait à lui tenir un véritable petite discours de pimbèche savante et sofistiquée... le genre de choses qu'il entendait à longueur de temps : tu ne sais pas ce que je veux, moi je le sais ! Tu n'es qu'un homme, tu ne peux pas comprendre ce qui se passe au-dessus de la ceinture... Moi, je peux donner plus, mais toi ?" et bla, bla, bla... et bla, bla, bla... rabachage inutile dont il aurait pu composer le monologue tout seul comme un grand ! Le jeune homme laissa un sourire ironique plaquer ses lèvres fines, et s'accorda une riposte :
"Oh, on ne se refuse rien à ce que je v...".
Mais ce fut trop tard. Léandrà ne lui laissa pas le temps d'en dire plus et posa ses lèvres sur les siennes, lui offrant ainsi un dernier et ultime baiser... le seul qu'elle semblait capable de produire. Sykes, en gentil garçon, se laissa guider. Il songea un instant, pris dans les brumes d'un délire naissant, qu'il avait laissé sa propre mère agir ainsi... temps des douces et innocentes tendresses qu'il véhiculait pour elle. A présent, il laissait Léandrà les ressentir et les transporter. C'était comme si son âme sortait un moment de sa bouche pour entrer dans la sienne, étranges secondes durant lesquelles Apophis perçut un détail particulièrement troublant et intéressant.
Une fois que la jeune femme se fut redresser, l'Auror blond garda les yeux fermés, le cou tendu vers elle, sa gorge claire et blanche à découvert. Il goûtait cet instant comme l'on savoure une victoire, tâchant de taire un ris transcendant montant depuis son oesophage. Il rouvrit ses grands yeux d'enfant, frappés par une innocence obscène d'adulte de 34 ans et se mit alors à sourire, gonflant ses grosses joues de bébé.
"Léandrà Ladylys qui prend les devants... -il inclina la tête, comme une révérance- si je m'attendais...".
Le jeune homme décadant se renfonça un peu plus dans son siège, passant une jambe par-dessus l'autre -son pantalon remontant sur des chaussettes noires et une bande de peau blanche piquetée de poils blonds. Les épaules de l'Auror s'agitèrent en un ricanement sourd, il leva les yeux au ciel, sidéré.
"Où est la douce et innocente enfant qui distribuait des bonbons à quiconque croisait son chemin ? Celle qui s'amusait toujours de voir nos têtes une fois qu'on avait avalé l'une de ses saloperies ? Hm ?".
Il lui avait tendu un regard insistant rehaussé d'un sourcil, puis son visage s'était à nouveau brisé sous un sourire félon, tranchant net dans sa chair. Il se leva brusquement, masse humaine et gigantesque, véritable ogre sortant de ses gonds pour se diriger vers la jeune femme. Sykes lui saisit le poignet afin qu'elle ne puisse s'échapper, baissant les yeux sur elle. Il l'observait à présent sans mots dire sur un regard halluciné, la main emprisonnée de la jeune fille levée à hauteur de leurs deux visages sans qu'il ne s'en rende compte.
"A présent, tu as des prétentions que tu sais fausses et tu viens me trouver pour m'embrasser ?".
Il la resserra contre elle en un geste brusque, comme s'il se préparait à une danse.
"Qu'est-ce que tu crois ? Qu'est-ce que tu attends ? Que je me jette à tes pieds en m'excusant d'avoir provoqué ton changement ? Que je finisse dans tes bras au fond de mon lit ? C'est ça ?".
Son nez éfleura le sien et Sykes apprécia cette distance. Il laissa ses longues pattes glisser le long des épaules de la jeune femme, plantant son regard de fauve dans le sien. Puis, d'une voix tout à fait douce :
"Je crois que tu sais ce que tu veux mais que tu le caches sous des couches et des couches de provocations vaseuses. Derrière cette carapace merd*que se niche ce, qu'en fait, tu ressens vraiment... Et c'est navrant de voir que, sous tes traits d'apprentie prostituée, tu t'acharnes à museler les véritables raisons de ta présence ici.
Ohhh mais, jouons donc avec Sykes ! Après tout, il ne connait que ça ! Hinhinhinhin...".
Il caressa la joue de la jeune Auror du revers de sa main, s'attardement lentement sur sa peau de pêche, ses yeux toujours vissés dans les siens en une lueur dérangeante.
"Foutaises ! Et, en plus, tu me prends pour un sal**d de première !
C'est pas grave puisque moi... je te prends pour une gamine de 15 ans !". Il agita ses sourcils tout en se mordant la lèvre inférieure sur un sourire déluré. D'un geste, sa main se retrouva derrière la nuque de Léandrà qu'il caressa doucement, cherchant visiblement quelque chose. Il se saisit ainsi des pinces qui retenaient ses cheveux et tira, laissant sa chevelure s'écraser sur ses épaules telle une cascade noire et lourde, révélant derrière ce masque impénétrable et dur la jeune fille qu'elle avait été jadis... Sykes sourit.
"Et voila !".
Puis il la retourna en une brusque secousse, plaquant son corps contre le sien afin de ne lui laisser aucune échappatoire tandis qu'ils faisaient tous les deux face aux tables et autres membres du ministère. Ses mains glissèrent le long de son corps et Sykes la bloqua, l'enserrant contre lui, forçant son dos à toucher son torse. Ses mains restèrent agrippées à ce qu'elle portait, l'une accrochées à son ventre l'autre à son buste. Il laissa reposer son menton sur son épaule, véritable vandale retenant son otage, puis lui sussura dans le creux de son oreille.
"Tu veux jouer avec moi ?
Tu vas jouer. Garanti !".
"Mesdames et messieurs, employés du Ministère ! Lança-t-il à la cantonnade, veuillez ouvrir grandes vos esgourdes et regarder un peu de ce côté-ci, s'il vous plait ! -il tourna son regard vers une femme endimanchée et courroucée- même toi, mamie ! Eh ouais !! J'ai une déclaration importante à faire !".
Un léger sourire carnassier coulissa sur ses lèvres. Il resserra son étreinte, se faisant plus passionné.
"Cette jeune femme ici présente semble quelque peu en pincer pour moi ! Vous me direz, pas la première et pas la dernière, hein ?".
De légers ricanements s'élevèrent. Sykes, fier de son public, poursuivit :
"Alors elle vient me voir, me parle, m'embrasse, me coule des mots charmants dans le creux de l'oreille, me tend des clins d'oeil aguicheurs tout en me tenant des propos appuyés et... significatifs !".
Il la relâcha brusquement, la laissant vulgairement retomber par terre.
"Le croirez-vous, mesdames et messieurs ? S'exclama-t-il les bras grands ouverts, elle prend l'Auror Sykes pour ce qu'il est -et toute euphorie disparut de son visage. Sykes était sérieux, mauvais- un courreur de jupons, un mal ba*sé, un possédé sexuel qui fait tous les plumards afin d'obtenir satisfaction !!
ET ELLE CROIT SEULEMENT QU'ELLE PEUT ASPIRER A CE GENRE D'ESTIME DE MA PART ??!".
Sykes fit une pause, observant de ses yeux écarquillés de démence le reste de l'assemblée qui venait à l'instant de sursauter. Quelques personnes firent mine de se lever, échappant à la scène...
"ASSIS !!" S'égosilla-t-il d'une voix aiguë, les personnes s'exécutèrent rapidement, fixant ce fou dangereux comme refusant d'y croire. Le silence se fit à nouveau et l'Auror démoniaque se rengorgea, redevant calme et plaçant, par la même occasion, sa botte sur l'épaule de Léandrà afin de l'empêcher de se relever...
"Me prendre pour ce que je ne suis pas me met sensiblement en colère, grogna-t-il d'une voix sourde d'enfant possédé, et c'est ce qu'elle a fait...".
Il baissa les yeux vers Léandrà, un sourire vint à s'étaler sur son visage de poupon.
"Mais, mesdames et messieurs, ce que vous ne savez pas, ce dont vous ne vous doutez pas, c'est que Léandrà m'aime. Oui, parfaitement ! Elle m'aime. Elle croit que chez moi ça fonctionne comme ça que, dans deux minutes, j'irai la prendre dans les toilettes ! -il hocha lentement et doucement la tête- Et c'est donc ainsi qu'elle a voulu attirer mon attention, mes chers et tendres amis !
Dans toute sa fougue et sa jeunesse elle n'a pas compris la manière dont elle devait s'y prendre. Et ce n'est pas en imitant le loup qu'on arrive à en endosser sciemment l'habit...
Alors, je vous propose la chose suivante !".
Et il saisit Léandrà par les épaules, la soulevant délicatement et avec attention pour la ramener debout, près de lui. Lui jetant un bref regard, il s'attarda sur la poussière qui couvrait ses vêtements débraillés, comme si elle n'avait plus été qu'une grossière poupée jetée dans un cannivaud. Sykes s'empressa de nettoyer sa marchandise, époussetant les affaires de la belle pour lui donner meilleure allure. Un sourire hypocrite tourné vers ses spectateurs ahuris, sa main resta cependant solidement accrochée à son bras.
"Pardonnons-lui son erreur ainsi que de s'être fourvoyée et odieusement trompé sur mon compte. Après tout, n'était-ce pas là une preuve de son amour pour moi, de l'affection qu'elle me porte ou même du désir profond qu'elle ressent à mon égard ?
Elle a voulu jouer dans une cour où elle n'a pas sa place et a manqué son coup, voila tout !".
Puis il se détacha d'elle, rentrant ses affreuses mains dans les poches de son pantalon, s'effaçant légèrement face à Léandrà mais la jaugeant toujours derrière son dos d'un regard pénétrant.
"Moi, je lui pardonne...
Et lui laisse une chance de se racheter, si elle avoue, en retour, qu'elle m'aime... Si elle avoue son fait...
Vous savez, elle m'a fait le témoignage d'une chose particulièrement touchante tout à l'heure.
Elle m'a offert un baiser ! Pas n'importe lequel ! Un baiser pur et doux, un baiser plein d'innocence, sincère. Un baiser qui se donne tandis qu'il vous accorde la personne toute entière... Le baiser d'une personne aimante et qui ne dure que le temps d'un frisson !
Je ne l'ai pas rêvé, j'étais là. Et la plupart des personnes ici l'auront vu le faire !".
"N'ai-je pas raison, Léandrà ? -un étrange sourire étira ses lèvres grossies d'enfant- Ou suis-je encore à côté de plaque ? Tu sais, tu t'épargnerais un grand mal si tu avouais ce que tu ressens pour le "monstre que je suis", nan ?
Car nous savons tous les deux que, si tu te débines, tu nous mentiras non seulement à tous mais aussi à toi-même !".
"Qu'en dis-tu, soeurette ? On tente le coup ?".
Décadant, souriant jusqu'aux oreilles de son exploit, Sykes gardait les mains dans ses poches, légèrement en retrait, observant sa jeune amie sur le devant de la scène. Il prenait un malin plaisir à scruter leurs réactions attendant qu'enfin Léandrà dise quelque chose... Cette issue incertaine lui broyait les boyaux, y diffusant une douce et délicieuse chaleur. |
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Ξ Sujet: Re: Quelques temps plus tard... (PV Léandrà) Dim 6 Jan - 2:22 | |
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Oui. Ou était passé la jeune Auror fofolle, incapable de controler sa douce folie? Celle qui se metait à chanter à tue tête en plein milieu du QG du deuxieme niveau? C'était-elle eteinte? Non... C'était passagé. Voilà tout... Periode éphémère.
- Elle est morte.
Mensonge. Qu'importe. Il se leva. Surprise dans les yeux de la Belle, mais ne dit rien, ne fit rien, pas même un mouvement de recul. Signe de violence que voilà. Il venait de l'attraper avec force par le poignet. Il était hors de lui. Leandrà avait réussi à le faire sortir de ses gongs. Fierté que voilà. Mais la douleur qui se propageait le long de son bras la fit revenir à la raison. Lui effaçant toute trace d'orgueuil. Ce fut la peur qui l'envahit. LadyLys savait de quoi il était capable, elle l'avait vu tuer son père. De quoi pouvait être capable à cet instant? Elle aurait pu répondre, mais elle n'en fit rien. Le laissant parler. S'emporter. Dire des conneries. Apophis allait bien se calmer, à un moment.
Geste brusque collant LadyLys à Sykes. Elle aurait put ressentir un frisson de desir. Mais rien. Juste cette même peur qui ne cessait de grandir en la jeune femme. Distance entre les deux Aurors bien loin de la raison. Il venait de glisser ses bras sur ses épaules. Et son coeur rata un battement. Pour lui mettre que plus la rage, Leandrà était bien tenté de l'embrasser, encore. Mais ce serait jouer avec le feu, surtout qu'elle n'était pas loin de s'y bruler.
Douceur dans sa voix, mélant des mots blessants. Mais tellement veridiques. Sous ces paroles aussi mauvaises soient elles se cacher la pure verité. Pink Dream l'aimait, oui, jusqu'à la deraison même, et elle le camouflait sous ses attitudes. Mais pouvait-il en être autrement? Non. Bien sûr que non.
Un salaud de premiere. Oui. Parfaitement. LadyLys le prenait pour ça. Mais, n'etait-ce pas ce qu'il était, un salaud de première? Sa lourde main glissa sur sa nuque. Frisson. Tel était son point faible, zone ultra sensible. Et en au bout de quelques secondes, il trouva ce qu'il cherchait, la pince qui retenait les cheveux de la Belle. Ce qui faisait parti de son masque glaciale de parfaite petite coincée. Et Apophis sourit. Ainsi donc, il l'a preferait réelement comme elle était avant. Jeune femme pleine de vie, petits grains de folie et rayons de soleil des Aurors? Peut être, qui sait...
Et elle fut retourné. Avec la même violence qui le caracterisait depuis quelques minutes. Le corps frêle de la Brune plaquait contre le corps si désirable de Sykes. Dos à lui. Cela ne lui plaisait pas tant que ça - esprit tordu s'abstenir x) - . Mains glissant le long de son corps. Menton sur son épaule, proche de son oreille ou il y murmura quelques mots. Non, finalement, elle n'avait pas envie de jouer. Cela venait de lui passer, subitement. Mais elle decida de rester plonger dans son mutisme, esperant qu'il se calme. Mais ses espoirs étaient vains, n'est-ce pas? Son "Tu vas jouer. Garanti !" n'annonçait rien de bon. Elle regrettait déjà d'être entré dans cette fichu cafetaria !
" Mesdames et messieurs, employés du Ministère ". Surprise. Qu'est-ce que l'esprit tortu de Sykes avait encore imaginé... Rien de bon apparement... Une déclaration.. Voyez vous ça. Leandrà n'avait plus peur, mais été carrement terrorisé. Son sang lui battait aux oreilles.
Ricanements des personnes présentes suite aux paroles du Salaud. Ses joues habituellements pâles prirent une couleur rosée. Homme immonde. C*nnard. Dechet de la société. Résidu de sorcier. Infame petit b*tard. Et LadyLys n'était pas encore au bout de ses surprises. Jamais elle ne se serait douté qu'en allant au boulot ce matin, elle allait être dans cette situation plus que genante.
Qu'il la ferme. Vite. Maintenant. Qu'il arrete de raconter n'importe quoi. Elle ? Leandrà lui tenait des propos appuyés et significatifs? Quel c*n... C'était lui qui lui avait sorti un speetch comme quoi , si elle n'était pas prête.. Et bla bla bla... La Brune le savait vil. Mais à ce point. Dégout.
Et elle fut relaché. Tombant par terre comme une vulgaire poupée avec qui on n'a plus envie de jouer. Bruit sourd. Corps d'une jeune femme brisée etalé sur le sol. Ses cheveux ébènes lui recouvrant le visage. Elle n'osait pas poser son regard sur les personnes présentes, incapable d'agir pour aider la pauvre femme au sol. Elle tenta de se relever, mais Sykes venait de mettre son pied sur l'épaule de la jeune Auror, la plaquant alors au sol, l'empechant de faire quoique ce soit, Apophis sous toute sa splendeur. Elle était bien tenté de sortir sa baguette, elle était pas loin, dans sa poche, elle pouvait la toucher, sentir sa force. Mais Leandrà n'en fit rien, preferant attendre. Encore un peu...
Et voilà qu'il osait poser son regard clair sur elle, femme torturée par lui. Et encore, il se remetait à dire de la m*rde. Jamais une seule fois elle avait pensé à ça. Comme si elle était une catin. Certes, elle avait changé, mais pas au point de devenir une trainée. Et LadyLys fut relevé. Avec une tendresse étrange, après ce qu'il venait de se passer. Il ramassait la poupée qu'il avait jeté, avec delicatesse, de crainte de la briser. Mais c'était déjà fait, la poupée était brisée, trop violement jeté au sol. Humiliation.
Pardonner son erreur? L'errer d'avoir un coeur? L'erreur d'aimer un batard? Il fallait la pardonner pour ça? Ou la blamer? Mais ou allait le monde.. Droit dans le mur, très certainement. Elle manqua s'ettoufer. Avouer? Mais il le savait déjà ! A quoi bon l'avouer ! Pour une énième humiliation? Non mais sincerement... Il lui manquait une case à ce type la. Et certainement pas qu'une...
La façon dont il racontait le baiser offert par la Belle était etrange. Comme si il avait aimé. Comme si personne ne lui avait ouvert son coeur de cette manière, comme si jamais il n'avait eut un concentré d'amour sincère en un baiser ephémère. Bizarre. Perdue. Bléssée. Humiliée.
Apophis Sykes venait de se la fermer. Enfin. A elle de prendre la parole. Venin qu'elle allait cracher, avec plaisir. Ce n'était jamais bon de meler la colère à l'amour. Cela transforme bien vite ce dernier en une haine profonde. Une femme blessée est plus mauvaise que tout. Il aurait bien fait de l'abattre. L'Auror voyait rouge à présent. Mais elle n'allait pas hurler ou s'emporter, comme lui l'avait fait. Toussotant un peu. Pink savait parfaitement que tous les sorciers présents avaient les regards braqués sur elle, attendant qu'elle réagisse. Laisser planer le silence, encore un peu.
- Avouer? C'est bien ça que tu attend, n'est-ce pas? Très bien.
Voix mielleuse, sourire narquois. Moquerie à l'état pure. Elle deboutona les manches de sa veste de tailleur et elle les remonta. Se frotant les mains.
- Je vais avouer ! Oui je t'aime ! Hoo quelle mer-vei-ll-eu-se nouvelle que voilà ! Ca te fait quoi Apophis? Hm? Tu est heureux de savoir qu'il y a encore une femme à ta botte. Mais - elle s'adresse à tout le monde - Mais IL ne sait pas que de l'amour à la haine, il n'y a qu'un mince voile ! Compliqué le coeur d'une femme, n'est-ce pas?
- Mais ce n'est pas la seule chose à avouer aujourd'hui. Je suis dégouté. Oui. Je me dégoute. Je m'auto dégoute ! Mon coeur me dégoute. Comment as t-il fait pour fondre pour Toi ! " Un courreur de jupons, un mal ba*sé, un possédé sexuel qui fait tous les plumards afin d'obtenir satisfaction " . Parce que c'est ce que tu est , Sykes ! Un déchet !
Et une claque fusa, geste vif et puissant. Concentré de haine.
- Ca, c'était pour m'avoir humilié devant tout le monde.
Dans son regard brillait une lueur assassine, en elle brulait un feu qui ne cessait de se rependre.
- Et celle la pour avoir piétiné ma veste à 20 Gallions et 34 mornilles !! (= Equivalant à 150 € environ, sacrilège !!! XD)
Nouvelle giffle. Aussi puissant que la précédante. Elle hesita un instant, et lui en remi une autre.
- Et celle la, je n'y vois aucune raison.
Leandrà fit un leger signe de tête aux sorciers présents, lançant un regard noir au Blond qui avait une belle marque rouge sur sa joue. Et elle tourna les talons, les nerfs à vifs. Mais p*tain, que ça fait du bien. LadyLys sortait de la Cafetaria, le bruit de ses talons résonait dans cette piece vidé de toute bruit tant les gens étaient stupéfés. [ >> A toi de voir si le topic est fini, mais je prefererais que tu rattrape Leandrà x) ] |
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