Alexander

Parler avec Lavande, Alexander n'attendait que ça. Entre eux ça ne marchait plus depuis longtemps, il ne lui était même pas resté entièrement fidèle... ce qui était mauvais signe. Il avait décidé de la quitter mais jamais ils ne se voyaient ce qui compliquait drôlement l'affaire. Ils étaient pourtant dans la même classe mais Alexander était quelqu'un de très occupé par ses différentes charges et généralement, pour les mêmes raisons, il était entourés de plein de monde qui lui demandait qui de l'aide, qui de l'attention, qui une autorisation... Bref, il n'avait jusque là pas réussi à trouver sa "petite amie" pour lui parler. A noter qu'il n'avait pas réussi non plus à trouver Jade donc au moins il ne favorisait aucune des deux filles dans sa quête éperdue de l'amour. Son premier sentiment en voyant Lavande fu donc la soulagement, enfin ils allaient pouvoir se quitter. Être le petit ami d'un fantôme qu'on ne voyait jamais et qu'on ne pouvait pas toucher ça n'avait rien d'agréable, il en avait été longtemps triste, jusqu'à s'apercevoir qu'il ne l'était plus et que finalement c'était un problème aussi. Se levant, il s'aperçu qu'elle était bien plus petite que lui. Avait il tant grandi ou bien ne se souvenait il plus quelle taille elle faisait ? Il ressentit un pincement au coeur... Qu'est ce qui avait pu les faire descendre aussi bas ? Tout marchait bien au début pourtant. Ou peut être que ça n'avait jamais marché mais qu'il le pensait pour se rassurer. L'un dans l'autre ça revenait au même, c'était finit.

"Bonjour Lavande. Je peux t'accorder tout le temps que tu voudras mais allons parler plus loin tu veux bien ?" Il la tutoyait encore parce que la vouvoyer serait sans doute blessant pour elle, pourtant, sans ce lien entre eux, il n'avait plus de raison de lui parler familièrement. Sa mère lui dirait même que c'était très impolie... mais on dit qu'à Rome il faut faire comme les romains, et Poudlard était situé en Angleterre, bien loin du pays de sa mère, il devait donc faire un effort, pour elle, pour lui, encore un dernier effort... Lui n'avait pas fait d'effort de toilettes mais demandez à ses groupies, il était toujours beau quoi qu'il arrive. Il portait un jean noir et sa chemise d'uniforme blanche, celle ci était déboutonné au col et laissait voir un peu du haut de son torse. Sa cravate était par dessus, dénoué mais présente. Il la mettait toujours par principe mais le matin préférait ne pas la serrer, il se sentait plus à l'aise ainsi. Maintenant il n'avait plus de lunettes et il se rapellait que Lavande ne l'aimait pas sans, cette idée faillit le faire sourire... Il s'était mis aux lentilles en réaction au rejet qu'elle avait eu envers lui. Finalement il était très gamin parfois.

Suivit par Lavande il se dirigea vers une portion de table entièrement innocupée et s'assit avec elle. "Je pense que nous avons beaucoup à nous dire mais je préférerais que tu commences parce que je ne sais par quel bout entamer ce genre de conversation." Et elle était celle qui était partie alors qu'il était malheureux. Elle l'avait laissé seul avec ses craintes, que pouvait il faire après ça ? Il ne voulait pas montrer de rancoeur, c'est pourquoi il ne voulait pas commencer. Ils s'étaient aimés, c'était terminé, mais il voulait savoir pourquoi. Il avait besoin de comprendre pour se sentir mieux... libre... Embarassé, il préféra se taire plutôt que continuer à parler et voir ce qu'elle allait dire. Il devait se contrôler et surtout ne pas s'énerver, c'était très important ! D'autant que Lavande avait toujours eu un don pour le faire sortir de ses gonds...

[à compter quand je rentre chez moi]

* 620

Aussitôt qu’Alexander eut accepté de discuter avec elle Lavande commençait à se sentir mieux. Cette rencontre s’annonçait sous des auspices plutôt favorables ce qui était bon signe : déjà il semblait avoir compris le but général de la discussion (il n’était pas bête mais on ne sait jamais) et ensuite il ne la regardait pas avec haine ce qui était plutôt encourageant.

Le Poufsouffle lui proposa d’aller plus loin ce qu’elle accepta en hochant de la tête avec un sourire non dissimulé. Maintenant qu’elle s’était convaincue que tout allait bien se passer, elle était même plutôt contente de voir Alexander.
Le garçon se leva et décida de rester dans la grande salle mais dans un coin plus isolé. Elle le regarda se lever et le suivit sans rien dire, d’un air presque détendu tout en se faisant quelques réflexions sur la taille d’Alexander.

*Comme il est grand ! Il a changé pendant l’été… Sinon c’est moi qui n’ai pas l’habitude de le voir sans porter de talons. C’est possible aussi, c’est même sûrement ça car j’ai grandi aussi cet été.*

Une fois installés, Alexander pris la parole. Lavande observait son attitude et remarqua qu’il avait presque l’air gêné et embarassé. Son cœur se serra légèrement car elle sentait qu’il n’y avait plus rien à espérer et qu’il ne l’aimait plus. Même si elle s’y attendait, cette sensation était tout de même étrange et déroutante.

*Et c’est de ma faute… Est-ce qu’il s’est passé quelque chose de son côté ? Est-ce que je l’ai rendu triste ? Est-ce qu’il est tombé amoureux d’une autre ?*

Retenant toutes les interrogations qui lui brûlaient les lèvres, Lavande commença donc la discussion, comme l’avait demandé Alexander.

« Oui c’est normal Première pause, le temps que la Gryffondor trouve la meilleure façon de commencer Ca me fait plaisir de te voir, t’as l’air bien, enfin… Nouvelle pause, Lavande n’est pas satisfaite par cette façon de commencer le dialogue Bon je commence… Je tenais d’abord à m’excuser pour mon comportement avec toi ces derniers mois. Je me suis éloignée de toi, j’ai agis bêtement et je m’en excuse, vraiment.
En fait, je me suis rendue compte que notre couple était devenu trop important pour moi et ça m’a fait flipper. A chaque fois qu’il se passait quelque chose, que je faisais quelque chose ou que je disais quelque chose, je pensais à ta réaction, à ce que tu allais en penser, si t’allais aimer ou pas. J’avais super envie de te plaire et j’avais peur que tu t’éloignes de moi, que tu trouves d’autres filles mieux pensée de Lavande pour Myrielle. J’ai eu peur, et au lieu de t’en parler, j’ai préféré t’éviter pour pas que tu me trouves nulle et c’était vraiment idiot. Pardon. C’était gamin, mais encore une fois j’avais peur que tu me trouves bête et qu’on se dispute. Après ça a été de pire en pire et plus ça allait et plus je perdais le courage de venir te voir. »

Peut-être qu’Alexander voulait parler, mais l’idée de se faire interrompre stressait un peu Lavande qui préférait finir sa tirade comme elle l’avait préparée. Si Alexander réagissait, elle devrait lui répondre et ça troublerait ses explications, c’est pourquoi elle exprima le besoin de ne pas être interrompue.

« Attend laisse moi finir, sourire presque gêné si je te dis pas tout maintenant, je vais oublier quelque chose.Nouvelle pause le temps de reprendre le fil de ses pensées Oui ! Heu… Pendant ce temps, malheureusement je pense que nos sentiments ont changé, les miens ont changé et certainement les tiens aussi… »

Finalement en voyant la mine d’Alexander, Lavande avait décidé d’aller jusqu’au bout. Elle sentait en voyant le regard du préfet qu’il n’y avait plu rien à sauver dans leur couple et elle préférait prononcer elle-même les mots « je te quitte ».
D’une part elle serait certainement considérée comme l’unique responsable de la rupture (ce qui n’était pas faux donc elle s’en fichait un peu), mais d’autre part, elle souhaitait rompre elle-même. Quelqu’un d’aussi fier qu’Alexander aurait certainement voulu mener la rupture mais comme il lui avait laissé la parole, elle voulait prouver qu’elle avait changé et qu’elle aussi était capable de prendre des décisions tranchées. Elle voulait aussi certainement voir comment le préfet allait prendre le fait qu’elle le devance.

« … Donc c’est mieux qu’on en reste là, je pense… Pause mais reprise précipitée de la parole Tu n’y es vraiment pour rien, c’est moi, c’est ma faute, t’as été super avec moi *Sauf quand t’as dansé avec Myrielle* donc tu n’as rien à te reprocher, c’est ma faute… Excuse moi. C’était super mais, c’est fini…

Lavande n’en revenait pas d’être parvenue à dire tout ce qu’elle avait sur le cœur de la façon dont elle voulait le dire. Elle n’arrivait pas à croire que c’était vraiment fini et se sentit submergée par ses émotions. Ses yeux s’emplirent de larmes en un instant et elle se mit à sangloter sans pouvoir se retenir. Honteuse de craquer au dernier moment, elle s’essuya les yeux comme elle put mais elle ne put retenir un véritable torrent de larmes. Alors elle finit par se prendre la tête dans les mains tout en se cachant les yeux et continua de bredouiller quelques « Pardon… Excuse moi… » d’une voix mal assurée.

[888 mots]

*

Le pincement au coeur d'Alexander ne faisait qu'augmenter, il ne voulait pas qu'elle pleure, ce n'était pas comme ça que ça devait se passer. Il ne voulait pas qu'elle soit triste à cause de lui. Il avait tout accepté dans le seul but qu'elle ne pleure pas... Il était incapable de l'aider apparemment. Face à tant de détresse, il ne put qu'approcher maladroitement la main vers le visage de la gryffondor et finalement comme sur une inspiration soudaine issu de son ancien amour, il la prit dans ses bras et lui caressa les cheveux. Il resta ainsi silencieusement, retenant sa propre tristesse. "Je suis désolé moi aussi, je ne voulais pas te causer tant de chagrins." Vu comme ils étaient, il ne voyait plus son visage. Pourtant... Il sentait ses larmes sur sa chemise. Il la revit la première fois, elle avait pleurer aussi, il ne se souvenait même plus pourquoi. Il se rappelait juste que ça avait un rapport avec le journal intime de Roze. Rien d'autre. Peu à peu les souvenirs s'effaçaient, et la douleur qu'il ressentait à cet instant partirais aussi. "Ne pleure plus, je ne mérite pas tant de larmes je t'assure... je crois..." Il fallait qu'il parle à son tour mais c'était tellement à dire. Il avait tellement l'impression de ne jamais pouvoir réussir une relation et pourtant il était encore jeune ! Cherchant à rassembler ses idées et sans lâcher son amie, puisqu'il fallait que leur relation devienne ça, il finit par l'obliger avec douceur à lever le visage.

"Je t'ai vraiment aimée aussi, je crois même que je t'aime encore un peu, mais nous ne sommes pas fait pour être ensemble. Je vis dans un monde où tes qualités sont des défauts, et dans le tien ce sont les miennes qui le sont. J'ai essayé de changer mais je ne peux pas, et toi non plus, d'ailleurs je ne serais pas tombé amoureux de toi si tu avais été différente... non... nous sommes juste incompatible. Ce n'est pas ta faute, et ce n'est pas la mienne non plus, c'est juste injuste. Alors ne pleure plus, je resterais ton ami." Il la lâcha alors, doucement, avec milles précautions. Il ne voulait pas parler de Jade avant qu'elle soit totalement calme et d'ailleurs il hésitait. A quoi bon lui donner une tristesse supplémentaire pour un flirt sans conséquence ? Oui mais ce n'était pas honnête de ne pas lui dire, de lui faire croire qu'il ne s'était pas consolé, de la laisser culpabiliser. Peut être que ce serait plus facile pour elle de lui en vouloir. Il préférerait ça à la voir être si triste.

Il n'aimait pas vraiment Jade, elle lui plaisait, c'était indéniable, mais il n'avait pas menti à Lavande. Il n'était pas encore détaché d'elle totalement. Il avait juste désiré une autre histoire plus simple, plus facile. Jade le voulait, il la voulait, ils étaient du même monde à peu de choses près, ils avaient reçus la même éducation... elle avait tout ce que Lavande n'avait pas et qui avait dressé un mur entre eux. Il n'avait pas tardé à succomber, n'avait pas cherché à lutter, il s'était juste laissé porter par les évènements comme ça l'arrangeait. Il pensait à Lavande bien sûr, mais il était tellement frustré de n'avoir pas le droit de la voir qu'il ne savait plus bien raisonné. Et une fois à Poudlard il avait continué... était-il un salaud ? Si vous lui posez la question à lui, il vous dira oui en vous regardant bien dans les yeux parce qu'il n'y a rien de pire pour lui que les larmes de celle qu'il a aimé.

[608 mots]

*

« C’est trop bête… De pleurer… »

Lavande allait une fois de plus s’excuser d’avoir fondu en larmes sous les yeux d’Alexander mais elle n’en eut pas vraiment l’occasion. Elle avait évité le regard du garçon à partir du moment où elle s’était mise à pleurer. Un peu comme si le fait de ne pas le regarder aller la dissimuler un peu plus, comme si sa grande émotion avait plus de chance de passer inaperçue.
C’est pourquoi elle fut surprise quand il approcha la main de son visage et elle eut même un léger moment de recul. Alors qu’il l’enlaçait pour la consoler, Lavande sentait son cœur se serrer encore davantage et dans un premier temps, elle tenta de se protéger de cette étreinte. Instinctivement la Gryffondor avait replié les bras et maintenait ses avants bras sur le torse d’Alexander afin qu’ils agissent comme une sorte de rempart entre elle et lui

Elle aurait pu le repousser mais elle ne le fit pas, elle l’écoutait parler tout en essayant sans grand succès de retenir ses larmes. Sa tête était presque contre le cœur d’Alexander et son regard était perdu dans le vide, quelque part sur le pavé de la Grande Salle.
Si son attitude était plutôt statique, il n’en était pas de même pour son cerveau qui enregistrait toutes les paroles du Poufsouffle et les analysait au fur et à mesure. Une phrase en particulier lui fit l’effet d’une bombe « je vis dans un monde où tes qualités sont des défauts ».

*Des défauts ? Il ne parle quand même pas de sa noblesse quand même ? C’était un problème ça ? Il avait honte de moi ? Pourtant il m’a fait venir au Japon ! Je faisais tâche ? Comment j’ai pu ne pas m’en rendre compte ? que c’était une barrière, mais oui, une barrière ! J’suis vraiment trop bête, ça n’aurait jamais pu marcher.*

Le choc de cette révélation à laquelle elle ne s’attendait pas vraiment avait le mérite de l’avoir tellement surprise qu’elle s’était arrêtée momentanément de pleurer. Son regard était passé du sol à un coin de la table où elle s’aperçut que deux filles étaient en train de les regarder se donner en spectacle. Lavande en profita pour le repousser doucement ce qu’il accepta en la lâchant immédiatement et tout doucement.
Elle avait écouté le préfet jusqu’au bout… Mis à part le « on n’est pas du même monde sous-entendu », ce qu’il avait dit était gentil et avait presque fait plaisir à la Gryffondor. Il parlait même de rester son ami, ce qu’elle n’aurait jamais osé lui proposer mais ce qui lui faisait chaud au cœur.

Lorsque leurs corps se détachèrent l’un de l’autre, Lavande releva ses yeux rouges vers le préfet et sentit que de nouveau ses larmes n’étaient pas bien loin.

« C’est vrai qu’on n’est pas du même monde, j’espère que tu trouveras mieux adapté… Tu le mérites. »

Ses paroles étaient-elles purement ironique et se voulant méchantes ? Oui et non mais en tous cas, ça la soulageait de lui dire ce qu’elle pensait.
Trouver des défauts à Alexander, même maintenant allait aussi très certainement l’aider à tourner la page même si pour le moment le cœur n’y était pas. Ca lui semblait important de trouver certains traits de caractères qu’elle ne regretterait pas chez le Poufsouffle, et cette sorte de snobisme n’allait effectivement pas lui manquer.

Quoi qu’il en soit une chose était sûre, Lavande ne pourrait pas rester davantage à ses côtés, elle allait se remettre à pleurer d’ici quelques instants si elle demeurait près de lui. Elle fit alors un effort particulier pour se forcer à lui sourire d’un air qui voulait dire « tout est dit maintenant » et elle commença à reculer vers la grande porte de l’immense Salle à Manger.

« Je dois y aller… Je te dis à plus tard alors. »

*J’aurais pas mangé, c’est pas très grave puisque j’ai pas faim, c’est même mieux comme ça je vais perdre du poids, ça serait même bien qu’une dépression me fasse perdre 1 ou 2 kilos, non ne repleure pas, calme, calme.*

L’envie de pleurer la reprenant, Lavande ne tarda pas à tourner le dos à Alexander pour se diriger à grands pas vers la sortie, regardant en l’air vers le faux-ciel pour empêcher ses larmes de couler.

Même si Lavande lui en avait laissé l'occasion, il n'aurait sûrement pas répliqué sur sa phrase teinté d'ironie à propos de leur deux mondes. C'est vrai qu'elle ne s'en était peut être pas aperçu, elle l'avait tellement évité... Mais il repoussa sa rancoeur comme on chasse un moustique, avec autant de facilité. C'était terminé, c'est tout. Il devait s'y faire. Sentant qu'il allait se mettre à pleurer aussi, il se mit la tête entre les mains et il resta un long moment immobile, ainsi. Il n'avait rien pu faire, c'était sans espoir sans doute. Elle était partie, elle ne le regardait même pas. Il ne voulait pas la voir non plus. En fait il n'avait envie de rien et il allait tout simplement loupé les cours aujourd'hui. Ecrivant un mot à Susan pour qu'elle mente (enfin qu'elle essaie disons) sur son absence, il se leva les yeux rouges et l'air absent. Il ne vit même pas Megan qui le regardait d'un air inquiet. Elle l'aborda gentiment et il lui fit son fin sourire diplomatique "Bonjour mademoiselle Jones, vous désirez quelque chose ?" Elle lui fit signe que non mais lui demanda comment il allait. "Pas très bien, je vais aller à l'infirmerie. Pourriez vous donner ça à mademoiselle Bones s'il vous plaît ?" Et comme Megan approuvait, il s'éloigna sans regarder personne. Il n'éclatait plus en sanglot, ce n'était plus de son âge (pensait il) mais il sentait une boule dans sa gorge et ses yeux le picotait. C'était fait et bien fait mais il ne savait pas s'il pourrait s'en remettre... Pas tout de suite. D'ailleurs il serait peut être bon de ne pas voir Jade jusqu'à la semaine suivante, le temps de se faire à l'idée... De pouvoir faire face... Oui. Que personne ne lui parle pendant un temps était la seule solution viable... Alors il allait s'enfermer à l'infirmerie aujourd'hui et demain il s'enfermerait dans sa chambre. Après il ferais semblant d'aller bien, comme d'habitude. Il faisait toujours semblant... un peu plus ou un peu moins... Personne n'y verrait rien. C'était bien le malheur... Personne ne le comprennait. Il n'était pas un serpentard, un sang pur, il ne pouvait pas être parmi eux, il ne le voulait pas ! Mais il ne pouvait pas non plus être comme Lavande ou les autres défenseurs du bon droit, il n'étaiot pas un héros et il considérait que les apparences comptaient bien plus que le reste. Oui, partagé entre deux mondes pourrait il trouvé sa place ? Encore une question sans réponse.