Un petit message...

Zita avait une heure de trou entre les potions et le vol, elle se décida donc d'aller faire un tour à la volière. Il était tôt et le sol était encore bien humide. Elle fit donc attention pour ne pas salir ses chaussures blanches. Elle escalada comme elle le pu la haute tour qui servait de volière. A l'intérieur, Zita put reprendre son souffle. Ses joues étaient rosies par la fraîcheur de l'extérieur. Elle regarda autour d'elle. Zita adorait ce lieu, plein de perchoirs et d'hiboux en tout genre. Certains dormaient, d'autres se disputaient ou encore se donnaient de petits coups avec leur bec. Zita trouvait cette scène à la fois drôle et magnifique. Depuis la rentrée la fillette n'avait pas d'amis, et là, c'était le seul endroit où elle pouvait encore trouver un peu d'affection. elle enleva ses mitaines avec le plus grand soin et commença à chercher dans sa longue robe noire une enveloppe destinée à sa famille. Sa mère lui manquait , son père, toute sa famille ! Elle se sentait abandonnée dans un monde inconnu, n'osant à peine faire un pas. Non Zita, il ne faut pas pleurer ! Prends ton courage à deux mains, tu n'es pas une gamine, tu es une sorcière une vraie sorcière. Et des amis, tu en rencontrera !
Sa main qui cherchait encore l'enveloppe frola un bout de papier qu'elle attrapa. La lettre était soigneusement pliée. Dedans, Zita avait écrit des mensonges. En disant qu'elle avait rencontré plein d'amis, qu'elle adorait cet endroit et que les cours lui plaisaient. Mais tout ceci était faux! Zita n'avait aucun amis, cet endroit lui déplaisait, il était sombre, humide à son goût. Et les cours, étaient un peu trop compliqués pour elle. Mais, ci elle m'entait c'était pour que ses parents ne s'inquiètent pas. Elle serra fort la lettre, posa les lèvres dessus, et se dirigea vers une jolie chouette au pelage blanc comme la neige, avec une tache noire sur son oeil droit. Doucement, Zita s'approcha d'elle et lui attacha le petit message à la patte.
"-Aller, va, envole toi jusqu'à Londres..."
La chouette lui mordit l'épaule puis ouvrit ses grandes ailes blanches. Elle vola jusqu'a la fenêtre et s'envola loin. Zita la regarda s'éloigner jusqu'à qu'elle sorte de son champ de vision. La fille s'assit sur un tas de paille et regarda l'horizon, si beau.

Zita était toute contente. La vue de son sauveur la fit pleurer. Mais cette fois ce n'était pas des larmes de tristesse qui coulaient sur ses joues, mais de bonheur ! Elle n'arriva pas tout de suite à prononcer un mot puis elle balbutia:
"Bon..Bonjour, je m'appelle Zita, Zita Gardel, et je suis ici, car j'ai une heure de libre, et je suis venue poster une lettre à ma famille. Je suis heureuse de te rencontrer Théophile... C'est gentil de ta pare de me parler. Je suis seule, sans amis. "
Les jolies larmes de bonheur se dissipèrent pour les remplacer par un gros chagrin. Zita se sentait stupide de pleurer comme ça en public, mais apparament ce garçon était un Gryffondor et avait le même âge qu'elle. Peut être lui aussi était il seul? Cherchait il des amis ? Zita le regarda dans les yeux. Elle ne put s'empêcher de laisser sortir un petit: "Oh" Tant les yeux du Gryffondor était jolis. Ravalant ses larmes, Zita lui demanda:
"Théophile, As tu des amis ? et, si oui, pourrais tu me les présenter ?..."
Elle resta là planter avec ce garçon dont elle parler depuis à peine 2 minutes. Le vent s'engouffra dans la volière, seul le bruit des hiboux se faisait entendre. Zita était heureuse, peut être avait elle trouvé un ami ?
Elle resta là, les cheveux au vent, ses beaux yeux noires tournés vers le Gryffondor...

Zita ravala ses larmes. Elle sourit gracieusement. On aurait dit un ange! ses long cheveux blonds lui tombaient sur les épaules, ses yeux noirs comme la nuit brillaient. Les larmes qui finissaient de couler sur ses petites joues scintillaient comme des diamants. elle était magnifique. Zita regarda dans les yeux le jeune homme avec un petit aire complice. Sans hésiter elle attrapa la main du Gryffondor qui lui était offerte. C'était pour elle sa bouée de sauvetage. Arrivée à sa hauteur, elle ne put pas contrôler le geste suivant: Elle se jeta dans ses bras ! Aller -t -il réagir ? Pouvez il vraiment comprendre le chagrin de Zita ?
Zita venait de trouver un ami et plus rien ne comptait à ses yeux sauf ça. Tout lui serait égal, Théophile et elle partiraient à la recherche d'amis. Zita ne savait pas si le geste qu'elle avait commis était approprié, mais c'était pour elle la seule façon de le remercier de lui faire comprendre qu'elle était très reconnaissante. Aucun mot ne sortait de sa bouche. elle le relâcha et le regarda attentivement. Elle parvient tout de même à dire:
"Théophile, Je je....
-MERCI !"
Elle sourit. Zita n'avait vraiment jamais su ce qu'était des amis. Maintenant elle se sentait entouré, plus solitaire. Elle resta là à le regarder en attendant de lui un mot, une parole, une réponse. Une journée merveilleuse commençait pour Zita. Et, surtout, s'était une amitié qui commençait...

Tout s'était passé très vite. La fille pleurait. Puis elle ne pleurait plus. Puis elle s'était levé et lui avait fait un gros câlin.

Que faire dans cette situation ? Théophile était bien incapable de le dire. Néanmoins il lui sourit, (comme il le faisait toujours) et la remercia de sa confiance. Oui, ça allait pas être facile. Oui, il y aurait des coups durs. Mais bon, l'union fait la force ! A deux, c'est toujours plus facile de se sortir des ennuis. Et les ennuis, ça le connaissait... Malheureusement. Entre les blagues très drôles mais sorties au mauvais moment, et les blagues pas drôles sorties aussi au mauvais moment, la vie n'était pas toujours pérussienne ou chaotique. Il devait apprendre à la fermer de temps en temps.

"Allez, un peu de courage. Tu viens d'une famille de sorciers ou non ? Moi je ne connaissait rien de la magie avant de provoquer un accident chez moi, sans faire exprès. Donc je découvre tout au fur et à mesure."

[Ici Remus. On efface pas les avertissements des admins. Je réitere donc. Premier avertissement pour poste trop court même si celui ci a été rallongé suite à mon premier edit.]

EDIt ;
Désolé, mais là... Je plaide coupable.

Zita le regarda bien en face.
Théophile s'était montré aimable envers elle et Zita se promit qu'elle lui revaudrait ça une autre fois. Peu de sorcier devait être comme Théophile... Et à vrai dire, dpuis son arrivée c'était bien la seule personne qui lui avait adréssée la parole. A part peut être Minerva Mcgonagall pour lui expliquer le fonctionnement de l'école. Zita regarda un bref instant sa montre magique, qu'elle avait reçue à son anniversaire. Les 4 aiguilles se mirent à tourner, avant de s'arrêter chacune sur un chiffre différent. La jeune fille qui comprenait le langage de sa montre se rappela qu'il lui restait une bonne demi-heure. Elle pouvait donc rester en compagnie du jeune homme, dans la volière, pour lui expliquer son histoire. Elle s'assit confortablement sur une caisse en bois, qui devait contenir la nourriture pour hiboux, et invita son camarade à en faire de même. Il faisait toujours aussi froid, Zita enfila son écharpe au couleur or et sang, couleur de sa maison, et remit ses petites mitaines noires. Elle toussota puis commença son récit:


" Oui, moi aussi je viens d'une famille de sorcier. J'ai un sang mêlé. Enfaite, quand j'étais petite, je m'amusais bien avec ma grande soeur, Ange. On faisait les sorcières, mais ce monde nous était encore inconnu. Mais, je sentais que j'avais quelque chose de différent que les moldus de mon école. Et, un jour où mes cousins étaient là, j'ai fait un truc très bizarre. On jouait, avec ma petite peste de cousine. Puis, bien sûr une bagarre à commencé. Et je l'ai rendu chauve, comme par magie. Sur le moment, je t'assure que je n'ai rien compris ! Puis, mes parents on bien du me révéler le monde des sorciers. J'étais très fachée contre eux, et je me suis retirée un moment chez mes grands parents eux aussi sorciers. Ils m'ont beaucoup appris, des petits tours, je les aimais beaucoup. Puis, 2 mois avant mon entrée à Poudlard, tout les deux sont morts. D'une façon inconnue..."

Zita fit une pause. Elle essaya de chasser cet horrible souvenir de sa mémoire. Puis, elle prit son copurage à deux mains et continua son récit :

"J'étais furieuse contre tout le monde, et si je suis ici c'est pourv rendre hommage à mes grands parents. Voilà, c'est mon histoire. et toi, tu me la raconte s'il te plaît ?
Moi aussi je découvre tout maintenant, mais j'ai quelques rudiments..."

Zita s'arrêta là. Envieuse de connaître l'histoire de Gryffondor, elle attendit...

"Ben, moi c'est pas très excitant ma vie."

Il se tortilla sur sa chaise improvisée pour se trouver une position plus confortable et commença, d'une voix calme et posée, mais ravi de raconter son histoire à quelqu'un.

"Alors voilà. Je suis l'ainé d'une famille de deux enfants. J'ai un petit frère d'un an de moins que moi, Nathaniel. Mais je me suis toujours considéré comme un gars normal vivant une vie normale, tranquille et peinarde. Dans ma famille, on ne connaissait rien de la magie et de ce monde, avant qu'il m'arrive ce qu'il m'est arrivé.
J'étais dans mon jardin, à écouter Reflet d'Acide, (tu connais pas ? Je te raconterai...) quand mon père est sorti pour laver sa voiture. Tout en la briquant, il s'est disputé avec notre voisin. Ca lui arrive souvent, pour toutes les raisons possibles et immaginables, mais là ça a dégénéré, il était très en colère. Il est revenu vers moi et m'a dit "d'arrêter d'écouter ces débilités" et d'aller faire mes devoirs, insistant que selon mes notes, il serait temps que je m'y mette. Il m'a confisqué mon baladeur et m'a planté là. J'étais furax, tu peux pas imaginer. J'ai horreur qu'on me coupe en plein épisode de sagas. J'ai regardé sa voiture en espèrant qu'elle se mettrait à brûler sous l'action de mon seul regard."

Il fit une pause, vérifia que Zita ne dormait pas, et enchaîna.

"En fait, ce n'est pas exactement ce qui s'est passé, mais presque. Une enclume est apparue au-dessus du capote et a explosé l'avant de la voiture (mon voisin est maréchal). J'ai pas bougé pendant une dizaine de secondes, j'étais trop surpris. Puis mon père a déboulé, ainsi que notre voisin, ils ont commencé à hurler c'était atrice. Puis deux gars trop bizarres sont apparus, (des sorciers) et ont tout réglé. Mais leur arrivé m'a fait sursauter et un pot de fleur de ma mère est parti exploser le pare-brise arrière de la voiture. Ils n'ont pas pu la réparer. Ils ont modifié la mémoire du voivin. Mon père a demandé si ils pouvaient le faire disparaître mais malheureusement ce n'était pas possible. Il l'a quand même bien pris, le fait que je sois un sorcier je veux dire...."

Il souffla un coup, laissant à Zita le temps de digérer tout ça et reprit.

"Mon père était assez content que je parte, pour apprendre à maîtriser mes pouvoirs, vu l'état dans lequel j'avais laissé sa voiture, complètement morte. Ma mère, elle, était très triste. Je suis le plus grand, mais elle pensait me garder plus longtemps que ça. Chez les non-sorciers, la plupart des enfants restent avec leurs parents jusqu'à leurs 18 ans, voir plus. Alors ça lui a fait un choc en apprenant que j'allais partir dans un autre pays, tout seul. Mon frérot, ça a pas eu l'air de trop l'embêter, mais je suis sûr qu'il s'ennuie sans moi. mais je ne regrette pas d'être là."

Il lui sourit et s'étira un coup, un peu ankylosé sur la boîte froide et humide.

[507 mots]

§§§

Zita avait écouté l'histoire de son camarade avec la plus grande attention. Choquée, mais ravie la fillette lui répondit:

"Ouaou ! Super ton histoire, au moins il y a un peu d'action ! "

Elle pouffa de rire. Elle aimait beaucoup ce garçon, qui l'avait ensorcelé depuis à peine une demi-heure. Elle eut envie de lui dire: Tu es génial, si tout le monde pouvait être comme toi ! Mais elle n'eut pas le courage. La Gryffondor ne savait pas quoi faire et regarda le garçon. Ils restèrent là, une , deux, trois minutes. Chaque seconde lui semblait durer des années. Elle coupa le silence:

"Tu sais, c'est super que tu sois là, à me tenir un peu compagnie. Je suis seule, mais je ne dois pas me morfondre sur mon sort, le tiens est sans doute plus triste... Tu es mon premier ami. Avant à mon école, je connaissait des petits moldus. Mais, ils n'étaient pas aussi gentils que toi ! Eux, ils s'empiffraient de chocolat à toute les récréations. Enfaite tu es toujours d'accord pour partir à la chasse aux amis ? "

Zita le regarda droit dans les yeux. Elle adorait ses yeux ! et aurais pu passer des heures et des heures à les regarder. Le destin l'avait amené à un copain, plein de vie, et de la même maison qu'elle. A cette pensée elle lui demanda:

"Tu sais, on pourrait se retrouver chaque soir à un endroit précis, style, la bibliothèque, la grande salle, la volière... Mais on est de la même année si je ne me trompe pas. On aura sans doute plusieurs cours ensembles. Je saurais à côté de qui m'assoir..."

Zita ne s'était pas rendue compte de ce qu'elle avait. Et pensa fort en soi:

*Pourvu qu'il ne m'en veuille pas....*

Maladroite, Zita n'osa plus croiser son regard, pourtant si beau.
Elle voulut s'enfuir, mécontent d'elle. Mais elle se contenta de s'assoir sur une caisse à l'autre bout de la volière. Elle fut vite submergée par les larmes. Elle s'en voulait, et lui avait certainement fait beaucoup de peine. Zita était se rendit compte qu'elle pleurait tout le temps pour aucune raison. Elle était un gros bébé. pensa -t-elle. Elle cacha son visage, pour que Théophile n'aperçoive pas les chaudes larmes qui luisaient dans ses yeux. mais, malgré tous ses efforts, la fillette savait bien que le garçon le remarquerait bientôt...