Un message à ses parents... ? (Libre à un(e) serpentard svp)

C'était une journée qui s'achevait tranquillement, sans trop de problèmes... En outre, seulement quelques serpentards venaient le déranger. C'était même devenu une habitude. Dans ces instants, le jeune première année essayait de les oublier. Même si c'était souvent difficile, et qu'il ne pouvait pas retenir un regard de travers.
Les couloirs semblaient interminables, le cours l'avait été aussi. Puisque les cours d'histoire de la magie étaitent un véritable somnifère... Les paupières du jeune Stanley étaient toujours aussi lourde, et menaçaient de se fermer à tout moment. D'ailleurs, Enry marchait un peu bizarrement, il fallait l'avouer. Ses pas étaient irréguliers, et, ses mains venaient par moment lui frotter les yeux. Il fallait également ajouté le fait qu'Enry aimait bien plongé dans l'univers de Morphée, alors, même si le cours avait été d'un ennui mortel, il avait su l'apprécier à sa manière...
De quoi le professeur avait-il parler au fait ? Il n'en avait plus le moindre souvenir, pourtant, quelques minutes plus tôt, il se trouvait dans la salle. Enry s'avançait donc dans le couloir, jusqu'à finalement rejoindre sa salle commune pour y déposer quelques affaires. Il prit néanmoins le soin de prendre une feuille avec de quoi écrire, une plume. Il avait bien l'intention d'envoyer un petit message à sa famille. Ceux-ci s'inquiétait sûrement, car, depuis que le jeune Serdaigle était arrivé ici, il ne leur avait pas écrit. En fait, il ne prenait pas vraiment le temps de leur écrire, tout simplement parce qu'il ne savait pas quoi leur dire, à part qu'il se sentait plus à l'aise ici. En effet, rien que le fait d'être entouré de toute cette magie le mettait de meilleure humeur... Un soupire s'échappa de la gorge du jeune garçon, poursuivant sa marche lente vers cette fois la Grande Salle... Ici, il y prendrait son repas. L'adolescent n'avait pas vraiment envi de trop s'attarder sur cela, il préférait aller se réfugier dans un lieu plus calme, où cela ne grouillerait pas. Quelques Serdaigles lui adressèrent quelques signes de têtes, sans trop s'attarder. Aussi, depuis qu'il était arrivé ici, il s'était fait une sacré réputation de solitaire. Il avait en effet bien fait comprendre aux autres qu'il n'aimait pas parler, ni se faire des amis...

La Grande Salle était bien moins remplis qu'il ne le pensait, d'ailleurs, il comprit rapidement pourquoi en jetant un petit coup d'oeil sur la petite horloge qu'il portait autour du poignée. Enry était arrivé un petit peu en retards, mais ce n'était pas bien important. D'ailleurs, il préférait largement quand ce lieu n'était pas trop peuplé. Tout le monde parlait, et, même s'il n'entendait pas, il se sentait mal à l'aise... Il mangea plutôt vite, parfois en répondant à quelques questions posés par ses congénères... Il répondait par des réponses simple et rapide, sans vraiment argumenté... Pour tout dire, il n'avait qu'une seule envie... C'était de quitté cette salle pour se réfugiait dans la volière. Ce lieu en hauteur était l'un de ses favoris à Poudlard. Il était plutôt éloigné de la populace, que très peu de personnes y aller le soir, ainsi que le matin... Le seul inconvénient était qu'il fallait se couvrir pour éviter de tomber malade...

Le vent était froid, d'ailleurs, les joues du jeune homme étaient devenus toutes rouges. Il avançait d'un pas toujours aussi lent vers le lieu qu'il avait décidé d'occupé... Dehors, quelques deuxièmes traînés par ci par là, par moment, ils posaient leur attention sur lui, puis retourner à leur petite discution... Finalement, il arriva plutôt vite vers la volière. Montant les escaliers un par un, sans vraiment se hâter. Il regarda discrètement s'il n'y avait personne à l'intérieur, puis y entra...
De nombreux hibou volaient au dessus de sa tête, Enry leva les yeux vers eux, tournant lentement sur lui même. Un très léger sourire s'était affiché sur son visage. D'un pas un peu plus rapide, il s'approcha du mur le plus proche pour s'y adosser, fixant le parchemin nacré qu'il tenait dans sa main droite. Dans l'autre, il tenait la plume...

« Cher Famille... »

Enonça t-il à voix haute... Tout en levant son regard vers les hibou... Comme si ces animaux allaient venir lui dicter des éventuelles phrases...

« Hum... »

Il commença à l'écrire sur le parchemin, mais très vite, il s'abstenit... Puisqu'il avait entendu un bruit, et une tête s'était glissé dans l'encadrure de la porte... Enry fixa la personne sans dire un mot... Pas même un boujours...

§§§ 739

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

Le jour tombait petit à petit sur le château imposant où siégeait l’école de sorcellerie Poudlard, et pourtant, une jeune fille, au teint pâle et aux cheveux d’ébène marchait à travers le parc pour se rendre dans un endroit bien précis. Cet endroit, s’était la volière, où se trouvait sa chère petite Azaëlle, sa jolie chouette qui assurait la communication entre notre jeune vert et argent et ses chers parents, restés dans leur manoir de Lairg. Si la jeune fille allait dans cette direction, se n’était pas pour compter elle ne savait quelle aventure, mais pour envoyer la lettre de remerciement qu’elle avait écrit quelques minutes auparavant. Une lettre qui remerciait ses parents pour le sublime pendentif qui trônait désormais autour du cou de la jeune demoiselle, avec un serpent argenté et une émeraude se détachant parfaitement sur son teint maladif.

Ses pas étaient rapides, puisque le froid ne laissait personne indifférent en ce début de soirée. Bien qu’elle portait sa cape, ainsi qu’une écharpe aux couleurs de Serpentard bien agencée autour du coup, le froid réussissait à s’infiltré et lui donnait des frissons dont elle se serait volontiers passé. Le froid, ça va deux minutes, mais quand ça vous gèle jusqu’aux os, c’est déjà moins agréable. Encore, une bonne bataille de boule de neige, pourquoi pas, mais le vent glacial sous les couches de vêtements, ça, s’était de trop !

Elle monta rapidement les escaliers de la volière, ses petites chaussures claquant à chaque marche. Si on ne la voyait, au moins, on l’entendait ! C’était pas plus mal en fait… Quoi que, si elle avait décider d’aller torturé quelqu’un, elle aurait été très très vite repéré, et toute tentative aurait été inutile… Quel dommage, s’est tellement amusant de voir les visages écarquillés par la peur, ou tout simplement trop pétrifiés à l’idée qu’un Serpentard ne leur jette un sort qui pourrait s’avéré fatal pour osé bouger. Une fois la volée d’escaliers franchie, Heaven entra dans la volière, cherchant sa chouette du regard. Elle la trouva perché sur un rebord et tendit son bras en avant pour lui permettre d’arriver.

- Azaëlle, viens ma belle, j’ai quelque chose pour toi !

La chouette s’envola de son perchoir, où elle fut rapidement remplacée par un autre hibou, et vint délicatement se poser sur le bras tendu de sa jolie petite maîtresse aux allures de poupée de porcelaine. Heaven lui caressa les plus quelques secondes puis se retourna pour poser la chouette sur un perchoir pour pouvoir lui accroché la fameuse lettre. Lorsqu’elle se retourna, elle remarqua un jeune homme aux yeux bleus qui était en train d’écrire une lettre. Apparemment, monsieur préférait se geler dehors plutôt que d’écrire bien au chaud dans la salle commune de sa maison. Il la fixait du regard, et semblait l’avoir remarquée dès son entrée, ce qui n’avait pas du tout été le cas de Heaven, qui aurait bien pu se passé de cette rencontre. Elle posa sa chouette sur un bout bois fixé au mur et attacha la lettre délicatement, et de façon à ce qu’elle ne tomba pas en route. Puis Heaven se tourna vers le garçon, qui n’avait pipé mot. Pas même un bonjour…

Alors mon joli, on a oublier les bonnes manières ?

Heaven se lança alors, puisque qu’il n’avait pas l’air de vouloir faire le premier pas. Faisait-elle si peur que ça ? Sérieusement, elle en doutait mais bon…

- Bonsoir, sale temps, pas vrai ?

[574]

§§§

D'un regard discret, il suivit des yeux la personnalité qui venait de pénétrer dans l'enceinte de la volière. Au première abord, c'était une fille qu'il ne connaissait pas, où plutôt qu'il n'avait jamais vu. Où, peut être qu'il l'avait déjà vu, mais, il n'avait pas vraiment fait attention à elle. C'était souvent le cas. Enry ne faisait jamais attention aux autres, il ne retenait même pas les prénoms. L'adolescente semblait être un peu plus grande qu'elle en taille, mais pour ce qui était de son statut, il lui était pour le moment inconnue. La fille aux cheveux ébènes ne semblait pas l'avoir remarqué, lui qui était tellement discret et qu'il se manifestait seulement pendant le cours... Se fut seulement au bout de quelques secondes que l'apprentie sorcière le remarqua, un regard d'un vert profond se porta sur lui... Le jeune Stanley resta toujours aussi silencieux, clignant des yeux par moment, mais ne détournant pas une seule fois son regard de celui de la personnalité... Elle était en effet un peu plus grande que lui, quelques centimètres tout au plus... Ses cheveux étaient d'un beau noir ébène... Le silence s'installa dans la volière, un silence qui ne semblait pas déranger le jeune de première année. Il restait là, à l'observer, attendant un éventuel mot de sa part puisqu'il n'était pas vraiment dans l'état de vouloir discuter... Même s'il ne rejeterait pas une éventuelle conversation, qu'elle soit positive ou négative... Finalement, l'inconnue finit par parler, puisque lui n'était pas décidé à le faire...

Le temps... ? Magnifique... Enry posa son attention sur cette partie de ciel qu'il pouvait contempler de l'endroit où il se trouvait... Pour tout dire... Il s'en fichait. Même si son corps pensait complètement autre chose, on voyait qu'il avait la chair de poule. Mais, le jeune Stanley ne frissonnait pas. Le froid n'était pas l'un de ses plus grands soucis du moment. Pour l'instant, tout ce qu'il voulait, c'était trouver les mots pour écrire cette fichue lettre... Pas qu'il n'ait pas d'idée... Enfin si... il n'avait pas vraiment d'idée, où plus précisément, il n'arrivait pas à mettre des mots derrières l'autre pour construire une phrase correcte et compréhensible... Il aimait beaucoup sa famille, mais, il était pour lui impossible de l'exprimer. Même par les mots...

Il finissait très facilement à se faire passer pour un jeune homme insensible et complètement dénudé d'humanité, alors qu'il en avait beaucoup plus que les autres. Enry pencha finalement la tête vers le sol, sans pour autant avoir prononcer un mot depuis la minute où son interlocutrice lui avait posé cette « sorte de question ». Vu qu'on ne pouvait pas mettre cette phrase dans la catégorie de questions.

Enry plongea à nouveau son regard dans celui de sa vis-à-vis, pour énoncer d'une voix aussi monotone que d'habitude :

« Le temps... est... magnifique... »

Pour tout dire, l'ironie que reflétait cette phrase été quelque peu cacher par son air complètement désintéressé de la situation. Il était assez difficile de comprendre qu'il blaguait où qu'il contredisait simplement les dires de la demoiselle... Le regard du jeune Stanley se reporta sur l'insigne de l'adolescente... La jeune fille était de la Maison des Serpentards. Donc, il était logique qu'il ne sache pas du tout qui elle était... Seul quelques visages de Serdaigle lui revenaient par moment à l'esprit, mais Enry se souvenait rarement des visages des Serpentards, même s'ils étaient en première année tout comme lui...

"... Vous êtes ?"

§§§ 575

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

La question que la jeune vert et argent posa au bleu et bronze était plutôt une question rhétorique qu’une question à laquelle une réponse était attendue. Un regard vers le ciel suffisait à faire comprendre cela à tout le monde. Gris, presque pluvieux voire même orageux, le ciel était vraiment comme Heaven le détestait, bien qu’elle n’aimait pas non plus un ciel où brillait de tout son possible le soleil.

Bien qu’elle était bien couverte par trois tonnes de vêtements, sa cape bien serrée autour de ses épaules et son écharpe autour du cou, elle frissonnait par instant, alors que le jeune aux yeux bleu océan face à elle ne bronchait pas, ni ne frissonnait, bien qu’on pouvait clairement voir qu’il avait froid, à cause de la chair de poule de parcourait son corps et ses joues rougies par le froid. Il ne semblait pas du tout décider à parler, et souhaitait probablement que notre chère petite poupée de porcelaine associable déguerpisse aussi qu’elle ne fut entrée dans la volière. Manque de chance pour le petit Serdaigle, ce n’était pas vraiment que la Serpentard voulait faire. Il décidait de faire le garçon insensible, froid, et tout ce qu’il voulait, la petite était beaucoup plus maligne que lui. Elle aussi, aurait pu se la jouer froide, insensible, associable et tout et tout, mais ce n’était pas ce qui avait été décider par son cerveau.

Puis le gamin lui répondit. Une réponse ironique, qui allait à merveille avec sa question rhétorique. Mais pourquoi donc ce garçon s’était retrouvé chez les Serdaigle ? Sa place aurait sûrement été plus à Serpentard que chez les idiots de Serdaigle… Enfin bref, ce n’était pas à Heaven de choisir, sinon, elle aurait bien mit son frère dans la même maison qu’elle…Un temps magnifique, bien sur, il était comme ça… Magnifiquement horrible, froid et haïssable.

De ses yeux bleus, le garçon scrutait les moindres détails de la jeune fille, qui détestait cette sensation d’être observée de tout côtés, voire sondée, sans pouvoir faire quelque chose d’autre que d’en faire de même. Le bronze et bleu plongea ses yeux dans les yeux vairons de Heaven et ne détourna plus le regard, avant d’ouvrir la bouche pour la questionner sur son identité. Le pauvre, il aurait dû s’abstenir, car toute la prétention de la jeune Heaven Clarks monta dans sa gorge pour siffler son nom, un air dominant sur le visage, tout honneur de sorti. Elle ferait peut-être trop sûre d’elle mais après tout, elle était bien plus sûre d’elle que la plupart de ces petits camarades. Peut-être à cause de son statut de Sang-Pur, de fille d’une noble famille écossaise, hautement placée à l’intérieur de Ministère de la Magie.

- Je suis Heaven Clarks, Sang-Pur et Serpentard…

Comme elle l’avait souhaité, son statut avait été cité avec la plus haute prétention qui existait, et ressemblait beaucoup à celle de Malefoy, qui lui aussi, était plus que fier de son nom, son rang, et son sang. La chouette qui attendait sur un perchoir mordilla l’oreille de la jeune Clarks et s’envola après avoir reçue une dernière caresse. Se tournant une nouvelle fois vers son interlocuteur, elle l’interrogea à son tour.

- Et toi tu es… ?

[537]

Le vent froid se glissait dans la volière, rendant l'atmosphère tout aussi glacial que dehors... Sans détâcher son regard de celui de la jeune Serpentard, Enry barra lentement se qui était inscrit sur son parchemin... Il n'avait aucune idée de quoi dire à sa famille, pas même à sa jeune soeur qui ne devait qu'attendre une chose ; des nouvelles. Elle qui était tellement triste qu'il parte, c'était comme si on avait tranché le lien qui les unissait. Malgré le fait qu'Enry n'avait manifesté aucune émotion pendant son départ, il avait sentis son coeur se contracter dans sa poitrine. Son regard avait suivit jusqu'au bout ce lui de Thaïdiss... Il savait aussi qu'elle avait été un peu jalouse en apprenant que lui était un sorcier et que elle non. Mais, c'était comme ça... On ne pouvait rien y faire... Depuis qu'il était arrivé ici, il avait eu l'impression de ne pas avoir eu le temps de penser à elle. Et ne rien lui écrire aurait pour effet de la rendre encore plus folle qu'elle ne l'était déjà... Finalement, Enry reposa son attention sur son parchemin maintenant gribouiller, tout en écoutant attentivement la présentation de la jeune apprentie-sorcière... Heaven... Ah... En effet, il n'avait jamais entendu ce nom... Certainement parce qu'elle était en première année aussi... Pourtant, elle semblait un peu plus vieille que lui... Peut être parce qu'elle avait un visage un peu plus mature...

Sans-pur... C'était bien une Serpentard... En fait, la dernière fois qu'il avait entendu un Serpentard, c'était aussi un peu du genre : « Moi » « Moi » et « Moi »... Enfin bon, c'était bien le dernier de ses soucis... Enry ne préférait pas donné son opinion sur ce genre de pensée, puisqu'il n'avait aucunement l'envi d'avoir plus de serpentards sur le dos. Déjà qu'en étant simplement dans le couloir en compagnie des élèves de cette maison, ceux ci étaient venus 'gentiment' lui dire de dégager. Rapidement, il reposa son attention sur elle, et aussi, il examina la question qu'il lui avait renvoyer... Une folle envie de lui dire le fin fond de ses pensées le prit, mais finalement, il marmonna après s'être éclaicie la gorge :

« Enry Stanley, de la Maison Serdaigle... Mes parents sont moldus... »

Il n'ajouta rien de plus. Puisqu'il sentait déjà des mots insultants venir à lui. Comment on les appelait déjà ceux qui avait naquis de deux parents moldus ? Sang de bourbe ? Un truc comme ça... Du peu qu'il avait entendu des discussions des autres, il avait recueillis quelques langages sorciers. Oui parce que lui, n'a jamais été élevé dans ce milieu... Pour tout dire, le jeune Stanley n'avait pas mit de temps à s'adapter à ce milieu, c'était même plutôt facile... Ou, peut être qu'il avait une facilité pour s'adapter aux différents milieux...

« Même si cela ne te plaît pas... »

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

L’atmosphère s’était quelque peu refroidit à l’intérieur de la volière, non pas parce que le temps lui même s’était refroidit, mais plutôt à cause des tensions entre les deux élèves. Ils savaient pertinemment qu’ils étaient ennemis en quelque sorte, à cause de la Coupe des 4 Maisons, mais quelque chose d’autre semblait les opposer. Quelque chose que le jeune bleu et bronze ne tarda pas révéler, après avoir gribouiller sur sa lettre, tout en fixant encore et toujours Heaven, son regard plonger dans les yeux vairons de la jeune Serpentard.

Ainsi, il s’appelait Enry, drôle de nom, mais plutôt plaisant, et son nom était Stanley. Ce nom ne disait rien à Heaven, ce qui l’alarma déjà sur le statut de son vis-à-vis. Il n’était déjà pas un sorcier de souche, donc pas un Sang-Pur, sinon, elle aurait bien entendu connut son nom et lui aurait montré un tant soit peu plus d’intérêt. Il venait de Serdaigle. Bien sur, ça elle l’avait deviné depuis le début, en même temps, ce n’était pas trop difficile, vu que l’insigne qu’il portait sur son uniforme était de couleur bleu et bronze et orné d’un aigle, toutes serres dehors. Et enfin, le plus important, aux yeux de Heaven du moins, son statut de sang. Il était un né-moldu, et avait visiblement compris que Heaven était plus que fière de son statut de Sang-Pur, et qu’elle envoyait promener tous ceux qu’elle considérait comme inférieurs, pour cause de parents moldus. Néanmoins, elle ne s’abaissait pas à les insulter de Sang de Bourbe, qui était vraiment insultant pour les nés-moldus, car elle avait quand même conscience que cela était blessant. Serpentard, certes, mais courtoise la demoiselle. Elle savait être mauvaise avec les autres quand il le fallait, mais ce gamin ne lui avait rien fait, pour le moment du moins, et elle ne voyait pas pourquoi elle devrait l’insulter directement. Il ajouta une phrase après avoir longuement fixé l’insigne de Serpentard que Heaven portait fièrement sur sa cape, pour informé la demoiselle qu’il savait que cela ne plairait pas à Heaven. Apparemment, le gamin avait dû se renseigner, et avait apprit que beaucoup de sorciers Sang-Pur, et surtout envoyés à Serpentard, étaient fiers de le rang de Sang-Pur et ne se gênait pour faire remarquer aux autres leur infériorité.

Dans un sourire dévoilant sa parfaite dentition blanche, elle toisa le garçon du regard s’approchant un peu plus de lui. Elle remarqua alors qu’elle était un peu plus grande que lui, ce dont elle se vanta intérieurement. Cependant le jeune garçon faisait beaucoup plus en bonne santé que la demoiselle. Peut-être parce que son teint était beaucoup moins pâle, et qu’il paraissait faire quelques kilogrammes de plus que la jolie poupée de porcelaine qui était devant lui. Aucun doute là dessus, il était beaucoup plus « coloré » que la petite Clarks.

- Tu as raison, je déteste les nés-moldus, surtout s’ils me cherchent des noises, alors j’espère pour toi que tu resteras tranquillement dans ton coin quand je passerais près de toi, à l’intérieur du château.Cependant, je ne t’insulterais pas, contrairement à mes chers camarades, car j’ai un sens du respect qui me dit toujours de ne pas maltraité ceux qui ne m’ont rien fait… Mais je parle, je parle, et plus je parle et plus je suis sûre que tu me haïs, n’est-ce pas mon joli ?

Son ton devenait de plus en plus mature, ce qui finit par légèrement la faire frissonnée. Pas de peur, mais de plaisir. Elle dominait ce pauvre garçon qui ne lui avait rien fait, et l’appelait « mon joli » sans lui avoir demander la permission de le faire, ce qui en avait énervé plus d’un. Cependant, le joli minois en face d’elle avait intérêt à se montrer un tant soit peu courtois, s’il ne voulait pas se retrouver réduit à de la nourriture pour hypogriffe, ou renvoyé de l’école.

[650]

C'était plutôt désagréable comme conversation finalement... Son interlocutrice n'hésitait pas à lui montrer qu'il était inférieur à elle, son regard hautain ne le quittant pas une seule seconde. Sur ce point là, Enry avait l'habitude, il y avait une bonne poignée de serpent dans cette école qui réagissait ainsi à la moindre approche des élèves des autres maisons... A peine les quelques mois écoulaient dans le château, même les enfants de moldus n'ayant aucune connaissance de la magie comprenait rapidement comment fonctionner les quatre maisons. Déjà, on pouvait dire, comme un enfant de maternelle "Les verts se sont les méchants, les rouges les gentils...". Enry avait la forte impression de se retrouver dans le même état d'esprit que dans son ancien complexe éducatif... Déjà, parce que d'un coté, il y avait les "chefs" de classe, et de l'autre, les intimidés ou les soumis... Soumis serait le mot le plus juste en fait... Ce genre de comportement était complètement sot et puéril, encore aujourd'hui, le jeune apprentis ne comprenait pas... C'était peut être aussi pour cela, qu'il s'était lui même mit à l'écart de la populace... Il savait très bien aussi faire « semblant » d'apprécier autrui... Tenter de sourire pour amadouer son prochain, lui faire comprendre ce qu'il souhaite comprendre... Souvent le regard ne suit jamais les mots... Mais, à force de jouer ainsi un tel rôle, il en était vraiment venu à devenir complètement neutre. Comme si pour lui, les sentiments n'avaient aucun sens, et que ce n'était qu'un amas de soucis... Pourtant, la vérité, c'était qu'il préférait se cacher derrière se mur de fer, là où personne ne viendrait le réprimander, où personne ne viendrait lui parler de choses qui ne l'intéressait pas... Car beaucoup de chose ne l'intéressait pas à lui... Pendant un instant, le regard d'Enry parut fuyant, baissant légèrement la tête vers le sol dallé... Jusqu'à que l'adolescente n'arrive presque à sa hauteur... Déjà, le fait qu'elle s'approchait un peu de lui ne lui plaisait guère... Surtout en énonçant de tel propos... Même si, au fond, elle n'avait pas l'air aussi "conne" que les autres... Pour ce qui était de lui chercher des noises, c'était bien l'une des choses qu'il ne faisait jamais... Déjà parce qu'il n'aimait pas se créer des problèmes, et surtout parce qu'il était très bien dans son coin, à roupiller... C'était tellement plus alléchant que de devoirs discuter avec un imbécile de première classe...

"... Que je te haïsse... ? Comment pourrais-je haïr quelqu'un que je ne connais pas... ?"

C'était une question existentiel... Heaven était un petit peu bizarre, où non... Plutôt c'était lui qu'il avait l'impression qu'elle était bizarre... Puisque dans l'histoire, c'était lui le plus étrange... Enry avait reposé ses yeux bleus ciel dans les émeraudes de la demoiselle... Tout en la fixant, il finit par glisser contre le mur, tout en s'approchant d'elle d'un pas lent. Elle jouait à un jeu... Que d'ailleurs, beaucoup de Serpentard faisait pour énerver leur vis-à-vis... Hors... En grande partie, c'était lui qui énerver les gens... Qui allait gagné au bout du compte ?

"L'honneur... C'est comme les allumettes... Cela ne sert qu'une fois..."

Elle devrait certainement comprendre... Que cette phrase avait un lien avec son sang sois disant "pur"... Comment pouvait-on être un sang-pur juste en ayant un nom de famille collé sur son visage, et en ayant deux parents sorciers. Lui n'avait pas de parents de cette catégorie là, mais pourtant, son sang était aussi magique que celui de son interlocutrice... Pour lui... Le sang n'avait que trop d'importance... C'était juste quelque chose qui nous permettais de vivre... Rien de plus... En attendant... Enry était en train d'enrouler son parchemin, ayant bien l'intention de faire cette lettre plus tard... Depuis qu'il était arrivé ici... C'était la première fois qu'il parlait aussi longtemps avec quelqu'un... Qui plus est, une Serpentard...

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

Plus la conversation avançait, bien que de grands blancs s’installaient souvent, plus l’atmosphère se refroidissait. Heaven frissonnait de plus en plus, mais elle n’en avait que faire, elle était bien, à faire sa Serpentard, sa méchante, sa petite peste, sa petite dominatrice, sa parfaite gamine Sang-Pur à la fierté plus grosse qu’elle même. Plus elle restait avec le petit bleu et bronze, et plus elle appréciait le petit jeu que les deux élèves commençaient à jouer. Un jeu qui pourrait être « attrape-moi si tu le peux » ou encore « le chat et la souris ». Quoi que, « maîtresse et servant pouvait marcher aussi, puisque Heaven, et son attitude hautaine étaient en train de dominer le petit né-moldu qui lui servait d’interlocuteur.

Elle esquissa un sourire narquois, qui voulait en dire beaucoup sur ses pensées, et sur des tas d’autres choses aussi, mais qu’elle garderait pour elle. En bon Serpent, elle aurait déjà cracher son venin, mais le joli petit minois qui s’offrait à elle lui avait donner une envie de faire mumuse encore quelques temps. Et puis, elle le reverrait bien d’ici la fin de l’année, alors elle pouvait bien remettre son passe temps habituel « tais-toi et inclines-toi » à plus tard, et se consacrer au jeu. Puis le Serdaigle lui répondit, d’une question existentielle, d’une question qui aurait pu avoir des milliards de réponses, puisque la jeune Serpentard était parfaite au point de vue d’énerver ou de se faire haïr en quelques minutes rien que par son attitude et son caractère.

Nous jouons mon joli, tu es ma proie, je ne te lâcherais pas. Tu seras à moi, et je m’amuserais avec toi jusqu’à en être lassée, jusqu’à ne plus vouloir de toi. Mon joli tu n’es que poussière dans ce monde, un coup de baguette et tu seras réduis à ton état d’origine.

Ces mots résonnaient étrangement dans la jolie petite tête de la vert et argent, ce qui lui arracha un sourire de plaisir. Certes, cette pensée était tentante mais la petite n’irait pas – ou du moins pas encore - jouer avec un élève, puis le réduire à l’état de poussière. Quoi que s’était envisageable comme opportunité… Enfin bref, nous dirons que ce n’est pas le sort qu’elle réservait pour le moment au gamin de moldus qui était face à elle.

Puis il s’approcha d’elle, faisant un pas lent en avant, réduisant l’espace qui les séparaient. Il avait enfin décider de jouer avec la petite écossaise, et elle en était ravie. Les yeux dans les yeux, un blanc s’installa encore, plus long que les autres, avant que le jeune bleu et bronze brise le silence en lançant une phrase qui aurait pu lui coûter la vie si la poupée de porcelaine était bien plus impulsive que ça.

- Ouuuh mon joli, c’est une bien méchante chose que tu viens de dire… Tiens tu tellement peu à ta vie pour oser me provoquer ?

En fait, l’idée que Enry se mette à jouer avec l’avait ravie, et bien sûr, elle était persuader qu’il voulait la coincée à son propre jeu, c’est à dire l’énerver elle, au lieu de s’énerver lui. Mais la gamine était d’un calme impassible, et fit s’envoler en fumée les derniers quelques centimètres les séparant l’un de l’autre pour l’embrasser sur la joue de ses lèvres aussi dures et froides que la glace.

- Tu me plais…

Jouons encore mon joli, jouons encore que je puisse satisfaire mon envie. Jouons jusqu’à n’en plus pouvoir, avant qu’il me vienne une autre envie, celle de mettre fin à tes jolies journées.

[598]

Plus les secondes passait, plus l'atmosphère devenait glacial... C'était par contre, l'une des choses les moins préoccupante pour lui. En disant cette phrase, peut être bien qu'il s'attirait des ennuies... Surtout, à un Serpentard en fait... Vu la réputation de fouine qu'ils avaient... Enry pencha légèrement la tête sur le coté, détournant un instant son attention de l'adolescente aux yeux émeraudes, il fixa un hibou qui venait de se poser sur un perchoir. Bien entendu, il l'avait reconnu, c'était son propre hibou... Bon, il fallait l'avoué qu'au début, il ne parvenait pas vraiment à le reconnaître, puisqu'Enry trouvait que ces oiseaux se ressemblaient tous... Puis, la voix d'Heaven raisonna à nouveau dans la pièce, précisant surtout que sa réponse n'avait pas été agréable... C'était certain que pour un Serpentard, entendre cela de la bouche d'un ennemi n'était pas très glorifiant... Mais c'était "juste" ce qu'il pensait vraiment... Le sang n'avait pas vraiment d'importance... Et, pourtant, dans la petite tête d'un Serpentard, c'était ce qui prenait le plus de place... Enry resta de marbre à l'éventuel menace de la jolie demoiselle... En fait, il s'y attendait comme s'il avait toujours parler avec ces serpents... Mais, il fallait l'avoué que cette Heaven avait un truc de particulier dans son regard. Une étrange lueur de sadisme reflétait une sorte d'envi de meurtre. En fait, valait mieux que cela soit une "sorte" d'envi de meurtre... Il n'avait aucunement envi de mourir maintenant, même si, cela ne lui faisait pas spécialement peur de se retrouver à l'infirmerie. De toute manière... Cette adolescente n'était pas aussi sotte pour l'agresser, et donc mettre en péril sa maison... Ou peut être qu'aussi, elle se fichait totalement de sa maison, et que de lui faire perdre des points l'importé peu...

Jusqu'à que... Celle-ci s'approche d'avantage de lui pour déposer un léger baiser sur sa joue. Cet instant le refroidit complètement... Ses yeux s'agrandirent pendant un instant, regardant bizarrement Heaven. De quelques pas, il remit un peu de distance entre elle et lui. S'adossant de nouveau contre ce mur qui lui servait d'appui... Un blanc s'installa, puis, lentement, Enry glissa du mur pour s'installer sur le sol... Déroulant à nouveau le parchemin, bien décidé à tenter d'écrire au moins un morceau de cette lettre... Même si, quelques idées ne germaient toujours pas... En fait, le simple contact qu'elle avait eu avec lui le rendait mal à l'aise... Peut être avait-il l'air d'un gamin qui venait de recevoir le premier bisou de sa vie... Mais ce n'était pas vraiment le cas. Pour tout dire... Rien que le fait qu'une autre fille que sa soeur ou sa mère l'approche le mettait complètement mal à l'aise... D'ailleurs, il avait un peu de mal à se remettre les idées en place...

"Je ne provoque personne... Je ne dis que la pure vérité... Mais, vu que tu n'y connais rien à la littérature moldu... Tu ne peux pas connaître des citations de livres moldus. Cette phrase vient de Marcel Pagnol..."

Avait-il dit simplement...

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

La réaction qu’avait eu le jeune bleu et bronze faisait étrangement jubiler la jeune vert et argent. Ses yeux s’étaient agrandis pour devenir aussi ronds que des soucoupes, et il finit par se laisser tomber sur le sol, ressortant parchemin et plume pour rédiger la lettre qu’il était venu écrire à la base, avant d’être interrompu par la jeune écossaise cinglante, froide, et sadique. Bien sur, elle, elle se fichait bien de ce qu’il pouvait penser d’elle, s’était juste histoire de, qu’elle lui avait posé la question.

Avec le, bien qu’extrêmement court contact que le jeune Serdaigle avait eu avec la jolie poupée de porcelaine de Serpentard, il était devenu encore moins bavard qu’auparavant, ce qui laissait des blancs encore plus longs, ce qui fiini par embêter Heaven. Elle n’avait pas eu le moins du monde envie de le rendre complètement muet, mais apparemment, elle y était parfaitement arrivée… Dommage.

Alors mon joli, tu décides d’arrêter le jeu ? C’est dommage, je commençais seulement à m’amuser. Mais tu sais mon joli, bien que cette école soit grande, tu ne pourras pas passer le reste de ta scolarité à te cacher. Je te retrouverais un jour, et tu verras mon joli, je te dépècerais comme il se doit, comme tu le mérite, avec tout mon amour, et toute ma subtile cruauté. Tu verras mon joli, ce sera les pires heures de ta vie !

La jeune aux yeux varions resta face au joli minois qui était maintenant très concentré, mais encore un peu dérangé par le contact qu’il avait eu avec Heaven, cela se voyait, sur la lettre qu’il voulait écrire. Sûrement à ses parents, mais visiblement, le syndrome de la page blanche, du moins, il semble que c’est cette expression que les moldus utilisent, faisait un tabac chez le petit Serdy en manque de sociabilité.

Heaven laissa le jeune garçon tranquille deux minutes, le temps qu’il reprenne ses esprits, et alla, pendant ce temps caresser un hiboux qui venait d’arriver. Elle lui caressa lentement le plumage, et fouillant dans sa poche, elle sortit un miam-hiboux qu’elle lui tendit. Ni une ni deux, l’oiseau l’avait attrapé et avaler, et en était visiblement ravi.

Se retournant, laissant l’oiseau aller se poser sur un perchoir un peu plus haut, la jeune vert et argent retourna auprès du Serdaigle dépassé par les évènements, et s’agenouilla devant lui. Elle fixa quelques instants le parchemin, qui était toujours dans le même état qu’à l’arrivée de la jeune fille. Puis Enry se décida à briser le silence qui régnait, en lui disant qu’elle ne devait sans doute pas connaître les écrivains moldus. Mauvaise réponse mon joli ! Avant d’affirmer tes idées, tu ferais mieux de te renseigner sur les gens. En effet, il n’était pas rare que les nobles familles de Sang-Pur savaient parfaitement se conduire dans le monde des moldus, et en connaissait coutumes et arts.

- Tu te trompes. Du moins, il est vrai que ton… Comment s’appelle-t-il déjà ? Enfin bref, je ne le connais pas, mais je connais Voltaire, Hugo ou Poe. Ce n’est pas ma tasse de thé, et il est certain que les écrivains sorciers me passionne d’avantages, mais bon.

Le petit asociale face à elle l’attendrissait légèrement, ce qu’elle n’accepterait jamais d’avouer, trop fière d’être une Sang-Pur. Rien que le fait d’apprécier ce gamin la gênait, et elle aurait bien voulu qu’il soit de Sang-Pur, cela aurait au moins faciliter les choses.

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