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| [ Le gage d'une perfect - partie I ] - [PV] | |
| Auteur | Message |
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Invité
Ξ Sujet: [ Le gage d'une perfect - partie I ] - [PV] Dim 13 Jan - 21:32 | |
| Les cours avaient débuté en force. Cette année n’était pas, mais alors vraiment pas une année dite de ‘rigolade’. Et oui, les BUSES arrivaient, et ils étaient tout sauf relaxant ou décontractant. Tous les enseignants s’étaient fait passé le mot visiblement. Tous n’avaient plus que ce fichu mot à la bouche : BUSE, BUSE et encore BUSE ! Non mais vraiment c’était assez intéressant au début de connaître le déroulement des tâches et comment elles allaient être menées, mais là… C’était vraiment trop poussé. Chaque enseignant répétait inlassablement les mêmes explications, les mêmes données revenaient sans cesse. Même Goyle avait pu retenir les différentes étapes de l’épreuve ! C’est pour dire…
Les perfect cependant n’étaient pas toutes concernées par cet examen, puisque la belle blonde qu’était Elea avait une année d’étude de moins que les deux autres. Goldy était donc libre pour cette année là… mais l’année suivante, ce serait à son tour d’y passer… Pas de chance, de toute façon, personne ne pouvait y échapper, personne. La jeune sorcière brune cependant ne s’attendait pas vraiment à être affublée d’un Gryffondor pour faire son premier travail de groupe…
En effet, le cours de botanique réunissait souvent, pour ne pas dire tout le temps, des binômes afin d’étudier une plante. Et là, la jeune fille pensait se mettre avec l’homme qui était à jamais dans sa vie : son frère, ou bien son petit ami… Voir même sa meilleure amie… mais non, cette mégère d’enseignante avait osé faire elle-même les groupes ! Au final, la russe s’était retrouvée associée à un lionceau… Quelle galère ! La brune avait fixé un moment le sorcier. Il s’agissait d’Edward Montgomery. Un Montgomery, encore… Dawn allait finir par s’imaginer des choses à force de les voir tous, entrer petit à petit dans sa vie… Quentin avait été le premier, et elle était devenue amie avec lui, bons amis même, ils s’entendaient assez bien. Puis était arrivé Alexis, enfin lui restait plus indirect, puisqu’il était devenu la cible de la belle et terrible Light… Alias Myrielle. Puis ensuite, elle avait parlé avec Julien, 5ème année, elle avait d’abord cru qu’il était le frère de Quentin, mais il s’était avéré qu’il était ‘juste’ son cousin, bref, c’était quand même un Montgomery ! Puis cette fois-ci, un nouveau membre de cette famille (plutôt immense) venait squatter la petite vie si paisible et bien réglée de la belle brune : Edward. Lui, par contre, était bel et bien le frère de Quentin. En tout cas, c’était ce que Julien lui avait dit.
Dawn avait donc longuement fixé le Gryffondor pendant le cours de Botanique, cours pendant lequel elle était assise aux côtés de la rousse flamboyante qu’était Myrielle. Son nouveau coéquipier était brun, ses yeux aussi bleus que ceux de son frère. Oui un très beau bleu semblable à celui de Damian… mais moins électrique. Il était en fait l’équilibre parfait entre le bleu survolté du beau Damian, et le bleu glacier de sa jumelle… La carrure du jeune lion semblait être moins musclée que celle de son triplé de Serpentard, mais restait plutôt agréable au regard… Un gryffondor… parfait en fait ! Chourave n’aurait pas pu mieux faire ! La jeune fille s’était retournée vers son amie, et avait murmuré :
« Pour mon gage, ce sera lui le Gryffondor... Edward. »
La brune après tout devait en embrasser un, et tant qu’à faire, autant en prendre un beau, après tout, si il y a le choix… Et puis, même, elle n’allait aps embrasser Potter ! Non il était trop… bouerk… Voilà quoi… Weasley lui se contenterait d’un coup de point en pleine face, et puis les autres… Il y en avait bien deux ou trois de pas mal, mais bon, là elle aurait déjà un travail de moins en prenant Edward : l’aborder, puisqu’ils étaient forcés de travailler ensemble.
La brune avait donc, une fois le cours terminé, rejoint le jeune lion et d’une voix très calme, et pas vraiment désagréable avait di tout ce qu’elle avait à dire :
« Je dois faire une ronde tout de suite. Je te propose qu’on se retrouve au lac, dans trois heures, les cours seront fini depuis une demi heure, on pourra chercher les plantes qu’elle nous a demandées. »
Le jeune homme avait accepté, et ils s’étaient séparés. Le reste de la journée s’était écoulé sans autres incidents notoires, puis l’heure de retrouver sa cible s’était rapprochée. La brune avait rapidement fait un état des lieux. Ses cheveux étaient en ordre, détachés et ondulés. Ses yeux toujours mis en valeur par un maquillage qui pourtant restait discret. Sa peau, toujours aussi blanche, et sans boutons – yes, merci le ciel et merci la génétique, parents sans boutons= enfants sans boutons…-.
La brune avait quitté la salle commune de Serpentards. Elle avait traversé les cachots d’un aps vif, toujours aussi silencieux, puis avait remonté les marches menant au hall d’entrée. Elle avait son sac de cours, contenant ses ouvrages de botanique. Son uniforme, bien ajusté, avec une jupe, un peu plus courte que la moyenne. Le tout donnait un effet à la fois sexy, tout en restant innocent. Et oui, tout était calculé, les perfect avaient leurs méthodes, et leur code vestimentaire. Même Light s’était mise aux jupes courtes ! Ce qui, entre nous, n’était pas peu dire !
Le parc était encore bien lumineux, les recherches de plantes allaient pouvoir se dérouler sans problème. La belle brune traça son chemin à travers la végétation du parc, l’herbe tondue et sèche. Il n’avait pas plu depuis cinq jours. Une fois arrivée en bordure du lac, la jeune fille ne voyant aps son équipier, se laissa tomber à terre, elle avait tout son temps, sa journée était achevée. Assise dans l’herbe, elle regardait les nuages progresser lentement dans le ciel. Edward ne devrait plus tarder… Il avait intérêt à ne aps lui ‘poser un lapin’ c’était le genre de chose qu’on ne faisait jamais, au grand jamais à une perfect ! Si on tenait à sa réputation et à sa vie en tout cas…
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| | | | Edward Montgomery
Parchemins : 771 Âge : 31 ans Actuellement : Pianiste et guitariste, compositeur Points : 0
Ξ Sujet: Re: [ Le gage d'une perfect - partie I ] - [PV] Dim 13 Jan - 22:55 | |
| Edward se leva tôt, ce matin. Il prit les chaussettes les plus horribles possibles, c'est-à-dire Mickey avec Pluto, et chassa l’araignée qui avait séjourné à l’intérieur. Il choisit ensuite avec soin son jean et son tee-shirt, représentant une guitare rouge et or. Il descendit prendre son petit déjeuner, et revint à la Salle de Bain où il prit une bonne douche, même s’il en avait déjà prit une la veille, la propreté pour lui étant une affaire sérieuse (3 douches par jour…). Il se lava ensuite les dents, prit son sac, et se rendit au premier cours de la journée : les potions. La matinée se termina vite, puis, arriva l’après midi, avec le premier cours : Botanique. S’il y avait bien une matière dans laquelle il était piètre, c’était celle-ci. L’art d’enfoncer dans de la Terre une vilaine plante hideuse et criant, bougeant dans tout les sens lui était apparemment aussi absent que celui de prendre soin de sa coiffure pour le professeur de Potions. Il arriva pile à l’heure en cours, s’assit à côté d’un Serpentard, à qui il lança le regard le plus méprisant possible, et attendit que la directrice des Poufsouffle commence son cours.
Elle annonça les groupes qu’elle avait formés pour un travail. Il ne s’attendait pas à être placé avec une Serpentard : Dawn Kostovak. Il voyait souvent cette préfète, de Serpentard, et il était difficile de dire qu’il n’avait jamais résisté à son élégance. D’un certain côté, celui qui était le plus vulgaire de son être, il était satisfait d’être tombé avec elle. D’un autre, il aurait souhaité tomber avec un ou une Gryffondor, un ou une Serdaigle, ou un ou une Poufsouffle. Il appréhendait le contact qu’il établirait avec la jeune fille, se demandant s’il serait froid, ténébreux, et hostile, ou, dans le meilleur des cas, chaleureux, amical, et réjouissant.
Il se retint de regarder la demoiselle, ayant peur de provoquer une certaine colère, et une certaine gêne l’en empêchant. Il passa le reste du cours à gribouiller sur son cahier des dessins plus insignifiants les uns que les autres, représentant des formes géométriques abstraites ou malformées. Il n’écoutait absolument rien au cours, se contentant juste de capter par-ci, par là, un mot ou deux, mais qui ne l’aidaient en rien dans sa quête. Les BUSE, à la fin de l’année, s’annonçaient sinistrement, et horriblement mal. Que ferait-il, sans BUSE ? Il y avait-il une matière sur laquelle il pouvait se rabattre dans le pire des cas ? Une matière dans laquelle il pouvait espérer décrocher une bonne mention digne d’un Montgomery ? Car il n’était excellent qu’en Métamorphose et en Sortilège, dans le reste des matières, c’était un vide interstellaire. D’un point de vue exagéré, évidemment. Il n’avait pas grand projet d’avenir, seuls dix mots figurant dans sa tête lui étant essentiels. Dix mots qu’il n’oublierait jamais. Il lui semblait que sa scolarité à Poudlard ne lui était pas très importante, après tout ce qu’il avait vécu, seuls ces dix mots persistaient à lui faire reprendre confiance en lui et lui assurer une autre voie en cas d’échec aux BUSE.
A la fin du cours, Dawn l’avait rejoint, pour lui proposer une première expédition près du Lac, trois heures plus tard. Son ton était calme, serein, et posé, et pas du tout antipathique. Il reprit un peu confiance en lui. Après tout, certains Serpentard étaient sages et respectueux, l’exception existait.
La journée défila doucement, avec les trois heures réunissant un cours d’Histoire de la Magie de deux heures, où le professeur, Binns, un fantôme soporifique et nonchalant passait son temps à débiter des anecdotes historiques sans intérêt essentiel et très rarement pris en note par les élèves. Edward ne prenait en moyenne que vingt phrases par cours, en note, ce qui était un exploit de taille pour lui. L’heure qui suivit fut une heure de Soin aux Créatures Magiques, avec une remplaçante, car Hagrid semblait absent. Elle était en tout cas, il fallait l’admettre, meilleure dans ce domaine, et enseignait avec plus de diplomatie que le demi-géant, avec des créatures moins dangereuses, mais, il fallait le reconnaître aussi, un peu moins passionnantes certaines fois.
Le cours terminé, Edward retourna au château pour reprendre à nouveau une douche, vérifiant qu’il n’y avait personne d’autre à la Salle de Bains, l’appréhension de se retrouver ne serait-ce qu’avec le torse nu devant une autre présence même masculine lui procurant une sensation d’horreur et d’agitation, de gêne omniprésente. Il prit bien soin de lui, se lava rapidement mais correctement, et prit quelques affaires pour le rendez-vous que Dawn lui avait proposé, en l’occurrence des stylos, pour prendre des notes, un bloc-notes, des feuilles, et un sac dans lequel étaient posés des flacons, et d’autres matériels utiles pour la botanique. Il sortit ensuite du château, pour retrouver Dawn. Il était en retard. Les papillons étaient là, en cette fin d’été. Le soleil commençait doucement à faiblir, semblant s’étindre, symbolisant la mort d’une journée bien remplie. Il se dirigeait lentement vers l’horizon, dans une marche quotidiennement poétique, que les artistes se plaisaient de décrire dans leurs poèmes, les derniers rayons du soleil étant une belle source de poésie magique. Quel plaisir de voir ce rayon vert pour la première fois de sa vie, bouillir dans une nuit qui s’installait, le noir s’éclaircissant dans une lueur verte vigoureuse et délicieusement belle, magique, enchantée, ténébreuse, dangereuse, fatale pour les plus superstitieux. Edward n’avait pas eu la chance de voir un coucher de soleil, mais il aurait donné n’importe quoi pour en voir un, dans sa vie, ne serait-ce qu’un seul, un unique coucher de soleil, beau, flamboyant, réjouissant et revigorant. Et il choisirait avec soin la personne avec qui il le verrait, car la légende disait que cette personne serait celle avec qui on finirait sa vie, donc l’âme sœur. Il pensait toujours à la même personne, ne sachant toujours pas quels sentiments exacts il éprouvait pour elle et quelle était la température de son cœur : Roze Maiden. Si seulement il pouvait décoder ses sentiments, les comprendre, les déchiffrer, les analyser comme des textes latins… Mais ça n’était pas possible. L’Amour était beaucoup plus différent des Mathématiques, on ne pouvait pas le déchiffrer aussi aisément. Déjà, il ne savait pas exactement s’il était question d’Amour. Il avait peur, peur de ne jamais oser affronter son destin, peur de ne pas comprendre ce qu’il devait franchir…
Peur d’être un homme amoureux.
Il arriva près du Lac. Il aperçut au loin la belle silhouette de Dawn Kostovak. Il accéléra alors l’allure, pour la rejoindre. Il arriva enfin près d’elle, propre, satisfait, et un peu désemparé.
« Salut… Tu as tout ce qu’il te faut ? »
Ah, si seulement Edward savait que sa question pouvait être assez comique à entendre quand on savait les intentions dans la Serpentard perfect…
[1139 mots]
* les deux postes sont comptabilisés |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: [ Le gage d'une perfect - partie I ] - [PV] Lun 14 Jan - 16:49 | |
| Stratégie… oui c’était ce à quoi la brune devait penser depuis qu’elle savait qui allait être sa première victime. Enfin victime… on pouvait aussi dire heureux élu, puisque après tout Dawn était plutôt canon et n’importe quel représentant du sexe masculin devait se sentir forcément honoré de voir qu’il pouvait, d’un moyen comme d’un autre attiré l’attention de la beauté des neiges. Peut-être que de pareilles pensées n’étaient pas très modestes, ni vraiment humbles, mais après tout pourquoi diable dire des choses auxquelles on ne croit pas un seul instant ? Allez parler à n’importe quelle fille, complimentez là, elle rougira et bredouillera toute gênée que vous exagérez, qu’elle n’est pas vraiment belle, voire même laide… Alors qu’une perfect sera totalement différente, c’est là que se trouve, au fond, la perfect attitude. Une des perfects se contenterait d’esquisser un sourire, et pourrait même, si l’envie la prend, rajouter, toujours souriante : « Je sais. » et ce avec un naturel allié à une charisme et une classe à faire pâlir n’importe quel miroir.
Dawn esquissa un sourire. Elle se savait belle et attirante. Les garçons eux parfois utilisaient d’autres termes pour la décrire, mais au final, tous signifiaient la même chose : elle était plutôt classe et super attirante. Bref, elle était comme ses deux amies, mais en version brune, peau laiteuse, regard glacial. Pour les fans de beauté froide, elle était le top du top, c’était l’évidence même. Remarque, sa cousine aussi était plutôt canon, mais c’était normal, c’était génétique. Damian entrait dans le lot, mais lui correspondait au fantasme féminin : grand, brun, yeux bleus, musclé… Bref, la perfection était synonyme de sang pur et d’aristocratie de toute façon. Ainsi, quand on naissait entourés par des gens beaux, on finissait forcément par devenir beaux… C’était comme ça, un point c’est tout. Ne voyez là aucune superficialité, les choses sont ainsi depuis la nuit des temps, et les personnes qui pensent différemment, comme : la beauté véritable est celle du cœur… sont forcément des gens moches, c’est plutôt évident non ?
C’était donc sur ces belles pensées que la brune fut interrompue. Quoi, quoi quoi ??? Non mais ce n’était pas croyable ça ! On la cherchait ou quoi ? La jeune fille, prit tout de même la peine de lever son regard vers le malotru qui l’avait interpellé… et là un léger sourire perça ses lippes. Ca alors, son coéquipier ! Bien, il était excusé. Mais bien parce que c’était sa proie. La brune lui adressa donc un léger sourire :
« Oui, et toi ? A part l’heure tu n’as rien oublié ? »
Désolée, mais on ne changeait pas un serpentard. Et puis ce n’était pas très galant de faire attendre une belle demoiselle, tout de même. Ok, ce n’était pas comme si c’était un rancart, parce que là, ce serait inexcusable, mais bon, dans n’importe quelle situation, un jeune homme devait se montrer galant. C’était la moindre des choses. Les gryffondors ne savaient peut-être pas ce qu’était après les bonnes manières ? Qui sait…
La russe se leva, elle pu alors constater qu’elle était à peine plus petite que son collègue, car oui, Dawn était plutôt grande pour une fille. D’ailleurs, dans ses projets d’avenir, figuré le souhait de devenir mannequin, elle était belle, assez grande, et toute fine, donc elle avait toutes ses chances d’y trouve rune place, en plus, elle avait pu constater que les personnes d’origines soviétique perçaient plus facilement que les occidentaux, c’était donc idéal pour la belle poupée russe qu’elle était.
La brune le toisa un moment du regard, puis finit par parler :
« Bon, alors je ne sais pas toi, mais personnellement je n’ai pas envie de me mettre de la terre sous les ongles, c’est pourquoi j’ai eu une idée des plus fabuleuses. »
Mettons les choses au clair immédiatement. Bien que la belle brune soit plutôt attentive à son apparence, elle se moquait totalement de se salir généralement, en effet un sort pouvait retirer la terre aisément, et une potion remettre les os en place, elle était donc plutôt casse cou sans trop se faire de soucis. Mais aujourd’hui, elle n’avait vraiment pas de temps à perdre, et embrasser un garçon qui venait de transpirer pour arraché des plantes, c’était tout sauf digne d’une perfect. La belle continua donc :
« J’ai en effet pensé à demander à Chourave si on pouvait, ou non, jeter des sorts pour récupérer certaines plantes… Et elle ‘ma donné son accord. Ainsi, on va pouvoir régler ça assez rapidement, grâce à un sortilège d’attraction. »
Un sourire rusé paru alors sur le pâle visage de la demoiselle :
« Ca te va ? je te le dis immédiatement, si tu préfère la méthode remontant au Moyen-âge, c’est sans moi, on se divisera la liste en deux, et ce sera chacun pour soi. »
La brune fixait son jeune collègue… Alala, un lion… Quelle idée de mettre un lion avec une vipère ! Non mais vraiment, Chourave était tombée sur la tête, et plutôt violemment visiblement… La sorcière savait pourtant que les rouge et or ne s’étaient jamais, au grand jamais, trouvé des alliés dans les rangs des verts et argents, non ? Etait-ce nouveau pour cette enseignante ? Certes, elle représentait Poufsouffle, mais elle avait quand même la permission d’avoir un peu plus d’esprits que tous les blaireaux réunis… non ?
Sur ces dernières paroles, la jeune fille repoussa légèrement sa cape au niveau de sa taille pour récupérer sa baguette qui y était attachée par une ceinture maintenant sa jupe au niveau des hanches. La baguette était faite d’ébène, un bois sombre et profond. Quelques rainures blanches, presque argentées s’y dessinaient avec précision. Il s’agissait juste de morceaux de bouleaux… mais le résultat plaisait beaucoup à la demoiselle qui en était la propriétaire. Oui, cette couleur… Le noir de ses cheveux, le blanc de sa peau, les nuances d’une âme… tout s’y retrouvait. Et puis Farsen lui avait apprit cet été l’importance du crin de licorne. La pureté d’après lui… Dawn était pure de l’intérieur ? Si il le disait, mais bon venant d’un vieil homme qu’elle ne connaissait pas et qui avait failli la prendre pour sa mère, elle préférait mettre des nuances, dièses ou bémols, au choix, à ses dires… bien qu’il ait pu lui raconter certaines choses plus ou moins… intéressantes, oui, c’est cela, intéressantes. |
| | | | Edward Montgomery
Parchemins : 771 Âge : 31 ans Actuellement : Pianiste et guitariste, compositeur Points : 0
Ξ Sujet: Re: [ Le gage d'une perfect - partie I ] - [PV] Ven 18 Jan - 23:45 | |
| Edward sentit une légère bouffée de colère l’envahir lorsque Dawn lui reprocha implicitement d’arriver en retard. Si elle commençait à le titiller, son soi intérieur Gryffondor réagirait immédiatement pour lancer une réplique cinglante à la Serpentard. Mais Edward était trop absorbé par la beauté naturelle de Dawn pour pouvoir répliquer le moindre mot, et la colère redescendit aussi vite qu’elle était montée. Il sentit ses cheveux se hérisser sur sa tête sous l’effet du charme qui émanait de Dawn. Sans aucun sortilège, elle avait réussi à l’envoûter, à le berner, à le duper comme on berne une abeille égarée pour la piéger dans une bouteille remplie de miel, piège funeste pour le pauvre insecte travailleur. Il cligna des yeux. Ce soir, ses yeux étaient d’un bleu extrêmement pâle. Ils variaient avec le temps. Quand il se sentait bien, ils prenaient la teinte du bleu du ciel, un bleu pur, un bleu idyllique, un bleu sain et revigorant. Quand il était fatigué, c’était un bleu d’hiver, un bleu de nuit, ses yeux devenant assez foncés et moins charmant, moins doux, moins Edward. Quand il était malade, c’était un bleu très très très blanc, presque beige, avec un peu d’exagération, enlevant de son visage tout état d’humeur sympathique. Mais là, ils étaient pâles mais suffisamment bleus pour être montgomeriens. Les yeux d’Edward étaient sa principale source d’expression. Lorsqu’il voulait faire passer un message, la plupart du temps, il suffisait qu’il regarde la personne fixement dans les yeux, pour qu’elle comprenne quel était son humeur. Une fois, il avait lancé un regard à un Serpentard tellement empli de haine, que celui-ci avait fui en courant. Mais ce talent impétueux n’était pas souvent utile.
Il accepta avec un simple hochement de tête la proposition de Dawn. Celle-ci, il fallait le reconnaître, était ingénieuse, et allait sûrement leur faciliter la tâche. Il acquiesça donc, et lui fit un sourire timide et nerveux. Il ne parlait pas beaucoup, il fallait le dire, lorsqu’il était nerveux. Il n’aimait pas beaucoup parler… Il préférait écrire. L’écriture… Un art beaucoup plus noble que la parlotte. Pour lui, écrire était plus honorable et plus méritant que de lancer des mots souvent dénués de sens, ne possédant aucune notion littéraire ou philosophique, dénudés de sagesse et de sentiments forts significatifs. Après tout, qu’est-ce que cela coûtait d’écrire ? N’était-il pas plaisant de sentir la magnifique plume en vieux bois gratter une feuille de résine de bouleau au bout d’une encre rouge et luisante, qui formait des formes magnifiques géométriques lettrées, pour tracer des mots formant des phrases créant des paragraphes illustrant une idée donnant une gigantesque illusion, futile ou volatile, une illusion simplement colorée à partir d’une plume, une plume qui peut créer plus qu’une idée : un monde.
Edward ne put s’empêcher de sentir une bouffée de chaleur lorsque Dawn sortit sa baguette de sa taille. Il l’imita alors, pour sortir la sienne de sa poche. Puisqu’on en était aux descriptions de baguettes, n’épargnons pas celle d’Edward. Il s’agissait d’une baguette longue et fine, d’une robuste souplesse, en bois de Cerisier. Il fallait reconnaître là la principale et rouge caractéristique du Gryffondor : peut-être que le Choixpeau l’avait envoyé à Gryffondor parce que sa baguette était constituée du bois d’un arbre qui produisait un fruit rouge… Il faut dire que parfois, il est tellement difficile de répartir les gens que le critère le plus simplissime possible peut faire sans doute toute une différence pour le Choixpeau Magique… Une plume d’un Paon Egyptien était logée dans sa baguette. On lui avait dit que les Paons d’Egypte, lorsqu’ils faisaient la roue, avaient la vertu d’émerveiller leurs victimes, ou plutôt, d’émerveiller les belles donzelles, pour les soumettre à leurs charmes tapageurs, grâce aux inscriptions magiques «décorant leurs plumes. Pourtant, Edward n’était pas comme cela. Il ne se considérait pas comme un dragueur. Il n’avait jamais tenté de draguer quelqu’un, pour être honnête. Il préférait que ça soit les autres qui fassent le premier pas, qui agissent en premier, dans la peur de commettre une erreur qu’il pourrait regretter. Mais jusque là, il n’avait jamais regretté les choix qu’il avait tranchés. Sa principale caractéristique était d’assumer totalement ses actes. Pour en revenir à cette plume, il ne se considérait pas, intérieurement, comme ces paons Egyptiens. Peut-être fallait-il voir par là un message imperceptible, synonyme de charme ou de vertus cachées.
Il aurait tant souhaité être, en ce moment, en train de jouer de la Guitare… Mais il n’avait pas pu. Pas parce qu’il avait du venir avec Dawn pour la Botanique, non, au contraire, il était assez satisfait de pouvoir un peu sortir du château avec une aussi belle compagnie, non, mais en ce moment, la musique ne l’intéressait plus trop. C’était cela qui avait fait naître en lui une déprime plus qu’insolente. Il ne comprenait pas pourquoi plus aucune musique ne pouvait l’enchanter. D’habitude, lorsqu’il voyait sa guitare, il était ravi, joyeux, mais là, rien. Les dix mots commençaient doucement à disparaître dans son esprit, à s’effacer, à pâlir, à mourir, à se faner comme une rose en hiver. Il n’avait presque plus beaucoup de goûts, et un rien l’énervait. Il était un peu fatigué. Mais il y avait quand même certains bon points, il arrivait à tenir le coup et à être d’assez bonne humeur avec ses camarades, ce qui était déjà un exploit digne de figurer dans le livre des records.
Il sentit une brise frôler son oreille droite, et un frisson lui parcourut l’échine. L’Automne allait bientôt arriver, roi de la Mort, du désespoir, annonciateur d’un froid blanchâtre et festif. Il fallait faire vite. Déjà, le soleil commençait doucement à descendre vers les abysses profondes de l’infini, pour éclairer une autre partie du globe. La nuit allait bientôt s’annoncer, dans moins de deux heures, tout au plus, et l’espoir serait mort, mort comme le jour, mort comme les tulipes en hiver.
« Bonne idée… On… On le fait maintenant ? »
C’était la seconde phrase à double sens de la petite réunion. Edward ne se rendait pas compte à quel point ses mots pouvaient être comiques à comprendre quand on connaissait l’intérêt de la présence des deux personnages près du Lac, en cette belle fin d’après-midi…
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: [ Le gage d'une perfect - partie I ] - [PV] Dim 20 Jan - 11:24 | |
| La journée touchant à sa fin, le ciel s’assombrissait tout doucement. Les oiseaux commençaient à rejoindre leurs nids. La végétation était de moins en moins secouée par la brise légère qui soufflait en journée… Un vent plus frai s’élèverait dans quelques minutes… ou quelques heures. La nature avait ce don si surprenant de changer de face en fonction des saisons… certes, mais aussi selon la phase de la journée sous laquelle elle se révélait. C’était ça, qui plaisait autant à la russe, ce caractère changeant et instable caractérisant la mère Nature. Elle semblait être encore plus lunatique que la brune, et ce n’était vraiment pas peu dire. Oui, les choses changeaient, les gens changeaient, tout pouvait varier sans même qu’on s’en aperçoive. Ou parfois, il était trop tard. Tout avait disparu, et ne pouvait plus revenir. C’était comme ça voilà tout, la nature fonctionnait comme les humains en quelque sorte. Son cœur, battant suivait une loi qui lui était propre. Donnant pluie et soleil, neige et chaleurs intenses… Elle gérait son univers comme elle le voulait. Restant indomptable, pour n’importe qui.
La brune sentit un souffle un peu plus puissant que les autres venir soulever quelques unes de ses longues mèches noires. Elle ferma alors délicatement les yeux, sentant cette brise réchauffer et chatouiller son encolure. Puis, lorsque cette brise eut disparu, elle rouvrit doucement son regard sur la végétation l’entourant, la surface aqueuse du lac, la beauté du ciel d’azur… L’Angleterre n’était pas si moche que ça en fin de compte… Oui, c’était un pays où on pouvait finalement trouver de jolies choses. Et ce, sans parler des Anglais bien sûr… On reste concentré sur la nature, cela va de soit…
La brune observa son collègue sortir à son tour sa baguette. Elle esquissa un fébrile sourire. Elle n’était pas mal, mais il était évident qu’elle préférait la sienne. Aux yeux de la brune, aps une seule baguette ne pouvait arriver à la cheville de sa baguette. C’était comme ça… Son aspect d’extrême possessivité était ainsi fait. Elle aimait posséder et ne pouvait supporter l’idée qu’on veuille ce qu’elle avait. Toute personne la connaissante un peu le savait. Elle était très très jalouse pour tout ce qui touchait à son frère, ses amis, son petit ami… bref, elle était d’une possessivité extrême qui se prolongeait jusqu’à sa baguette qu’elle considérait comme étant une part d’elle-même à part entière. D’ailleurs, l’idée que quelqu’un d’autre qu’elle-même puisse la toucher la dégoûtait. Dire que cette Strue avait osé y mettre les doigts ! Elle l’avait payé cependant, réveillant un aspect violent que la russe avait caché jusqu’à cet instant précis. Et oui, Dawn avait toujours été de nature violente et dominatrice dans son enfance… mais à Poudlard, elle avait acquis une certaine maturité ou un certain self control qui lui avait permis de garder son sang froid… sauf ce jour là. Mais soit, la n’était pas le sujet.
Les deux ennemis de toujours, car l’un lion, l’autre vipère était là, côte à côte. C’était assez étrange pour un observateur étranger à la scène… Après tout, voir un Gryffondor parlait en toute sérénité avec une serpentarde, ce n’était pas vraiment une scène habituelle. Alors que penseraient les gens… S’ils voyaient la suite ? Ils seraient sans doute choqués, ou alors, croiraient à une farce des plus stupides. Et ce n’était pas loin d’être une farce… c’était un gage. D’ailleurs, la brune aurait pu omettre ce gage en compagnie du sorcier qui se montrait moins désagréable que prévu. Mais sa phrase… la ramena immédiatement à l’ordre. Si ils le faisaient maintenant ? Oho, quel beau double sens. La brune eut un sourire amusé, et posa son regard glacé dans celui de son interlocuteur. C’était trop tentant :
« Le faire maintenant ? Oh, mais tu sais que ce genre de propos peut vraiment… porter à confusion ? »
Comme pour appuyer ses pensées, la belle fit un pas en avant sans lâcher du regard son coéquipier… Elle ne le touchait pas, mais ils étaient peu espacés à présent. Un fin sourire à la fois rusé et doux était maintenu sur les lippes de la - douce ?- demoiselle. Allons allons, il ne fallait pas la chercher jeune lion… C’est à vos risques et périls !
La sorcière connaissait toutes les techniques pour être séduisante. En fait il n’y en avait qu’une et elle fonctionnait du tonnerre ! Il suffisait de se dire qu’on était belle et super sexy, et le tour était joué. Et ça, la brune l’avait compris il y a plus d’un an. Et depuis, elle devait avouer que ça marchait plutôt bien, ainsi, tout en se disant qu’elle était super belle, elle passa une main dans ses longs cheveux noirs, pas de nœuds, sauvée parce que bon rencontrer un nœud, c’était tout sauf vraiment sexy de tirer dessus pour le défaire… :p |
| | | | Edward Montgomery
Parchemins : 771 Âge : 31 ans Actuellement : Pianiste et guitariste, compositeur Points : 0
Ξ Sujet: Re: [ Le gage d'une perfect - partie I ] - [PV] Sam 2 Fév - 20:27 | |
| [Pfiouuuu... En retard, mais j'y suis arrivé! ^^ Désolé! ^^]
Un moineau était posé sur une branche, à trois pas de là. Les yeux ouverts, soigneusement observateurs devant la scène, il s’amusait avec délice. Ah ! Les humains ! Ils étaient donc si aveugles ! Car il voyait depuis maintenant un bon moment les maintes parades séductrices magnifiquement exécutées par la jeune fille, et il était extrêmement amusé de voir que le garçon se sentait de plus en plus gêné. Il pouffait de rire intérieurement, et se sentait extrêmement réjoui d’observer une scène aussi passionnante. Chaque pas, chaque acte semblait calculé par la demoiselle, qui avait l’air de posséder une tactique aussi ingénieuse qu’efficace… Et le garçon avait de plus en plus de mal à rester impassible. L’automne approchant, il devrait bientôt s’en aller pour une longue migration, mais il fallait bien profiter un maximum de ses derniers moments qu’il pourrait passer dans le pays. En tout cas, il avait vu beaucoup de choses à Poudlard, niché dans les arbres, au creux d’une fosse dans un arbre, confortablement installé avec le petit Mèche-Blanche et sa compagne. Il se retint d’appeler justement celle-ci, pour lui montrer l’hilarité de la scène. En tout cas, le jeune homme semblait difficilement résister aux prouesses séduisantes de la jeune fille, pour le plus grand bonheur du moineau qui commençait déjà à s’installer confortablement pour observer la scène.
Edward, lui, n’était vraiment pas dans le même état d’esprit que le moineau, déjà, aucune envie de rire ne l’envahissait, et il se sentait plutôt gêné qu’autre chose, envoûté par le charme de Dawn qui avait tout pour le séduire. Il se sentait stupide avec sa baguette à la main, et, il fallait le reconnaître, il avait de moins en moins envie de faire de la Botanique ce qui, il faut le rappeler, était sensé être le principal objectif de cette réunion. Dawn avait répondu du tac au tac à son invitation pour débuter l’activité scolaire, et il se sentit quelque peu dépourvu de crédibilité, et ne sut que répondre. Son cœur commençait à s’enflammer, et ses sentiments s’enivraient dans un tumulte incertain et langoureux. Il finit par ranger sa baguette, de plus en plus victime du charme de Dawn. Il avait soudain chaud. Très chaud. Il ferma les yeux, et se concentra afin de se calmer légèrement. Dawn était à Serpentard. Même si elle était dans son groupe pour la Botanique, c’était une ennemie, il ne devait pas se permettre de fraterniser avec elle, encore moins de se faire de fausses idées. C’était un Serpent, le même animal qui, selon le mythe, avait envoûté Eve pour lui faire prendre le fruit de l’Arbre de la Connaissance. Le même serpent faisait le même effet sur lui, et il ne devait surtout pas se laisser avoir.
Même s’il avait eu des bonnes intentions en venant ici, comme celle de fraterniser un peu avec Dawn pour voir en Serpentard un peu moins qu’un maison ennemie, il changea d’avis en se disant qu’il valait mieux rester sur la même longueur d’onde et de refuser une possibilité de fraternité avec la maison rivale. Il détestait Serpentard, il détestait tous les Serpents, et il n’y aurait pas d’exceptions : il devait détester Dawn. Mais l’autre côté de sa conscience, celle qui n’était jamais d’accord avec ses décisions, celle qui faisait s’équilibrer la balance de ses choix, le petit diable qui volait à l’inverse du petit ange, lui rappela une vague histoire, parlant de deux clans rivaux, dans la belle Vérone, où la seule union possible eut été causée par l’Amour, avec la gracieuse Juliette et le romantique Roméo. Pourquoi pas à Poudlard ? Pourquoi pas maintenant, tout de suite ?
« Dawn, je sais pas toi, mais bon, euh… la nuit va pas trop tarder à tomber, et… euh… la Forêt Interdite est à quelques pas… donc bon… euh… si on pouvait…. Euh… commencer maintenant… enfin, je veux dire, euh…. »
Il n’avait pas vraiment envie de refaire une réplique du même style qu’auparavant. Dawn lui répondrait à nouveau par une remarque avec quelques sous-entendus qu’Edward aurait du mal à laisser indifférents. Comme il ne voulait pas laisser paraître quelques mots implicites faux dans sa phrase, il se corrigea.
« Enfin, s’occuper de trouver nos trucs pour Chourave de suite… »
Mais le Destin semblait beaucoup s’amuser, car au même moment, il croisa le regard de Dawn, ce même regard qu’il cherchait à éviter depuis un bon moment, et dès cet instant, aussi court qu’il soit, Edward sut que c’était fini. Il sentit son cœur s’arrêter dès cet instant, et ne put plus se détacher du regard de la belle Serpentard, qui avait jusque-là fait preuve d’une ingéniosité sans égale pour séduire le Gryffondor. Le Lion était envoûté par la Vipère. Une Vipère qui n’avait rien de démoniaque comme les fétides serpents rampant portant ce nom et se comportant en horribles prédateurs, non, c’était une Vipère divinement belle, au charme inégalable et qui l’utilisait comme pour appâter ses proies. Edward ne savait pas ce qu’elle comptait faire de lui, mais il commençait à se demander, tout en restant figé sur les yeux de Dawn, s’ils étaient vraiment ici pour un travail de Botanique. Il avança d’un pas, doucement.
Il était piégé. Même s’il ne savait pas vraiment de quel type de piège il s’agissait, et ce que le Serpent comptait faire de lui…
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: [ Le gage d'une perfect - partie I ] - [PV] Lun 4 Fév - 21:46 | |
| [No soucis ^_^]
L’ambiance commençait à devenir électrique… Dawn avait fait son petit effet… c’était bien… oui c’était parfait même. La brune restait un peu évasive… vaporeuse et discrète quant à ses intentions… Pour l’instant. Mais petit à petit, les sous entendus et les regards se faisaient de plus en plus appuyés. La jeune demoiselle savait, certes, qu’elle avait du charisme, c’était même carrément flagrant, pour ne pas dire que ça allait de soit. (Oui elle est aussi méga modeste ^_^) ? Mais elle ne pensait pas que le jeu serait aussi facilement gagné ! Elle s’attendait à plus de méfiance de la part de son collègue, mais ce dernier semblait être beaucoup plus ouvert qu’elle ne s’y était attendue. C’était trop simple ! Un peu plus, et elle serait capable de s’imaginer que tout lui est offert sur un plateau ! La jeune fille restait d’un calme presque angoissant par moment. Et son sourire ne la quittait plus.
Le Gryffondor avait fini par ranger sa baguette sous le regard de la brune qui avait fait de même. Le jeu continuait… et il allait bientôt prendre fin… La jeune sorcière le regardait toujours attentivement. Au fond, elle paraissait être gentille et agréable, comme ça, si on se contentait des apparences. Il était impossible de lire en elle. Seul son frère et Isaac y parvenaient. Tous deux le faisaient à leur manière… mais à part eux, elle restait un mystère pour bien des gens. C’était d’ailleurs ce qui faisait d’elle une personne attirante et charismatique. Edward semblait penser la même chose que la plupart des hommes… C’était parfait. Les choses étaient facilitées ainsi.
Le lion commença à parler… sa botanique, encore et toujours ! La jeune fille restait impassible, attendant qu’il cesse sa fixette sur cette matière qui n’était absolument pas le point d’intérêt de la jeune sorcière. En tout cas, pas pour l’instant… le regard du lion se posa –enfin- de nouveau dans celui de la vipère qui ne le lâchait pas, elle. Enfin… la distance se rompit lentement… un pas effectuait par le jeune rouge et or. La belle restait droite, à sa place. Le moineau qui chantait toujours sur sa branche semblait être plus intéressé par l’activité des deux sorciers que par son chant lui-même. La brune cependant ne lui prêta pas la moindre attention. Toute son attention reposait sur sa proie. Le pas qu’il venait de faire l’avait finalement mené dans la gueule du loup… ou de la louve plutôt… Le sourie de la belle ne l’avait toujours pas quitté… Elle continuait à regarder Edward, et enfin s’avança vers lui, coupant court la distance déjà minime qui les séparait. Elle continuait à sourire avec douceur, puis se pencha vers le coup du sorcier, susurrant à son intention :
« C’est dur ne résister n’est ce pas ? Je suis certaine que tu en as envie… »
Toujours souriante, elle recula très légèrement pour reposer son regard glacé sur celui du sorcier… Comment pouvait-il entrer si aisément dans le piège de la vipère ? Tout le monde savait pourtant qu’elle sortait avec Isaac, non ? Enfin, il semblait évident qu’en ce moment même, cette idée ne traversait pas l’esprit du lion qui se trouvait face à elle. La brune leva alors doucement sa main pour la déposer sur la joue de son équipier. Fermant les yeux, elle passa sa main avec douceur sur son visage. Les traits du lion étaient bien réguliers. Sa peau assez douce… le sourire s’accentua, puis elle rouvrit les yeux, les plantant dans les pupilles de son collègue. Puis, elle rompit toute distance les séparant pour déposer ses lèvres sur celles d’Edward. Le tout avait été assez subit et rapide -faudrait pas qu'il parte en courrant hein?-.
Le baiser fut court, mais pas trop non plus (un pari c’est un pari). Elle éloigna alors ses lippes de celles rosées du lion, toujours souriante. Il ne restait plus qu’à savoir comment il allait réagir… Bien qu’au fond, la préfète n’en ai pas grand-chose à faire… Il n’était là que pour l’aider à mener à bien son pari, et avait bien joué son rôle. L’étape lion, de loin la plus fastidieuse de l’épreuve venait d’être exécutée sans soucis notoires. Vraiment, la jeune vipère était très fière de sa prestation… Elle pouvait aller jusqu’à dire qu’elle avait plutôt bien géré la situation…
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| | | | Edward Montgomery
Parchemins : 771 Âge : 31 ans Actuellement : Pianiste et guitariste, compositeur Points : 0
Ξ Sujet: Re: [ Le gage d'une perfect - partie I ] - [PV] Dim 10 Fév - 16:47 | |
| Il y a des jours où la vie devient surprenante. Des jours où l’on se réveille, penaud, en se posant des questions sur son être, sa raison de vivre, son histoire, où l’on s’interroge sur son futur. La vie est justement faite de surprises situées les unes à la suite des autres, assemblées en un puzzle indéchiffrable. Le soir, on s’endort avec des questions toujours sans réponses, bien que la vie ait souvent pris soin de nous divulguer certains indices tellement bien cachés que les trouver du premier coup seraient impossible. Il y a des choses qu’un Homme ne peut pas oublier. Des choses que n’importe quel être humain gardera à jamais gravé dans sa mémoire, telles les épitaphes sur des pierres tombales, signe de l’éternelle toute puissance de la Grande Faucheuse. Les résultats de l’examen le plus important de sa vie, par exemple. Ou encore le premier aliment sucré jamais mangé. Ou bien le parfum de sa grand-mère, qui surgit dans une rame de métro ou bien dans un bus de ville lorsqu’une dame âgée se glisse entre vous et un autre passager… aussi surprenant que la madeleine de notre cher Proust… Il y a aussi le tout premier cauchemar, qui surgit au moment le moins prévisible, sans ménagements. Il y a aussi… le premier baiser. Tourment amoureux, ou bonheur égoïste ?
Edward regarda avec son regard le plus pâme Dawn. Celle-ci, sur un ton bien étrange, lui lança une réplique si réelle qu’Edward ne put s’empêcher de se sentir bête. Voyons, il n’était pas fasciné par Dawn, c’était totalement faux, c’était complètement débile à réaliser ! Elle était si…
… belle ? Il rougit de façon très exagérée. Il avait à présent sur son visage la couleur de sa maison. Comment osait-elle atteindre sa propre virilité ? Il se sentait extrêmement vexé. Quelle prétention ! Pour qui se prenait-elle donc ? Pour une beauté parfaite ? Mais les apparences sont souvent trompeuses ! Hélas, pour notre cher Edward, savoir l’exacte vérité était en ce moment impossible. Savoir qu’on est tombé dans le piège d’une perfect est très rarement possible, car, le simple fait d’apprendre qu’on est piégé est totalement impossible. Il ne pouvait savoir que se tenait en face de lui l’allégorie même de la Perfection et, qu’ainsi, elle pouvait se permettre d’avoir des réflexions aussi parfaites… N’empêche que, pour Edward, elle avait beaucoup de toupet. Bien sûr, qu’il en mourrait d’envie ! Bien sûr qu’il la trouvait séduisante ! Il se contredisait lui-même, rien que par le fait de réaliser que deux secondes plus tôt, il avait nié cette évidence. Le charme était un donc naturel, et il était extrêmement présent chez Dawn.
Soudain, celle-ci s’avança vers lui, toucha son visage avec une main délicate et douce. Ses yeux s’immobilisèrent, et son visage se remplit de couleurs extrêmement chatoyantes. Enfin, Dawn s’avança, et ce fut le début d’une union rapide et douce, fragile mais légère, lorsque leurs lèvres se frôlèrent, et que le baiser commença. Les yeux d’Edward se fermèrent, et il était ensorcelé par cette Magie qu’il n’avait jamais connue, cet enchantement qu’il n’avait jamais subit, plus puissant que n’importe quel sortilège connu. Il ne voulait plus arrêter cette étreinte, ne voulait pas finir. Il voulait que le temps s’arrête, qu’il lui laisse encore un petit moment à profiter de cet indescriptible bonheur, qu’il n’avait jamais eu la chance de goûter… Un bonheur si unique, si fort, si puissant, qu’aucun homme ne pouvait en parler sans en avoir eu la moindre expérience…. Un bonheur que l’on ne pouvait partager qu’avec une seule personne, et qui restait à jamais gravé dans la mémoire… Une force si puissante, si violente qu’elle s’acharnait avec une intrépidité nonchalante… Vivre sans avoir vécu cette expérience était, à ce moment là, inconcevable, désastreux, horrible, terrorisant…
Puis, Edward rouvrit ses yeux. Et l’image qui lui apparut le laissa perplexe. Car ce n’était pas Dawn, qui se tenait en face de lui. C’était une autre personne, qu’il connaissait beaucoup. C’était Roze. Eblouissante, avec une aura puissante et forte, un regard triste et démuni de tout bonheur, comme si… la trahison s’était emparée de lui. Et il comprit soudain la nature de tous ses sentiments. Son cœur appartenait depuis longtemps à quelqu’un qu’il avait sous-estimé, quelqu’un qui avait un pouvoir sur son âme que nul autre ne possédait. Et tout cela, grâce à un simple baiser… Un baiser doux, et simplement beau… Il regarda Dawn, son visage ayant passé du rouge au blanc, très blanc. Il recula légèrement, la beauté du visage de la Serpentard l’éblouissant encore. Il déclara, d’une voix qui ne lui était pas familière :
« Pardonne-moi… Je me suis trompé sur toute la ligne. »
Ces mots ne s’adressaient pas vraiment à Dawn, mais elle pouvait quand même y trouver une forme d’intérêt.
Il se retourna, fermant les yeux, une goutte de sueur perlant sur son front. Il toucha ses lèvres avec son index, sentant une pâle brise de douceur et un parfum souple et divin s’en échapper… Il rouvrit les yeux, le bleu azur passant au bleu extrêmement coloré. Un sourire émergea sur son visage. Il reprit son chemin, marchant avec une certaine décadence, ses pas se répercutant au rythme de son cœur. Il s’en allait, plus certain que jamais de savoir ce qu’il faisait, de savoir qui il était, de connaître le plus profond secret dissimulé au fond de son âme : il était serein. Il marchait serein. Il avançait avec les même pas que les gladiateurs entrant dans l’areine, frôlant de leurs pieds le sable chaud. L’Amour lui était apparut sous un angle différent, aujourd’hui, et il avait pris l’apparence d’une personne qu’il avait sous-estimée dans son cœur… C’est fou ce qu’un baiser peut apprendre…
Il y a des jours, ou la vie devient surprenante.[967 mots] §§§ |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: [ Le gage d'une perfect - partie I ] - [PV] Dim 10 Fév - 18:59 | |
| Tant de chose pouvaient passer dans la tête d’un être humain… Tant d’idées et de pensées ! Tant de songes, plus ou moins abstraits, plus ou moins réels… ou réalisables… Personne ne peut échapper à ces bouffées de pensées, à ces nombreux vœux informulés. Personne ne peut prétendre passer outre cette forme d’influence et cette puissance même des choses et de leurs images. Cependant, certaines personnes peuvent cacher leurs sentiments, et leurs sensations, plus ou moins élégamment. D’autres en sont tout bonnement incapables. Edward semblait appartenir à cette seconde catégorie… Et il était de ceux qui amusaient beaucoup la jeune préfète. Cruelle et froide, sa réputation n’était plus à refaire. Pourtant, elle était malgré tout attirante, à l’image d’une sirène, sans pitié dont la beauté semble passer au-dessus de ses faits. C’était si banal et si… stupide finalement… Comment la société pouvait-elle se permettre d’ainsi classer les gens de par leurs apparences ? Comment les hommes osaient-ils croire qu’une personne belle était forcément angélique ? C’était comme pour lutter contre cette image installée dans la société actuelle, que les perfect oeuvraient. Toutes trois étaient très charismatique. Etrangement belles et gracieuse. Et pourtant, elles étaient toutes, sans exceptions, de véritables pestes. Ainsi va la vie, ainsi vont les choses, non ? Les paris avaient été le petit grain de sel qui avait pu augmenter le venin déjà très dangereux des trois beautés de sang pur.
Les paris… Doux jeux qui animaient les soirées de ces trois demoiselles, qui parfois, se permettaient d’inviter la cousine commune d’Elea et de Dawn… Une cousine bien stupide, qui pouvait pourtant être très élégante et attirante… si seulement elle avait eu la bonne idée de ne pas toujours coller l’italienne et la russe. Ainsi, elle en avait perdu tout charme, à suivre le trio partout, obéissant à leurs ordres, tous autant qu’ils soient. De ce fait, il était évident que la rouquine qui servait de cousine blonde et brune n’avait eu aucun gage, elle était bien trop cruche pour en mener un à bien ! C’était l’évidence même ! Ceci dit, les trois autres perfects avaient chacune reçu leur gage… Myrielle, la première avait eu le plus dur peut-être ? Draguer ouvertement, et le temps d’une journée complète… Harry Potter… La pauvre… Goldy et la russe y étaient peut-être allées un peu fort… C’était presque une punition ! Pour continuer sur cette voix, la belle blonde avait eu un défi de la part de Light et de Snow : exécuter un streap tease… et ce devant un Serpentard. Um… Ca, ça devait être chaud ! Surtout qu’Elea, bien qu’étant la plus jeune des trois, était loin d’être la plus posée pour tout ce qui touchait aux garçons… Enfin, le dernier gage était celui de Dawn… Qui l’avait choisi ? Elle ne le savait pas, mais il était clair et plus ou moins simple : Embrasser quatre garçons… Et là, en cet instant, elle venait d’éliminer le second. La moitié de son gage avait été exécuté.
Il semble inutile de préciser que le premier était isaac. Etant le petit ami de la belle russe, elle l’avait évidemment choisi comme soit disant ‘victime’ chez les serpentards. Et il semblerait que le garçon ne s’en soit pas plaint. Mais en ce qui concernait la proie des lions… Donc Edward, ici présent… ça semblait être plus dur que pour Isaac, ce qui, tout de même, était naturel… le jeune homme était passé par toutes les couleurs… Rougissant, puis pâlissant… la brune l’avait observé avec amusement. Il était si… drôle ! Et le pire c’est que c’était contre sa propre volonté ! Vraiment hilarant ! La brune s’était reculée une fois le baiser passé. Observant avec un sourire amusé le garçon, qui semblait être beaucoup moins à l’aise qu’elle… Petit chou… Non… Etait-ce possible que… ce soit là son premier baiser ? Dawn n’y avait pas pensé jusqu’à présent… Si tel était le cas, elle n’y attachait de réelle importance, ce garçon avait même beaucoup de chance, d’après la brune ! Avoir une personne aussi belle pour son premier baiser, c’était un cadeau du ciel ! Le sorcier, bredouilla alors, plus ou moins à l’adresse de la brune des excuses… Dawn leva les sourcils… Quoi ? Non, il devenait cinglé… Oui, ce devait être ça ! La belle se contenta de sourire, regardant la silhouette du lion s’éloigner… Bien, qu’il parte donc, elle avait eu ce dont elle avait besoin, le reste ne l’importait que très peu. A présent, la botanique…
La brune posa son regard sur son sac, souriante… Elle avait déjà prévu son coup plus tôt… Ainsi, elle avait récupérait les plantes avant que le sorcier ne vienne la rejoindre. Elle n’avait plus rien à faire d’autres que de vérifier, une dernière fois, si tout était bien là, ranger correctement. Un coup d’œil dans son sac, elle compta les tubes enfermant chacun une plante différente… Et bien le compte y était ! La belle se redressa alors, prenant son sac, sa baguette bien rangée contre sa taille, et elle partit en direction du château. Plus que deux victimes… deux, et elle venait de choisir celle de Poufsouffle. Après de longues hésitations, elle avait fini par pencher pour Jonathan… C’était beaucoup moins risqué qu’Alexander et son racisme avec les belle brune sexy… Oui, Jonathan serait parfait pour son pari. En plus, il était plutôt canon, ce qui arrangeait pas mal les choses… tant qu’à faire, autant qu’ils soient beaux n’est-ce pas ?
[912]
[Terminé]
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Ξ Sujet: Re: [ Le gage d'une perfect - partie I ] - [PV] | |
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