[ACTION] Ô mon aimée... [Libre, mais priorité Hermione]

Drago n’eut pas tellement de temps de savourer sa petite victoire car la table des Gryffondor ne tarda pas à réagir à ses insultes. Petite victoire oui car Hermione était vexée, cela se voyait à sa tête, elle avait très certainement envie de lui mettre un bon nombre de baffes dans la figure mais elle n’y arriverait pas car il avait pris ses précautions

… enfin précautions, c’était sans compter sur cette saleté d’Alehandra Stones qui lui jeta un verre de lait en plein visage alors qu’il ne regardait pas. ¤ P* mais c’est pas vrai ! ¤ Choqué, Drago lâcha la main d’Hermione et porta immédiatement les mains à ses yeux pour les frotter. Pendant ce temps, Myrielle vint le saluer, mais le timing n'étant pas optimal, le Serpentard ne sut comment l'interpréter (ironie ?) il ignora donc la salutation de sa comparse et se concentra sur la réponse d’Hermione tout en s’intimant l’ordre d’ignorer Alehandra ¤ Elle n’en vaut pas la peine, ne te disperse pas Drago ! ¤

Se relevant et s’essuyant le visage avec son mouchoir brodé à ses armoiries, Drago reçut d’une oreille peu attentive la réponse de cette stupide Granger. Puisqu’il l’avait attaquée sur son physique, elle avait apparemment décidé d’en faire de même mais c’était une bien belle erreur car Drago avait une assez haute opinion de lui même (pas de son corps mais elle en parla à peine, je pense plutôt à son visage).

¤ Cheveux gras ? Mais elle a vu les siens ? Il est clair qu’ils n’ont pas été coiffés depuis plus d’une semaine alors que les miens sont propres de ce matin ! ¤

Ne réagissant aux insultes d’Hermione qu’en affichant une moue de mépris, Drago essuyait en même temps son uniforme qui avait lui aussi reçut du lait. C’était peut-être pour cela qu’il n’avait pas vu la baffe partir.

¤ La garce ! ¤

Son plan n’avait pas si bien marché que ça puisqu’il n’avait pas prévu de se prendre une baffe. Tout ça c’était la faute du verre de lait ! Saleté de Stones décidément leurs gênes avaient des dégénérescences certaines ! La joue rougit par la gifle, Drago chercha rapidement un moyen de ne pas perdre la face et trouva une nouvelle réplique cinglante à lancer par dessus la table des Gryffondor dans l’espoir qu’Hermione entendrait avant de franchir la double porte de la Grande Salle.

« Tes insultes sont encore pire que ton physique Granger ! Et dire qu’on te croit intelligente alors que tu ne rates pas une occasion pour en venir aux mains ! Ah ah ah tu me fais bien rire ! Sale peste avec ton sang impur ! »

Sa déclaration se terminait un peu en queue de poisson mais bon, après tout il avait rendu Hermione folle de rage, ça n’était pas si mal ! Il chercha alors Alehandra des yeux et constata qu’elle était toujours en train de le regarder. Il lui balança son mouchoir trempé de lait au visage et profita du fait qu’il passait à côté d’elle pour lui renverser son assiette de porridge sur les genoux. ¤ Bien fait… ¤ Puis il quitta rapidement la table des Gryffondor pour se diriger à son tour vers la sortie de la Grande Salle. Il ignora Myrielle qui attendait on ne savait trop quoi et fit un signe à Crabbe et Goyle afin qu’ils partent avec lui, ce qu’ils firent bien sagement.

Aelita avait bien entendu tout entendu comme la plupart des élèves présent, elle n’avait cependant pas réagit à tout le tumulte de la salle. Elle savait de quoi Malefoy était capable, la jeune Serdaigle releva cependant les yeux en entendant comme un bruit d’éclaboussures et elle vit sa cousine debout un verre de lait à la main. Son regard, se porta alors automatiquement sur Malefoy qui avait le visage bien plus pâle qu’à son habitude. Aelita se retint de rire en voyant sa tête et encore quand Hermione Granger lui asséna une gifle bien sentie.

*Je n’aurais sans doute pas fait mieux*, songea-t-elle quand elle vit le jeune homme se diriger vers sa cousine. *Ca par contre je le sens mal*, se dit-elle en se levant, les autres élèves la regardèrent bizarrement mais, reprirent très vite leur repas.

La jeune fille eut raison de s’inquiéter vu que le jeune homme jeta son mouchoir imbibé de lait à la figure de la jeune fille et poussa son assiette de porridge sur ses genoux. La jeune fille ne fit ni une, ni deux et se précipita vers sa cousine, elle prit discrètement sa baguette pour qu’aucun professeur ne la remarque et formula entre ses dents un récurvite. Elle lui sourit gentiment avant de prendre place à ses côtés avant que les professeurs où mêmes les préfets ne lui ordonnent de le faire.

- Ne t’en fais pas Malefoy est un imbécile ! lui murmura-t-elle en la regardant.

Sa cousine lui murmura alors en retour une phrase du genre comme si elle ne l’avait pas déjà remarqué qu’il en fût un ce qui fit sourire Aelita. Alehandra lui demanda ensuite comment elle avait fait pour s’enticher de Malefoy.

- Très bonne question, je me la pose constamment ses derniers temps, lui dit-elle en pinçant les lèvres pour ne pas éclater de rire. Miles est nettement mieux, sur tous les plans d’ailleurs, lui dit-elle en lui faisant un petit clin d’œil.

Alehandra sembla rougir à la remarque de sa cousine, celle-ci regarda alors autour d’elle et elle lui donna un léger coup de coude en faisant un signe de tête vers Harry.

- Et avec lui ?... Je veux dire comment ça se passe ?

Alehandra rougit en baissant les yeux et lui dit qu’elle ne savait plus vraiment, enfin qu’une chose était claire c’est qu’il n’était plus ensemble.

- Il me semble de plus en plus nerveux…, je sais qu’on traverse tous la crise de l’adolescence, lui confia-t-elle alors que sa cousine la regardait avec des yeux ronds. Tu es vraiment trop naïve Alehandra ! Oui, tout le monde même toi…, enfin même si ça se voit pas et même si tu ne le sens pas c’est comme ça !

La jeune Serdaigle soupira et se retourna pour voir à la table des Serpentard, sa cousine suivit alors son regard et lui demanda si eux aussi ils avaient leur « crise ».

- Bien sûr que oui et les hormones n’arrangent rien !

Alehandra demanda à sa cousine ce que c’était, Aelita se retourna pour faire face à la table et faillit se cogner la tête contre celle-ci tellement elle trouvait la question d’Alehandra très bête.

- Les hormones c’est… comment t’expliquer… c’est ce qui dirige les garçons à la place de leur cerveau ! Malefoy vient d’ailleurs de le prouver ! Bref, un garçon quand il mûrit pense de plus en plus aux filles et nous quand on mûrit on pense de plus en plus que les garçons sont des idiots finis, lui dit-elle en lui souriant. Mais, quand il y a beaucoup d’hormones les garçons s’emportent facilement pour un oui ou pour un non, ce qui c’est passé en potions entre Harry et Malefoy, tu comprends ?

La jeune Gryffondor fit alors oui de la tête et lui sourit même si il n’était pas très franc, Aelita lui rendit son sourire.

- Je ne sais pas vraiment ce qu’il y a mais cette année je la sens vraiment pas, se dit-elle à haute voix en regardant la table des professeurs et surtout en regardant - un bonbon rose à la tête de crapaud – le professeur Ombrage qui se trouvait près du directeur.

Harry, qui avait décidé de laisser Hermione se débrouillait seule, constata rapidement qu'il avait fait le bon choix en l'entendant entamer une réplique des plus cinglantes. Sans compter le fait qu'Alehandra lui balança son verre de lait dans la figure. Ca s'était bien envoyé ! Comme pour le punir de se moquer de la fouine, Crabbe resserra son étreinte. Rouge d'agacement, Harry aperçut alors une chevelure rousse qu'il crut comme étant celle d'Alehandra, jusqu'à ce qu'il se rende compte en voyant son visage qu'il s'agissait de la sulfureuse Myrielle Symphonie. Son sang ne fit qu'un tour. Mais qu'est-ce... Pourquoi venait-elle vers eux ? Ohlala elle avait du mal digérer sa fuite ! Immédiatement de brèves images de leurs "péripéties" lui revinrent en mémoire et le firent rougir. Heureusement qu'il était déjà rouge ! Merci Crabbe ! Il n'en avait sûrement aucune idée, mais tenter de l'étouffer lui rendait service finalement. Pitié, qu'elle ne fasse que passer... Qu'elle ne fasse pas attention à lui... Ouais, seulement il lui semblait même encore sentir ses lèvres sur sa peau rien qu'en la voyant devant lui. Elle lui sourit. Cruelle et douce torture...

Une seconde après qu'elle ait pris leur baguette et expliqué pourquoi elle l'avait fait, Harry put enfin laisser son visage reprendre peu à peu une teinte normale. Enfin, ça, c'est ce qu'il aurait bien voulu, mais maintenant qu'elle était là, il allait avoir du mal à faire partir le rouge de ses joues. Il ne voulait plus entendre parler de ce qui s'était passé entre eux, il culpabilisait de plus en plus, et c'était un malaise qu'il gérait à peu près aussi mal que les autres. Pfiou, s'il fallait compter le nombre de choses dont il devait avoir honte ou se sentir coupable, il y avait de quoi écrire tout un roman !

Le Rouge & Or se massa le cou en grimaçant, et alla s'assoir sur le banc en prenant bien garde d'aller sur celui en face de la Serpentard - donc sur celui de la table d'une des autres maisons. Il ne voulait pas être sur le même banc qu'elle, il n'avait pas confiance. Tout ce qu'il voulait, c'était pouvoir assister à la confrontation Malefoy/Hermione pour être sûr que cela se finisse sans morts. Mais il avait décroché depuis un bout de temps du dialogue de son amie, quelque peu perturbé par la présence de Myrielle. Il y avait juste l'allée le séparant d'elle. Faisant mine de ne pas lui prêter une once d'attention, le Gryffondor feignit d'écouter ce que disait Hermione. Alehandra et sa cousine n'étaient pas loin. Décidément, il essayait d'éviter son ex depuis leur rupture, il essayait d'éviter Myrielle depuis leur euh, hum, voilà quoi, et il commençait à se demander s'il n'allait pas se mettre à éviter également Hermione pendant les prochaines heures vu la colère qui teintait sa voix contre la fouine. Youpi...

Alors que Ron l'imitait en venant s'assoir à ses côtés, le Gryffondor qui était assis depuis le début ou presque à la table des lions fit tomber malencontreusement - ou du moins ce fut ce qu'il tenta de laisser croire - son verre sur Myrielle. Le bruit obligea Harry à tourner la tête et à observer la scène. Il ne donnait pas très cher de la vie du maladroit. La connaissant un minimum... Attendez, c'était un poignard ce truc-là ?! Kaïe ! Cette fille était un danger public ! Mais en fait il s'avéra qu'elle s'en servit juste pour découper un morceau de sa robe. Elle le réprimanda, puis reçut une visite express de son demi-frère, le malin qui avait réussi à le convaincre de se rendre à la salle sur demande.

CLAC !

Harry tourna de nouveau la tête vers son amie qui à présent, droite et toujours en colère, sortait de la salle d'un pas triomphant. Ses yeux glissèrent vers Malefoy. Et là Harry éclata de rire, ne voulant pas louper une occasion pareille de se moquer de la fouine. Cette dernière appela ses deux babouins et sortit à grand pas de la salle sous les ricanements moqueurs des deux Gryffondor.

"Console-toi Malefoy, on dit que l'amour commence toujours par une dispute, je suis sûr que tu as encore ta chance ! Après tout ce n'est que la deuxième fois que tu t'en prends une dans la face !" lui cria Ron. Harry éclata de nouveau de rire. Le rouquin, après quelques minutes, se leva et expliqua à Harry qu'il allait essayer de trouver leur amie commune pour voir si elle allait bien.

"A tes risques et périls..." lui répondit Harry, qui voyait déjà Ron se faire jeter en bonne et due forme par une Hermione enragée.

Mais il ne garda pas son sourire bien longtemps, se rendant compte une fois Ron sorti qu'il se retrouvait à présent seul avec... Myrielle. Immédiatement son sentiment de malaise revint à l'assaut. Il pensa à partir à son tour mais se rappela qu'elle avait sa baguette. Et zut. Il était coincé. S'il voulait la récupérer ainsi que celle de Ron - qui avait oublié la sienne, aveuglé par son amour amitié envers Hermione - il allait forcément devoir lui parler. Ce qu'il avait voulu éviter depuis le début. Contraint, il tourna ses yeux émeraudes vers elle, essayant de masquer sa gêne sans grande réussite. Comme si elle le faisait exprès, elle joua un instant avec ses jambes dénud ées en lui lançant un regard un peu rancunier. Harry déglutit avec difficulté. Il allait en baver.

Ne pas regarder ses jambes, ne pas regarder ses jambes, c'était la clé. Heureusement, le fait qu'ils se trouvaient dans la Grande Salle, donc dans un lieu fréquenté et non intime comme la dernière fois, l'empêchait de trop se laisser faire. Aussi se leva-t-il et alla se placer devant elle, la regardant de haut puisqu'il était debout et pas elle.

"Hum, est-ce que tu peux me rendre ma baguette maintenant, avec celle de Ron ?"

Sa voix était à la fois timide et tendue. Il priait pour qu'elle le fasse et le laisse s'en aller s'en chercher plus loin. Une prière qui ne serait certainement pas entendue, ça il en était conscient... Mais en attendant, pour éviter à ses souvenirs brulants d'envahir son esprit, une seule pensée : ne pas regarder ses jambes !

Drago ignora la rousse volcanique de sa maison ce qui en un sens arrangeait Myrielle car elle ne se voyait pas lui répondre que son frère passait avant ses caprices. Autant dire que même si Clément était un sang pur, ce serait mal vu. Pour Drago le simple fait d'être un gryffondor était une tare, en même temps certains rouge et or étaient des imbéciles finis... Il suffisait de regarder Brown, la "délicieuse" ex-petite amie de Shinku. Myrielle détestait cette fille, c'était presque physique, mais à noter qu'elle aimait très peu des ex d'Alex. Dawn seulement en fait, peut être parce qu'elle n'était pas vraiment sortit avec lui ou alors parce que justement celle là, Alex ne pouvait la voir en peinture, il fallait avouer que Myrielle avait l'esprit de contradiction... Ce dernier trait de caractère la portait d'ailleurs à détester qu'on lui résiste. Finalement c'était plus ou moins comme ça qu'elle avait commencé à s'intéresser à Alexis. Plus un garçon lui résistait, plus elle voulait qu'il tombe à ses pieds... sauf Drago parce qu'il n'était pas un vrai mec (pourquoi vouloir une chiffe molle même respectable ? Ba justement, la question ne se pose même pas)

Ron décida de partir à la conquête de la Grande Pelée, grand bien lui fasse - on espère juste pour lui que ça ne lui sautera pas à la figure - il laissait donc son meilleur ami Harry en proie à ses deux pires ennemis après le seigneur des ténèbres, Myrielle et lui même. Car au fond, Myrielle était un danger pour le chéri de Dumbledore uniquement parce qu'elle lui faisait de l'effet... Certains garçons (certes rares) restaient totalement insensibles aux charmes de la belle rousse et du coup n'avaient à craindre d'elle que ses poignards. En dehors de sa pratique de la fauconnerie, elle utilisait rarement ses armes. Elle pouvait évidemment le faire sans craindre grand chose, une petite coupure était si vite arrivé, mais elle s'était adoucie avec l'âge. Une chance pour le minus qui avait tâché sa belle robe au fond.

Tout ça pour dire qu'elle était seule avec Harry et qu'en plus, il était venu lui parler. Évidemment Myrielle ne comptait pas lui rendre sa baguette sans condition.

"Hum... Je te rend celle de Ron, parce qu'il n'a rien à voir avec moi. Pour la tienne Harry chéri, ça attendra que tu m'expliques... quelques petites choses." Elle murmurait ces quelques paroles entre autre parce qu'elle ne voulait pas être entendu du reste de la populace Poudlardienne. Leur flirt était un secret et même si Myrielle se fichait de sa propre réputation, quelque chose lui disait que malgré la grande beauté de sa compagne d'un jour, Harry ne tenait pas à s'en glorifier. Pour qu'il l'entende, elle s'était rapproché de lui. Elle ne le touchait pas, pas du tout même, mais elle était très proche... Elle lui mit entre les mains la baguette de Ron, l'autre restant bien sagement dans le poche intérieure de la rousse en compagnie de sa propre baguette.

Regardant Harry dans les yeux - puisqu'à priori il ne voulait pas admirer le reste du corps de la belle rousse - elle continua "Je sais que ce n'était qu'un gage mais j'aimerais vraiment savoir pourquoi tu es parti comme un voleur l'autre fois. Est ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Je pensais pourtant avoir été une gentille petite serpentard..." Elle leva alors la main vers le visage d'Harry et fit mine de lui faire une caresse sur le joue, pourtant à bien y regarder, elle ne le touchait pas.

A la table des Serpentards il semblait évident pour tout le monde que la Perfect s'amusait au chat et à la souris avec le souffre douleur préféré de Poudlard, elle était si douée pour torturer les hommes, mais vu de plus près ce n'était pas ce qu'on lisait dans son regard pâle. Elle avait vraiment été blessé de l'attitude de Harry, elle avait joué franc jeu avec lui, elle avait été correct et elle allait même jusqu'à se dire qu'elle avait été très généreuse. Elle lui avait donné beaucoup d'elle même et sans fausse modestie il n'avait pas craché sur ce qu'elle lui offrait, alors pourquoi était il parti comme ça ?

Myrielle avait beau avoir un ego surdimensionné, elle n'en était pas moins très fragile et instable, un rien pouvait la blesser ou la faire se remettre en question. Se voir refuser un au revoir correct lors du gage en faisait parti. Elle n'en avait parlé à personne, encore moins à Dawn ou à Elea, mais elle avait été profondément touché et elle ne voulait pas rester sur cette mauvaise impression alors que le reste de la journée s'était plutôt bien passé !

Elle se moquait bien des disputes entre Gryffondors et Serpentards, elle s'était toujours positionné vis à vis de ça d'une façon neutre. Elle était rusée, perfide, fourbe et mauvaise mais les personnes avec qui elle se comportait ainsi elle ne les choisissait pas en fonction de la couleur de leur uniforme mais plutôt par avis personnel. Harry lui avait jusque là été simplement indifférent. Elle laissait Dawn et Drago le traumatiser à leur guide mais elle n'agissait pas contre lui, maintenant qu'elle le connaissait, elle ne comptait pas vraiment réviser ses positions, mais de par cette neutralité affiché elle pensait au moins valoir la peine qu'on lui offre une explication, serpentard ou non.

La Perfect rousse avança alors un peu plus sa jambe, elle pouvait difficilement être plus près, d'autant qu'elle ne voulait pas le toucher, mais elle savait que la pression physique fonctionnait sur Harry. Elle avait déjà testé la chose... Ils étaient en publiques, elle ne pouvait pas tout faire, mais pour juste obtenir des réponses, ce devrait être largement suffisant... De toute façon, elle reviendrait à la charge autant de fois que nécessaire pour le faire avouer... Parole de Symphonie, il pouvait compter là dessus !

Alehandra avait reçut le mouchoir de Drago en plein visage et alors qu’elle essayait de l’enlever celui-ci en profita pour jeter son assiette de porridge sur ses genoux. Elle regarda juste l’espace d’une seconde vers Harry mais, elle savait qu’il n’allait pas réagir.

*Pourquoi réagirait-il de toute façon, nous ne sommes plus rien l’un pour l’autre*, songea-t-elle alors que soudain l’assiette de porridge réapparu devant elle et que sa jupe fut de nouveau propre.

Elle ne comprit pas tout de suite que c’était sa cousine qui avait agit de la sorte ce n’est qu’une fois qu’elle entendit sa voix dire que Malefoy n’était qu’un imbécile qu’elle sut et qu’elle se retourna vers elle.

- Merci…, mais, je me demande comment tu as pu tomber amoureuse d’un garçon comme lui ?, lui demanda-t-elle légèrement énervée.

Alehandra ne l’était pratiquement jamais elle se contenait toujours et retenait sa colère en elle-même. Peut-être parce qu’elle ne voulait pas se montrer cet aspect de sa personne, elle ne le savait pas vraiment. La jeune Serdaigle lui répondit que c’était une très bonne question et quelle se la posait constamment ses derniers temps, ce qui étonna Alehandra. Mais quand elle vit que sa cousine se pinçait les lèvres pour ne pas rire, cela la rassura, sa cousine lui dit alors que Miles était nettement mieux et sur tous les plans d’ailleurs. Alehandra mit du temps à comprendre et rougis légèrement à cet remarque, puis elle reçu un coup de coude de la part d’Aelita qui lui demanda comment ça se passait avec Harry. La jeune fille rougit alors de plus belle et baissa les yeux.

- Je… je ne sais plus vraiment où j’en suis… enfin une chose est clair c’est qu’on est plus ensemble, lui dit-elle en gardant les yeux rivé sur la table, son regard se posa alors sur le mouchoir que Malefoy avait laissé là.

Quand Aelita se mit à dire qu’Harry semblait de plus en plus nerveux et que cela pouvait dépendre de ses hormones, la jeune rouge et or se retourna alors vers sa cousine en faisant les yeux ronds.

- Qu’est ce que c’est ? lui demanda-t-elle naïvement.

La jeune Serdaigle lui fit d’ailleurs remarquer qu’elle était bien trop naïve et elle rajouta que tout le monde devait passer par là, la jeune fille comprenait de moins en moins ce que voulait dire sa cousine elle semblait complètement perdue. Aelita rajouta que celle-ci n’arrangeait rien.

- Mais c’est quoi les hormones ? redemanda-t-elle car, elle n’était pas sûr que sa cousine l’ait entendu la première fois.

La jeune bleu et bronze lui expliqua alors que les hormones c’était ce qui dirigeait les garçon à la place de leur cerveau. Elle prit comme exemple Malefoy qui venait de le prouver mais, Alehandra ne semblait toujours pas comprendre où elle voulait en venir. Aelita lui dit que les garçons quand ils murrissent pense plus aux filles et que les filles pensent de plus en plus que les garçons sont des idiots. Alehandra pouffa alors de rire ce qui fit sourire sa cousine qui continua en disant quand les garçons ont trop d’hormones ils s’emportent facilement pour un oui ou pour une non comme ce qui c’était passé en potion entre Harry et Malefoy. Aelita lui demanda si elle comprenait, la jeune Gryffondor lui fit alors oui de la tête même si elle n’était pas tout à fait sûr d’avoir comprit. Alors que sa cousine se retournait vers la table des professeurs Alehandra assista à un autre spectacle elle vit une jeune fille rousse qui appartenait apparemment à la maison des Serpentards caresser la joue d’Harry. La jeune Gryffondor sentit alors son cœur se resserrer et battre plus vite, elle devint aussi pâle que le marbre des escaliers de l’école, elle regarda sa cousine puis le couple.

- Je…, je vais voir où se trouve Hermione, lui dit-elle en se levant précipitamment et en se dirigeant à Grand pas vers la porte de la Grande Salle.

[Partie]

Proche. Trop proche, voilà ce qu'était Myrielle par rapport à lui depuis qu'elle s'était levée. Certes, Harry comprit que c'était pour qu'il puisse mieux l'entendre, mais quand même. Après ce qu'il avait vécu avec elle, chaque mouvement de la sulfureuse rousse lui paraissait suspect. Et puis ils avaient l'air fins tiens les deux, aussi près l'un de l'autre, à se murmurer des trucs. Pour n'importe qui qui les regarderait, cela paraîtrait plus que bizarre vu qu'ils étaient de maisons opposées, et que Harry était vraiment la dernière personne à qui une Perfect parlerait de cette manière. Il savait qu'il devait rester sur ses gardes, en particulier en entendant ce qu'elle lui dit.

Essayant de ne pas montrer qu'il était quelque peu troublé par la jeune fille, il soutint le regard qu'elle plongea dans le sien. Lieu public aidant, il avait moins de mal que lorsqu'il s'était retrouvé en privé avec elle. Elle lui donna la baguette de Ron qu'il rangea dans l'une de ses poches. Ok, visiblement, il était mal barré, elle voulait des réponses, comme il s'y était attendu. Il écouta la suite en essayant de limiter la panique qui l'envahissait. Qu'allait-il pouvoir lui dire ? Il ne pouvait tout bonnement pas lui expliquer la véritable raison de sa fuite. Ce serait très stupide de sa part. Et puis elle ne le croirait pas, qui le croirait s'il se mettait d'un coup à dire que sa cicatrice concurrençait Canal Satellite version Voldemort ? Ah ah ah hilarant, tout le monde se foutrait de sa gueule, déjà que c'était pas brillant sa réputation...

Ohla, hey ! Attention, qu'est-ce qu'elle faisait là ? Sans bouger, Harry la vit faire un geste comme pour lui effleurer la joue d'une caresse, mais sans le toucher. Ca lui rappela une fois encore les innombrables caresses qu'elle lui avait donné la dernière fois, et qui avaient eut à chaque fois le don de le calmer, de le séduire... Mais ça, c'était la dernière fois, aujourd'hui, tout était différent, le contexte, le lieu... Le Gryffondor resta de marbre, ou du moins essaya, ne la lâchant pas de ses yeux émeraudes. Ils affichaient une expression qu'il voulait neutre, mais le rouge qui venait d'enflammer ses joues remettait tout à zéro. Alors que ça paraissait certainement être une moquerie aux yeux des autres, tous deux savaient qu'il y avait autre chose. Lui seul pouvait voir dans son regard qu'elle tenait vraiment à avoir une explication de sa part, qu'elle ne l'avait pas encaissé aussi indifféremment qu'il l'avait cru. Ca l'étonnait quelque peu de lire ça dans les yeux de la jeune Vert & Argent.

Puis soudain Harry entendit des bruits de pas passer non loin de lui et il tourna la tête. Alehandra venait de quitter précipitemment la Grande Salle. Le coeur du Rouge & Or se serra douloureusement tandis qu'il pensait déjà à la suivre pour savoir ce qui n'allait pas. Mais il se rappela presqu'aussitôt qu'il n'était plus avec elle depuis le début de l'année, et son coeur se reserra d'avantage tandis que ses yeux venait de la voir tourner après la porte. Non, non et non ! Il savait très bien pourquoi ! Elle avait vu ce geste de Myrielle ! Elle avait sûrement cru... Argh mais c'est pas vrai ! Il reporta son attention sur Myrielle, encore moins enclin à se laisser avoir. A vrai dire, il était même un petit peu énervé du coup, et ça se voyait dans le regard plein de reproches qu'il lança à la Vert & Argent. A cause d'elle, là il pouvait être sûr que c'était fini avec Alehandra !

Enfin, non... C'était sa faute en fait, il l'avait laissé faire - tout comme il était en train de la laisser avancer sa jambe vers lui -, il était entré dans la Salle sur demande, il s'était laissé avoir et s'était laissé aller à faire des choses qui ne lui ressemblaient pas. C'était sa propre faute, entièrement. Il était égoïste d'essayer de toujours porter la faute sur quelqu'un d'autre ! Aussi radoucit-il finalement un peu son regard, mais il était toujours assez accusateur... D'un geste lent, il posa sa main sur celle de la jeune fille qui était près de sa joue et l'abaissa. Elle avait toujours la peau aussi douce tiens... *SBAF*

"Arrête, s'il te plaît... Ce n'est vraiment ni le moment ni le lieu pour des explications, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, on est pas tout seul cette fois..." lui murmura-t-il en se penchant un peu vers son oreille pour s'assurer que personne n'entende. D'autant plus qu'il avait volontairement accentué les deux derniers mots. Son ton n'était pas méchant, loin de là, il était plutôt à moitié suppliant et à moitié ferme, pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas envie de jouer, ou du moins pas ici. Oui parce que bon, il avait tout de même toujours du mal à exclure totalement les charmes de la jeune fille de son esprit... Souvenirs, souvenirs...

Myrielle perçu le regard plein de reproches et de sous entendu plus ou moins énervés du rouge et or et là pour le coup, elle finissait par vraiment mal le prendre. Myrielle était une inadaptée sociale en dehors du cercle très fermé des Serpentards qui vivaient selon des règles qu'elle connaissait suffisament pour les copier. Enfermée depuis son enfance par son frère, n'allant pas à l'école et n'ayant pas le droit de parler aux gens qui suivaient avec elle les cours de judo, karaté et danse de salon sous prétextes qu'ils étaient moldus, elle avait appris à vivre en communauté seulement depuis son arrivée à Poudlard... Mais dés onze ans elle avait vêcu un premier amour très prenant et depuis que celui ci était fini elle vivait très mal le rejet... Celui d'Harry comme celui de n'importe qui... peut être même plus que si ça avait été quelqu'un d'autre parce qu'elle lui avait offert beaucoup d'elle même et qu'il se comportait comme un ingrat.

Repoussant sa main qu'il ne méritait pas (la formulation est étrange mais vous avez compris l'idée), elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle chercha quelque chose à lui dire mais finalement elle ne trouva pas avant qu'une larme ne roule sur sa joue pâle... "Si ça te gêne tant que ça qu'on nous voit tout les deux ou si ça te fait honte, je suppose que j'ai ma réponse..." Et alors que de nouvelles larmes passaient de ses yeux pâles fixés sur ceux d'Harry à ses joues creusés par le fait qu'elle se retienne de pleurer pour de bon, elle tourna les talons, les poings serrés. Elle aurait dû attendre Clément mais elle voulait juste s'en aller...

Elle avait complétement oublié qu'elle embarquait par la même occasion la baguette d'Harry... Il fallait le dire c'était le moindre de ses soucies, d'ailleurs, elle s'était mise à courir pour se fatiguer et ainsi s'éviter de trop réfléchir. Elle ne fit pas ça longtemps cependant... Elle était sortit de la grande salle sans demander son reste... Cependant, si elle s'imaginait que s'en était fini, elle se trompait... puisqu'elle avait toujours sa baguette !

[C'est un peu court puisque baaaaa... yaura une suite dans les couloirs dés que j'ai ton feu vert !]

[No problem, Sache que tu l'as mon feu vert ^^]

Alors, Harry se serait attendu à tout, mais alors à tout - une avalanche de poignards, une tentative d'étranglement avec sa cravate, un coup de peid dans les hum, vous m'avez saisi hein, vraiment tout ! - sauf à ça. Ca, c'était la larme qu'il venait d'apercevoir s'échapper sur l'une des joues de la jeune Vert & Argent. Il crut sur le moment que c'était seulement le produit de son imagination, mais ses paroles lui prouvèrent que non. Myrielle Symphonie, pleurer... C'était quasiment inconcevable pour lui ! Surtout pleurer par sa faute ! Il n'aurait jamais cru qu'il serait assez, comment dire, important pour que ça la touche à ce point. Il s'était dit qu'elle s'amusait juste avec lui et c'est tout, que ce gage n'était qu'un jeu. Raaah vraiment dans le genre pas doué on faisait pas mieux que lui ! Il avait le don inhumain de blesser tous ceux qu'il connaissait.

Et de ressentir des choses qu'il n'aurait jamais imaginé. Pourquoi cela lui faisait-il mal de la voir pleurer ? Parce qu'il se sentait coupable ! Once again... Et parce qu'il avait commencé à l'apprécier véritablement. Non pas parce qu'elle lui avait offert un bout de paradis l'espace d'une journée, mais parce qu'il avait bien vu qu'elle n'était pas comme les autres Serpentard. Paniqué, Harry ne sut pas comment réagir face à cette démonstration de sensibilité à laquelle il ne s'était pas du tout attendu. D'autres larmes affluèrent sans qu'il ne trouve quoi dire de bien utile.

"Non, mais pas du tout, ça n'a rien à voir avec ça... Attends, reviens ! Myrielle !"

Une seconde plus tard, il se retrouvait seul planté au milieu de l'allée comme un abruti. Complètement perdu, il se rendit compte qu'il l'avait crié un peu trop fort et que pas mal de monde le regardait, et principalement des deux tables de leur maison. Les visages des Gryffondor semblaient partagés entre le "ouais, tu l'as bien eut Potter !" et le "il est vraiment dérangé ce type", tandis que les Serpentard semblaient presque unanimes et avaient l'air de lui dire d'un air menaçant "si tu lui as fait du mal on te tue !". Charmant. Mais aucune importance, Harry avait d'autre chose en tête, à vrai dire, il se fichait totalement de sa réputation, elle avait déjà touché le fond depuis longtemps ! S'il avait refusé de lui donner des explications, c'était simplement parce qu'il n'avait eut aucune idée de ce qu'il aurait pu lui dire à la place de la vérité. Il avait juste essayé de faire croire que c'était le lieu qui le dérangeait pour lui expliquer alors qu'en fait pas du tout, mais il ne s'était pas attendu à ce qu'elle le prenne comme ça.

Les lèvres pincées, le Rouge & Or emboîta le pas de la jeune fille sans se soucier des regards qu'on lui lançait. Il fallait qu'il la rattrape ! Il ne pouvait pas la laisser comme ça, après tout ce qu'elle avait fait pour lui... Il se mit à courir pour ne pas lui laisser le temps de rejoindre un endroit où il ne pourrait pas aller, comme sa salle commune ou les toilettes des filles. Tout en suivant ses pas, et entre deux insultes envers lui-même, Harry essaya de trouver une excuse, une explication valable à lui donner... Il avait même oublié qu'elle avait toujours sa baguette, tout ce à quoi il pensait, c'était de s'excuser...

[Parti ^^]