Une année en suit une autre -libre!-

Terry regarda autour de lui. Une foule opaque s'amassait sur le quai dans un tumulte de cris, bruits en tous genres et pleurs. Il aperçut du coin de l'oeil une petite fille qui tirait un ado par le tee-shirt, en proie à une crise de larmes... Cela fit sourire le jeune garçon qui observa quelques secondes encore cette petite chose pleurer de chagrin, tandis que son frère essayait de la contrôler.
Un sifflement le sortit de sa rêverie. Derrière lui, il vit une main s'agiter dans tous les sens et sa mère apparut à ses côtés.

- Coucou mon chéri! Papa n'a pas pu se libérer pour venir te voir il en est désolé, mais tu connais les clients...

Terry sourit en pensant aux clients étranges à qui son père avait parfois affaire... Il rassura sa mère qui semblait ne pas savoir où donner de la tête. Elle avait, elle aussi, fait ses études à Poudlard quelques années plus tôt mais ne parvenait plus, à présent, à s'habituer au tumulte de la gare comparé à la campagne dans laquelle elle vivait.
Le train lâcha un panache de vapeur pour rappeler ses étudiants à l'ordre, et Terry profita du chaos près des portes pour embrasser sa mère.

- A bientôt Maman!

Mme Boot l'embrassa tendrement en le couvant des yeux. Terry était son unique fils et elle le chérissait plus que tout. Celui-ci s'éloigna des parents en tous genres et fit passer sa valise à l'intérieur avant de s'engouffrer lui-même dans le train. La train s'ébranla et avança lentement, puis de plus en plus vite. Terry regarda par une des longues fenêtre et fit un dernier signe de la main à sa chère mère avant de la voir disparaître au tournant.
Il se retourna alors vers l'allée dans laquelle étaient les pièces qui s'offraient à lui. Tous le monde, à peu près, était casé à présent. Il regarda dans les premiers compartiments et pensa vite trouver une place vu sa capacité d'adaptation.. Mais il ne vit q'un groupe de filles en pleine discussion et des Serpentard qui riaient d'un air moqueur.
Bien qu'il n'en eut pas vraiment envie, mais pas vraiment le choix non plus, il alla dans un compartiment vide. Il rangea sa valise au dessus de lui et attrapa dans une poche extérieure un petit livre argenté qu'il commença à lire pour faire passer le temps. S'il avait pu il serait bien aller voir d'autres élèves... malheureusement ceux-ci étaient occupés entre eux et malgré que le jeune homme soit sociable et bien accepté, il n'avait pas non plus l'habitude de s'incruster partout.

Puis il entendit une voix dans le couloir, ce qui le fit lever le nez de son livre, et quelqu'un ouvrit la porte de son compartiment à la volée, faisant entrer une vague d'air frais qui réveilla tout à fait le jeune homme.

Cela faisait déjà quelques semaines à peine que ses parents avaient appris ses talents magiques, d'un coté, lui aussi l'avait découvert. Malgré les nombreuses choses étranges qui avaient pu se produire tout au long de sa vie. Enry était comme qui dirait, un peu vasé par la situation, il ne réalisait pas encore. Son esprit était encore plus ailleurs que d'habitude, et c'était à peine s'il entendait les félicitations de sa famille. Oui, il allait rentré dans un complexe éducatif formidable, oui il avait des dons qu'il n'aurait pas soupçonner, et oui, il apprendrait des choses très intéressantes là-bas. Rien qu'en pensant à ce qui lui arrivait, il parvenait à esquiser des minces sourires de temps à autre. Mais ceux-ci était rare...
Pour arriver à la gare 9 3/4, la tâche avait été laborieuse. En effet, vu que ses parents n'étaient que de simple moldu, et que lui même devait en être un, ils ne savaient absolument rien du monde des sorciers. Leurs pas les avaient emmener entre la voie 9 et la voie 10. Après, une grande question avait éveillé les esprits de la famille. Mais où était donc cette voie ? Même en demandant à un des hommes qui gérer la sécurité, celui ci s'était mis à rire, où du moins, il était sur le point de rire. Le regard noir du jeune Enri l'avait vite fait taire. Puis, l'homme avait penché la tête en s'excusant, et en informant qu'il n'y avait aucune voie de ce type là.
Sur le point de repartir, la soeur jumelle d'Enry avait vu une chose bizarre. Quelqu'un venait de rentrer dans un mur et avait disparu... comme par magie! En cet instant, elle s'approcha vivement d'une des personnes qui se trouvaient encore là en lui demandant ; "C'est par ce mur ? Que l'on entre dans la voie ... 9 3/4 ?" La vieille dame avait souris aimablement et pencher la tête pour affirmer les dires de la demoiselle.

Les parents de Thaiadiss s'étaient approché d'elle pour récolté d'avantages d'informations, tout cela discrètement bien sur. Ils étaient tous curieux de nature, et cela ne semblait pas enchanté l'apprenti sorcier qui attendait patiemment non loin d'eux qu'ils finissent leurs conversations. Que de mots inutiles. Certes, leurs parents voulaient en savoir plus sur le monde des sorciers, et ils étaient encore tout émoustiller par cet évènement. Mais cela ne changer guère que leur fils, à leur coté, en avait assez d'attendre. Il voulait au plus vite monter dans le bus, s'assoier à une place, et regarder le paysage défiler tranquillement sous ses yeux. Il s'amuserait à compter les arbres, à tenter de compter plutôt. C'était un jeu plutôt divertissant, et il ne s'en était jamais lassé. Pour montrer qu'il était là, et que le sujet principale de cette mission s'était lui, Enry s'était avancé entre ses parents et la vieille personne. Son regard neutre, mais aucunement froid fit légèrement froncé les sourcils à la dame. Qui finalement expliqua comment il fallait procédé pour rentrer de l'autre coté : "Il faut que tu fonces tout droit vers le mur, ne pense à rien. Mais, court, très vite. Aller mon petit." Enry ne pencha qu'à peine la tête, puis posa son attention sur ses parents qui lui souriaient à pleine dent. Ils passeraient avec lui de l'autre coté, après, il monterait dans le train et ne les reverrait plus que dans quelques mois.

Rien qu'à l'idée de foncer droit vers le mur, il en avait des frissons. Malgré cette façade qui faisait de lui un dur, il avait tout de même un peu peur de finir en morceau. Enry déglutit péniblement, ayant l'étrange impression qu'on l'observait. Mais... Ce n'était pas qu'une impression...
Enry plissa des yeux nerveusement, et se plaça à quelques mètres du mur qui n'attendait qu'une chose ; l'accueillir. *Du calme, c'est qu'un mur... Et puis... ça ne peut pas être pire que de devoir entendre une fille parler de maquillage... *
Cet instant se passa très vite, il se mit à courir très vite. En un éclair, il se retrouva submerger par une lumière presque éblouissante et par une multitude de gens. Il manqua même de tomber en arrière, une jeune fille passant juste devant lui avec toutes ces affaires. Enry là regarda mais reporta son attention sur le reste de sa famille, qui était maintenant à ses cotés. Leurs regards, leurs attentions, n'étaient que posés sur le magnifique train. Enry secoua la tête, puis bouscula un peu sa mère qui était en train de le décrire à voie haute sous toutes ces formes.

"Il faudrait peut être y aller... Je pense..."

Mily afficha un large sourire, prenant brusquement son fils dans ses bras pour le serrer contre sa poitrine. Enry tenta à plusieurs reprises de se séparer d'elle, ce qu'il réussit. Mais, très vite, ce fut Jacek, son père qui lui empoigna la main en lui souhaitant bon courage.

"Ne nous oublie pas ! Envoie nous un peu de lettres au moins !" Marmonna sa soeur en penchant la tête vers le sol, d'un air très triste.

"..." Enry n'eut aucune réaction, mais en signe d'approbation, un petit sourire s'étira sur ses lèvres que seul sa "double" pouvait comprendre.
Elle lui sauta dans les bras, sans tenir compte de ce qu'il voulait où non. Elle s'en fichait.

Mais, les séparations furent également très rapide. Sa soeur sautillant sur place en agitant la main, et ses parents faisant de même. Enry monta rapidement dans le train, d'ailleurs, un sifflement sonore les avait avertit qu'il allait partir sous peu... Les couloirs du wagon dans lequel il était rentré était rempli de monde. Déjà, il stressait. Toute cette populace si proche de lui, il en était presque dégoûter. Mais, il se retenut de grimaçer, et entra dans le wagon le plus proche. D'ailleurs... Un peu de chance lui sourit... Il n'y avait qu'une personne... Et c'était un garçon. Il n'aurait pu supporté un compartiment blinder de filles hystérique. Par pure politesse, le jeune Stanley pencha la tête.

Mais, sa priorité était autre. Sa valise. Qu'il installa rapidement, pour ensuite aller s'assoeir lourdement sur le siège...

[96 liGnes]

hj: tu m'aides trop XD

Terry cligna des yeux et vit un jeune garçon entrer d'un air dépassé. Il tira sa lourde valise derrière lui, péniblement, et adressa un signe de tête au cinquième année. Terry le regarda faire avec un petit sourire; le garçon hissa du mieux qu'il pu sa valise au dessus de sa tête avant se s'asseoir lourdement sur la banquette en face de Terry pour reprendre ses esprits.
C'était à peu près toujours la même chose avec les premières années... des regards perdus, des sourires apeurés et de lourdes valises à traîner derrière soi. Terry se souvenait parfaitement de sa propre première année, qu'il n'avait pas entièrement bien vécu d'ailleurs à cause de son caractère peu combatif et de la méchanceté des plus âgés. C'est pourquoi d'ailleurs il aidait les plus petits quand il en avait l'occasion.

Le garçon qui se trouvait devant ses yeux était petit, certes, mais il semblait intelligent et réfléchi. Il avait des cheveux plaqués comme Terry avait pu le voir sur certains moldus et quelques élèves, des habits extravagants mais bien coordonnés mais ce qui attirait le plus le regard étaient ses yeux, étonnement bleus. Comme ceux de Terry.
Le plus jeune, enfoncé dans la banquette, semblait analyser ce qu'il avait pu vivre ces deux dernières minutes. Il était bien sûr assez lourd à digérer de tels bouleversements, en tout cas pour quelqu'un ayant vécu dans un monde moldus comme Terry et ce jeune garçon, apparemment.

Terry sourit d'un air aimable et timide au jeune garçon.

- Salut! t'es nouveau n'est ce pas?

Cela semblait plutôt évident mais Terry avait rencontré des cas particuliers et il s'était promis de toujours demander à l'avenir.
Le plus jeune n'avait pas l'air d'avoir particulièrement envie de parler, c'est pourquoi Terry ne comptait pas insister mais il se devait d'être un minimum curieux, de toute façon la gentillesse et la politesse faisaient parti de sa nature.

Le première année n'avait regardé que brièvement le garçon qui se trouvait dans ce compartiment avant lui. Des cheveux noirs qui lui arrivaient à la base du cou, des yeux bleus clairs, un air amical et serviable. Une allure plutôt fière. C'était certain que ce garçon était plus vieux que lui, et aussi, il devait le dépasser de loin en taille. Déjà que le jeune Stanley n'était pas très grand de nature. Cependant, il restait dans les moyennes de son âge. Enry ne pensa pas à lui adresser la parole, il ne savait déjà pas trop quoi lui raconter. L'adolescent n'aimait pas vraiment parler avec autrui, mais, cela ne le dispenser pas de répondre à des questions simples, et même futiles. Oui, parce que, pour Enry, dire des affirmations du genre "T'es un nouveau n'est ce pas ?" Cela n'avait que trop d'intérêt pour sa petite personne. En entendant la question, Enry posa malgré tout un peu son attention sur le "grand" en disant d'une voix toujours aussi neutre :

"Je viens d'arriver..."

Après ces quelques mots, Enry pencha légèrement pas tête en avant. Prenant cette fois en considération ses propres chaussures. Puis il poursuivit :

"Donc oui... Je pense être nouveau..."

Il n'esquiça aucun sourire, préférant ne rien dire de plus. La conversation avec autrui n'avait jamais été son fort. Il préférait de loin se confier à une plante, à un animal, même en sachant que celui-ci ne pouvait le comprendre. Il savait qu'il n'y avait pas de jugement. Alors que parler avec un être humain, c'était plus dur. On pouvait comprendre leurs pensées rien qu'en les regardant dans les yeux, rien qu'en voyant leurs traits du visage, rien qu'en examinant avec soin leurs gestes. Enfin, Enry ne voyait pas grand chose de 'méchant' dans son vis-à-vis, il avait l'air, gentil même. Et, il avait certainement beaucoup d'amis.

"Enry, Enry Stanley... C'est mon nom..."

Terry était confortablement installé dans sa banquette, tandis que l'autre semblait quelque peu mal à l'aise..
Il lui donna son nom d'un air plus qu'incertain - enfin sur ce que Terry pouvait voir de son visage, comme Enry regardait ses pieds... Des pieds qui ne touchaient pas le sol, soit dit en passant. L'air perdu d'Enry le fit sourire. Il ferait sûrement partit des premiers élèves à se perdre dans le collège, à la rentrée, mais aussi partit des premiers qui iraient visiter la demeure de fond en combles. Terry voyait ce phénomène se renouveler chaque année depuis 5 ans, et heureusement personne n'avait eu de problème jusque là à cause d'une quelconque salle cachée et mal fréquentée.
Terry, en première année, faisait lui aussi parti d'une bande de Serdaigles espiègles qui allaient fouiner dans tous les coins. Bien les heures passées à se perdre dans les couloirs avaient été éprouvantes, il en redemandait. C'était dans sa nature. Il faisait en effet beaucoup de choses avec ses amis, mais attention il était toujours resté le plus prudent du groupe et les avaient sauvé de Rusard ou Miss Teigne un bon paquet de fois!

Terry, bien qu'il ne soit pas vraiment mal à l'aise avec les autres (ayant grandi dans une famille sociable et impliquée dans la vie de leur village), comprenait que le plus jeune n'aime pas vraiment parler. Il y en avait plusieurs comme ça à Poudlard, et il était difficile de leur arracher quelques mots sans vraiment les connaître. Mais ceux-là passaient leurs études plutôt en solitaire, et Terry espérait que cet Enry, s'il avait un problème, oserait lui poser des questions. Il y avait une foule de gens (principalement des Serpentards) qui détestaient la présences des plus jeunes. Mais Terry en première année aurait bien aimé trouver quelqu'un pour le prévenir de Miss Teigne, par exemple, était partout à la fois. C'est pourquoi il s’efforçait d'être gentil avec les plus jeunes, et leur questions posées avec anxiété le faisait sourire - il y répondait bien sûr avec plaisir.

- Moi c'est Terry Boot. Je suis en 5ème année, Serdaigle... Tu viens d'une famille moldue?

Cette question pouvait sembler être de pure forme, mais venir d'une famille de sorciers ou de moldus à sa rentrée à Poudlard changeait bien des choses les premiers mois.

Son interlocuteur venait de se présentait sous le nom de Terry Boot. D'un simple hochement de tête, il aquiça. Puis, Enry reposa son attention sur la gare. Sa soeur jumelle et sa famille lui faisait des signes. Lui qui avait fait exprès d'aller de l'autre coté du compartiment pour ne pas se sentir obliger de saluer sa famille, il se trouvait qu'ils avaient bien gentillement été de l'autre coté. Un soupire de désapprobation s'échappa de la gorge du première année, lassé de devoir saluer ces gens. Il les aimait, d'accord, mais cela devenait presque agaçant de devoir faire le même manège. D'accord, il ne les reverrait pas pendant un bon bout de temps, mais quand même... Enry resta là, à fixer la famille Stanley, leurs faisant des petits signes discrets. Puis, il finit par prendre en considération les dires du garçon qui partager le même compartiment que lui ; " Tu viens d'une famille moldue? " Enry n'aimait pas cette question, parce qu'il avait entendu des mots par ci par là de quelques serpentards sournois. Il savait qu'il n'avait pas à se méfier de Terry, vu que ce dernier n'était certainement pas de cette catégorie de personne.

"Oui, mes parents sont moldus. Et ma soeur aussi..."

En pensant à sa soeur, il savait qu'au fond, elle était un peu jalouse de ce qu'il avait eu. Enry reposa son attention sur sa famille, qui en fait, il fallait lavoué, il ne les avait pas une seule fois quitter des yeux. Triste de partir, mais aussi heureux. Il avait besoin de changer d'air, tout en découvrant un nouveau monde, un monde qui serait surement meilleur. Où peut même pire... ...

"Elle est un peu jalouse..."

[Dézoulé pour le court poste, mais le devoir m'appelle cher ami !! XD]

Terry, voyant que Enry regardait eu dehors d'un air contrit, comprit que le jeune garçon voulait se séparer des autres. Non, pas définitivement, mais il devait avoir besoin de changer d'air. Il comprenait parfaitement cela. C'est ce qu'il avait ressenti la première fois, même si l'air triste de sa mère l'avait touché et qu'il y avait pensé quelques jours durant.
Alors sa sœur n'était pas sorcière elle aussi. Il semblait bien à Terry que la fille qui faisait des gestes, à l'extérieur, avait l'âge d'être en première ou deuxième année. Elle ressemblait étonnamment à Enry, d'ailleurs. C'était probablement sa sœur jumelle, ce qui rendait la chose plus compliquée.
Terry n'avait pas lui-même de sœur, encore moins de sœur jumelle, mais il comprenait parfaitement le jeune garçon.

- Tu verras, Poudlard est un endroit merveilleux. Je comprends que sans ta sœur ce ne sera pas pareil... mais elle ne t'oubliera pas, pas plus que tu ne l'oublieras. Tes deux vies, à l'intérieur et à l'extérieur du château sont étroitement liées vous allez vous y faire.

Ces paroles pouvaient sembler difficiles à croire, mais pour Terry cela s’était trouvé être vrai. Sa mère lui avait dit cela quand il était parti la première fois pour le rassurer, et dès les premiers jours la liberté qui s’offrait à lui l’avait ravi, il savait que sa place était dans le monde de la magie. Mais cela ne l’empêchait pas de vouloir rentrer à chaques vacances revoir sa famille et ses amis moldus. Et puis vivre dans deux mondes tels que ceux là avait l’avantage d’aider à oublier les soucis. Une querelle entre amis par exemple –bien que ce ne soit arrivé qu’une fois à Terry - et un séjour à la campagne aidait les choses à se régler d’elles même.
Mais il fallait bien sûr ne pas oublier qu’il y avait aussi des inconvénients. Certaines familles composées de sang-mêlé rejetaient les magiciens ou inversement. La séparation pouvait aussi éloigner les membres, bien que ce fut rare. Mais Terry ne se faisait pas trop de soucis pour Enry qui semblait avoir envie de découvrir la magie. S’il ne se renfermait pas sur lui-même par rapport à sa famille comme cela arrivait parfois, il allait vivre le plus normalement du monde, et de toute façon une certaine routine s’imposerait.
Mais pour l’heure, Terry pensait sincèrement qu’avec un minimum de curiosité, Enry se ferait très bien au château.

Le ciel était plus clair qu'il y a quelques minutes, des éclaircies se faisaient voir par moment, et rendaient l'air plus chaud. Londres est situé dans un endroit tempéré, la chaleur constante où, inversement la fraîcheur constante, la ville ne connaissait pas. C'était où un peu chaud, où un peu froid. Mais, il fallait l'avoué que par moment, les saisons étaient bousculés. Et le temps, capricieux comme il l'était, se modifier. Enry se souvint d'un jour d'hiver, où il n'y avait pas de neige dehors. Alors que noël n'était que dans quelques jours à peine. Enry cligna des yeux, se cachant un instant les yeux pour se protéger du rayon du soleil qui était venu jusqu'à lui. Puis, son vis-à-vis le tira rapidement de ses songes, lui rappelant que Poudlard était un merveilleux endroit et que sa soeur ne l'oublierait pas, même si elle était loin. C'était en gros ce qu'il avait dit. Mais au fond, Enry ne s'en inquiétait pas. Sa soeur et lui était lié, même si ce n'était pas avec tout... Car, déjà, même en étant jumeaux, les deux jeunes avaient des caractères complètement opposé. L'un était hyperactif, et l'autre était toujours calme. Enry aimait le silence, alors que sa soeur aimait le bruit. C'était en effet, une différence très grande, qui avait surpris beaucoup de monde dans l'entourage, surtout les parents... !

"Tes deux vies, à l'intérieur et à l'extérieur du château sont étroitement liées vous allez vous y faire."

Peut-être bien qu'il avait raison. Ces quelques mots le fit penser à quelque chose. Enry secoua nerveusement la tête, comme si d'un coup, quelque chose l'avait vraiment déranger dans les dires de son aîné :

"Ne me vouvoie pas..."

C'était, certes, un grand signe de respect de vouvoyer autrui, mais, Enry ne le voyait jamais de ce point de vu. Aller savoir pourquoi. Pour lui, c'était les adultes qui se vouvoyaient entre eux, et les enfants qui vovoyaient les adultes. Dans le monde d'aujourd'hui, c'était d'une réalité incontestable. Et malgré son cas, qui est quelque peu associable... Il connais cette règle d'or pour avoir nager dedans au primaire. Une fois, il lui était arrivé de vouvoyer un camarade, et celui-ci c'était ouvertement moqué de lui. Même si cela ne lui avait fait ni-chaud ni-froid, intérieurement il l'avait sentis passer. Enry avait pendant toute son enfance bati un mur pour se protéger des autres, mais souvent, les sons arrivaient à traversé cette cloison.

Finalement, qu'on le tutoie où qu'on le vouvoie, cela n'avait que très peu d'importance. Il n'allait pas à Poudlard pour se faire des amis... C'était bien l'une de ses dernière sources de préoccupation.

"Et puis... Finalement... Tu fais comme tu souhaites..."

Enry n'avait aucune envi de débattre un sujet sur le vouvoiement et le tutoiement. C'était un sujet déjà peu intéressant, et aussi, cela n'apporterait rien au deux personnes.

"Et puis... La famille... Finalement... C'est pas si important que cela..."

Enonça t-il d'une voix monotone en regardant à nouveau les trois personnes qui lui faisaient des grands signes. Le train était sur le point de partir, maintenant que tout le monde semblait être monté dans les wagons...

Terry, aux paroles du jeune garçon, se mit às sourire. Il le laissa parler tout en s'accoudant sur un rebord de sa banquette, à son niveau. Le Enry était à côté de la plaque, et cela ttendrit Terry plus qu'autre chose. Il continuait de regarder celui qui était en face de lui, alors qu'Enry avait le regard posé au dehors. Ce jeune garçon semblait détaché de l'exterieur, des autres. Il semblait solitare en fait. Mais il manquait encore de maturité pour analyser les paroles de autres apparamment. Cla viendrait, tout les grands solitaires devenaient implacable en quelques années.

- Eh bien, dit-il au bout d'un moment en souriant. Quand j'ai dis que vous vous y feriez... Je ne parlais pas que de toi, mais aussi de ta soeur. Vous deux.

Il n'en voulait pas le moins du monde au jeune garçon. Il trouvait son attitude amusante mais ne se moquait pas, évidemment.
Avant qu'Enry ne s'enferme dans un certain mutisme, se mette à bafouiller des excuses ou alors se sente vexé, Terry reprit la parole.

- Et de mon point de vue la famille est très importante au contraire. Quand je suis monté la première fois dans ce train, j'avais moi aussi très envie de me séparer de ma vie d'avant, j'ésperais en fait avoir une vie meilleure et sans accro en total coupure avec le passé. Mes parents sont du genre à voir la vie sous son bon côté. D'ou mon envie de me détacher d'eux et de grandir. Mais ils ne m'avaient justement pas préparé à l'injustice du monde, également présente au château. J'ai effectivement été élevé à la vieille école, en bon garçon je n'avais pas bronché. Puis en arrivant, je me suis senti complètement largué. La nage totale. Mais je suis allé vers les autres et maintenant ma réputation m'annonce comme une des personnes les plus faciles à vivre.
Mais sans mes parents je n'en serait pas arrivé là. Ils m'ont élevé et conditionné dans la gentillesse. Je ne peux que les en remercié, ce sont mes anges gardiens. Sans eux je n'aurais jamais évolué comme je suis aujourd'hui.

Le visage des membres de sa petite famille disparu rapidement de l'autre coté de la vitre, le train avançant de plus en plus vite. Thaiadiss lui souriait à pleine dent, toujours en lui faisant de grand signe. De voir tous ces gens ému, cela le rendait presque nostalgique. Enry avait du mal à comprendre les sentiments de certaines personnes. Parfois même, il avait l'impression de ne pas comprendre sa soeur. Au coté de la jeune moldu, se trouvait ses parents, sa mère qui paraissait plus stressé que les deux autres, sauter presque sur elle même, sautant sur son pied gauche et son pied droit. Son père, lui, essayait de rester de marbre, il montrait malgré tout, toute cette fierté qu'il avait pour son fils. Finalement, c'était peut être dur de devoir quitter sa famille, peut être qu'en fait, ces personnes lui manqueraient. Enry laissa échapper un très léger soupire, à peine audible, que même la plus fine ouie n'aurait pas pu entendre. La gare disparut aussitôt quand la voix du haut-parleur de la station annonça le départ du Poudlard Express. De l'autre coté de la vitre, il n'y avait maintenant, plus grand chose à voir. A part le tunel qui semblait se prolongé dans une fin incontournable. Les paupières du jeune Stanley se mirent à cligner à plusieurs reprises, une partie de lui écouter le son des roues du train sur les railles, et l'autre partie de lui même écouter attentivement son interlocuteur.

Des flash lui venaient de temps en temps, sa soeur qui rentrait dans sa chambre sans le lui demander, qui venait l'embêté sur son bord de fenêtre. De là, il avait toujours aimé pouvoir regarder l'immense ciel étoilé qui ne semblait pas se finir. C'était un de ces moments intimes qui allait le plus manqué au jeune Enry. Ce dernier poussa un nouveau soupire, mais, cette fois, un peu plus fort. Son vis-à-vis, Terry Boot était d'un avis complètement différent du siens, il lui expliqua qu'en fait, la famille était quelque chose d'important. Mais, pour Enry, cela n'avait jamais été le cas. Il trouvait ça tellement banal d'avoir deux parents et une soeur, il avait tellement l'habitude de les voirs, qu'il n'imaginait pas une seule seconde qu'il pouvait y avoir des gens sans famille. Pas qu'il négligeait ce point, juste qu'il préférait le bloquer au fond de son esprit. La tristesse, la pitié, où d'autre sentiments dans le genre, lui faisait presque peur.

"Je ne te contredirais pas sur ce que tu me dis. Tu as peut être raison. Mais cela reste un point de vu, et ce point vu est le tiens. Chaque être dans ce monde possède une vision différente du monde, en ce qui me concerne, moi je ne trouve pas que la famille soit quelque chose de très important... Je peux paraître égoïste. Néanmoins, je suis comme ça. Je n'ai jamais trouvé indispensable la présence d'une personne. Alors que, la présence de la nature, où encore de l'air, de ciel... c'est quelque chose, qui pour moi, est indispensable."

Avec beaucoup de mal, mais, se forçant presque. Le jeune Stanley afficha un très léger sourire, "presque" désolé. C'était normal d'avoir sa propre opinion sur quelque chose, mais parfois, les gens ne l'acceptaient pas. Encore, il repensa à un de ses anciens camarades de classe. A cet simple pensée, son visage de déforma, mais il reprit rapidement son air neutre en poursuivant d'une voix toujours aussi... monotone :

"C'est aussi ce qui fait nos différences..."

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