Effraction volontaire (pv Rowen)

Bon, la limite était atteinte. La limite, très subtile, au delà de laquelle la griffondor le lâcherait si il allait plus loin. De toute façon, il avait ce qu’il voulait. Il feuilletait les pages du grimoire calmement à la recherche d’un nom, Chatiel Proudness. Ancienne élève de Poufsoufle, une élève qui n’avait pas laissé beaucoup de traces de son passage dans l’école. Mais avant tout, Chatiel avait été la maîtresse d’Evan Hardlex après la fin de ses études. Les archives publiques disponibles à la bibliothèque n’avaient apporté aucune information intéressante pour le serpentard, et il espérais, avec beaucoup de scepticisme, trouver quelque chose… Dans ce dossier poussiéreux, et usé, tenu par les professeurs de la maison poufsoufle… Un détail, un indice, n’importe quoi…

Siegfried : « T’en fais donc pas Rowen, je compte pas prolonger la nuit plus que ça. J’ai des cours à suivre, des devoirs à faire, des études à mener, et tout, et tout… Oh ! Mais je suis bête, toi aussi tu dois faire tout ça ! Tu veux que je te prête un de mes esclaves pour faire tes devoirs demain ? Je peux aussi prendre un de tes cheveux et forcer un des fans de mon équipe à aller en cours à ta place ! Tu sais bien, grâce au polynectard ! Une seule goûte de ce machin, et même Crabe et Goyle pourraient ressembler à un canon atomique. Euh... Sauf que pour prendre ta place, je conseillerais pas ces deux la, je chercherais quelqu’un qui ait un peu de tenue… »

Et encore une surenchère dans la provocation. Siegfried avait il recours a ce genre de ruse pour envoyer d’autres serpentard en cours à sa place pendant qu’il se tapait de bonnes grâces matinées, ou bien même une petite balade dans le parc ? Si il fallait ajouter cela à... A tout ce qu’il avait dit ce soir !!! C’était le devoir d’une prefette de dénoncer ce genre de pratique mafieuse non de non !

Siegfried : « Relaaaax, on s’détend… Quand tu te crispe comme ça, ça me crispe, et ça dégénère… »

Ca y est, il y était, le dossier de Chatiel Proudness. Alors, quoi de bien la dedans… age, résultats, des appréciations et… Une lettre ? Une lettre agrafée avec le tout. Siegfried voulu lire la lettre mais, il entendit la porte de la salle de cours s’ouvrir. Il pointa sa baguette vers la porte pour illuminer la zone. Il y aperçu un petit animal dans l’ouverture, un petit animal qui poussa un léger « miaaaaaaouuuuh… »

Siegfried : « Miss teigne ! On est mal ! »

Sans se poser de question, Siegfried arracha la page avec la lettre, referma le grimoire et entraîna Rowen a l’extérieur en prenant soin d'enfermer Miss teigne DANS la salle de cours. Il entendit une voix au détour du couloir.

Rusard : « Miss teigne ? Il y a des enfants qui ne sont pas dans leur lit ! »

Rusard se rapprochait... Il etait là, mais pas encore en vue. Sans perdre de temps, Siegfried se précipita vers le mur duquel il était sorti au début de cette aventure et frappa 3 fois. Un passage s’ouvrir et Siegfried s’y précipita en tirant Rowen par la main.

Siegfried : « Viens toi aussi ! Rusard ne pourra pas nous trouver dans les couloirs de service des elfes de maison. Tu as beau être Prefette, tu pourras difficilement expliquer pourquoi la porte de la salle est forcée, et pourquoi le grimoire… Euh… Tout ça quoi ! Entre là dedans… Enfin… On va essayer… y à peine la place de se faufiler… »


[597]

Si la situation n’avait pas été si grave, Rowen aurait sans doute éclaté de rire. Des esclaves et un fan club ! Il ne se prenait pas pour un moindre, le petit Siegfried. Quoique, ce qu’il disait n’était pas vraiment bête : elle aurait bien voulut avoir quelqu’un pour assister aux cours à sa place. Et pour faire ses devoirs ? Encore mieux. Mais l’idée de voir Crabbe et Goyle se transformer en Rowen Lone, et suivre les cours avec le Q.I d’une moule Malgache ne l’emballait pas plus que ça. Ils auraient pu détruire sa réputation en moins d’une heure de cours, et ce, en ayant dit un seul mot. Ah. Pouffant cependant lorsqu’il parla de « canon atomique » ( elle ne se sentait pas visée, mais voir ces deux gorilles s’affiner et arborer une poitrine charnue… ou même, une figure de bellâtre, c’en était trop ), Rowen resta plantée devant la porte, fixant encore une fois Siegfried qui lisait le registre des élèves.

La porte s’ouvrit alors avec un horrible grincement, tandis que Miss Teigne s’engouffrait dans la pièce, fixant de ses grands yeux, successivement Rowen, puis Siegfried, Siegdfried, puis Rowen. Il ne fallut pas longtemps pour que la Gryffondor se rende compte d’une chose : ils étaient dans de beaux draps.
Se retenant de donner un grand shoot dans la chatte déjà assez cabossée comme ça, la préfète se tourna vivement vers le Serpentard, qui la prit par la main pour la faire sortir, en enfermant Miss Teigne dans le bureau de Chourave. On entendait déjà la voix caverneuse de Rusard, un peu plus enjouée qu’à l’ordinaire : il allait chopper des élèves hors du lit, et rien que cette pensée le rendait hilare.

Regardant de gauche à droite pour tenter d’apercevoir de quel côté viendrait le concierge, la quatrième année se fit tirer dans le passage secret que Siegfried avait emprunté pour se rendre devant le bureau du directeur des poufsouffles. La porte se referma, sombre, et les yeux de Rowen durent cligner plusieurs fois pour s’habituer à cette soudaine obscurité. Faisant de son mieux pour ne pas trop se coller à son camarade ( le passage était très étroit ), la lionne entendit au travers du mur nouvellement reconstitué, Rusard hurler à tut tête, puis courir comme un dératé dans les couloirs. Après quelques minutes, il n’y eut plus aucuns bruits, et Rowen alluma donc sa baguette grâce au sortilège du Lumos.

S’assurant une nouvelle fois qu’il n’y avait plus personne, elle souffla, et tira la joue de Siegfried, tout en parlant à voix basse :

« Mais t’es carrément dingue ou quoi ? Un peu plus et on était cuit. Heureusement qu’il y avait ce passage, sérieusement. On aurait eut l’air de quoi, à se faire chopper par Rusard. Surtout qu’avec les nouvelles lois d’Ombrage, il nous aurait cuisinés. Ne te balade plus jamais dans les couloirs sans t’assurer qu’il n’y a pas quelqu’un qui fasse le guet pour toi. »

Hein ? Elle venait de l’inciter à se balader illégalement dans les couloirs, et à être plus prudent ? C’était plus la Rowen de première année que la Rowen préfète qui avait parlé, là.

« Plus simple, ne te balades plus dans les couloirs tout court. Tu as de la chance d’être tombé sur moi. Un autre t’aurai sans doute déjà dénoncé… »

Et cela prouvait qu’elle n’allait pas le faire. Elle n’était pas cruelle à ce point, quand même.

{ 578 Mots }

Collés, serrés… Siegfried n’avait pas prévu de devoir arpenter ce couloir avec un compagnon. Et surtout pas avec une prefette. Bon, son idée avait été depuis le début de profiter de la sympathie de Rowen pour outrepasser le règlement et parvenir à ses fins. La page qu’il avait déchirée, il la serait contre lui, et il pouvait ainsi sentir son cœur qui battait . Pas à cause de la fatigue, pas à cause de la course qu’ils venaient de faire. Ni même à cause de la testostérone qui pourrait affluer en étant collé a une fille plus âgée que lui. Non, juste, à cause de l’excitation. L’excitation provoquée non seulement parce qu’il avait volé une page du dossier des anciens élèves au sujet de Chatiel Proudness, mais surtout parce que agrafé a cette page, il y avait une lettre. Sûrement quelque chose d’important.

Siegfried : « Hey, mais si je me balade plus dans les couloirs en pleine nuit, comment je ferais pour piquer des trucs dans les salles des profs, pour manger un morceau en pleine nuit, ou même pour faire prendre des risques à des prefettes aventureuses. »

Si elle avait pu bouger, elle lui aurait certainement tapé sur la tête. Mais dans ce couloir étroit, ça n’était pas possible. Pas assez d’espace, pas assez d’élan… C’était une chance pour lui. La griffondor devait avoir une bonne droite si il la jugeait d’après ses prouesses au quiditch. Réalisant soudainement cette proximité dérangeante, Siegfried souffla…

Siegfried : « Si Michael Corner apprends tout ça, je suis un homme mort… Enfin… C’est c’quon dit… C’est peut être des bruits qui courent… »

Il entendirent alors un grattement de l’autre coté du mur. Miss teigne qui avait sûrement été libérée grattait la pierre. L’espace déjà étroit semblait alors s’être resserré un peu plus. Siegfried poussa légèrement Rowen comme il le pouvait.

Siegfried : « Euh… Marche marche, j’ai pas envie de rester là… Si on avance on tombera sur les elfes de maison, et on pourra ressortir ailleurs. Moi miss teigne elle m’hérisse le poil. Bon, ça m’étonnerait qu’elle trouve comment forcer le passage secret, Rusard non plus, mais… Ca ne rend nerveux de rester immobile, aller aller. »

Il la laissa passer devant, et il respira un peu mieux. Les papiers qu’il avait volés, il les rangeât dans sa veste. Au plus vite ils seraient cachés, au plus vite elle oublierait de lui en reparler. Siegfried repensa a nouveau à Michael. Il ne s’était pas immiscé dans la vie privée de Rowen, mais à Poudlard, tout se savait rapidement, et… Ca n’était un secret pour personne que michæl avait invité Rowen pour le bal. Et les Serdaigles avaient une trop grande propension au romantisme donc… L’invitation signifiait quelque chose d’important pour lui. Si il apprenait que sa cavalière s’était faufilée dans un passage étroit avec un serpentard en pleine nuit, il disjoncterait peut être. Siegfried envisagea de se faire transférer à Dumstrang… Loin… Dans un endroit secret…

Siegfried : « Si tu dois parler de tout ça, parle en a n’importe qui, a des profs a des préfets, mais pas a ton chère et tendre… »

525

Rowen lança un regard noir, trèèès noir, à Siegfried ( comme s’il faisait pas assez noir dans le passage #SBAF# ), puis posa sa baguette allumée sur le sol. Il n’était pas très confortable de tenir quelque chose dans sa main alors qu’on se faufilait dans un conduit, à peine assez grand pour des elfes de maison. Sans faire attention aux protestations de Siegfried ( il avait tord, elle avait raison ), la préfète souffla une deuxième fois, avant de reprendre :

« Y’a pas moyen, la prochaine fois, je t’envoie chez Ombrage, pigé ?! »

Elle ne voulait rien entendre. Qu’il sorte, c’était son problème. Mais s’il l’empêchait de faire son devoir de préfète, rien n’allait plus. Il lui en vaudrait après, tant pis. Juste, si le match contre Serpentard pouvait se passer après qu’elle l’ait coffré, ce serait mieux. Imaginez qu’elle se fasse canarder sur le terrain juste parce qu’elle l’aurait collé. Méchant. #SBAF#. Tendant l’oreille pour entendre ce que Siegfried disait, la Gryffondor ne pu comprendre, les grattements de Miss Teigne de l’autre côté du mur étant trop bruyant. De toute manière, elle l’aurait certainement étranglé, si elle avait pu comprendre. Eh, on ne parlait pas d’une préfète ! Surtout si c’était elle.

Se mettant donc en marche ( ou à quelque chose qui s’y rapprochait, vu la taille du conduit ), Rowen prit la tête du duo, tandis que Siegfried la suivait. Elle ne savait pas par où il fallait aller, et sur quel coin du château ils déboucheraient, mais se contentait de suivre l’unique chemin qui s’offrait à elle. Les choses se compliqueraient si celui-ci se séparait en deux… Heureusement, il semblerait que les elfes de maisons circulaient aussi par là. Et de ce fait, ils pourraient les guider vers un endroit plus « sécurisé ». Tout était bon pour Rowen. En particulier, s’éloigner du couloir où les attendait patiemment Rusard et Miss Teigne. La rouge et or s’en doutait : ce n’était plus qu’une question de temps avant que le concierge ne trouve comment passer par le passage secret. Selon ses sources, le vieux cracmol en savait autant que Fred et Georges sur les différents passages du château. Ainsi, un trou pour Elfes de Maisons… Vous pensez, il aurait rapidement trouvé comment le forcer.

Avalant sa salive à cette pensée, se disant que de toute manière, elle risquait moins que Siegfried ( puisque elle, elle avait le droit de sortir ) la gamine continua d’avancer, sans savoir où elle allait.

« Si tu dois parler de tout ça, parle en a n’importe qui, a des profs a des préfets, mais pas a ton chère et tendre… »

Rowen se retourna, s’arrêtant brusquement en plein milieu du conduit. Il parlait de quoi, là ? Son cher et tendre ? Qui est ce que ça pouvait bien désigner, ça ? D’un point de vu Rowinien, elle ne sortait pas encore avec Corner ( et elle était à cents lieues de penser que ça se ferait ). De ce fait, elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi le Serpentard lui disait ça. Bah, après tout, il pensait peut être qu’elle avait un petit copain, et qu’il le décapiterait lorsqu’il saurait qu’elle avait passé la nuit avec lui ( hep, rougissez pas, ça veut pas dire c’que ça veut dire ! ). Elle se hâta donc de le rassurer :

« Bon, de un, je n’en parlerais à personne. On risquerait de se faire passer un savon. Toi, comme moi. Et puis de deux, je n’ai pas de petit copain. »

Après un court instant de reflexion, elle tendit la main vers lui :

« Au fait, j’ai vu que tu avais prit un truc dans les dossiers de Chourave. Rend le moi, tu ne peux pas le garder. »

{ 604 Mots }

[HJ: Je fais agir Rowen un peu a ta place, tu me mp si ca te deplait ]

Au moins, Siegfried était certain d’une chose, les filles, c’était toujours compliqué. Elles acceptaient l’invitation d’un mec, mais pensaient qu’il n’y avait rien de plus que de l’amitié entre eux. Elles étaient membre de l’équipe adverse mais elles sympathisaient avec l’ennemi. Elles étaient prefettes, mais elles couvraient les élèves qui se promenaient dans les couloirs la nuit. Euh… Non, ça c’était un avantage pour Siegfried en fait… Bref, les filles étaient des être beaucoup trop changeants pour qu’on leur fasse confiance. Oui, c’était ça ou alors, Siegfried était juste un vrai macho, ou alors un rien cynique. Il haussa les épaules lorsque Rowen nia avoir un petit ami.

Siegfried : « Oh tu sais, il n’y aurait aucune honte. A ton age, il n’y a rien de choquant à avoir un ou plusieurs petits copains. A l’orphelinat, y avait même une fille plus âgée qui se vantait de pouvoir faire en même temps… Euh… Hum… Naaaan, oublie ça… C’est vraiment déplacé comme remarque en fait, et puis, je suis sure qu’elle disait ça juste pour se vanter en plus »

Mieux valait ne pas savoir ce que Siegfried avait voulu raconter. Les détails étaient probablement sordides et choquants. Siegfried aimait tellement jouer avec les tabous et les préjugés. Toujours enfoncer les portes fermées, au sens propres comme en sens figuré…
Ils marchèrent comme ils purent pour s’éloigner, et accéder à des espaces un peu plus larges. Là ils purent enfin être plus libres de leurs mouvements et ils s’arrêtèrent pour faire un pause. Siegfried avait songé laisser Rowen ici pour qu’elle retourne à ses occupations pendant que lui allait rejoindre sa salle commune. Mais la prefette gâcha toute la conclusion en lui réclamant la page qu’il avait arrachée. Elle tendait la main d’un air de dire ‘et que ça saute’.

Siegfried : « Ah ben non. C’est mon trophée, sans ce truc, on aura manqué de se faire pincer par miss teigne pour rien. De toute façon, ça n’a aucune importance pour personne ce document. Tout le monde se moque des anciens élèves. Personne ne se plaindra d’avoir perdu un bout de papier. »

Il la dépassa pour prendre un peu plus de distance, mais elle l’accrocha à l’épaule. Elle ne le laisserait pas partir sans cette feuille. Que faire… C’était un indice de plus dans ses recherches, il ne pouvait pas s’en séparer. Prit d’une douce panique, Siegfried céda à ses impulsions violente. En se retournant, il pointa sa baguette vers Rowen. La prefete, aussi réactive que sur un terrain de quiditch, pointa sa baguette vers le serpentard à son tour. Aucun sortilège ne fut jeté…

Siegfried : « Non mais, je suis très sérieux Rowen, ce papier est a moi maintenant. Volé c’est volé, reprendre c’est… Pire que voler. Ca m’embêterait vraiment de devoir te faire quelque chose pour partir avec. Pose cette baguette, et laisse moi partir. »

2 cas de figures… Soit Siegfried se débarrassait de Rowen, et elle pouvait le faire exclure de Poudlard, soit Rowen mettait Siegfried hors jeu, et… Elle pourrait le faire exclure de Poudlard… C’est pour cela qu’aucun sortilège n'avait été lancé. Les 2 protagonistes savaient parfaitement que Siegfried perdrait sur les 2 tableaux. Seulement, avec la première option, il pourrait carrément fuir avec son précieux dossier avant de se faire exclure… La recherche de son passer avait la priorité, cependant, il hésitait à brutaliser Rowen…

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Mais elle n’avait PAS de petit copain ! Et encore moins de petits copains. Elle n’était même pas encore allée au bal avec Corner, et le trouvait encore plus stupide que les pieds d’Eloïse Midgen. Heu zut, peut être aurions nous dut censurer la scène. Quoiqu’il en soit, la jeune Gryffondor trouvait que dans l’orphelinat de Siegfried, ils ne devaient pas s’ennuyer. Encore McGyver, les ragots, les potins, et cætera… Ca devait être plutôt joyeux, comme ambiance. Levant les yeux vers le ciel – ou ici, vers le haut du conduit -, Rowen continua d’avancer, puis s’arrêta pour faire une petite pause. Le passage était devenu un peu plus large, et elle pu enlever sa baguette de sa bouche, sans l’éteindre. Le conduit devait être tellement noir qu’ils n’y verraient plus rien, c’était clair et net. Bah. La main tendue, pour réclamer le morceau de papier que Siegfried avait dérobé, Rowen attendit, patiente, qu’il le lui rende. Elle ne savait pas ce qu’elle allait en faire, si elle allait le rendre ou le jeter. D’une manière ou d’une autre, elle pourrait se débrouiller pour le faire parvenir à Chourave, en effaçant toutes preuves. De cette façon, la directrice des Poufsouffle pourrait récupérer son bien, et tout serait revenu dans l’ordre. A condition, bien sûr, que cette dernière ne fasse pas des poursuites pour savoir qui était derrière l’effraction de ce soir là… bah, elle le jetterait dans la cheminée, un point c’est tout.

Siegfried semblait ne pas vouloir le lui rendre. Ben zut alors, mais qu’il était têtu ! Il essaya de s’échapper, croyant qu’elle ne pourrait le rattraper. Chose qu’elle fit plutôt vite, en lui saisissant l’épaule. Les sourcils légèrement froncés, la fillette essaya de faire pression. Mais sans grand succès. Subitement, le Serpentard pointa sa baguette sur elle.
Réagissant au quart de tour, tout de même étonnée par ce qu’il avait osé faire, la demoiselle brandit sa baguette, prête à jeter un sort, s’il osait prononcer quelque chose. Elle avait toujours su parler très vite, et si elle voyait qu’il bougeait les lèvres, elle le devancerait, un point c’est tout. A son niveau, il ne savait pas utiliser les sortilèges sans le dire de vive voix. Aucuns soucis, de ce côté-là, elle aurait l’avantage, quoi qu’il puisse faire.
Les yeux rivés sur les lèvres de Siegfried, concentrée sur le moindre de ses mouvements, la fillette l’écouta, sans se déconcentrer pour autant. Ils étaient près, l’uns de l’autre, et un sort aurait pu être fatal.

« Poses ta baguette en premier, dans ce cas. »

Elle ne voulait pas se montrer plus faible en faisant exactement ce qu’il lui disait. Ca allait à l’encontre de ses bons principes. C’est pour cette raison que, aussi vive qu’un chat, elle attrapa la baguette du Serpentard, qu’elle posa sur le sol. Pour lui montrer qu’elle n’avait pas envie de l’abattre, elle posa aussi la sienne, ses mains à plat sur les deux armes. De cette façon, il ne pourrait pas la récupérer ( à moins de l’étrangler, mais bon xD ). Les baguettes, décrochées des doigts de leurs maîtres respectifs, s’éteignirent, baignant le conduit dans une semi obscurité. On pouvait voir des points de lumières, par ci, par là, mais simplement parce que le passage semblait être ouvert à d’autres endroits. Plus calmement, la préfète reprit :

« Ok, je cède. Tu peux t’en aller avec ce papier. Mais soit discret, pas de bêtises. Tu files dans ton dortoir, tu as assez prit de risque ce soir. Ah, et c’est par où qu’on sort, sinon ? »

En faisant rouler la baguette de Siegfried vers ce dernier, elle récupéra la sienne, puis alluma son lumos, pour y voir plus clair. Bon, elle pouvait bien lui faire ce petit plaisir. Pour une fois…

{ 629 Mots }
{ Idem ;P }

Après avoir rendu sa baguette à Siegfried, Rowen le suivit à travers le conduit sombre. Il semblait s’être légèrement calmé, mais elle restait sur ses gardes : s’il se décidait de l’attaquer, même si elle lui avait accordé le droit de garder ce fichu papier, il ne fallait pas qu’elle se fasse prendre par surprise. Au bout d’un certain temps, il s’excusa. Sans s’attendre à ce genre de réaction, la Gryffondor fut une nouvelle fois complètement déboussolée. Eh bien. Il fallait dire que ce Siegfried Léthé était un sacré numéro. Esquissant un petit sourire, comme si elle oubliait tout, la quatrième année fit :

« C’est bon, ce n’est pas grave. »

Ainsi, elle coupait court à toute conversation. Il semblait plutôt mal à l’aise, et s’était transformé l’espace d’un instant en un Quirrel miniature ( le turban en moins ). Seulement, si jamais elle n’avait pas eut cette brillante idée que de lui substituer sa baguette, et de lui accorder ce qu’il demandait, qui sait ce qui serai arrivé… Peut être se serait-elle prise un joli sortilège en plein dans la face. Un petrificus totalus, ou dans les tons… Elle serait restée toute la soirée dans ce conduit sombre, et le lendemain, aurait été incappable de retrouver son chemin seule. Elle aurait pété un boulon, dans ce passage si étroit. En revanche, si elle s’était énervée, il aurait sans doute payé au centuple. Mais bon, passons…
Ils tournèrent tout deux dans un couloir, puis il lui indiqua une direction, par laquelle il irait pour aller se coucher. Ah. Il avait enfin comprit qu’il ne fallait pas se balader dans les couloirs à cette heure ci. Surtout avec la Ombrage qui patrouillait, ces derniers temps… Elle, elle irait dans l’autre sens, pour déboucher sur les cuisines. Un sourire aux lèvres, plutôt enchantée à l’idée de pouvoir prendre un petit encas de minuit avant de finir son service, la fillette acquiesça :

« Sans problèmes, je vais me débrouiller. Merci beaucoup. »

Elle commença ensuite à se diriger vers la direction qu’il lui avait montrée, maintenant toujours son Lumos au dessus de sa tête. Cependant, à la dernière minute, il lui adressa un dernier avertissement. Ne pas couvrir le prochain élève qu’elle rencontrerait dans les couloirs. Ouais. Elle ferait ça. Elle risquait son insigne de préfet, et même sa place à Poudlard, c’était évident. Cependant, elle se contenta d’adresser un bref signe de la main au Serpentard, tout en disant :

« Je prend ton conseil en note. Mais j’en ferais mon affaire, ne t’inquiètes pas. Et puis ça t’as bien arrangé, cette fois ci, non ? »

Après un bref clin d’œil, elle continua sa route, en se détournant de Siegfried. Prise d’une dernière envie de dire quelque chose, elle agita une seconde fois la main pour lui dire au revoir :

« Aller, bonne nuit, Léthé. La prochaine fois qu’on se verra, ce sera certainement en ennemis. »

Puis elle disparut du champ de vue du jeune garçon. Leur prochaine rencontre serait certainement celle du match entre Serpentard et Gryffondor… où la brune donnerait tout pour ne pas perdre. Foi de lionnee…

{ 523 Mots }

@@@ tous comptés

Lorsque Rowen fut hors de vue, Siegfried se retrouva seul dans le couloir obscur. Il tapa 2 fois contre le mur.

Siegfried : « Hey ho, tu es la ? »

Un petit elfe de maison sorti de l’ombre, et s’approcha du serpentard

Elfe de maison : « Oui maître Siegfried. »
Siegfried : « Ouf, j’ai eu peur, j’ai besoin de toi me raccompagner a la salle commune. »
Elfe de maison : « Bien sure Maître Siegfried, suivez moi. »

Siegfried suivit l’elfe de maison à travers les corridors étroit, marchant calmement et serrant les papiers qu’il avait dérobés.

Elfe de Maison : « Maître Siegfried, vous avez déjà fait ce chemin une fois, et vous retenez tout d’habitude, pourquoi avez-vous besoin de mon aide ? »
Siegfried : « J’ai pas fait attention lors du chemin allée. J’ai appris que certains sorciers pouvaient lire les pensées, je ne voulais pas que Rowen puisse voir les chemins que j'avais retenu si elle avait ce genre de dont. Si je ne sais rien, je ne risque rien. »
Elfe de maison : « Votre plan était dangereux, elle aurait pu se montrer moins coopérative avec vous. »
Siegfried : « C’est vrai mais… j’avais mis toutes les chances de mon coter, et ça valait le coup de prendre ce risque. »

Siegfried serra encore plus fort le dossier et la lettre qu’il avait volés. L’elfe de maison remarqua à quel point l’élève s’accrochait à ces papiers.

Elfes de maison : « Qu’est ce qu’il y a sur ces pages ? »
Siegfried : « Une pièce de plus, faisant parti d’un vieux puzzle… Avec la clef qu’un trésor j’espère. »
Elfe de maison : « Et si il n’y avait rien au bout du compte ? »
Siegfried : « Il y a quelque chose, il le faut… »

Fin du chapitre^^