Lecture du Hibou Bavard [Libre aux Gryffondor]

La Gryffondor était sortie de cours bien avant son amie Parvati puisque pour une fois sa métamorphose avait été bien plus réussie que celle de sa meilleure amie. De bonne humeur grace à cette petite victoire scolaire, Lavande se dirigea d’un pas guilleret vers la Grande Salle. Son estomac commençait à se faire entendre et Parvati ne lui en voudrait certainement pas si elle se permettait de manger un demi morceau de pain en l’attendant !

Arrivée dans les premières à la table des Rouge et Or, Lavande s’installa et en profita pour sortir de son sac le journal de l’école qu’elle avait vu distribuer ce matin même. Les nouvelles dataient un peu puisque apparement il s’agissait d’une édition perdue mais éditée quand même… Loin de faire la fine bouche, Lavande se mit à lire avidement à la recherche d’un ragot perdu qui lui aurait peut-être échappé…

¤ Oh ça parle du bal de l’année dernière à l’époque où j’étais belle et courtisée . Haaan mais Dawn était encore avec Blaise ! Mais ils ont des dinosaures pour informateurs c’est pas possible ! ¤ Lavande tomba alors sur un bout d’article qui la choqua encore plus que toutes ces informations dépassées : l’annonce du couple Cedric/Cho ¤ La pauvre, c’est horrible de faire ça… ¤

Elle lut néanmoins les potins jusqu’au bout et se montra presque vexée de ne pas y apparaître. Après tout son couple avec Alexander méritait d’y figurer ! Il était préfet et elle était quand même un peu célèbre non ? Songeant à tout ce qu’elle aurait retiré et rajouté au journal, la Gryffondor saisit un bout de pain et commença à en arracher la mie par petits bouts avant de la malaxer entre ses doigts et d'en faire de petites boulettes.

Tournant et retournant les pages du journal, Lavande tomba sur les tests et fouilla de nouveau dans son sac pour en retirer sa plume.

¤ Alors, l’âme sœur professorale… « Un petit Serdaigle de 2nd année vous lance un regard terrifié » ah ah ah, E pour moi… ¤

Amusée par le test, Lavande ne put s’empêcher de jeter un œil aux réponses avant l’heure et remarqua avec stupeur que c’était son amie Susan qui avait écrit le test.

¤ Haaan, vachement bien ! Je savais pas qu’elle faisait partie du journal… Je pourrai y entrer moi aussi, tenir une rubrique astrologie, ou musique… ouais musique c’est la classe quand même ¤

La pauvre Lavande se croyait experte en musique depuis qu’une de ses amies moldues lui avait fait découvrir le groupe « The Killers » qu’elle a-do-rait et dont elle connaissait toutes les chansons par cœur.

¤ Une jolie rubrique musique avec des photos, les dates des concerts et des interview ¤

Plongée dans ses pensées, et à moitié affalée sur son journal ouvert à la page « test » Lavande entendit à peine approcher les autres élèves et sursauta lorsque quelqu’un daigna s’asseoir non loin d’elle.

[J'm'incruuuste ! Et j'en profite pour faire mon action !
Tu ouvres un topic dans la Grande Salle, à la table des Gryffondors, où tu cris "VIVE LES CORNICHONS DE BULGARIE" en balançant de la purée sur le premier venu
Normalement, Hainoa devrait venir =) ]


Quelle belle matinée ! Cherise avait la patate, et même le cours de Défenses contre les Forces du Mal avec le crapaud ambulant (pardon pour celui d'Orla !) ne parvint pas à ternir la bonne humeur de la jeune Gryffondor.
Noël approchait, et la petite était super enthousiaste à l'idée de voir un jour des flocons de neige tomber du plafond magique de la Grande Salle.
D'ailleurs, le cours d'Histoire de la Magie venait de se terminer, c'était l'heure d'aller mangeeeeeer ! Yaaah, enfin, c'était pas trop tôt ! Cela faisait déjà un moment que son ventre faisait des bruits bizarres, ce qui avait tendance à vouloir déclencher des fous rires chez la petite fille (car il en faut peu pour être heureux) et celle qui se trouvait à côté d'elle.
D'ailleurs, ce n'était pas d'une discrétion sans nom, d'autant plus qu'étrangement, en cours d'Histoire de la Magie, la classe était extrêmement silencieuse... Peut-être que tout le monde dormait, en tout cas, il y en avait au moins deux, au fond, qui s'amusaient comme des petites folles à vouloir essayer de contrôler le ventre de Cherise ! Le professeur Binns était lui-même assez endormi par ses propres cours (le comble, quand même !) ce qui fait qu'il ne remarqua même pas le chahut qu'elles faisaient au fond de la classe.
De toute façon, la petite ne pouvait pas supporter de s'ennuyer en cours, et quand c'était trop inintéressant, un rien pouvait l'amuser. Enfin, cela dépendait de la personne qui était à côté d'elle, mais en général, il suffisait qu'elle fasse tomber une gomme qui se mettait à rouler tout le long de la classe pour que le fou rire se déclenche. Et une fois que c'est lancé, alors là, c'est pas la peine d'essayer d'arrêter, un rien peut le relancer ! Par exemple, quelqu'un pouvait se retourner pour lui dire de faire moins de bruit qu'elle lui exploserait de rire à la figure, ce qui est très sympa pour la personne concernée. De toute façon, ils n'avaient qu'à s'habituer, Cherise était comme ça !
La petite se rua donc en dehors de la salle quand la cloche retentit, et cria à ses amies qui avaient l'air de vouloir traîner : "J'ai trop faim, j'en peux plus, j'y vais ! Vous m'rejoignez, hein les patates ?"
N'allez pas croire que c'était une insulte pour Cherise que d'appeler des personnes "patates", au contraire, c'était quand elle-même avait la patate, elle ne pouvait pas s'empêcher d'appeler les gens qu'elle appréciait de cette manière... Ne cherchez pas à comprendre.

Elle arriva donc en trombe dans la Grande Salle, prête à dévorer tout ce qui bougeait, et constata avec bonheur que les plats venaient justement d'apparaître sur les tables. Elle se rua à moitié sur la table de Gryffondor, et s'assit à la première place venue, et ne tarda pas à se servir de tout.

*Yaaaa, des patates !* pensa-t-elle en se servant de la purée, et en se retenant de ne pas s'exclamer à haute voix. A la limite, quand on est entre amies, lancer des remarques comme ça passait tout à fait bien, mais là, elles n'étaient pas encore arrivées, donc... Fallait se retenir, ce qui était un peu dur pour la petite.
Elle remarqua qu'une grande fille à côté d'elle lisait un journal qui n'était pas la Gazette du Sorcier, et elle fut assez surprise de voir des têtes qu'elle avait déjà vu dans les couloirs.

"Héééé, c'est quoi comme journal ?" ne put-elle s'empêcher de demander à la jeune fille, qui était pourtant occupée à écrire quelque chose sur le même journal... Quelle ignorante, cette petite, alors ! Elle ne savait donc pas que certains élèves de l'école écrivaient le journal de Poudlard ? Bon, en même temps, si cet exemplaire concernait l'année passée, cela n'allait peut-être pas vraiment l'animer, puisqu'elle n'était pas là.

Cherise avait son assiette remplie d'une bonne plâtrée de purée dans la main droite, et s'apprêtait à se servir du rôti grâce à l'autre main quand son regard fut attiré par un bocal vert, non loin de là... Non, ce n'était pas possible ! Ce ne pouvait pas être...
Yaaaaa, des cornichons de Bulgarie !
Si la petite avait bien un pêché gourmand, c'était pour ceux-là ! Elle n'aimait pas trop les cornichons de manière générale, mais quand elle avait passé un bout de temps à l'hôpital en rééducation, elle s'empiffrait de ces cornichons, les meilleurs du monde !

Il n'en fallait pas plus pour déchaîner Cherise ! Déjà qu'elle avait la patate (voyons tu n'as pas le monopole de la patate ! --> [] ) alors, en plus, s'il y avait des cornichons de Bulgarie, juste après un cours d'Histoire de la Magie où elle avait dû se mordre le poing pour ne pas rire trop fort, là, ça explosait !
Cherise, dans un réflexe réellement étrange, lâcha la cuillère du plat de rôtis, et se jeta littéralement en travers de la table pour attraper les cornichons.

"Yaaaa, je les veuuux !" s'exclama-t-elle en même temps...

Sauf qu'il y avait un problème, les cornichons étaient hors de portée de la petite, et il fallait qu'elle s'étale de tout son long sur la table pour les atteindre. Ce qu'elle n'hésita pas à faire, évidemment, même s'il y avait plein de plats entre elle et les cornichons. Elle s'écrasa donc littéralement sur la table, afin d'attraper son trophée et de décorer sa robe de toutes les sauces qui étaient présentes...
ça y est, elle les avait ! La petite, qui n'était pas préoccupée le moins du monde par tout le dérangement qu'elle pouvait causer, s'écria en brandissant son trophée en l'air :

"VIVE LES CORNICHONS DE BULGARIE ! Ya pas mieux comme cornichons, ce sont les meilleuuuuurs !"

Le problème était qu'elle avait toujours son assiette de purée avec elle et que dans son élan, elle eut soudain envie de faire une bataille générale de purée. Mais en attendant qu'il y ait une bataille, il fallait déjà lancer le truc... Elle cala le pot de cornichons sous son bras et prit la purée de pleine main et la lança sur la première personne à sa portée...
Oh non, mais qu'avait-elle aujourd'hui ?
Etait-ce une de ces crises d'amnésie ? Non, parce qu'elle se souvenait parfaitement de tous les détails de la matinée... A croire qu'elle avait juste la patate !
Il ne restait plus qu'à espérer qu'un préfet ne passerait pas par là...


[désolée, j'y suis peut-être allé un peu fort, mais bon, en même temps j'avais pas le choix ! xD]

[HJ : Dur comme action XD, je réponds une 1ère fois avant Hainoa ^^]

Lavande sursauta donc lorsque quelqu’un vint s’asseoir à côté d’elle. Il s’agissait d’une 1ère année (Cerise ou un prénom qui ressemblait vaguement ) qu’elle ne connaissait pas et qui avait l’air dans une forme olympique . Amusée par tant de dynamisme, la Gryffondor répondit à sa question sur un ton enjoué.

« C’est le journal de l’école, écrit par les élèves… C’est super pour connaître tous les potins et toute l’actualité, enfin bon là les nouvelles datent un peu mais il est super drôle, je l’adore… Tu veux le voir ? Ça te dit de faire le test ? »

La Gryffondor aimait beaucoup sympathiser avec les plus jeunes ou même leur filer un coup de main. Ça lui donnait l’impression d’être importante et de plus elle aimait beaucoup lorsque les 1ère année lui montraient de la reconnaissance ou de l’admiration. Toutefois là, sa tentative de sociabilisation fut un peu détournée par un bocal de cornichons (?) qui accapara toute l’attention de la plus jeune.

¤ Mais et moi alors ! Tant pis je refais mon test toute seule, Parvati va arriver… ¤

Elle eut à peine le temps de reprendre sa plume que sa voisine s’écrasa sur la table dans un gros « SPLOCH » pour saisir son bocal de cornichons avant de le brandir comme s’il s’agissait de la coupe de Quidditch.

¤ De Bulgarie ? Mais elle est complètement à l’ouest la 1ère année ! Des cornichons de Bulgarie ??? ¤

Ne s’étant jamais penchée sur la question de la nationalité des cornichons, Lavande ne put s’empêcher de pouffer discrètement devant l’enthousiasme de la fillette. Elle avait l’air super contente d’avoir attrapé ces cornichons et ne se souciait guère du souk que ça mettait sur la table des Gryffondor. En effet toutes les sauces étaient renversées et la petite Cerise en avait d’ailleurs plein sa tenue

« T’es grave toi, calme toi un peu ! » rétorqua Lavande toujours à moitié pouffant de rire.

Cette remarque cependant dut se perdre dans les airs puisque sa voisine commença à jeter de la purée sur la personne en face d’elle, comme si mettre le souk était effectivement devenu son but sa raison de vivre. Amusée par cette quasi-exaction gratuite, Lavande laissa de nouveau échapper un gloussement bruyant avant de se décaler un peu pour s’éloigner de Cerise. Elle aimait bien quand tout le monde jouait joyeusement avec de la nourriture (d’ailleurs, ça faisait longtemps que personne n’avait fait ça à Gryffondor ^^), mais elle n’avait pas trop envie de se tâcher.

¤ En plus de quoi j’aurai l’air, je suis quand même bien plus âgée qu’elle, je ne vais pas m’en mêler ¤

Repliant le journal pour faire le test plus tard, Lavande observait désormais la tête de la personne qui s’était prise de la purée et attendait impatiemment la suite des évènements.

| Hainoa | : « Mangeeeeeeeeer ! »

Baillant ouvertement, lassée par le cours d’Histoire de la Magie qu’elle venait de quitter, la petite Hainoa se dirigea d’un pas chancelant vers la Grande Salle. Son estomac criait famine, après avoir entendu deux heures durant la voix monocorde du Professeur Binns déblatérer sur un sujet aussi intéressant que l’Histoire de Poudlard. Comme à son habitude, le Professeur n’avait même pas fait attention aux nombreux élèves qui s’assoupissaient pendant son cours, mais avait tout de même jugé bon d’interroger l’une des seule personne qui tentait vainement de rester les yeux grands ouverts : à savoir, notre petite blondinette.
Après avoir bégayé pendant deux bonnes minutes, sous les rires étouffés des quelques warriors encore sur le ring, la fillette avait pu faire gagner cinq points à sa maison. Chouette !
Sauf que, ne se souvenant plus du tout qu’elle appartenait aux Gryffondors, elle n’avait eut aucunes réactions lorsque l’ectoplasme déclara, flottant dans les airs paresseusement « 5 points pour Gryffondor, Miss Stewart ».
Ce ne fut que lorsque Lenalee le lui dit, qu’elle comprit. Bah, tant pis. Cette journée commençait plus ou moins bien, donc. Elle avait su supporter les discours affligeants de Binns, elle pouvait donc reposer en paix tout le reste de la journée, Amen.

Entrant donc dans la Grande Salle, son sac en bandoulière porté sur une seule épaule, la gamine se dirigea instinctivement vers la table des lions. Bien qu’elle ait la mémoire d’un poisson rouge transgénique, Hainie savait retenir ce qu’il fallait. Et sa table, elle la localisait aussi bien qu’un élève aurait pu localiser une pellicule sur la tête grasse du Professeur Rogue.
Hâtant le pas, la petite blonde se posa sur le banc, non loin de Lavande qui était absorbée dans son journal.
Scrutant la table en quête d’un bout de toast à grignoter, la première année allongea le bras, lorsque soudain…

"VIVE LES CORNICHONS DE BULGARIE ! Ya pas mieux comme cornichons, ce sont les meilleuuuuurs !"

Hein ??
Sans qu’elle n’ait eut le temps de vraiment le calculer, Hainoa se reçu une grosse poignée de purée en plein dans la face. Les autres élèves s’étaient mis à jouer le jeu de Cherise, et s’aspergeaient donc à présent les uns les autres… Jusqu’à ce que le Professeur McGonagall ne se racle la gorge depuis la table des Professeurs, et que tout le monde calme ses ardeurs. Youps…
En attendant, notre petite première année se retrouvait avec la figure toute barbouillée de purée, l’air hébété, se demandant quelle mouche avait bien pu piquer l’adoratrice des cornichons de Bulgarie.

| Marine | : « Hainie… Tu as de la purée plein le visage !! »

Marine, qui était juste à côté d’elle, avait sortit un mouchoir de sa poche pour lui essuyer les restes de purées, qui étaient restés fixés sur ses joues. La plus grosse partie était retombée mollement sur les genoux d’Hainoa, qui semblait peu à peu reprendre ses esprits.
Sans faire attention aux regards furieux que Marine jetait à tous les autres participants de la bataille de purée, la jeune Stewart se leva d’un bond, le visage grave.

Hein ? Hein ? Même sa meilleure amie la regarda avec de grands yeux ronds… Hainie ? Enervée ?
Après s’être fait attaquer par une assiette de pomme de terre réduite en bouillie, c’était fort possible. Encore que, ses deux de tensions ne lui aurait pas permis d’avoir une réaction brutale. Mais tout le monde pouvait péter un plomb, un jour ou l’autre, non ?
Les souffles s’étaient figés autours… On n’entendait plus que les rires continus de Lavande, visiblement amusée par la situation. Et, soudainement, Hainoa se décida enfin à prendre la parole…

| Hainoa | : « Toi aussi tu aimes les cornichons de Bulgarie ?! »

Et c’était prévisible…
L’air quasiment ravi, tandis que Marine entreprenait la rude tache de lui essuyer les joues, la petite blonde sautilla sur place comme une puce, vraiment trop enthousiasmée par la déclaration publique de Cherise.
Tapant dans ses mains, la petite Hainie reporta soudainement son attention sur le journal de Lavande, qu’elle pointa du doigt ( très mal élevé… n’imitez pas ça chez vous ).
Demandant donc poliment à son aînée ( particulièrement jolie, en plus ) si elle pouvait emprunter l’exemplaire, elle ajouta :

| Hainoa | : « C’est les élèves qui ont écrit ça, non ? C’est intéressant ? »

Et pof… Voilà comment incruster tout le monde dans son petit cercle, dès le midi… pwaaah…
Se retournant donc vers Cherise, qu’elle avait laissé, à son goût, bien trop de temps toute seule – comprenons par là, bien trop de temps sans lui parler -, la fillette fit, avec son plus grand sourire :

| Hainoa | : « Alors, alors, ils sont bons ces cornichons, pas vrai ? J’les ait goûtés la première fois chez ma tatie. Mais tu peux m’en passer quelque uns, s’il te plaîîîîîîîîîîîît »

Irrécupérable petite Hainie…


@@@

Elle l'avait, elle l'avait ! Maintenant vous pouvez être sûrs qu'elle ne le lâcherait plus ! Il ne fallait pas oublier qu'elle avait mis un bazar innommable pour avoir LE bocal de cornichons de Bulgarie, donc il n'était pas question de le lâcher à présent, car sinon elle aurait mis de la sauce sur sa robe de sorcière pour rien... D'ailleurs, emportée par son élan (et puis, quitte à être sale, autant ne pas l'être toute seule !) elle avait balancé de la purée sur le premier venu, et en l'occurrence, la première venue.

"Ouuups !" s'exclama-t-elle en rigolant et en mettant la main sur sa bouche, en manquant de faire tomber son cheeer bocal de cornichons et en exécutant toute une espèce de chorégraphie (faute d'un meilleur terme) pour essayer de le rattraper sans trop de dégâts. Enfin bon, vous allez me dire, les dégâts matériels étaient bien le cadet de ses soucis, à présent. Sauf que McGonagall n'était apparemment pas du même goût puisqu'elle émit un fort raclement de gorge qui signifiait clairement "Miss Rowle, je n'hésiterais pas à vous enlever des points et à vous mettre une retenue, même si vous êtes dans ma propre maison, si vous ne vous calmez pas immédiatement".
Roh, quelle rabat-joie, celle-là ! En même temps, la petite n'avait pas forcément envie de se retrouver en retenue, donc elle descendit de la table sur laquelle elle s'était grandement étalée pour attraper ses cornichons, et s'assit sur la chaise qu'elle avait quitté quelques minutes plus tôt. La jeune fille à qui elle avait demandé quel était le journal qu'elle avait dans les mains paraissait à la fois surprise et amusée, et l'autre jeune fille qui se trouvait à sa droite avait encore tout plein de purée sur la tête, comme le lui avait fait justement remarqué une de ses amies.
Cherise, se rendant soudain compte de son acte, s'empressa de prendre une serviette et de la passer (assez brusquement, il faut l'avouer) sur le visage de la jeune fille, qu'elle reconnut ensuite immédiatement pour être une fille de la même année qu'elle, Hainoa Stewart.

"Waaoh, c'est dommage, ça te va bien la purée ! C'est assorti à tes cheveux" dit-elle en rigolant pour essayer de calmer la colère - certes justifiée - de la jeune fille, mais se rendant compte que sa dernière remarque était de très mauvais goût, elle reprit d'un air plus sérieux. "Naaan, j'suis désolée, j'me suis laissée emporter, et t'as pas d'chance c'est tombé sur toi, mais ça aurait pu être quelqu'un d'autre. ajouta-t-elle en lançant un regard amusé à Lavande, Mais faut dire qu'ils sont tellement bons ses cornichons..." conclut-elle d'un air rêveur en caressant de ses doigts le bocal qu'elle tenait fermement dans ses bras.

Ce qui fut drôle, c'était qu'elle disait ces dernières paroles au moment-même où Hainoa disait :
« Toi aussi tu aimes les cornichons de Bulgarie ?! »

C'était tellement beau que Cherise éclata de rire, à la fois parce qu'il était vrai qu'elle trouvait cela très comique que la question et la réponse fussent données en même temps, et aussi un peu de soulagement de voir qu'Hainoa n'était pas du tout fâchée.
La petite était en train d'essayer de se remettre de son fou rire quand la petite blonde s'intéressa au journal de Lavande, ce qui permit à Cherise de se rappeler ce que la grande fille lui avait dit juste avant qu'elle se jette sur le bocal de cornichons.

"Ah ouiiiii, tu m'parlais donc du journal de l'école ! Haha, voyons ça de plus près..." s'exclama-t-elle fortement, faisant sursauter la personne qui s'était malheureusement assise en face d'elle, puis en se levant d'un bond pour venir lire le journal derrière l'épaule de Lavande, toujours son bocal entre les bras. Il va sans dire que depuis tout à l'heure elle piochait dedans à intervalles réguliers, et elle avait une singulière façon de manger ses cornichons, puisqu'elle les suçait pendant un certain temps avant de les croquer, histoire d'avoir leur goût plus longtemps. Et ce pourquoi ils étaient géniaux était le fait qu'ils "ne perdent pas leur aspect croquant même si on les garde longtemps dans la bouche", comme Cherise l'expliquait à chaque fois qu'on s'étonnait de la voir aussi enthousiaste à l'égard de simples cornichons.
Notre petite était donc en train de sucer un cornichon quand elle fit son commentaire sur le journal, d'où le fait que ce soit moyennement compréhensible :

"Rohch, mfais ch'est le bal de l'afnnée dernièrche, cha ! Jut, ch'connais perchonne..."

Mais elle enchaîna directement en calant le cornichon dans un coin de sa bouche pour que tout le monde puisse comprendre ses magnifiques paroles super intéressantes :

"Yaaaha, le Quizz ! Vouiii, moi j'veux faire le quizz ! On le fait à trois ?"

Mais Hainoa avait certainement du remarquer que Cherise ne parlait pas normalement à cause d'un objet suspect dans sa bouche qui l'empêchait de parler, puisqu'elle se mit à sautiller pour lui demander de lui en passer quelques uns. Oh, méchante Cherise, comment n'y avait-elle pas pensé ? Elle n'était pas si possessive, pourtant ! Olalaaah, c'était la faute au journal, hein, il lui avait fait oublier les bonnes manières ! Enfin, pour Cherise, ce n'était même pas une question de bonnes manières, c'était la base de la sociabilité ! Et comme elle se voulait sociable...

"Roooh, désolée, j'ai complètement oublié de t'en proposer ! C'est que je les mange tellement automatiquement.... Sers-toi, bien sûr !" s'exclama-t-elle en tendant le bocal à Hainoa avec un grand sourire, avant de se tourner vers Lavande. "Toi aussi, t'en veux ? Heuuuu... Zut, j'sais pas comment tu t'appelles... En tout cas, comme ça, on sera dans les mêmes conditions pour faire le Quizz ! Ou le test, j'sais pas comment t'appelles ça..."

Et voilà, n'étaient-ils pas magnifiques ces cornichons ? Ils permettaient de mettre sur la même longueur d'onde trois jeunes filles qui ne devaient normalement pas passer le repas ensemble ! Et comme Cherise adorait faire de nouvelles connaissances, elle rayonnait de bonheur, tout en proposant ses cornichons à ses deux compagnes...

Pendant la bataille de purée, Lavande s’était soigneusement planquée derrière son journal qu’elle avait prit soin de redéplier pour l’occasion. Pour une fois elle ne participa pas à l’euphorie générale pour la simple et bonne raison qu’elle avait 2 ou 3 ans de plus que les plus vieux participants et que ça n’était pas très bon pour son image de devenir la meneuse d’une telle bataille de purée…

¤ C’est bien dommage, je leur aurais appris à quoi pouvait ressembler une vraie bataille de purée ¤

Lorsque McGonagall mit un terme à la « purée party », Lavande baissa son journal et constata que la table était parsemée de tâches jaunâtres et que la plupart des élèves avaient pas mal de purée sur eux. La bataille s’était étendue aux autres tables mais la Grande Salle retrouva peu à peu son calme alors que les professeurs prenaient quelques élèves qu’ils pensaient coupables pour les punir.

Haussant un sourcil, Lavande se retourna vers Cerise et lui souffla à l’oreille.

”T’as du bol tu sais… T’aurais pu te faire chopper…”

Mais celle-ci sembla ne pas avoir entendu. Lavande avait parlé trop doucement ou sinon c’était l’autre 1ère année qui l’avait distraite en lui disant qu’elle était aussi complètement fan de ces cornichons.

¤ Le monde est devenu fou ¤

Lavande jeta un coup d’œil vers l’entrée de la Grande Salle dans l’espoir d’apercevoir Parvati quand les deux petites éclatèrent de rire. Elle commençait à s’ennuyer et songea à réouvrir son journal quand la petite-à-la-purée lui pointa du doigt son Hibou Bavard.

« Oui ça vient des élèves… C’est plutôt intéressant et très marrant ! Ca change de cette ennuyeuse Gazette des Sorciers… Tu veux voir ? »

Et Lavande déplia le journal dont elle tourna lentement les pages, ce qui eut pour effet d’attirer Cerise derrière elles, son bocal de cornichons sous le bras. Après deux ou trois commentaires, la petite Gryffondor offrit quelques cornichons à Lavande et leur proposa à toutes les deux de faire le test. Se sentant comme une grande sœur, Lavande fut ravie d’accepter la proposition (ou plutôt les deux propositions ).

« Lavande, et vous deux ? »

Elle plongea alors la main dans le bocal de cornichons avant d’en sortir un énorme et de l’observer en louchant ¤ Y zont l’air normaux ces cornichons… Juste un peu gros mais normaux… ¤ Et elle en croqua un morceau avant de le mâcher lentement, telle une experte. Elle fut surprise par la saveur du cornichon qui se trouva être particulièrement bon.

« Hum, trop bon, suis fan aussi Bon alors, le test… C’est parti… Un petit Serdaigle de seconde année vous lance un regard terrifié au détour d’un couloir, votre réaction : A) Probablement sa note au dernier devoir qui l’a bouleversé. B) Vous lui offrez un bonbon au citron C) Vous levez la tête pour le contempler à votre tour, étonné D) Ah ah ! Mon autorité est incontestable E) Pauvre chéri ! Certainement un traumatisme post-cours de potions F) Vous lui courrez après pour lui expliquer que vous êtes un gentil, si si G) Gaaaah ! Le Sinistros ! H) Vous ne vous promenez jamais dans les couloirs… »

Ayant déjà entourée sa réponse, elle attendit que les 1ère années se manifestent avant de passer là la question suivante ^^

| Hainoa | : « Humppppf »

Quasiment étouffée par la serviette fourrée brutalement sur sa face par Cherise Rowle, la petite blonde ne répliqua cependant pas, interprétant ce geste comme une très délicate attention. Ah, tellement délicate, qu’elle en avait les larmes aux yeux. A moins que ce ne soit à cause du manque d’air ces trois dernières minutes. Hum bref, la première année continua de sourire aux anges, en regardant de ses grands yeux bleutés, les frisettes de sa camarade. Han ! Ca, c’était vraiment très intéressant ! Vous saviez que lorsqu’on tirait sur ce genre d’anglaises, et qu’on les relâchait brusquement, elles remontaient comme des ressorts ?! Trop banane ! ( comme dirait Orla Quirke ). Refoulant une furieuse envie de tirer sur les boucles de la petite Gryffondor pour voir si les ressorts fonctionnaient bien, Hainie se mit cependant aussi à rire, tout en haussant les épaules, disant de sa petite voix fluette :

| Hainoa | : « Ah c’est sûr, si c’était tombé sur quelqu’un d’autre, la purée aurait peut être pas rendu aussi bien que sur moi. »

l’art d’interpréter les choses n’importe comment à sa manière. Pff. Mais cessons là les imitations ô combien ressemblantes des chevaux. Cherise se recentra sur le journal, sujet que la première année avait aussi abordé quelques instants auparavant. Et, même si son attention était totalement calquée sur la Gazette de Poudlard, Hainoa ne pouvait s’empêcher de jeter de temps en temps quelques regards envieux au pot de cornichons de Bulgarie que sa camarade tenait sous le bras. Ouin ! Elle aussi en voulait ! Mais demander de partager quelque chose d’aussi délicieux n’était peut être pas très poli. Ah, elle en mangerait donc un tout petit peu plus tard. Quand Cherise s’en serait lassée, ou qu’elle reposerait le pot. Mwarf ! A cet instant là, la chasse serait « ouverte ». Le premier qui oserait toucher ce pot de Cornichons qu’elle avait vu en premier ( ou en second ), n’allait pas s’en sortir indemne ! Voyez donc ce qu’Hainie savait faire avec sa baguette. à savoir vous l’enfoncer d’ans l’œil *tousse*

Redressant la tête pour voir les pages du journal ( petite taille oblige ), la blonde se demanda ce que pouvait bien être ce fameux « bal de l’afnnée dernièrche ». Le balde ? Une nouvelle race de poisson ? Et l’afnnéedernièche était un lieu ? Ouh là là ! Mais Hainoa ! Qu’elle culture restrictive tu as ! Même pas capable de connaître ces baldes là. Rien ne va plus. Hum.
Par chance, tout le monde dévia le sujet sur les quizz, chose qui ne laissa pas le temps à la petite sorcière de s’apitoyer sur ses connaissances plus que minables. Comble de bonheur, Cherise proposa des cornichons à Hainie ! Oooh ! Elle était aux anges là, aux anges.

Avec un air au summum du bonheur sur le visage, la gamine attrapa un cornichon dans le bocal, en prenant bien soin de choisir le plus gros, le plus juteux, le plus exquis. Elle le porta ensuite doucement à ses lèvres, en savourant chaque instant ( voix off : Mais Hainie, t’as même pas commencé à le manger ! #SBAF# ). La rencontre entre son palais et le cornichon se fit enfin. Succulent ! La demoiselle le croqua lentement pour bien profiter du goût acidulé, mais finit par l’avaler, en faisant claquer sa langue, satisfaite. Bon c’était pas tout, mais ce test alors ?
En remerciant Lavande lorsque celle-ci lui montra le journal en répondant à ses interrogations, la première année se présenta poliment :

| Hainoa | : « Waaah ! Lavande, c’est joliii ! Moi c’est Hainoa ! »

Commença ensuite l’heure du test ! Oh oh. La première question était particulièrement amusante. Bien qu’Hainie ne se soit jamais souciée de ce qui se passait autours d’elle dans les couloirs ( vu que généralement, lorsqu’elle y arpentait, elle avait toujours le nez dans le bouquin ) elle essaya de répondre, faute d’option adaptée à sa personnalité. Elle réfléchit un long moment, mais répondit avant Cherise, qui n’avait peut être pas encore décidé de la réponse qu’elle allait donner. Avec un air d’hésitation avant, la fillette murmura :

| Hainoa | : « Je dirais la B. »

Complètement à côté de la plaque. Enfin bon, c’était quand même ce qui lui allait le mieux. D’ordinaire, elle aurait répondu au tac o tac, « Vous n’avez pas décollé votre nez de votre exemplaire des Moutons Alsaciens, et vous ne le voyez donc pas » ou « Vous pouvez répéter la question ? » mais faute de solutions… Ah. Cette journée s’annonçait rayonnante.
Et, attendant que la demoiselle bouclette réponde elle-même au test, Hainoa lut la seconde question, en réfléchissant d’avance à ce qu’elle pourrait répondre ( chut, faites comme si vous n’avez rien vu ! ).



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[Mille fois désolée du retard, c'est que j'ai perdu mon post une première fois, et que je n'ai pas eu tout de suite le courage de recommencer >.<]

Il y avait tout pour plaire à Cherise, ce jour-là. Non seulement elle avait pu renouer avec les cornichons de Bulgarie (depuis combien de temps n'avait-elle pas eu le bonheur d'en manger ? Olalaaah, impossible de le déterminer, peut-être que c'était pour ça qu'elle n'avait pas réussi à contrôler sa réaction en les voyant...) mais en plus ils devenaient le moyen de passer un moment agréable avec deux autres nouvelles rencontres. Bon, d'accord, Hainoa n'était pas réellement une nouvelle rencontre, puisqu'avec Cherise elles étaient dans la même classe, mais la brunette se rendait compte à présent à quel point le temps passait trop vite puisqu'elle n'en avait même pas eu pour pouvoir faire plus ample connaissance avec la blondinette. Quant à Lavande, la petite ne la connaissait pas avant, mais bon, normal puisqu'elle était de beaucoup sa cadette. Mais à la limite, le fait d'avoir quatre ans de moins ne la gênait pas, car elle arrivait à parler et à rigoler avec tout le monde, quel que soit l'âge (si on met à part quelques exceptions, bien sûr, mais là, Lavande n'avait pas lieu d'en être une...). Evidemment, le prénom de Lavande la fit aussi tilter, comme Hainoa, qui s'extasia en disant que c'était un joli prénom, mais pour Cherise, c'était autre chose qui l'avait marquée.

"Yaaaa, ça nous fait un point commun ! T'sais pourquoi ? Parce que toi t'es un prénom de plante et moi j'en ai un de fruit !" s'exclama-t-elle joyeusement, ce qui provoqua une sorte de tempête dans le bocal de cornichons car il venait d'être brandi dans les airs en signe de victoire. "Cherise Rowle, en fait." reprit-elle plus calmement en plongeant la main dans le bocal qui avait repris un peu de calme. Mais évidemment, elle ne pouvait pas s'en tenir à une présentation si simple, aussi ne put-elle pas s'empêcher d'ajouter en rigolant : "Mais moi, au moins, j'ai les couleurs de ma maison jusque dans mon prénom ! "

Elle avait dit cela avec un petit air enfantin qui rendait cette petite remarque presque plus attendrissante qu'amusante, comme l'aurait souhaité Cherise, qui, sans le bocal entre les mains, aurait bien voulu faire un petit pied de nez pour marquer le coup. Hé oui, ça n'est pas parce qu'on est une sorcière qu'on grandit ! Attention ! La petite restait une gamine, et elle le savait...

Mais néanmoins, quand il y avait des choses sérieuses qui se passaient, elle savait maîtriser sa vraie nature. Et là, en l'occurrence, il fallait arrêter les pitreries sans intérêt puisqu'il s'agissait de voir "quelle est votre âme soeur professorale" ! Hé oui, le Quizz, bien sûr ! Il ne manquait plus que la réponse de Cherise, en fait, puisque Lavande avait apparemment déjà commencé le quizz avant puisqu'elle avait entouré sa réponse à la première question. Forcément, la brunette ne fut pas vraiment étonnée en entendant celle d'Hainoa, mais elle, elle hésitait.... En fait, il n'y avait pas vraiment de solution qui pouvait lui correspondre vraiment. En fait, si elle avait effectivement rencontré un Serdaigle qui lui lançait un regard effrayé, elle lui aurait peut-être administré une tape dans le dos avant de lui dire qu'elle était végétarienne et qu'il n'avait rien à craindre, elle ne ferait pas de lui son prochain menu, mais bon, ça n'était pas dans les solutions proposées...

"La D, haha !" s'exclama Cherise en premier lieu, car finalement, elle était incapable de rester sérieuse plus longtemps, puis elle se reprit "Heuuuu nan, j'suis pas à Serpentard, moi ! Beuurk ! Baaah, j'dirai la C, alors, faute de mieux... Parc'queee, j'comprendrai pas pourquoi il aurait peur de moi..."

Voilà, première question ! Oulah, y'en avait combien ? 10 ! Chouette, alors !

"Dis, Lavande, j'peux lire la suivante, dis, dis !" pressa Cherise tout en plantant son bocal de cornichons sous le nez de la jeune fille, comme si cela pouvait servir de monnaie d'échange... Mais en fait, elle n'attendit pas de voir si Lavande trouvait le pacte équitable, et se pencha sur le journal pour lire la deuxième question. "C'est samedi, vous : A) Profitez du temps pour faire tout ce que Dumbledore aurait dû faire pendant la semaine. B) Profitez du temps pour aller passer un petit bonjour à Madame Rosmerta. C) Profitez du temps pour aller passer un petit bonjour à vos amis les gnomes, gobelins et autres farfadets. D) Profitez du temps pour aller acheter une nouvelle cape noire qui fait "pfuiit". (ça va impressionner les élèves) E) Profitez du temps pour faire prendre l'air à vos copains les pipaillons." Cherise marqua une pause, croyant avoir mal lu. "Les pipaillons ? C'est quoi ce truc ? Bon, en tout cas moi je répoooonds... Heuuu... La B, héhé..."

Ha, elle était fière, notre Cherise, hein ! En fait, elle n'avait pas pris vraiment le temps de réfléchir à la question, car après tout, cela signifiait se mettre dans la peau d'un professeur, chose que la petite n'imaginait même pas en rêve ! Mais bon, après tout, peut-être que le Quizz ne marchait que si on donnait des réponses spontanées !

Lavande commençait à se laisser attendrir par ces deux petites première année pleines de vie. Elle trouva mignonne leur façon de s’extasier sur le prénom « Lavande » qui était certes très joli mais qui ne méritait pas forcément autant d’engouement.
Quoi qu’il en soit, la 5ème année laissa échapper un petit gloussement de contentement lorsque Cherise (oui c’est Cherise pas Cerise) leur trouva un point commun de par leurs prénoms. C’était un peu gamin comme façon de raisonner (enfin d’après Lavande XD) mais elle ne put s’empêcher de lui répondre par un regard bienveillant.

« Et ouais, un point commun ! Enfin toi c’est peut-être rouge, mais moi c’est violet donc presque rouge et en plus ça sent trooop bon »

Après avoir fait un clin d’œil à Cherise, l’attention de Lavande se porta un court instant sur le bocal de cornichons qui venait de subir un choc certain lorsque la 1ère année les brandit en l’air. ¤ Pauvres cornichons ¤. Elle les regarda tournoyer dans le bocal, puis lorsque ceux-ci se furent calmés, Lavande approcha sa main du bocal et le tapota du bout des ongles (afin de faire comprendre à Cherise qu’elle aussi en voulait d’autres ).

¤ Trop bon cette saloperie, et presque pas calorique ! ¤

Bref, Cherise ouvrit une nouvelle fois son bocal et une fois leur faim de cornichon rassasiée, les 3 jeunes demoiselles se retournèrent vers le test et commencèrent à donner leurs premières réponses. Lavande lut la première question, et se fut Cherise qui se proposa pour lire la 2ème… Deuxième question qui n’était pas si évidente que ça…
Spontanément Lavande aurait bien répondu la D) (hummm nouvelle cape *bave*) mais elle ne comprenait pas bien l’intérêt d’acheter une cape « qui fait pfuit » et ensuite il fallait dire que la parenthèse avait quelque chose d’un peu inquiétant…

« Mouais, j’aurais bien dit la D, mais bon j’achète pas mes vêtements pour impressionner les autres XD… On va dire la B aussi alors… Hum Bièraubeurre »

Se passant la main dans les cheveux, elle se pencha sur les réponses de la question et attendit sagement qu’Hainoa réponde et lise la question suivante.

« C’est quoi les réponses du test ? On peut être qui comme prof ? »

Son regard biaisant vers les solutions proposées, elle se rendit compte qu’il y avait quelques professeurs sur lesquels elle n’aurait surtout pas voulu tomber (au hasard Rogue). « Yurk, Rogue, quelle horreur ! »

¤ C’est Rogue la réponse de la cape qui fait pfiut ? Trop bizarre XD Rogue qui fait du shopping XD ¤

Si Parvati avait été là, il était évident que les deux filles seraient parties en fou rire. Mais là, Lavande garda ses commentaires pour elle et se contenta d’afficher un sourire amusé tout en se mordant l’intérieur des joues pour ne pas partir en fou rire toute seule .