Les vacances de noel chez Jack

Siegfried descendit à son tour sans rien rater de la scène. Le plus drôle dans cette histoire, c’est que Zack avait rejoint la maison poufsoufle. Mis a part que le symbole des poufsoufle était un blaireau, les membres de cette maison avaient une autre particularité. Le jaune était leur couleur distinctive. Jaune poussin même… Siegfried s’assit à coté de son ami sans rien dire à part bonjours. Trop de vannes en rapport avec le jaune, avec les poussins, avec les poules… Tout ça lui trottait en tête, mais il se retenait de les laisser sortir comme ça. Il n’allait quand même pas se montrer embêtant dès le matin. Et surtout, il attendait un mot de la part de Zack.
En pleine nuit, Siegfried s’était réveillé sur le pas de la porte. Il fixait la nuit sans raison apparente. Juste, avec une envie. L’envie de partir dans l’obscurité, et marcher, marcher loin, loin vers… Vers quoi ? Impossible de le dire… Lorsqu’il avait retrouvé ses esprits, il s’était calmé doucement, et avait cherché une raison à cette crise de somnambulisme. Il y avait toujours une raison, et certainement une raison en rapport avec quelque chose qu’il avait oublié. Et juste avant de retourner dans la maison, il avait réalisé une chose. La direction vers laquelle il se sentait attiré, dans cette direction, c’est par la que se trouvait Chatiel Proudness… Elle était très loin, à des kilomètres mais… Elle se trouvait dans cette direction la… Ca ne pouvait pas être un hasard. Juste avant de retourner se coucher, il avait la conviction que, son contre avec cette femme allait apporter énormément de réponses.

Si il attendait que Jack commence à parler, c’était parce qu’il voulait savoir si on ami avait remarqué son agitation nocturne. Visiblement non. Si c’était le cas, il serait complètement flippé. Il n’aurait pas su tenir la langue. Donc, pour le moment, il fallait garder le secret sur ce genre de choses. Il parlerait plus tard de ses absences, et surtout, de la quantité de connaissances qu’il avait dans la tête sans savoir pourquoi. Des connaissances sur les sortilèges, sur les plantes, et surtout, sur les potions… Une tonne de savoir qu’il avait toujours eu en tête, des connaissances que ne devrait pas avoir un enfant de 8 ans. A 8 ans, il n’avait aucun souvenir, mais des tonnes de savoir. Vu Que jack ne disait rien, Siegfried se dit qu’il pouvait engager la conversation.

Siegfried : « Tu es prêt Jack ? Nous allons devoir partir au plus tôt pour rentrer avant la nuit. Il vaudrait mieux laisser nos baguettes ici. Tu sais, pour ne pas prendre le risque d’utiliser la magie chez les moldus. On va déjà devoir aller fricoter avec une ancienne mangemort, pas la peine de prendre le risque de nous faire taper sur les doigts par le ministère. »

Siegfried regarda autour de lui, vers la mère de jack, puis il chercha son père…

Siegfried : « Et… concernant MC Doyle, si il était au courant de ma sortie, il serait déjà la… On va avoir les mains libres, mon canari…"

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Oh non ! Ce n'était pas vrai ! Il n'avait toujours pas lâché l'affaire du poussin ! En réponse du canari, Jack donna un coup-de-pied sous la table tout en gardant le sourire. Il termina son bol de lait chaud et le reposa sur la table avant de s'essuyer la bouche.

Jack : Je suis bientôt prêt, faut juste que je me change. Ma mère m'a acheté une « très jolie » tenue et elle voulait que je la mette pour aujourd'hui pour sortir. Concernant les baguettes tu as sûrement raison, mais d'un certain côté je me dis que c'est justement parce que c'est une ancienne mangemort qu'il faudrait qu'on est nos baguettes...histoire d'avoir une assurance avec nous..........sinon sur la commode de ma chambre elles seront très bien.

Jack avait le petit regard de Siegfried qui le fixait, il comprenait ainsi que ce dernier n'avait pas l'intention de changer d'avis. Il finit par se lever pour mettre son bol dans l'évier et en repassant près de son ami, il se pencha légèrement pour pouvoir parler à voix basse.

Jack : Et pour McDoyle...dis toi que rien n'est encore joué, ne vendons pas la peau de l'hippogriffe avant de l'avoir tué.

Le jeune garçon finit par monter à l'étage rapidement, il passa en coup de vent dans sa chambre pour déposer sa baguette avant de se changer. Siegfried, qui était désormais dans le salon à l'attendre, avait pu entendre un petit cri d'horreur provenant de l'étage et la voix quelque fluette prouvait qu'il s'agissait bel et bien de Jack qui devait avoir fait la découverte du siècle. Ce dernier finit par redescendre, mais à une allure différente que quand il était monté. Il y avait également une nouveauté chez lui. Pour la première fois, il s'était peigné les cheveux, il avait la raie au milieu et ses cheveux épais étaient rabattus de chaque côté. Concernant sa tenue que sa mère venait de lui offrir, il s'agissait en réalité d'un costume blanc avec un col remonté bleu et une sorte de cravate rouge. Cela avait beau lui allait, il ne semblait pas d'humeur a apprécié et lorsqu'il se planta devant Siegfried ce fut avec un regard assassin.

Jack : Un seul mot, une seule remarque et je te promets que tu vas connaître le véritable sens du mot souffrance.

Jessica avait fait une dernière bise à son poussin et en profita également pour en faire une à Siegfried afin de le mettre de bonne humeur et les deux adolescents finirent par se retrouver enfin sur les marches d'entrée de la maison. Il faisait beau aujourd'hui et une légère brise soufflait, Jack descendit les marches une à une avec lenteur.

Jack : Bien, que notre aventure débute ! Par où on va alors ? C’est toi l’investigateur de cette entreprise, à toi de mener l’expédition...faut dire que c’est toi aussi qui connais l’adresse donc...

Arrivait en bas des marches, Jack se mit à faire des mouvements bizarres. Cela lui faisait bizarre de porter ce genre de vêtements et il se sentait léger, tellement léger qu’il avait peur de s’envoler avec un simple coup de vent. Incorrigible Jack !

[525 mots]

Siegfried avait prit un sac avec lui, mais n’en avait pas révélé le contenu à son ami. Pour le moment, il était trop occupé à se retenir de lui faire une remarque sur son costume.

Siegfried : « Oui, ben… Je ne sais pas si toutes les mères sont comme la tienne, mais je préférerais vraiment découvrir que Chatiel et Hardlex ne faisaient que coucher ensemble. Je crois que je ne supporterais pas tout ce que tu supportes toi. »

Jack poussa un soupir agacé, et les 2 garçons se mirent en route. Le coup des baguettes avait inquiété Jack, mais Siegfried tenta de le rassurer en lui disant que Chatiel Proudness s’était probablement fait retirer sa baguette avant d’être condamnée. Une femme inoffensive en somme. Elle était probablement folle comme le montrait les informations qu’il avait pu glaner sur elle, mais la folie n’avait rien de dangereux sans pouvoirs. Siegfried et Jack prirent le bus, puis le metro, et à nouveau le bus, et au bout de plusieurs heures, ils arrivèrent de l’autre coté de la région.

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Monastère de Burigeye
Angleterre
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Le monastère de Burigeye se trouvait dans la campagne reculée de Londres. Un mur d’enceinte préservait le cloître intérieur, et la chapelle. Chatiel avait vécu dans la région durant son enfance, puis elle avait rejoint Poudlard, avait été baladée ente plusieurs familles d’accueils après la mort de sa mère, et elle était revenue ici après son arrestation du temps ou elle était parmi les mangemort.

Siegfried : « Voila le monastère de Burigeye mon ami. Ici, il n’y a que des femmes baba cool végétariennes shootées aux plantes et à l’eau bénie. C’est là dedans que Chatiel a souhaité finir sa vie. Faut croire qu’entendre des voix qui n’existent pas et croire en Dieu, c’est la même chose. En fait, elle s’est choisie sa propre prison. C’est toujours mieux qu’Azkaban. »

Siegfried déposa son sac a terre, et, tandis que Jack réalisait qu’il ne s’agissait pas d’une blague, il sorti deux robes de none taille réduite. A la taille des 2 jeunes garçons quoi.

Siegfried : « Alors voila, en fait… Euh... Bon, je sais que niveau vestimentaire, tu est déjà mal barré, mais là, ce que je te demande, c’est de mettre cette robe. Je les ai cousu moi-même… J’y ai mis de grandes capuches pour qu’on ne voie pas nos visages. J’ai vérifié, il y a des jeunes filles qui prononcent leurs vœux la devant. On aura qu’à se faire passer pour de jeunes bonnes soeurs et… Euh… Jack ? Jack, tu… Tu es with me ? »

Apparemment, l’idée même de se déguiser en filles avait achevé de détruire la résistance émotionnelle du pauvre poufsoufle. Rien ne lui était épargné.

Siegfried : « Ecoute Jack, on est petits, on a la voix fluette, on est mince, on aura aucun mal à se faire passer pour des filles. Je te demande pas de faire une virée dans les douches communes, mais on ne laisse entrer que les femmes la dedans. Alors… Dis toi au moins qu’avec ça, tu ressemblera plus a un corbeau qu’a un poussin. »

Siegfried avait déjà revêtu sa Robe qui descendait jusqu’aux pied, et cachait parfaitement son visage. Il tendait la seconde Robe à son ami.

Siegfried : « Aller Sœur Jacket, habillez vous, regardez moi, je suis parfaite. Avec ça, on nous laissera rentrer sans problème. »

Des vacances inoubliables, vraiment…

560 environt

Cela ne faisait que quelques mois qu'il était entré à Poudlard, école prestigieuse où il devait apprendre de nouvelles choses. Cela ne faisait quelques mois qu'il était réellement entré dans le monde de la magie et voilà se résumait sa situation jusqu'à maintenant : un pari bidon qui c'était transformé en un double pari bidon où il risquait même de devenir esclave, des moqueries, des baffes, des cris, des pleurs, des centaures dangereux tueurs de petits enfants, des râteaux, des baisers, des envolés sauvages sur un balai, un Vif d'Or, des acclamations, des félicitations, des reproches, des poussins jaunes canaris, des costumes avec chaussures trop serrés qui faisaient mal, une danse, des rencontres inattendus au détour d'un couloir à la recherche d'un trésor, des hiboux pas chouettes et encore pleins d'autres choses. Oh oui, il en avait vécu des choses pour un petit gars de 11 ans, il ne pouvait pas dire le contraire, personne ne pouvait le dire d'ailleurs ! Il pouvait même se demander si les garçons de son âge en avaient vécu autant sur une si courte période, car pour lui c'était un nouveau record qu'il était en train de battre et cela n'était pas fini. Oh non, tout cela n'avait été qu'un prélude. Voilà que maintenant Siegfried lui demandait d'enfiler une robe de none afin de pénétrer dans un lieu saint pour les moldus le tout déguisait en femme. Il venait de gagner le pompon. Sur le moment il hésitait entre fondre en larme devant la réflexion qu'il se faisait de sa vie depuis son entrée à Poudlard ou bien justement crier à l'injustice et au ras le bol, car il en avait un peu assez. Cela se termina par un simple soupir en réalité, il ne pouvait rien faire d'autre que de constater qu'il allait aider son ami et que pour cela il allait se déguiser en none.

Jack : Souviens toi de ce jour, Siegfried. Souviens toi bien de ce moment, car un jour prochain je te le ferai payer et tu ne pourras pas y échapper, car je te rappellerai ce que je m'apprête à faire pour toi !

Jack enleva sa veste avant de la fourrer dans le sac de Siegfried, soudainement il la regrettait, après tout son costume n'était pas si mal. Il enfila avec regret et horreur son costume de none avant de regarder son ami qui était dans un habit identique. Etait-ce ses nerfs qui venaient de lâcher ? Sûrement, en tout cas le jeune garçon éclata de rire, il riait à en pleurer.

Jack : Je dois avouer que tu es plutôt mignonne dans ta robe, dommage qu'on ne vois pas un peu plus tes formes.

Le jeune Poufsouffle finit par tenter de retrouver son calme tout en essuyant ses yeux, ce qui se révéla être difficile. Au bout de quelques minutes il finit par toussoter afin de montrer qu’il était désormais prêt à pénétrer dans le monastère. Et dire qu’il y avait à peine 5 minutes il était prêt à tout casser autour de lui pour cette obligation alors que maintenant il en riait. Sacré Jack ! Il enfilait enfin sa capuche afin de cacher son visage dessous alors qu’il se dirigeait, avec Siegfried, vers le monastère afin de pénétrer à l’intérieur.

Jack : Bien, on ne se sépare pas, je n’ai pas envie de me retrouver tout seul ou bien en trop « bonne » compagnie. En plus de ça, si on se fait chopper, elles vont toutes nous massacrés ! As-tu au moins une idée de comment on va la trouver au moins une fois dedans ?

Toujours à râler, toujours à poser des questions, à croire qu’il ne savait rien faire d’autre que ça. Il le reconnaissait lui-même que son comportement était embêtant dans ces moments-là, mais quand la panique arrivait il ne pouvait rien faire d’autre que de paniquer.

[646 mots]

Siegfried : « T’en fait pas, je te revaudrait ça sur le terrain de quiditch, j’éviterais de te balancer le cognards… Pas trop souvent en tout cas. Si tu es capable de te couvrir d’humiliation avec moi comme ça, je te dois bien le respect… On aura chacun un secret pour faire pression sur l’autre comme ça^^ »

Par contre, Jack avait mi le doigt sur une faille dans les plans de Siegfried. Une faille dont il avait confiance, comment trouver Chatiel… Il ne pouvait pas trop se balader partout en demandant à trouver « sœur Proudness »…

Siegfried : « Euh... Ecoute Jack euh… Concernant Chatiel, euh… Je ne sais pas a quoi elle ressemble… Je n’ai trouvé aucune photo, aucune description… C’était une fille très discrète… Alors euh… On va devoir y aller au feeling… On ne peut pas trop demander aux sœurs, elles se rendront bien compte qu’elles ne connaissent pas nos voix. »

Sans lui laisser le temps de contester, Siegfried entraîna son ami avers l’entrée du monastère. Ils devaient marcher cool, l’air décontractés, et bibliquement correctes. L’entré était ouverte, mais gardées par 2 sœurs. Lorsque Jack Et Siegfried passèrent devant elles, le visage caché par leur capuche, elles les laissèrent rentrer sans faire d’histoires, en les prenant certainement pour de jeunes consacrées. Mais après quelques mètres, une des gardiennes les interpella.

None : « Ma sœur ! Ma sœur ? »
Siegfried : « Et mince… On s’est fait gaulé. »
None : « Vous 2 attendez, vous avez fait tombé ça. »

La None tenait dans sa main l’article de journal parlant de l’arrestation de Evan Hardlex. Siegfried avait du le faire tomber en se changeant. Il se concentra pour se donner la voix la plus aigue possible. Alors qu’il avait déjà la voix fluette…

Siegfried : « Et mince… Euh… Ouiiiiii, oui ma sœur, merci beaucoup, comme je suis maladroite… »
None : « Oh, Comme vous avez de belles main mon enfant. Elles sont tellement féminines, c’est un dont que dieu vous a fait la. »
Siegfried : « Euh… Oui oui, je sais… Vous êtes trop bonne ma sœur… »

Ses mains… Elles étaient tellement effilées, et délicates… Ca n’était pas des mains de garçon. Siegfried maudissait son physique si androgyne, et le chérissait à la fois. Tant qu’il ne manifestait que peu de signes de virilité, ça voulait dire qu’il restait un enfant. Il récupéra rapidement le bout de papier, et s’éloigna accompagné de Jack. Les sœurs allaient et venaient dans le cloître intérieur, tout était calme, mais maintenant, qu’il était là, il ne savait pas vraiment comment s’y prendre. Il voulait une entrevue privée avec Chatiel, mais comment la reconnaître…

Siegfried : « Euh … Pas de commentaire sur mes mains et ma voix, et… au sujet de la bonne sœur... Et eux… Au sujet de Chatiel… Je ne sais pas… Ce qu’on sait, c’est qu’elle a la trentaine, quelle est religieuse, et qu’elle est folle… Moi j’opterais pour la chapelle… »

Oui, si elle était fanatique au point que disaient les documents… Elle devait passer toute sa vie là bas…

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Ainsi donc ils partaient à l’aveuglette et le plan de Siegfried était...humm...comment dire...en résumé, un résumé très succinct, mais qui avait la particularité d’être très clair et perspicace, un peu comme si quelqu’un perçait une porte avant de la casser...quoi ? J’ai déjà fait ce jeu de mots ? Flûte de pan ! Bon, en gros, son plan il était foireux, bidon, naze, pas préparé, pas construit, pas bien, pas prêt ! Mais il n’y avait qu’eux qui pouvaient faire ce genre de choses et c’était plutôt pas mal. Hein ? Non, pas Plutot le chien, mais « plutôt » l’adverbe ! Celle-là je vous l’avais pas encore faite, vous voilà bien vernis désormais ! Mais revenons en plutôt (encore lui !) à nos deux protagonistes qui se dirigeaient vers l’entrée du monastère. Jack n’était pas très content du « marché » de Siegfried, c’était une idée foireuse (le jour où Siegfried aura une idée qui n’est pas foireuse, le monde ne comptera plus de sorciers) comme à son habitude où le jeune Poufsouffle se faisait avoir, mais ce dernier n’avait pas dit son dernier mot...compris Jean-Pierre ? Bien.

Le binôme finit par traverser le portail et lorsque l’une des deux gardiennes les interpella, Jack fut sur le point de dénoncer son ami pour tous les méfaits accomplis en ce jour. Il allait pouvoir leur avouer qu’il était sous le sortilège de l’Imperium...ah non, il ne pouvait pas. D’une part parce que Siegfried n’était pas encore assez doué en magie pour ça et d’autre part parce que ces bonnes sœurs étaient des moldues. Fort heureusement pour lui, la gardienne voulait rendre le bout de papier qui venait de tomber, mais la mission faillit capoter lors du compliment sur les mains du jeune Serpentard. Jack s’était mordu les lèvres pour se retenir de rire, voilà qu’en plus de cela il utilisait une voix encore plus fluette. S’en était trop pour le jeune Poufsouffle, désormais il allait avoir de quoi se moquer de son ami pour des années et des années, être un poussin n’était pas si dérangeant que ça finalement. Ils finirent par reprendre leur route avec une démarche un peu plus lente.

Jack : La chapelle est droit devant nous, on peut toujours tenter, mais mon intuition me dit qu’on ne trouvera rien. Par contre, il faudra revoir notre accord, car il me semble que j’ai soudainement plus de moyens de pression, pas vrai mon chou. Ou ma puce ? C’est au choix, les deux te vont bien....avec tes mains si féminines.

Jack avait bien appuyé sur la fin de sa phrase afin de faire enrager Siegfied sauf que celui-ci ne pouvait rien faire tant qu’ils étaient dans l’enceinte du monastère. Il n’était pas si bête que ça le petit Jack, il était même bien plus malin qu’on ne pouvait le penser.

Jack : Par contre, si on ne la trouve pas à l’intérieur....Alain Terrieur, là-bas, c’est Alain Terrieur. Non, je déconne, c’était un jeu de mots. Mais si elle n’est pas à l’intérieur de la chapelle, le mieux sera de se séparer pour la retrouver.

[516 mots]

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TOUT COMPTE

Siegfried : « Oh oui, se séparer bien sure, comme ça on ferra beaucoup plus de dégât, oui, très bonne idée. Ben quoi ?! Il est déjà foireux ce plan je sais bien, mais j’ai pas eu des masses de temps figure toi. Je devais déjà trouver comment obtenir une autorisation de sortie falsifiée, retrouver la trace de Miss Proudness, alors oui, les détails sur place, je les ai négligés, je pensais improviser. »

Et si Chatiel avait quitté le monastère ? Apres tout, la lettre qu’il avait trouvé datait d’il y avait 4 ans à présent. Siegfried préféra ne pas envisager cette possibilité. Jack le tuerait si c’était le cas… Tous ces risques pour rien. Un regard à droite, un regard à gauche… Personne ne les regardait… Siegfried voulait aussi faire une dernière mise au point.

Siegfried : « Et tu vois ces mains ? Ces mains parfaites dont tu viens de te moquer. Tu n’imagines même pas le nombre de nana qui rêverait d’être caressées par ces mains à la peau de brebis. Tu ne peux même pas imaginer le début du commencement de l’ombre de tout le doigté qui se cache dans ces mains. Je peux forcer une serrure sans faire de bruit, et en claquant des doigts tellement elles sont agiles ces mains. Est-ce que tu imagines le trésor que tu as devant tes yeux. Les filles se battraient pour que mes mains s’occupent d’elles. »
Jack : « Siegfried, euh… Je croyais que tu n’avais pas de copine. »
Siegfried : « Oui ! Parce que je le veux bien ! Mais si je voulais, j’aurais aucun mal à en trouver une ! Rien que grâce a mes mains ! »

Délire passager ? Reflux d’hormones ? Grosse fatigue de l’écrivain ? (ça joue aussi XD) Siegfried avait complètement divagué sur ses mains. Sa démonstration stupide avait eu surtout un but bien précis, amuser Jack et détourner son attention de ses craintes vis-à-vis de ce qui le attendait. Siegfried avait bien senti que son ami sentait que leur expédition allait tourner au vinaigre, il fallait lui faire oublier ses hésitations.

Siegfried : « Bon, quand on aura fini de parler de mains, on pourra peut être commencer à… »

Un groupe de religieuses passa à l’autre bout de la petite cour. L’une d’entre elles se détacha du groupe, et se dirigeât vers la chapelle. Et là, la conscience de Siegfried bascula. Il chancela, et du s’appuyer sur son ami pour ne pas tomber. Sa tête le fit souffrir comme jamais, il senti sa brûlure saigner.
Et ce fut le trou noir, puis la lumière. Il était dans un laboratoire, et une femme s’affairait a mélanger plusieurs produis magiques ensembles. Elle avait les cheveux blonds, et les yeux verts/or…
A nouveau le noir, puis la lumière, la même femme apparue, elle était couchée avec lui, en le tenant dans ses bras.
A nouveau le noir, puis la lumière… Le phénomène se reproduit de nombreuses fois, a chaque fois, la même femme, et une scène d’intimité avec elle. Des scènes que Siegfried avait oublié, et qui venaient l’assaillir à présent. Jamais sa mémoire perdu ne lui était apparue aussi clairement. Il cru que l’expérience dura des heures, des heures durant lesquelles il voyait cette femme, et un nom… Chatiel Proudness…
Lorsqu’il revint a lui, Jack le soutenait, seulement quelques secondes s’étaient écoulée… Cherchant tant bien que mal a retrouver son équilibre, Siegfried fixa la None qui rentrait dans la chapelle… Il n’avait pas vu son visage mais il était certain de lui.

Siegfried : « Ca va, ça va… Je vais bien Jack… C’est elle la… J’en suis sure… Me demande pas comment je peux en être aussi sure mais… Je sais que c’est elle… J’ai eu un flash… »

Le flash n’expliquait pas tout. Déjà, pourquoi un flash ici et maintenant ? Et dans ce flash, il avait juste vu un visage avec des formes, de la a faire le rapprochement avec un corps caché sous une robe et une capuche… Pourtant… Siegfried ressentait une certitude profonde… Chatiel Proudness venait de rentrer dans la chapelle, à quelques mètres de lui… Chatiel Proudness, et toutes les réponses qu’elle portait en elle…

Quel curieux personnage ! Vraiment étrange ce Siegfried. C'était le seul type que Jack connaissait et qui avait toujours en tête une idée foireuse qui allait les mener à leur perte, le seul qui pouvait se vanter de ses mains si féminines, d'ailleurs la façon dont il en parlait faisait peur et cela laissait sous-entendre certaines choses, de son look androgyne, le seul également qui avait des nausées soudaine qui lui faisait perdre la tête. Heureusement que le jeune Poufsouffle était agile (après tout ce n'est pas un attrapeur pour rien, lui aussi il sait faire des choses particulières avec ses mains), il réussit à rattraper son ami avant que celui-ci ne s'écroule sur le sol. Il l'avait maintenu d'une façon particulière afin qu'il reste droit, il ne voulait pas que qui ce soit se ramène en demandant ce qui n'allait pas. En plus de cela, le Serpentard était loin d'être une plume, sa silhouette était trompeuse comme pour les filles...argh, ce n'était pas le moment de chercher des blagues pour rigoler. Au bout de quelques secondes, Siegfried se réveilla enfin et retrouva son équilibre libérant ainsi le jeune Jack de son poids.

* Piouf ! Eh ben, y en a qui cache leur jeu.... *

Voilà que désormais il affirmait avoir eu un flash et qu'il s'agissait bien de la none qui venait de rentrer dans la chapelle, ou plutôt l'inverse pour faire dans l'ordre. D'ailleurs, pendant ce temps au Mexique, dans une petite ville loin de Mexico, Pedro et Alejendro jouaient du bilboquet en plein milieu de la nuit (le décalage horaire...fallait pas l'oublier) sans que personne n'en sache quelque chose. Ils discutaient de la jeune Isabella dont Almonio était amoureux et qui était le voisin de Juanita qui était la concierge de Sanchez, ce dernier était le cousin de Bob qui s'appelait en réalité De Lavega, mais il avait changé de nom en allant aux Etat-Unis afin de faire du commerce de bananes. D'ailleurs ces bananes venaient directement d'Afrique, là où habitait Tymothy...un mec qui n'avait rien à voir avec cette histoire. Mais revenons-en à nos hippogriffes. Jack observait attentivement la none qui venait de pénétrer dans la chapelle avant de se tourner vers son ami.

Jack : Tu es sûr ? Certain ? C'est ton dernier mot ? Je te fais confiance sur ce coup-là, mais il faudra que tu m'expliques tes flashs...des fois tu me fais peur quand même.

Quand il faut y aller faut y aller. Jack se dirigea alors le monastère avec Siegfried, il avait cette drôle d'appréhension au creux de son ventre et qui lui disait « attention, il va se passer des choses », car oui, mesdames, mesdemoiselles et messieurs, Jack est le seul homme qui peut discuter avec son ventre. Vous ne rêvez pas ! Ils finirent enfin par arriver devant la porte de la chapelle et ce fut à leur tour de l'ouvrir afin de pénétrer à l'intérieur. Ils allaient enfin rencontrer Chatiel Proudness...du moins, le jeune garçon l'espérait.

Une fois entrés dans la chapelle, Jack et Siegfried analysèrent la situation. Les bonnes sœurs avaient beau se consacrer à Dieu, la chapelle était vide. Il faut croire qu’au plein milieu de l’aprèm midi, toutes ces femmes avaient d’autres choses à faire que de prier. C’était compréhensible en fait. Il s’agissait d’une communauté, elles avaient besoin de s’acquitter de certaines taches basiques comme la cuisine, ou le ménage. Mais le résultat était là, Chatiel était seule dans cette chapelle. Elle était a genoux, devant l’autel, tête baissée, tenant sa bible contre elle, visiblement, elle était en communication directe avec Dieu.
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Jack aida Siegfried à bloquer la porte d’entrée en fermant les loquets, et ils avancèrent calmement vers l’ancienne mangemort. Toujours à visages cachés, ils s’agenouillèrent à coté d’elle, comme si ils allaient l’accompagner dans sa prière. Siegfried pu alors apercevoir une partie de sa face. Elle avait le visage fermé, mais fin, elle était blonde, et portait des lunettes. Pour l’instant, elle avait les yeux clos, mais Siegfried savait déjà que ses paupières cachaient des yeux vert/or. Il l’avait vu dans ses visions. C’était bien elle. Siegfried prit son courage à deux mains, et sans dévoiler son propre visage, il lui adressa la parole.

Siegfried : « Euh… Miss Chatiel ? »

La femme ne lui répondit pas. L’avait elle entendu ? S’était elle endormit en priant ? Siegfried lança un regard inquiet à son ami, et il relança sa tentative de prise de contacte.

Siegfried : « Euh… Miss Chatiel Proudness… Vous m’entendez ? Je m’appelle Siegfried Léthé. Je vous en prie, ne vous mettez pas en colère, mon ami et moi nous nous avons pénétré votre couvent sans permission, c’est pas bien, mais il y avait des choses que je devais absolument vous demander. Ca vous concerne vous, moi, et Evan Hardlex. »

Là, Chatiel ouvrit les yeux très calmement, révélant les yeux vert/or que Siegfried avait devinés. Elle fixait toujours l’autel, et s’adressa à lui avec une voix pleine de tristesse.

Chatiel : « Evan… Evan… Il y a bien longtemps que je n’ai pas entendu son nom… Evan Hardlex… Si dieux est la lumière de cet univers, Evan était le soleil projetant cette lumière pour moi. Depuis qu’il m’a été enlevé, je vis dans l’ombre de ce que nous étions. »
Siegfried : « Euh… Purée Jack, elle est complètement atteinte… Miss Chatiel, écoutez moi, j’ai besoin de savoir, Evan avait il de la famille, un très jeune frère, un fils ? Vous étiez sa maîtresse. »
Chatiel : « J’étais sa femme. Evan n’avait pas d’autre famille que moi. Il était fils unique, ses parents étaient morts depuis longtemps, et il n’avait pas d’enfant, si il en avait eu, je le saurais, parce que c’est avec moi qu’il en aurait eu. »

La déception était à la hauteur des espoirs que Siegfried avait fondés. L’option Chatiel était une voie sans issue. Elle ne savait rien ! Sacré nom de Dieu (oui, je sais, c’est pécher). Et voila qu’elle s’était replongée dans sa contemplation. Une fois de plus, Siegfried lança un regard désespéré à son ami, et, cédant à l’émotion, il rabattit sa capuche, révélant sont visage, se releva, et força Chatiel à le regarder.

Siegfried : « Regardez moi Miss Chatiel, je sais que j’ai un lien avec Evan Hardlex. Je lui ressemble en plus jeune, et j’ai sa baguette. Vous savez forcement quelque chose, vous vous êtes trompé, il avait bien un cousin, ou alors un... »
Chatiel : « EVAN ! »

Les yeux se Chatiel se révulsèrent, elle ouvrit les bras, et serra Siegfried au niveau de la taille. Elle le serrait si fort, comme si elle avait peur de le perdre. Siegfried debout, elle à genoux, on aurait pu croire qu’elle implorait son messie.

Chatiel : « Beatus vir qui suffert tentationem, quoniam cum probatus fuerit, accipiet coronam vitae. Tu vois Hardlex, j’ai enduré la tentation pendant 4 ans, et tu reviens vers moi désormais, tu es ma couronne de vie. Oh, Evan, ne me laisse plus jamais seule. »
Siegfried : « Euh… Je sais que je lui ressemble mais… Euh… Oh ça suffit, Jack, aide moi à la faire lâcher prise. Elle est complètement tarée, on se tire d’ici, c’était une mauvaise idée de venir. »

La colère suivait la déception chez Siegfried.

Il faisait nuit, il faisait froid et la neige tombait à gros flocons sur le sol déjà enneigé de Moscou. Dimitriv Shokolov relevait son col pour mieux se protéger. Il traversait la place rouge de manière rapide afin d'échapper à ses poursuivants. Au fond il regrettait désormais d'avoir cherché à savoir qui se trouvait derrière le meurtre de son meilleur ami, mais il n'avait pas le choix, il fallait qu'il venge sa mort. Mais allait-il survivre à ses poursuivants ? D'ailleurs, qui étaient-ils ces fameux poursuivants que la société secrète avait envoyé afin de traquer et de tuer Shokolov ? Tant de questions...et aucunes réponses, car ce topic ne raconte pas son histoire ! Non, il conte l'histoire de deux jeunes garçons qui...se retrouvèrent soudainement dans la mouise dans un monastère remplis de femmes, enfin de nones, et tout cela à cause d'une histoire toute bête trop stéréotypé à la Jason Bourne sans histoire d'agents secrets (ou presque) où le héros est un méchant maniaquo-déprésive-skyzotopathe accompagné d'un jeune boulet complexé par une anomalie arithmétique, le tout argumenté par un narrateur complètement bidon qui sort tout juste de 13 ans de chômage ! Mais revenons-en plutôt à eux, au moment crucial ou tout bascula. Jack avait attrapé Chatiel afin de la faire lâcher prise.

Cette femme était tarée, cinglée, dérangée, il lui manquée une case et encore plein d'autres métaphores de ce genre qui collait bien au personnage. Jack avait préféré laisser Siegfried parler, mais ce n'était pas l'envie qui lui manqué de prendre part à la conversation. Néanmoins, Jack avait écouté avec attention l'ancienne mangemort, il s'était même répété plusieurs dans sa tête cette phrase étrange et mystérieux qu'elle avait prononcé et qui n'avait aucun sens pour le jeune garçon. Mais la situation était devenue critique, voilà qu'elle s'accrochait à Siegfried de toutes ses forces, elle s'était mise à le confondre avec Evan Hardlex. Jack avait beau tenter de tirer sur les bras de Chatiel, elle ne voulait toujours pas lâcher prise. Ils avaient beau se mettre à deux, ils n'y arrivaient toujours pas. Siegfried finit par tomber à la renverse entraînant avec lui la femme et son ami. Jack s'était relevé rapidement en s'appuyant sur Chatiel au niveau des hanches alors que celle-ci avait la tête près du bassin du jeune Serpentard, d'ailleurs la capuche des jeunes garçons avait fini revenir en arrière après leurs efforts. Jack s'était remis à tirer de toutes ses forces alors que Siegfried poussait la tête de l'ancienne mangemort qui désormais criait le nom de son mari défunt.

Soudainement, une petite porte dérobée à l'intérieur de la chapelle s'ouvrit et une none pénétra à l'intérieur afin de connaître l'origine de tout ce vacarme. Elle resta choquée face à la scène obscène qui se tenait sous les yeux et les trois protagonistes de ce quiproquo tournèrent leur tête vers cette bonne soeur.

Chatiel : Il est revenu, ma soeur !!
Siegfried et Jack : Ce n'est pas ce que vous croyez, ma soeur !!

Trop tard, un cri suraigu s'échappa de la bouche de la bonne soeur qui appelait les autres femmes du monastère à l'aide. C'était mauvais signe, un très mauvais signe, mais le pire dans cette situation c'était le fait que Jack n'était pas surprit. Pourquoi s'était-il douté que quelque chose allait mal se passer ? Sûrement parce que c'était un plan foireux.

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