| Élizabeth | « Juliette… »
Gné ? Qu’est-ce qu’il y avait ? Ouvrant péniblement les yeux, Juliette regarda sa meilleure amie avec un air endormi. Bah oui, il était près de deux heures du matin, alors la petite Horuni c’était endormie depuis un petit paquet heures. Malgré le fait qu’elle ait quitté Poudlard, elle n’avait pas perdu ses habitudes de sommeil, loin de là. Donc bon, les yeux toujours morts de fatigue, Juu’ se leva de son banc et fit face à ses amies, toutes aussi fatiguées qu’elles.
| Juliette | « Qu’est-ce qui ce passe ? Pourquoi est-ce que tu m’as réveillée, Éli’ ? »
| Élizabeth | « Ma mère m’a dit que le déjeuner allait être servit dans quelques instants, c’est pour ça que je vous ai toutes réveillées, afin que vous puissiez êtres apte à déjeuner, pour être en forme en Alberta. »
| Camille | « On est où exactement, en ce moment ? » Demanda Camille, les yeux dans la graisse de bines.
| Anastasie | « À voir dehors, je dirais qu’on est en Saskatchewan. Ce ne sont que des plaines à perte de vue, mais c’est magnifique. »
D’un seul coup, les quatre demoiselles se tournèrent vers la fenêtre et pendant au moins cinq bonnes minutes, aucune d’entres elles ne prononça un mot. Elles regardaient toutes dehors, attendant d’être surprise ou encore plus émerveillée qu’elles ne l’étaient déjà. Enfin. Le paysage, bien que le train roulait en pleine nuit, était sublime. Les étoiles recouvraient encore le ciel, et les plaines étaient en quelque sorte illuminée par la lumière de la lune et de ces petites boules blanches magiques. C’était vraiment très beau à voir, je vous l’assure.
Au bout d’un petit moment, Juliette entendit un chariot avancer. Elle fit signe à ses amies de se redresser parce qu’elle pensait que c’était le déjeuner. En effet, elle n’avait pas tort, c’était bien le déjeuner. Il était servit tôt, mais c’était ça ou rien. Alors bon, il n’était pas question de chialer, parce que le petit ventre de la bleue et bronze criait de faim. Elle voulait manger quelque chose, peu importe ce que c’était.
La dame qui travaillait dans le train leur déposa des petits contenants. En les ouvrants, les quatre demoiselles sentirent leurs papilles s’exciter. Quand on dit que la nourriture d’avion n’est pas comparable à celle de train, c’est bien vrai. Devant la jeune miss Horuni se trouvait des crêpes aux fruits, ainsi que des patates, des saucisses, du bacon, des œufs et des patates. Comme breuvage il y avait un gros jus d’orange. Sans même lancer un « bon appétit » à ses copines, la brunette commença à manger. Bientôt, ce fut la même chose pour tous les autres passagers du train.
Le temps passa, et le déjeuner fut terminé. La même dame qui était venue leur distribuer vint alors ramasser les cabarets pour la plupart vides avant de les laisser. Toutes les filles ne se rendormirent pas, trop excitées d’arriver enfin en Alberta. Elles sautèrent de joie en voyant une affichette passée super vite qui inscrivait « Welcome In Alberta ». Anastasie était la moins excitée, parce qu’elle y avait déjà été. Toutefois, Élizabeth, Camille et Juliette étaient incontrôlables. Elles parlaient sans cesse de ce qu’elles allaient faire rendues à l’Hôtel. Avant de prendre les pistes elles allaient bien sur s’installer dans leur chambre. Alicia avait dit à Juliette que toutes ses amies était dans sa chambre, parce qu’elle avait loué une suite au lieu de payer deux chambres. Ainsi donc Anastasie, Camille, Élizabeth et Juliette avait deux lits « King » pour elles, un mini frigo, une immense salle de bain, un salon avec une télévision et une terrasse qui donnait droit sur le Lac Louise. Juste à y penser, c’était tout simplement un rêve pour Juliette.
Aussi son corps figea lorsque le train s’arrêta, deux heures plus tard. Elle était rendue, son rêve prenait vie.
{ 659 Mots }