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 S'il n'y avait que nous sur terre... [PV]

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Ξ Sujet: S'il n'y avait que nous sur terre... [PV]   S'il n'y avait que nous sur terre... [PV] EmptyMer 5 Mar - 21:25

Elle avait donné rendez-vous à son cousin un peu comme à chaque fois, pour ne rien dire, et baver sur toutes les pimbêches et tous les m’a tu vu du campus. Vraiment, Lydia n’aurait pas été dépaysée dans une fac Moldue, mais il avait fallu qu’elle soit sorcière. Qu’à cela ne tienne, elle bougonnerait des sorts, transformerait les premières années en calculette à coup de sort de furoncles bien placés, et ricanerait sous cape tout la sainte journée… Une histoire d’adaptation, de sélection naturelle, voyez-vous ?
Si la blablatages malsains passaient sport olympiques, pour sûr que Lydia remporterait tous les ans la médaille d’or de toutes la catégories… Et lorsqu’elle est avec Adam, n’en parlons pas !

Ou plutôt si, parlons-en ! Elle baillait à s’en décrocher la mâchoire à cet instant, fixant avec lassitude un groupe de filles un peu plus loin. Peu importait leur maison en plus, Lydia trouva la première particulièrement niaise avec ses bouclettes à l’anglaise… D’un ringard absurde, même. La seconde semblait avoir un rire bien assez fin pour surpasser les décibels d’une locomotive en marche, et la troisième… Lydia se contenta de soupirer et de prier pour elle que le bon dieu n’ouvre pas les portes du paradis que pour les belles filles de la planète (dont elle faisait bien entendu partie, elle, Lydia Sallers, c’est évident !)

Bref, sur ces charmantes pensées et occupations, Lydia se demanda comment Adam pourrait accueillir la nouvelle qu’elle s’apprêtait à lui révéler.
Figurez-vous qu’un peu plus tôt, la demoiselle vert et argent avait été à la bibliothèque pour son devoir de potion. Il va de soi que le devoir de potion était maintenant fini, qu’elle y avait passé bien assez de son précieux temps, et que si Adam le voulait, il était dans son sac. Mais ce n’est pas la nouvelle intéressante du jour, non ! Loin de là !

Lydia, à la biliothèque avait rencontré Cherise Rowle, leur cousine, du même âge que son petit frère (peut-être un jour recevrait-elle la lettre qui lui confirmerait qu’il était adopté d’ailleurs… Elle l’attendait, celle-là !) Elle était toujours aussi ahurie, d’après ce que Lydia avait pu voir en lui faisant son devoir de Métamorphose (elle était trop bonne ! Une quatrième année, faire les devoirs d’une première année ? Voyons, où va le monde ?!) Elle avait même atterrit à Gryffondor, pour couronner le tout ! Cela semblait quand même relever du comble de l’incroyable, cette petite sotte avait quand même réussi à s’attifer de telle sorte que même Hermione Granger à coté semblait reine de beauté.

Alors qu’elle soupirait une énième fois d’ennui, Lydia aperçu son cousin adoré de loin. Elle lui décrocha un sourire charmeur et se leva pour aller lui sauter dessus, à la manière des minettes de cabarets. Passant ses bras autour de son cou, elle avait l’habitude de jouer avec une mèche, à l’entortiller autour d’un doigt. Ca devait l’énerver lui, mais elle, ça l’amusait grandement.
« Ca fait des heures que je t’attends ! » Minauda-t-elle. Un bonjour à la Lydia quoi, avec une voix qui marquait bien la liaison sur les mots « des heures » voire même allongeait le deuxième pour bien faire sentir qu’elles avaient été longues, ces fameuses heures !
Elle colla sa joue à la sienne et lui murmura à l’oreille : « J’ai tellement de choses à t’apprendre, aujourd’hui !»
Elle desserra son emprise sur le jeune homme, le laissant un peu respirer, jeta un dernière regard désespéré aux trois jeunes filles plus loin (un de ces regard qui lui faisait perdre toute envie de sourire) et se rassit sur son banc. Elle tapotta la place à coté d’elle, à l’attention d’Adam, son premier homme à elle (Ndla : ‘Tention, elle mord en plus ! Oo) et son sourire charmant de tout à l’heure se mua en quelque chose de bien plus reptilien. Bien plus « Serpentard » dans l’âme.
« Tu ne devineras jamais qui j’ai croisé tout à l’heure à la bibliothèque, pendant que je faisais ce stupide devoir de potion ! Mais essayes, si tu trouves, j’aurais un gage »

[ six cent quatre-vingt quatre mots ]
[ Pv pour le cousinou d'amûr de Lydia Smile ]

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Ξ Sujet: Re: S'il n'y avait que nous sur terre... [PV]   S'il n'y avait que nous sur terre... [PV] EmptyJeu 6 Mar - 19:39

Rendez vous avec Lydia. Génial.

Se levant lentement du fauteuil dans lequel il s’était installé pour lire, Adam se passa une main dans les cheveux, d’un geste rapide, pour les ébouriffer. Il n’avait jamais aimé se coiffer avec des tonnes de gel ou de laque, et préférait garder sa tignasse un peu « rebelle ». Même si, avec le peu de cheveux qu’il avait, celle-ci se mettait en place toute seule. Tapotant de ses longs doigts fins, la couverture du livre qu’il était en train de lire, le jeune Serpentard regarda sa montre à cadran. Déjà l’heure…
Il remonta très rapidement dans son dortoir, pour poser son ouvrage, et redescendit dans sa salle commune, avant de passer le passage. Les mains dans les poches, l’air toujours inexpressif, notre quatrième année grimpa les escaliers qui menaient du sous-sol jusqu’au hall, puis sortit du château, toujours avec sa démarche lente. Il n’était pas pressé : de toute manière, il savait que Lydia arriverait un petit peu avant elle. Elle l’attendrait sagement en regardant les gens qu’il y avait autour, c’était une quasi-certitude. Il n’était pas du genre à prendre le train en marche. Et puis après tout, ce n’était pas grave, elle ne lui en voudrait pas.

Bien peu soucieux des reproches qu’elle pourrait lui faire, même si au fond, elle ne pouvait le bouder, Adam s’avança doucement vers le lieu du dit rendez vous, en passant d’abord tout près d’une bande de filles, toutes maisons confondues, qui gloussaient en lisant un magazine de mode. Comme il pouvait s’y attendre, son arrivée fit sensation : à la vue d’un garçon qui tirait une gueule pareille, elles se mirent à chuchoter, puis à faire des sourires niais. Les types qui se montraient indifférents aux demoiselles étaient toujours plus apprécié que ceux qui leurs courraient tout autours. De cette façon, il ne leur jeta même pas un coup d’œil, ce qui eut pour effet de les émoustiller encore plus. En fait, il les avait bien observées, de loin. Aucune n’était à son goût. Tout du moins, aucune d’elle n’était plus ou aussi jolie que sa chère et tendre cousine. Pff.

Se dirigeant donc vers la brune, qu’il venait d’apercevoir, Sallers continua de marcher en gardant le rythme, sans un sourire. Lorsqu’elle le vit enfin, Lydia vint à sa rencontre, en lui sautant au coup, arborant un air magnifique. Il ne pouvait s’empêcher de la trouver vraiment ravissante ces instants là, même s’il gardait le même visage de marbre. L’enlaçant de ses bras frêles, la Serpentard commença à jouer avec une mèche de ses cheveux, chose qu’il n’aimait pas du tout. Elle l’accusa ensuite de l’avoir faite attendre des heures. Ah bah. Comme si c’était nouveau.

Décrochant enfin un sourire en coin, le quatrième année attrapa la main de sa cousine, puis la garda dans la sienne, les yeux rieurs. Lui susurrant à l’oreille qu’elle avait des choses à lui apprendre, elle se rassit sur son banc, alors qu’il lui jetait un petit regard en coin. Prenant donc place, après y avoir été invité, le jeune garçon porta de nouveau ses mirettes sur la troupe d’affreuses, visibles un petit peu plus loin. L’une ressemblait fortement à un caniche, et venait de s’esclaffer, découvrant toutes ses dents, dont les deux d’avant étaient vaguement semblables à celle des lapins. Poussant un soupire à vous fendre l’âme devant tant de laideur, il passa son bras autours des épaules de sa Lydia adorée, se rapprochant légèrement d’elle. De loin, ils auraient pu ressembler à un joli couple. Mais non. Les liens du sang avaient fait en sorte qu’ils soient cousins, et non simplement mari et femme. Chose qui le désolait, à dire vrai.

Sans un mot, même si elle lui avait reproché d’être en retard, le jeune Sallers prit une mine intéressée lorsqu’elle lui parla de son devoir de potion, et de la Bibliothèque. Un gage… Voilà qui semblait follement apetissant ! Il devait se dépêcher de trouver, et juste… Faisant activement travailler ses méninges, le Serpentard finit par dire, de sa voix grave :


« Hum, je ne sais pas. Ton cracmol de frère, peut être ? »

Adam avait l’habitude de qualifier « Daniel » par des termes bien peu mélioratifs. Il avait entendu longuement Lydia se plaindre de lui, et avait finit par le détester. De cette façon, l’entendre dire cracmol, terme aussi péjoratif que sang-de-bourbe, n’était vraiment pas choquant. Il faisait là allusion au fait que le cadet de sa cousine n’avait aucun talent pour la magie ( ni aucun talent, tout court ), mais n’était en aucun cas vraiment méchant. Pour lui, c’était comme dire d’une fille qu’elle était jolie. Tout aussi naturel.

Passant ensuite une main dans les cheveux soyeux de sa cousine, il poursuivit :


« Et sinon, tu l’as réussit, ce devoir ? Tu aurais pu me demander de l’aide, tu sais ? »

Adam était assez doué en cours. Et en particulier dans les matières où il suffisait d’avoir le Prof dans sa poche pour réussir. Toujours charmeur, il n’avait pas laissé indifférent le Professeur Rogue, à qui il faisait mille compliments. Mais attention ! Sallers n’était pas le genre de type étiquette lèche cul dès le premier contact. Il attendait toujours le moment propice pour frapper, faire couler ses compliments de manière habile… Un vrai as, quand il s’agissait de manier sa langue. Bref, arrêtant de caresser les cheveux de Lydia, il s’arrêta, attendant que le verdict tombe. Il était bien à milles lieues de se douter que cette dernière n’avait pas rencontré son frère, mais leurs cousines commune. Après tout, elle en aurait parlé avec bien plus d’amertume dans la voix, s’il avait s’agit du pauvre Daniel.

[ 949 mots ]


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Ξ Sujet: Re: S'il n'y avait que nous sur terre... [PV]   S'il n'y avait que nous sur terre... [PV] EmptyDim 6 Avr - 18:38

Lydia sourit aux questions de son cousin. Le devoir de potion, elle ne l’avait même pas fait, finalement, trop occupée avec la personne qu’elle avait rencontrée à la bibliothèque.
« Hum… En fait, je ne l’ai même pas fait. J’étais trop déconcentrée. Impossible d’écrire quoi que ce soit. » Son sourire s’estompa et elle reprit un air sérieux. « De toutes façons, je finirai par copier ta copie, alors à quoi bon m’énerver à le faire, hein ? »
C’est vrai que Lydia, par pure flemmardise, copiait souvent les devoirs de son cousin. Elle en faisait aussi toute seule, il ne faut pas croire. N’est pas bon en cours celui qui ne fait que copier. Et ce n’était pas de la copie bête et méchante, elle pourrait les faire, ces devoirs, si elle se donnait un peu la peine, mais justement voila… C’était bien moins fatiguant de copier !
« Non, en fait, j’étais bien trop occupée à discuter, enfin chuchoter, puisque c’était dans la bibliothèque, avec notre cousine Cherise Rowle. »
Perdu, cher Adam. Le gage est pour toi. Lydia saura quoi te donner à faire un peu plus tard, pour le moment, l’info était trop croustillante.
« Mais cette petite troll à froufrou a fait comme si je n’avais jamais existé. Elle me parle comme à une parfaite inconnue, et encore pire, quand je commence à lui expliquer nos liens de famille, elle me regarde avec des yeux de botruc bouilli, c’est à la limite du répugnant. »
Lydia était un peu vexée que sa cousine ne se souvienne pas d’elle. Comment oublier Lydia, n’est-ce pas ? Mais en même temps, ça lui permettait de recommencer ces farces comme si de rien n’était. « Enfin bref, elle était assise derrière moi, et elle m’a demandé de l’aide pour un devoir de métamorphose, première année. Mais autant elle était trop stupide pour répondre, autant ça m’a ennuyée dès le début de l’aider. » Mais elle l’avait fait quand même.

Trop de gentillesse se cache en Lydia Sallers !

Pour en revenir au sujet de son frère, Lydia grimaça, et renifla d’un air dédaigneux. « Humpf ! Par la barbe de Merlin, si cet espèce de Lutin de Cornouailles raté, ce résidu de crapaud cornu regrettera de s’être levé le matin s’il me tombe entre les pattes. » L’amour fraternel, quel admirable sentiment ! Il était difficile de faire plus extrême que ça. Et le pire de l’histoire, c’est que c’était réciproque. Mais le début de l’histoire, tout le monde l’a oublié. C’est comme ça, et puis c’est tout. Et ça ne changera pas, point.

Lydia posa sa tête sur l’épaule de son cousin adoré, et soupira. « Ah, si seulement on était seul sur terre… » Et laissa sa phrase en suspens. En fait, ça ne lui plairait toujours pas, parce qu’alors elle ne pourrait pourrir la vie de personne.
Les jeunes filles au loin continuaient de glousser sur un sujet que Lydia ne connaissait pas, et se fichait royalement du reste.
« Qu’est-ce que tu crois qu’on peut faire, pour se rappeler au bon souvenir de notre bien-aimée fruit rouge de cousine ? » Dans la bouche de Lydia, ça sonnait bien plus comme une insulte que comme un joli petit surnom. Cherize allait bientôt tomber sur un pépin gros comme un noyau !

556 mots

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