What's beyond tapestries? [pv]

Les couloirs de Poudlard se vidaient de plus en plus tôt ces temps-ci. C'est que la mère Ombrage imposait des couvre-feux de plus en plus incensés. Le dernier article en date stipulait que tout élève devait être dans sa salle commune a partir de 20h30, soit dit, une heure après le dîner. A 20h15 n'étaient plus dans les couloirs que des élèves se dirigeant à pas lourds vers leur salle comune où à une course éffrénée vers la bibliothèque pour quelques recherches de dernière minutes. IL y avait toujours les incurables qui quelque soit la nouvelle restriction savaient déjà qu'ils allaient l'enfreindre. Mais leur nombre se trouvaient de plus en plus réduit. La tiranie installée par la Grane Inquisitrice était de plus en plus sévère, et de plus en plus d'élève se pliait à sa loi.

Ce soir-là, une resistante de permier ordre était en danger de soumission. Phoebe était sortie d'un heure (qui en avait en fait duré deux) de rétention dans le bureau d'Ombrage. La célèbre plume de la face de crapaud n'était plus secrète et son ombre était devenue une arme éfficace pour plier les élèves à la loi ministerielle. Très tôt dans l'année,la main gauche de la première année en question était devenue un véritable roman multicolore. Il y avait les lignes blanches uqi avaient eut le temps de cicatriser, les lignes roses qui dataient de peu et les lignes rouges qui avaient été réouvertes. Mais inlassablement Phoebe refaisait des bêtises et inlassablement sa main était victime de la plume acérée de l'Inquisitrice.
Mais ce soir semblait avoir été un soir de trop. Phoebe avait serrer les dents pendant deux heures, cessant de respirer 120 minutes, retenant les larmes de ses yeux brûlants, sa fierté lempêchant de s'avouer vaincue devant la face de crapaud. Mais une fois la porte claquée derrière elle, le barrage avait ceder dans le couloir vide. Des échos de sanglots enfantins résonnaient dans le silence, ne devant leur liberté qu'a la solitude de cette heure plus ou moins tardive. Essuyant inlaçablement ses joues au rythme de ses pas, Phoebe finit par ses cacher derrière la tapisserie de la Dame du Lac, qui cachait un passage secret peu emprunté, surtout à cette heure.
Abritée par le secret, elle se permit de laisser couler toutes les larmes qu'elle avait pudiquement retenues dans la semaine. Tout en renifflant, elle enroula autour de sa main tremblante un mouchoir imbibé de sang seché, qu'elle gardait pour les heures de colle. Soudain, elle entendit des pas resonner dans le couloir, de l'autre côté de la tapisserie. Un peu tard, elle stoppa sa respiration, en éspérant ne pas avoir été entendue. En vain, les pas s'étaitent arrêtés dans le couloir, témoins d'une oreille tendue. Phoebe se demanda si être en heure de colle était une excuse valable pour être dans les couloirs à l'heure du couvre-feu. A la pensée d'une nouvelle heure de rétention, et à la lame acérée de la plume, Phoebe laissa échapper un sanglot appréhensif... et un peu trop bruillant...

Lisa n'avait pas pour habitude d'enfreindre les régles et les années précédentes il avait été facile de les respecter tant elles paraissait logique et sans faille.
La jeune fille s'était souvent racrochée au réglement comme à une boué, quand tout était perdu, les régles et les lois restaient inchangées pour vous guider sur le bon chemin.
Mais depuis le début le l'année tout partait à vaux l'eau dans cette école et le professeur Ombrage n'y était pas étrangère. Tous ces décrets d'éducation commençait à lui taper sur le système, on avait plus le droit d'avoir le droit, tout était prohibé, à commencer par les déplacements dans le chateau: Lisa était sure que si le Crapaud avait eu assez de pouvoir et de connaissance magique dans ce domaine elle aurait implanté un mouchard à chacun des élèves afin de connaître exactement leur position, où qu'ils se trouvent.
Bien heureusement ce n'était pas le cas et il restait les autres professeurs qui accordaient souvent des "autorisation exeptionnelles" afin de permettre à certains élèves de continuer à profiter de certaines choses essentielles comme la bibliothéque.
C'est d'ailleurs pourquoi notre Bleu et Bronze avait demandé à son directeur de maison, un petit bout de papier qui l'autorisait une fois par mois à se rendre un peu plus longtemps que d'ordinaire à la bibliothéque, il était bien connu que la jeune fille aurait pu passer sa vie dans ce lieu et Ombrage dans un excés de mansuétude n'avait pas refusé, peut être espérait-elle que les quelques Serdaigles à qui elle avait accordé cette sorte de privilège fassent partit de sa brigade inquisitorial, cette bande de Serpentard pédant menée par le Roi des fouines, sa majestée Drago Malefoy, sans façon merci.
De toute façon les Serdaigles profitaient d'un statut neutre et ce n'était pas le genre de Lisa de se méler au groupe elle avait bien assez de personne autour d'elle avec sa propre famille.
Au alentour de 20h30 mme Pince vint avertir Lisa qu'il était temps de plier bagages et de retourner dans sa salle commune.
La jeune fille s'éxécuta, emporta ses affaires et sorti de la bibliothéque, évidemment la tour des Serdaigles était à l'autre bout du chateau et même si elle avait bien l'autorisation de rester plus tard pour faire ses recherches elle n'avait pas celle d'être dans les couloirs après cette idiotie de couvre feu.
C'est donc rasant les murs, sur la pointe des pieds et faisant attention à chaque bruit et chaque bruissement qu'elle se déplaçait.
Au fur et à mesure de l'année elle avait, au fil de ses tatonements, découvert deux passages secret qui faisait aussi office de racourcit vers les étages supérieur, le premier était celui caché par un tableau représentant une pièce vide avec une porte au fond de celle ci, le second était celui de la Dame du Lac qu'elle décida d'emprunter, elle se glissa dans l'étroit couloir camouflé par la tapisserie et avança en aveugle, ses deux mains sur la pierre un peu perturbée par ce manque de lumière; ce n'était pas qu'elle avait peur du noir non, seulement elle y était un peu mal à l'aise.
Soudain quelque chose renforça sa crainte, elle avait entendu un bruit un peu plus loin, m'avait ç'avait été si bref qu'elle n'avait pas eu le temps de déterminer ce que c'était. Lisa pensa tout de suite à Miss teigne, ce sale vieux chat fouineur, mais alors qu'elle tendait l'oreille, le bruit se fit a nouveau entendre, il s'agissait d'une personne, qui sanglotait. Lisa s'acroupit et s'approcha à quatre patte de la provenance du bruit, elle ne savait pas vraiment quoi dire, elle même lorsqu'il lui arrivait de pleurer( mais c'était plutôt rare) détestait qu'on lui demande si ça allait. Le mieux, pensait elle était de tenter de la réconforter.
La bleu et bronze ateignit, non sans difficultés, ce quelqu'un qui était assis par terre, elle tendit une main vers ce qui était, lui semblait-il, le visage et passa doucement ses doigts fin dessus, elle ne voulait surtout pas l'effrayer.

"N'ai pas peur, je suis seulement une Serdaigle, j'aimerais pouvoir te dire que je suis là et que tout va bien mais je doute que cela te suffise.."

Elle ne savait pas comment il ou elle allait réagir mais elle espérait que ce qu'elle avait fait n'était pas une si mauvaise solution, elle avait toujours eu un peu de mal au niveau de la pédagogie, mais peut être qu'il était temps de se ratrapper un peu...