Quelque chose comme ça... [Libre, un garçon de préférence..]

[HJ : J'imagine que tu voulais une rencontre un peu plus romantique, mais j'espère que mon Daniel peu aimable te conviendra quand même ^^]


Il existait un coin dans le parc où Daniel aimait bien aller, c’était aux environs du Saule Cogneur. Non seulement cet endroit était agréable car il était peu fréquenté donc calme, mais ensuite Daniel entretenait une sorte de fascination pour l’agressivité de cet arbre.

Aujourd’hui, le temps était plutôt doux pour la saison et le 1ère année avait décidé de s’installer dans le parc pour y faire ses devoirs. Aussitôt les cours finis, il rassembla donc ses affaires et partit vers son endroit favori avec son sac et sa cape d'hiver.

Une fois sur place, le jeune Serpentard eut quelques difficultés à trouver un endroit correct pour s’y installer. En effet, il n’y avait pas vraiment de bancs dans cette partie du château et s’installer sur de la terre dure n’était pas super exaltant puisque celle-ci était assez froide et inconfortable. ¤ J’ai quand même pas fait tout ce chemin pour rien ! ¤ Pestant contre l’inconfort du lieu, le Serpentard choisit tout de même de rester ici. Après tout il n’avait aucun travail écrit à rendre et l’endroit devrait être à peu près convenable puisqu’il ne s’agissait que de lecture.

Se débarrassant de sa cape, Daniel la plia en 3 pour s’en faire un coussin et s’installa sur le sol, les fesses posées sur celle-ci. Il prit alors son ouvrage et commença à lire un chapitre ô combien ennuyeux sur l’histoire de la magie.

15 minutes plus tard, le Serpentard commençait à piquer sérieusement du nez. Même si le bouquin était un peu plus palpitant que son professeur (l’ennuyeux fantôme Binns), il citait tellement de dates et de noms de personnages qu’il était difficile de s’y retrouver. ¤ C’est trop barbant, j’y comprends que dalle ! Faut que je recommence en prenant des notes à côté… ¤ songea-t-il avant de bailler à s’en décrocher la mâchoire.

Levant la tête vers le Saule Cogneur en guise de distraction, il entendit les pas de quelqu’un qui se rapprochait ¤ Oh non, pas ici, trop casse-pied… ¤ Ne souhaitant pas rester sur place si quelqu’un venait polluer son oxygène, Daniel se releva, se frotta les fesses (endolories à cause du sol dur et froid) et ramassa sa cape qu’il remit sur ses épaules avec plaisir (puisqu’il faisait quand même un peu froid).

De là où il était placé, il était certain qu’il allait croiser l’autre élève mais ça lui importait peu car il ne comptait pas lui adresser la parole. Il s’avança donc, prêt à partir et vit une petite blonde de son année qui s’approchait beaucoup trop près du saule. ¤ Quelle idiote, elle va finir par se faire mal… ¤ Alors que Daniel allait passer à côté d’elle sans se faire voir (la fille était trop subjuguée par l’échauffourée qui avait lieu entre les branches du saule), la miss recula d’un bond et lui tomba presque dans les bras.

« Attention ! » lui répliqua-t-il d’un air contrarié tout en recevant les excuses de la fille.

Enfin excuses… En guise d’excuses elle lui murmura un brusque pardon avant de se dégager de ses bras et de le repousser en arrière sans douceur pour aller récupérer son bouquin. Daniel était fâché puisqu’elle avait manqué de le faire tomber et que cette fois-ci elle ne s’était pas excusé, comme si il n’était qu’un vague élément du décor et qu’elle n’était pas obligée d’être polie avec lui. Daniel la regarda un instant avec une moue fâchée et la vit tomber à genoux devant le saule.

« Fais-toi écraser par les branches espèce d’idiote… » songea-t-il à voix haute.

L’idée qu’elle pouvait l’entendre ne lui fit ni chaud ni froid… Il s’apprêta à repartir mais resta tout de même sur place quelques secondes pour voir si oui ou non elle comptait faire attention à lui ou si elle n’avait d’yeux que pour l’arbre et pour son bouquin perdu.


¤ 644 mots ¤

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_ HJ --- > Bien au contraire, je suis ravis que l'on m'ait répondu ! D'ailleurs, en ce qui concerne une éventuelle rencontre romantique... C'est pas ce dont je m'attendais. lOl C'est pas drôle si le gas est tout gentil. *Par contre je vais finir par croire que tous mes personnages attirent les serpentards. O;o*


Le petite Maureen était furax, et sa seule préoccupation du moment, c'était de retrouver son livre. De pouvoir le récupérer vite, car elle y tenait. Elle y tenait presque plus que sa vie. En fait, c'était plutôt l'impression qu'elle donnait, à vouloir se jeter inconsciemment vers les branches meurtrières de l'immense Saule qui la menaçait constamment. Maureen se tenait toujours à genoux, critiquant l'arbre, l'insultant de tous les noms, comme si celui-ci allait finalement lui laisser le passage en ayant marre de l'entendre crier sa rage. Elle rêvait tout éveillé la petite ! Mais... Le garçon qui l'avait presque 'aider' à ne pas tomber sur le sol encore un peu boueux à cause de la veille, elle l'avait gentiment repousser.
Toutefois, ce n'était pas de sa faute, elle... elle... Bon si, c'était de sa faute si elle l'avait ignoré de la sorte. D'ailleurs, elle n'avait ni prêter attention à son visage, ni à l'insigne qu'il devait porté sur sa poitrine. Maureen continuait de balancer toutes les insultes inimaginables qui lui venait en mémoire."Arbre débile ! Rend-moi mon bien" "Si tu me le rends pas je vais faire de la bouillis avec ton écorce ! Cela me tenterait bien de m'en servir pour une potion" "Reeeeend !"Maureen faisait toujours sa moue de gamine pourrie-gâtée, bah quoi ? T'as un problème ? Oui, c'était une petite fille à papa et à maman, mais, c'était comme ça et pas autrement. On lui reprochait souvent de pleuré pour une robe à peine déchirer. Et maintenant, voilà qu'elle pleurait sur le sort d'un livre que son père pourrait racheter sans problème. Vu la quantité d'argent qu'il possédait en banque.

Maureen laissa échapper un profond soupire de désapprobation, puis, elle entendit le garçon qui l'avait aidé quelques minutes plutôt dire des mots plutôt désobligeant. Il était en colère ! Oh non, elle l'avait mise en colère, et maintenant il souhaitait sa mort... ! Maureen tourna un peu brusquement la tête vers lui, et une violente douleur dans la nuque. Elle posa sa main sur son cou un peu douloureux, pour le masser avant de se redresser en reposant son attention sur son misérable livre... Pourtant elle le savait ! Elle connaissait cet arbre, mais elle avait été bien trop absorber par le fait de se poser tranquillement et de lire qu'elle n'avait pas spécialement fait attention aux règlements. Un jour, la petite Maureen serait capable d'entrée dans la forêt interdite sans vraiment s'en rendre compte.
D'un pas léger, elle se retourna vers le garçon, un air complètement désolé scotcher au visage. Ou plutôt... Son visage s'était décomposé complètement en se remémorant la phrase qu'il avait cité tout bas.
Naïve comme elle était, elle le croyait dur comme fer. Et son regard s'était tout à coup troubler, le voyant un peu s'éloigner vers le château, certainement pour la laisser pleurnicher là toute seule. Puis, d'un pas incertain, elle s'approcha de lui, découvrant rapidement de fins yeux en amande d'une jolie couleur bleu ciel, qui l'éblouir pendant un instant. Oui, il y avait quand même très peu de chose qui pouvait éblouir la demoiselle... Il était le seul 'beau' garçon qu'elle avait vu jusqu'à maintenant, mais bien sur... Il faisait partis de la maison Serpentard.

Maureen finit par tenter de devenir ami avec lui. Après tout, tous les serpentards n'étaient pas comme on disait qu'ils étaient. Elle lui offrit un magnifique sourire, découvrant deux rangées de dents parfaitement blanche.

"Je... Désolé pour tout à l'heure..." Marmonna t-elle en baissant un peu la tête confuse.
*Il va sûrement m'insulter... Peut être que j'aurais dû 'éviter' de me préoccuper de mon livre... Mais c'est quand même mon livreeeeuh ! Moi qui ne lit déjà pas beaucoup... La seule fois où j'étais motivé, je l'ai perdu... Mais quelle conne !*

Oh, et puis... Rien que quand il lui avait dit 'attention', cela prouvait qu'il n'était pas si méchant au fond... Et... Tous les serpentards ne sont pas des méchants ! Non ? Hein ? Bon, beaucoup lui avait fait des croches pieds juste parce qu'elle était 'toute seule'. Maureen prenait juste le temps de se faire des amies. Rien de plus... Et... C'est pas parce qu'elle croyait à tout et à n'importe quoi qu'on devait se moquer d'elle... Hm ? =.=' "J'ai pas vraiment fait... Attention..."

Quelle idiote ! Cela il l'avait constaté, pas besoin qu'elle lui redise... Maureen afficha un nouveau sourire un peu crispé. Puis, la miss se lança à nouveau : "Au fait... Moi, c'est Maureen..." *T'inquiète, il va juste te rembarrer... Te traité d'imbécile...*

Hm, et puis, ce n'était pas comme si elle se trouvait en face de Drago Malefoy ou même d'Harry Potter. Elle qui était une poursuiveuse de 'célébrité'. En même temps, elle devenait très facilement la risée de toute l'école en se ridiculisant toute seule. Bah quoi... C'était juste Maureen...
Un nouveau sourire s'étira sur les fines lèvres de l'adolescente. * Et puis, peut être qu'il t'aidera à récupérer ton livre... ? Hm... ?

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La fille venait de Poufsouffle, il s’en était rendu compte en regardant ses couleurs alors qu’elle était en train d’argumenter avec le Saule Cogneur. ¤ Vraiment trop ridicule… Parler avec l'arbre... Je rentre… ¤ Fâché que cette demoiselle soit venu pomper son air et son espace vital, Daniel afficha une mine boudeuse avant de partir.

Manque de bol pour le Serpentard, ça n’était que lorsqu’elle le vit s’éloigner que la jeune fille réagit à sa présence. En fait non, elle avait entendu ce qu’il lui avait dit, il en était presque persuadé… mais quoi qu'il en soit c'était maintenant qu'elle avait envie de le voir.

¤ La poisse, je fais quoi ? ¤

Le jeune Daniel était un peu perdu. Il avait en effet rencontré une jeune fille dans le parc quelques jours plus tôt et on ne pouvait pas dire que ça s’était bien fini. La jeune fille était une Gryffondor et au début elle l’avait attiré en pleurant et en lui demandant de l’aide. Daniel ne savait plus trop comment mais cette discussion qui aurait du être basique avait très mal tourné et ils avaient fini par se crier dessus comme du poisson pourri.

Préférant l’indifférence à la haine, Daniel avait retenu la leçon et ne comptait même pas proposer son aide cette fois-ci. ¤ Et même pas lui parler… De toute façon qu’est ce qu’elle en a à faire d’un Serpentard ¤ Pourtant, malgré son air renfrogné et antipathique, la fille vint le voir et se présenta à lui avec un large sourire.

¤ Zita acte II ¤

Alors qu’il réfléchissait à la meilleure façon de réagir pour qu’elle le laisse tranquille, la demoiselle s’excusa et lui donna son nom tout en
enchaînant les petits sourires embarrassés… Une fois qu’elle eut donné son prénom, le silence se fit entre eux et Daniel sut que c’était à son tour de parler. Son objectif : la blesser assez pour qu’elle le laisse tranquille, mais pas trop pour qu’elle n’ait pas envie de lui répondre.

¤ Lydia est forte pour blesser les gens… Je ne comprends même pas comment elle fait pour avoir autant d’amis… ¤

Enfin là sa sœur Lydia n’était pas là (heureusement) et elle ne faisait même pas partie du débat. Le Serpentard se concentra donc sur Maureen pour qui il ébaucha un sourire très crispé et très peu sincère.

« Moi c’est Daniel, Serpentard. C’était pas la peine de venir me voir car je pensais ce que je disais : va mourir sous les branches du saule… Ça t’apprendra à déranger les gens et à les bousculer. »

En appuyant sur le nom de sa maison, il espérait faire ressortir en elle les vieux préjugés que les élèves des autres maisons entretenaient pour Serpentard. Si elle le voyait comme un élève méchant et cruel, ça devrait la dissuader de venir lui parler non ?

Une fois sa petite tirade achevée, Daniel se sentait plutôt fier de lui. Il fit toutefois tomber cette ébauche de sourire (même si elle ressemblait plus à une grimace qu’à un vrai franc sourire) et prit un air dur, fronçant cette fois-ci les sourcils. Il lui fit alors un geste d’au revoir teinté d’ironie avant de l’inviter à reprendre ses activités auprès du saule.

Puis il lui tourna une nouvelle fois le dos et reprit sa marche en poussant un profond soupir ennuyé.


¤ 561 mots ¤

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[HJ : Tu peux encore le rattraper, mais sinon je te propose un sujet court. Bien sûr aussitôt ce sujet terminé je te propose de les faire se rerencontrer dans un endroit où il sera moins facile pour Daniel de s'enfuir ]