Ξ Sujet: Re: Il y a des jours comme ça... [PV] Sam 5 Avr - 21:38
Elle était une peste, une vraie de vraie. Une de ces filles que vous avez envie de gifler dès qu’elle parle, puisqu’elle vous crache littéralement que vous êtes un incapable, un idiot, et qu’elle est un parfait modèle de perfection vivant. Bon, peut-être que cela n’est pas vraiment faux, mais se prendre des remarques cinglantes de ce genre, ça ne fait pas toujours très plaisir. Et bizarrement, les filles comme Heaven prennent un malin plaisir à faire des dizaines de remarques dans ce style, cherchant seulement à énerver ceux avec qui elles discutent, ou plutôt ceux qu’elles réduisent à l’état de « déchet de la société ». Mais malgré ce sale caractère, cette attitude hautaine et prétentieuse, cette jolie petite peste de Serpentard était aimée, et ce, par de nombreux garçons… Faut croire qu’ils aiment souffrir, du côté de la gente masculine…
Pour faire souffrir Enry par contre, cela s’était avérer un tout petit plus compliqué que pour les autres, puisque le piaf s’était construit une carapace – à croire qu’il aime les tortues- et était devenu presque imperméable vis-à-vis des sentiments qu’il pouvait éprouver. Il n’en n’avait plus, ou, si il en avait, il réussissait à les cacher pour souffrir le moins possible. Adversaire coriace, mais qui avait fini par céder devant les charmes naissants de la gamine des vert et argent. Elle avait réussi à briser les barrières du bleu et bronze en si peu de temps, qu’une sensation intense de réussite l’avait envahie. Souvent, elle lui avait fait croire que quelque chose était possible, l’embrassant à plusieurs reprises, collant sa peau trop froide à l’épiderme chaud du moineau… Et tout cela allait bientôt lui coûter cher, et lui apprendre les choses de la vie. Il allait enfin savoir qu’il s’était éprit d’une gamine qui se fichait bien des sentiments de ses pantins, qu’elle ne voyait que ce qui lui était profitable. Calculatrice et manipulatrice, déjà si jeune, ça promet…
Et là, maintenant, elle avait encore réussit à émouvoir Enry, de façon voyante, puisqu’au contact de la peau glacée de sa belle, le jeune homme avait été parcouru d’un frisson. Encore un point pour Heaven. Puis il y avait la tête qu’il faisait. Il semblait être en même temps triste et dépité. Ecoutant tranquillement les paroles qu’il avait alors prononcé, Heaven releva intérieurement une partie de la phrase. « Le premier amour »… Ainsi, la jeune vipère froide et cinglante était le premier amour de ce moineau déplumé ? Chose intéressante à savoir, puisqu’elle allait donc être la première fille à briser ce petit cœur de bleu et bronze, et dégoûté le garçon des filles pour quelques temps. Un sourire mesquin s’étira sur le visage porcelaine de l’écossaise, et elle écouta sans vraiment le faire le reste du discours de son compagnon. Elle tiqua quand même sur le « princesse » et le « vous » qu’utilisa l’irlandais, puis le regarda quelques secondes mettre ses mains dans ses poches et faire demi-tour. Il faisait semblant. Oh, bien sûr, il voulait rentrer au château, mais il ne laisserait jamais Heaven en plan de cette façon, elle risquerait de s’énerver et d’être encore pire que ce qu’elle est d’habitude.
- Hey Stanley, je t’avais bien dis que tu ne pouvais pas te passer de moi, lui lança-t-elle, avançant à son tour, et attrapant la manche de sa chemise. Elle lui fit un petit sourire narquois et plongea son regard vairon et glacial dans les yeux azur du Serdaigle.
Aller mon joli, me dis pas que tu vas me laisser comme ça, sans me rendre la monnaie de ma pièce ?!
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Invité
Ξ Sujet: Re: Il y a des jours comme ça... [PV] Dim 6 Avr - 9:31
Perdu d'avance. Il aurait dû s'en rendre compte depuis le début, dès le moment où elle avait posé ses lèvres sur les siennes, dès l'instant où il avait sentis son contact glacé contre son corps chaud. Il aurait dû fuir dès l'instant où ils s'étaient présentés mutuellement. L'année était en train de s'achever, trop rapidement à son goût, même s'il n'avait qu'une seule envie, c'était de retrouver sa chère soeur. Mais, elle ne devait pas s'ennuyer, même sans lui. Car pour elle, avoir des amis étaient quelques choses de facile. Contrairement à lui, qui avait un caractère complètement décaler par rapport aux autres. Sauf qu'il ne faisait pas grand chose pour s'améliorer. Tout ce dont il souhaitait pour le moment, c'était de retourner au château, même si, une fois là-bas, il ne saurait pas quoi faire. Peut être travaillerait-il ses cours ? Peut être qu'il irait se poser sur les divans de la salle commune des serdaigles ? Non... Il voulait rester seul, et le seul endroit où il aurait pu être bien seul était le Saule Cogneur, ou, le lac. Enry avait besoin d'air, un peu d'espace, c'est tout. Il se sentait mal à l'aise, mais, il ne montrait en rien ce malaise qui s'était installé en lui. Comme d'habitude, il y avait cette petite voix dans sa tête qui lui répété sans cesse : *Montrer tes sentiments, c'est devenir faible.* Hors de question, il n'était pas faible, il ne voulait pas ressembler aux autres qui pleurer quand ils étaient triste, qui râlaient quand il était mécontent. Non, lui voulait être différent. Et même s'il fallait qu'il soit à l'écart, il s'en fichait.
Il aurait aimé, qu'elle ne le rattrape pas, et qu'elle arrête de le malmener ainsi. Il aurait aimé lui dire qu'il était désolé pour la dernière fois. Sauf qu'il n'en dirait rien. Quand elle s'était accrochée à sa manche, pour le fixer et lui affirmer qu'il ne pouvait pas se passer d'elle. Il resta silencieux, s'arrêtant dans sa fuite vers le château. Enry la regarda, examina calmement les yeux verrons de la demoiselle. Oh oui, il ne pouvait pas se passer d'elle, et c'était bien là un problème. Il voulait coupé les ponts, ne plus jamais lui parler, comme ça au moins, il n'aurait plus de problèmes. Aimer quelqu'un était une montagne de problème. Même quand il sentait qu'il appréciait sa soeur, il ne le montrait pas, pour que celle-ci évite de trop s'accrocher à lui. Et maintenant, au château, il y avait Heaven. D'accord, il était tombé amoureux. D'accord, ils ne sortaient pas vraiment ensemble, où alors c'était une relation trop ambiguë pour être une relation à peu près stable. D'accord, il avait humilier sa cavalière devant des centaines d'élèves. D'accord c'était une sang pure, et lui un né-moldu. Et tout ça rimé à quoi au fond ? Ce n'était que des histoires inutiles qui ne servaient qu'à créer d'autres histoires tout aussi inutile.
"Mais, tu n'as pas besoin de me le dire. Même un aveugle l'aurait compris." Avait-il énoncé d'une voix railleuse.
Enry avait légèrement grincer des dents. Ce petit jeu, qu'il avait essayé d'oublier, ce petit jeu dont lui était la victime. Sauf que, plus il arrivait vers la fin de l'année, plus il se rendait compte que ce petit jeu le mettait dans un sale état. Déjà, il montrait de plus en plus ses sentiments, par moment, qu'il ne pouvait contrôler. Il ne fallait pas qu'il perde le contrôle de lui même, même si la situation était désagréable. Il n'était pas comme les autres lui. Les sentiments, c'était quelque chose qui ne server qu'à faire passer un message. Mais, quand on n'a pas de message à faire passer, on reste neutre. Sauf que là, Enry n'avait plus l'air aussi neutre qu'il y a quelques minutes.
"Si je ne te sert à rien, que fais-tu accrocher à mon bras ? T'attend peut être des excuses ? Sache que, si c'est ça que tu attends de moi. Tu peux toujours les attendre. Tu as été humilier ? Je suis d'accord, c'est vrai, c'est horrible. Mais, t'as très bien réussis à réparer le coup tout seul. C'est comme si tout le monde avait oublié l'incident de la dernière fois. T'as donc pas besoin de moi. Ne me l'aurais-tu pas dit ?"
*Parle. Parle. Parle. Mais, ça ne te permettra jamais d'avancer.*
édit Andgy, 726 mots
&&& TOUS
Heaven Gibson
Parchemins : 2363Âge : 14.02.84 ;; 32 ans Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies Points : 0
Ξ Sujet: Re: Il y a des jours comme ça... [PV] Lun 7 Avr - 17:23
Elle l’avait rattrapé, l’avait arrêté, l’avait forcé à lui faire face, à la regarder de son regard océan, de la contempler, tant qu’elle était encore là. Et Heaven voyait bien que cela lui faisait du mal, mais elle n’y pouvait rien, il s’était lui même jeté dans la gueule du lion – ou plutôt de la vipère- et cette dernière en profitait… Elle l ‘écouta parler, cela semblait lui faire du bien… Il avait une voix railleuse, mais Heaven était presque sûre qu’il voulait pleuré. Enfermer ses sentiments, cela peut être quelque chose de bien, mais à onze ans, on a parfois besoin de se lâcher…
- Un aveugle l’aurait sûrement compris, mais tu es encore pire qu’un aveugle… Car en fait, tu me dis que j’ai raison, mais tu n’es pas sûr d’analyser tes sentiments comme il le faut. Tu n’es pas sûr d’être arriver à la bonne, ou plutôt mauvaise conclusion… Tu t’es construit une carapace que tu croyais forte, et la voire détruite par une garce dans mon genre, ça t’énerves… Oh, ne me regarde pas comme ça, tu sais très bien que j’ai raison. C’est normal après tout, j’ai toujours raison…
Ce n’était pas faux. Elle avait souvent raison. Cette gamine avait tout pour elle après tout. Beauté, intelligence, prestance… Manquait à l’appel l’amabilité, mais elle s’en fichait bien, tout le monde l’aimait comme ça, avec son sale petit caractère, ses répliques froides, son parfait caractère de Serpentard.
Et ce Serdaigle, ce petit moineau déplumé et sans défense, elle l’adorait. Pourquoi, elle n’en savait rien, mais c’était comme ça. Oh, elle ne l’adorait pas comme on adore un ami, mais plutôt comme on adore un jouet… Trop de temps sans s’amuser de lui, et la demoiselle s’ennuyait à mourir… Elle avait bien essayer de jouer avec quelqu’un d’autre, mais ce n’était pas pareil… A croire que la dépendance de Enry pour sa petite personne était quelque chose que n’importe qui d’autre ne pourrait égaler…
- Non, je n’attends pas d’excuses. Oui, j’ai été humiliée. Oui, j’ai réussi à faire oublier cet incident. Oui, je n’ai pas besoin de toi, et oui je te l’ai dit… Mais que veux-tu, je n’arrive pas à me séparer de mon petit moineau préféré… C’est…comme ça, et pas autrement… Heaven se rapprocha alors d’Enry, mettant son bras gauche autour de son cou et sa main droite sur la joue gauche du garçon. Elle l’attira vers elle et posa ses lèvres sur celle du bleu et bronze. Elle avait les moyens de le faire taire, et elle les utilisaient, peu importe ce que lui en pense… Car après tout, Heaven ne doutait pas que Enry en avait marre de tout ce petit jeu. Au fond de lui, il la désirait sûrement plus que tout, il ne voulait sûrement plus qu’elle, et aucune autre fille… Peut-être que cela était pareil pour Heaven, au final. Elle ne voulait que lui, se jouer seulement de lui. Aucun autre garçon ne lui faisait cet effet. Les autres, elle les prenaient, elle les jetaient, sans aucun remord. Mais cet Irlandais était peut-être différent… Peut-être parce qu’il lui avait tenu tête au départ… Peut-être…
Invité
Ξ Sujet: Re: Il y a des jours comme ça... [PV] Lun 14 Avr - 14:05
A croire qu'elle lisait en lui comme dans un livre ouvert, et il n'aimait pas qu'on l'analyse de cette manière. Mais n'en dirait mot. Il ne pouvait détourné son regard de la vipère, plongeant son regard verrons dans ses yeux océans. S'il le pouvait, il aurait pu y rester plonger pendant des heures. Sauf qu'il était dans un état maussade, et il n'avait qu'une seule envi, c'était de partir se réfugier loin d'Heaven. Enry l'écoutait parler à son tour, elle avait raison. Mais, savait-elle seulement pourquoi il était devenu comme ça ? Non. Elle ne connaissait rien à sa vie. Même s'il savait qu'elle n'avait jamais été difficile, lui l'avait trouvé ennuyeuse. Et même à douze ans, il la trouvait longue et ennuyeuse sa vie. Pourtant, il n'avait même pas vécu le quart de sa vie...
Cette perle rare, que de nombreux garçons voulaient s'approprier, elle ne lui avait jamais appartenu. Et, elle ne lui appartiendrait certainement jamais. Le regard dépourvu de sentiment, il continuait de la fixer. Pourtant, on y voyait quand même quelque chose. Cette petite lueur au fond de ces deux iris, une rage, mélanger à de la tristesse. Sauf que ces deux sentiments étaient en train de se battre en duel, et, ils leurs faudraient des années pour qu'il y ait un vainqueur.
Le silence s'était à nouveau installer entre eux, un silence bien assez significatif. La voix d'Heaven sonnait clairement à ses oreilles, faisant vibrer ses tympans. Mais, ses préoccupations étaient autre, déjà, c'était presque s'il n'entendait que ses grincements de dents. Enry la fixait, toujours avec ce même regard, n'osant prononcer un mot, préférant la laisser terminer.
*Un jeu, qui n'amuse que toi.* Lui, cela ne l'avait jamais amusé. Il n'aimait pas ça du tout, pourtant, son corps n'était pas tout à fait d'accord. Bien au contraire, son corps agissait différemment. Il suffisait qu'elle calme tout par un baiser, et ce n'était plus lui qui se diriger. Il n'aimait pas ça. Cela avait toujours été lui celui qui commander son corps, et cela ne devait pas changer. Heaven avait raison sur toute la ligne, il n'était même pas certain de ses sentiments, et plus le temps passer, plus il s'empoisonnait la vie à aimer quelqu'un qui ce jouer de lui. Comme elle l'avait dit, cette carapace qu'il s'était formée, été en train de se détruire peu à peu. Oh, lui, le petit microbe inoffensif. Il suffisait qu'on trouve le moyen pour le désintégré pour qu'il disparaisse. Mais, même si elle s'amusait avec ses sentiments, et qu'elle trouvait un malin plaisir à le faire sombrer, il parvenait toujours à contaminer les autres...
Un bras vint s'enlacer autour de son cou, l'attirant plus près du visage de l'adolescente. Sa peau si claire et si pure, rien qu'en la frôlant il en avait des frissons. Ces derniers qu'il ne parvenait jamais à contrôler. Mais, il y arriverait bien un jour, et le jour ou il y arriverait, que ferait-il ? Les lèvres glacées d'Heaven se joignirent aux siennes, comme pour l'empêcher d'énoncer de quelconque paroles qu'elle devait juger inutile. Il l'adorait. C'était sur, plus que tout. Toutefois, au tréfonds de lui même, il n'aurait voulu qu'une chose, s'était qu'elle parte. Qu'elle le laisse tranquille quand il en avait besoin. Elle aurait du le laisser partir vers le château au lieu de le rattraper...
``" The dreams remain they only break ... "`` Ce parfum, qu'est ce qu'il l'aimait.
Quelques secondes, ou quelques minutes s'étaient écoulées, un moment qu'il aimait savourer mais aussi un moment qu'il se força d'arrêter. Il avait plaqué ses mains sur les épaules d'Heaven pour la repousser, sans violence, mais pas avec délicatesse non plus. Leurs regards s'étaient de nouveau compris :
"Tu crois donc tout comprendre ? C'est d'une ineptie. Il y a beaucoup de chose que tu sais, mais aussi autant de chose que tu ignore sur mon compte. Tu ne sais pas non plus ce que je pense, même si tu crois tout lire dans mon regard. Ce petit jeu, c'est bien marrant, mais, au bout d'un moment ça me gave !"
*Mais, cela ne risque pas de changer ...*
Heaven Gibson
Parchemins : 2363Âge : 14.02.84 ;; 32 ans Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies Points : 0
Ξ Sujet: Re: Il y a des jours comme ça... [PV] Ven 18 Avr - 12:45
Elle était vraiment haïssable, elle savait, mais en rajoutait toujours une couche. Ce qui était marrant, c’est que malgré cela, tous les garçons l’adoraient quand même… A croire que ces petites bêtes aiment souffrir… Enfin bref. Heaven tremblait. Pourquoi, elle ne le savait pas, mais sûrement pas à cause du Serdaigle, il ne lui faisait aucun effet, ou du moins, c’est ce qu’elle pensait. Puis il la repoussa, et elle fit une petite moue indignée. Non, mais vraiment, il se prenait pour quoi le petit piaf sans ailes ?
- La vie n’est pas toute rose, okay, mais ne passes pas tes nerfs sur moi ! Tu ne m’as jamais repoussé jusqu’à maintenant, tu le voulais, et tu l’as eu… Ne me dis pas que tu comprends rien du tout Stanley ? Sinon, je me poserais des questions sur les critères de sélection pour la maison des bleu et bronze…
On ne repousse pas une Clarks ! Non, surtout lorsqu’on en est complètement fou, quand il n’y a qu’elle à vos yeux. Et Heaven le savait, elle était la seule à briller aux yeux de ce Sang-de-Bourbe idiot, aveugle et borné. Vraiment, si cela lui faisait tellement de mal, pourquoi n’avait-il pas tout arrêté ? Il revenait toujours auprès de l’écossaise, alors qu’il savait parfaitement qu’elle ne faisait que de se ficher de lui… Les Serdaigle sont-ils aussi peu réfléchis ? Cela serait quand même une chose ! Les Serdaigles n’étaient-ils pas les plus travailleurs et les plus réfléchis de l’école ? Si c’était le contraire, c’était le monde à l’envers…
- Ah ouais ? Ca te gave ? Okay, alors dis moi, pourquoi tu ne l’as pas arrêté dès le début ? Quand tu en avais la possibilité ? Je doute que se soit à cause de mon blason… Tu n’as pas peur des Serpentard… Tu es simplement… Trop faible…
Et sur ces derniers mots, prononcés d’une voix glaciale et accompagnés d’un regard tueur, la petite princesse des vert et argent tourna les talons et se dirigea vers le château. Stanley reviendrait vers elle, elle le savait. Oh, sûrement pas aujourd’hui, ni demain, mais d’ici une semaine, il serait de nouveau là à se prosterner à ses pieds, comme si elle était la reine du monde… En fait, elle l’était un peu, après tout, elle était la reine de son monde…
Tu es trop faible, mais tu te crois fort… Quel dommage, tu aurais peut-être pu me changer…
Oui, il aurait peut-être pu éradiquer ce côté sombre de la belle, la rendre adorable et chaleureuse… Quoi que, si elle était différente de ce qu’elle était maintenant, peut-être qu’il ne l’aimerait pas… Là est tout le mystère de la vie.
Invité
Ξ Sujet: Re: Il y a des jours comme ça... [PV] Mar 22 Avr - 15:33
Il ne l'avait jamais repoussé, il le savait pertinemment, peut être parce qu'au fond de lui cela lui donner une étrange satisfaction. Une sorte de bien être personnel, alors qu'il savait pertinemment que ce bien être ne devait pas être réciproque. Tous se mélanger dans son esprit, et, Enry ne parvenait pas à faire le tris, tellement c'était douloureux. La vie n'était qu'un mélange de couleur, quand elle était très clair, il fallait toujours qu'un intrus l'assombrisse. La vie n'était jamais rose, même pour ceux qui pensait le contraire, même pour ceux qui voulaient croire à un monde coloré. Et c'était la dure réalité de ce monde.
Enry aurait tellement aimé rester enfermé dans cette coquille qui était la sienne, là où il trouvait que tout été tranquille même s'il n'y voyait rien. Il y faisait sombre, mais, il n'y avait personne qui venait le troubler. Il aurait aimé rester là, plutôt que de sortir rien qu'un instant à la lumière du jour. Le simple contact des lèvres glacés de la jeune Clarks sur les siennes avait eu pour effet de le faire sortir de son nid. Et quand il se retrouvait de nouveau seul, il y retournait comme si de rien été. Le jeune Serdaigle était peut être un problème, même si le changement était un mot énigmatique pour lui.
Non, il n'aurait jamais voulu finir ce jeu qui le consumer toujours un peu plus, chaque jours dans la crainte de tomber sur Heaven et un 'autre'. Même en sachant qu'il y en avait des centaines qui la voulait, lui persister à croire qu'il n'y avait personne. Il préférait se bercer seul, dans une illusion nouvelle. Toujours seul. C'était bien mieux que de croire ensemble, n'est-ce pas ?
Le garçon aux cheveux noirs laissa un grimace tirer ses traits, à l'instar où elle avait prononcé les mots qu'il n'aimait pas entendre. Trop faible. Né-moldu égal trop faible ? C'était donc la conclusion que faisait Heaven à son sujet, d'un coté elle se trompait lourdement. Et d'un autre, elle n'avait pas totalement tort. Enry préférait se cacher, pour éviter de s'emmêler dans des problèmes, il n'aimait pas les problèmes, et il n'avait jamais aimé ça. Et, c'était pareil lorsqu'il était chez lui, en compagnie de sa soeur. Quand ils se promenaient dans les ruelles de leur ville, quand au loin il apercevrait un groupe de gamin, il préférait faire marche-arrière et retourner à la maison. Plutôt que de devoir entendre ces 'bébés' ricaner à leur passage. Pas capable d'affronter ? Peut être aussi.
Et alors ? Il en pleurerait ? Il avait décidé un jour de se fermer aux autres pour éviter les soucis, et jusqu'à maintenant, il s'en était toujours sortis. Les minables du genre 'je casse la gueule à ceux qui me regarde', ou encore ceux du genre 'tu piques ma copine je te fritte', c'était pas trop son truc. Lui, il préférait largement la tranquillité. Calmer ses nerfs tant qu'il le pouvait, si l'on ne touchait pas à sa propriété bien sur. Sa soeur par exemple, était sa propriété. Et maintenant, il y avait la demoiselle Clarks. N'est-ce pas ? Même s'il savait, qu'elle se fichait de lui, même s'il savait qu'il n'était que la peluche entre les doigts fin d'une enfant, même s'il savait qu'il n'était qu'un petit être divertissant de première année. Au fond. Cela devait le déranger, rien qu'un peu. Mais, il ne pouvait s'empêcher d'attendre que cela passe, parce qu'il n'avait pas envi de couper court ces instants. Pourtant, c'est ce qu'il venait de faire inconsciemment.
Il avait fermé les yeux, rien qu'un instant, emplissant ses poumons de cet air froid, jusqu'à expirer calmement cette air. Il n'était pas énervé, loin de là, juste... embrumer. C'était sa faute peut être ?
Encore à cause de cette soirée ? Pour lui, il n'avait qu'une envie, l'effacé de sa mémoire. C'est tout. D'un pas rapide, et léger, il avait rejoint sans difficulté Heaven. Il se tenait à quelques centimètres, la frôlant, et la dépassant. Tout en avançant vers le château, puisque c'était le lieu qu'il voulait rejoindre depuis le départ, il pivota légèrement vers elle, tout en continuant à marcher en marche arrière cette fois. Il était bien assez près pour qu'elle l'entende, puis il rétorqua :
"Si tu le dis. Je suis faible alors. Mais bon, c'est pas ça qui risque de me faire pleurer. C'est pour autre chose que mon âme peu saigner."
*Et je crois que ça fait longtemps qu'il saigne alors que je ne m'en rend même pas compte...*
Il pivota de nouveau pour faire fasse au château poursuivant son chemin. Comment pouvait-on agir de la sorte à douze ans à peine, comment pouvait-on être aussi déchirer juste pour quelqu'un ? C'était n'importe quoi.