let's play!

C'était le week end, et après avoir finit son petit déjeuner Ray était aller chercher son ballon de football américain et s'était rendu dans le parc, il aurait bien aimé que son frère le rejoigne mais apparemment celui ci semblait avoir mieux à faire, de toute façon depuis que le garçon était à Poudlard s'était à peine si son frère lui parlait dans les couloirs, soi disant qu'il avait du travail. Mais bon Ray n'était pas vraiment du genre rancunier et il se disait simplement que son Gryffondor de frère trouverait bien un moyen de se faire pardonner d'une façon ou d'une autre.

Et puis il pouvait très bien s'amuser tout seul, enfin c'était quand même bien moins drôle que lorsqu'ils jouaient en famille dans Central Park, là il envoyait juste la balle en l'air et c'était vraiment pas marrant...
Soudain il fut pris d'un accès de folie comme il lui en prenait relativement souvent. Il shoota un grand coup dans le ballon et tout en se lançant à sa poursuite il commentait ses actions...

"Et oui c''est un magnifique tir de Starlight! quel fantastique quaterback, il a passé tout ses adversaires, OH LA LA mais quelle fusée!!!"

Courant comme un dératé au milieu du parc il zigzaguait au milieu de groupe d'élèves qui le regardaient un peu comme s'il avait vraiment un grain...
Il réussit à atteindre le ballon et se jeta dessus.

"Starlight approche de la zone de l'en-but, il va la passer, il la passe et TOUCHDOWN!!!!!!!OH Yeah!!!!"
Il leva les bras au ciel remerciant une foule invisible.
"Ah ah ah nul doute qu'avec le jeune Starlight, la coupe appartient aux new yorkais!"
Il récupéra son souffle, il avait quand même traversé le parc à toute vitesse. Puis il fit un tour d'horizon, le ballon ne s'était pas arrêté au moment ou il l'avait touché pour marqué et avait continuer sa course jusqu'aux pieds d'un type de son année et de sa maison.
Raymond vit là un signe, assurément ce mec ferrait un bon compagnon de jeux. Il lui fit de grand signe puis désigna le ballon.

"Hey tu veux jouer?"

Finalement il ne passerait pas pour un idiot seul, les autres élèves s'était un peu rapprochés, pour la majorité le seul sport qu'ils connaissait était le quidditch alors vous imaginez bien qu'un sport moldu et américain, ça ne se voyait pas tout les jours...

Justin connaissait bien Tom Starlight pour avoir passé de nombreux moments en sa compagnie. Or, le jeune frère du Gryffondor avait fait son entrée à Poudlard en ce début d’année et, comble de hasard, s’était retrouvé dans la même maison que Justin.
C’est d’un accord tacite avec Tom que le jeune homme avait accepté de veiller sur Raymond.
Il s’était déjà attaché au garçon qui, il faut l’avouer, le faisait autant rire qu’il le choquait : les manières directes et américaines des Starlight n’avaient jamais cessé de le surprendre.
Pour Justin, veiller sur un premier année équivalait également à vérifier qu’il faisait bien son travail et qu’il comprenait tous ses cours, pour qu’il ne soit pas lésé l’année suivante. C’est en première année que l’on apprend les bases. Rien de plus important que les bases. Plus qu’une promesse, c’était un devoir dont Justin s’était chargé de bon cœur.

C’est pourquoi, à ce moment là, le jeune aristocrate attendait Ray dans la salle commune, pour lui expliquer les rudiments d’un filtre, en apparence difficile à concocter –Rogue était spécialiste pour rendre difficile ce qui était en fait très simple…
Bref, Justin attendait. Depuis maintenant une heure. Une très longue heure. Et Ray n’apparaissait pas et ne semblait pas décidé à venir.
Le jeune homme poussa un soupir et leva les yeux au ciel. A l’évidence, le garçon ne viendrait plus. Il avait sûrement oublié leur rendez-vous.
Justin se leva lentement, vérifia que les livres qu’il avait posé sur la table ne gêneraient personne, puis quitta la salle commune d’un pas léger.
Le calme régnait dans les couloirs et seule l’activité des cuisines animait le château.
Justin réfléchit. Où Ray pouvait-il bien se trouver ? Dans la grande salle ? Dans le hall ?
Après être passé dans les deux endroits, Justin dut se rendre à l’évidence : Ray ne devait pas se trouver dans le château. Il se risqua alors dans le parc.
A peine eut-il passé la tête dans l’entrebâillement de la porte que Justin eut confirmation : il faisait très beau et relativement bon. Un garçon aussi actif et excité que Ray devait sûrement s’y trouver.

Une légère brise agita ses cheveux. Justin releva le col de sa cape et entreprit de les recoiffer. Il n’était pas correct de sortir avec des cheveux en pagaille…
Les arbres avaient perdu leurs feuilles, donnant au parc une allure quelque peu fantomatique. L’air sentait la neige. Mieux valait être au chaud cette nuit…
Justin partit alors à la recherche de Ray, qu’il ne lui fut pas difficile de retrouver.
Ce sont ses cris qui l’attirèrent. Des cris de supporter chevronné, doublé d’un commentateur excentrique et paillard.
Ray dans toute sa splendeur.
Justin sourit en voyant la vivacité du garçon. Même seul, il arrivait à courir dans tous les sens, en se moquant éperdument de ce que les gens pouvaient penser de lui.

Mais quelque chose fit ensuite froncer les sourcils du jeune homme : Ray pratiquait un sport qui lui disait quelque chose… Mais oui ! Du football américain ! Quelle hérésie !!! Du football américain sur le territoire britannique !
Justin sentit une vague d’émotion le submerger. Schisme ! Schisme éhonté !

Justin fonça à grands pas sur Ray puis se planta devant lui, les sourcils froncés, les poings sur les hanches, visiblement en colère.

« Raymond Starlight ! On ne joue pas au football américain sur le territoire britannique ! C’est une véritable apostasie ! Et je tiens à te signaler que cela fait bien une heure que je t’attends. Aurais-tu oublié notre rendez-vous ? Ton filtre ne va pas se faire tout seul et ne compte pas sur moi pour le faire à ta place ! Faut-il que je te fasse aussi peur que le professeur Rogue pour que tu acceptes de te mettre au travail ? »

Il resta planté devant le jeune garçon, sans d’abord prêter la moindre attention à son acolyte. Puis, sans prévenir, il se tourna vers Peter.

« Et toi aussi tu devrais être en train de faire tes devoirs. Fainéants que vous êtes. Seulement en première année et déjà oisifs ! Ça promet… »

-671-

691 &&&

Décidemment les gens n'était pas bien marrant en Angleterre, Ray regrettait parfois d'être né dans ce pays de pluie et de gens coincés.
Il soupira et récupéra son ballon, aurait-il toute l'année se problème relationnel avec ces élèves qui ne voulaient même pas jouer un peu au foot...la lose...
"Ben tant pis...Une autre fois peut être..."
Mais bon même si ce type paraissait un peu obtu au niveau des pratiques sportives il pouvait tout de même se révéler être un bon camarade peut être même qu'il s'y connaissait en mauvais coup, en farce et atrappes, en sucreries, il y avait tellement de domaines qui intéressaient notre jeune Américain.
"Raymond Starlight, mais tout le monde m'appelle Ray, et en vérité je préfère...
Hélas c'était sans compter sur son chaperon atitré qui arrivait à grand pas l'air d'être de fort méchante humeur, et en plus il ne se génait pas pour l'appeler par son prénom entier. Ray soupira encore plus fort et marmona avant que Justin soit à portée d'oreille:
"Voilà le rabat joie de service..."
Attention la leçon de morale commençait Ray écouta sans broncher son aîné tout en se demandant pourquoi le surveillait il sans cesse, pourquoi lui qu'est ce qu'il avait bien pu faire pour mériter ça. Chaque semaine il avait le droit à une ou plusieurs leçons particulière, n'avait-il vraiment rien d'autre à faire, ses Buses n'étaient pas à la fin de l'année pourquoi ne se concentrait il pas sur ça et pas sur ce première année qui ne demandait vraiment rien. Avant que Justin lui propose son aide Ray n'avait jamais entendu parler de lui ou alors Tom en avait peut être parler mais c'était rentré par une oreille et sorti par une autre. Il soupira à nouveau avant de répondre à son interlocuteur.
"Aposta-quoi?"
Justin Finch Fletchley avait pour habitude d'employer des mots dont il ne connaissait même pas l'existence, pourquoi n'était il pas à Serdaigle comme toute grosse tête qui se respecte? Au moins il n'aurait pas eu à le suporter...
"Mais c'est le week end je peux bien prendre un peu de temps avant de commencer les devoirs?"Il pouvait toujours changer de sport, si c'était le foot qui dérangeait le cinquième année, il pouvait toujours jouer au cricket, Ray ne s'y connaissait pas trop mais on lui avait expliqué les régles alors ils pouvaient toujours improviser.
"Tu veux pas faire un peu de sport avant?"