MATCH #4 SERDAIGLE <VS> POUFSOUFFLE

Ah, le quidditch. Quel beau sport, surtout quand c’était au tour des blaireaux de jouer. Aujourd’hui Pompom était tout contente, et ce comme chaque jour où elle assistait à un match de quidditch des Poufsouffle. Chaque fois c’était le même programme, la même bonne humeur, la même ambiance dans le gradin des professeurs. Ce matin, elle avait fait ce qu’elle avait prévue, comme tout femme professeur bien organisée : elle avait corrigé ses copies et ses travaux pratiques. Ensuite, elle était parti déjeuner puis s’était rendue au plus tôt dans le terrain de quidditch, profitant de son avance pour aller encourager les élèves de sa maison qu’elle adorait tant.

(…)

Et voici que, un certain temps après le début du match, tout se montrait très encourageant pour les blaireaux ; une score plus qu’excellent, une bonne humeur presque étonnante et toujours cette bonne entente malgré la fatigue due aux efforts. Car certes, certains pouvaient qualifier le quidditch de sport « facile » (allez trouver qui d’ailleurs), il n’en restait pas moins l’un des plus fatigants ! Mais bon, la joie était au rendez vous, et même s’il ne faisait pas particulièrement beau, Pomona était ravie d’assister à cette rencontre. A vrai dire, tout (ou presque) la poussait à être heureuse, rien à faire.

Mais bon, elle n’en n’était pas moins rivée sur le match et concentrée sur les souafles qui voltigeaient si vite de mains en mains qu’on aurait cru apercevoir un filet lumineux reliant par magie les mains de tous les membres d’un équipe. De sa position debout, la vieille femme avait une très bonne vue et en profitait ; comme elle le faisait d’ailleurs à chaque rencontre. Elle criait par moment, pas trop, mais assez pour que les élèves qui passent près d’elle l’entende sans confondre le son de sa voix avec ceux des autres professeurs qui, eux aussi, supportaient les élèves.

« Allez les Poufsouffle » laissait-elle échapper, avec toujours la même note de nostalgie dans le cœur.

Gagner n’était pas ce qu’elle souhaitait, bien entendu, elle voulait simplement que ses élèves s’amusent un maximum et qu’il profitent de ce match autant qu’il le pouvaient. Toujours était-il que, elle, elle prenait un réel plaisir à venir ici, et elle en profitait !

[Bonne réponse.
360 à 140 pour Poufsouffle.
Tout le monde peut répondre.
Question : Dans le deuxième film : décrivez la serre dans laquelle se déroule le cours sur les Mandragores.]

Si la directrice des Poufsouffle était bien heureuse de pouvoir comtempler le match de Quidditch qui faisait rage, Elizabeth aurait elle été bien heureuse de pouvoir le comptempler à ses côtés. Ne serait ce que pour avoir quelques minutes de repos, de repis où elle pourrait s'asseoir tranquillement sans craindre de se faire décapiter pour un cognard ou assomer par Isabelle. Vous l'aurez compris, Elizabeth était fatiguée. Toute la bonne humeur du début de match avait disparu pour ne laisser place qu'à une légère envie de continuer mélée à une grosse dose de fatigue. Rien que de penser à un lit douillet, chaud et moelleux, Eli aurait volontier dessendut en piquet pour aller rejoindre les sous-sols de Poudlard. Mais non, ça aurait été bien trop facile. Elizabeth était capitaine de Quidditch et comptait bien montrer à Poufsouffle et aux trois autres maisons, qu'à Poufsouffle on ne baissait pas les bras, jamais, coute que coute, il fallait aller jusqu'au bout. La persévérance était une vertue pronée très souvent chez les blaireaux et Elizabeth espérait la posséder, elle le croyait du moins, car ce nouveau but marqué par elle, semblait en être la preuve.

[ La serre de botanique durant le cours sur les Mandragores est très grande (elle doit pouvoir contenir au moins deux classes) et est toute en longueur. On peut trouver bon nombre de plantes grimpantes sur les murs (on suppose qu'il ya du lierre), et toute la table centrale est pourvue de pots vide, de pots contenant des Mandragores, et de terreau en plus des divers outils nécessaires durant le cours. La serre est très lumineuse, puisque ses murs sont en verre, on peut donc supposer qu'il y fait assez chaud. Les couleurs dominantes sont bien sur le vert (toutes les plantes qui s'y trouvent sont de couleurs vertes) et le marron (la terre, le terreau, etc...) ]

[ Petit aperçu ]

Spoiler:

Aelita était sur le terrain de Quidditch entrain de faire une énième manœuvre afin de repérer le vif d’or. Quand celui-ci lui effleura la joue de ses ailes, elle ne l’avait pas remarqué. A chercher tellement un objet ou quelque chose quelque fois on passe à côté de celui-ci. La jeune Serdaigle se précipita donc vers la sphère dorée quand soudain elle entendit une voix.

« Qu’est ce que tu fais sur ce terrain de Quidditch ? »

La jeune fille secoua la tête et se re-concentra sur ce qu’elle avait à faire c'est-à-dire attraper le vif d’or pour que le massacre que subissait les Serdaigle se termine le plus vite possible.

« Ce n’est pas un endroit pour toi ma fille !»

La voix continuait à lui parler, elle connaissait ses intonations, cette voix était celle de son père défunt. Son regard était toujours focalisé sur la balle volante même si son cœur lui disait de regarder vers les gradins pour voir si l’homme n’était pas là.

*Impossible, il ne peut pas être en vie… Allez Aelita re-concentre toi ! Et attrape ce maudit vif d’or*, se dit-elle en commençant à peine à le rattraper.

« La place d’une jeune fille n’est pas sur un terrain de Quidditch ! Je te l’ai pourtant toujours dit !»

- La ferme, murmura-t-elle entre ses dents serrées.

« Je n’ai pas bien entendu qu’as-tu dit ? »

- LA FERME !!! Ne me parle plus !!! Tu n’es pas là tu ne peux pas être là, dit-elle en tendant son bras pour attraper la sphère dorée.

« Tu n’y arriveras pas abandonne ! »

- Jamais !, dit-elle en se rapprochant d’avantage.

Elle saisit alors le vif d’or et le brandit dans les airs, la voix disparu alors et un sourire victorieux apparu sur le visage d’Aelita.