Cher Léa,
Je t’écris pour deux raisons très précises. Je sais que tu m’en veux, que tu as sans doute pleuré beaucoup, mais je m’excuse. Je m’excuse affreusement. Tu n’as pas idée à quel point je m’ennuie de toi. J’en ai pleuré, j’en ai vraiment souffert. Je ne travaillais plus de la même façon, j’ai même été jusqu’à écrire à Juliette, désespéré. Je sais qu’elle t’a fait lire ma lettre, elle me l’a dit quand elle m’a répondu. J’espère que tu es heureuse de savoir que je ne t’ai pas oublié. Je ne t’oublierai jamais, jamais. Tu es tellement importante pour moi… Tu es toute ma vie. Je t’aime plus que mon père, que ma mère, que ma famille. Tu es même plus importante que Juliette. Ne lui dis pas, mais c’est vrai.
Tu te souviens du jour où nous nous sommes rencontrés ? Moi, je m’en souviens. Tu fixais le bateau de Durmstrang en espérant que j’allais en sortir. Finalement, c’est le jour de ta fête que tout a cliqué. Je t’ai invité à souper dans la salle sur demande et nous nous sommes enfin embrassés. Ce baiser, ces baises, ils me manquent tous. Tu compte tellement pour moi, Léa… Je m’ennuis de toi. Je suis vide sans toi, je ne suis complètement rien. Juliette m’a ramassé à la petite cuillère par correspondance, tu n’as pas idée.
Je voulais m’excuser, mais je voulais te proposer une autre chose. Nous sommes actuellement le premier Avril. Il a un mois et demi, cela faisait un an que nous étions ensemble. Nous ne l’avons malencontreusement pas fêté, alors je veux me reprendre. J’ai une surprise pour toi. Je vais t’inviter à dîner à Londres en fin de semaine pour t’annoncer qu’est-ce que c’est. J’espère que tu acceptes de venir dîner avec moi. Si c’est bel et bien le cas, je passerai te chercher à Pré-au-Lard samedi dans l’après midi au trois balais. J’espère que tu m’y attendras.
En attendant, je voulais simplement te dire que tu me manques. Je t’aime. Je t’aime, je t’aime, je t’aime. Tu es toute ma vie.
Nathan.
PS : « If I could, then I would, I'll going wherever you will go. <3 »