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 Welcome To The Black Parade, Sykes

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Ξ Sujet: Welcome To The Black Parade, Sykes   Welcome To The Black Parade, Sykes EmptyJeu 8 Mai - 21:22

Minuit venait de sonner tandis qu'apparaissait une silhouette encapuchonnée en haut de la colline qui surplombait le manoir des Sykes. Celui-ci trônait là, majestueux et splendide, comme il le fut au temps où le vieux était encore de ce monde. Personne ne savait dans quelles circonstances il était mort. Personne n'avait cherché à le savoir d'ailleurs. Peut-être que son épouse était dans la confidence quant aux obscures raisons de sa disparition. Archibald, lui, n'était pas satisfait par la version officielle qui fut publiée par le ministère. Croire que Sykes avait été assassiné avec une telle facilité, c'était comme penser que Fudge allait organiser une fête en l'honneur du retour du Lord. Qui aurait pu s'attaquer à un homme d'une telle envergure en sachant pertinemment qu'il risquait d'être reconnu et pourchassé ? Aux yeux de Waxler, seul quelqu'un dont le cran, le culot et surtout la folie n'ont d'égaux parmi les vivants. Si jamais un Mangemort venait à mettre la main sur ce soit disant assassin, il irait sans nuls doutes rejoindre sa prestigieuse victime dans l'au-delà...

L'atmosphère semblait étrangement tendue, la lumière légèrement hâlée que diffusait la lune avait peine à percer les nuages, pas un seul bruit ne filtrait aux alentours. L'endroit était anormalement calme mais il était trop tard pour reculer, Archibald se devait de continuer. S'il y avait un danger en cours de route, le Mangemort l'affronterait comme il avait pris l'habitude de le faire depuis plusieurs années déjà. Mais maintenant, c'était le moment de se remettre en marche, direction le manoir où on l'attendait. Dans quelques instants, Waxler allait (enfin) rencontrer Honoria of Woodbury afin de lui parler d'une mission délicate que le Lord lui avait confiée. Le but de celle-ci était simple : rallier tous les vampires à la cause du Seigneur des Ténèbres. Pour y arriver, le jeune homme avait grand besoin des renseignements que pouvait lui fournir la maîtresse des lieux. Elle était, depuis la disparition de son mari, la seule habitante de ce manoir lugubre et sans vie, qui semblait néanmoins aussi bien entretenu que dans le temps où Sykes le prenait en charge. Cependant d'étranges rumeurs circulaient à propos de ce lieu lugubre. Certaines disaient que le Lord y rejoignait Honoria of Woodbury afin de passer un peu de temps en compagnie raffinée tandis que d'autres laissaient entendre que cette même femme s'adonnait à des expériences douteuses sur des cobayes humains.

Le petit chemin qu'avait emprunté Archibald était sinueux. De temps à autres, il mettait les pieds dans des petits fossés creusés minutieusement par des humains -peut-être d'anciens pièges à animaux- ou trébuchait sur des pierres mais cela ne l'empêchait pas d'avancer en regardant toujours aussi fixement devant lui. Il semblait subjugué par la splendeur de la demeure qui se dressait devant lui et dieu seul sait combien de manoirs il a pu visiter tout au long de sa misérable existence. Celui-ci pourtant dégageait une sorte d'aura maléfique qui ne laissait pas Waxler indiffèrent. Le Mangemort était excité à l'idée d'entrer à l'intérieur, il bouillonnait d'en savoir plus sur les secrets que devait receler cette somptueuse maison. Il était comme un gamin à la veille de Noël, pressé d'ouvrir son cadeau. Et s'il y avait vraiment des personnes à torturer en toute impunité ? A cette pensée, Archibald frétilla d'impatience et pressa le pas. Il n'était pas spécialement en retard mais d'un naturel sadique, il ne pouvait résister à la tentation perverse de faire souffrir un individu.

Suite à ce moment d'excitation intense, il ne fallut guère plus de dix minutes au Mangemort pour arriver devant le grand portail qui donnait sur le somptueux jardin de la demeure. Archibald leva son avant-bras gauche d'un air nonchalant et le portail s'ouvrit aussitôt dans un grincement atroce, lui libérant ainsi le passage. Il n'y avait plus qu'une centaine de mètres qui le séparait du manoir à présent. Prenant possession de sa baguette magique, Waxler reprit la marche tout en fredonnant gaiement. Il n'y avait aucune lumière qui éclairait la magnifique demeure mais le Mangemort savait que quelqu'un l'attendait. Cependant, à peine eut-il parcouru quelques mètres qu'un bruit vif et suspect éveilla tous ses sens. Archibald pointa aussitôt sa baguette, dont le bout s'était illuminé instantanément,vers un buisson à sa droite. Le léger halo de lumière qui s'extirpa de celle-ci éclaira les alentours. Rien. Si le bruit n'était pas le produit de son imagination, la chose qui l'avait provoqué n'était plus là. Observant une nouvelle fois les alentours de façon circulaire, il reprit sa promenade nocturne qui allait le mener d'ici quelques instants dans le manoir des Sykes.

Quelques instants plus tard, il annonça sa venue. Annoncer sa venue lorsqu'on parle d'un Mangemort en fuite depuis plusieurs mois, c'est tapoter le bout de la Marque des Ténèbres avec sa baguette. Le côté pratique se trouvant dans le fait que s'il n'y avait aucun Mangemort aux alentours, sa marque ne réagirait pas. Or ce fût le cas en ce moment même. Archibald, impatient que son hôte lui ouvre, retira sa capuche et patienta en tapotant de ses doigts fins et longilignes sur l'immense porte en chêne. Pour toute personne qui l'aurait vu il y a six mois de cela, le changement aurait été brutal à constater. Ses cheveux autrefois blonds et courts étaient aujourd'hui longs et bruns. Il portait une barbe plus conséquente que celle qu'il avait auparavant et sous ses yeux s'étaient creusés d'énormes cernes. Son regard était plus dur, plus froid que jamais mais il n'avait pas perdu cette lueur de folie qui l'habitait dans le temps. Au fond, c'était toujours le même homme.

Secondes puis minutes s'écoulèrent tandis qu'Archibald continuait à attendre que la maîtresse de maison prenne la peine de lui ouvrir. Ses sens étaient toujours aux aguets depuis que ce bruit suspect les avait éveillé de manière si brusque. Qui aurait pu s'introduire ici sans posséder la Marque des Ténèbres ? Un descendant des Sykes... A sa connaissance, la famille n'avait eu qu'un seul enfant. Ou tout du moins, jusqu'au décès du dit père. L'enfant avait été rejeté par les siens à ce qu'on disait. Triste histoire n'est-ce pas ? Mais histoire qui valait le détour car techniquement, seul cet enfant aurait été capable d'entrer en ce lieu et si c'était le cas, il y avait fort à parier qu'il n'était pas là pour une simple visite de courtoisie.

"Tu peux sortir de ton trou à rat, je sais que tu es là..."

Echec et mat. Archibald se retourna nonchalamment, sa baguette toujours pendue à sa main. Si c'était quelqu'un qui avait voulu l'attaquer, il l'aurait fait depuis un moment déjà. Par milles fois cette mystérieuse personne en avait eu l'occasion et pas à un seul moment elle ne s'en était prise à lui. C'était donc un élément qui rassurait le Mangemort qui ne baissait pas pour autant sa garde. En effet, il était rare d'être suivi à minuit, surtout dans un endroit aussi peu fréquenté. Autant prendre certaines précautions... Waxler avait réussi à détecter la présence de l'individu à cause du bruit grossier que faisait son manteau -ou sa cape- par terre lorsqu'il faisait plusieurs pas de suite. Peut-être n'en avait-il pas l'air mais il était un véritable expert en filature. On l'avait suivi tant de fois et il avait espionné tant de personnes pour le compte du Seigneur des Ténèbres qu'il connaissait sur le bout des doigts les ficelles du métier. La première régle était simple et essentielle : se montrer discret en toute circonstance, ce que ne faisait pas la personne qui le suivait. Parce que oui, il était certain qu'on le suivait depuis un moment maintenant et même s'il n'était pas capable d'affirmer avec certitude qui c'était, il pouvait au moins certifier une chose : qui que ce soit, c'était une m*rde en filature.
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Ξ Sujet: Re: Welcome To The Black Parade, Sykes   Welcome To The Black Parade, Sykes EmptyVen 9 Mai - 10:49

"Tu peux sortir de ton trou à rat, je sais que tu es là..."

S'ensuivit ensuite un rire particulier, glauque et sinistre dans tout ce qu'il avait de fluet et désincarné. La personne riposta tout de go :

"Je suppose que tu cherches mon père, Hmm ? Ou un autre membre de ma famille, c'est exact ?".

Et il finit par retirer la capuche qui lui barrait la quasi-totalité du visage pour ainsi révéler ses traits anguleux, carré et fins à la fois sous des yeux d'un bleu pur et électrique. Sa chevelure hérissée avait été légèrement applatie par la lourde étoffe qui recouvrait sa tête, lui donnant ainsi un air encore plus brouillon que d'habitude.

"Ohh surpriiiisee, murmura-t-il, le petit Mangemort qui s'en va consulter les Sykes of Woodbury. J'arrive à point nommé on dirait, ma poule !".

Et, en moins d'un instant, le jeune homme se précipita sur lui de toutes ses forces et se saisit de Waxler pour mieux passer son bras par-dessus son épaule. Il le resserra contre lui à présent tourné vers le parc jadis époustouflant de splendeur et qui se mourrait désormais à petit feu. Non loin de là, en contre bas, l'on pouvait voir comme les vestiges d'une serre botanique.
L'Auror Sykes l'enjoignit d'un signe de menton à observer de ce côté :


"Je suis allé caillassé ce coin là tout à l'heure. Il n'a plus de raison d'être maintenant que le vieux est crevé. C'est vrai quoi ? A quoi servirait une serre avec tout un tas de plantes dedans sans leur propriétaire, hein ?

Alors je l'ai lapidé jusqu'à en péter toutes les vitres. Je dois avouer ne pas être mécontent du résultat...".


Il se pencha ensuite sur son captif observant un peu plus avec attention cette mine barbouillée et pour le moins morose qui donnait au jeune homme un aspect aussi sombre et repoussant. Ces yeux cerclés de noir par la fatigue et l'éprouvement, cette barbe broussailleuse et brouillonne... le petit sbire de Voldemort semblait être revenu de loin. Et pourtant il paraissait si jeune...
Impossible pour Apophis de dire s'il le connaissait ou non. D'aussi loin que remontait sa mémoire il ne l'avait jamais vu... ou alors sans doute entraperçu. Mais où ?

Le dos de ses phalanges vinrent à caresser doucement la joue piquetée de barbe brune de son jeune ami. Le toucher glacial de la mort, comme si plus un gramme de sang ne circulait dans ses veines... aussi froid et mort qu'un cadavre pouvait l'être. L'Auror lui sourit sur un regard cannibal :


"Tu sais que je pourrais te tuer tout de suite, et ce sans le moindre remord ? Je peux utiliser un avada kedavra si cela me chante ou encore te faire subir les souffrances les plus atroces de toute ta chienne de vie ! Je peux le faire, j'en suis capable. Tuer ne me fait pas peur, pas plus que de te regarder droit dans les yeux.

Mais, je ne sais pas... quelque chose me pousse à te laisser en vie encore un petit instant. Car, tu ne le devineras jamais, mais je tiens à ce que tu en profites encore un peu et que tu entres dans ce manoir avec moi...".


Dans son regard passa une étrange lueur, allumant ses iris d'une lueur flamboyante.

"Je suis le maître des lieux et qu'importe ce que je ne suis pas -il redressa légèrement la manche gauche de sa robe, révélant le creux d'un avant-bras aussi blanc que du lait- j'y entre comme dans un moulin !

Alors prépare-toi à me faire honneur...".


Puis il se retourna face à la porte, tenant toujours solidement serré contre lui l'étrange Mangemort aux allures de spectre. Et comme il était dans ses habitudes de ne jamais faire dans la dentelle... la porte s'ouvrit en grand sous un violent coup de pied, grinçant de protestation pour finalement leur livrer passage sur un immense et somptueux hall d'entrée.

Cela faisait presque vingt ans qu'il n'y avait pas remis les pieds et, il devait l'admettre, l'endroit n'avait rien perdu de son superbe ni de son charme. Bien que l'extérieur du manoir pouvait paraître à l'abandon, l'intérieur était encore très bien entretenu comme si le temps avait stoppé sa course au moment où il avait franchi la porte à ses dix-neuf ans.
Sykes marchait d'un pas sobre à l'image d'un homme qui revient chez lui comme chaque soir après le travail.

Il évoluait, tirant toujours Waxler à sa suite, au milieu de cette immense pièce circulaire et lambrisée, au sol revêtu de dalles de marbres précieuses et luisantes. Devant eux se profilait un long et large escalier en chêne massif aussi éclatant que s'il avait été d'obsidienne tandis que deux larges doubles portes demeurant fermées se tenaient à leur gauche comme à leur droite. Ca et là des tapisseries représentant des scènes mythologiques de monstres s'attaquant à des villageois, de dragon survolant des châteaux, de chimères dévorant des hommes étaient accrochées au mur, vieillies et ternies par le temps.

Un thème assez spécial revenait souvent puisqu'il s'agissait d'un serpent faisant le tour de la Terre ou encore ouvrant grand la gueule pour avaler un brûlant soleil. Une autre, restée plus en retrait, évoquait une scène de bataille entre des soldats dont certains semblaient courir vers une mort certaine face à un horrible dieu barbu ouvrant grand la bouche pour les avaler... Cette dernière, par ailleurs, avait été déchirée et l'on ne distinguait plus que la tête affreuse à la bouche béante de cadavres. Sykes poursuivit haut et fort :


"L'endroit à un certain charme, tu ne crois pas ? Toutes ses représentations Grecques, Egyptiennes ou encore Romaines ! Ca fait assez "vieillot", non ?

Je suis persuadé que tu n'y es pas insensible !".


Il finit sur un léger ricanement tout en hochant la tête, l'entraînant à présent vers l'une des plus grandes tapisseries de la salle. Les lumières des bougies alentours éclairaient à peine, laissant dans cette salle une lueur tamisée, mais il était encore possible d'y voir clairement sans s'abimer les yeux...
Une fois de plus l'on retrouvait le serpent gigantesque mais, cette fois-ci, il gobait le soleil en entier et le noir s'abattait sur la Terre juste en-dessous de lui.


"Ma mère a traqué cette tapisserie pendant des années, certaines qu'une telle image existait bel et bien en Egypte Ancienne. Elle l'a finalement trouvée, cédée par un collectionneur sorcier passionné par cette époque. On dit qu'elle a été deterrée par des moldus en 1929 à près de mille kilomètres au Sud du Nil dans un temple consacré au dieu Apophis".

Ses lèvres s'étirèrent sur un étrange petit sourire, presque fier d'attribuer cette appartenance divine à son seul prénom... vieille habitude de sang-pur.

"Les personnes qui prient ce dieu croient qu'un jour le chaos, le néant s'abattra sur la Terre et laissera place au règne du dieu-serpent. Râ, la lumière, entre ainsi en perpétuel combat avec lui chaque fois que la nuit tombe. C'était ainsi un soulagement pour les Egyptiens dès que le soleil se levait le matin sur le paysage car Râ avait vaincu la Nuit, la Destruction personnifiée et permettait ainsi que la vie continue...".

Et il se planta devant lui, faisant barrage de toute sa hauteur, plaquant ses grosses mains sur ses épaules.

"Mais si Apophis remporte la victoire. Si, une nuit, il arrive à avaler le soleil ce sera la fin de la Création Terrestre et le Monde ne sera plus en perpétuel changement... Tout se mourra autour de nous et il ne nous restera plus qu'à nous rattacher à la seule puissance salvatrices des ténèbres. Et tu la connais bien, je crois...

Je suis le symbole de la naissance de cette ère nouvelle, petit Mangemort. Et je devais aider le Lord à accéder au pouvoir, moi, le "Serpent Géant".
Mais malheureusement l'histoire en a décidé autrement...".


Il se tut quelques instant et relâcha son emprise. Son regard coula immédiatement vers la tapisserie défraîchie et son sourire s'allongea davantage sur une étrange grimace...

"J'espère seulement que je vais pas finir comme lui. Décapité, brrrr...

Bref ! Passons à autre chose ! La culture ça doit te gonfler !

Puis m*rde ! Il fait nuit noire ici ou... ?".


Il fit quelques pas à travers le hall et, d'un geste de la main, provoqua une incandescente lumière qui embrasa la totalité de la pièce, jusqu'à l'immense escalier parcouru par des milliers de petites bougies. D'autres firent leur apparition au plafond et sur les murs en des centaines de petites lignes vascillantes et jaunes jusqu'à former un dôme de lumière allant jusqu'au sommet. Apophis nargua par-dessus son épaule :

""Nuit noire", c'te bonne blague ! Hihi !".

Puis il se retourna dévoilant un peu plus par cet effet et par la lumière qu'il venait de raviver un gigantesque tableau accroché au sommet de l'escalier et à l'intersection de deux autres allant sur la droite et sur la gauche. Cette peinture, bien plus classique et que l'on pouvait retrouver dans chaque famille de sang-purs digne de ce nom était un portrait d'un homme d'âge mur, digne et glacial dans une robe de sorcier superbe. Il tenait par l'épaule -un peu comme l'avait fait Apophis précédemment avec lui- un jeune homme d'une quinzaine d'années, blond, aux yeux cristallin et au sourire particulièrement cynique. Leur image s'animait et semblait particulièrement intéressée par l'apparition des deux personnages en présence. Mais Apophis, en bon maître de cérémonie, ne s'en préoccupa pas vraiment...

"Tu veux un verre ou autre chose ? Ou alors tu préfères...".

Sa phrase fut coupée à ce moment-ci. Une porte venait de grincer sur leur gauche, lentement, comme pour faire durer le suspense, distillant une tension qui était à présent plus que palpable. Apophis Sykes, quant à lui, n'osait presque plus bouger, fixant le panneau qui s'ouvrait lentement sur une nouvelle venue.
Cette dernière passa l'entrebaillement et laissa retomber son corps contre le chambranle, pleine d'une grâce toute féline dans un sublime déshabillé noir sur un peignoir de soie grise.

Légèrement ensommeillée, ses traits et ses rides creusées par une fatigue bien présente, la dame passa une main dans ses cheveux blonds et emmêlé. Elle esquissa un rictus si proche de celui de son rejeton que ç'en était particulièrement troublant.


"Waxler... j'aurais dû m'en douter...". Ses yeux bouffis par les larmes clignèrent l'espace d'un instant. Sa voix était brisée, éreintée.

Elle leva doucement sa baguette et un hoquet de rire souleva convulsément sa pauvre poitrine
.

"Et mon taré de fils... Ici même... Mon Apophis...".

Une certaine lueur avait perçé dans ses iris d'acier mais l'on n'aurait su dire exactement de quelle émotion il s'agissait, sinon que son masque glacial de dédain précieux avait soudain disparu, volé en éclat.
Elle reprit tout en les tenant solidement en jouc :


"Que faites-vous ici ?".

Et un silence pesant s'abattit sur les lieux, aussi lourd et pénible qu'une chape de plomb. De leur côté les deux personnes représentées sur l'immense portrait se rapprochèrent de la scène, y accordant à présent toute leur attention, appuyées tête contre tête...
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Ξ Sujet: Re: Welcome To The Black Parade, Sykes   Welcome To The Black Parade, Sykes EmptyVen 9 Mai - 18:12

Archibald s'était laissé prendre par l'homme aux traits anguleux sans opposer de résistance. Il ne voyait aucune raison de chercher à se débattre, Sykes allait lui fournir ce qu'il désirait dans quelques instants. Et ce qu'il voulait, c'était entrer dans ce manoir. Certes, au passage, l'Auror adressa au Mangemort quelques menaces du genre "je pourrais te tuer si j'en avais l'envie" ou "je te ferais subir les souffrances les plus atroces de toute ta chienne de vie" pour reprendre l'expression de celui-ci. Mais au-delà de faire peur à Archibald, ces menaces le firent sourire. Sykes pensait-il vraiment que dans le cas où il tenterait quelque chose contre le Mangemort, celui-ci ne réagirait pas ? Ils étaient drôlement naïf les Aurors du ministère, surtout de nos jours...

Entraîné à l'intérieur par Sykes, Archibald prit le soin de ne répondre à aucunes de ces questions, conservant cet air nonchalant qu'il arborait lorsqu'il réfléchissait intensément. L'Auror -que Waxler avait l'impression d'avoir déjà vu- lui avait mâché tout le travail en défonçant la porte d'un coup de pied, que demander de plus ? Il avait même pris la peine de lui offrir un historique complet sur les tapisseries ridicules représentant d'anciennes civilisations perdues depuis la nuit des temps. Waxler ne prêtait pourtant qu'une oreille discrète au discours de son nouvel ami, plus occupé à contempler la structure de la pièce qui n'avait guère perdu de son splendide malgré l'usure du temps. Même lorsqu'il n'était pas éclairé, ce hall était somptueux.

Ce manège dura ainsi pendant plusieurs minutes durant lesquelles Sykes eut le temps de raviver la lumière des lieux et surtout de lâcher Waxler qui rangea sa baguette. Il n'en avait plus vraiment besoin... Mais au moment où celui-ci lui proposa un verre, une porte somptueuse s'ouvrit à la gauche des deux individus pour laisser passer Honoria of Woodburry. Bien fringué pour une vieille. Elle semblait s'être réveillé d'une profonde torpeur. Fatiguée... C'est le mot qu'aurait utilisé Archibald en ce moment même pour la décrire.

"Waxler... j'aurais dû m'en douter...".

En effet, elle aurait dû s'en douter, surtout que c'était bel et bien lui qui l'avait réveillé et non le bruit de la porte qu'avait défoncé Sykes.

"Et mon taré de fils... Ici même... Mon Apophis...".

Une lueur démente traversa le regard de Waxler tandis qu'il se tenait toujours devant celui qu'elle avait appelé Apophis. Alors c'était bel et bien lui son fils ? Il ne s'était pas trompé... C'était bien lui le petit rejeton qui avait fuit le cocon familial pour devenir un Auror raté. C'était lui le vilain petit canard qui n'avait jamais trouvé sa place parmi sa famille de cygnes, lui que les rumeurs accusaient d'avoir trahis sa famille. Interessant...

"Voyez-vous ça... Sykes et sa moman chérie. Elles sont belles les retrouvailles. Hihihi ! Y'a comme un petit air de famille, d'ailleurs... T'aurais pas hérité de sa bouche, Sykes ?" Archibald éclata d'un rire glauque et sans précédent. Il les fixa tour à tour puis détourna son regard vers les tapisseries qui ornaient les murs, celles qu'Apophis avait pris la peine de lui présenter lorsqu'ils étaient entrés ensemble dans la pièce circulaire.

"Que faites-vous ici ?".

Cette fois-ci, Archibald fut légèrement surpris par la question que venait de lui poser la maitresse des lieux, la vieille comme il prenait malin plaisir à l'appeler. Elle avait été prévenue par le Seigneur des Ténèbres lui-même que Waxler lui rendrait visite pour la dite mission. Inquiet, le Mangemort quitta des yeux la tapisserie qui représentait le serpent engloutissant le soleil et se dirigea vers celle qui représentait plusieurs hommes morts se faisant engloutir par une sorte de bête. Il fallait redresser la situation...

"Allons ma chère Honoria, pourquoi prendre un ton aussi dur et froid ? Ayez pitié de nous, nous ne sommes que de pauvres petits jouets au service d'une puissance qui nous ait encore inconnue... ironisa Waxler à l'attention de son hôte. Pour répondre à votre question, nous étions dans un bar pas loin d'ici et mon nouveau meilleur copain m'a dit qu'on pouvait passer chez lui histoire de finir la soirée dans sa sublime demeure. Hihihihi ! Je ne pouvais refuser, c'était si gentiment proposé... N'est-ce pas Sykes qu'on s'est bien amusé ?! Hein qu'on s'est éclaté comme des fous dans ce p*tain de bar ?! Dis lui toi ! Dis lui c'qu'on a fait aux jolies demoiselles qui traînaient dans la rue à la sortie du bar ! Hihihihihi !"

Un étrange rictus s'était formée sur le visage du Mangemort tandis qu'il se retournait pour faire face à ses hôtes. Sa voix était devenue plus aigüe que la normal, il venait de rentrer dans une sorte de folie qui le submergeait de plus en plus ces derniers temps. Heureusement qu'il savait garder le contrôle...

"Sykes, Sykes... Sykes. J'ai bien aimé ton délire psychodramatique sur le serpent et tout ce qui te concernait, les machins que tu devais faire puis l'histoire, avec les Grecques et les Romains. J'ai vraiment apprécié que tu te donnes tant de mal pour moi, ça m'a fait franchement plaisir, sérieux. Mais t'sais quoi ? J'ai pas trop accroché à tout ça. L'histoire ça me dit trop rien... Pas ma tasse de thé, tu comprends ?

T'aurais pas plutôt le numéro d'une belle blonde par hasard ? J'imagine que y'a pas mal de chambres dans c'te maison, j'aurais bien envie de prendre un peu de bon temps... Enfin, s'tu vois ce que je veux dire. Hihihihihi !"

Il ne faisait plus attention à la mère de l'Auror qui était pourtant toujours présente. Le Mangemort préférait faire des cercles autour d'Apophis, tel un lion jaugeant sa proie avant de l'attaquer. Il le regardait de long en large, cherchant le moindre petit détail qui aurait pu trahir les raisons de sa présence ici. Rien. Peut-être qu'il était là pour sa mère ? Pour finir le travail qu'il avait commencé... Non, ce n'était pas possible.

"Finalement j'aurais bien envie d'un petit whisky pur feu, Sykes. T'as ça ou pas ? Mais t'sais, une bonne petite bière ferait aussi l'affaire, j'suis pas difficile, j'ai pas grandi dans le luxe moi..." Il décocha un regard moqueur à Sykes et reporta son attention sur Honoria of Woodbury.

"Et vous ma chère ? Vous ne me proposez pas à boire ? Où sont passées vos si belles manières ? Je me le demande... Peut-être ont-elles disparues en même temps que votre mari ?" Archibald éclata d'un rire froid et perçant. Il savait qu'aborder ce sujet était délicat en ce temps de crise pour la famille Sykes mais cela aurait au moins le don de la faire réagir.
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Ξ Sujet: Re: Welcome To The Black Parade, Sykes   Welcome To The Black Parade, Sykes EmptyLun 12 Mai - 11:07

Apophis restait les mains dans les poches, un petit sourire en coin et la tête penchée de côté comme si une seule oreille était nécessaire pour écouter déblatérer cet espèce de fou furieux et ridicule.
Le pauvre jeune homme divaguait, inventant histoires bancales sur histoires bancales, lançant des insinuations douteuses à l'égard de l'Auror qu'il était et allant jusqu'à lui demander quelque faveur qui l'aurait fait éclater de rire si sa propre mère n'avait pas été là. D'ailleurs c'est ce qui manqua de se passer lorsque ce petit Mangemort d'opérette ajouta qu'il leur trouvait un air de famille... haha, de famille...

Tout compte fait, ce fut assez difficile de garder son sérieux plus d'und demi seconde avec lui. Il venait de dire quelque chose de particulièrement risible, il fallait l'avouer, et Sykes n'avait pu retenir un gloussement fluet et suffisamment à la hauteur de sa réputation pour s'attirer le regard particulièrement piqué d'Honoria of Woodbury.


""Disparues en même temps que votre mari". Hihi ! Elle est bien bonne celle-là !".

Il haussa ses larges épaules, leva ses yeux au ciel dans une expression empreinte de délice et de reconnaissance. Une aussi belle trouvaille était à saluer. Et, tandis que sa mère gardait le silence, il jugea que ce fut à lui de continuer.

"Il les recrute dans les caniveaux maintenant, mère ? Où dois-je croire que le Lord avait définitivement le compas dans l'oeil lorsqu'il a choisi Waxler !

Ceci dit vous savez qu'elle nouvelle j'ai apprise récemment, et ce de la bouche d'un de mes meilleurs potes : Sir Rabastan Lestrange en personne ?

Y a pas que les grouillots tel que notre jeune ami qui peuplent ses armées maintenant. Ils ont même engager September Quint, c'est pour dire !
A croire que, désormais, ce n'est plus sur le sang que l'on juge mais bien sur d'autres critères. -et il glissa à Archibald un sourire des plus mielleux- Ou comment mieux se servir de chairs à canon !

T'es que d'la poudre qu'on allume !".


Il avait dérivé lentement dans la démence, son regard allumé par cette sionistre maladie qui, déjà, finissait d'anéantir un peu plus son allure princière et choisie, ruinant ce visage d'ange aux traits arrondis de poupon pour ne plus laisser derrière soit qu'une bête à demi voûtée par le poids de ses souffrances physiques aussi bien que morales... Sykes était plus mort que vivant. Plus que cela, il avait déjà un pied dans la tombe et tandis qu'il fixait chacun de ses yeux bleus et électriques, Honoria crut bon de ramener la conversation à toute autre chose. Sans adresser un regard à son fils, plus digne et belle que jamais, elle en revint à l'hôte qu'elle attendait avec le plus d'impatience :

"Monsieur Waxler. J'ose croire que votre présence ici n'est pas dû avec vos prétendues tribulations et que vous avez là une bonne raison de me déranger. Quant à vous, mon f...".

"J'ai aucune raison d'être ici, je sais, et j'en ai rien à fiche ! Mais je ferais un peu plus gaffe si j'étais vous à ne pas trop me foutre en rogne !".

La femme lui lança un regard des plus assassins et dut s'adosser au chambranle de sa porte afin de garder une certaine consistance. Son visage blanc et crémeux s'empourpra légèrement et elle préféra détourner les yeux comme elle savait si bien faire lorsqu'il était enfant et faisait une bêtise.

"Bientôt trente-cinq put**n d'années et vous me considérez toujours comme le dernier des enfants. Mais M**DE !! Pour qui vous prenez-vous à la fin ??!".

"Sors de cette maison, Apophis. Sors immédiatement ! Ce que tu es et qui tu es n'ont rien à y faire !".

L'Auror explosa d'un rire tonitruant.

"Ohh sans déc' ?! "Ce que je suis et qui je suis" n'ont rien à faire ici ! C'est tellement novateur comme considération, mère, que sincèrement j'applaudirais de tout mon coeur si j'en avais l'envie, ne serait-ce que pour saluer votre façon détournée de me dire : casse-toi sale Auror puant !

C'est pas vrai ? J'ai pas raison ?...".


"Apophis, tais-toi".

"C'est pas vrai ? Hein ? J'ai pas raison ? C'est pas vrai ? C'est pas...".

"Apophis...".

"J'ai pas raison ? Dis-lui, toi, que j'ai raison !".

"Apophis cesse de...".

"J'ai raison, je le sais ! Hein ? Pas vrai ? C'est moi qui ait raison, je le sais ! Hein ? Hein ? Hein ? Hein que j'ai...".

"VAS-TU TE TAIRE A LA FIN, MAUDIT ENFANT !!!!???".

Et le visage du jeune homme resta aussi lisse et pâle que s'il avait été d'albâtre. Par la surprise sa bouche était légèrement entrouverte tandis qu'en son esprit mille et une chose se bousculait ; des images revenant par flashs violents, des mots bourdonnant à ses oreilles... il dut cligner des yeux pour tâcher de revenir à la réalité tandis que sa mère, l'élégante Honoria of Woodbury, tâchait d'adopter une pose un peu plus digne et seraine.

"Voila ce qu'il faut faire pour obtenir le silence ici, rajouta-t-elle d'une mine pincée, crier aussi fort que toi !".

Sykes baissa la tête, presqu'aussi honteux qu'un gamin que l'on vient de gronder. Néanmoins un curieux sourire vint à frapper son visage... La dame reprit :

"Que les choses soient bien claires... Tu n'es plus le bienvenu ici. Si tu es là c'est en tant qu'ennemi et je serai alors parfaitement en droit de demander à ce jeune Mangemort ici présent -ohh comme il lui en coûtait de l'avouer seulement...- de t'abattre une bonne fois pour toutes.

Comprends-le, Apophis. Tu n'es... plus des nôtres".


Une certaine émotion semblait avoir percé dans le timbre de sa voix et la Mangemorte dut relever la tête afin de ne pas se laisser submerger par cette trop vive sensation. Elle planta ses iris d'acier dans celles de Waxler, cherchant en son regard le soutien offensif qu'il pourrait lui offrir... Elle s'apprêtait à poursuivre son discours lorsqu'un ris particulièrement aigu et insupportable attira son attention. Seul dans son coin son Auror de fils continuait de ricaner, tête baissée, ses épaules gigotant à chacun de ses gloussements stupides et crispants. Il releva brusquement la tête, une mine hilare frappant son visage d'enfant bien-heureux.

"C'est la meilleure de l'année celle-là ! "Plus des vôtres".

Je crache sur votre confrérie !".


Et, d'un geste ample, il sortir sa baguette la pointant sur Archibald. Il prononça une parole et ce sans dissimuler un certain plaisir à exécuter un tel sort. Ses yeux brillèrent et un rai de lumière fusa droit vers sa proie, le frappant de plein fouet...

Il espérait que l'endoloris qu'il lui infligeait serait insupportable... il y mettait tout son coeur, du moins. Le voir ployer sous sa force, ne devenir qu'un ver grouillant sur le sol était un spectacle assez réjouissant. Il ne doutait pas, d'ailleurs, que même pour un homme sain d'esprit et normalement constitué utiliser un Sortilège Impardonnable procurait une instance jouissance... et, côté jouissance, il s'y connaissait...


"Alors, gamin ? Persifla-t-il entre ses dents sur un regard de fou, toujours envie d'être mon meilleur ami après ça ? Toujours envie d'y prétendre ? HIIAAAHHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAAA !!".

Sa mère venait de faire un pas. Il relâcha son attention quelques secondes et pointa son index sur elle comme s'il s'eut été agit d'une baguette... Ohh oui ! Cela aurait DU être une baguette ! Il l'aurait tuée ! Oui, tuée ! Morte, à jamais !
Ohh non... ça non... il l'aimait trop pour cela...


"Bougez pas, mère ! C'est un conseil que je vous donne !

Car, ce soir, c'est pas le gentil Auror qui est venu pour faire un carton côté "disciple du Mal", mais bel et bien le "fils maudit" ! Celui que vous connaissez sous le nom d'Apophis Sykes of Woodbury !".


Ses lèvres s'écartèrent en un prodigieux sourire, grimace aussi laide qu'elle était terrible...

"Je suis venu reprendre mon trône, murmura-t-il d'une voix sinistre, reprendre ma place en tant que maître des lieux !

Et ni toi, petit Mangemort, ni même ma propre mère ne pourrez m'en empêcher !

Car, vous savez quoi ?... vous savez quoi ?...

Vous ne m'avez jamais entièrement perdu...".


Et il partit dans un rire démentiel, resserrant toujours sa baguette sur Archibald, amplifiant la douleur autant que possible tandis qu'il se régalait de ce qu'il venait de dire, se repaissait de leur surprise...

"Qu'est-ce qu'on fait, mère ? ajouta-t-il sur ses airs de chien enragé, on le tue tout de suite ou on le garde pour le dîner ? YIIHIHIHIHIIHIHIHIHIIHHHAAAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAAAA !!!!!!!!!!".
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Ξ Sujet: Re: Welcome To The Black Parade, Sykes   Welcome To The Black Parade, Sykes EmptyMar 13 Mai - 1:08

Archibald semblait totalement insensible aux paroles de l'Auror. Même si le Mangemort l'écoutait attentivement, il faisait mine de ne pas faire attention à lui, concentrant son attention sur les vieilles tapisseries qui étaient accrochées au mur. Les critiques et les insultes, Waxler en avait entendu de bien belles durant toute sa vie et ce n'était pas maintenant qu'il allait perdre son sang-froid. D'autant plus que la dispute qui venait d'éclater entre Honoria of Woodbury et son fils lui permettait de réfléchir un peu, tout en contemplant les différentes sculptures qui ornaient la pièce somptueuse. On l'avait si souvent rabaissé... Au diable Sykes et ses moqueries, le Seigneur des Ténèbres et tout ce qu'il pouvait bien représenter pour des personnes comme son hôte féminin. Il était ce qu'il était et ça même la mort n'y changerait rien.

Tandis que la dispute entre la mère et sa progéniture faisait toujours rage, Waxler prit congé et vint s'installer sur les marches de l'escalier en chêne massif. Il regardait Honoria of Woodbury d'un air absent. S'il n'avait pas assassiné toute sa famille, il se serait peut-être disputé avec sa mère, tel Sykes à cet instant précis. Dommage, ça l'amusait bien pourtant. Lui n'avait pas eu le plaisir de goûter aux joies de la famille. Archibald s'en souvenait comme si c'était hier... Le cri qu'avait poussé sa mère lorsqu'il avait pointé sa baguette sur elle, la rage de son père lorsque celui-ci avait vu sa femme mourir sous ses yeux, les larmes de sa petite soeur... Une lueur de culpabilité traversa ses yeux mais avant qu'il n'ait pu se souvenir de quoique ce soit d'autres, les hurlements d'Honoria of Woodbury l'avait tiré de sa profonde torpeur. Sykes l'avait mis à bout, il avait vraiment un don pour ça.

"Voyons ma chère Honoria, il est inutile de vous emporter ainsi, je dois pourtant bien avouer que votre fils est bien étrange... La mauvaise éducation ! Hihihihi. Si je puis me permettre, vous devriez le tenir en laisse pendant quelques années. Il se remettra bien vite sur le bon chemin, ou tout du moins, celui auquel vous l'avez destiné à sa naissance." Waxler ricana puis se détourna de la vieille pour rapporter son attention sur Sykes. Ces gestes étaient désordonnés, il était animé par une folie qui n'était pas inconnue du Mangemort. Et lorsque l'Auror pointa sa baguette sur lui, Archibald ne fut guère surpris. Encore moins lorsqu'un rayon rouge écarlate fusa sur lui...

Dès lors, le jeune homme tomba à terre et se mit à hurler de douleur comme si on lui retirait son âme. Il se tortillait de douleur, ses cris s'intensifiant tandis que l'Auror repartait dans une de ses nombreuses crises de folie. Il prétendait reprendre les lieux... C'était beaucoup d'ambition pour un Auror seul contre deux Mangemorts... loin d'être incompétents. Mais au bout d'un moment, il y eut comme une sorte de flottement. Waxler éclata d'un rire dément, effrayant, un rire à la hauteur de sa réputation. Il riait aux éclats, comme un fou qui aurait découvert quelque chose de très amusant. Jouant sur l'effet de surprise qu'il avait provoqué et le moment d'inattention de l'Auror, Archibald pointa sa baguette sur celui-ci d'un geste vif, sec et sans même prononcer une parole, la baguette de Sykes vola dans les airs pour venir atterrir dans la main gauche du Mangemort qui se relevait péniblement. Simuler une chute n'était pas quelque chose d'évident et même si une atroce douleur tiraillait son genou, le Mangemort était toujours secoué d'un fou rire silencieux.


"Tu pensais vraiment qu'avec le cerveau que j'ai, j'me serais permis une seule erreur face à toi, Sykes ? Hihihihi. Tu penses que j'aurais pris le risque de te laisser me tuer ? Tu m'as sous estimé, tu vas en payer le prix.

Incarcerem !"


Sans crier gare, des cordes surgirent de nulle part. En moins de deux, l'Auror était solidement ligoté. Il était impossible de faire marche arrière maintenant, Sykes ne pouvait plus fuir.

"Mais t'sais, j'ai toujours envie d'être ton meilleur ami... Hihihihi ! J'avais sorti ma baguette avant que tu me balances ton sortilège... Hihihi. Et tu sais quoi ? J'ai réussi à me protéger à temps. Hihihihi ! Je te croyais plus intelligent que ça, Sykes, au moins à la hauteur de la réputation d'une chair à canon comme moi... -il avait repris un ton froid et sec- Dis, tu crois vraiment que je savais pas que j'étais rien d'autre qu'une m*rde pour le Seigneur des Ténèbres ? Comme Quint aussi faut dire..."

Tout en parlant, Archibald s'était approché de Sykes qui était toujours attaché aussi solidement. Il observait l'Auror avec attention, essayant de deviner ce qui pouvait bien animer sa haine contre les Mangemort à ce point. Il était pourtant destiné à en être un. Et la phrase qu'avait prononcé ce dernier pendant qu'il se disputait avec sa mère avait interpellé Waxler. Que voulait t-il insinuer par là ?

"Honoria, qu'attendez vous ? Je vous laisse le plaisir de le tuer, je n'ai aucune envie de le faire voyez-vous... J'ai pas envie de salir mes mains sur ce bonhomme -Waxler décocha un sourire narquois à Sykes- l'est tout mignon. Mais il aura beau se débattre, méchant Apophis ne pourra pas se libérer de mon emprise... Sauf s'il désire tuer sa propre mère. Tu veux faire ça, Sykes ?

J'te promet qu'j'te libère en échange ! Hihihi. J'te promet même de te donner des infos sur le Seigneur des Ténèbres, j'te dirais où il habite... J'te révélerais même l'identité des taupes au ministère ! Enfin, si ce traître de Rabastan ne l'a pas déjà fait... Hihihihi !"

Archibald ricana puis observa tour à tour Sykes et sa mère. S'ils avaient voulu s'entretuer, ces deux-là l'auraient fait depuis un bon moment déjà. Et pourtant, ce n'était pas le cas. Que se passait t-il dans leur tête ?

"J'attends toujours que tu me répondes Sykes, tu veux la tuer ou pas ?"

Le Mangemort ricana puis reporta son attention sur Honoria.

"Et vous Honoria, vous ne voulez pas le tuer ? Vous savez pourtant que le Lord n'aimerait pas entendre de la part de sa chair à canon -il évita de croiser le regard de Sykes- que sa très chère et tendre Honoria n'a pas voulu assassiner son maudit fils lorsqu'elle en avait l'occasion..."


Dernière édition par Archibald Waxler le Lun 19 Mai - 15:00, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: Welcome To The Black Parade, Sykes   Welcome To The Black Parade, Sykes EmptyLun 19 Mai - 12:12

Honoria et Apophis savaient l'un comme l'autre qu'ils étaient devant un choix difficile. L'un ligoté comme un bagnard l'autre ne disposant pas pleinement de ses moyens... La mère comme le fils jaugeaient Waxler du regard, comme s'ils ne supportaient guère l'idée d'avoir été mis au pied du mur par ce petit moins que rien de sang impur. La même haine, la même honte, le même dédain pouvait se lire dans leurs prunelles étrangement similaires tandis que chacun essayait de garder une posture digne et, pour Sykes, relativement sage.

Lorsque la question leur fut posé un masque de raideur et de froideur s'installa presqu'automatiquement sur leurs visages. Honoria leva cependant dignement le menton, évitant les regards comme ces personnes qui tentent de se rehausser de la foule pour échapper à son oppressante emprise. Elle savait, elle sentait que le regard de son enfant était posé sur elle dans l'attente de sa réponse...
Mais c'est à peine si Apophis lui accordait un seul regard. Il était beaucoup trop intéressé par Waxler et son esprit tordu vagabondait entre rêves et idées ou, en somme, la plus simple et la plus rapide manière d'étripper ce fils de chien... tout en s'amusant, bien sûr ! Ah ! Il allait s'en payer une bonne tranche, hihihii !!

Si Archibald était fou il n'était pas non plus totalement iraisonné. Il fallait l'admettre, son petit tour de passe-passe avait porté ses fruits et avait eu le don de réellement l'impressionner. Il avait su saisir l'oportunité, briser sa concentration et jouir de sa faiblesse pendant ce bref instant... Finalement il serait sans doute un adversaire à sa mesure ! Sans doute...


"Non ! Laisse-moi la tuer ! Glapit-il de plaisir un large sourire aux lèvres, laisse-moi la tuer, ainsi je pourrais pleinement goûter à sa souffrance, voir sa fin de mes propres yeux alors laisse-moi faire !!

Tu sais quoi ? Tu peux même garder ma baguette !! J'irai avec mes propres poings s'il le faut !

Je cognerai, cognerai, cognerai jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'un amas de chair et de sang ! Je l'ai déjà fait, tu sais !".


La dame eut un frisson. Elle se colla un peu plus contre le chambranle de sa porte et leva des yeux frémissant vers le ciel -son visage partagé entre honte et colère. Apophis sourit de tous ses crocs et embraya tout de go :

"Ohhhh oui, petit Mangemort !! Laisse-moi explorer ce que je n'ai encore jamais observé chez elle : la terreur ! Pourtant elle en a arboré des visages, tu sais ? De la froideur, au mépris en passant par l'envie, le désir, la jouiss...".

"Apophis !! Ferme-la !!".

"Woouhoouhouhh !! Je dois me la fermer ! Je dois me la fermer...".

Le fils maudit lui lança un dernier regard espiègle et en revint à son jeune compagnon. Lentement il sentait que les liens derrière son dos étaient en train de se défaire et que ses mains, progressivement, arrivaient à se détacher de cette emprise. Il fallait gagner du temps...

"Tu sais pourquoi elle ne me tuera jamais, hmm ?

Parce que, le jour où elle en a eu pleinement l'occasion, elle ne l'a pas saisie. Vraiment ! Et je te raconte pas de blagues !".


Il fit une pause, coula un léger regard vers la magnifique femme blonde et frémissante, puis rajouta :

"De plus, tu devrais vraiment la remercier ! En fait, vous devriez tous la remercier pour ce qu'elle a fait !

Parce que si je suis encore en vie en ce moment c'est grâce à elle. N'ai-je pas raison, Honoria ?".


Elle ne pipa mot, fermant les yeux.

"N'AI-JE PAS BOUGREMENT RAISON ???!!".

Et ses iris de couleuvre se dardèrent droit sur lui. Elle articula d'une voix profonde et glaciale :

"Oui... Oui tu as raison, Apophis. Tu as raison !
J'ai fait cela pour toi, j'ai fait cela pour... pour que tu reviennes parmi nous ! Que tu sois à nouveau l'un des nôtres parce que c'était important pour l'équilibre de la famille ! Tu te devais d'être là, l'héritier ! Je ne pouvais te laisser partir loin de nous plus longtemps !".


Elle rehaussa le menton, digne et forte, face à Waxler.

"Les Détraqueurs l'ont tué... et moi je l'ai ramené à la vie !! JE L'AI RAMENE A LA VIE, WAXLER !!!

Et que personne ne vienne seulement critiquer ce que j'ai fait !!".


"Hinhinhinhinhinhinhinhinnn.... hihihihihihihi... haha... hahahaha.... HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAAAAA !!

Vous m'avez ramené à la vie, très chère ! C'est exact, mais pas comme vous l'auriez souhaité !

Tout ce que je suis à présent, c'est un Auror et rien d'autre.

Ohh si... -et il se releva lentement tandis que les cordages tombaient à ses pieds, véritable monstre gigantesque et voûté- peut-être un mort-vivant...".

"Je n'ai jamais prétendu que cela me causait du tort, prononça-t-il tandis qu'il marchait vers Archilbald, loin de là. C'est une situation d'ailleurs assez préférable pour le genre de vie que je mène et le travail que j'ai. Si tu savais, Waxler, le nombre d'Aurors qui perdent la tête ou qui abandonnent bêtement et simplement... J'en ai un qui, à ma connaissance, passe sa vie à cuver son whisky.... tout près des piles de rapports qui lui reste encore à faire. Quant à moi ce n'est pas mon cas...".


Une large ombre menaçante se profilait derrière son dos, celle d'une tige longue et aigue se surélevant un peu plus chaque instant tandis qu'il gagnait lentement les escaliers.

"Waxler, Waxler, Waxler...

Tu ne sais fichtrement pas à qui tu as à faire !".


Et, au même instant, Honoria poussa un cri affreux et déchirant se jetant sur son fils et brandissant un tisonier prête à l'abattre derrière son dos. Sykes se retourna subitement, protégeant le coup porté par son bras qui émit un brusque craquement dès que l'arme eut caressé son coude. Apophis hurla, comme ces bêtes affreuses que l'on vient juste d'abattre, et pressa sa main contre son bras meurtri, clopinant maladroitement pour éviter un second coup qui venait en revers.

Honoria of Woodbury, ivre de rage, se servait de son tisonnier comme l'on se sert d'un club de golf, fendant l'air une nouvelle fois pour tomber aussitôt, prise de cour par la force d'Apophis qui la projeta sur le sol. L'éclat d'une lame brillante passa dans les mains de l'Auror et il se jeta sur Waxler de tout son poids, s'écrasant sur lui.


"Tu es en très mauvaise posture, l'ami, souffla-t-il pointant le couteau juste sous sa gorge, très, très mauvaise...".

Il se mit à sourire, caressant son nez contre la pommette du jeune homme.

"C'est drôle, je peux presque sentir ta terreur...".

Et il coupa net, tranchant sa gorge sur un côté, juste à sa gauche et sous le coin de sa mâchoire -emplacement de la carotide. Le sang commença à perler puis le flot en agrandit l'ouverture jusqu'à ce que cela ne devienne plus que de petites giclées sur la veste de l'Auror et les vêtements du Mangemort. Sykes coula ses mains le loin de la nucle d'Archibald, se resserran contre lui comme pour un dernier baiser... le baiser de la Mort.

"Reste encore un peu avec nous. Presse ta main contre ta plaie...

Ca serait bête que tu nous quittes si tôt, la partie vient à peine de commencer !".


Et il relâcha une partie de son étreinte pour la remplacer par l'une des mains du Mangemort juste avant de se relever de toute sa hauteur -son ombre gargantuesque le noyant entièrement.
Il se tourna lentement vers sa mère, le poignard luisant de sang toujours solidement calé dans sa main. La pauvre femme avait laissé tombé son arme et gardait les mains plaquées sur la bouche, son visage figé dans un cri qu'elle n'avait pu pousser.


"Je sais... il était sien...

Maintenant, Honoria, c'est votre tour !".


Et il esquissa un pas vers elle, prêt à frapper. Mais la Mangemorte eut un dernier réflexe ! d'un geste précipité, elle sortit sa propre baguette et hurla haut et fort :

"REPULSO !!!!!".

Son geste suivit sa parole et le sort fusa à travers la pièce, frappant Apophis à la poitrine pour le projeter quelques mètres plus loin, contre le mur. Sa tête heurta violemment ce dernier et il s'écroula, sonné -l'idée que sa mère ait voulu incanter un Avada Kedavra plutôt qu'un Repulso lui traversant vaguement l'esprit tandis qu'il plongeait droit vers l'inconscience.

"Waxler !!! Relevez-vous et faites quelque chose !!".

Elle était piégée, impuissante et ébranlée comme une reine à qui l'on vient de prendre son château, sa vie... Elle restait là, plantée, incapable de réagir et observant son fils évanoui à quelques pas d'elle-même.

"FAITES QUELQUE CHOSE, BON SANG !!!".

Et elle n'esquissa pas un pas, figée, de glace, son regard clair agrandit par une subite horreur tandis qu'une ombre fugitive passait dans ses pupilles.
Son souffle était court, sa poitrine se soulevait par petits sursauts.

Elle le voyait allongé... et c'était comme s'il était mort !

Elle voyait son corps immobile... et c'était comme un cadavre !

Sa gorge se serra, son coeur rata un battement... puis soudain elle entendit des rires ! Des rires vibrants, traversant tout le hall, toute la maison, des rires d'enfant...

Honoria replongeait en ses souvenirs...


"J'vais l'attraper !! J'en suis sûr !! Il pourra pas m'échapper longtemps !! Hahahahahaaa !".

Le petit garçon en short court courrait, passant à travers les couloirs et les diverses pièces du manoir, suivant d'un regard illuminé le petit Vif d'Or qu'on avait lâché spécialement pour lui afin de le voir s'amuser... Parfois il tombait et ses genoux déjà fortement couronnés semblaient vouloir ne plus en subir davantage. Autant dire que le petit chenapan n'y était absolument pas attentif ! il continuait de le suivre, accélérant l'allure, sautant dès qu'il se trouvait à bonne hauteur.

"J'vais t'avoir !! Tu payes rien pour attendre !! Tu vas voir ! Tu...".

Apophis venait encore de tomber... mais, cette fois-ci, c'est une marche qu'il avait raté. Dévalant ainsi l'escalier du hall sur sept ou huit marches, il finit par s'écrouler sur le sol de marbre raide et froid. Il ne bougeait plus tandis que le petit Vif d'Or, bien content de son exploit, s'agitait au-dessus de sa tête.
Elle sortait justement du salon, elle l'avait vu tomber. Il n'avait pas poussé un cri, rien ! Comme si un Sort Impardonnable venait nettement de le stopper dans sa course folle.
Elle s'était précipitée vers lui. Merlin comme elle avait peur ! Et il ne bougeait pas ! Il était inerte ! Les yeux clos ! Comme s'il était mort, mort, MORT !

Montgomery allait la tuer s'il apprenait cela ! Montgomery allait la tuer pour lui avoir enlevé son héritier, son sang !
Cet enfant n'était pas sa propre chair, il ne lui appartenait pas ! S'il voulait en refaire un autre il n'aurait plus qu'à la chasser car c'était une mauvaise mère !
Et Apophis, s'il se réveillait ? Si, seulement, il se réveillait ! Il la détesterait à son tour pour ne pas avoir su le protéger !
Il fallait qu'il se réveille ! La jeune femme secoua vigoureusement les épaules de son fils, alarmée. Des larmes perlaient à ses yeux... Elle le serra contre sa poitrine.

"Mon tout petit, mon Apophis. Par Merlin, réveille-toi ! Reviens à toi, je t'en supplie ! Je t'en supplie, Apophis !!
Pitié, mon chéri, reviens, reviens !


Je suis désolée, désolée ! De tout mon coeur, de toute mon âme, je suis désolée !

Je t'aime, mon chéri ! Ne me laisse pas, ne pars pas, pitié !

Je suis si seule...".


Elle resta muette, blanche comme un linge. N'osant même esquisser un pas vers lui, extérieure à la scène qui se déroulait devant ses yeux...
Son coeur battait dans sa poitrine, ses poings se serraient avec amertume.

Honoria laissa ses larmes couler...
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