Un tournesol parmi les paquerettes /Alex S./

Les temps avaient bien changé à Poudlard. L’atmosphère était différent, les élèves se comportaient tous d’une façon étrange, un peu soupçonneux les uns envers les autres, la confiance qu’ils avaient semblé s’être dissipée. Merryl souffrait de ces changements, se retrouvant ainsi de plus en plus seule dans les allées de pierre du château.

Le temps était clément, elle en profita donc pour aller s’aérer, histoire de délester un peu de ces peines. Rien n’avait changé avec Erwan. Toujours aussi distant, il semblait plus s’intéresser aux autres demoiselles qu’à elle. Après tout s’était son choix… D’un autre côté, il y avait Alex qu’elle ne voyait presque plus. Enfin, elle pouvait comprendre avec sa fonction de préfet et les évènements qu’occasionnaient la présence du professeur Ombrage.

Quoi qu’il en soit, elle traversa le parc jusqu’à ce qu’elle trouve un endroit désert où elle pourrait s’allonger parmi les pâquerettes. Elle trouvait qu’il manquait de tournesol, sa fleur préférée. La dernière fois où elle en reçut fut au Japon, plusieurs recouvraient le dessus du lit qu’elle avait occupé lors de son voyage.

Soupirant à la brise printanière qui vint lui caresser les joues, elle enfila sa paire de lunettes de soleil afin de protéger ses yeux fragiles. Jetant un œil aux alentours, elle aperçut le préfet de sa maison à qui elle fit signe spontanément de la main. Étrange de le voir seul, sous groupies lui courir après ou sans sa soi-disant petite amie ! Ah lala les rumeurs vraiment ! Si vraiment il avait quelque un il en aurait informé sa petite Merryl. Non ?

Soit, autant profiter qu’il soit seul pour discuter avec lui. Après tout, elle avait besoin de retrouver son Alexandre. Avouons qu’elle avait toujours eu le béguin pour son sauveur de la banque Gringott’s, et comme elle parut toujours pour une petite sœur à ses yeux, elle comprit vite que rien n’arrivera et par chance Erwan surgit dans sa vie. Maintenant, elle n’avait plus personne du tout. « Alexandre ! » interpella-t-elle en pivotant un peu pour qu’il vienne.

Alexander sortait de sa ronde quotidienne et se promenait dans le parc pour s'aérer. Il vit au loin une silhouette familière et répondit à l'appel de celle ci lorsqu'elle lui fit signe joyeusement. Il s'approcha au pas de course de sa petite soeur de coeur et s'assit à ses côtés. Il avait appris sa rupture avec Erwan et aussi que ce sinistre individu s'était aussi joué de Megan. Deux de ses amies chères... S'il n'avait pas pour principe d'être non violent, il aurait usé des méthodes de Myrielle sur lui. Il savait pourtant que Merryl serait contre tout usage de violence... Donc il n'avait de toute façon aucune raison de se rebeller contre Erwan même si ce n'était pas l'envie qui lui en manquait. Maintenant, il tutoyait plus facilement les gens, mais il ne l'avait encore jamais fait avec Merryl alors il commença par un salut habituel.

"Bonjour mademoiselle Hawkins !"

Mais il se pencha sur elle et déposa un baiser sur sa joue. Il pensa en cet instant que s'il se mettait à faire la bise, il allait falloir qu'il pense à se raser tout les jours. Chose faites ce jour là mais qu'il oubliait de temps en temps.

"Comment allez vous en cette belle journée de printemps ?"

Lui demanda-t-il l'air taquin. Il avait du mal à la voir ces derniers temps, il était tout le temps entouré, occupé, préoccupé (rayez la mention inutile selon les cas) et était trop fatigué après tout ses efforts pour trouver le courage de chercher de la compagnie. Il préférait s'affaler dans un fauteuil et attendre que la compagnie vienne à lui sauf quand on l'invitait dans le parc... Comme aujourd'hui. Il était triste que son amie n'est plus de petit copain, il avait essuyé plusieurs rupture, il savait que ça faisait mal, mais la douleur passait avec le temps et elle trouverait forcément mieux que ce dragueur d'Erwan. Il n'avait pas pour habitude de penser du mal des autres mais là... Il était au moins aussi nul qu'Isaac. Protecteur, Alexander ? On ne sait pas du tout où vous avez vu ça !

"Je suis bien content de vous voir."

Il allait peut être falloir qu'il tente de prendre plus soin de son amie dans les prochains mois, été compris. Quoi qu'on y fasse, il la voyait toujours comme la petite fille qu'il avait aidé un jour à la banque des sorciers. Rien ne pouvait changer ça, même pas le fait qu'elle devienne une femme doucement mais sûrement...

Par chance, le préfet de Poufsouffle vint vers elle. Plus il approchait, plus la jeune fille le trouva plus séduisant que jamais mais… il était loin de refléter le charme d’Erwan. Vraiment, elle était accro au roumain. Comment s’en défaire ? Peut-être devrait-elle lui demander comment il avait pu l’oublier aussi vite ? Elle qui fut la première à lui tendre la main alors que toute l’école lui tournait le dos. Mais le moment n’était pas à se lamenter, autant profiter de la présence d’Alexander. « Monsieur le préfet, je vous ai dit plus d’une fois de m’appeler Merryl », sourit-elle en lui rendant sa bise.

L’invitant à s’installer près d’elle parmi les pâquerettes, elle s’allongea à nouveau sur l’herbe, savourant les rayons de soleil. Alexander venait d’embellir la journée de la jeune fille et ne manqua pas de lui signaler en répondant à sa question: « J’allais bien, maintenant que tu es là, je vais beaucoup mieux. », le sourire toujours accroché à ses lèvres.

Le jeune sorcier exprima sa joie de la voir, elle ressentait la même chose, d’ailleurs ça devait se voir. Lui tapant sur la main amicalement, elle lui demanda: « Quoi de neuf ? Dis-moi tout ! », sur un ton taquin. Après tout, ils étaient proches sans l’être physiquement. Puis, le japonais avait toujours le don de surgir quand elle n’allait pas bien. Comme par magie ! Bénie soit-elle celle là ! « Je veux tout savoir ! ». Il devait avoir des choses à lui dire depuis la dernière fois, surtout qu’il était assez discret et secret. Rien à voir avec la vie de la petite fille qui était pointée du doigt comme la ‘pauvre’ petite sorcière dont l’ex petit ami tant aimé dragué tout ce qui bougeait !

//C'est court désolée//

Il sourit et glissa sa main dans les longs cheveux de Merryl pour les secouer, la décoiffant par ce geste. Il aimait bien la taquiner, il le faisait déjà autrefois. Honnêtement, si vous lui posez la question, il deviendra évident pour vous qu'Alexander ne voit pas Merryl grandir. Il la verra toujours comme sa petite soeur toute mignonne et adorable... qu'il doit protéger.

"Très bien Merryl." Finit il en riant légèrement. Reposant sa main sur le sol au milieu des pâquerettes, il s'aperçut avec un sens aigu des réalités que le temps passait très vite et qu'il n'avait fait que s'éloigner toujours plus de ses amis pour tenter de préserver son image. Cela lui donna des frissons dans le dos rien que d'y penser. Il soupira et finalement, refit un sourire à son amie. Il cueillit une pâquerette et la glissa derrière l'oreille de son amie.

"Une fleur pour une fleur" avant de répondre à sa question "Oula... Rien de très bon en réalité. J'ai eu des problèmes de santé et puis je n'ai pas réussi à rester ami avec Lavande. Elle me déteste à cause des rumeurs fondés sur mon couple avec une Serpentard." Il s'arrêta en plein milieu et paru réfléchir "Enfin si l'on peut vraiment parler de couple..."

Il posa ensuite ses yeux bleus perçant sur son amie, il savait à peu près ce qui se passait dans la vie de la jeune fille mais il voulait qu'elle lui ouvre son coeur alors il préféra poser la question "Dites moi... Et vous ? Quoi de nouveau ces derniers temps ? Moi aussi je veux tout savoir !" Il ne comptait bien évidemment pas parler de Megan, cette dernière s'en voulait suffisamment comme ça, mais en revanche il voulait bien coller Erwan sous un prétexte ou un autre juste pour l'ennuyer et le punir de faire du mal à ses amies. Au début il l'aimait bien, mais maintenant qu'il avait quitté Merryl, Alexander le fidèle en amitié, plus loyal que tout autre personne, ne pouvait plus voir ce dragueur de pacotille en photo.

Après avoir emmêlé les longs cheveux blonds cuivrés de la petite fille, il reposa sa main parmi les fleurs qui parsemaient le terrain. Alors qu’il lui répondit sur sa bonne humeur, elle lui prit la main qu’il venait de poser sur une innocente pâquerette et la déplaça vers l’arrière. « Fais attention ! Sinon j’hurle au meurtre ! » rit-elle en penchant la tête en arrière pour mieux s’exposer au soleil. La réaction de son ami fut de la cueillir et de l’accrocher sur l’oreille de la jeune fille, le tout agrémenté d’un gentil compliment reçu par le sourire angélique de l’élève.

Vint ensuite les détails sur la vie du préfet. Lavande, encore et toujours ! Comment put-il tomber amoureux de cette pimbêche de Gryffondor ? A croire qu’il les attirait car à en croire d’autres filles, sa première petite amie de Serdaigle ne valait guère mieux que Miss Bonbon ! S’ajouta à ça les rumeurs le liant à une Vert et Argent. Lui jetant un regard soupçonneux, elle ne releva pas pour autant le sujet, après tout s’il était heureux de la sorte autant se réjouir pour lui. Dans tout ça, il parla de problèmes de santé, tout de suite, elle se redressa comme alarmée, inquiète pour son fidèle ami. L’attrapant au bras, elle le fixa dans le bleu des yeux et s’assura: « Comment ? Que t’est-il arrivé ? On ne m’a rien dit ! Si j’avais su … Oh Alexander ! ». Le ton de sa voix s’emballa assez vite, et elle finit par se retrouver pendue à son cou, le serrant fort contre lui comme pour faire oublier son absence pendant cette période. Si elle avait su, elle serait restée à son chevet jour et nuit.

Sans trop s’attarder sur lui, il questionna la petite blondinette en retour. Haussant les épaules, faisant une mine banale, elle répondit d’un « Boh… on fait aller tu sais. ». Et puis, elle sentit le besoin de parler. Elle ne l’avait jamais fait à vrai dire, pas même auprès de Joséphine ou de Gwénaël, ces assez proches amies de Poudlard. « Je commence à me détacher d’Erwan… Il était temps après quatre mois de séparation. » expliqua-t-elle en rapprochant ses jambes d’elle, les encerclant de ses bras avant de poser sa tête au creux de ses genoux. « Il a énormément changé… je ne le reconnais plus dans son comportement. Enfin … » et poussant un long soupir, elle sourit tout de même à son cher ami en concluant « … la vie continue ! ».

Mayde, mayde, Alexander à tour de contrôle ! On a un problème ! Alexander n'avait pas vraiment pour habitude qu'une autre fille que sa copine attitrée ou bien Myrielle l'expansive ne lui saute au cou. Il ne savait pas du tout comment réagir ce qui, avouons le, était assez rare. Il tapota maladroitement l'épaule de la jeune fille en cherchant quoi répondre d'intelligent. En gros, pas une explication foireuse et mensongère mais pas tout à fait la vérité non plus. Il finit par trouver une parade : "Oh non, ne vous inquiétez pas, ça a duré seulement quelques jours... J'avais juste abusé de mes calmants. Maintenant il ne me reste que des migraines chroniques qui s'estomperont avec du temps." Il fut soulagée quand elle s'éloigna un peu de lui. Il fallait vraiment que les filles arrêtent de toutes lui sauter dessus. Il savait qu'il était irrésistible mais il y a des limites que la morale impose et qui doivent être suivis. Et encore, là c'est la mignonne petite Merryl, imaginez quand c'est Myrielle à peine habillée ! Et oui, Alexander vit les affres de l'adolescence... Un trop plein de belles filles en plus. Tout les hommes ne peuvent pas s'en vanter.

Finalement, elle parla d'Erwan. Il approcha sa main de la sienne et la pressa délicatement. "Ce n'est qu'un imbécile qui ignore ce qu'il a perdu. Quand il le regrettera ce sera trop tard mais bien fait pour lui..." La voix d'Alexander était dur et sèche, quand il n'aimait pas quelqu'un il ne faisait pas semblant et Erwan, il ne l'aimait clairement pas, du moins pas le Erwan actuel.

"Vous méritez mieux ma puce, beaucoup mieux. Comme toutes les filles qu'il séduit d'ailleurs. Je me demande ce qu'elles lui trouvent... mais c'est affaire de femme." Conclusion du garçon le plus populaire de Poudlard d'après les derniers sondages sur le garçon qui blesse son amie.

Des calmants ? Si jeune ? Merryl n’en revenait pas. Elle mit sa curiosité de côté, ce n’était guère le moment de mettre son nez dans cette histoire. De toute façon, son ami savait très bien, du moins elle l’espérait, qu’il pouvait compter sur elle. Sa réaction face à l’accolade spontanée amusa la jeune fille qui ne cessa de sourire. Sacré Alexander !

Sentant sa main se presser sur la sienne, elle pencha un peu plus la tête pour le regarder. Prenant la parole, il émit son avis sur le jeune lâche qu’avait été Erwan. Le regard bleuté de la Poufsouffle devint plus triste mais elle se promit de ne plus pleurer pour ce crétin. Mériter mieux ? Certainement mais qui voudrait d’elle dans cet état lamentable, bonne à ramasser à la petite cuillère. En tout cas elle ne voulait plus souffrir, à quatorze ans, il était peut-être temps de s’amuser. C’était une idée qui plaisait assez bien à la petite sorcière et puis, elle avait encore toute la vie pour trouver son prince charmant !

S’aidant de ses bras, elle se déplaça près du préfet au point de le frôler. Inclinant sa tête pour la poser sur son épaule, deux papillons virevoltant près d’eux se posèrent sur l’herbe. Même les insectes étaient plus heureux que notre jeune amie ! Décidant de ne pas se laisser abattre plus, elle opta pour la positive attitude ! Ne plus voir la vie en noir mais bien parsemée de belles couleurs ! Poussant un soupir serein, elle demanda: « Alors, cette jeune Serpentard ? C’est vrai ou pas ? » avec un brin de curiosité dans la voix et le regard. Si elle le rendait heureux … mais Merryl devait avouer qu’elle aurait préféré le voir au bras d’une fille d’une autre maison que de celle-là. Enfin, peut-être n’était-elle pas le reflet de ses camarades de Serpentard. « Tu peux me le dire à moi ! » supplia-t-elle de ces yeux encore innocent.

Alexander accorda un sourire taquin à son amie. Dira, dira pas ? Hum... Bonne question. Il avait bien envie d'ennuyer son amie un petit peu en la faisant marcher. Quoi que... En même temps, sa relation avec Jade était un secret de polichinelle. Tout le monde savait mais personne n'en était certain car ils ne s'affichaient pas ensemble.

"Hum... Je ne sais pas si je peux vous le dire. Que me donnez vous en échange ?" Dit il en riant avant de rattraper la pâquerette qui glissait des cheveux de Merryl. Il fit tourner la fleur entre ses doigts un instant et finalement se laissa tomber au milieu des fleurs, couché à regarder le ciel. Il pensa alors à Jade qu'il ne pouvait jamais voir autant qu'il le voulait à cause de tout ces problèmes de maison. Que n'aurait il pas donner pour être à Serpentard ! Peut être qu'alors on l'aurait laissé tranquille dans ses amours sans que tout le monde s'en mêle sans cesse pour tout faire capoter. Evidemment, il ne serait jamais sorti avec Lavande s'il avait été à Serpentard... mais voilà, vu comme sa relation avec celle ci avait capoté, il n'était pas sûr d'y tenir au point de renoncer à ses rêveries.

"C'est vrai. Les rumeurs sur Jade et moi sont vrais... mais on ne peut pas dire qu'on soit vraiment ensemble. Sa famille s'oppose à notre relation..." Il avait le don pour les histoires compliqués. Cette pensée lui fit pousser un soupir de désespoir mais heureusement, la journée était belle, il n'y avait pas de quoi se lamenter à ce niveau là.

"Enfin peu importe." Dit il en tournant ses yeux bleus bridés vers sa jeune amie. "Tout finit toujours par s'arranger... Du moins c'est ce que j'aime à penser..." Oui, il fallait garder confiance, tout irait bientôt mieux. Il n'y avait aucune raison pour que le contraire arrive... Jade se battrait pour lui et lui ferait de même de son côté pour elle...

Elle ne le quittait pas des yeux. Cracherait-il le morceau ? Lui proposant de divulguer son secret en échange de quelques chose, Merryl eut un regard interrogateur. Parlait-il sérieusement là ? S’il ne voulait pas en parler et bien tant pis, elle se contenterait de continuer à croire en ce qu’elle s’était mise en tête. La fleur qui ornait sa chevelure tomba peu à peu jusqu’à ce qu’elle tombe dans la main de ce cher préfet. Partant à la renverse fin de s’étendre sur la verdure, il parut rêveur.

Ne tenant pas à interrompre son petit moment, elle garda ses jambes près d’elle, cueillit une autre pâquerette et se mit à marmonner à chantonner Strawberry Fields Forever des Beatles. Ce groupe berça son enfance, et la petite jeune fille s’attacha à cette chanson. Une parmi d’autres, mais celle-ci sortait du lot. Et puis la réalité la rattrapa. Alexander venait d’avouer sa relation avec la jeune femme. Elle eut de la peine d’apprendre que la famille de celle-ci s’opposait à leur amour. Comment pouvait-on interdire à deux êtres de s’aimer ? Elle ne comprenait pas, peut-être encore trop jeune pour.

« Je suis de tout cœur avec toi Alexander ! », dit-elle en lui prenant la main la serrant pour lui donner tout son courage. S’allongeant à son tour, sa tête se retrouva contre celle de son ami. Sur son mot de conclusion elle ajouta: « Oui… tout va s’arranger. », la voix rêveuse toutes ses pensées tournées vers Erwan. Elle n’avait jamais envisagé cette face cachée de l’amour, ce côté si noir et douloureux.

Tournant la tête vers le japonais, elle lui donna un baiser sur la joue en guise de remerciement pour lui avoir fait part de son secret. Même si toute l’école était involontairement au courant, elle n’en dirait pas mot sur la vérité vraie ! C’est là qu’elle repensa à l’échange suggéré ! Doucement, elle grimpa sur la personne se retrouvant ainsi assise sur le bas-ventre de Shinku. Levant ses lunettes de soleil sur sa tête, elle le regarda dans les yeux et doucement se pencha sur lui … et déposa un petit baiser sur ses fines lèvres avec une douceur extrême. Se relevant d’un coup, balançant ses cheveux derrière ses épaules, on pouvait découvrir ses joues devenues rouges, et ce n’était pas du au soleil ! « Je … je suis désolée. » marmonna-t-elle en se dégageant vite fait de lui pour se retrouver à nouveau dans l’herbe. « Je… enfin… c’était en échange du secret. » avoua-t-elle en se faisant plus timide que jamais.