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 Conversation entre de vieilles amies

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Ξ Sujet: Conversation entre de vieilles amies   Conversation entre de vieilles amies EmptyMar 22 Juil - 21:59

[ Suite de retour et retrouvailles, dans le Hall de Poudlard ]

Comme elles étaient au milieu du grand hall de Poudlard, les yeux des élèves convergeaient nécessairement vers ces deux jeunes filles de Serpentard qu’ils n’avaient jamais vus, dont ils n’avaient absolument jamais entendu parlé. Des nouvelles élèves, ils auraient été avertis ? La rumeur les aurait précédée, elles n’auraient pas été déjà réparties ? Peut être que leurs visages auraient pu revenir à des élèves de 5ème année et plus de Serpentard, mais ceux-ci n’étaient pas là, où n’avaient pas l’impolitesse de les dévisager. Cora était loin de se sentir mal à l’aise devant ces quelques regards, mais il valait mieux faire comme eux et se presser.

Je vais bien également. A vrai dire, je suis heureuse de revenir à Poudlard. Mais en effet, si nous ne nous dépêchons pas un minimum, nous nous ferons inévitablement remarquer en débarquant en pleine répartition des premières années. Et comme nous ne sommes pas Potter, nous allons éviter !

Cora était véritablement enchantée de revenir ici, le château était, quoi qu’elle ait pu en dire, dans son cœur. Ce qu’elle avait dit à son ancienne amie était vrai, mais elle savait que cette dernière n’allait pas le prendre comme il fallait. Elle allait penser qu’elle était contente de revenir après deux mois de vacances, mais c’était simplement après deux ans d’absence. La Française avait un sourire moqueur lorsqu’elle prononça sa dernière phrase. Potter, entre elles, avait souvent été une blague, un sujet de moquerie. Elle avait passé un an en France, et mon dieu, même là bas il restait un des propos les plus récurrents entre les élèves, les professeurs, et les adultes. Mais l’adolescente l’avait mentalement dépassé depuis longtemps, il lui était tout à fait indifférent. Elle trouvait juste assez amusant de se rappeler de cette farce juste au moment où elle revoyait Esfir.

Il n’y avait aucune mélancolie ou tristesse dans les pensées de Cora, lorsqu’elle pensait au passé. Elle n’avait pas le temps pour ces émotions futiles de Gryffondor. Elle n’avait plus jamais reversé de larmes depuis le jour où elle avait appris que sa mère était morte ; et vivait le moment présent. Il n’y avait pas de place pour le regret dans le présent. Ce n’était pas comme Esfir qui ne ressentait plus rien. C’était totalement différent. Cora ne voulait plus sentir ce genre de sentiments.

A l’extérieur, Cora n’avait pas vraiment changé. Le temps l’avait fait grandir, et mûrir. Elle n’était plus la petite diablesse de onze ans, elle était une jeune fille de quinze ans, presque épanouie et sure d’elle-même. Elle était jolie, même si les brunes aux yeux marrons/verts étaient assez comunes dans leur genre, elle avait un visage particulier, un visage plutôt beau, et noble. Si en apparence, elle n’avait que peu changé, c’est à l’intérieur qu’on trouvait les plus grands bouleversements, et Esfir ne pouvait pas s’en apercevoir. Elle était devenue le contraire de son amie. Cora était devenue beaucoup plus humaine qu’elle ne l’était auparavant tandis que chez Fira avait du mal à ressentir quoi que ce soit. Elle avait commencé à compatir et comprendre, mais il ne fallait pas mettre le niveau très haut, comparée à un Gryffondor, elle ne faisait pas le poids.

La serpentarde se souvenait très bien de la promesse que lui avait faite Esfir, mais elle ne comptait pas la remettre au goût du jour, et pour plusieurs raisons. La première, cela ne se fait pas de demander, elle n’allait pas remettre le sujet sur le tapis. La seconde, elle ne connaissait plus très bien l’amie qui se tenait devant elle, n’avait pas envie de l’obliger, ce serait à elle d’en reparler, et la troisième et dernière raison, plus ou moins importante, si Cora était invitée, elle devrait aussi demander à Esfir de venir chez elle, et cela, c’était hors de question. Dans un appartement miteux, sans le moindre signe d’un elfe de maison, des meubles et lits qui n’avaient coûtés que le minimum… Impensable. Insupportable sans doute autant pour Esfir que pour Cora.

Quand son ancienne amie avait dit qu’elle tenait aussi à elle, Cora avait été raisonnablement étonnée. Cela ne lui serait jamais venu à l’idée que cette dernière puisse lui répondre. Etait-ce sincère ? Ce n’était pas son habitude, et pourtant…

La discussion de leurs retrouvailles terminée, les deux élèves de la maison de Serpentard se rendirent dans la grande salle, et s’assirent à la table e leur maison, au milieu des verts et argent. La répartition se passa lentement, et on voyait passer des minus qui s’asseyaient tous à l’une des quatre tables au fur et à mesure que leur troupeau au centre diminuait. Le choixpeau magique était toujours en aussi mauvais état, mais remplissait avec la même ardeur sa tache annuelle. Cora pensait qu’il devait bien s’ennuyer, et que si les affaires du directeur étaient sa seule occupation le restant du temps, il devrait demander à changer son rôle. Soudain, elle imagina le vieux Dumbledore le portant à travers le château, à la place de son couvre chef habituel, et si cette idée lui parut risible, elle n’en montra rien.

Quoi qu’il en soit, le temps passa, et la nourriture sous les yeux des élèves aussi. Le premier repas de l’année venait de commencer. Cora s’était trop bien habituée à la cuisine Française pour apprécier du premier coup et elle se contenta de pas grand-chose. Ce long repas fini, la jeune fille descendit dans les cachots, pour retrouver la salle commune des serpentards qu’elle n’avait pas vu depuis son départ de poudlard. Elle n’avait décidément rien changé. Ici, c’était comme si le temps s’était arrêté pendant deux ans, et qu’il reprenait son court. Avec des personnes différentes. Des véritables inconnus.

Cora pris son temps pour défaire les deux malles qui l’avaient suivies jusqu’ici, dans sa nouvelle demeure. Son lit était le même, il n’avait sans doute pas été pris pendant son absence, et la jeune fille se demandait bien pourquoi ! A moins qu’on l’ai libéré. Ses affaires furent rangées soigneusement, c’était tout ce qui lui restait de son ancienne richesse, du temps ou ses parents pouvaient lui permettre d’avoir tout ce qu’elle voulait. C’était maintenant qu’elle se rendait compte de la futilité de ses désirs. Contre d’un ustensile de magie noire qu’elle avait eu et demandé à l’époque, elle aurait volontiers accepté une ou deux nouvelles robes. Elle devait, et allait se contenter de ce qu’elle avait. Le dortoir était vide, et Cora pris un livre pour que le temps passe un peu, que la salle commune se vide un peu, et qu’Esfir et elle puissent parler sérieusement.

Quand elle descendit dans la salle commune silencieuse, le dortoir n’était pas pour autant plein. Esfir n’était pas là, mais la française savait qu’elle n’allait pas tarder. Elle n’était pas du genre à être en retard : c’était plus de celui de Cora d’être en avance. Son livre toujours en main, elle attendit calmement l’arrivée de sa vieille comparse.

Elle l’entendit plus qu’elle ne la vit arriver. Et quand elle se retourna, c’était bien la russe qu’elle avait deviné. Et à vrai dire, le peu de lumière qui éclairait la pièce lui sculptait un visage fatigué, Cora n’aurait pas su dire si c’était la authentique ou un sommaire jeu de lumière. Elle partait du principe qu’Esfir était restée à Poudlard ces dernières années. Elle ne savait rien. Elle ne savait pas par quoi commencer la conversation, et fit comme elle pouvait, avec les mots qui lui venaient à l’esprit. Cette soirée, en l’honneur d’une ancienne amie, son masque, ou du moins une partie, tombait.

As-tu passé une agréable soirée ? Enfin, aussi agréable que puisse être une soirée de rentrée scolaire ! Alors, dis moi, qu’as-tu fait pendant tes troisièmes et quatrièmes années ? Tu t’en es bien sortie ? Tu étais une bonne élève, si je me souviens bien ! Puis, Cora commença à parler relativement lentement, et sa destinataire pouvait comprendre la portée des paroles qu’elle entendait. Elle entra dans le vif du sujet : Je n’étais pas ici, tu dois le savoir, non ? Je suis désolée de ne pas t’avoir prévenue du fait que je ne reviendrais pas tout de suite… A vrai dire, je n’ai pas pu. J’ai du faire face à pas mal de problèmes, et je suis partie pour la France un peu trop vite à mon goût. Maintenant que je suis de retour ici, j’ai l’impression que ce château est en train de devenir une maison pour moi... Je ne sais pas si tu peux comprendre ça. Moi-même, avant, je n’aurais pas pu. Ce n’est plus le dédain des premiers temps que je ressens, mais une attirance légèrement dérangeante. Je ne sais pas quoi te dire de plus, j’ai beaucoup changé, je crois, et tu ne me connais plus, pas plus que moi dans ton cas. Deux ans, deux petites années peuvent beaucoup changer, particulièrement aux ages que nous avions. Mais je me souviens de toi comme étant ma première véritable amie, et j’espère que cela ne changera pas. Après tout, nous avons du temps devant nous pour se redécouvrir à nouveau.

Cora plissa son joli nez, un air mécontant sur le visage.

J'ai beaucoup trop parlé, je n'en ai pas l'habitude.


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Ξ Sujet: Re: Conversation entre de vieilles amies   Conversation entre de vieilles amies EmptyMer 23 Juil - 15:19

Ah Potter, elle l’avait oublié celui là, cependant, aujourd’hui elle se fichait complètement de cet adolescent en mal d’amour, il lui était complètement différent elle et ne fréquentaient pas le même monde. Esfir avait des souvenirs plus ou moins flous des discussions avec Cora sur Harry Potter. De vraies lyncheuses ces filles là autrefois, mais les fous rire qu’elles avaient eues, Fira ne se souvenait pas exactement des conversations mais les rires résonnaient encore dans sa tête. Néanmoins, son aversion pour le balafré avait complètement changé, la russe ne détestait pas ce jeune homme, et il n’avait rien fait pour, simplement elle trouvait qu’il se mettait trop avant, elle se rappelait de son retour à Poudlard en voiture volante, était il donc incapable de faire comme les autres ? Voyant, le sourire moqueur de sa jeune amie, Esfir comprit qu’elles avaient toutes les deux changé de façon très différentes, Cora laissait entrevoir ses émotions, contrairement à avant alors qu’elle était beaucoup plus froide, et dire qu’avant entre ces deux jeunes filles c’étaient l’inverse. La russe ne songea même pas à rendre le sourire à la française qui était légèrement plus grande qu’elle.

Fira savait parfaitement que Cora avait été absente durant ces deux dernières années, grâce à sa cousine Dawn. En effet lors d’un dîner de famille, la cadette des russes avait demandé des nouvelles de son ancienne amie, et lui avait répondu qu’elle était incapable de lui répondre puisqu’elle ne l’avait plus croisé depuis deux ans, il n’y avait pas besoin d’avoir ses ASPICs pour comprendre que Cora avait disparu elle aussi de Poudlard. La petite brune trouvait que c’était une étrange coïncidence qu’elles quitté l’école toutes les deux en même temps, cependant, Fira était restée un peu plus longtemps dans le château que la française à cause de la mort de la mère de cette dernière. La russe se rappelait parfaitement de ce moment, l’ambiance était calme et froide, aucun sanglot, aucun regret… Néanmoins, Esfir se doutait qu’il n’en avait pas été de même lorsque Cora avait été seule. Cette dernière avait simplement sauvé les apparences comme tous Serpentards l’auraient fait.
D’ailleurs les apparences étaient très importantes pour la russe, en effet, bien que désormais elle semblait ouverte à toutes conversations et ce avec importe quelle maison, la jeune fille haïssait les gens qui pleuraient comme si leur situation, soit disant désespérée, était la pire. Fira n’était pas le genre de fille compatissante, et elle était plutôt du genre à dire « y a toujours pire, alors arrête de pleurer ! » d‘un ton froid et remplie de reproches.

Aujourd’hui, elle ne savait pas si Cora avait toujours la même dignité ou alors si cette définition du mot avait changé pour elle. Esfir aurait le temps de découvrir plus tard, enfin, elle espérait… La russe n’envisageait plus le temps comme avant, et désormais toutes choses avaient une courte durée, même lorsqu’elle s’ennuyait, Fira aurait bien voulu mettre chaque instant sur pause, histoire de tout mémoriser, cependant, elle savait que c’était impossible…

Se rendant dans la Grande Salle, la russe observa les premières années, la plupart apeurés devant des élèves bien plus grand qu’eux, sûrement des futurs Pouffsoufles, pensa sarcastiquement Fira. Autant dire que cette maison n’avait pas beaucoup d’estime à ses yeux. Mais peut être se trompait elle, la russe n’avait jamais eu l’occasion de se frotter à cette maison. D’autres gamins faisaient les fiers, soit c’était des vantards et étaient mort de trouille, soit ils n’avaient vraiment pas peur, peu importait de toute façon, se seraient sûrement des futurs Serpentards. Et d’autres regardaient tout d’un air curieux ne prenant même pas la peine de faire attention aux regards que leur lançaient leurs aînés, sûrement des Serdaigle, le reste des Gryffondors, les inclassables. Cette dernière maison ne trouvait pas non plus grâce aux yeux de la jeune fille, et en toute honnêteté les rancœurs entres ses deux « camp » n’aidaient pas non plus. Fira ne parla pas de la soirée, préférant analyser chaque choses d’un œil critique et surtout chaque personne. Il était tellement simple de deviner la personnalité des gens simplement en les regardant s’exprimer, manipuler les objets et leurs démarches, peu de gens pouvaient s‘en douter ou encore même y songer, et contrairement à ce que Esfir aurait pu penser, passer deux ans loin de la foule l‘avait appris à mieux la comprendre. Cela fit sourire intérieurement Esfir, bien que son visage resta de marbre.

Lorsqu’elle mangea, la russe avait oublié que la nourriture anglaise n’était pas une des meilleures en Europe, de plus, elle avait tellement l‘habitude de la nourriture sophistiquée dans sa famille, et puis ses nombreux voyages lui avait fait découvrir d‘excellente cuisine comme la cuisine française ou encore Italienne qui étaient celles qu‘elle préférait… Cependant, elle ne s’en plaignit pas et mangea comme tout le monde, malgré que depuis un certain temps déjà, elle avait un petit appétit, de plus sa maladie n’avait pas arrangé les choses. Auparavant mince, aujourd’hui elle était plutôt maigre, heureusement, elle ne faisait que rarement du sport, quoique elle avait sûrement musclé le tout et pris quelques kilos en continuant à être aussi sportive qu‘avant. Parfois, Fira pensait qu’elle devrait prendre un peu de poids, cependant, elle était souvent très vite calée, et détestait se forcer à avaler quoique ce soit, la russe n’était vraiment pas gourmande, et elle en était venue à détester le sport.

A la fin du repas, Esfir regarda le directeur de Poudlard faire son discours, lorsqu’il leva les bras, comme pour enlacer tous les élèves à la fois, Esfir fut surprise, cependant son visage resta de marbre, contrairement à certains sur les autres tables, des murmures se firent entendre. Néanmoins, à l’inverse de beaucoup, la russe ne se tourna pas vers ses camarades pour commenter. A vrai dire, elle avait hâte de partir, alors elle pria pour que Dumbledore soit le plus bref possible. Pourtant, elle ne fut pas au bout de ses surprises, en effet, ce dernier annonça que désormais Rogue enseignerait les Défenses contre les forces du mal, et le professeur Slughorn enseignerait les potions. Fira se demandait combien de temps Rogue tiendrait en tant que prof de DCFM, après tout, on disait que ce poste était maudit, pour Fira ce n’était que des balivernes, elle n’y croyait pas vraiment, bien que les évènements lui démontraient le contraire, pour c‘était simplement le hasard.

Lorsque le directeur donna congé aux élèves, Fira suivit la foule, les premières années étant obligé d’être accompagnés, Esfir s’éclipsa discrètement du groupe des Serpentards ou trouver un endroit tranquille. Elle n’avait pas besoin d’aller très loin à vrai dire, tout le monde voulait aller dormir, déballer ses affaires, ou rester dans la salle commune à ne rien faire. Elle n’avait seulement qu’à aller dans une salle quelconque tout en essayant de ne pas se faire prendre par les préfets ou les professeurs. La jeune fille n’avait pas vraiment envie de faire perdre des points à sa maison aussi tôt. La russe était fatiguée, la journée avait été très longue pour elle, mais contrairement à ce que les médicomages avait dit, elle pourrait suivre des cours et n’était pas aussi fragile que ça. Prenant ces potions à l’abris des regards, l’adolescente ne pu s’empêcher de penser une énième fois que ces potions étaient vraiment infectes.

Rejoignant les cachots, elle constata que tout était désert. Un sourire que personne ne verrait s’afficha sur son visage de poupée en porcelaine. Malgré les critiques qu’elle avait fait sur cette école lorsqu’elle était plus jeune, la russe était bien contente de revenir passé les 10 mois à venir ici, et peut être même Noël si elle arrivait a bien s’arranger. L’avantage à Poudlard et en étant à Serpentard, c’était qu’on vous laissait tranquille, on ne cherchait pas à savoir ce qu’on cachait, et personne n’était sur votre dos. Oui, son année serait plaisante entre ses mûrs. Touchant du bout des doigts les couloirs, elle constata que les pierres étaient glacées, bien que cela aurait fait frissonner certains, pour Fira se contact était plus que rafraîchissant. La Serpentard avait l’habitude des températures froides, surtout en hiver où la neige prenait ses droits durant toute la saison lorsqu‘elle était en Russie.

Fira se rappela brusquement que Cora devait l’attendre dans la salle commune pour se parler de nouveau. Regardant sa montre, la russe pu constater qu’elle n’était pas en retard, ou du moins pas trop tard pour parler, après tout, elles n’avaient pas fixé d’heure. La jeune fille trouvait étrange de pouvoir se guider sans difficulté dans ce dédalle de couloirs, étrange mais pas surprenant, elle savait qu’elle avait une très bonne mémoire. Elle était arrivée devant l’entrée de la salle commune, Fira n’avait pas oublié de demander le mot passe à un élève de sa maison, sinon elle se serait retrouvée stupidement devant l’entrée en attendant que quelqu’un arrive lui venir en aide. Rien que d’y penser Esfir fut dégoûtée.

Dans la salle, elle vit qu’il n’y avait personne, plutôt étonnant, tout le monde était il fatigué à ce point ? L’adolescente s’en fichait complètement à vrai dire, se dirigeant vers le feu, histoire de se réchauffer un peu, et vit par la même occasion que Cora était déjà là. Laissant le temps à son amie de s’asseoir, Fira fit de même dans un fauteuil en face de l’âtre. Aux premières paroles de son amie, la jeune fille se sentit en danger, néanmoins aucune trace sur son visage ne se distinguait, et elle ne s’était même pas raidie. Une chance, pensa amèrement la russe, elle ne pensait pas que ce sujet serait si vite abordée, pourtant, elle s’y était préparée, c’était un sujet inévitable. Elle lui demanda comment s’était passé sa soirée lors de la répartition :


-C’était une soirée très instructive

Son regard absent regardait le feu, sa voix restait volontiers mystérieuse, et son visage restait toujours le même : aussi impassible. Esfir décida de passer outre les questions de Cora, en effet, cette dernière ne savait rien, et lui évita le regard dur qu’elle aurait d’habitude servit à tout autre personne. Sa jeune amie décida alors de rentrer dans le vif du sujet, un sourire à peine visible apparut sur ses lèvres fines, mais il partit aussitôt.

-Oui, je suis au courant, Dawn m’a dit au début de l’été. Mais, je n’étais pas là non plus durant ces deux dernières années…

Fira passa sur la raison de son absence, elle aurait pu ajouter qu’elle avait eu quelques petites complications, cependant, pour la jeune fille cela lui donnait la mauvaise impression de se dévoiler un peu trop.
Cora avait raison, elle ne savait pas comment son amie pouvait faite pour prendre cette école comme une maison. En fait, la Serpentard ne s’était jamais vraiment sentie chez elle nulle part.


-Ne t’inquiète pas Cora pour les lettres, nous avons tous nos lots de problèmes…

*Et je n’aurais pas pu les lire de toute façon*

-Je suis ravie que tu prennes Poudlard pour ta seconde maison. C’est ce Dumbledore voudrait, et puis, soyons honnête, c’est une magnifique école. Quant aux changements, j’ai pu le remarquer dans le hall… Nous avons pris des chemins différents dans ce sens. En tout cas, c’est-ce que les apparences laissent à penser.

Oui, Cora avait beaucoup changé, elle parlait plus, montrait plus facilement ses sentiments… Son amie était bien plus sociale qu’elle, même si ce n’était pas bien dur. D’ailleurs elle aussi avait changé, beaucoup plus renfermé, elle n’avait plus la même confiance en elle qu’avant, en fait, elle était incapable de s’évaluer puisqu’elle avait vécu coupé du monde durant deux ans.

-Et si tu veux la vérité, auparavant je t’ais accepté pour ce que tu étais, bien que la notion de sang pur était très importante pour moi, alors il n’y a pas de raison que cela change aujourd’hui, quoiqu‘il y ait… Tu étais ma meilleure amie, je crois.

Esfir avait eu un peu l’impression que Cora voulait être rassuré de ce point de vu là. Fira n’hésitait jamais à dire la vérité qu’il s’agisse de ses amis ou non, il y avait seulement les paroles qui changeaient, soit rassurantes, soit blessantes. Mais une chose avait changé en elle. La jeune fille serait toujours là pour ses amis les plus proches, étonnant pour une Serpentard peut être.
Son regard n’avait pas bougé depuis qu’elle s’était assise, la jeune fille n’avait pas regardé Cora une seule fois durant la conversation, comme si le feu était bien plus intéressant à contempler. A vrai dire elle préférait éviter le regard de son amie, elle ne déballait pas ses sentiments à n’importe qui. Le silence s’installa entre les deux Serpentard. Fira n’était pas vraiment une jeune fille loquace, cependant, elle fit un effort pour Cora, malgré les différences, elle l’appréciait beaucoup.


-La France est un magnifique pays.

Esfir avait parler simplement, et n’avait pas l’intention d’en dire plus, peut être un effet de la fatigue ? La jeune fille n’en était pas certaine, mais elle était prête à rester pour parler avec Cora.


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Ξ Sujet: Re: Conversation entre de vieilles amies   Conversation entre de vieilles amies EmptyMer 23 Juil - 19:49

Esfir lui dit qu’elle avait elle aussi loupé deux ans de cours à Poudlard, et cette nouvelle étonna la française, qui ne s’attendait pas du tout à ça.

Oh, tu étais absente aussi ? Je n’ai pas pu savoir, j’ai réellement coupé tous les ponts concernant l’Angleterre. C’est une drôle de coïncidence de revenir en même temps.

Le regard de Cora se faisait autant désirer que celui de son amie. Assise sur un confortable fauteuil, sa tête était légèrement penchée en arrière, et elle contemplait pensivement la tapisserie, le plafond étant situé trop en hauteur. Esfir se montrait bien trop compréhensive avec elle. Pour les lettres, pour l’absence, pour son attirance pour Poudlard, pour ce qu’elle était… Et elle ne savait pas si elle trouvait ça incommodant ou au contraire si elle appréciait.
Dans tous les cas, elle comptait elle aussi faire l’impasse sur les raisons de l’absence de son amie : Si elle n’en parlait pas, c’était qu’elle n’était pas prête, si elle n’était pas prête, elle en parlerait le moment venu, ou pas. D’ailleurs, sa question n’était pas faite pour recevoir une quelconque réponse. Cela devait être un sujet brûlant pour la Russe, et, de toute façon, Cora ne pouvait rien y faire. Elle n’était pas du genre à consoler, compatir, ou plaindre.

Je… Je crois que tu as été ma meilleure amie aussi, mais je dois t'admettre que ce genre de déclaration de sentiment, de débordement d’amitié me mets plutôt mal à l’aise.

Se laissant un moment de répit, pendant qu’Esfir lui parlait, Cora se remit à penser à la relation qu’elle avait eue avec les Serpentards avant son départ. Non, ses rapports n’avaient guère été important, en même temps, c’était peut être la chose la plus prudente. Ses camarades serpents n’étaient pas connus pour leur amitié longue durée. Il n’y avait qu’en Esfir, et peut être Elea que Cora avait eu confiance. Et elle avait confiance en son instinct qui lui disait que dans le cas de la russe, elle pouvait continuer à croire en elle.

Oui, le paysage d’Angleterre n’a rien qui pourrait, même de loin, lui ressembler. Tu es déjà allée en pays Français ?

La jeune fille respira un bon coup. Soudainement, elle se rendit compte que leur conversation la fatiguait, et qu’elle n’avait qu’une seule envie, celle d’y mettre fin. Elle aimait bien Esfir, pareil pour ce qui était de parler avec elle, mais elle ne savait plus tellement quoi dire, et elles allaient vite tourner en rond, avec leur loquacité habituelle.

Tu sais, je ne vois pas quoi rajouter, c’est difficile de résumer deux année en quelques minutes, surtout lorsqu’on a autant l’habitude de parler que moi…J’ai peu changé de ce coté, là… Je dois faire une exception, ce soir, pour toi. Ce n’est pas tous les jours que je peux retrouver une vieille amie. Par hasard, tu as eu des nouvelles d’Elea ?

Cette dernière n’avait pas montré le bout de son nez en ce jour de rentrée et de retrouvailles entre élèves. Cora ne l’avait même pas vu à la table des serpentards, mais il faut dire qu’elle n’y avait pas fait tellement, et particulièrement attention. Maintenant, elle regrettait de ne pas avoir regardé.

Je n’ai pas beaucoup mangé, ce soir, j’avais oublié la cuisine des anglais… Une petite et dangereuse escapade dans les cuisines te tenterait-elle ? Je me souviens plutôt bien du chemin et aussi du moyen pour y aller…

Cora espérait que sa camarade ne soit pas trop fatiguée. La prise de risque ? Elle n’y apportait aucune importance, il suffisait pour elle de se montrer un minimum prudente, le concierge patrouillant dans le château n’était pas tellement intelligent, et c’était facile de l’éviter. En plus, on l’entendait arriver ! Enfin, ce n’était pas un cracmol qui allait l’arrêter, elle, Cora Eruara, Serpentard, cinquième année au caractère insupportable.
Quelque soit la décision de son amie chez les serpents, Cora était bien décidée à y aller. Elle n’avait vraiment pas bien mangé pendant ce repas typiquement anglais, et avait besoin de se remplir au minimum l’estomac. Elle se leva, et se dirigea vers la porte de sortie.

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Ξ Sujet: Re: Conversation entre de vieilles amies   Conversation entre de vieilles amies EmptyJeu 24 Juil - 12:01

Comme prévu, Cora sembla surprise, cette dernière n’avait pas de la famille ici à Poudlard, contrairement à Esfir, c’était d’ailleurs grâce à ça, qu’elle n’avait pas semblé si perdue, elle reconnaissait du monde, bien que la plupart des visages de personnes de son âge lui paraissait étranger même dans sa propre maison, Fira s’en fichait royalement. Elle savait que c’était à cause de son asociabilité légendaire, peu de gens arrivait à l’approcher, à part ceux qui en valait la peine à ses yeux, et encore… Très secrète de ses états d’âmes et de ses pensées, la jeune fille révélait aussi très distante avec ses amis.

-Il en allait de même pour moi. J’ai vu Dawn lors d’un dîner familiale au début de l‘été, comme nous sommes cousines, et elle m’a parlé à un peu de Poudlard, histoire de…

La jeune fille laissa mourir sa phrase et fixait toujours le feu avec ce même regard absent, pourtant, elle écoutait parfaitement la conversation qui se déroulait, et n’avait aucun mal à suivre, même en écoutant que d’une oreille. Les images du manoir de la tante de Dawn défilèrent quelques instant dans sa tête, Fira se rappelait que ce soir là, qu’elle avait passé une agréable soirée avec sa cousine, elles avaient pas mal de points communs tout en gardant leurs individualismes.
La russe remarqua que Cora n’avait pas continué sur ce qui lui était arrivé, cela n’avait pas d’importance, après tout, son amie n’avait peut être pas envie de se confier, et il ne fallait pas compter sur Esfir pour poser ce genre de questions, elle respectait trop les secrets de ses amis pour cela. Certes, elle était quelques peu curieuse pour ce qui était arrivé à la française, après tout, le mot problème était très vaste, et laissait l‘imagination vagabonder où bon il voulait, néanmoins, ce n’était pas pour autant qu’elle faisait sa fouine comme dans une certaine maison dont elle ne citerait pas le nom, ça commençait simplement par un G.

La russe lui avoua que Cora avait sûrement été sa meilleure amie durant ses trois première années ici. Comment avait elle fait pour lui cela ? La fatigue ? Non, Esfir ne se laissait jamais aller, même en étant fatiguée. En fait, Fira lui avait dit la vérité parce qu’elle avait eu l’impression que Cora n’était que peu rassurée, apparemment la jeune fille avait eu tord. Pour la première fois dans la conversation, elle tourna son regard vers son amie, un sourire volontairement mauvais s’afficha sur son visage angélique.


-Je suis désolée, je pensais que tu avais besoin d’être rassurée, comme une enfant. Apparemment, j’ai eu tord…

Une voix doucereuse Esfir n’avait pas seulement des bons côtés avec ses amis, en effet, il lui arrivait de temps à autre de lancer des piques parfois cinglante. La russe semblait toujours aussi fière et sûre d’elle qu’avant, normal puisqu’elle était une sang pur. Elle connaissait par cœur ces règles de la bienséance que seuls les sangs purs pouvaient comprendre, il en était ainsi, et isolait les adolescents issues de nobles lignées des autres élèves. Fira en était parfaitement consciente, mais ne faisait rien pour changer. Au moins, elle avait un statut, des armoiries, un véritable patrimoine, pas comme ces sangs mêlés ou ces sang-de-bourbe.
Les jambes allongées et croisée au niveau des chevilles, cela donnait un côté décontractée à la jeune fille. La fatigue la rattrapait un peu trop vite à son goût, elle regarda sa montre : 22h30. Il n’était pas bien tard pourtant, jusqu’à ce qu’elle se rappelle de sa journée et surtout du trajet dans le compartiment du professeur de potion. Un sourire intérieur naquis, elle-même ne sachant pas réellement pourquoi, peut être parce qu’elle avait vaincu une journée harassante. Extérieurement, son visage impassible avait repris son droit, il était impossible de distinguer la moindre émotions.

Son amie lui parla des paysages de la France, oui c’était un magnifique pays, et très diversifié, cependant, elle préférait largement la Russie, les architectures étaient bien plus belle à admirer, et semblait sortir d’un conte merveilleux.


- Oui, c’est un des pays préféré de mon frère, Misha, il est en 4ème année à Serpentard, alors pour lui faire plaisir nous y allons assez souvent. Nous avons visiter certaines régions, très différentes les unes des autres…

Etait elle trop loquace ? De toute façon, vu comment la conversation était partie, elles allaient tourner en rond. Aucune des deux aimaient parler de sa vie. A cet instant précis, Fira pensa que Cora avait sûrement vécu quelques choses de plus difficile que de simples problèmes. Cependant, aucune idée lui vint pour expliquer l’absence de son amie durant deux ans. Une maladie ? Sûrement pas ! La jeune française n’avait pas ce teint malade qu’arborait Esfir, et elle semblait parfaitement en bonne santé. Non, elle était certaine, Cora Eruara n’était pas malade. Décidant d’arrêter d’y réfléchir, la russe reporta son attention sur le moment présent, cela ne servait à rien de toute façon d’essayer de deviner.

Cora lui dit que c’était plutôt difficile de résumer deux années, Fira aurait pu sourire sarcastiquement, néanmoins son visage ne bougea pas d’un pouce. Oui c’était difficile à résumer deux ans loin de tous contacts, surtout quand vous ne vouliez pas en parler. La russe aurait bien aimé savoir comment la Serpentard aurait réagit si elle avait dit ce qu’elle pensait sur ce sujet. Heureusement, elle eut le tact de ne rien dire. Et en effet, ce soir l’adolescente trouvait que son amie parlait beaucoup, beaucoup plus que d’habitude.


-Oui, toujours de la part de Dawn, apparemment elle a eu des flirts avec le jumeau de cette dernière. Si tu vois de qui il s’agit. Et je crois qu’elle est amie avec ma cousine et Myrielle Symphonie et qu‘elle s‘appelait les Perfects, mais je ne suis sûre de rien. Je viens d’arriver, tout comme toi. Mais autrement aucun signe d’Elea, en tout cas, je ne l’ai pas croisé…

Fira ne trouvait pas vraiment cela curieux, chacun sa vie après tout, et elle n’avait pas vraiment cherché la jeune italienne, la table des Serpentards étaient bien trop grande pour distinguer tout le monde, et elle avait passé son après midi dans un compartiment remplie d’élèves parfois complètement stupide, à vrai dire, elle en avait déjà un en tête, bien que la majorité étaient des représentants de la noble maison de Salazar, c’était déjà ça.
Revenant à la réalité une nouvelle fois, sauf qu’en cet instant ce fut la voix de Cora qui la tira de ses songes, lui faisant une proposition. Escapade oui, mais dangereuse non, son cœur ne tiendrait pas bien longtemps dans ce cas. Déjà qu’elle devait limite se battre pour rester en vie, et espérer que sa maladie prenne de moins en moins d’ampleur dans sa vie, lui donner trop d’adrénaline c’était du suicide. Néanmoins, il suffisait d’être prudente et Fira avait fait plusieurs fois ce chemin par le passé. La russe n’avait pas beaucoup mangé non plus, mais cela lui avait suffit pour remplir son estomac. L’adolescente décida de suivre la vipère d’un pas tranquille et gracieux.


*Cette fille n’arrête pas de bouger*

La jeune fille pensa furtivement qu’elle n’avait pas encore défait ses bagages. Cela n’avait pas vraiment d’importance, elle pourrait le faire le lendemain soir ou d’autres soirs, elle avait toute l’année pour effecteur cette tâche des ennuyante pour la russe.
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