Pluie et bousculade [ pv : Marie ]

Il avait plue toute la semaine, sans répit, saut peut être la nuit mais sérieusement, c’était bien à ce moment que les gens dormaient non ? Chose assez normal d’ailleurs. En tout cas, jusqu’à maintenant, le temps n’avait jamais vraiment été un problème puisque avec les cours et les devoirs, les élèves n’avaient pas vraiment eu l’occasion de s’en plaindre. Mais voilà, le week-end avait fini par montrer le bout de son nez, arrivant assez vite. Et voilà, on était samedi et le temps était vraiment affreux. La pluie n’arrêtait pas de tomber, le vent était glacé et s’était vraiment déprimant. En même temps, on était fin octobre et l’Automne s’était vraiment bien installé ! A coup sûr, l’hiver allait être abominable...

Alors, les élèves se regroupaient dans divers lieux du château, ça ne valait pas les ballades dans le parc ou près du lac, mais il fallait bien s’occuper. Mais parmi tous les élèves de Poudlard, il y en avait qui s’était tout de même aventurer dans le parc, près du lac... A l’extérieur donc. Des fous ? Bah, probablement. Après tout, il faisait vraiment froid et à coup sûr, les personnes qui était dehors seraient malade le lendemain. Bah, un petit rhume probablement, ou une grippe, au pire. Rien de bien méchant mais de bien désagréable en tout cas, ça c’était certain.

Parmi ceux qui étaient à l’extérieur, on pouvait trouver Vincent Fayr, un premier année de Serpentard. En faîte, au moment où il était sorti, la pluie s’était arrêté un très court instant. Le château était chaleureux et accueillants, certes. Mais rester à l’intérieur du château alors que c’était ce qu’il fait toute la semaine ? Très peu pour lui ! Et puis, il avait sérieusement cru que la pluie s’était arrêtée alors il avait fait un grand tour pour prendre une bonne bouffée d’air frais. Mais voilà... Alors qu’il était plutôt loin, la pluie s’était remise à tomber d’un coup et une pluie assez violente en plus. Enfin voilà, le jeune Serpentard était sous un arbre, les mains dans les poches, espérant que ça se calmerait suffisamment pour qu’il puisse espérer rentrer le plus rapidement possible et sans trop se mouiller. Han... Il en regrettait sa sortie franchement ! Marmonnant, il se dit qu’un parapluie lui aurait bien servi.

Ben oui quoi ? Au moins, il aurait tranquillement pu rentrer au château. Mais non, il n’en avait pas pris. D’ailleurs, quand sa mère lui avait dit d’en prendre un à Poudlard, il s’était moqué d’elle en lui disant que ça ne servirait à rien, qu’il ne l’utiliserait pas. Mouais... En faîte, il aurait plutôt été utile. Ah mais attention hein, sa veste avait une capuche hein. Mais elle était plutôt grande et à coup sûr, avec le vent qu’il y avait, il allait passer plus de temps à tenter de la garder sur la tête que de temps couvert. Donc... Ça ne serait pas bien utile et il passerait certainement le plus clair de son temps sans capuche. Donc... Ça aurait comme de rentrer au château sans.

Et alors qu’il avait abandonné tout espoir de rentrer avant le repas, la pluie se mit à se calmer doucement. Ni une ni deux, il se mit à courir en direction du château. Et lorsqu’elle s’intensifia de nouveau, il n’y fit pas attention. De tout façon, maintenant qu’il était lancé... Il arriva plutôt vite au château, ou du moins, il ne lui fallut qu’une dizaine de minutes. Ce qui était tout du moins long vu qu’il pleuvait beaucoup !

Alors qu’il courrait et qu’il était en train d’entrer dans le château, qu’il stoppait sa course, quelqu’un le bouscula. Ni une, ni deux, puisqu’il était déjà plutôt énervé à cause du temps, il se tourna pour faire face à ce perturbateur qui se trouvait être une fille. Bah, ce n’était pas ça qui allait le gêner !

- Bordel... Tu n’es donc pas capable de regarder où tu vas ? Apprends donc à ouvrir les yeux ! dit-il d’une voix froide et hautaine.

[673]

OK

Quel temps de chien ! Vraiment la pluie qui tombait depuis plusieurs jours à présent était des plus insupportables. Marie, qui l’avait regardée tomber depuis les fenêtres (salles de cours, Grande salle, bibliothèque, toilettes… bref, toute salle comportant une fenêtre quoi) et elle en avait conclu que sortir était la pire chose possible. Elle avait cependant dû quitter le château quelques fois pour rejoindre les serres et, dans ce cas là, elle s’était munie d’un parapluie léger mais grand et avait pu passer sans qu’une seule goutte d’eau ne vienne se poser sur sa belle chevelure dorée.

Marie, qui était en ce moment même dans la Grande salle, était en grande conversation avec Heaven, qu’elle avait connu quelques temps plus tôt. Cette dernière lui apprenait à quel point cette pluie était désagréable en période d’entraînement. Marie ne pouvait que la comprendre, c’était vraiment invivable ça ! Puis poua… Etre dégoulinant d’eau, c’était carrément… beurk. La jolie blonde hocha doucement la tête en écoutant Heaven, puis tout à coup, elle se redressa :

« Excuses moi mais je dois y aller… j’attends une lettre de mon frère, on se voit ce soir peut-être ? »

Lui adressant un sourire, elle se leva et quitta la Grande salle. Elle rejoignit donc le Hall qui était bondé sans être trop agité cependant. Les élèves ne faisant que passer, ils ne stagnaient pas comme certaines fois, en plein milieu sans trop savoir quoi faire… Marie, pour pouvoir passer dû traverser le hall via le centre qui était moins peuplé, et se faufila ensuite du côté de la porte d’entrée, jusqu’à ce que… SBAM. On venait de lui rentrer dedans ! Et le pire dans l’histoire, elle se demandait si c’était le fait que le gamin qui venait de la percuter l’ait mouillée en même temps, ou si c’était qu’il soit en train de l’engueuler pour une faute qu’elle n’avait même pas commise (quand bien même elle serait fautive, elle serait toujours aussi choquée d’un tel comportement).

Le regard furibond, elle passa une main dans ses cheveux blonds, remettant de l’ordre dedans, tout en toisant avec mépris le jeune garçon. Avait-il la moindre idée de son identité ? Savait-il qu’il était en train de crier sur la Grande Princesse de Liechtenstein ? La jolie blonde ne se laissant pas faire, se recula (non merci, plus d’eau ça ira). Et toisant de haut en bas le jeune garçon, elle lâcha :

« Non mais tu te crois où toi ? Le bac à sable c’est fini depuis un moment. Bon évidemment, je sais que tout le monde n’est pas du même niveau ici, mais là, je dois bien avouer que toi, tu es un cas. Les yeux, c’est toi qui vas les ouvrir, et tu vas en profiter pour faire de même avec tes oreilles. Quand on est un abruti on évite de se mettre à dos les personnes bien placées, question d’intérêt. Or, comble de la chose, tu es un abruti, et je suis une personne haut placée, alors j’exige des excuses. »

Fixant le jeune homme sans ciller, elle avait légèrement haussé la voix sans crier pour autant. Elle dégageait juste quelque chose… oui quelque chose qui forçait les personnes à l’écouter, à la regarder…

« Immédiatement. »

Sans perdre patience, Marie réajusta sa jupe qui, dans la collision avait perdue un peu de sa perfection, s’étant (à peine) décalée au niveau des hanches. Elle tira délicatement dessus, ré égalisant la hauteur au niveau des genoux. Elle croisa ensuite ses bras et fixa avec intensité le Serpentard. Non mais, il se croyait où lui ?

[601]

OK

Vu le regard qu’elle lui lançait, à coup sûr, ce qu’elle allait lui dire ne serait pas doux et aimable. Et Vincent eut un petit sourire méprisant sur les lèvres. Pour qui se prenait-elle cette sale gosse ? Ne pouvait-elle donc pas la fermer ? Ne voyait-elle donc pas qu’il était trempé et qu’il n’en avait absolument rien à faire de ce qu’elle puisse lui dire. Elle le regarda alors de haut en bas et lui demanda où est-ce qu’il se croyait. Elle lui affirma que le bac à sable s’était fini depuis un moment, qu’il était un cas.

Un cas ? Lui ? Ah d’accord, et elle, elle était quoi ? Intelligente peut être ? N’importe quoi... Elle avait le droit de gueuler et pas lui ? Pour qui se prenait-elle donc cette... Peste ! Oui, parce qu’en restant dans la politesse, elle était une vraie peste ! Et il y avait bien plus de vulgarité capable de la définir ! Fier de les connaître ? Pas vraiment, mais si elle le cherchait trop, il serait prêt à tout lâcher d’un coup ! Parce qu’il n’était pas le genre de gars qu’il fallait chercher ! Elle lui dit que c’était lui qui devait ouvrir les yeux, qu’il devait faire pareil pour ses oreille aussi. Elle lui dit ensuite qu’il était un abruti et qu’il fallait éviter de se mettre à dos les personnes qui étaient bien placés.

C’était qui elle pour qu’elle lui sorte ça ? Pourquoi est-ce qu’on lui prenait la tête avec de telles âneries franchement ? Elle pourrait être la reine d’Angleterre que de toute façon, il s’en foutait quand même ! Pour qui se prenait-elle ? Il était prétentieux mais elle, elle le dépassait haut la main ! Elle redit qu’il était un abruti et appuya une nouvelle fois sur le fait qu’elle était une personne haute placée et qu’elle exigeait des excuses. Elle attendit quelques secondes et lâcha un ‘immédiatement’.

Résultat... Vincent s’énervait bien plus et... Et il explosa de rire. Oui, malgré tout, il ne pouvait de rire, de se moquer d’elle. Pourquoi ? Parce qu’elle était bien ridicule tiens ! Il la regarda arranger sa robe, attendit qu’elle ait fini et se permit ensuite de lui répliquer. Surtout qu’elle croisa les bras et sembla bien décidée à attendre une quelconque excuse. Elle était folle ou quoi ? S’il y avait bien une chose qu’il ne faisait pas, c’était s’excuser ! Et ce n’était pas pour Miss-va-savoir-quoi qu’il allait changer ! Quoique... Il s’agissait probablement d’une fille de riche qui était né avec une cuillère en argent dans la bouche, le genre de sale gosse qui croit que tout lui est offert... N’importe quoi, sérieux... Et ça le rendait irritable, méchant et parfois vulgaire. De ce côté, il arrivait se tenir. Même si c’était un peu dur par moment.

- D’accord, j’accepte... De t’excuser ! Nan mais sérieux tu te prends pour qui là ? Tu me fais marrer à ne plus vraiment te sentir péter. T’es qui pour te juger supérieure aux autres ? Aux dernières nouvelles, tu n’es pas le pape alors arrête de me prendre la tête tu seras gentille. Et... Du vent, tu me prends la tête là. Ciao.

[ 540 ]

OK

La jolie blonde qui avait eu sa tenue fichue en l’air à cause du pauvre gamin qui venait de lui rentrer dedans gardait le regard fixe et froid. Hautaine et sûre d’elle, elle savait très bien qui elle était et qui lui, il n’était pas. Le jeune garçon se mit ensuite à rire, sans se décontenancer, la jolie blonde resta très froide, méprisante, elle se moquait bien de ce stupide garçon de bas étage et de ses sauts d’humeur. Lorsqu’il lui parla, elle eut un léger haussement de sourcil. Ainsi, il ne la connaissait vraiment pas. Mais d’où venait-il ? Il était né dans une bouche d’égout ou quoi ? Une chose était sûre, il n’était sans doute pas noble, ils se seraient connus avant sinon. Il n’était qu’un de ces gamins qui fait les rues ou habite dans ces si petites maisons qui puent le renfermé.

Marie, toujours hautaine eut un léger sourire méprisant. Elle savait à présent qu’elle avait à faire au plus stupide et ignorant des pauvres sans intérêt. Retrouvant un léger sourire qui illuminait son visage d’une froideur particulièrement hautaine, elle leva la tête, toujours très fière et ne dit rien, se contentant d’un regard extrêmement significatif du genre : poua toi de toute façon tu ne vaux rien, sale gosse. Elle eut un air exaspéré, et contourna très soigneusement le Serpentard, histoire de ne pas se salir (eurk, encore de l’eau de pluie ??? Merci, mais non merci !) et elle poursuivit son chemin sans lui adresser le moindre regard. Qu’était-il après tout ? Il n’était qu’un pauvre paysan sans intérêt. Il était sans doute le plus pauvre élève de Serpentard, n’avait aucune éducation, pas de manières, il était dégoûtant et en plus il n’était même pas blond ! (en plus XD). Bref, il n’avait vraiment rien pour lui cet imbécile !

La jolie demoiselle sachant très bien ce qu’il fallait faire avec ces personnes là, préférait l’ignorer plutôt que lui accorder une importance qu’il n’avait et n’aurait très certainement jamais. Alors qu’elle lui tournait à présent le dos et s’enfonçait dans la foule, elle eut un léger sourire amusé sur les lèvres. Elle gagnait, elle le savait elle venait de gagner (de toute façon, c’est simple, à ses yeux, elle ne perdait jamais, comme ça au moins…). Sa jupe à nouveau parfaitement droite ne gardait pour seule marque de la collision avec l’autre garçon qu’une petite tâche d’eau qui commençait déjà à sécher. Ses chaussettes noires montaient toujours avec la même perfection sur ses jambes fines et blanches. Sa chemise était bien rentrée dans sa jupe, avec le même soin quotidien. Alors qu’elle marchait, sa chevelure dorée ondulait légèrement dans son dos tandis que chacun de ses pas respirait l’assurance. Elle savait qui elle était, elle savait ce qu’elle valait, et que personne n’ose jamais la remettre en question ! Elle avait le pouvoir, elle avait la beauté, elle avait l’argent, elle avait tout pour elle. Et l’autre là… Qu’avait-il ? Rien. Et elle n’avait pas une once de pitié pour ce garçon qu’elle méprisait plus qu’autre chose. Non, elle ne regrettait rien. Elle avait très bien réagi, du début à la fin.

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[hs => Bon ben je crois pas que Vincent la rejoigne XD *enfin si tu veux le faire, tu peux, mais d’après ce que j’ai vu c’est pas sa personnalité^^* donc si tu veux qu’on fasse un topic plus long, on peut les faire travailler ensemble pour un devoir en binôme…]

OK

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